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2 avril 2025 3 02 /04 /avril /2025 09:34
Compléments alimentaires : dangers !

 

Dans la série : on nous vend n'importe quoi... Certains compléments alimentaires censés améliorer notre santé se révèlent parfois dangereux, voire mortels...

C'est d'autant plus grave que ces produits sont accessibles à tous : on les vend même en supermarché ! 

 

"Les compléments alimentaires ne sont pas anodins : mieux vaut donc les acheter sur avis médical. C'est le message que voudrait faire passer l'ANSES, l'agence de sécurité sanitaire de l'alimentation.

Ces concentrés à base de plantes ou d'autres substances que l'on prend pour mieux se concentrer, pour améliorer ses performances, son sommeil ou sa beauté font l'objet d'une vigilance sanitaire rigoureuse.

Les consommateurs sont invités à déclarer leurs effets indésirables auprès de Nutrivigilance, ce dispositif piloté par l'ANSES travaille chaque année sur des centaines de cas...

En 2024, par exemple, il y a eu 500 signalements à Nutrivigilance. Il faut savoir qu'à l'inverse des médicaments, il n'y a pas d'autorisation de mise sur le marché préalable à la vente de compléments alimentaires. On ne fournit donc pas d'études sur l'efficacité ou l'absence de toxicité du produit, contrairement aux médicaments.

L'industrie, elle, est responsable de ce qu'elle vend, avec des contrôles, certes, mais comme dans l'agroalimentaire... en plus, sur internet, on trouve absolument tout et n'importe quoi en terme de compléments alimentaires.

De plus, lorsque nous sommes en pharmacie et que nous choisissons des gélules en vente libre, on a parfois l'impression d'acheter un médicament.

Cela peut être très grave : deux femmes, deux trentenaires ont avalé des "gummies" à base de vitamines et de minéraux, mais il y a dû y avoir une interaction entre leur pilule contraceptive et ces compléments.

 

"Des "gummies" qui étaient destinés à avoir des cheveux brillants, en bonne santé et ces deux jeunes femmes présentaient une hépatite, donc une infection du foie très sévère dont l'une d'elles a conduit a conduit à une greffe hépatique. Vous avez dû voir passer en début de mois l'alerte sur les compléments alimentaires contenant du Garcinia cambogia, une plante qui est utilisée dans les compléments alimentaires minceur, avec en Nutrivigilance un signalement de décès : une personne décédée en 2019, une personne qui n'avait pas d'antécédents médicaux et qui, au bout de quatre semaines ou cinq, a présenté une hépatite, avec une évolution fatale.

Il y avait également des cas de myocardites sévères avec des greffes du coeur." déclare Fanny Huret, responsable de Nutrivigilance.

 

38 pays ont signalé des effets indésirables à propos de ce complément alimentaire. La plante est interdite dans les médicaments mais elle ne l'est pas dans les compléments alimentaires !"

 

 

 

Source : à 9 minutes 28

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-24-mars-2025-5633065

Compléments alimentaires : dangers !
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5 mars 2025 3 05 /03 /mars /2025 10:35
Faire deux choses en même temps...

 

Notre monde moderne est trépidant : il nous entraîne dans un flux d'activités incessant...

Il n'est pas rare de voir dans la rue des gens manger en marchant, consulter leur smartphone en marchant, ou encore téléphoner en marchant...

Il y aussi ceux qui vapotent en marchant ou pire encore, ceux qui fument ou téléphonent en conduisant...

Ceux qui lisent avec la télévision ou la radio allumée... Il m'arrive à moi aussi de manger en regardant la télévision...

STOP !

 

Il est temps de se concentrer sur ce que l'on fait... Souvenons-nous de la sagesse des anciens, de ce proverbe latin : "Age quod agis" "Fais ce que tu fais".

 

Comme l'écrit Frédéric Lenoir, "la seule condition pour que notre cerveau produise les principales substances à notre bien-être et à notre équilibre émotionnel, c'est d'être pleinement attentif à ce que l'on fait. Une personne qui effectue une tâche en pensant à autre chose, ou qui fait plusieurs choses à la fois, sera en déficit de dopamine ou de sérotonine.

 

En revanche, un individu concentré sur son travail ou sur une activité quelconque, attentif à ce qu'il regarde ou écoute, aura un bon équilibre en neuromédiateurs, ce qui augmentera son plaisir et son sentiment de bien-être.

 

Force est pourtant de constater que notre attention est souvent dispersée...

Cette dispersion d'attention est certainement une des causes de la prolifération de l'anxiété, du stress, des burn-out et des dépressions puisqu'elle entraîne un déséquilibre biochimique qui perturbe notre humeur et nos émotions.

Plutôt que de prendre des antidépresseurs, il serait tellement plus efficace de changer notre manière de vivre, de prendre le temps de faire les choses, de savourer chaque menu plaisir du quotidien, de redevenir présent et attentif à soi, aux autres et à tout ce que nous faisons."

"Carpe diem, Cueille le jour", écrivait le poète Horace...

Et n'oublions pas la sagesse de Montaigne qui dans les Essais nous conseillait aussi de savourer les moments de bonheur : "Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors..."

 

Plus que jamais, nous sommes entraînés dans un flux de distractions, d'activités, d'informations, il nous faut retrouver le bonheur de nous concentrer sur ce que nous faisons... c'est essentiel ! Pour ce faire, la lecture peut nous aider à rester attentifs et concentrés : elle aiguise l'esprit, enrichit le vocabulaire et l'imagination...

 

 

 

 

 

Faire deux choses en même temps...
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5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 13:23
Ce médicament qui rend fou...

Lors de son lancement, le médicament Requip est devenu un réel espoir pour les 273 000 Français atteints de la maladie de Parkinson. Fabriqué par le laboratoire britannique GSK, il aide à limiter les effets de la maladie, mais il comporte des risques d’effets secondaires, notamment des changements brutaux d’attitude.


Des obsessions sexuelles, une addiction aux jeux, des achats compulsifs et parfois même des pulsions violentes… Plusieurs malades de Parkinson ont présenté ces comportements déviants. Leur point commun : ils étaient tous soignés avec le même médicament, le Requip. Leur vie a aujourd’hui basculé.

 

"C'est une période noire de ma vie : je n'étais pas moi-même..., témoigne une patiente.

"C'est une véritable descente aux enfers, c'est un cauchemar que j'ai vécu...", dit un autre patient.


À 48 ans, le diagnostic tombe pour Stéphane Grange : il est atteint de la maladie de Parkinson. Pour soigner notamment les premiers tremblements qui apparaissent, son neurologue lui prescrit du Requip. Les symptômes de la maladie sont alors sous contrôle. Mais peu à peu, le patient va perdre pied.

Lui qui n’avait jamais suivi le foot ou qui n’avait jamais fait de paris sportifs, finit par se retrouver nuit et jour sur les sites en ligne. Il mise jusqu’à 40 000 euros et cette frénésie de dépenses ne s’arrête pas là.

"On fait n'importe quoi, l'argent devient des billets de Monopoly, et on se met à dépenser largement au delà de ses revenus et notamment aussi en consommant l'intégralité de l'épargne que j'avais faite pour mes enfants, pour leurs études. Donc, tout est parti en fumée... c'est la chute, après : emprunt, défaut de paiement des impôts.", dit ce patient.

Puis, Stéphane Grange développe une autre addiction bien plus taboue : une addiction aux sites pornographiques.

"C'est tellement sale, on a une perception de honte et de saleté, c'est dur, on le compare à une descente aux enfers, c'est le moment où on plonge totalement... avoir de telles pulsions, vous disparaissez devant le monstre que vous êtes en train de devenir...", témoigne ce patient.

Son couple n'y résistera pas.

 

Sandrine, elle aussi, malade de Parkinson et sous Requip passe par les mêmes phases : accroc au sexe, au jeu, à la nourriture, elle prend 15 kilos, et elle dilapide tout l'argent de sa famille.

"J'ai fait des achats compulsifs, en une matinée : je me suis levée, j'ai dit : je vais acheter une piscine, et j'ai pris la taille de la piscine, c'est la taille de mon terrain, j'ai tout dépensé, tout... pas que mon argent, mais aussi l'argent de mon compagnon, l'argent de mon enfant. Je pense que j'ai dépensé plus de 50 000 euros. J'ai tout détruit, tout ce que j'avais construit depuis tant d'années, j'ai tout perdu.", témoigne encore cette patiente.

 

Le Requip a de bons résultats, notamment sur les tremblements de la maladie de Parkinson. Il permet de rétablir la circulation normale de la dopamine dans la zone de contrôle de la motricité. Mais cette dopamine se trouve en excès dans une autre partie du cerveau, celle de la décision et de la récompense, ce qui peut provoquer des pulsions.

Stéphane Grange et Sandrine ont décidé d'attaquer en justice le laboratoire britannique GSK, fabricant du Requip. Avec leur avocate, ils le tiennent pour responsable de leurs vies brisées.

"L'idée reçue, c'est que ce médicament dévoilerait une part sombre, une part cachée de la personnalité, une prédisposition à l'addiction, ça, c'est totalement faux. Ce médicament, chimiquement, greffe des attitudes ou des comportements totalement étrangers à votre personnalité. Ce n'est pas un révélateur.", déclare Sophie Maltet, avocate.

Le laboratoire GSK a fait évoluer sa notice, en y inscrivant ces effets indésirables : agressivité, impulsion forte à jouer, modification ou augmentation de l'intérêt au sexe, achats ou dépenses excessifs incontrôlables.

Mais le laboratoire semble ne pas pouvoir quantifier leur survenue : quelques patients, fréquence indéterminée.

 

Or, une étude médicale indique que 46%, près de la moitié des patients soignés avec cette famille de médicaments développent des pulsions, des plus légères sans trop d'incidences sur le quotidien, jusqu'aux plus violentes.

C'est arrivé à un homme jugé après avoir torturé et tué 15 chats et un chien. Ce père de famille, dirigeant d'entreprise, a confié son désarroi à des journalistes :

"Plus les doses de Requip augmentaient, plus l'envie de recommencer à m'en prendre aux chats reprenait, comme une drogue. Je me suis mis à en capturer en pleine journée... je partais avec ma voiture de fonction en chercher."

Condamné à 9 mois de prison ferme en première instance, il a finalement été reconnu pénalement irresponsable par les juges, en appel, qui ont retenu une altération de son discernement due au médicament.

 

Pourtant, pour les neurologues, pas question d'interdire le Requip : il faut encadrer encore plus sa prescription.

"Ces cas extrêmes ne surviennent pas du jour au lendemain. Il faut qu'on les suive pour pouvoir intervenir, avant qu'ils n'arrivent à ces extrêmes. Donc, cela sous entend de former les neurologues pour qu'ils puissent délivrer l'information et en parler de façon explicite avec le patient et avec l'aidant, parce que souvent le patient concerné se rend moins compte de sa modification comportementale que des gens qui lui sont proches." déclare le professeur Olivier Rascol, neurologue.

Le laboratoire GSK a refusé, quant à lui, la demande d'interview des journalistes..

Sandrine et Stéphane Grange se battent pour faire reconnaître le préjudice moral et financier qu'ils ont subi, mais ils se battent aussi pour protéger les 273 000 malades de Parkinson en France..."

 

Etonnant, tout de même, que ce médicament ait été lancé sur le marché sans aucune précaution et sans avertir les patients des risques encourus qui peuvent être gravissimes.

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/scandale-sanitaire-un-medicament-contre-la-maladie-de-parkinson-qui-rend-fou_7051457.html

 

 

 

Ce médicament qui rend fou...
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3 février 2025 1 03 /02 /février /2025 12:32
Les dangers du Coca-Cola...

 

On nous vend parfois vraiment n'importe quoi !

"Coca-Cola a annoncé un rappel massif de ses produits dans plusieurs pays d'Europe, le lundi 27 janvier. Ils contiendraient un taux important de chlorate.


Des milliers de bouteilles de Coca-Cola, de Fanta ou de Sprite sont rappelées dans plusieurs pays d’Europe. Toutes ont été produites dans une usine Coca-Cola de Gand en Belgique. L’entreprise a détecté un taux anormalement élevé de chlorate, un produit utilisé pour désinfecter l’eau.

 

"On a pris l'initiative d'alerter nous clients. Donc, les grandes surfaces, les supermarchés ont bloqué les stocks...", déclare Laura Brems, porte-parole de Coca-Cola Belgique.

C'est là la moindre des mesures de sécurité, tout de même...

 

Coca-Cola parle d’une quantité considérable de produits concernés. En France, seules certaines bouteilles en verre de Coca-Cola Zéro et des canettes Fuze Tea sont rappelées. Devant un supermarché, des consommateurs s’inquiètent.

"C'est assez inquiétant parce que des sociétés comme Coca-Cola qui sont censés maîtriser leurs produits et avoir une traçabilité, avoir des analyses régulières sur leurs produits, apparemment, ça n'a pas l'air d'être très bien maîtrisé.", témoigne un consommateur.

"Je me dis que peut-être, il y a un potentiel danger.", dit une jeune cliente.


Le chlorate est-il dangereux ? Oui, s’il est consommé à fortes doses, notamment chez les plus jeunes.

"Un enfant qui consommerait de façon abusive du Coca actuellement pourrait éventuellement, s'il a déjà une prédisposition à mal fixer l'iode, ou s'il a une carence, développer une pathologie thyroïdienne...", explique un docteur.

 

Le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas ont décidé d’un rappel sanitaire pour le Coca-Cola, le Fanta, le Sprite mais aussi pour des jus de fruit. En France, les autorités sanitaires n’ont pas encore procédé à un rappel. Mais Coca-Cola pourrait élargir la gamme des produits retirés."

 

Par ailleurs, je peux témoigner des méfaits du Coca-Cola sur l'émail dentaire : une personne de ma famille qui consommait souvent du Coca a vu ses dents érodées et a été contrainte de se faire poser des facettes dentaires... 

C'est un produit addictif délétère pour la santé... à éviter !

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/coca-cola-fanta-sprite-rappel-massif-de-boissons-en-europe_7040003.html

 

Et aussi :

 

https://digestion.pagesjaunes.fr/tips/voir/281355/6-raisons-urgentes-d-arreter-immediatement-le-coca-cola

Les dangers du Coca-Cola...
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27 janvier 2025 1 27 /01 /janvier /2025 12:40
Quand un système de sécurité devient un danger mortel...

 

Nos sociétés font de plus en plus appel à des systèmes de contrôle et de sécurité, mais il arrive parfois que ces systèmes défaillants deviennent dangereux, et même mortels... c'est un comble, tout de même : un système de sécurité qui en vient à tuer des gens.

"Les airbags défectueux installés sur des millions de véhicules constituent un problème majeur. Une enquête de la cellule d'investigation de Radio France révèle qu'au moins 15 personnes auraient été tuées à cause de cette anomalie en France. Les équipes de France Télévisions et d'"Envoyé spécial" se sont penchées sur le sujet.


Les familles de victimes leur ont donné un nom : les "airbags tueurs". Des airbags défectueux, installés dans des centaines de milliers de véhicules, qui au lieu de sauver des vies, sont parfois mortels. Selon Radio France, leur explosion a déjà tué 15 personnes en France depuis 2016, dont 14 en Outre-mer. En mai 2023, sur les routes de Basse-Terre, en Guadeloupe, Évelyne Saint-Louis, une mère de famille, a trouvé la mort à bord de sa Citroën C3 d'occasion. Son airbag a explosé sans raison apparente, projetant sur elle des débris métalliques. Un choc mortel. 


L'accident a laissé trois enfants orphelins, qui ont reçu, après le drame, un courrier du constructeur automobile.

"Votre véhicule est équipé d'un ou plusieurs airbags de l'équipementier Takata qui peuvent se rompre et projeter des débris susceptibles de provoquer des blessures graves voire mortelles."

Un courrier reçu un mois après le décès de la mère.

"Si on avait su ça avant, cela aurait pu être évité.", témoigne la fille de la victime.

Mais pourquoi un courrier d'avertissement aussi tardif ? Cela fait pourtant dix ans que les défaillances des airbags de l'équipementier japonais Takata font scandale.

D'abord aux Etats-Unis : un journaliste a pu mettre la main sur une étude du sénat américain... selon lui, les constructeurs connaissaient les dangers de ces airbags dès 2016.

"Il est clairement mentionné que la durée de vie des airbags varie de 6 à 9 ans dans les zones les plus chaudes et les plus humides, jusqu'à 25 ans dans les régions américaines très froides. Donc, dès 2016, et même avant, puisqu'il y a déjà eu des accidents, les constructeurs ont la certitude que les airbags Takata ne fonctionneront pas sur la durée.", dit Julien Duponchel, journaliste.

Pour éviter de nouveaux accidents, une vaste campagne de rappel cde voitures vient d'être lancée pour les véhicules construits entre 1998 et 2019. Cela concerne les marques des groupes Stellantis, Volkswagen, BMW, Nissan et Toyota.

500 000 automobilistes pourraient être concernés par ces défauts d'airbags sur le territoire. Le gouvernement appelle les automobilistes à vérifier sur les sites des constructeurs si leur véhicule est à risque.

Il suffit d'entrer le numéro de châssis présent sur la carte grise.

Si les airbags sont défectueux, il faut prendre rendez-vous chez le garagiste. Le remplacement est pris en charge à 100% par le constructeur."

Une mise en danger scandaleuse de la vie des gens... 

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/airbags-defectueux-au-moins-15-personnes-sont-mortes-enquete-sur-un-scandale_7002152.html

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/airbags-takata-defectueux-rappel-massif-de-vehicules-citroen_7030529.html

 

 

 

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20 décembre 2024 5 20 /12 /décembre /2024 13:59
Tout le réconfort de la musique...

 

La musique nous fait tant de bien ! C'est un remède contre l'angoisse, le stress, la fatigue...

Un reportage sur la Cinq nous montre une chirurgienne qui avec sa voix, en chantant, calme l'angoisse de ses patients avant l'opération... une méthode qui a fait ses preuves : les patients sont apaisés, moins stressés.

Apaisante ou stimulante, la musique possède des vertus innombrables...

 

Mathias Malzieu est un musicien, chanteur, écrivain, scénariste et réalisateur français ;  rescapé d'une maladie rare du sang, il a passé 11 semaines en chambre stérile. Pour traverser cette épreuve, il a pu compter sur la musique, son alliée de toujours.  Entre le diagnostic qui a été posé et la greffe de cordon ombilical  qui l'a sauvé, il a fait trois disques... et il témoigne du fait que la musique est un excellent conducteur pour aller chercher la joie...

En fait, à l'écoute de la musique, on libère de la dopamine, une hormone du plaisir immédiat. Des expériences l'ont démontré.

 

La musique peut agir aussi comme un puissant relaxant, et même favoriser le sommeil.

 

Et les bienfaits sur le cerveau sont décuplés quand on pratique un instrument. La musique développe alors les capacités cognitives, la connectivité est facilitée entre les différentes parties du cerveau. La musique est un puissant stimulant pour le cerveau, les neurones se connectent mieux.

 

Dans un service de réanimation néonatale, une cantatrice chante pour des bébés nés bien trop tôt. Il s'agit d'apaiser ces grands prématurés. Et avec la musique, apparaissent chez ces bébés de petits mouvements de succion, ce qui pourrait favoriser le développement du cerveau. Ces bruits de bouche pourraient aider à l'acquisition du langage.

 

La musique est encore un outil thérapeutique contre l'épilepsie : là encore, elle peut apaiser les patients. Un morceau de musique, en particulier, permettrait de réduire l'orage épileptique : la sonate en ré majeur pour deux pianos de Mozart réduirait de 30% les crises d'épilepsie.

La musique serait aussi bénéfique pour lutter contre la maladie de Parkinson, elle favorise le tempo de la marche.

La musique peut réactiver la mémoire des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer, elle produit un éveil, une sorte de cure de jouvence.

La musique : un remède universel, indispensable à notre bonheur et à notre bien-être...

 

C'est la beauté de la musique qui nous sauve et nous apaise : quand on sort d'un concert, on retrouve souvent un élan vital, une énergie nouvelle...

 

 

 

Source : 

 

https://www.france.tv/france-5/enquete-de-sante/6731620-quand-la-musique-est-bonne-pour-notre-sante.html

 

 

 

 

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4 décembre 2024 3 04 /12 /décembre /2024 10:44
Des agriculteurs victimes des pesticides...

 

On en entend peu parler mais un certain nombre d' agriculteurs tombent malades, victimes de pesticides : un sujet tabou ?

"C'est un service unique en France : chaque jour, le Dr Sylvain Chamot reçoit au CHU d'Amiens des agriculteurs, des jardiniers, ou encore des fleuristes rendus malades par l'exposition aux produits phytosanitaires.


"L'objectif de la consultation est de voir si l'on peut faire un lien entre votre activité professionnelle et la maladie", précise le Dr Sylvain Chamot du CHU d'Amiens à deux de ses patients.

Un agriculteur souffre d'une leucémie. Le Dr Chamot le questionne pendant une heure et demie sur ses pratiques agricoles, il liste les produits utilisés, la durée des traitements  et évalue le degré d'exposition des professionnels aux pesticides. Ses questions ébranlent parfois les patients.


Ainsi, une agricultrice à qui l'on a diagnostiqué un cancer : "C'est compliqué de se dire qu'on a quelque chose qui peut se déclarer d'un seul coup et que l'on a peut-être provoqué par des produits que l'on a manipulés alors qu'il n'aurait pas fallu. Et pourquoi on a tous ces produits-là maintenant et qu'on nous laisse travailler avec ça, pourquoi ?", confie-t-elle, très émue.

"A aucun moment, il faut que vous vous sentiez coupable de quoi que ce soit. C'est la problématique des pesticides. Elle vous dépasse très très largement." dit le médecin.

"Quand je pense à mes enfants qui sont exposés à tout ça, ça me fait peur... comme disait le docteur, faut pas culpabiliser, mais c'est compliqué.", explique l'agricultrice.

 

D'après le médecin, le lien entre sa maladie et l'utilisation de pesticides est avéré : "Il n'y a pas de doute, vous serez reconnue en maladie professionnelle, ça ne pose pas de problème." 

Mais son dossier doit encore être examiné par le Fonds des victimes de pesticides, qui décide si oui ou non  le malade peut être indemnisé et à quelle hauteur.

 

Le Dr Sylvain Chamot fait une cinquantaine de consultations d'agriculteurs par an, et sur ces 50, le CHU d'Amiens a transmis 40 dossiers de victimes de pesticides.

La Picardie n'est pas la seule région très touchée, il y aussi le Maine et Loire ou encore la Martinique avec 53 cas à cause du chlordécone, le traitement des bananeraies.

En 2023, 13 millions d'euros d'indemnités ont été versés, soit quatre demandes validées sur cinq.

Mais le chemin pour être reconnu comme victime s'apparente parfois à un parcours du combattant. C'est le cas d'Antoine Lambert atteint d'un cancer du sang diagnostiqué il y a trois ans.

"C'est difficile, dès le matin, c'est compliqué de démarrer... avant, des choses que je pouvais faire, repartir bosser le soir sur des périodes un peu serrées au niveau météo, ben là, c'est plus possible. Je serai sous traitement à vie, sous une chimio orale, c'est tous les jours. Je ressemble à une batterie d'un vieux téléphone portable. Je n'ai plus d'énergie.", témoigne cet agriculteur.

Il a fait une demande d'indemnisation en 2021, son cancer figure dans la liste des pathologies professionnelles du régime agricole. Pourtant, il reçoit un refus. Il attaque alors la décision en justice. Un an plus tard, quelques jours avant l'audience, le fonds d'indemnisation l'informe avoir changé d'avis.

"J'ai bien fait de contester, parce que si j'avais pas contesté, mon dossier, j'imagine même pas une seconde qu'ils seraient revenus dessus." dit l'agriculteur.

Le fonds lui propose 550 euros d'indemnités par mois mais pour l'agriculteur qui n'est plus en état de travailler, on est loin du compte. Sa bataille judiciaire se poursuit...

Son cas est loin d'être isolé : 48 demandes ont fait l'objet d'une contestation l'année dernière sur 639 décisions d'indemnisation. Une commission d'enquête parlementaire critique aussi un manque de communication :

"L'information des agriculteurs relative à l'existence du fonds semble largement perfectible. L'activité du fonds reste en deçà des estimations réalisées."

Le fils de Florence est né avec une malformation génitale pouvant être liée aux pesticides. Pourtant, à l'époque, Florence ne travaillait pas dans les champs. Les médecins étudient donc son exposition aux pesticides à travers l'activité de son père, horticulteur et de son beau-père, céréalier. A l'époque, ils ne portaient aucune protection.

Au CHU d'Amiens, le docteur Chamot aide Florence à récupérer les preuves de son exposition aux produits phytosanitaires...

En un an, le docteur a reçu sept patientes seulement, pour des expositions prénatales aux pesticides, pourtant, les victimes ne manquent pas, selon lui, mais le sentiment de culpabilité l'emporte.

"Venir à ces consultations, c'est particulièrement compliqué : tumeurs cérébrales, leucémies...  des enfants meurent, et "c'est peut-être mon travail qui a causé ça". Donc les gens ont beaucoup de mal à venir en consultation." explique le docteur.

Il y aurait 10 000 maladies en lien avec les pesticides."

 

"Pourquoi on nous laisse travailler avec tous ces produits ?" interroge une agricultrice. Oui, pourquoi ?

Le besoin de rentabilité à tout prix de nos sociétés ? L'influence et les mensonges du lobby des pesticides ? Le règne de l'argent ?

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/pesticides-ces-agriculteurs-malades-de-leur-travail_6923153.html

Des agriculteurs victimes des pesticides...
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2 décembre 2024 1 02 /12 /décembre /2024 13:25
Interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ?

Les addictions aux réseaux sociaux se multiplient : les jeunes, influençables, vulnérables sont les plus touchés.

"L'Australie a adopté une loi, jeudi 28 novembre, pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Actuellement, la limite d'âge de 13 ans est déjà contournée.


C'est une première mondiale : à l'autre bout du monde, en Australie, les réseaux sociaux vont être formellement interdits à tous les jeunes de moins de 16 ans. La loi entrera en application d'ici à 2025. Des collégiens utilisent tous les jours les réseaux sociaux et regrettent que leurs comptes soient bientôt supprimés.

"ça me rend triste, je vais me sentir déconnecté du monde et je ne pourrai plus parler à mes amis.", témoigne un jeune Australien.

"J'ai l'habitude de partager ce que je crée sur les réseaux sociaux, si je n'y ai plus accès, je ne pourrais plus montrer aux autres ce que je fais.", déclare un autre.

Pourtant, près d'un jeune Australien sur deux dit avoir déjà vécu une mauvaise expérience sur les réseaux sociaux.


Quand elle n'avait que 13 ans, une Australienne a développé des troubles alimentaires, à cause de contenus en ligne faisant la promotion de la perte de poids. Elle a été hospitalisée à plusieurs reprises.

"Il suffit de regarder une seule vidéo et on vous propose de plus en plus de contenus similaires, ça ne s'arrête jamais", explique-t-elle. Âgée de 19 ans, elle considère que la nouvelle loi protégera mieux les adolescents.

"Quand on est adolescente, on est très influençable, vulnérable, on veut juste être dans la norme. Si on combine tout cela avec les réseaux sociaux, on se retrouve à vouloir imiter ce que font les autres en ligne. Je pense que si je n'avais pas eu accès à ces contenus, je n'aurais jamais vécu une situation aussi grave." témoigne la jeune fille.

 

Aujourd'hui, en Australie, comme en France, il faut avoir au minimum 13 ans pour s'inscrire sur la plupart des plateformes. Mais cette limite d'âge est facile à contourner.

Pour accéder à TikTok, un enfant de 12 ans a indiqué être né en 1973...

"C'est la date de naissance de ma mère. Elle a 50 ans... c'est très facile, j'ai juste demandé à ma mère de mettre sa date de naissance et hop ! j'étais inscrit." explique ce jeune garçon.

 

Cette nouvelle loi obligera les plateformes à vérifier l'âge des utilisateurs, elles s'exposeront à une amende, 30 millions d'euros en cas de manquements répétés. Mais comment les contrôles d'âge seront-ils effectués ?

 

A l'université technologique de Sidney, une chercheuse explique les principales pistes à l'étude :

"L'une des options serait de fournir une photo de sa pièce d'identité, l'autre option serait d'utiliser la reconnaissance faciale."

Parmi les plateformes les plus utilisées par les jeunes en Australie, deux ne seront pas concernées par cette loi : You Tube, pour son rôle considéré comme pédagogique, et WhatsApp, car il s'agit d'une messagerie en ligne, resteront accessibles aux Australiens de moins de 16 ans."

 

Je trouve que c'est largement suffisant pour des adolescents... et je dirai : même pour des adultes !

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/australie-les-reseaux-sociaux-sont-interdits-aux-jeunes-de-moins-de-16-ans_6925217.html

 

 

Interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ?
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27 novembre 2024 3 27 /11 /novembre /2024 10:39
Lire est bon pour la santé...

 

Lire, c'est d'abord un temps de repos, de détente, et aussi un moment essentiel d'attention et de concentration qui permet d'oublier le monde extérieur, ses soucis, ses dangers, ses dérives multiples...

 

Lire un livre, c'est retrouver le temps d'avant, loin de l'agitation incessante du monde moderne, loin des écrans, loin des images qui défilent trop rapidement... C'est en lisant que l'on réapprend la lenteur qui fait défaut dans notre monde où tout s'accélère...

 

Comme l'écrit Antoine Compagnon dans son ouvrage La littérature, ça paye ! "Le temps est venu de défendre la lenteur, non pas la nonchalance, l'indolence, l'apathie mais l'investissement à long terme dans la langue, la littérature et la lecture... Or, notre monde est de plus en plus réticent à l'attente, à la durée, au retard, qui est le temps naturel de la langue et de la littérature. Nous appuyons sur la touche entrée du clavier... et nous attendons la réponse instantanée  du moteur de recherche ou de l'intelligence artificielle générative."

 

Et il est vrai que les écrans de toutes sortes qui nous envahissent sont des concurrents féroces du livre... Les jeunes lisent de moins en moins alors qu'ils passent de plus en plus de temps devant des écrans récréatifs : réseaux sociaux, jeux vidéos, films, etc.

Michel Desmurget, lui, fait l'éloge des vertus du livre papier en comparaison des écrans pour l'apprentissage cognitif : "En termes d'impact sur le langage, les capacités de lecture, la réussite scolaire et l'intelligence, tout ne se vaut pas. Les recherches montrent que les livres au sens classique exercent une influence fortement bénéfique. A l'inverse, les mangas, les bandes dessinées et les applications de partage de contenus oscillent entre une influence nulle et négative."

 

C'est en lisant que l'on découvre le plaisir et le bonheur des mots, de leur saveur, de leur expressivité... c'est aussi le plaisir d'une évasion vers d'autres vies, d'autres mondes...

C'est en lisant que l'on arrive plus facilement à trouver le sommeil le soir au coucher... car la lecture apaise à la différence de la fréquentation des écrans lumineux...

C'est en lisant que l'on enrichit son vocabulaire, que l'on stimule le cerveau, que l'on cultive son esprit et sa mémoire...

C'est en lisant que l'on développe sa curiosité, une soif de connaissances et d'ouverture sur les autres et le monde...

On se souvient aussi de ce qu'écrivait Montesquieu à propos de la lecture : "Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé."

 

Il est temps de redonner toute sa valeur à la lecture, et la littérature ! Offrons des livres pour Noël !

Bonnes lectures à tous !

 

 

Lire est bon pour la santé...
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25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 12:59
De l' eau potable, vraiment ?

 

"Un rapport gouvernemental, qui devait rester confidentiel, déplore la dégradation générale de la qualité de l’eau courante, souvent contaminée par les pesticides. Il préconise de payer les agriculteurs pour qu'ils cessent de les utiliser sur des zones prioritaires.
Depuis six ans, plus une goutte d’eau potable ne sort du puits de Massérac (Loire-Atlantique). Ici, la nappe phréatique est polluée.

"On a fermé ce puits en 2018 parce qu'il y avait des concentrations en un herbicide du maïs qui étaient importantes..." témoigne Fabrice Sanchez, maire de Massérac.

Huit fois plus que les normes autorisées...

 

Et ce cas n’est pas isolé Sur près de 33 000 captages en France, 1 763 ont été fermés ces dernières années, contaminés aux engrais ou aux pesticides. Cette pollution est sous-estimée, car tous les produits ne sont pas recherchés.


C’est bien ce qui inquiète les auteurs d’un rapport remis au gouvernement, mais resté confidentiel. Ils parlent d’un "échec global" et pointent les pesticides et préviennent : "Sans mesures ambitieuses et ciblées, la reconquête de la qualité des eaux est illusoire."

Dans l’Aube, la régie d’eau en charge de la source a identifié le problème. Elle paye directement les agriculteurs, afin qu’ils renoncent aux pesticides.

 

Ainsi, un agriculteur Valentin Gerritse a décidé de jouer le jeu : il s'est installé il y a trois ans et a converti ses terres au bio...

"Lorsque c'est ta première moisson bio après des années de reconversion, oui, c'est toujours plaisant..." dit cet agriculteur.

Pour ses deux cents hectares de blé et de tournesol, la régie lui verse environ 70 000 euros par an. Sans cette aide, il ne se serait pas installé en bio.

"Cela aurait été compliqué, voire impossible... parce que les premières années, on a beaucoup d'emprunts, c'est normal, comme on se lance, il y a beaucoup d'investissements, et donc l'accompagnement financier d'Eau de Paris me permet de faire face à mes emprunts." témoigne l'agriculteur.

 

Et dans cette vallée, il n'est pas le seul : 39 agriculteurs ont, comme lui, arrêté les pesticides... une réussite pour la régie d'eau potable : petit à petit, la qualité de l'eau s'améliore.

"On commence à avoir des résultats intéressants sur la qualité de l'eau, notamment sur les secteurs où on a les plus grosses surfaces en agriculture biologique. On a observé une diminution de moitié de l'amplitude des pics de pesticides qu'on observait." dit une responsable du service protection de la biodiversité chez Eau de Paris.

Un exemple à suivre, selon les auteurs du rapport remis au gouvernement.

Contacté, le ministère de la transition écologique promet une feuille de route pour les captages d'eau potable dans les prochaines semaines..."

 

Récemment, on a également appris que certaines eaux minérales sont polluées :  les sources d'eaux minérales commercialisées par Nestlé en France (Perrier, Vittel, Hépar, Contrex) sont contaminées par des bactéries, des pesticides et des Pfas, selon un rapport de l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation.

Dès lors, on ne sait plus vraiment quelle eau est vraiment fiable et dénuée de pollution ?

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/pesticides-un-rapport-alerte-sur-la-degradation-de-la-qualite-de-l-eau-potable_6905360.html

 

https://www.mnhn.fr/fr/en-france-boire-l-eau-du-robinet-est-il-vraiment-sans-danger-pour-la-sante

 

 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/eaux-minerales-les-sources-exploitees-par-nestle-contaminees-a-des-bacteries-pesticides-et-pfas-3652073

 

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