De nombreux sites touristiques sont dégradés par un afflux massif de touristes, les navires géants de croisière sont sources de nuisances et de pollution... Le Mont Saint-Michel connaît une affluence record... Même le Mont Blanc est assailli par les touristes !
"Le surtourisme est devenu une plaie ! Parce que le touriste est un mouton, il aime suivre les autres touristes, aller là où on lui dit d'aller, les touristes s'entassent toujours aux mêmes endroits...
Le tourisme abîme les paysages, dégrade les chemins de randonnée, répand bouteilles en plastique et emballages, fait fuir les poissons, arrache les fleurs, tire beaucoup la chasse d'eau, prend trop de douches, a besoin de piscine et émet du carbone...
Alors, il ne faut pas aller très loin pour observer tout cela : le tourisme est, chez nous, en France, responsable de 11% des émissions de gaz à effet de serre.
En été, là où le touriste aime à s'agréger, à s'agglutiner, la consommation d'eau triple par rapport à la moyenne nationale alors que la consommation d'énergie quadruple. Quant à la production de déchets, c'est 27% en plus par rapport à la moyenne nationale.
Alors, pour s'adapter, les communes touristiques surdimensionnent leurs usines de traitement de déchets et de traitement des eaux usées et de potabilisation pour les seuls besoins des touristes, aux frais des contribuables locaux.
350 litres d'eau par nuitée pour un touriste en moyenne dans le monde, en France 230 litres par nuitée, alors que notre consommation pour un simple citoyen est de 150 litres par jour...
En mer, maintenant : en France, pays maritime, 13 millions de personnes font du bateau à voile ou à moteur, cela représente un peu plus d'un million de bateaux immatriculés qui ne sortent qu'entre 10 et 30 jours par an depuis 500 installations portuaires et autant de portions du littoral qui ont été bétonnées, polluées aux dépens des herbiers de posidonies de Méditerranée.
Les posidonies sont des plantes à fleurs sans lesquelles les trois quarts des espèces littorales de la Méditerranée n'auraient ni gîte ni couvert...
Or, la posidonie est arrachée par les ancres des bateaux. A force, la posidonie disparaît, les poissons s'en vont et avec eux, le sédiment marin qui n'est plus retenu par les racines de la posidonie."
Le risque à l'avenir : limiter les accès en faisant payer ces accès aux touristes... Dès lors, le tourisme sera réservé aux plus riches...
Sources :
https://tv.marianne.net/focus/l-idee-a-la-con-le-tourisme
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