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18 juin 2025 3 18 /06 /juin /2025 09:33
Les dangers des écrans...

 

On ne dira jamais assez les multiples dangers des écrans : addiction, perte de l'attention, problèmes de mémorisation, violence des images... et les jeunes enfants sont particulièrement exposés à ces risques.

"La ministre de la Santé et de la Famille, Catherine Vautrin, a promis l'interdiction de l'exposition aux écrans avant l'âge de trois ans, dans l'espace public comme privé. 

Dans l'Essonne, une famille avec enfants passe l'après-midi autour de jeux de société. Depuis le mois de septembre, Eden, 5 ans, n'a plus le droit aux écrans en dehors des week-ends. "C'était devenu un peu son seul centre d'intérêt", explique sa mère, Mathilde Chavance.

"On rentre, on regarde la télé, je me lève le matin, je regarde la télé et dès qu'on lui a enlevé, c'était la crise.", témoigne encore la mère.

 

À la rentrée, la maîtresse a mis en alerte les parents et les enfants de sa classe.

"Elle dit : il faut pas trop regarder la télé, sinon on va être bête", déclare l'enfant.

 

Dans la classe d'Eden, ils sont 27 élèves de moyenne et grande section... leur enseignante voit au quotidien les effets négatifs de la surconsommation des écrans :

"Cela fait une quinzaine d'années que je suis en maternelle, et depuis 10 ans, on s'aperçoit qu'il y a de plus en plus d'enfants qui ont des problèmes d'agitation, de concentration, de mémorisation, ou encore des retards de langage. ", témoigne l'enseignante...


Dans la classe, 11 élèves sur 27 regardent un écran le matin avant l'école, et six ont même une télévision dans leur chambre.

"Il y des parents qui me disent que sinon, ils ne peuvent pas faire à manger, et après, il y a ceux qui sont dans le déni et qui disent : non, non, il ne regarde pas beaucoup les écrans, mais je ne suis pas toujours complètement convaincue.", explique l'enseignante.

 

Pour aider enfants et parents à faire autrement, Marie Costa  intervient dans les classes. Cette ancienne enseignante est aujourd'hui spécialiste des écrans.

Les enfants témoignent  d'images effrayantes ; "clowns tueurs, martiens dans des films, des zombies à tuer dans des jeux vidéos."

Que ce soit pour les images choquantes ou le temps passé devant l'écran, Marie Costa invite chaque enfant à réfléchir par lui-même.

"On amène à trouver des solutions pour faire autre chose que des écrans. Quand ça vient des enfants, c'est beaucoup plus facile pour les parents de gérer le quotidien à la maison.", confie Marie Costa.

Toute l'école a participé au défi sans écran durant dix jours. Depuis, presque toutes les familles ont arrêté les écrans avant le départ à l'école." 

 

Sources :

 

https://www.franceinfo.fr/societe/education/ecrans-les-enfants-sont-ils-accro-des-la-maternelle_7315647.html

 

https://www.marianne.net/societe/education/on-est-en-train-de-les-rendre-debiles-interdire-les-ecrans-aux-enfants-de-moins-de-3-ans-symbolique-mais-necessaire

 

Les dangers des écrans...
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19 mai 2025 1 19 /05 /mai /2025 12:14
Une épidémie liée aux écrans...

 

Un mal moderne est advenu et il fait des ravages notamment chez les adolescents : l'addiction aux écrans...

"Le temps d’écran des enfants et adolescents inquiète. L’exposition constante à laquelle ils sont soumis peut avoir des répercussions psychologiques que les professionnels de santé pointent du doigt.

Nombre de psychologues tirent la sonnette d’alarme quant à la trop grande exposition aux écrans à laquelle sont sujets les enfants et adolescents à l’heure actuelle. Ils font entendre leurs voix pour que des mesures soient prises pour accompagner les jeunes et les prendre en charge rapidement alors que les jeux en ligne peuvent devenir de véritables drogues pour certains d’entre eux.

Ce matin là Thomas, 15 ans, ne va pas au collège. Sa mère et son beau-père ne lui ont pas laissé le choix : il a rendez-vous chez une psychologue, car les écrans ont envahi sa vie.

"Le sac de cours est jeté, pas ouvert. Rien. Et direct, c'est la console... Evidemment, il hurle, il tape par terre durant les parties." témoigne son beau-père.

Les parents en sont arrivés à confisquer le téléphone pendant la nuit.

Pour la psychologue, c'est clair : ces jeux en ligne sont devenus une vraie drogue pour Thomas. Il y passe au moins 4 heures par jour !

"Tu ne peux pas t'arrêter, une fois que tu es mordu aux jeux. Tu ne peux pas de toi-même. Tu comprends ? C'est impossible, parce que ces mécanismes d'addiction sont hyper puissants. Il n'y a qu'une solution, c'est d'arrêter ce jeu. C'est comme si vous veniez me rencontrer, parce que Thomas boit. Mais vous ne trouveriez pas fou que je vous dise : la seule façon, c'est d'arrêter la boisson.", explique la psychologue.

Le remède s'annonce difficile pour l'adolescent, mais aussi pour ses parents.

"Pour l'instant, je suis dans l'inquiétude, je ne suis pas encore dans l'espoir. Elle a préconisé des mesures qui sont vraiment drastiques et compliquées à mettre en oeuvre dans l'immédiat.", dit le beau-père.

Ils reviendront dans trois semaines pour faire un premier point...

Une famille banale sans gros problème, jusque-là, qui vient chercher de l'aide à l'hôpital psychiatrique : c'est nouveau mais c'est à la hauteur du problème...

Cette consultation gratuite, créée en septembre, fait déjà le plein. La psychologue Sabine Duflo en est à l'origine, persuadée que nous ne sommes qu’au début d’une épidémie liée aux écrans. "C’est complètement inédit dans l’histoire de l’humanité ce qui est en train de se passer pour nos enfants et nos adolescents. On imagine qu’ils peuvent construire leur moi social, leur identité, derrière un écran avec des injonctions à se battre, à se comparer continuellement en dehors de tout monde physique, en dehors de la présence d'adultes, en dehors d'autres qui ont le même âge, c’est complètement fou !", développe-t-elle.

Alors, la psychologue s'emploie à ramener ces ados dans le monde réel : une fois par semaine, ils se retrouvent autour d'un jeu de société à l'ancienne...

A l'ancienne aussi le nouveau téléphone d'un de ces adolescents : sans accès internet... il passait jusqu'à 11 heures par jour sur son smartphone !

"Je ne me sens pas mieux ou pas moins bien. Le seul sentiment en plus, c'est l'ennui." témoigne cet adolescent.

Un autre comprend qu'on lui ait interdit l'accès à certains jeux. Il se dit complètement accro : "Je ne pensais qu'à ça, presque tout le temps. Mes parents le voyaient bien."

"Ils sentent qu'ils sont en train de perdre leur vie, à ne faire que ça." dit la psychologue.

Les parents, eux aussi, ont dû s'éloigner de leur portable à la demande de la psychologue.

Et pour certains, les premiers résultats sont là.

"On a des règles, qui sont bien comprises et admises par tous dans la famille parce qu'il faut qu'on s'y mette tous. Et là, ça se passe mieux." dit la psychologue.

Aux parents, maintenant, de laisser leurs ados libres de se lancer dans le monde réel, loin des écrans..."

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/exposition-aux-ecrans-les-psychologues-veulent-lutter-contre-l-addiction-des-ados_7241118.html

 

https://www.lepoint.fr/societe/comment-les-geants-du-numerique-rendent-nos-ados-accros-a-leur-portable-18-05-2025-2589813_23.php

Une épidémie liée aux écrans...
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26 mars 2025 3 26 /03 /mars /2025 10:33
Réseaux sociaux : une civilisation de la haine...

 

Sur internet, sur les réseaux sociaux, les haines se déchaînent encore plus qu'ailleurs : c'est parfois le règne de l'ultra violence.

L'anonymat favorise ces comportements indignes, ainsi qu'une enivrante liberté d'expression... la haine, le racisme, le sexisme sans contrainte s'exacerbent.

 

J'ai moi-même reçu des messages haineux sur Agoravox, parfois même des messages qui ressemblaient à des menaces de mort, par exemple : "Vous méritez de mourir."

 

Comme l'écrit Philippe Bloch " Pour la première fois de l'histoire humaine, nous sommes tous sur un pied d'égalité quant à notre capacité à nous exprimer et à interagir avec les autres, dès lors que nous avons accès à un smartphone et à une connexion internet. Un immense progrès pour la démocratie. Mais aussi un grave danger potentiel, quand cette liberté s'exerce à visage et à identité masquées, ce qui est de plus en plus fréquent.

Car comment faire société aujourd'hui et trouver des repères collectifs quand chacun de nous se sent libre de décider et d'établir ce qui sépare le vrai du faux, le bien du mal, le beau du moche, le rationnel de l'irrationnel ?"

 

On ne peut que dénoncer, comme le fait Philippe Bloch, la lâcheté qui caractérise de plus en plus "l'Homo numericus".

Messages haineux concernant le physique, la sexualité, la couleur de peau, la religion, la foi, les croyances, un éventuel handicap... tout cela est inadmissible...

 

"Car chacun sait combien les mots peuvent être plus violents et plus destructeurs que les armes" rajoute Philippe Boch. Et notamment pour des adolescents...

On connaît des cas de suicides à la suite de harcèlement sur internet. Le harcèlement scolaire a toujours existé, mais le phénomène s'amplifie avec le développement d'internet, les réseaux dits sociaux, Facebook, tweeter...

 Le harcèlement fait intervenir un groupe qui se ligue contre une seule personne : il fait des dégâts considérables sur des adolescents fragiles, influençables...

Les insultes, les brimades, les vexations se répandent d'autant plus facilement qu'internet permet un anonymat confortable, derrière lequel certains se cachent pour humilier, dénigrer, diminuer autrui. 


Sur internet, les adultes devraient, eux-mêmes, éviter les insultes, les propos méprisants et malveillants. Quand des adultes donnent le mauvais exemple, c'est un comble !

Sur la toile, le sens de la responsabilité se délite, hélas !

La vie réelle n'est pas un jeu vidéo où tous les coups sont permis..

 

 

 

Réseaux sociaux : une civilisation de la haine...
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12 mars 2025 3 12 /03 /mars /2025 10:40
Nous commençons à être hybridés avec des machines...

 

Un début d'hybridation : c'est le constat que fait Raphaël Gaillard dans son ouvrage, L'homme augmenté...

Nos smartphones ne nous quittent plus : ils nous accompagnent dans nos déplacements, et il nous est difficile de nous en passer... Ils deviennent notre mémoire : nous y stockons tous nos numéros de téléphone, et nous perdons ainsi l'habitude d'utiliser notre propre mémoire...

 

De plus en plus, on voit des jeunes, dans la rue, leur portable à la main... certains marchent même en le consultant, au risque d'avoir un accident...

Le smartphone devient le prolongement de leur corps, de leur bras, de leur main, de leur cerveau...

Des objets qui font partie de nous-mêmes. Qui peut se passer maintenant d'un portable ?

On voit même des gens dans la rue qui semblent parler tout seuls... la miniaturisation des oreillettes nous donnent cette impression.

 

Désormais, la plupart des adolescents possèdent un téléphone portable... qui ne leur sert plus à téléphoner.

Cet objet semble avoir perdu parfois sa fonction première : il devient appareil-photo, ordinateur, téléviseur, baladeur pour écouter de la musique.

Il devient outil de divertissement, où l'adolescent capte essentiellement des images, de la musique.

 

Bien sûr, cet outil permet d'accéder à toutes sortes de connaissances, il peut favoriser aussi la création, l'imagination.

 

Mais il comporte des risques et on en voit déjà les effets...

L'attention se disperse, elle ne peut pas se maintenir au delà de quelques secondes devant ce flot d'images qui se renouvellent... Les messages se réduisent comme peau de chagrin, avec l'usage des SMS... La communication s'atrophie.

La mémoire elle aussi devient superflue puisqu'on trouve tout sur la mémoire illimitée du Web.

Le vocabulaire s'appauvrit ainsi que la syntaxe... et quand le langage s'appauvrit, on peut redouter que la pensée elle-même soit fortement limitée.

Et n'oublions pas les effets émotionnels de ces outils : 

On connaît ces cas de suicides d'adolescents harcelés sur internet par des messages liés à la dépression, au suicide.

Internet peut créer aussi des frustrations, des envies face à l'opulence qu'affichent certains internautes...

Et la connexion à une multitude d'amis (ce terme est-il vraiment adapté ?) rend l'adolescent encore plus vulnérable à leur jugement.

On peut redouter encore les effets de bulle créés par les réseaux sociaux...

Et que dire de la violence des propos favorisée par l'anonymat ?

 

Ainsi, au bout du compte, l'homme augmenté court le risque d'être, en fait, diminué...

 

 

Source :

 

https://www.babelio.com/livres/Gaillard-Lhomme-augmente/1589806

Nous commençons à être hybridés avec des machines...
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5 mars 2025 3 05 /03 /mars /2025 10:35
Faire deux choses en même temps...

 

Notre monde moderne est trépidant : il nous entraîne dans un flux d'activités incessant...

Il n'est pas rare de voir dans la rue des gens manger en marchant, consulter leur smartphone en marchant, ou encore téléphoner en marchant...

Il y aussi ceux qui vapotent en marchant ou pire encore, ceux qui fument ou téléphonent en conduisant...

Ceux qui lisent avec la télévision ou la radio allumée... Il m'arrive à moi aussi de manger en regardant la télévision...

STOP !

 

Il est temps de se concentrer sur ce que l'on fait... Souvenons-nous de la sagesse des anciens, de ce proverbe latin : "Age quod agis" "Fais ce que tu fais".

 

Comme l'écrit Frédéric Lenoir, "la seule condition pour que notre cerveau produise les principales substances à notre bien-être et à notre équilibre émotionnel, c'est d'être pleinement attentif à ce que l'on fait. Une personne qui effectue une tâche en pensant à autre chose, ou qui fait plusieurs choses à la fois, sera en déficit de dopamine ou de sérotonine.

 

En revanche, un individu concentré sur son travail ou sur une activité quelconque, attentif à ce qu'il regarde ou écoute, aura un bon équilibre en neuromédiateurs, ce qui augmentera son plaisir et son sentiment de bien-être.

 

Force est pourtant de constater que notre attention est souvent dispersée...

Cette dispersion d'attention est certainement une des causes de la prolifération de l'anxiété, du stress, des burn-out et des dépressions puisqu'elle entraîne un déséquilibre biochimique qui perturbe notre humeur et nos émotions.

Plutôt que de prendre des antidépresseurs, il serait tellement plus efficace de changer notre manière de vivre, de prendre le temps de faire les choses, de savourer chaque menu plaisir du quotidien, de redevenir présent et attentif à soi, aux autres et à tout ce que nous faisons."

"Carpe diem, Cueille le jour", écrivait le poète Horace...

Et n'oublions pas la sagesse de Montaigne qui dans les Essais nous conseillait aussi de savourer les moments de bonheur : "Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors..."

 

Plus que jamais, nous sommes entraînés dans un flux de distractions, d'activités, d'informations, il nous faut retrouver le bonheur de nous concentrer sur ce que nous faisons... c'est essentiel ! Pour ce faire, la lecture peut nous aider à rester attentifs et concentrés : elle aiguise l'esprit, enrichit le vocabulaire et l'imagination...

 

 

 

 

 

Faire deux choses en même temps...
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29 janvier 2025 3 29 /01 /janvier /2025 10:34
Cachez vos portables !

On voit de plus en plus de gens marcher dans les rues avec leur portable à la main, un geste qui se révèle de plus en plus dangereux, car les voleurs sont à l'affût et saisissent la moindre occasion pour passer à l'action...

Cachez vos portables !

"600 000 téléphones portables sont dérobés en France chaque année. Les autorités peinent à lutter contre les réseaux toujours plus organisés. À Londres, le niveau est alarmant : un téléphone est volé toutes les six minutes.


Le vol ne prend qu'une fraction de seconde : les téléphones sont arrachés à même la main des passants en plein jour et en pleine rue. Quelques instants d'inattention suffisent aux voleurs masqués, lancés à toute vitesse à vélo ou à moto. À Londres, un téléphone est déclaré volé toutes les six minutes, soit une hausse de 150 % en un an !

Ils sont si fréquents qu'un Londonien en a été la victime pas une mais deux fois...

"On se sent en grande détresse, sans défense. Vous ne pouvez rien faire, ni rentrer à la maison ni appeler quelqu'un. Et dans mon téléphone, j'avais des photos de mon passeport, mon adresse...", témoigne ce Londonien.

Avec parfois des conséquences graves : un trentenaire ne s'est pas seulement fait dérober son téléphone dans le métro, mais plus de 25 000 euros dans les jours suivant le vol.

"C'était au moment où les portes du métro étaient sur le point de se fermer, on m'a arraché mon téléphone des mains d'un coup. Je n'imaginais pas qu'après ils allaient prendre tout cet argent sur mon compte et contracter un prêt en mon nom. Ensuite, je me sentais tremblant, je ne faisais plus confiance en personne. Beaucoup de gens ne s'en remettent pas : c'est très traumatisant.", déclare le trentenaire.

Le plus souvent, ces téléphones ne sont jamais retrouvés. Seuls 1 % de ces vols conduisent à une arrestation. Des images prises par la police montrent des téléphones emballés dans du papier aluminium pour bloquer le signal téléphonique.

Certains se retrouvent même en quelques jours de l'autre côté de la planète, sur le marché de l'électronique reconditionné à Shenzhen, la Silicon Valley chinoise. 

La police fait face à un réseau tentaculaire de trafic de téléphones.

"En général, les voleurs de téléphones sont affiliés à des gangs. Ce sont souvent des jeunes impliqués dans d'autres trafics comme la drogue. L'échelle du phénomène et son ampleur laissent penser qu'on a affaire avec un réseau organisé", explique le sergent Stuart Ford.

La police londonienne a déjà renforcé ses patrouilles spécialisées dans les quartiers les plus fréquentés, sans réussir à endiguer ce fléau. 

La ville de Londres est désormais considérée comme la capitale européenne des vols de téléphones..."

 

A Paris, un adolescent de 14 ans, Elias, a même été tué, parce que deux jeunes voulaient lui dérober son portable, et qu'il a résisté. Terrifiant ! 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/economie/fraude/fraude-a-londres-les-vols-de-telephones-se-multiplient_6983594.html

 

 

 

 

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15 janvier 2025 3 15 /01 /janvier /2025 12:56
L'aliénation aux messages de WhatsApp...

 

Il y a l'aliénation en série sur Netflix, l'aliénation aux vidéos de TikTok et voici l'aliénation aux messages de  WhatsApp... Trop, c'est trop !

Un reportage au journal de 20 heures sur France 2 montre l'emprise de ce réseau social...

 

"Au petit-déjeuner, dans la rue, jusqu'au soir devant la télévision, les discussions groupées sur WhatsApp  inondent les gens. Entre les groupes de famille, de bureau, ou encore d'amis, c'est une avalanche de notifications qui s'abat sur leurs smartphones. De quoi frôler parfois l'indigestion.

"Moi, j'en ai cinq" dit un jeune garçon... "Moi une dizaine...", témoigne une jeune fille. "Moi, je dois en avoir une trentaine..." surenchérit la mère des adolescents.

"Il y a tellement de notifications qu'on ne les lit plus", dit une jeune femme.

"Là, ce matin, j'en ai 421 sur un seul groupe de l'Université.", dit une autre.

 

Ces groupes : une charge mentale pour 40% d'entre eux...

Le phénomène est tel que certains humoristes s'emparent du sujet.

"Dans le groupe WhatsApp, celui qui me dérange vraiment, les amis, c'est celui des parents d'élèves... L'autre jour, à 23 heures 15, carrément, groupe WhatsApp du CE2, bing ! Maman Bérénice écrit : Alerte poésie !"  ironise Gad Elmaleh. 

 

Quitter un maximum de groupes, c'est ce qu'a fait Marius Noël, étudiant. Entre la famille, les amis, les associations étudiantes, le jeune homme de 21 ans recevait parfois plus de 500 messages par jour !

"En terme de sollicitations pour le cerveau, déjà on ne déconnecte jamais, et ensuite ça prend du temps pour plein d'autres choses pour le travail, pour la famille, les amis. Là j'ai arrêté, je n'ai plus toutes ces sollicitations, là je me rends vraiment compte : le temps que j'ai libéré à ne plus répondre à des messages est faramineux !", témoigne le jeune homme.

 

Mais quitter un groupe, ce n'est pas toujours évident... car cela se voit, et il faut l'assumer, selon un psychologue.

"Notre travail, c'est parfois d'aider nos patients à quelque part s'affranchir de certaines relations de dépendance toxique avec un des parents qui n'est que relayé par WhatsApp. Donc, quitter le groupe, ce serait comme une manière de se dire : "ça y est, enfin, je suis libre."

 

Si la culpabilité de quitter définitivement le groupe est trop forte... il vous reste tout de même le mode silencieux..."

Et j'ajouterai : dans tous les cas, avec modération !

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/whatsapp-les-groupes-une-charge-mentale-pour-beaucoup-d-utilisateurs_7006493.html

 

 

 

L'aliénation aux messages de WhatsApp...
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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 09:50
ça scrolle !

 

Devant le lycée, à l'arrêt du bus, je vois régulièrement des élèves, les yeux rivés sur leur portable, comme happés par ce monde virtuel... j'en vois aussi certains qui marchent dans la rue, le portable en main, absorbés par les images, les vidéos, comme si le monde extérieur n'existait pas...

ça scrolle !

 

"Une nouvelle recette de cuisine, une tenue tendance, des images irrésistibles, des vidéos courtes inondent les réseaux sociaux... on les fait défiler : "scroller" en anglais.

Elles captivent tellement qu'on ne voit plus le temps passer... à tel point que, pour certains, c'est devenu une vraie dépendance.

Le scrolling s'est invité dans la vie des gens, devenant une addiction pour les jeunes mais pas seulement. Comment réagir ?


 "Je passe en tout 18 heures et 48 minutes par jour sur mon téléphone", confie une jeune femme.

"Moi, c'est 4 heures, 42..." dit une autre. "Sur YouTube, Instagram et TikTok."

Trois Français sur quatre utiliseraient les réseaux sociaux et cette habitude s'invite jusque dans le quotidien des familles. Parfois, les discussions se font smartphone à la main, quitte à être interrompues.

 

"Je vois une vidéo qui m'intéresse, je scrolle, je scrolle, et voilà c'est une boucle, et puis après, on reprend la discussion avec ma mère et je reçois une notification, donc, je rescrolle... en fait, c'est vraiment infini.", témoigne une jeune fille.

Sa mère en fait autant quand elle regarde un film.

"Je crois que je ne sais plus regarder la télé sans scroller en même temps, je scrolle systématiquement, je pense qu'on perd en capacité de concentration", déclare la mère,  Elodie Laloum, attachée de presse, qui songe vraiment à consulter.

 

Une dépendance de plus en plus fréquente...
Maxime a attendu 5 ans pour pousser les portes d'un hôpital en région parisienne. À 22 ans, le jeune homme a décidé de se prendre en main : jeux en ligne, vidéos, réseaux sociaux, il  consacrait jusqu'à 12 heures par jour aux écrans.

"Je me suis complètement isolé depuis quelques années" témoigne le jeune homme.

Isolement, perte de sommeil, de concentration... le jeune homme ne travaille plus.

"Aujourd'hui, je ne suis plus maître de ma journée, c'est à dire que je ne peux pas passer une journée sans passer au moins deux trois heures sur les écrans. Sinon, je me sens anxieux et un peu angoissé", dit ce jeune garçon.

 

Les écrans : une drogue à part entière selon une addictologue.

Selon Caroline Cros, cheffe d'unité d'addictologie pour adolescents et jeunes adultes, "il y a une excitation, une stimulation, et au final vous avez le même plaisir (...) que pour d'autres consommations ou pour d'autres drogues : la libération de la dopamine ".

Depuis près de 5 ans, en plus des addictions classiques aux psychotropes et aux drogues, la dépendance aux écrans est de plus en plus fréquente.

Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Paul-Brousse (AP-HP), indique que sur les 14 jeunes patients admis à l'hôpital de jour, "au moins quatre consomment de l'écran, et ça grandit de plus en plus".

 

Un danger pour les uns, une opportunité pour les autres...

Le temps passé sur une vidéo permet à la plateforme de capter nos goûts et nos envies via un algorithme, créant un cercle vicieux."

 

 

Source :
 

https://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/sante-les-ecrans-une-addiction-qui-touche-toutes-les-generations_6809005.html

 

 

 

ça scrolle !
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2 septembre 2024 1 02 /09 /septembre /2024 12:14
Un ministère de l'Education nationale toujours déconnecté de la réalité...

 

Des évaluations dans les classes allant du CP au CM2 doivent démarrer une semaine après la rentrée... des évaluations totalement inutiles car il suffit aux enseignants de tester les élèves lors d'un premier devoir pour qu'ls repèrent leur niveau, leurs lacunes, leurs compétences, puisque ce terme est à la mode...

Des évaluations qui font perdre beaucoup de temps et qui sont sans intérêt.

Les enseignants du secondaire ont déjà été contraints il y a quelques années de pratiquer et d'organiser ces évaluations en début de classe de seconde : une perte de temps et un gaspillage d'énergie absurde... Les enseignants devaient se plier à un système de codage très complexe, mal adapté pour évaluer les compétences des élèves...

Beaucoup de travail pour ces évaluations compliquées, parfois presque impossibles à corriger, avec des systèmes de codages... preuve que ceux qui les conçoivent sont bien éloignés de la réalité du terrain.

Finalement, ces évaluations avaient été abandonnées car elles étaient jugées absurdes et inefficaces... puis elles ont été réintroduites en 2018 sous le nom de "Test de positionnement" national et informatisé.

Et le ministère veut maintenant les instaurer dans les classes du primaire ?

 

Le ministère envisage aussi d'interdire les smartphones dans les collèges... une mesure inapplicable...

"Imaginer qu'il puisse y avoir des casiers à l'entrée d'un collège où il faut imaginer 400 ou 500 élèves qui déposeraient leur téléphone portable et à qui il faudrait les redistribuer en fin de journée, c'est complètement surréaliste, et cela montre une déconnexion avec le terrain qui est décidément la marque de fabrique du gouvernement.", explique la secrétaire générale du syndicat SNES-FSU.

La déconnexion encore et toujours de ceux qui nous gouvernent et qui prennent des décisions absurdes sans même consulter les enseignants...

L’interdiction du téléphone portable ? Cette mesure annoncée par la ministre démissionnaire de l’Éducation nationale existe déjà… Sur une page publiée le 29 août 2019 sur le site du même ministère, on peut lire que  "l’utilisation du téléphone portable et de tout autre équipement terminal de communications électroniques est interdite dans l’enceinte des écoles et des collèges."

Alors ? Pourquoi n'est-elle pas appliquée ? Parce que c'est une mesure inapplicable...


C'est certain : de nombreux élèves connaissent une véritable addiction au portable qui devient comme le prolongement de leur main et de leur cerveau.

Très souvent, ils sont tentés de l'utiliser en classe, alors que c'est strictement interdit...

De plus, ils ont tendance à abuser de cet outil, lors des récréations : au lieu de communiquer entre eux, ils ont le regard rivé sur leur smartphone.

Certains élèves se livrent aussi à ce petit jeu : faire sonner leur portable en cours...

D'autres encore se laissent aller à filmer et enregistrer le professeur pendant le cours.

Bref, le portable devient un véritable poison pour les enseignants.

Mais comment l'interdire ?

On peut difficilement envisager de demander aux élèves de les déposer dans des casiers réservés à cet effet, ce qui demande une surveillance attentive.

En cas de vol, la responsabilité de l'établissement serait engagé : un portable peut coûter très cher...

 

Jean-Michel Blanquer avait déjà  proposé le confinement des téléphones dans les cartables… Une disposition qui existe déjà pour le temps passé en classe, ce qui n'empêche pas certains élèves d'utiliser leur portable pendant les cours...

Emmanuel Macron l'avait promis lors de sa campagne : il ferait interdire les portables à l'école. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait confirmé cette interdiction pour les élèves des écoles et collèges. Cette mesure devait être appliquée à la rentrée 2018.

Des annonces non suivies d'effets...

De la communication encore et toujours !

 

 

 

Sources :

 

https://www.nouvelobs.com/societe/20240826.OBS92816/trois-syndicats-enseignants-appellent-a-la-greve-le-10-septembre-contre-les-evaluations-des-eleves.html

 

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/rentree-scolaire-un-grand-flou-demeure-autour-des-mesures-du-gouvernement-demissionnaire_6748273.html

 

 

https://www.tf1info.fr/education/smartphone-interdiction-du-telephone-portable-au-college-ce-que-l-on-sait-sur-l-experimentation-lancee-a-la-rentree-scolaire-2316836.html

Un ministère de l'Education nationale toujours déconnecté de la réalité...
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14 août 2024 3 14 /08 /août /2024 09:39
A la recherche du silence...

Notre monde est bruyant, trop bruyant... le bruit s'impose partout : dans nos rues, dans nos habitations... des voitures qui passent, un téléphone qui sonne, des travaux, un voisin trop bruyant, si bien que l'on ne perçoit même plus les chants des oiseaux...

Des bruits fatigants, récurrents qui perturbent notre système nerveux... Le bruit provoque  une gêne et un stress qui perturbent l'organisme, humain ou animal. Chez l'homme, cela peut entraîner des problèmes d'irritabilité, d'insomnie et de dépression. Le bruit est une véritable nuisance. 

 

Or, le silence devient un luxe dans notre monde moderne...

Les gens sont souvent absorbés devant des écrans,  la télé ou leur smartphone... ils en oublient la beauté du monde... la splendeur du silence...

L'explorateur norvégien Erling Kagge nous montre toute l'importance du silence dans son ouvrage : Quelques grammes de silence : il rappelle ainsi qu'il a appris par coeur ce haiku, poème de la brièveté, du poète japonais Bashô :

"Paix du vieil étang-

Une grenouille plonge : 

Bruit de l'eau."

Et il commente ; "Quand je me récite ce poème, j'imagine un cadre paisible, une grenouille qui presque sans bruit touche l'eau et les vaguelettes qui ondulent sur cet étang jusque-là immobile, formant des cercles autour de l'endroit où le batracien a plongé."

Moment de calme, de sérénité, moment de bonheur devant le spectacle de la nature, dans le silence du soir...

 

Comme l'écrit aussi Laurence Devillairs, "avec la disparition du silence dans nos sociétés, c'est le beau que nous mettons en péril, ou plus précisément notre capacité à y être attentifs. Il faudrait sans doute rapidement mettre en vigueur une charte de protection du silence, comme on parle de protection de la nature.

Le bruit a tout envahi, dans un brouillage permanent, qui nous empêche de nous entendre exister. Pas étonnant que nous ayons perpétuellement le sentiment de manquer de temps : nous ne lui laissons pas de place, nous le parasitons- "musique" à fond.

Sur ces fonds sonores permanents, tout passe et tout s'efface, c'est un continuum monotone qui nous rend superficiels. A l'inverse, le silence confère à chaque parcelle de temps de l'importance, une tonalité originale."

 

Protéger le silence, le préserver : chacun d'entre nous doit s'y attacher, c'est aussi un atout essentiel pour notre santé, notre équilibre...

 

 

 

 

A la recherche du silence...
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