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28 avril 2025 1 28 /04 /avril /2025 12:52
Toujours plus de chips !

Toujours plus de chips ! avec de nouvelles saveurs concoctées par les industriels... les chips se vendent bien... Pourtant, les chips sont un condensé de gras et de sel.

"Des chips au roquefort ou encore à l’aligot… Dans les supermarchés, les saveurs de chips se diversifient. Le marché est d’ailleurs en pleine expansion.


Les pétales de pomme de terre sont un aliment incontournable de l'apéritif. Les chips séduisent de plus en plus les consommateurs. Les saveurs se multiplient, des classiques aux plus originales.

Dans les rayons, chacun a ses préférences :

"Mes saveurs préférées ça reste Barbecue, et en général, je vais m'orienter vers ça..." dit un client dans un supermarché.

"J'ai goûté à l'aligot récemment ou bien au curry... bon ça change un peu. Sinon, il y a celles au fromage du Jura qui sont assez sympas", témoigne un autre client.

Dans une enseigne visitée par les journalistes, il y a près de 70 références de chips. Parmi les plus grosses ventes, il y a celles au vinaigre, poivre et fromage.

Pour une autre cliente, impossible de passer une semaine sans chips :

"C'est un aliment plaisir, je sais que ce n'est pas très sain, il ne faut pas en abuser, mais si j'en mange, j'en mange vraiment. Je me fais plaisir." dit-elle.

Malgré l’inflation et la crise sanitaire, la consommation de chips explose : plus 42 % en dix ans. Le chiffre d'affaires frôle le milliard, un marché encore dominé par les chips nature. Toutefois, ce sont les chips aromatisées qui dynamisent les ventes avec plus 8,8 % l’an dernier.


Dans une entreprise de chips artisanale au cœur de la Beauce, une nouvelle saveur est produite chaque jour.

"Ces chips sont au piment" dit une employée.

Les 17 salariés de l’entreprise travaillent en trois-huit pour répondre à la demande croissante de chips : plus 20 % chaque année.

"Le piment d'Espelette marche très bien chez nous, c'est notre deuxième meilleure vente. Ce qu'on vend le plus, c'est un peu universel, à l'apéro ce sont les classiques au sel" explique la cofondatrice de l'entreprise, Clémence Maisons.

Un succès fulgurant qui oblige Clémence Maisons à s'agrandir...

"Depuis deux ans, on refuse un peu des contrats parce qu'en fait on n'a plus de capacité de production. On veut honorer tous nos contrats actuels."

Les Français consomment en moyenne 1 kilo de chips loin derrière les Anglais avec 2,6 kilos chaque année."

 

La grande distribution fait aussi souvent la promotion de ces produits bon marché, gras, qui n'exigent aucune préparation culinaire...

On nous vend depuis des décennies du sucré, du salé, du gras. Et on habitue le consommateur à ces saveurs.

Comment s'étonner des ravages de l'obésité dans nos sociétés ?

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/consommation-le-marche-des-chips-se-diversifie-et-s-accroit_7206828.html

 

https://rosemar.over-blog.com/2017/07/au-supermarche-dans-la-file-d-attente.html

Toujours plus de chips !
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22 mai 2024 3 22 /05 /mai /2024 09:05
L'ennemi du monde moderne : le sucre...

 

"L'ennemi du monde moderne est dans ce que l'on mange : c'est le sucre... il est partout, invisible, sournois et flatteur.

Vous l'ingurgitez sans le savoir et hop ! le cerveau est immédiatement subjugué : aussitôt qu'il excite une papille de la langue, le sucre active la circuit de la récompense et quand il arrive dans l'intestin, il recommence, et la dopamine, hormone de la satisfaction est émise et se diffuse dans le sang. A force, on en redemande, car on en a besoin.

 

Pour les gros mangeurs de sucre- ils seraient 10% de la population française- c'est alors l'addiction au sucre...

Selon les autorités sanitaires, près d'un Français sur deux est trop gros ou obèse, parce qu'il mange trop de produits transformés qui sont tous pleins de sucre.

Dans un paquet de chips, la moitié du poids, eh oui ! c'est du sucre...

 

Or, nous sommes nés à une époque lointaine où le sucre n'était pas disponible facilement : il fallait aller le chercher, l'extraire de ce que nous mangions. Notre organisme est fait pour extraire lui-même le sucre des légumes, des viandes et des fruits, pas pour en être gavé.

Par jour, en plus du sucre que nous extrayons nous-mêmes de notre nourriture, nous n'avons pas besoin de plus de 25 grammes de sucre qu'ont rajouté les industriels ou que nous rajoutons nous-mêmes dans notre café ou notre yaourt. 25 grammes, c'est 4 cuillères à café bien pleines.

L'OMS, elle, recommande de ne pas dépasser 50 grammes de ces sucres ajoutés.

Pourtant, en France, de 20 à 30 % des adultes et des adolescents sont à plus de 100 grammes par jour. 60% des 8 à 12 ans dépassent déjà les 75 grammes par jour et 75% des 4 à 7 ans dépassent 60 grammes par jour.

 

Voilà une belle victoire de l'industrie agroalimentaire car elle a fait du sucre une de ses matières premières essentielles, y compris dans les produits salés...

Pourquoi ? Parce que le sucre ne coûte rien, parce qu'il donne bon goût, et surtout parce qu'il rend addict.

Or, le sucre dont les produits transformés sont gavés est à la fois trop nombreux et trop simple, le corps ne sait pas quoi en faire, alors il le stocke sous forme de graisse... et cela, grâce à l'insuline. Lorsque le sucre arrive dans le sang, le pancréas diffuse cette hormone qui a pour rôle de faire ouvrir les parois cellulaires, le sucre rentre alors dans les cellules, il y est transformé en lipides, il n'est donc pas métabolisé, hydrolysé, il est stocké sous forme de graisses.

 

Ce n'est pas tout, car l'industrie a réussi aussi l'exploit de transformer les pâtes et le riz en sources de sucre : ces deux produits alimentaires sont constitués d'amidon. L'amidon est une longue chaîne très solide formée de molécules de glucose. La cuisson permet à l'amidon d'être digeste : ses sucres seront donc métabolisés et non pas stockés sous forme de graisse.

Or, avec ses pâtes cuites en 3 minutes, et son riz en 5 minutes, l'industrie a créé des produits pervers. 3 minutes, 5 minutes, c'est trop court... le plus souvent, on oublie, on fait cuire une ou deux minutes de plus, et on mange des pâtes et du riz tout mous, cela veut dire de l'amidon tellement cassé que le glucose va se libérer immédiatement et devenir lipide.

 

Le summum de la perversion de l'industrie, ce sont les produits extrudés : l'industrie passe les céréales, les matières premières dans une sorte de vis sans fin qui les écrase et les chauffe. L'amidon est brisé ce qui permet de donner des céréales du petit déjeuner, des gâteaux apéro et sucrés aux formes bizarres, mais aussi des galettes de riz et autres cochonneries, et moyennant quoi, un bol de céréales le matin, c'est d'un point de vue nutritionnel exactement comme manger un bol de bonbons : il y a autant de sucre et que du sucre...

 

Dans les années 60, des boîtes pharmaceutiques américaines ont découvert les statines : pour vendre ces médicaments, elles ont inventé un syllogisme formidable : 1) on trouve du cholestérol dans les plaques d'athérome chez les victimes d'infarctus 2) donc le cholestérol est le seul responsable des maladies cardiovasculaires 3) or, nos statines diminuent le risque de faire un accident vasculaire 4) donc nos statines détruisent le cholestérol.

Le cholestérol a dès lors été transformé en ennemi pour justifier l'usage des statines. Des chercheurs ont été payés pour le dire et d'autres l'ont été pour affirmer que le sucre, au contraire, n'était pour rien dans les maladies cardiovasculaires..."

 

Alors, toujours prêts à manger des chips et des produits ultra transformés ?

 

 

 

Source :

 

https://tv.marianne.net/focus/l-idee-a-la-con-le-sucre

 

 

 

L'ennemi du monde moderne : le sucre...
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7 février 2024 3 07 /02 /février /2024 10:35
Aliments ultra-transformés : opacité sur leur origine...

 

"La question a de nouveau été soulevée par la crise agricole : le flou qui entoure les étiquettes sur les produits. Un label France ou un drapeau sur les emballages ne suffit en effet pas à garantir l’origine d’un produit. C’est encore plus difficile dans la catégorie des produits ultra-transformés.

 

Dans les assiettes des Français, les plats ultra-transformés représentent un tiers de l’alimentation : gratins de macaronis au jambon, merlu aux légumes, raviolis au bacon, 
Leur point commun : une grande zone d’ombre sur l’origine de leurs ingrédients.

"L'origine, la traçabilité n'est pas toujours bien indiqué...", dit un consommateur.

"Qu'est ce que cela vous inspire ?", interroge une journaliste. "Ben, du flou..." répond une jeune femme.

Sur l’étiquette de ces produits, par exemple, aucun détail sur la provenance du lait, du jambon ou du poisson, et c’est parfaitement légal.

 

Si les industriels doivent indiquer l'origine des produits bruts, comme la viande ou les fruits et légumes, c’est facultatif pour les produits transformés. Par exemple, un carpaccio de bœuf qui contient en majorité de la viande et de l’huile d’olive devient un produit transformé... plus besoin de préciser d'où il vient.

En rayon, certains plats affichent Union Européenne, mais difficile de s'y fier...

Du poulet élevé en Ukraine mais transformé aux Pays-Bas, en Pologne ou en Belgique peut ensuite être vendu chez nous avec le sigle : origine UE.

Il existe même une autre mention très fréquente : origine UE et Non UE, une mention volontairement floue et bien pratique pour les industriels selon Olivier Andrault, chargé de mission chez UFC-Que Choisir.

"Lorsque vous avez une indication origine UE ou non UE, cela veut simplement dire que votre ingrédient vient de quelque part sur la terre, le fabricant veut garder l'opacité totale sur l'origine de ses produits et notamment cacher au consommateur des origines qui ne sont pas forcément vendeuses", explique-t-il.

 

En 2017, le gouvernement avait lancé une expérimentation qui obligeait les fabricants à indiquer la provenance de la viande et du lait dans les plats transformés. Mais ce test a pris fin..."

 

Une chose est sûre : les aliments ultra transformés sont souvent peu chers... si bien que les consommateurs ne regardent pas la composition des produits ni leur origine. Ils ne voient que le prix attractif, d'autant que l'inflation pèse sur les ménages les plus modestes...

Les pauvres sont donc une fois de plus pénalisés...

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/consommation-les-produits-ultra-transformes-intracables_6345217.html

 

 

 

Aliments ultra-transformés : opacité sur leur origine...
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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 08:32
Grossophobie ou grossophilie ?

 

 

Désormais, pour combattre le diktat de la minceur, la grosseur s'affiche : de plus en plus de mannequins montrent leurs rondeurs et les assument...

Pourtant, l'obésité se développe et se répand dans nos sociétés d'abondance : c'est aussi un problème de santé publique.

Et "c'est dans les campagnes paupérisées que l'épidémie progresse le plus rapidement, touchant même les pays en voie de développement." révèle Sandra Salazar dans un article paru sur Marianne. Les jeunes enfants sont touchés aussi.

Diabète, hypertension, maladies cardiovasculaires, de nombreuses pathologies sont liées à l'obésité.

L'industrie agroalimentaire, la malbouffe, les aliments ultra-transformés sont souvent à l'origine de cette épidémie.

Faut-il céder à la tentation de la grossophilie au point d'encourager la malbouffe ?

 

Grossophobie et grossophilie, voilà deux extrêmes qu'il faut combattre, sans doute...

 

Il faut bien le dire et le redire : l'industrie alimentaire a tendance à nous vendre des produits de plus en plus gras, sucrés et salés.

Et on voit de plus en plus d'adolescents qui souffrent de surpoids et d'obésité.

 

Il conviendrait de ne pas faire la promotion de l'excès de poids et de mettre en garde les jeunes contre la malbouffe qui se répand dans nos sociétés.

La graisse, le surpoids, les vergetures, le handicap : voilà le résultat de la consommation d'une nourriture inadaptée, aux effets délétères.

 

Le sucre a envahi notre alimentation, il est présent partout : biscuits, gâteaux, desserts de toutes sortes, yaourts, flans, sodas, boissons, sirops, confitures etc.

C'est un raffinement infini dans la variété : il suffit de se rendre dans les rayons d'un supermarché pour découvrir toutes les tentations auxquelles sont soumis les consommateurs.

 

Le gras n'est pas en reste : burgers, frites, mayonnaise... la mode des fasts-foods favorise ce phénomène.

 

Les produits ultra-transformés font des ravages : plats préparés, pains emballés, céréales du petit déjeuner, soupes instantanées, viandes et poissons reconstitués… La liste est longue.

Plusieurs études réalisées en Espagne, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni ont déjà montré que la consommation de produits ultra-transformés augmentait le risque d’obésité, de taux de cholestérol sanguin, de maladies cardiovasculaires...

Célébrer les rondeurs, le surpoids  ? Est-ce une attitude responsable dans une société où l'obésité gagne du terrain, où l'industrie agroalimentaire nous vend des produits toxiques, dangereux pour la santé ?

 

 

 

 

 

 

Grossophobie ou grossophilie ?
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