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19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 14:12
Au fil de l'eau...

 

Tant de poésie et de beauté dans ces photographies qui peignent la nature ! Une nature sauvage et mystérieuse que nous avons tendance à oublier... Tant de merveilles que nous sommes en train de perdre, si nous n'y prenons garde...

 

Une exposition intitulée La vie au fil de l'eau au Carré d'Art de Nîmes permettait de découvrir les oeuves d'Emmanuel Millet Delpech, jeune photographe qui a passé son enfance au coeur du Parc National des Cévennes.

Les milieux aquatiques sont des milieux de vie pour de nombreuses espèces animales ou végétales... paysages, oiseaux, animaux, cascades...

 

De nombreux visiteurs ont pu ainsi admirer ces merveilles de la nature... grâce au travail d'Emmanuel Millet-Delpech.

Car l'art de la photographie exige tout un travail d'approche, d'attente, de patience, des heures d'affût, afin de réaliser les meilleurs clichés...

 

On admire d'abord une grive litorne qui s'élève avec grâce dans les airs, au milieu des flocons de neige : l'oiseau de teinte brune se détache sur un fond blanc de neige... on perçoit ses ailes délicates qui battent les flocons de neige...

 

Une autre photo nous fait découvrir ces terres de glace, ces dernières langues glaciaires qui se font de plus en plus rares, qui se craquellent... beautés fragiles...

 

Plus loin, c'est un merle d'eau qui attire notre attention : appelé aussi cincle plongeur, c'est un oiseau brun et blanc de la taille d'un merle. Une glande permet au cincle plongeur de graisser son plumage et de le rendre imperméable pour chasser sous l'eau ! Un miracle de la nature !

 

Un autre oiseau en vol, cette fois, nous fait rêver : photographié devant une cascade islandaise, un fulmar boréal vient caresser cette puissance naturelle, glissant gracieusement entre les rideaux de gouttes d'eau...

 

Une autre cascade islandaise s'élance avec majesté et puissance avant de se déverser dans l'océan.

 

Une biche, la tête dans l'eau, se rafraîchit au printemps, et vient reprendre des forces.

 

On découvre avec émerveillement un autre oiseau : le plongeon arctique : tandis que le soleil de minuit illumine de ses derniers rayons les profondeurs de la taïga, on suit le sillage du plongeon arctique qui déchire la surface de l'eau...

 

Plus loin, c'est un poussin de quelques jours, doré par le soleil, évoluant sous le regard de sa mère qui nous attendrit...

 

Une mésange bleue, petite boule de plumes, dans une roselière, se met en quête de nourriture... Quelle délicatesse !

 

Une mouette rieuse déploie ses ailes majestueuses, elle survole les étangs dans l'espoir de capturer de petits poissons afin de nourrir sa progéniture.

 

Un cygne chanteur, d'une blancheur éclatante, couché sur un lac gelé semble tout droit sorti d'un rêve !

 

On admire encore le vol de cet infatigable coureur d'océans : le fulmar boréal, c'est l'un des oiseaux marins les plus abondants de l'hémisphère nord.

 

Cette exposition a été l'occasion de rencontrer Emmanuel Millet-Delpech qui a répondu à nos questions sur son travail de photographe...

Voici sa présentation :

"J’ai grandi au cœur du Parc National des Cévennes, un décor à l’état brut entre massifs granitiques et vieilles forêts de hêtres. Amoureux de la nature depuis l’enfance, c’est à l’âge de douze ans que je pose pour la première fois mes mains sur un appareil photo réflex. Très vite attiré par le côté artistique de la nature, j’ai commencé à capter en image les instants éphémères s’offrant à moi, en m'immergeant dans l’intimité des animaux sauvages, les uns marchant, les autres volant.

Fasciné par le monde vivant des climats froids, des Cévennes aux Alpes, ou encore de la France à la Scandinavie, je pars trouver l’inspiration dans les grands espaces reculés de l’Europe.

À travers mon travail, je cherche à montrer la beauté qui m’entoure, ses mystères et sa force. Ma démarche consiste à réaliser des images simples et authentiques, à intégrer le sujet choisi dans son environnement, quitte à le suggérer, pour mieux représenter cette unité qu’est la nature."

 

https://www.millet-delpech.com/au-fil-de-leau

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8 janvier 2024 1 08 /01 /janvier /2024 13:10
L'appel de la forêt... numérisé...

J'ai vu récemment une adaptation cinématographique du roman de Jack London, L'appel de la forêt... tout le monde connaît l'histoire de ce célèbre roman :  un chien domestique, enlevé à ses maîtres, vendu comme chien de traîneau à l'époque de la ruée vers l'or, revient à ses instincts naturels une fois confronté aux pièges et à la rudesse du territoire du Yukon, au Canada.

Mais quelle déception !

Dans cette adaptation du chef d’œuvre de Jack London, les chiens et les loups sont en images de synthèse, les vastes paysages travaillés à la palette graphique..

Le chien Buck humanisé semble singer les humains : on ne peut y croire.

 

Un film sur la nature, ses beautés, en images de synthèse : quelle aberration ! Quel ratage ! Tout semble truqué, factice...

Ce film réalisé en 2020 par Chris Sanders est donc une version moderne du roman de Jack London...

 

Le cinéma propose même désormais la numérisation de célébrités : bientôt on pourra décerner des oscars à des acteurs disparus que la numérisation fera revivre sur les écrans.

Est-ce un progrès ?

 

Bientôt des présentateurs de télévision virtuels, des avatars numériques ?

Le but : faire baisser le coût de production... ces avatars sont capables bien sûr d'assurer l'antenne 24 heures sur 24, ils existent déjà en Chine.

On peut faire dire à ces avatars n'importe quoi, encore plus que d'habitude.

 

L'innovation technologique à tout prix nous conduit ainsi au pire : une déshumanisation totale...

Des emplois supprimés, du chômage, un monde aseptisé, artificiel, inhumain...

On en arrive à un point où le progrès nous fait régresser : nous sommes dans la démesure, l'excès, l'hubris, comme le disaient les anciens Grecs...

L'humain perd sa place, et on assiste là à une régression dangereuse...

 

Dans le confort de nos villes modernes et bétonnées, nous avons aussi tendance à perdre le contact avec la nature : et on nous propose des films avec des animaux factices, numérisés...

 

Pour découvrir une nature authentique, il vaut mieux regarder La Panthère des Neiges, un documentaire où le photographe Vincent Munier entraîne l’écrivain Sylvain Tesson dans sa quête de la panthère des neiges. Il l’initie à l’art délicat de l’affût, à la lecture des traces et à la patience nécessaire pour entrevoir les bêtes. En parcourant les sommets habités par des présences invisibles, les deux hommes tissent un dialogue sur notre place parmi les êtres vivants et célèbrent la beauté du monde.

 

 

 

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17 décembre 2023 7 17 /12 /décembre /2023 13:10
Bientôt la magie de Noël !

 

 

Des sapins majestueux qui scintillent, emplis de lumières, une biche qui s'attarde devant un sapin, nous voici prêts pour un voyage en forêt !

 

 

 

Des sapins couverts de neige, des marmottes qui se dressent devant nous... un cerf aux bois imposants, une biche encore au pelage si doux...

 

 

 

Une ourse qui serre tendrement son ourson dans ses bras et le câline...

 

 

 

Des lapins qui dodelinent de la tête... Un père Noël qui se promène dans les bois...

 

 

 

Des sapins encore et des lanternes lumineuses qui nous montrent le chemin !

 

 

 

Bientôt Noël ! Bientôt le renouveau de la lumière ! Bientôt la magie de Noël !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 mai 2023 3 03 /05 /mai /2023 09:41
Un monde voué à la démesure : les poulaillers géants...

 

Une vision cauchemardesque : des poulets entassés dans un poulailler géant, asphyxiés, malades, des poulets pourtant destinés à la vente, destinés à la consommation des plus pauvres...

Un monde voué à la démesure... à l'exploitation animale à outrance... un monde où l'économie est reine, une économie qui gouverne tout ce qui peuple la planète...

 

"Des tonnes de terre retirées par des tractopelles. Dans un champ situé dans l’Yonne, les travaux ne font que commencer, mais ils cristallisent déjà de nombreuses polémiques. Dans quelques mois se dressera sur cette vallée un immense poulailler, capable de contenir à lui seul plus de 40 000 volailles.

Éric Bourdon est céréalier et n’a jamais élevé de poulets. Pourtant, son projet est colossal. Le bâtiment est long de 95 mètres, aussi grand qu’un terrain de football.

"On va produire des poulets standards de 41 jours, ce ne sont pas des poulets élevés en plein air, c'est pas du poulet bio, c'est pas du poulet, c'est pas du poulet label... à l'heure actuelle, on fait ça parce que le marché le demande..."

Avec les aléas climatiques, ses céréales ne seraient plus assez rentables. L'agriculteur a donc accepté l'offre du puissant industriel DUC, filiale d'un des leaders européens de la volaille, le hollandais PLUKON, un groupe qui selon l'éleveur se serait même engagé à payer la moitié des travaux : 300 000 euros.

Dans le village de Sergines où le chantier a lieu, le poulailler suscite le débat chez les habitants.

"Vous croyez que c'est agréable ? Vous ouvrez vos fenêtres, vous sentez le caca de poule, vous sentez tout ce que vous voulez..." déclare une habitante.

"Il faut que tout le monde travaille. C'est toujours le même problème... c'est aussi dur pour les agriculteurs que pour nous les retraités... c'est compliqué." dit une autre.

"C'est une honte ! La maltraitance des animaux, vous vous rendez compte ! Il y a je ne sais pas combien de poules dedans. C'est horrible." dénonce une autre.

Ce que craignent les opposants, ce sont des conditions d'élevage indignes : des images filmées en 2020 dans un poulailler du groupe DUC nous montrent des poulets entassés, déplumés, parfois incapables de se déplacer.

Une situation que redoute Jean Luc Pellard, opposant à la construction du nouveau bâtiment : si le projet respecte la loi, il bafoue le bien être animal.

"Une feuille A4, c'est 30 cm sur 21 cm : un poulet n'a même pas ça, il a les deux tiers de ça, en plus il est gavé, il a un squelette qui ne peut pas supporter sa masse musculaire." explique cet opposant.

Pour accélérer la production, le groupe hollandais souhaite construire 80 méga poulaillers autour de l'abattoir de Chailley dans un rayon de 150 kms. Le département de l'Yonne pourrait alors compter plus de poulets que d'habitants.

"En France, c'est beaucoup plus permissif que chez eux, donc ils s'étendent, il n'y a pas les mêmes règles législatives."

Les journalistes ont tenté de joindre l'industriel DUC pendant plusieurs semaines, mais malgré de multiples sollicitations, le groupe n'a pas souhaité leur répondre. 

Pourtant, DUC prépare déjà activement l'arrivée des méga poulaillers : en décembre l'entreprise a même reçu toutes les autorisations du  préfet pour redimensionner son abattoir et passer de 227 tonnes de volailles abattues par jour à 400 tonnes. Un projet défendu par une majorité d'élus locaux.

"Il faut bien se doter de moyens si on veut répondre à la demande. Si on ne le fait pas, on va devoir importer, avec les risques sanitaires que ça comporte. Je trouve que c'est une bonne chose pour le consommateur, nos céréaliers et pour l'économie locale.", déclare un élu.

Pour les voisins du futur méga poulailler, l'autre problématique, c'est l'eau : l'éleveur devrait notamment puiser dans la même ressource en eau que le village de Michery, 1000 habitants.

Une nouvelle qui inquiète l'équipe de la mairie : avec la sécheresse, les réservoirs sont déjà plus bas que la normale.

Si le méga poulailler de Sergines doit démarrer son activité en 2024, le groupe DUC prévoit l'installation d'un projet encore plus grand dans l'Aube : un élevage de 90 000 poulets ! "

 

La démesure encore et toujours... le mépris du monde animal et la recherche du profit et du chiffre au détriment de la qualité. Le monde d'après n'a pas changé et même pire : il conduit à des dérives terrifiantes au nom du profit et de la croissance...

Alors que l'obésité devient un fléau mondial qui touche de nombreux pays, les industriels de l'agroalimentaire produisent une nourriture abondante de mauvaise qualité... une nourriture peu chère réservée aux plus pauvres.

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/yonne-des-poulaillers-geants-creent-la-polemique_5795102.html

 

 

 

 

Un monde voué à la démesure : les poulaillers géants...
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17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 13:28
Cabu, ce visionnaire...

 

Une exposition inédite des dessins de Cabu, à Nîmes au Carré d'art... l'occasion de découvrir tout le talent de visionnaire du dessinateur...

 

Cabu avait tout compris : la surconsommation, le changement climatique, la défense de la cause animale... des dessins qui font rire et réfléchir...

 

Des dessins sur le thème de la nourriture : la vache folle, les farines animales, les Mac Do...

 

Un dessin intitulé "Allez au salon de l'agriculture, vous reviendrez végétarien"... où l'on voit les animaux encagés, nourris par des distributeurs automatiques...

 

Sur la défense des animaux, de nombreux dessins, par exemple, un touriste chasseur d'images, avec un cor autour du cou, qui poursuit une vieille dame revêtue d'un manteau en fourrure, et il s'écrie : "ça y'est, j'ai repéré des loutres !"

 

Sur la société de consommation, un couple sur son canapé qui se réjouit : "On peut tout acheter par correspondance sans bouger de chez soi..."

 

Sur le climat, des esquimaux sur un radeau pneumatique, en train de balancer des glaçons dans l'eau : "Il nous faudra combien de temps pour reconstituer la banquise ?"

 

Face à une centrale nucléaire, un indien qui s'exprime : "Planète foutue, indiens vengés"...

 

Une poubelle en forme de bec d'oiseau dans laquelle une ménagère jette une boîte de conserve, et la poubelle déborde...

 

La drogue, les chasseurs, la corrida, de nombreux sujets abordés par Cabu sur le mode de la satire et de la dénonciation...

 

Et puis, il y a ce personnage du grand Duduche créé par Cabu, sorte de grande asperge aux cheveux filasse et chaussé d'éternels baskets. Il est le type du potache dégingandé.

C'est un potache parmi tant d'autres que l'âge bête n'a pas épargné...

Il se distingue par une certaine tendresse, un goût du canular, une certaine liberté.

Il n' a que des mauvaises notes, il est souvent collé le dimanche...

Un personnage haut en couleurs qui est malgré tout sympathique et qui dénonce les travers de notre société...

 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/culture/coco-cabu-c-est-le-dessinateur-de-la-nuance-05-02-2023-2507472_3.php

 

 

 

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10 février 2023 5 10 /02 /février /2023 13:51
L'Amérique des grands espaces...

 

A la découverte du Montana : l'Amérique des grands espaces, un endroit où se dessine un nouvel âge environnemental...

Sylvie Brieu, grand reporter et écrivain, nous entraîne dans un road-trip captivant à la rencontre d’Indiens, de champions de rodéo, d’auteurs, d’artistes et de spécialistes de la faune sauvage... Son livre : L'âme de l'Amérique...

Sylvie Brieu est venue présenter son livre au Festival de la Biographie à Nîmes...

 

"Le Montana est un endroit où la légende est toujours vivante, un endroit où se créent des alliances entre des anciens ennemis qui étaient les Indiens et les cowboys et ensemble, ils sont en train de créer un nouveau modèle alternatif de société.

 

Depuis les années 70, il y a un renouveau au niveau culturel : pendant une période qui a duré plusieurs décennies, on a interdit aux Amérindiens de pratiquer leur culture et leur spiritualité. Mais certains, comme les Lakotas ou les Blackfeet, les Crows ont continué à la pratiquer dans la clandestinité.

Et aujourd'hui, il y a des écoles en immersion où l'on apprend aux jeunes la langue, et, comme on le sait, la langue véhicule la cosmogonie et permet de se relier à ce passé, à cette histoire, à cette culture...

On trouve ce phénomène un peu partout, des Rocheuses aux grandes plaines... les gens sont en train de retisser des liens avec leur culture et cela les aide à lutter contre le fléau de l'alcool et de la drogue qui touche particulièrement ces communautés, parce qu'elles ont été déracinées, parce qu'on leur a supprimé le lien à la spiritualité, on a exterminé les bisons dans cette région.

 

Les bisons, pour les Indiens des plaines, cela représentait tout : c'était le lien spirituel, le lien économique, le lien social, c'était la nourriture... et à partir du moment où il y a eu une volonté d'exterminer les bisons pour contraindre les Indiens à cesser de nomadiser et à rester dans les réserves, les gens ont été perdus, déracinés et on leur a fourni de l'alcool pour anesthésier la révolte.

 

Aujourd'hui, il y a de gros problèmes avec l'alcool et la drogue, mais c'est en train de changer parce que beaucoup de gens luttent.

Les Indiens ont failli disparaître avec la conquête de l'Ouest : il y a eu une sorte de quasi génocide. Les Indiens représentent 2% de la population totale des Etats-Unis. Dans le Montana, c'est 6%. C'est un des états les plus grands des Etats-Unis mais il n'y a qu'un million d'habitants, c'est dire à quel point les grands espaces sont importants.

 

Il y a 12 peuples amérindiens et aujourd'hui, avec le retour de la culture, on assiste à une fierté de l'appartenance à la tribu, ce qui fait que la démographie est en train d'augmenter.

Dans une période où on s'inquiète du réchauffement climatique et de la préservation d'un environnement qui est fortement abîmé par les prédations industrielles, il y a une tendance à se tourner vers les pratiques amérindiennes qui sont très respectueuses de l'environnement.

On se tourne vers les peuples autochtones pour récolter leur savoir et leurs pratiques.

 

Dans le Montana, les gens vivent de l'élevage : il y a beaucoup de cowboys dont la traduction littérale est "garçon vacher".

Le mythe est toujours présent car les gens ont toujours ce mode de vie lié à l'élevage...

Aujourd'hui, il y a un retour des bisons dans les plaines. Les Indiens font revenir les bisons en accord avec les autorités gouvernementales.

Donc, il y a des ranchers et des cowboys qui élèvent aussi des bisons.

 

Le Montana est réputé pour sa faune et sa flore : c'est là qu'a été inaugurée la porte d'entrée du Parc National de Yellowstone, le premier Parc National au monde. Il y a ce contact avec le monde sauvage et on se sent reconnecté au monde du vivant.

On a l'impression qu'à un moment donné, on avait tous un langage commun et qu'on devenu des illettrés de la nature... l'animal essaie de communiquer et on se retrouve démuni.

 

Les Sioux et les Blackfeet, les Cheyennes sont réputés être les plus guerriers et ils sont toujours dans la résistance : ils font peur aux autorités fédérales, encore aujourd'hui.

Le personnage de Sitting Bull reste dans les mémoires. Il y a toujours gravées dans la pierre des marques des visions de Sitting Bull, notamment dans le Montana, la vision qu'a eue Sitting Bull de la défaite des troupes du général Custer face à la coalition des Cheyennes du nord, la bataille de Little Bighorn.

Un personnage fascinant, un guerrier mais aussi un chamane. Les descendants de Sitting Bull sont toujours présents et racontent des anecdotes sur cette bataille. D'ailleurs, il existe des photos de Sitting Bull et de Crazy Horse.

Cependant, les Indiens restent très minoritaires : 2% de la population. Mais ce qui a changé depuis l'élection de Joe Biden, c'est que la secrétaire d'état américaine est amérindienne, c'est une laguna pueblo, elle a en charge la gestion des terres fédérales et le bureau des affaires amérindiennes : c'est une grande avancée par rapport à tous les problèmes de spoliation de ces dernières décennies.

Les Indiens se battent pour récupérer des terres et même s'ils sont très pauvres, ils refusent l'argent qu'on leur propose en échange de leurs terres : pour eux, la terre n'a pas de prix, la terre porte le sang de leurs ancêtres.

La gestion des casinos a pu sortir certains Indiens de la pauvreté : certaines tribus prêtent de l'argent aux autres.

Le culte du colt, de l'arme reste très présent au Montana. Ainsi, un auteur s'est  vanté devant Sylvie Brieu de posséder plusieurs armes, 5 ou 6 au total... Dans les grands espaces, les gens privilégient la liberté : "Tu es libre de faire ce que tu veux, tant que tu m'embêtes pas, par contre, j'ai le droit de porter une arme, au cas où tu volerais ma liberté."

Les gens des grandes villes, des gens fortunés viennent chercher dans ces grands espaces de l'authenticité, un lien avec la nature. Des geeks de la Silicon Valley viennent aussi dans le Montana : avec le télé travail, on peut désormais travailler de n'importe où, tout en profitant des randonnées dans la région... ils allient ainsi revenus économiques et qualité de vie.

Quand j'ai voulu aller au Montana, les réactions de certains Américains : "Oh la la ! Le Montana ! Mais qu'est-ce que tu vas faire là-bas ? C'est arriéré, c'est isolé, c'est surarmé... ils ne mangent que de la viande..."

Il y a ce type de réactions mais le mythe de l'Ouest est encore vivant, il fascine."

 

 

 

https://www.lemonde.fr/vous/article/2010/05/22/hollywood-et-les-indiens_1361719_3238.html

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 février 2023 7 05 /02 /février /2023 13:24
Ballet de cygnes, un soir d'hiver...

 

Ils s'avancent majestueux, dans leur robe éblouissante, sur l'eau qui se dore des dernières lueurs du jour...

 

 

Des reflets d'or et d'argent sur l'eau de la source antique...

 

 

Les cygnes aux teintes de neige forment alors un ballet somptueux, sur l'eau irisée...

 

 

Leur plumage est  comme magnifié par cette eau féerique....

 

 

Des vagues argentées ponctuent leur ballet...

 

 

Un des cygnes s'approche sur l'eau d'un bleu profond, les plumes frémissantes, il nous fait admirer sa silhouette et sa parure éclatantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 12:53
La danse des ours polaires...

 

Un spectacle onirique et féerique pour ces fêtes de Noël à Nîmes : la compagnie Remue-Ménage a présenté  "Gueule d’ours" dans les rues de la ville, une chorégraphie avec huit marionnettes de quatre mètres en forme d’ours.

 

Une déambulation spectaculaire, de quoi faire rêver petits et grands...

 Ces marionnettes de quatre mètres sont illuminées par des leds.

 

On aperçoit d'abord leurs hautes silhouettes se dessiner sur le boulevard...

 

Puis, on découvre danseurs et danseuses qui les précèdent : robes ondoyantes qui virevoltent, chapeaux lumineux, danseurs en costumes blancs sur des échasses...

 

Une locomotive-diligence aux teintes lumineuses les accompagne, avec son atmosphère de country et de saloon...  une ambiance digne d’un cabaret forain de la fin du 19e siècle.

 

Puis, on admire la danse tourbillonnante et envoûtante des ours... créatures  fantastiques impressionnantes de force et de puissance...

 

On est ébloui par les acrobaties des danseurs sur des échasses...

Un Noël polaire cette année à Nîmes... 

 


Un merveilleux voyage dans le temps et l'espace, peuplé d’une horde d’ours lumineux qui s’avancent, accompagnés d’extravagantes danseuses, guidés par un séduisant maître de cérémonie perché sur échasses.

 

Un ballet gracieux, une rencontre unique et improbable avec des figures géantes d’ours polaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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28 décembre 2022 3 28 /12 /décembre /2022 09:02
Entre le boeuf et l'âne gris...

 

"Entre le bœuf et l'âne gris, dort, dort, dort le petit fils", dit une belle chanson de Noël. Jésus dormant sur la paille est réchauffé dans la nuit d'hiver par deux braves quadrupèdes : c'est ainsi que la tradition chrétienne décrit les premières heures du Christ, offrant à deux humbles animaux un rôle majeur, celui d'assurer la survie de l'enfant Dieu, de le réchauffer. Il ne faut jamais mépriser les plus humbles. C'est là une des belles leçons de Noël.

 

Cette présence bienveillante des deux animaux permet à l'enfant un doux repos prolongé, ce que suggère bien la triple répétition du verbe :

'Entre le boeuf et l'âne gris
Dort, dort, dort le petit fils."

 

La nature, des végétaux entourent aussi le petit enfant, avec l'évocation de fleurs, les plus belles qui soient : "Entre les roses et les lis".

 

Les "pastoureaux" viennent compléter le tableau : les bergers sont là pour admirer le nouveau né.

 

Ainsi se retrouvent associés dans ce texte mondes animal, végétal, humain... comme si toute la création se réunissait pour célébrer l'enfant roi.

On perçoit là une harmonie, comme une union et une symbiose, une solidarité  entre l'animal, le végétal et l'humain...

 

Ne sommes pas dépendants de ce monde animal et végétal ? Et nous prenons de plus en plus conscience de cette unicité et de cette interdépendance dans un  monde moderne où de nombreuses espèces sont menacées.

 

Enfin, dans le dernier couplet, c'est Marie qui est évoquée : une présence protectrice puisqu'elle tient le petit fils "entre ses deux bras."

 

Dans le refrain, pour couronner l'ensemble apparaît le divin avec "Mille anges, mille séraphins qui volent à l'entour de ce grand Dieu d'amour..."

Car il est bien question d'amour dans ce texte, l'amour qui réunit bêtes, végétaux, humains dans une parfaite harmonie et communion.

 

Quelle simplicité dans ce chant de Noël, quelle limpidité dans la mélodie !

 

Entre le bœuf et l'âne gris est l'un des chants de Noël les plus anciens car il daterait du début du XVIe siècle.

 

Le texte :

"Entre le boeuf et l'âne gris
Dort, dort, dort le petit fils.
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à  l'entour de ce grand Dieu d'amour.

Entre les roses et les lis
Dort, dort, dort le petit fils.
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l'entour de ce grand Dieu d'amour.

Entre les pastoureaux jolis
Dort, dort, dort le petit fils.
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l'entour de ce grand Dieu d'amour.

Entre les deux bras de Marie
Dort, dort, dort le petit fils.
Mille anges divins, mille séraphins
Volent à l'entour de ce grand Dieu d'amour."

 

 


 

 

 

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25 septembre 2022 7 25 /09 /septembre /2022 12:55
La beauté des cygnes...

 

Sur l'eau sombre, des nuées de plumes vaporeuses... 

 

 

Silhouettes gracieuses, cous souples, embruns de plumes neigeuses... les cygnes se donnent en spectacle...

 

 

Magnifique ronde de plumages soyeux aux teintes douces de roses et de blancs !

 

 

Tableau ondoyant et envoûtant !

 

 

Becs lustrés de rose, cernés de noir, les jeunes cygnes, à la toilette, arrondissent leurs cous  majestueux...

 

 

 

Joli ballet plein d'élégance et d'harmonie ! 

 

 

 

Un duvet léger ennuage leurs frimousses : images attendrissantes sur le plan d'eau !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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