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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 13:15
Des éclairs blancs sur le miroir de l'eau...

 

En ce début de printemps, des pluies abondantes ont fait déborder le plan d'eau...

 

 

 

L'eau transparente, limpide s'est emparée des berges et les cygnes caracolent près de l'antique source, sur les replis des ondes...

 

 

Des éclairs blancs sur le miroir de l'eau...

 

 

 

L'eau ridée de vagues se pare de teintes chatoyantes, de moires aux couleurs nuancées de vert, de bleu...

 

 

 

On admire la parure de plumes éclatantes et ondoyantes d'un des cygnes, alors qu'il s'avance près de la rive... Quelle grâce infinie !

 

 

Nuées cotonneuses, aériennes, légères sur le plan d'eau... Magnifique ondoiement de plumes sous le vent !

 

 

Les reflets bleutés de l'eau magnifient les robes lumineuses des deux oiseaux...

 

 

 

 

 

 

 

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16 mars 2025 7 16 /03 /mars /2025 12:42
Le regard fascinant du chat...

 

A travers les feuillages, il m'observe de son oeil vert en amande, cerclé de noir...

 

 

Quelle concentration ! Quelle curiosité !

 

 

Dès qu'il m'a aperçue, il s'est réfugié dans les fourrés pour m'épier et savoir si un quelconque danger le menaçait...

 

 

 

Les oreilles dressées, il ne me quitte pas des yeux, attentif à chacun des mes mouvements...

 

 

 

Le temps pour moi d'admirer sa belle robe blanche, son masque ombré de brun au dessus de son regard fixe...

 

 

 

 

Le chat nous donne ainsi des leçons d'attention, de curiosité, de beauté !

 

 

 

 

 

 

 

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14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 12:53
Les belles étrangères qui vont aux corridas...

 

Une chanson qui évoque la corrida, toute en nuances... une chanson interprétée par Jean Ferrat...

La mélodie joyeuse nous entraîne, dès le début, dans l'ambiance festive d'une corrida... un sifflet empli de gaieté, d'enthousiasme ouvre la chanson.

 

Le regard se porte alors sur "Les belles étrangères Qui vont aux corridas", une vision idyllique d'un spectacle qui attire un public de choix, des femmes venues sans doute de loin pour assister à la corrida, des femmes riches puisque le regard s'attarde aussi sur "leur chapeau huppé". La corrida est ainsi associée à la beauté, à la musique, elle est aussi présentée comme un loisir pour touristes riches.

On  voit même ces belles étrangères "se pâmer d'aise devant la muleta", une expression très forte, une hyperbole qui traduit un ravissement infini, une admiration sans bornes.

 

Et, pourtant, la fin du premier couplet révèle une autre réalité : soudain, ces belles étrangères "Ont le teint qui s'altère À l'heure de l'épée".

Sous les apparences festives, elles découvrent l'horreur de la corrida simplement suggérée par l'évocation de l'épée destinée à tuer le taureau... tout un art de la suggestion !

 

Et soudain, on entend une voix qui pourrait être celle d'un défenseur et d'un amateur de la corrida, qui se moque de la sensibilité des détracteurs de ce spectacle : 

"Allons, laissez-moi rire
On chasse on tue on mange
On taille dans le cuir
Des chaussures, on s'arrange"

L'emploi du pronom indéfini "on" suggère que tous les hommes s'accommodent bien de la mort des animaux, dans d'autres circonstances : la chasse, la nourriture, l'utilisation du cuir...

Et l'évocation des "abattoirs" vient compléter cet argumentaire, d'autant que les boeufs y sont "traînés"... et alors "La mort ne vaut guère mieux Qu'aux arènes le soir"...

 

Mais le regard se porte à nouveau sur les belles étrangères, alors que "montent les clameurs de la foule"... on retrouve une ambiance festive et voilà que ces étrangères "se lèvent les premières En se tenant le coeur..."

Le coeur symbole qui représente traditionnellement le centre des émotions, de l'affectivité est évoqué pour mettre en évidence le trouble produit par le spectacle qui se déroule dans les arènes.

Et dès lors, plus question pour elles de rêver  au plus célèbre des toreros, Ordóñez.

 

Et voici que s'élève, cette fois, la voix d'un opposant à la corrida, répondant à l'amateur de ce spectacle... on retrouve la même formule de dérision au début :

"Allons laissez-moi rire
Quand le toro s'avance
Ce n'est pas par plaisir
Que le torero danse"

Cet opposant fustige le principe même de la corrida : le danger, la mort érigés en spectacle de "danse".

L'explication qui est donnée de cet engouement pour la corrida, c'est qu'elle a une dimension sociale : en Espagne, on envoie des enfants risquer leur vie dans les arènes pour essayer d'échapper à la misère...

Le choix qui leur est donné se résume alors à cette alternative scandaleuse : "La faim ou le toro".

 

Dans les derniers vers, on voit "Les belles étrangères Quitter leur banc de pierre Au milieu du combat".

On perçoit là tout un art du sous entendu : elles ne peuvent supporter la violence et l'horreur de ce spectacle sanguinolent et elles quittent les arènes.

Le narrateur ne décrit pas l'horreur de ce spectacle mais en suggère ainsi d'autant mieux toute la brutalité et l'ignominie...

Et comment ne pas voir une note d'humour dans cette qualification appliquée aux belles étrangères : "Végétariennes ou pas" ?

C'est là comme un écho contre les arguments des défenseurs de la corrida qui se moquent de la sensibilité des anti corridas...

Sans être végétarien, on peut percevoir l'horreur de ce spectacle où la mort est longuement préparée et mise en scène...

 

La mélodie emplie de gaieté nous transporte dans l'ambiance d'une corrida, mais elle se ralentit et s'interrompt même lors de l'évocation de la mort dans les arènes et lors du rappel de la misère sociale qui pousse le torero à combattre des toros.

 

Magnifique chanson qui met en évidence le fait que, sous des apparences clinquantes (beauté, richesse, musique) se cachent la mort, la peur, l'horreur, la misère de la corrida...

 

Pour mémoire : 

Les paroles de cette chanson sortie en 1965 ont été écrites par Michelle Senlis, la musique composée par Jean Ferrat.

 

Les paroles : 

https://genius.com/Jean-ferrat-les-belles-etrangeres-lyrics

 

Vidéo :

https://youtu.be/Gf-UmwOAHpE?si=isopkn1OqjXO52-_

 

D'autres chansons sur la corrida : 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/ces-chansons-qui-font-l-actu/ces-chansons-qui-font-l-actu-le-taureau-ou-le-torero-de-quel-cote-est-la-chanson_4366563.html

 

 Et d'autres belles chansons de Ferrat :

 

https://rosemar.over-blog.com/search/ferrat/

 

 

https://rosemar.over-blog.com/2016/09/pourtant-que-la-montagne-est-belle.html

 

https://rosemar.over-blog.com/2016/03/vos-siecles-d-infini-servage-pesent-encore-lourd-sur-la-terre.html

https://rosemar.over-blog.com/2018/01/je-n-en-finirai-pas-d-ecrire-ta-chanson-ma-france.html

 

https://rosemar.over-blog.com/2020/03/deux-branches-de-tilleul-entrent-par-la-fenetre.html

 

https://rosemar.over-blog.com/article-les-saisons-122821567.html

 

https://rosemar.over-blog.com/article-j-ai-froid-114968871.html

 

https://rosemar.over-blog.com/2024/11/l-amour-est-cerise.html

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1 septembre 2024 7 01 /09 /septembre /2024 12:31
Petite panthère dans une allée du jardin...

 

 

C'est l'heure exquise du repos de l'après midi...

 

 

Un chat s'endort paisiblement dans l'allée du jardin : quel abandon ! Et quelle splendeur !

 

 

On admire sa robe marquetée, ses couleurs fauves et rousses...

 

 

 

Une patte mollement repliée, les autres en extension, tout traduit un relâchement, un abandon à la douceur de cet après-midi d'été...

 

 

 

Le chat entrouvre à peine les yeux quand on s'approche... puis se rendort et se renverse tout en étirant ses pattes dans une position d'indolence totale...

 

 

 

Quel joli moment de détente, d'harmonie, de douceur !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 juin 2024 5 21 /06 /juin /2024 12:21
L'agriculture à l'honneur !

 

Une ferme grandeur nature, des produits du terroir, vins, bières, miels, confitures, huiles essentielles, safran, plantes aromatiques et médicinales, des animations gratuites pour ces Journées Méditerranéennes des Saveurs, qui se déroulaient à Nîmes, près des Jardins de la Fontaine...

L'occasion de découvrir des races variées de vaches, de moutons, de lapins, de poules, de canards...

Pour les vaches, l'Aubrac, la  Limousine, la Salers, la Gasconne, la Charolaise, la Longhorn...

La Longhorn est la plus ancienne pure race britannique. Elle arbore une robe mouchetée rouge, noire ou rouanne avec une ligne dorsale et un ventre blancs. Elle porte de splendides cornes incurvées en roue vers la face. 

Pour les ovins, étaient présentées des brebis rouges du Roussillon, tête et membres roux...

 

On pouvait aussi admirer une ancienne machine à vapeur datant de la fin du 19 ème siècle, elle fut utilisée dans le Gard pour différents travaux agricoles jusque dans les années 30. En 1933, elle fut vendue en Lozère pour faire fonctionner une scierie.

Des engins agricoles étaient exposés : tracteurs, machines pour extraire le blé, l'orge, distillateur pour huiles essentielles, une machine à vendanger...

 

On découvrait le roseau de Camargue... Si les roselières abritent une grande diversité d’oiseaux, elles sont aussi une source de matière première avec la coupe annuelle du roseau, appelée la «sagne».
C’est une activité traditionnelle que seules quelques dizaines de personnes continuent de pratiquer dans les marais de la Camargue.

 

Canards, poules, pigeons, lapins étaient exposés dans des cages : des canards de barbarie blancs, une magnifique poule pékin fauve de couleur rousse... ou encore d'énormes lapins californiens à la robe blanche, aux oreilles grises... une poule Araucana, originaire d'Amérique du Sud... des canards coureurs indiens capables de réguler les limaces au potager... des poules de Marans de couleur sombre, des poules Serama toutes blanches avec une crête d'un rouge vif...

Des poules Sabelpoot, petites poules hollandaises tachetées : on les surnomme “Mille-fleurs” à cause de leur plumage original. Leur nom, Sabelpoot, signifie pattes de vautour... plus loin des lapins tête de lion : une race vraiment unique, avec une crinière qui part du front, jusqu’aux oreilles, en passant entre les omoplates. 

Des pigeons lahore noirs,  à l'apparence harmonieuse, plutôt hauts sur pattes, à l'allure fière...

Les enfants, émerveillés devant toutes ces découvertes, manifestaient leur joie et leur curiosité...

 

Les enfants étaient invités aussi à guider des ânes dans différents parcours, ils pouvaient s'initier à l'équitation sur des poneys ou des chevaux...

Une carriole tirée par des chevaux offrait aux enfants l'occasion d' une balade rustique...

De bonnes odeurs de campagne flottaient dans l'air environnant...

Ces journées ont permis à chacun de se reconnecter avec la nature, de percevoir la rudesse du métier d'éleveur, d'admirer toute la beauté de ces espèces animales que nous ne côtoyons plus.

 

 

https://www.lepoint.fr/video/decouvrez-le-romain-qui-va-sauver-la-planete-la-minute-antique-19-06-2024-2563444_738.php

 

 

 

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26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 12:14
Chants d'oiseaux à la nuit tombée...

 

Des ombres d'arbres dans la nuit... les pins dessinent leurs panaches obscurs sur l'horizon...

 

 

 

Tout semble dormir... et pourtant, dans la nuit s'élèvent des chants mystérieux...

 

 

 

Qui célèbre ainsi les ombres de la nuit ? Quels oiseaux nous séduisent de leurs voix célestes ?

 

 

 

 

Engoulevent ?  rossignol philomèle ? chouette ?  grive solitaire ? Qui chante dans la nuit ?

 

 

 

 

 

Qui embellit le paysage de ces trilles enchanteresses ? Quels oiseaux célèbrent ainsi la douceur de cette nuit de printemps ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : Pixabay  Vidéo : rosemar

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19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 14:12
Au fil de l'eau...

 

Tant de poésie et de beauté dans ces photographies qui peignent la nature ! Une nature sauvage et mystérieuse que nous avons tendance à oublier... Tant de merveilles que nous sommes en train de perdre, si nous n'y prenons garde...

 

Une exposition intitulée La vie au fil de l'eau au Carré d'Art de Nîmes permettait de découvrir les oeuves d'Emmanuel Millet Delpech, jeune photographe qui a passé son enfance au coeur du Parc National des Cévennes.

Les milieux aquatiques sont des milieux de vie pour de nombreuses espèces animales ou végétales... paysages, oiseaux, animaux, cascades...

 

De nombreux visiteurs ont pu ainsi admirer ces merveilles de la nature... grâce au travail d'Emmanuel Millet-Delpech.

Car l'art de la photographie exige tout un travail d'approche, d'attente, de patience, des heures d'affût, afin de réaliser les meilleurs clichés...

 

On admire d'abord une grive litorne qui s'élève avec grâce dans les airs, au milieu des flocons de neige : l'oiseau de teinte brune se détache sur un fond blanc de neige... on perçoit ses ailes délicates qui battent les flocons de neige...

 

Une autre photo nous fait découvrir ces terres de glace, ces dernières langues glaciaires qui se font de plus en plus rares, qui se craquellent... beautés fragiles...

 

Plus loin, c'est un merle d'eau qui attire notre attention : appelé aussi cincle plongeur, c'est un oiseau brun et blanc de la taille d'un merle. Une glande permet au cincle plongeur de graisser son plumage et de le rendre imperméable pour chasser sous l'eau ! Un miracle de la nature !

 

Un autre oiseau en vol, cette fois, nous fait rêver : photographié devant une cascade islandaise, un fulmar boréal vient caresser cette puissance naturelle, glissant gracieusement entre les rideaux de gouttes d'eau...

 

Une autre cascade islandaise s'élance avec majesté et puissance avant de se déverser dans l'océan.

 

Une biche, la tête dans l'eau, se rafraîchit au printemps, et vient reprendre des forces.

 

On découvre avec émerveillement un autre oiseau : le plongeon arctique : tandis que le soleil de minuit illumine de ses derniers rayons les profondeurs de la taïga, on suit le sillage du plongeon arctique qui déchire la surface de l'eau...

 

Plus loin, c'est un poussin de quelques jours, doré par le soleil, évoluant sous le regard de sa mère qui nous attendrit...

 

Une mésange bleue, petite boule de plumes, dans une roselière, se met en quête de nourriture... Quelle délicatesse !

 

Une mouette rieuse déploie ses ailes majestueuses, elle survole les étangs dans l'espoir de capturer de petits poissons afin de nourrir sa progéniture.

 

Un cygne chanteur, d'une blancheur éclatante, couché sur un lac gelé semble tout droit sorti d'un rêve !

 

On admire encore le vol de cet infatigable coureur d'océans : le fulmar boréal, c'est l'un des oiseaux marins les plus abondants de l'hémisphère nord.

 

Cette exposition a été l'occasion de rencontrer Emmanuel Millet-Delpech qui a répondu à nos questions sur son travail de photographe...

Voici sa présentation :

"J’ai grandi au cœur du Parc National des Cévennes, un décor à l’état brut entre massifs granitiques et vieilles forêts de hêtres. Amoureux de la nature depuis l’enfance, c’est à l’âge de douze ans que je pose pour la première fois mes mains sur un appareil photo réflex. Très vite attiré par le côté artistique de la nature, j’ai commencé à capter en image les instants éphémères s’offrant à moi, en m'immergeant dans l’intimité des animaux sauvages, les uns marchant, les autres volant.

Fasciné par le monde vivant des climats froids, des Cévennes aux Alpes, ou encore de la France à la Scandinavie, je pars trouver l’inspiration dans les grands espaces reculés de l’Europe.

À travers mon travail, je cherche à montrer la beauté qui m’entoure, ses mystères et sa force. Ma démarche consiste à réaliser des images simples et authentiques, à intégrer le sujet choisi dans son environnement, quitte à le suggérer, pour mieux représenter cette unité qu’est la nature."

 

https://www.millet-delpech.com/au-fil-de-leau

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8 janvier 2024 1 08 /01 /janvier /2024 13:10
L'appel de la forêt... numérisé...

J'ai vu récemment une adaptation cinématographique du roman de Jack London, L'appel de la forêt... tout le monde connaît l'histoire de ce célèbre roman :  un chien domestique, enlevé à ses maîtres, vendu comme chien de traîneau à l'époque de la ruée vers l'or, revient à ses instincts naturels une fois confronté aux pièges et à la rudesse du territoire du Yukon, au Canada.

Mais quelle déception !

Dans cette adaptation du chef d’œuvre de Jack London, les chiens et les loups sont en images de synthèse, les vastes paysages travaillés à la palette graphique..

Le chien Buck humanisé semble singer les humains : on ne peut y croire.

 

Un film sur la nature, ses beautés, en images de synthèse : quelle aberration ! Quel ratage ! Tout semble truqué, factice...

Ce film réalisé en 2020 par Chris Sanders est donc une version moderne du roman de Jack London...

 

Le cinéma propose même désormais la numérisation de célébrités : bientôt on pourra décerner des oscars à des acteurs disparus que la numérisation fera revivre sur les écrans.

Est-ce un progrès ?

 

Bientôt des présentateurs de télévision virtuels, des avatars numériques ?

Le but : faire baisser le coût de production... ces avatars sont capables bien sûr d'assurer l'antenne 24 heures sur 24, ils existent déjà en Chine.

On peut faire dire à ces avatars n'importe quoi, encore plus que d'habitude.

 

L'innovation technologique à tout prix nous conduit ainsi au pire : une déshumanisation totale...

Des emplois supprimés, du chômage, un monde aseptisé, artificiel, inhumain...

On en arrive à un point où le progrès nous fait régresser : nous sommes dans la démesure, l'excès, l'hubris, comme le disaient les anciens Grecs...

L'humain perd sa place, et on assiste là à une régression dangereuse...

 

Dans le confort de nos villes modernes et bétonnées, nous avons aussi tendance à perdre le contact avec la nature : et on nous propose des films avec des animaux factices, numérisés...

 

Pour découvrir une nature authentique, il vaut mieux regarder La Panthère des Neiges, un documentaire où le photographe Vincent Munier entraîne l’écrivain Sylvain Tesson dans sa quête de la panthère des neiges. Il l’initie à l’art délicat de l’affût, à la lecture des traces et à la patience nécessaire pour entrevoir les bêtes. En parcourant les sommets habités par des présences invisibles, les deux hommes tissent un dialogue sur notre place parmi les êtres vivants et célèbrent la beauté du monde.

 

 

 

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17 décembre 2023 7 17 /12 /décembre /2023 13:10
Bientôt la magie de Noël !

 

 

Des sapins majestueux qui scintillent, emplis de lumières, une biche qui s'attarde devant un sapin, nous voici prêts pour un voyage en forêt !

 

 

 

Des sapins couverts de neige, des marmottes qui se dressent devant nous... un cerf aux bois imposants, une biche encore au pelage si doux...

 

 

 

Une ourse qui serre tendrement son ourson dans ses bras et le câline...

 

 

 

Des lapins qui dodelinent de la tête... Un père Noël qui se promène dans les bois...

 

 

 

Des sapins encore et des lanternes lumineuses qui nous montrent le chemin !

 

 

 

Bientôt Noël ! Bientôt le renouveau de la lumière ! Bientôt la magie de Noël !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 mai 2023 3 03 /05 /mai /2023 09:41
Un monde voué à la démesure : les poulaillers géants...

 

Une vision cauchemardesque : des poulets entassés dans un poulailler géant, asphyxiés, malades, des poulets pourtant destinés à la vente, destinés à la consommation des plus pauvres...

Un monde voué à la démesure... à l'exploitation animale à outrance... un monde où l'économie est reine, une économie qui gouverne tout ce qui peuple la planète...

 

"Des tonnes de terre retirées par des tractopelles. Dans un champ situé dans l’Yonne, les travaux ne font que commencer, mais ils cristallisent déjà de nombreuses polémiques. Dans quelques mois se dressera sur cette vallée un immense poulailler, capable de contenir à lui seul plus de 40 000 volailles.

Éric Bourdon est céréalier et n’a jamais élevé de poulets. Pourtant, son projet est colossal. Le bâtiment est long de 95 mètres, aussi grand qu’un terrain de football.

"On va produire des poulets standards de 41 jours, ce ne sont pas des poulets élevés en plein air, c'est pas du poulet bio, c'est pas du poulet, c'est pas du poulet label... à l'heure actuelle, on fait ça parce que le marché le demande..."

Avec les aléas climatiques, ses céréales ne seraient plus assez rentables. L'agriculteur a donc accepté l'offre du puissant industriel DUC, filiale d'un des leaders européens de la volaille, le hollandais PLUKON, un groupe qui selon l'éleveur se serait même engagé à payer la moitié des travaux : 300 000 euros.

Dans le village de Sergines où le chantier a lieu, le poulailler suscite le débat chez les habitants.

"Vous croyez que c'est agréable ? Vous ouvrez vos fenêtres, vous sentez le caca de poule, vous sentez tout ce que vous voulez..." déclare une habitante.

"Il faut que tout le monde travaille. C'est toujours le même problème... c'est aussi dur pour les agriculteurs que pour nous les retraités... c'est compliqué." dit une autre.

"C'est une honte ! La maltraitance des animaux, vous vous rendez compte ! Il y a je ne sais pas combien de poules dedans. C'est horrible." dénonce une autre.

Ce que craignent les opposants, ce sont des conditions d'élevage indignes : des images filmées en 2020 dans un poulailler du groupe DUC nous montrent des poulets entassés, déplumés, parfois incapables de se déplacer.

Une situation que redoute Jean Luc Pellard, opposant à la construction du nouveau bâtiment : si le projet respecte la loi, il bafoue le bien être animal.

"Une feuille A4, c'est 30 cm sur 21 cm : un poulet n'a même pas ça, il a les deux tiers de ça, en plus il est gavé, il a un squelette qui ne peut pas supporter sa masse musculaire." explique cet opposant.

Pour accélérer la production, le groupe hollandais souhaite construire 80 méga poulaillers autour de l'abattoir de Chailley dans un rayon de 150 kms. Le département de l'Yonne pourrait alors compter plus de poulets que d'habitants.

"En France, c'est beaucoup plus permissif que chez eux, donc ils s'étendent, il n'y a pas les mêmes règles législatives."

Les journalistes ont tenté de joindre l'industriel DUC pendant plusieurs semaines, mais malgré de multiples sollicitations, le groupe n'a pas souhaité leur répondre. 

Pourtant, DUC prépare déjà activement l'arrivée des méga poulaillers : en décembre l'entreprise a même reçu toutes les autorisations du  préfet pour redimensionner son abattoir et passer de 227 tonnes de volailles abattues par jour à 400 tonnes. Un projet défendu par une majorité d'élus locaux.

"Il faut bien se doter de moyens si on veut répondre à la demande. Si on ne le fait pas, on va devoir importer, avec les risques sanitaires que ça comporte. Je trouve que c'est une bonne chose pour le consommateur, nos céréaliers et pour l'économie locale.", déclare un élu.

Pour les voisins du futur méga poulailler, l'autre problématique, c'est l'eau : l'éleveur devrait notamment puiser dans la même ressource en eau que le village de Michery, 1000 habitants.

Une nouvelle qui inquiète l'équipe de la mairie : avec la sécheresse, les réservoirs sont déjà plus bas que la normale.

Si le méga poulailler de Sergines doit démarrer son activité en 2024, le groupe DUC prévoit l'installation d'un projet encore plus grand dans l'Aube : un élevage de 90 000 poulets ! "

 

La démesure encore et toujours... le mépris du monde animal et la recherche du profit et du chiffre au détriment de la qualité. Le monde d'après n'a pas changé et même pire : il conduit à des dérives terrifiantes au nom du profit et de la croissance...

Alors que l'obésité devient un fléau mondial qui touche de nombreux pays, les industriels de l'agroalimentaire produisent une nourriture abondante de mauvaise qualité... une nourriture peu chère réservée aux plus pauvres.

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/yonne-des-poulaillers-geants-creent-la-polemique_5795102.html

 

 

 

 

Un monde voué à la démesure : les poulaillers géants...
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