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7 février 2024 3 07 /02 /février /2024 10:35
Aliments ultra-transformés : opacité sur leur origine...

 

"La question a de nouveau été soulevée par la crise agricole : le flou qui entoure les étiquettes sur les produits. Un label France ou un drapeau sur les emballages ne suffit en effet pas à garantir l’origine d’un produit. C’est encore plus difficile dans la catégorie des produits ultra-transformés.

 

Dans les assiettes des Français, les plats ultra-transformés représentent un tiers de l’alimentation : gratins de macaronis au jambon, merlu aux légumes, raviolis au bacon, 
Leur point commun : une grande zone d’ombre sur l’origine de leurs ingrédients.

"L'origine, la traçabilité n'est pas toujours bien indiqué...", dit un consommateur.

"Qu'est ce que cela vous inspire ?", interroge une journaliste. "Ben, du flou..." répond une jeune femme.

Sur l’étiquette de ces produits, par exemple, aucun détail sur la provenance du lait, du jambon ou du poisson, et c’est parfaitement légal.

 

Si les industriels doivent indiquer l'origine des produits bruts, comme la viande ou les fruits et légumes, c’est facultatif pour les produits transformés. Par exemple, un carpaccio de bœuf qui contient en majorité de la viande et de l’huile d’olive devient un produit transformé... plus besoin de préciser d'où il vient.

En rayon, certains plats affichent Union Européenne, mais difficile de s'y fier...

Du poulet élevé en Ukraine mais transformé aux Pays-Bas, en Pologne ou en Belgique peut ensuite être vendu chez nous avec le sigle : origine UE.

Il existe même une autre mention très fréquente : origine UE et Non UE, une mention volontairement floue et bien pratique pour les industriels selon Olivier Andrault, chargé de mission chez UFC-Que Choisir.

"Lorsque vous avez une indication origine UE ou non UE, cela veut simplement dire que votre ingrédient vient de quelque part sur la terre, le fabricant veut garder l'opacité totale sur l'origine de ses produits et notamment cacher au consommateur des origines qui ne sont pas forcément vendeuses", explique-t-il.

 

En 2017, le gouvernement avait lancé une expérimentation qui obligeait les fabricants à indiquer la provenance de la viande et du lait dans les plats transformés. Mais ce test a pris fin..."

 

Une chose est sûre : les aliments ultra transformés sont souvent peu chers... si bien que les consommateurs ne regardent pas la composition des produits ni leur origine. Ils ne voient que le prix attractif, d'autant que l'inflation pèse sur les ménages les plus modestes...

Les pauvres sont donc une fois de plus pénalisés...

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/consommation-les-produits-ultra-transformes-intracables_6345217.html

 

 

 

Aliments ultra-transformés : opacité sur leur origine...
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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 08:32
Grossophobie ou grossophilie ?

 

 

Désormais, pour combattre le diktat de la minceur, la grosseur s'affiche : de plus en plus de mannequins montrent leurs rondeurs et les assument...

Pourtant, l'obésité se développe et se répand dans nos sociétés d'abondance : c'est aussi un problème de santé publique.

Et "c'est dans les campagnes paupérisées que l'épidémie progresse le plus rapidement, touchant même les pays en voie de développement." révèle Sandra Salazar dans un article paru sur Marianne. Les jeunes enfants sont touchés aussi.

Diabète, hypertension, maladies cardiovasculaires, de nombreuses pathologies sont liées à l'obésité.

L'industrie agroalimentaire, la malbouffe, les aliments ultra-transformés sont souvent à l'origine de cette épidémie.

Faut-il céder à la tentation de la grossophilie au point d'encourager la malbouffe ?

 

Grossophobie et grossophilie, voilà deux extrêmes qu'il faut combattre, sans doute...

 

Il faut bien le dire et le redire : l'industrie alimentaire a tendance à nous vendre des produits de plus en plus gras, sucrés et salés.

Et on voit de plus en plus d'adolescents qui souffrent de surpoids et d'obésité.

 

Il conviendrait de ne pas faire la promotion de l'excès de poids et de mettre en garde les jeunes contre la malbouffe qui se répand dans nos sociétés.

La graisse, le surpoids, les vergetures, le handicap : voilà le résultat de la consommation d'une nourriture inadaptée, aux effets délétères.

 

Le sucre a envahi notre alimentation, il est présent partout : biscuits, gâteaux, desserts de toutes sortes, yaourts, flans, sodas, boissons, sirops, confitures etc.

C'est un raffinement infini dans la variété : il suffit de se rendre dans les rayons d'un supermarché pour découvrir toutes les tentations auxquelles sont soumis les consommateurs.

 

Le gras n'est pas en reste : burgers, frites, mayonnaise... la mode des fasts-foods favorise ce phénomène.

 

Les produits ultra-transformés font des ravages : plats préparés, pains emballés, céréales du petit déjeuner, soupes instantanées, viandes et poissons reconstitués… La liste est longue.

Plusieurs études réalisées en Espagne, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni ont déjà montré que la consommation de produits ultra-transformés augmentait le risque d’obésité, de taux de cholestérol sanguin, de maladies cardiovasculaires...

Célébrer les rondeurs, le surpoids  ? Est-ce une attitude responsable dans une société où l'obésité gagne du terrain, où l'industrie agroalimentaire nous vend des produits toxiques, dangereux pour la santé ?

 

 

 

 

 

 

Grossophobie ou grossophilie ?
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