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19 juillet 2021 1 19 /07 /juillet /2021 08:26
Frénésie touristique...

 

Samedi 10 juillet : trafic saturé en France, 1138 kilomètres de ralentissement, une circulation dense sur la plupart des grands itinéraires en direction du Sud et des régions côtières...

La grande migration qui recommence de plus belle !

 

Après les privations, les confinements, la bride est lâchée : on recommence comme avant... On se rue sur les plages, on se précipite vers la Grande Bleue...

Le tourisme bat son plein à nouveau : réservations en hausse dans les campings, les hôtels, les maisons d'hôtes...

 

D'autant que beaucoup de Français ont fait le choix de rester en France pour passer leurs vacances, plutôt que de partir dans un pays étranger.

Résultat : des plages bondées, saturées de baigneurs avides de soleil...

Images effrayantes ! Des parasols qui se touchent, une masse humaine qui envahit l'espace...

 

Terrifiant ! Comment peut-on passer des vacances dans des lieux où la foule se presse en nombre, à tel point que les gens serrés les uns contre les autres n'ont plus d'espace vital ?

Quelles vacances !

Des plages méditerranéennes assaillies par des hordes de touristes... la Côte d'Opale envahie d'estivants...

Le tourisme bat son plein : vive la liberté retrouvée !

 

On oublie le Covid, les soucis quotidiens, mais à quel prix !

Pollutions, plages souillées, bords de mers saccagés...

Et pourquoi ne pas partir à la découverte de sa propre région ? Souvent, on ne la connaît pas. Partir à pieds pour découvrir les merveilles de la nature...

Plutôt que prendre sa voiture pour faire des kilomètres, faire connaissance avec sa ville, ses monuments, ses lieux insolites...

 

Que dire encore ?

Venise retrouve son flot de touristes : 

 "Les parkings de la ville sont pris d’assaut, et les files d’attente dans le centre historique prennent des proportions telles qu’on en oublierait presque la crise sanitaire. Des images montrent notamment une impressionnante queue devant les vaporetti prenant la direction des îles."

Sur les réseaux sociaux, certains habitants ne cachent d’ailleurs pas leur agacement face à cet afflux de personnes souvent impatientes et peu civilisées. 

 

Le tourisme reprend mais la crise écologique est quelque peu oubliée...

 

 

Sources :

 

https://www.lepoint.fr/societe/vacances-le-trafic-sature-1-100-kilometres-de-bouchons-a-midi-10-07-2021-2434965_23.php

 

 

https://www.20min.ch/fr/story/lete-sera-long-tres-long-984308931206

Frénésie touristique...
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5 juillet 2021 1 05 /07 /juillet /2021 08:55
Inquiétantes sécheresses...

 

En Californie, d'inquiétantes sécheresses... un reportage diffusé sur France 2 met en évidence un véritable désastre écologique...

 

"Ce devrait être un bassin rempli d'eau en ce mois de mai : c'est un trou de terre sèche et craquée : dans un  ranch, au centre de la Californie, la sécheresse sévit... sur des rochers, des traces anciennes du niveau de l'eau.

" Je n'ai jamais vu cette réserve d'eau asséchée au mois de mai, jamais vu ça. Chaque goutte d'eau qui est tombée a été absorbée par le sol et rien n'a été stocké dans ce réservoir, pas une seule goutte...", se désole le propriétaire du ranch.

 

Moitié moins de pluie, peu de neige dans les montagnes de la Sierra Nevada, les vaches cherchent l'ombre et le fermier a dû réduire le troupeau.

 

"On n'a environ qu'un tiers du fourrage par rapport à une année habituelle. A cause de ce manque de nourriture, on a dû vendre près d'un quart de notre troupeau..."

Du bétail qui a soif, pas assez d'eau et pourtant, ici, elle est indispensable, car la vallée de Tulare vit d'agriculture.

 

A perte de vue, des arbres : oranges, pêches, pistaches, deux tiers des fruits d'Amérique poussent ici, 80 % des amandes consommées dans le monde.

Et depuis plusieurs semaines, les champs d'amandiers ressemblent à des cimetières. Des arbres qu'on abat, faute de pouvoir les irriguer.

"ça me brise le coeur, mais nous n'avons pas assez d'eau, on ne peut pas les garder", déplore le directeur d'une plantation.

"Si on les laissait en terre, ils prendraient tellement de retard, ils s'abîmeraient tellement, ce serait irréversible."

La machine va arracher 5000 arbres, cela représente 15 % de la production d'amandes, c'est la première fois que l'exploitation se résout à cela, par manque d'eau.

"Ces arbres sont dans la force de l'âge, ce sont des adultes magnifiques, c'est le moment où ils pourraient fournir le plus d'amandes."

Il faut dire que les amandiers sont gourmands en eau. Mais, l'exploitation ne gaspille pas sa ressource.

"Comme vous pouvez le voir, il n'y a pas d'eau qui stagne, l'eau qui sort du tuyau va entièrement à l'irrigation.", explique le fermier.

 

Les fermes ont mis des centaines d'hectares en jachère, elles n'ont de toute façon plus accès à l'eau de surface, celle qui coule dans le canal et qui provient des montagnes... elle est réservée aux villes.

Alors, dans la vallée, les agriculteurs forent des puits pour pomper les nappes phréatiques.

Il n' y a aucune limite au nombre de puits, aucune limite non plus à la quantité d'eau que les fermes peuvent pomper.

Et bien sûr, le niveau des nappes phréatiques baisse.

 

La sécheresse est-elle accentuée par l'agriculture intensive ? Partout, des champs : les fermiers pompent toute l'eau. De plus, l'eau est contaminée par des pesticides. L'eau du robinet n'est pas consommable : elle sert pour la vaisselle ou pour la douche.

 

Pollution, baisse des nappes souterraines, sécheresse dans l'une des plus fertiles vallées d'Amérique..."

 

D'après un rapport du GIEC, la moitié de la planète risque ainsi une pénurie d'eau dans les années à venir.

 

Que dire de la terrible canicule qui sévit actuellement au Canada ? Plus de 700 morts, 150 incendies en cours...

 

A Madagascar,  le dérèglement climatique est encore à l'origine de la sécheresse dans le Sud : les habitants du Sud malgache désespèrent depuis trois ans de voir la pluie tomber.  La sécheresse est à l'origine d'une terrible famine qui frappe des milliers de villageois. C'est le premier pays au monde à connaître la faim, à cause du réchauffement climatique, selon l'ONU.

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/etats-unis-la-californie-severement-frappee-par-la-secheresse_4637529.html

 

 

https://www.facebook.com/infofrance2/videos/madagascar-famine-li%C3%A9e-au-r%C3%A9chauffement-climatique/4289463767784471/

 

 

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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 11:08
Quand les ours sortent des bois...

 

Incroyables images ! Au Japon : un ours a semé la terreur dans la ville de Sapporo et a fait quatre blessés.

Mais pourquoi ? Tout simplement parce que les animaux sont perturbés dans leur habitat naturel : les forêts..

 

L'ours s'était sans doute aventuré en ville pour chercher à manger, parce que son habitat se dégrade.

Et c'est bien sûr l'homme qui est responsable de cette dégradation. La taille des forêts ne cesse de se réduire. L'homme empiète sur le monde animal.

 

"Même les barbelés autour du petit aéroport régional, protégeant les pistes, n'ont pas arrêté cet ours dans sa course folle, il a dévalé dans la ville de Sapporo et semé le chaos.

Une attaque dans une rue résidentielle, puis une autre à travers les grilles d'une caserne militaire franchie sous l'oeil d'automobilistes incrédules.

 

Un périple suivi en direct par les reporters japonais...

 

L'animal a laissé derrière lui quatre blessés et des dizaines d'habitants apeurés.

"J'étais parti jeter des poubelles, quand je suis revenu chez moi, l'ours est sorti de ce côté, il m'a fait deux griffures sur le dos...", témoigne un habitant.

"Je pensais que l'ours allait casser ma fenêtre : il s'avançait droit sur ma maison", déclare un autre témoin.

 

Impossible à maîtriser et trop agressif selon les autorités, il a finalement été abattu par des chasseurs appelés en renfort.

Au Japon, les intrusions et attaques contre les humains sont de plus en plus nombreuses : 157 blessés et un mort en 2019."

 

Des ours polaires qui investissent des villes russes pour se nourrir, des éléphants qui quittent leur réserve pour se promener en ville, en Chine, des tigres et autres panthères qui entrent dans les villes indiennes et c'est maintenant au tour de l'ours au Japon. Rien ne va plus sur la planète.

 

"L'homme massacre la nature, il défigure, blesse et contamine le monde...", écrit Yves Paccalet dans son ouvrage intitulé "L'humanité disparaîtra, bon débarras !"

De fait, en détruisant son environnement, l'homme court à sa propre perte : en avons-nous vraiment conscience ?

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/japon-un-ours-seme-la-terreur-en-ville-et-fait-quatre-blesses_4669303.html

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9 juin 2021 3 09 /06 /juin /2021 10:50
Du tourisme spatial pour des milliardaires...

 

 Jeff Bezos annonce pour cet été le premier vol de sa fusée Blue Origin.

 

Ses milliards lui ont déjà permis de s'offrir plusieurs avions, ou de faire construire un yacht voilier gigantesque, ils vont désormais lui permettre d'observer la terre dans son propre vaisseau spatial.

 

Le premier voyage touristique dans l'espace de la compagnie Blue Origin décollera le 20 juillet prochain. Jeff Bezos, le patron d'Amazon, participera lui-même au vol..

 

"Voir la terre de l'espace, ça vous change un homme, ça change votre rapport à la planète, à l'humanité. Je veux faire ce vol parce que c'est un rêve d'enfant, c'est une aventure qui représente beaucoup pour moi", a-t-il déclaré. Il sera accompagné par des pilotes et des astronautes, à bord d'un vaisseau qui a déjà volé en pilote automatique. Il a proposé à son propre frère de l'accompagner. 

 

Le vaisseau a déjà volé mais en pilotage automatique, Jeff Bezos est si confiant dans son projet qu'il sera le premier à le tester pour un vol humain. Il sera accompagné d'un équipage de pilotes et d'astronautes, d'un passager payant après une vente aux enchères et a proposé à son propre frère de venir avec lui.

 

Il y a vingt ans l'Américain Dennis Tito avait été le premier milliardaire à faire du tourisme dans l'espace. Aujourd'hui, la révolution est que les géants de la Silicon Valley y vont avec leurs propres engins.

Elon Musk, PDG de la société SpaceX et directeur général de la société Tesla, a raflé des contrats avec la NASA, mais son rival Jeff Bezos devrait donc le coiffer au poteau, pour voler lui-même en orbite, Richard Branson devrait lui aussi réaliser son premier vol dans quelques mois, et pour décembre prochain, un autre milliardaire a acheté un vol spaceX complet, il s'envolera avec 3 autres passagers et sera le premier commandant privé de mission spatiale, sans aucun astronaute professionnel à bord.

 

Que dire ?

Alors qu'une poignée de milliardaires se préparent à faire du tourisme spatial, des milliards d'êtres humains, eux, ont des difficultés à survivre. 2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour.... Plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau salubre.

Que dire encore ?

Le tourisme a déjà commencé à détruire notre belle planète, le tourisme va désormais polluer l'espace pour satisfaire le plaisir de quelques milliardaires.

Quel est le bilan carbone d'un voyage touristique dans l'espace ? Au moment où l'on nous demande des efforts au quotidien, comment peut-on encenser une telle aberration climatique ?

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/amazon/tourisme-spatial-jeff-bezos-annonce-le-premier-vol-de-sa-fusee-blue-origin_4654837.html

 

 

 

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10 mai 2021 1 10 /05 /mai /2021 11:08
Mais que deviennent nos déchets plastiques ?

 

Nous sommes désormais contraints de trier nos déchets, et de mettre à part les cartons, papiers, emballages en plastique.

Chaque minute dans le monde, l'équivalent d'un camion poubelle rempli de déchets plastiques se déverse dans les océans.

Que deviennent donc nos déchets plastiques ? Qu'est-ce qui est vraiment recyclé ?

Comme on nous demande de trier, nous pensons que les déchets plastiques sont tous recyclés. Mais c'est loin d'être le cas...

Un reportage diffusé sur la Cinq, intitulé La face cachée du recyclage, nous apprend avec précision ce que deviennent ces déchets.

 

"A Ivry sur Seine, se trouve le plus grand incinérateur d'Europe : il engloutit chaque année 650 000 tonnes de déchets... Des fumées s'échappent continuellement de cette usine, jour et nuit.

Dans les fumées blanches, il y a beaucoup de vapeur d'eau, mais aussi du dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, plus inquiétant : du dioxyde de souffre, des tonnes de poussières, de l'acide chlorhydrique, des traces d'ammoniac, de plomb, de l'arsenic...

Des poules installées près d'un incinérateur pondent des oeufs avec des taux de dioxine bien supérieurs à la normale.

 

Les déchets sont brûlés, "valorisés", dit-on, car avec la chaleur produite, un incinérateur fait chauffer de l'eau pour alimenter les radiateurs des immeubles alentour et pour produire de l'électricité.

 

Après incinération, il reste des résidus qu'on appelle le mâchefer : tout ce qui n'a pas brûlé.

En moyenne, dans les incinérateurs français, 20% des déchets ressortent en mâchefer, un cinquième de ce que l'on jette. Chaque soir, une péniche vient collecter ces tonnes de résidus toxiques, plombés par les dioxines et les métaux lourds.

50 kilomètres plus loin, se trouve un centre de maturation où est entassé du mâchefer : on y retrouve de la faïence, du verre, des métaux, du plastique. Il faut le traiter, c'est à dire le laisser à l'air libre, certains polluants vont naturellement se dissoudre mais un tiers du mâchefer est trop pollué, il finira dans une décharge : nous le laissons aux générations futures.

Au bout de 3 mois, on fait des analyses et on regarde si le produit est valorisable ou non.

Les mâchefers valorisables, les deux tiers, ceux qui respectent les seuils réglementaires de pollution sont triés et sont envoyés sur des chantiers routiers.

Le mâchefer est donc utilisé pour construire des routes : 50 000 tonnes de mâchefer sont utilisées pour remblayer les terrains où sont construites les routes... c'est là que finissent nos poubelles !

Mais certains clients ne veulent pas du mâchefer : il y a des contre-indications pour des cours d'eau, il peut y avoir des eaux d'infiltration, c'est quand même du recyclage d'ordures ménagères, donc cela peut potentiellement polluer la nappe phréatique.

Un échantillon de mâchefer a été prélevé et envoyé dans un laboratoire spécialisé : les résultats sont sans appel.

"Ce mâchefer, on ne peut pas le mettre en sous couche routière, parce qu'il y a un risque potentiel de par sa teneur en dioxines : pour les dioxines, la réglementation tolère 10 nanogrammes par kilo, et dans l'échantillon, on trouve 56 nanogrammes par kilo.

Si de l'eau s'infiltre dans le mâchefer, ces dioxines pourraient se répandre dans l'environnement et rejoindre une nappe phréatique.

La dioxine est un composé cancérigène reconnu.", commente un des scientifiques chargé de l'analyse.

Mais d'où provient cette dioxine ? De quels déchets ? La présence de dioxine est souvent liée à la présence de composés plastiques.

Ainsi, nous roulons sur nos poubelles, nous n'imaginions pas que des déchets non brûlés étaient discrètement stockés sous le bitume...

 

A la sortie des incinérateurs, il y a aussi les REFIOM, 2,5 % des déchets qui sortent des usines. Ces REFIOM sont tellement toxiques qu'on ne peut pas les réutiliser, ils sont en fait exportés en Allemagne et enfouis dans des mines.

Les REFIOM, ce sont les cendres volantes récupérés par les filtres. Ils sont traités avec un protocole strict pour que personne n'y soit exposé.

Les REFIOM sont des déchets ultimes destinés à des décharges spéciales pour déchets dangereux.

A Philippsthal, en Allemagne, se trouvent des mines de sel, avec sous terre, des galeries, creusées par les mineurs : les REFIUM viennent combler ces cavités.

Un géologue en colère, Ralf  Krupp, travaille sur le problème des mines de sel depuis des années : "en acceptant ces déchets, on gagne beaucoup d'argent. C'est un immense business, et les pays qui les envoient sont ravis puisqu'ils n'ont plus à s'en soucier. Le seul perdant, c'est l'environnement.", déclare ce géologue.

Qui imagine, en sortant ses poubelles le soir, qu'une partie va finir dans une mine de sel, en Allemagne ?

D'après l'entreprise allemande, il n' y a aucun risque pour l'environnement.

Pourtant, il y a de gros problèmes d'infiltration d'eau dans ces mines, un jour, l'eau pourrait atteindre ces déchets toxiques et rejoindre ensuite les nappes phréatiques.

Les REFIUM peuvent rester toxiques pendant des milliers d'années.

 

Ce que la plupart des gens ignorent aussi, c'est que la moitié du plastique jeté en France finit dans un incinérateur.

La meilleure solution serait de diminuer nos déchets car le plastique est partout. Beaucoup d'industriels multiplient les couches de plastique, sans prendre en compte les conséquences pour l'environnement. 

C'est le plus souvent une affaire de marketing : il s'agit d'inciter à consommer toujours plus.

Dans les années 50, les humains fabriquaient un million de tonnes de plastique par an, dans les années 70, 50 millions, dans les années 90, 150 millions, aujourd'hui, plus de 350 millions de tonnes !

Le monde est devenu accro à cette matière, tellement pratique et si peu chère à produire.

 

Arriver à vivre sans plastique : c'est le combat d'une scientifique française, Nathalie Gontard : elle passe son temps à montrer la nocivité de ce matériau créé à partir du pétrole.

Le plastique, au fil du temps, se dégrade, devient minuscule et quand il se dégrade, il voyage et peut rejoindre des cours d'eau, les mers, les océans : rien ne peut arrêter les micro-plastiques.

Le plastique est dangereux lorsqu'il devient invisible. Nous savons qu'il y a du plastique dans nos océans.

 

Sur la côte méditerranéenne, des volontaires ont découvert les dégâts faits par le polystyrène : il s'agglutine sur le bois. Avec la tempête Alex, et les inondations, des millions de billes de polystyrène ont été charriées, elles vont finir par être assimilées dans la chaîne alimentaire par des petits poissons, par certains oiseaux, et au final, c'est nous qui allons les manger, puisque le dernier maillon de la chaîne alimentaire, c'est nous. 

A côté de l'étang de Berre, ce n'est pas la tempête qui a apporté le plastique, ce sont les hommes qui s'en sont débarrassés : on découvre une mare où surnagent des blocs de pastique,  une piscine de déchets, un étang de polystyrène. Là, des oiseaux cherchent leur nourriture, essaient de survivre dans un monde pollué et dévasté.

Comment l'humanité peut-elle continuer à se regarder dans une glace ?

 

Un Français moyen ingère à minima l'équivalent d'une carte bleue par semaine, notre corps ne sait pas s'en débarrasser.

Impossible de tout miser sur le recyclage parce que le plastique n'est pas recyclable, à proprement parler.

Et pourtant, nous passons notre temps à le trier...

Dans un centre de tri, arrive le plastique trié, les différents plastiques sont isolés et envoyés dans des bacs appropriés. Le rebut non reconnu part vers l'incinérateur.

Les plastiques triés sont ficelés dans d'énormes balles, classées par catégories : certaines sont recyclées, d'autres pas vraiment. Ont été isolés les bouteilles transparentes, le plastique souple, les bouteilles colorées, le plastique opaque et les barquettes.

Les bouteilles transparentes sont recyclées : on peut en faire de nouvelles bouteilles, en ajoutant du plastique neuf, le plastique souple redevient aussi du film plastique.

Les bouteilles colorées ne peuvent être recyclées à l'identique, on en fait des rouleaux d'isolation pour les maisons, les bouteilles opaques sont en partie réutilisées pour en faire des tuyaux d'arrosage ou des équipements automobile et le jour où ça ne servira plus, ce ne sera plus recyclable.

Il faut savoir qu'il y a au minimum 30% de perte à chaque cycle de recyclage. Les bouteilles ne sont pas recyclables à l'infini, on peut les recycler deux ou trois fois seulement.

Les autres plastiques sont décyclés c'est à dire transformés en d'autres objets, par exemple des cintres en plastique qui vont venir remplacer des cintres en bois, en métal.

On ne sait pas recycler l'écrasante majorité des déchets plastiques, donc il faut arrêter de fabriquer et d'acheter du plastique.

Le plastique se recycle mal, pas, très peu...

Pendant longtemps, la France a exporté des déchets plastiques vers l'Asie.

En Indonésie, un village croule sous les détritus : pour une partie, ce sont des déchets locaux mais beaucoup viennent d'ailleurs, de France.

Tous les pays d'Europe et les Etats-Unis avaient pris l'habitude d'envoyer leurs déchets plastiques en Asie, jusqu'au jour où les gouvernements asiatiques ont décidé de taper du poing sur la table : l'Indonésie intercepte le plastique importé illégalement et renvoie les containers vers la France, tous ses voisins prennent des mesures similaires.

La Chine déclare en 2018 qu'elle ne veut plus être "la poubelle du monde", elle est suivie par l'Inde, le Cambodge et la Thaïlande. 

La France s'est donc cherché de nouveaux débouchés, comme la Turquie.

En Floride, à Daytona, la ville ne savait plus où envoyer ses déchets, alors, ils ont tout simplement arrêté de trier, la poubelle de déchets recyclables a disparu, et les décharges débordent.

"Un pays capable d'envoyer des hommes sur la lune, mais incapable de gérer ses déchets plastiques.", commente une habitante.

La ville aurait pu continuer à recycler le plastique aux Etats-Unis, mais c'était plus cher !

Les Etats-Unis cherchent un nouveau point de chute pour leurs déchets, en Afrique : le Kenya. Des négociations sont en cours pour faire de ce pays la nouvelle destination du plastique américain, en échange d'un gigantesque accord commercial.

C'est scandaleux ! Des Kényans se mobilisent contre ce projet.

 

Ainsi la seule solution viable serait d'interdire les plastiques, d'autant qu'en raison de la pandémie, on déplore une augmentation de ce polluant, avec les masques jetables, les gels hydroalcooliques conditionnés sous plastique.

 

Tous les emballages plastiques seront interdits en France à partir de 2040 : pourquoi attendre encore 20 ans ? Remplaçons-les au plus vite !"

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2399403-la-face-cachee-du-recyclage.html

 

Mais que deviennent nos déchets plastiques ?
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6 avril 2021 2 06 /04 /avril /2021 09:19
Le succès de la mode jetable...

La mode jetable, vous connaissez ? Une industrie particulièrement prospère ! J'avoue que je suis moi-même tentée par cette mode facilement accessible, peu chère, et plutôt jolie.

Notre planète est submergée par les vêtements : 56 millions de tonnes sont vendues chaque année ! Une industrie qui a quintuplé en quelques années.

Pourquoi cette progression exponentielle ? Les coûts de production ont chuté et, grâce à la mode jetable, on peut renouveler sans arrêt sa garde-robe.

Il n'est pas rare qu'un consommateur ne porte jamais ou ne porte que très peu un vêtement acheté.

De plus, cette surproduction est toxique pour l'environnement.

 

A l'origine de cette mode jetable, une entreprise : Zara qui appartient au groupe espagnol, Inditex, leader mondial de cette industrie du vêtement.

Inditex possède plusieurs marques : Zara et Zara Home, Pull and Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho et Uterqüe.

Le patron de l'entreprise Amancio Ortega est la 6ème fortune mondiale.

 

Le secret de son succès : Ortega s'inspire des modèles haut de gamme, mais il vend ses vêtements à bas prix. Ainsi une mode élitiste devient accessible à tous.

La marque possède toute la chaîne de production, depuis les usines jusqu'aux boutiques... Ainsi, pas de perte de temps pour produire et vendre...

Une idée marketing de génie ! Les magasins vendent sans cesse des nouveautés, ce qui incite les consommateurs à revenir, une façon d'attirer la clientèle avec des prix peu élevés, afin d'éviter ce que l'on appelle "le remords du consommateur."

Autre idée de génie : Zara ne fait pratiquement pas de publicité, ce qui génère des économies.

 

Dans le passé, la mode obéissait à des critères stricts, elle ne concernait que les élites, désormais, la mode touche tout le monde.

On s'habille en fonction de ce qui nous va et nous plaît. Et grâce à des petits prix, la mode permet d'améliorer l'image de soi.

La mode jetable est, en fait, une copie du luxe à bas prix, avec juste quelques différences, pour que les marques ne soient pas traînées devant les tribunaux.

 

Depuis des décennies, on nous a inoculé le virus de la nouveauté. Pendant des millénaires, les gens vivaient dans la répétition. Désormais, nous sommes des drogués de la nouveauté : la tradition n'est plus légitime.

Pourquoi ? Sans doute, parce que les gens sont tout le temps exposés sur les réseaux sociaux : être bien habillé, c'est être bien accepté.

De plus, les gens ont l'impression de faire des économies en achetant ces produits à bas prix.

 

Les marques font aussi appel à des "influenceuses" avec des applications de shopping qui créent un effet de drogue. Internet devient un grand centre commercial.

Et cette frénésie d'achats touche aussi les hommes, notamment les plus jeunes.

 

La demande explose : les livraisons de ces vêtements représentent 10 % des gaz à effet de serre des transports. L'impact écologique est donc important.

 

De plus, à vêtement jetable, travail jetable : ce business génère légion de travailleur précaires, les livreurs.

Il existe aussi ce que l'on appelle "l'ultra fast fashion" : une industrie qui vend des vêtements encore moins cher et qui s'adresse aux jeunes. Certains vêtements sont vendus à 5 euros, des vêtements tape à l'oeil, vite jetés.

 

Certains de ces vêtements sont fabriqués au Royaume Uni, à Leicester qui est un centre de production de fast fashion : les conditions de travail y sont dignes du tiers monde.

Dans les ateliers de confection, les fenêtres sont obstruées, les locaux ne sont pas chauffés en plein hiver, le travail est très mal rémunéré.

A Leicester, la moitié de la population est d'origine étrangère : c'est une main d'oeuvre fragile, peu éduquée, facilement exploitable. Les journées de travail sont harassantes, interminables, les ouvriers n'ont pas de contrat de travail.

On peut parler d'un véritable esclavage moderne. Les conditions de travail ont favorisé la propagation de l'épidémie de Covid.

 

Il faut savoir aussi que l'industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole.

On présente souvent la viscose, cette soie artificielle, comme un produit écologique issu de la fibre de bois.

Mais c'est une illusion : il faut de nombreux produits chimiques pour transformer le bois en tissu, des produits toxiques, très dangereux , acide sulfurique et CS2.

En Inde, dans la région où sont fabriquées ces fibres synthétiques, les gens sont atteints de symptômes neurologiques graves, cécité, atteintes vasculaires, handicaps, des problèmes de santé liés à la pollution de l'eau.

L'entreprise Birla fournit finalement de l'eau potable aux habitants, car les dirigeants savent qu'ils sont responsables de a pollution.

Mais, pour cultiver, les paysans utilisent encore l'eau polluée des puits. Et comme l'usine donne du travail aux gens, les habitants de la région laissent faire... 

 

Avec la mode jetable,  la demande mondiale de viscose explose.

De plus, la durée de ces vêtements est souvent limitée : les fibres s'abîment vite. Seulement 10 % peuvent être revalorisés.

Est-il possible de freiner la "fast fashion" ? En fait, si l'on arrête d'acheter ce type de vêtements, ce n'est pas une bonne solution pour l'économie.

On ne verra donc pas la fin de la mode jetable !

Encore un problème pour lequel nous n'avons pas de solutions...

 

 

Source :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/089135-000-A/fast-fashion-les-dessous-de-la-mode-a-bas-prix/

 

Le succès de la mode jetable...
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5 mars 2021 5 05 /03 /mars /2021 11:30
Une actualité Martienne...

 

Une actualité Martienne décidément très chargée. Les Emirats arabes unis, puis la Chine ont mis en orbite  des sondes autour de Mars. Et jeudi 18 février, le robot Perseverance, envoyé par la Nasa en juillet dernier, s’y est posé. Il succède notamment à Curiosity et Opportunity. Sa mission : détecter des traces d’une vie antérieure sur cette planète, et en ramener des échantillons sur la nôtre.

Trois missions spatiales ! Compétition oblige !

 

Mais au fait, pourquoi aller sur Mars ? Les scientifiques espèrent y trouver des traces de vie...  y a-t-il eu un jour de la vie sur Mars ? ce qui aiderait peut-être à comprendre comment la vie a pu apparaître.

On veut savoir s'il existe un autre endroit dans l'univers où la vie est apparue.

Est-ce que la terre est unique ou au contraire, est-ce que c'est quelque chose de très banal ? Mars serait peut-être une photographie du passé de la terre.

 

On envisage même un jour d'envoyer des hommes sur Mars : pourra-t-on un jour quitter la terre pour aller vivre sur Mars ? 

Un fantasme !

 

Les Etats -Unis sont le seul pays au monde à consacrer 10 milliards par an pour des vols habités. Ce qui pourrait arriver de dramatique pour eux, c'est qu'il n' y ait plus de programme habité : c'est alors 50 000 emplois qui se retrouveraient au chômage.

Mars permet une vision à long terme...

C'est aussi de la politique : Mars, c'est idéal pour ça.

C'est ce qu'on appelle la culture du rêve, le nouveau rêve américain !

 

Mais si on s'occupait plutôt de préserver notre belle planète ?

Si on arrêtait de la saccager à coups de bulldozers, de projets immobiliers, de polluants de toutes sortes ?

 

Aller vivre sur Mars ? Dans un environnement hostile, comment l'envisager ?

 La température à la surface de Mars peut descendre jusqu'à - 143°C.

"Les humains devront aussi se protéger des rayonnements cosmiques, qui provoquent des cancers. A cause de l'absence de magnétosphère et d'une atmosphère trop ténue, les radiations ne sont pas suffisamment filtrées sur Mars. L'une des solutions consisterait à s'enterrer, littéralement." "À partir de 50 centimètres sous terre, on réduit de moitié les radiations si bien que vivre dans une grotte semble le plus envisageable", estime le Dr Comet.

Il serait donc possible de vivre sur Mars à condition d'être confiné ! Nous en connaissons les difficultés et les contraintes...

 

"Et comment respirer sur Mars ? Là encore, l'atmosphère contient 96% de dioxyde de carbone (CO2) et... seulement 0,13% d'oxygène (O2), contre 21% sur Terre. Il faudra en fabriquer artificiellement. Les scientifiques cherchent une parade. Le prochain rover martien de la Nasa, Mars 2020, embarquera ainsi un instrument, Moxie, susceptible de transformer le CO2 de la planète rouge en O2."

 

Donc, un environnement hostile, une planète totalement inadaptée à l'être humain.

Elon Musk, lui, imagine déjà des vols orbitaux et du tourisme spatial : une mission en orbite autour de la lune est annoncée pour 2023, elle a déjà été réservée par un milliardaire japonais. Elon Musk promet un premier vol habité vers Mars dès 2026 et un million de colons sur la planète rouge d'ici 2050.

 

Un rêve américain !

 

 

Sources :

 

https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/bienvenue-sur-mars_1999735.html

 

https://www.francetvinfo.fr/sciences/mars-curiosity/mars-le-nouveau-terrain-de-jeu-et-de-folie-des-milliardaires_4303633.html

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir-le-debat/c-ce-soir-le-debat-saison-1/2257059-mars-la-possibilite-d-une-vie.html

 

 

Une actualité Martienne...
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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 13:29
Le corps de l'anthropocène...

 

L'anthropocène : que désigne ce nom mystérieux ?

Ce néologisme, construit à partir du grec ancien "ἄνθρωπος, anthropos, être humain" et " καινός, kainos,  nouveau", apparaît au début des années 1990, pour signifier que l'influence des activités humaines sur le système terrestre est désormais prépondérante. 

 

La terre est dégradée, polluée dans toutes ses dimensions : l'air est pollué à cause de l'accumulation de gaz dans l'atmosphère, les glaces polaires sont en train de fondre, on assiste aussi à un effondrement de la biodiversité accéléré par le réchauffement climatique, l'eau, les mers, les océans sont asphyxiés par la pollution.

Ainsi, l'homme détruit son environnement, la planète qui lui permet de vivre. Nos sociétés consuméristes sont à l'origine de cette dégradation.

 

Et on peut remarquer que "cette entrée dans la société consumériste altère aussi profondément les corps et la physiologie des consommateurs."

Nous mangeons de plus en plus de graisses, si bien que l'obésité explose.

"Aux Etats-Unis, en deux siècles, la quantité de graisse ingérée a été multipliée par 5 et celle de sucre par 15 !"

La consommation de viande et de produits laitiers s'est également accélérée.

 

"Une alimentation fortement carnée et sucrée, dominée par des produits transformés si concentrés en calories que le sentiment de satiété en est retardé..."

 

Conséquences : une augmentation des maladies chroniques : cancers, obésité, maladies cardiovasculaires.

La société de consommation pollue l'environnement mais pollue aussi l'être humain lui-même.

 

Que dire de ces substances toxiques introduites dans les aliments ultra-transformés ? Additifs, colorants, substances chimiques de synthèse...

N'oublions pas les résidus de pesticides présents dans nos fruits et nos légumes, car notre agriculture intensive utilise de nombreux polluants qui souillent la terre.

 

Enfin, l'automobile a aussi façonné le corps de l'anthropocène : la motorisation a entraîné une diminution de l'activité physique, l'être humain ne marche plus, il roule...

Et que dire des écrans qui sont venus accroître la sédentarité de l'homme ? Des écrans qui se multiplient et devant lesquels les êtres humains passent de plus en plus de temps.

Ainsi, se modifient la morphologie et la physiologie humaines : plus d’une personne sur quatre dans le monde pourrait être obèse en 2045.

En France, 20 millions de patients souffrent de maladies chroniques, soit un tiers de la population. Ces maladies entraînent souvent une détérioration de la qualité de vie des patients. Elles sont à l'origine de nombreuses complications graves, d'invalidités et de souffrances physiques et morales.

Ainsi, le consumérisme en vient à dégrader non seulement la planète mais aussi les humains eux-mêmes...

Pouvons-nous continuer cette course effrénée qui nous entraîne dans une consommation infinie ?

 

 

 

 

 

Source : L'événement Anthropocène, un livre de Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz

 

 

 

Le corps de l'anthropocène...
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8 février 2021 1 08 /02 /février /2021 12:19
Mais sommes-nous prêts à changer ?

 

La crise que nous vivons est profonde, et difficile : nous devons évoluer, réduire nos impacts sur l'environnement, afin d'atténuer et supprimer les dangers qui nous menacent, le changement climatique, la pollution, les risques de pandémie.

Mais sommes-nous prêts à changer ?

 

Accepterons-nous de renoncer à notre train de vie ? Comment ? Dans quelle mesure ?

Il est relativement facile de prêter attention aux déchets, de les trier, de baisser un peu le chauffage, d'éviter la climatisation en été, de faire le tri des messages électroniques, de supprimer les mails inutiles.

 

Il n'est pas encore dans les habitudes de nombreux Français d'acheter en vrac pour éviter les emballages, d'éviter les modes de transports polluants, de ne plus utiliser certaines applications énergivores, comme Tik Tok, de manger peu de viande et de poissons.

 

Il serait souhaitable de changer de lieu d'habitation pour se rapprocher de son travail, de réduire les trajets de vacances et de loisirs, de supprimer les objets en plastique ou encore de réduire sa consommation d'internet et de produits électroniques.

Mais sommes-nous prêts à le faire ?

 

Beaucoup de nos loisirs sont dédiés aux écrans... Des habitudes sont prises.

Sommes-nous disposés à faire des sacrifices pour préserver notre environnement ?

 

Nous avons bien vu, lors du premier confinement, que la nature reprenait vie, que la pollution avait tendance à disparaître.

C'est bien l'homme et ses activités qui sont à l'origine du changement climatique et des catastrophes qui en découlent.

 

Pour la plupart, nous vivons dans des villes, loin de la nature : nous la connaissons mal.

Qui connaît les différentes espèces d'oiseaux, d'arbres, de fleurs et d'insectes ?

 

L'enseignement n'inclut pas vraiment une formation à l'écologie et au monde de la nature.

Nous avons perdu le contact avec la nature et ses merveilles. La nature nous paraît abstraite.

Il serait utile de renouer ce contact mais la tâche est difficile.

La plupart des adolescents possèdent un portable et ils en usent et en abusent : ils sont souvent fascinés par les écrans, les séries, des jeux vidéos de toutes sortes.

L'éducation, l'enseignement ont un rôle à jouer dans ce domaine : il convient de former les jeunes et de les sensibiliser aux problèmes écologiques.

A chacun aussi de faire des efforts pour réduire les pollutions et apporter sa pierre à l'édifice...

Et vous, quels efforts êtes vous prêts à consentir pour améliorer notre environnement ?

 

 

 

 

Source : Covid, et après ? de Christian Clot

 

Mais sommes-nous prêts à changer ?
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4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 12:22
Retour à la normale...

 

Après deux confinements successifs, tout le monde aspire à un retour à la normale, le plus rapidement possible...

Oui, mais c'est quoi un retour à la normale ?

 

Retour de la pollution ? retour des embouteillages ? retour au travail, retour à l'open-space ? Retour de la vie normale, donc...

 

Retour du "métro-boulot-dodo", retour du train-train quotidien, des bonnes vieilles habitudes...

 

Retour des repas dans les fast-foods, retour de la routine, de la vie d'avant, quoi...

 

Vous vous souvenez ? C'était, il n'y a pas si longtemps, avant qu'un virus ne vienne perturber notre vie ordinaire, notre quotidien...

Magasins, restaurants, bars fermés, mesures de distanciation, masques, gel hydroalcoolique, télétravail, toute une façon de vivre bouleversée par le coronavirus.

 

Alors, comment ne pas souhaiter un retour à la normale ?

Un retour au monde d'avant... celui auquel on s'était habitué depuis des lustres...

Un monde pollué, une nature saccagée, des espèces animales menacées en voie de disparition, une mondialisation débridée, une compétition effrénée...

Une éducation sacrifiée, des enseignants dévalorisés, un savoir méprisé...

 

 

Un monde où les salariés déjà accablés de travail sont contraints de travailler toujours plus, toujours plus longtemps...

Un monde où les exclus, les SDF sont de plus en plus nombreux.

Un monde où le chômage est endémique...

Un monde où certains sont de plus en plus riches et d'autres de plus en plus pauvres...

Un monde normal, quoi...

 

Un monde où nous sommes abreuvés de publicités qui nous poussent à consommer toutes sortes de produits...

Un monde où la malbouffe est institutionnalisée, où on nous vend une multitude d'aliments transformés...

Un monde qui favorise la croissance consumériste...

Un monde dans lequel règne un tourisme débridé...

 

Un monde où le réchauffement climatique fait des ravages... un monde où des forêts sont régulièrement dévastées par des incendies...

 

Bref, un retour à la normale...

 

 

 

Retour à la normale...
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