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11 décembre 2024 3 11 /12 /décembre /2024 10:45
De plus en plus de pauvres en France...

 

Noël approche, le temps des fêtes, des cadeaux, des réjouissances... et, cependant, on voit de plus en plus de pauvres dans les rues, des sans-abris qui font la quête...

 

"Plus de cinq millions de personnes sous le seuil de pauvreté en France : un chiffre en constante augmentation depuis vingt ans. Les jeunes, les chômeurs et les immigrés sont les plus exposés selon l'observatoire des inégalités.

 

La France, pays riche, compte de plus en plus de pauvres : plus de cinq millions de personnes vivent avec moins de 1000 euros par mois, soit en vingt ans, 1,4 millions de personnes supplémentaires qui ont basculé dans la précarité.

Si la pauvreté n'explose pas, elle gagne du terrain et les plus touchés sont les jeunes, les chômeurs et les immigrés.

 

45% des pauvres ont moins de 30 ans et les mineurs sont de loin les plus concernés tout simplement parce qu'ils subissent la pauvreté de leurs parents... Viennent ensuite les 18-29 ans qui sont confrontés pour beaucoup à des difficultés d'insertion, c'est le cas depuis les années 2010 environ, et ce malgré la baisse du chômage à partir de 2015, c'est à dire qu'ils ne sont pas plus nombreux à être en difficulté mais leur taux de pauvreté stagne à un niveau élevé.

L'emploi fait donc la différence : un quart des chômeurs en France vivent sous le seuil de pauvreté, contre environ 4% dans la population active.

 

Cependant, l'emploi ne protège pas complètement : les indépendants, par exemple, ou les salariés à temps partiel ou ceux qui ne travaillent qu'une partie de l'année sont naturellement beaucoup plus exposés.

 

Enfin, les immigrés sont à l'intersection de tous ces facteurs de pauvreté, ils sont plus jeunes que le reste de la population, ils occupent pour beaucoup des emplois moins qualifiés, et donc plus précaires que la moyenne et sont victimes de discrimination à l'embauche et en cours de carrière, ce qui augmente leur risque de chômage, et les pousse à accepter des emplois moins rémunérés. Résultat : ils sont trois fois plus touchés par la pauvreté que l'ensemble de la population."

 

Une pauvreté qui augmente dans un pays en pleine crise politique : chute du gouvernement Barnier, incertitude politique, dette colossale, entreprises en difficulté, encore plus de chômage en perspective... donc encore plus de pauvres.

Et que font les politiques ? Ils se disputent les postes ministériels au lieu de régler les problèmes dont ils ont la charge...

 

 

Source :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/la-france-pays-riche-compte-de-plus-en-plus-de-pauvres-6132710

 

 

De plus en plus de pauvres en France...
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29 juillet 2024 1 29 /07 /juillet /2024 12:19
J.O. : cachez ces pauvres que l'on ne saurait voir !

 

Cachez cette misère que l'on ne saurait voir ! Des J. O. inclusifs ? Vraiment ? Qu'en est-il des valeurs de l'Olympisme ?

Blocs de béton, parkings de vélos et gros rochers, la France ne manque pas d’imagination pour éloigner les sans-abri des sites concernés par les Jeux olympiques.

Je précise que ces dispositifs existent déjà dans certains quartiers de ma ville, sous des porches, près de magasins...

"Alors que le collectif Le Revers de la médaille dénonce un nettoyage social de Paris à l'occasion des Jeux Olympiques, plusieurs centaines de sans-abri ont très provisoirement obtenu gain de cause. La préfecture a lancé une opération de mise à l'abri : des bus sont venus chercher les hommes, les femmes et les enfants qui depuis deux jours dormaient dehors devant la mairie du 18e arrondissement.

La mobilisation de ces sans-abri soutenus par des associations a porté ses fruits.

 

Les négociations ont commencé avec une première proposition de la préfecture : 40 places d'hébergement d'urgence, mais ce n'était évidemment pas suffisant pour les centaines de personnes sur place qui ont décidé de maintenir leur occupation.

La préfecture est alors revenue avec une nouvelle offre : des places d'hébergement pour toutes les femmes et les enfants mais pas les maris. 

 

Il aura fallu un deuxième refus, suite à cette proposition, pour que le directeur de cabinet du préfet d'Ile-de- France se rende en personne sur place pour annoncer une opération de mise à l'abri pour toutes les personnes présentes.

Des bus sont partis du 18ème en direction d'hôtels sociaux situés à Villiers-le-Bel et Gennevilliers en Ile de France, un détail très important puisque la majorité de ces familles ont leur vie ici : travail, médecin ou encore rendez-vous administratifs pour leur demande de régularisation.

 

Mais le soulagement n'a duré que quelques minutes, car juste après l'annonce, des forces de l'ordre sont arrivées pour former un périmètre autour du parvis de la mairie.

Problème : à ce moment-là, les familles n'étaient pas toutes regroupées, selon des témoins sur place, une cinquantaine de personnes sont restées en dehors du périmètre et n'ont donc pas pu monter à bord des cars...

Autre question sans réponse : quelle sera la durée de l'hébergement d'urgence ? Contactée, la préfecture reste évasive... plusieurs semaines, à préciser.

Chez Utopia 56, personne ne se fait d'illusion, confie un bénévole, avant de conclure :" il ne fallait pas entacher la carte postale, mais dès la fin des Jeux, tout le monde sera rejeté à la rue"..."
 

 

Sources :

 

à 3 minutes, 19 secondes :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-jeudi-25-juillet-2024-3282001

 

 

https://www.huffingtonpost.fr/jo-paris-2024/video/jo-de-paris-2024-mobilier-anti-sdf-et-anti-migrants-installes-a-paris-on-fait-le-point_237376.html

J.O. : cachez ces pauvres que l'on ne saurait voir !
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15 juillet 2024 1 15 /07 /juillet /2024 12:05
Toujours plus de millionnaires !

 

 Alors que plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, on compte en France toujours plus de millionnaires...


Selon les chiffres de l'Insee, 14,4% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Les privations se font de plus en plus sentir au quotidien pour ces Français modestes.

 

En revanche, "le club des riches est de moins en moins fermé : l'an dernier, la France comptait très exactement  2 868 031 millionnaires. C’est 47 000 personnes de plus qu'en 2022. Si on fait le calcul, près d'un Français sur 20 serait millionnaire selon une récente étude...La France  se place ainsi en quatrième position derrière le Royaume-Uni, où 3 millions de personnes ont une fortune qui dépasse le million de dollars.

Une augmentation du nombre de très riches dans notre territoire qui s'explique, notamment, par la valeur croissante de leur patrimoine immobilier, mais aussi par leur taux d'épargne très important.

"Les Français épargnent beaucoup, d'autant plus quand on regarde les millionnaires ou les plus riches, le Français moyen épargne environ 15% de son revenu. Si chaque année vous mettez de l'argent de côté, cela fait beaucoup d'argent, au final, au bout d'un moment.", explique Nicolas Frémeaux, enseignant-chercheur.

Alors, qui sont-ils ces millionnaires ?

Difficile de dresser leur portrait-robot, mais selon l'INSEE, pour la majorité d'entre eux, ce sont les actifs immobiliers qui représentent plus de la moitié de leur fortune, suivis des actifs financiers, et matériels comme les voitures de luxe, les bijoux ou les oeuvres d'art.

Mais la donne change pour les plus riches des très riches...

"La composition du patrimoine des millionnaires, c'est entre 50 et 70% en immobilier. Quand on regarde la composition du patrimoine des multi millionnaires et des milliardaires, ils sont beaucoup plus investis dans l'économie, dans les entreprises. En fait, ce sont de grands entrepreneurs.", dit Agnès Verdier-Molinié.

En France, le nombre de millionnaires devrait croître de 16 % d'ici 2028..."

 

Face à ces millionnaires, plus de 9 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, soit 1.216 euros par mois pour une personne seule. Le taux de pauvreté s'établit à 14,4% de la population en France, un niveau quasi stable selon l'Insee.


Pour ces Français modestes, et dans un contexte d'inflation, les privations se font de plus en plus sentir au quotidien. Comment vivre décemment avec 1216 euros par mois ? Comment manger, comment se loger, comment se chauffer correctement ?

On le voit : des inégalités flagrantes dans notre société, des inégalités qui doivent être corrigés par une augmentation des petits salaires...

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/economie-la-france-compte-toujours-plus-de-millionnaires_6660708.html

 

 

https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/france-plus-de-9-millions-de-personnes-vivent-sous-le-seuil-de-pauvrete-selon-l-insee-7900402524

Toujours plus de millionnaires !
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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 09:32
Les petites mains de l'IA : une exploitation de la misère humaine...

 

"L’intelligence artificielle, c'est la promesse que l’ordinateur pourrait reproduire le raisonnement humain. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est déjà notre quotidien. Quand vous déverrouillez votre téléphone, quand vous jouez avec des filtres ou essayez virtuellement vos nouvelles lunettes. Et vous allez voir que cette IA fait travailler des humains en chair et en os… très loin de la Silicon Valley, dans un des pays les plus pauvres du monde.

 

A Madagascar, dans les faubourgs de la capitale, des journalistes ont rendez-vous avec Andy. Il les reçoit chez lui. C’est là qu’il travaille… au rythme des sonneries incessantes de son ordinateur : "Ce sont des tâches qui arrivent !", dit Andy. 

Des tâches : autrement dit, des micro offres d’emploi proposées sur une plateforme d’Amazon dédiée à l’entraînement des algorithmes. Toute la journée, Andy compare des images pour entraîner des sites de commerce en ligne à trier les produits et ainsi mieux les suggérer aux consommateurs : "Ces deux images ne sont pas pareilles. Donc on clique sur 'non' simplement", explique Andy en faisant défiler sur son écran des images de chaussures, de rouge à lèvres, de fond de teint.

Autre tâche : cette fois, il doit qualifier des photos d’applications de rencontres : "On me demande si cette personne est acceptable. Je réponds 'ok'. Je peux choisir différentes options : est-ce qu'il est beau, est-ce qu'il a un beau sourire ?". Vous cherchez un partenaire souriant, amusant?… C’est un peu grâce au travail d’Andy que vous trouverez peut-être chaussure à votre pied.

 

Un travail répétitif… pour une somme dérisoire. Il gagne 6 centimes de dollar par tâche. Il lui faut en réaliser plus de 300 pour espérer gagner 20 euros par jour. Contacté, Amazon reconnaît que ces micro ouvriers indépendants sont une force de travail pour le développement de l'économie digitale.

Lorsqu'on lui demande s'il s'imaginait travailler un jour pour Amazon, Andy explique: "Non pas du tout, j'avais d'autres ambitions. Mais vous savez, la vie n'est pas un long fleuve tranquille".

 

Andy est devenu ce qu’on appelle un travailleur du clic. De quoi améliorer l’ordinaire à Madagascar, l’un des pays les plus pauvres du monde. 75% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

 

En développant l'intelligence artificielle, le pays espère ainsi attirer de nombreux investisseurs. Et l’activité se structure. Pierre-Paul Ardile est Français, il a fondé Beepeeoo, une entreprise qui emploie 100 personnes à plein temps. Leur travail : entraîner l’IA pour le compte de clients issus de tous les secteurs.

 

"Nous travaillons pour le secteur agricole, la distribution, l'industrie, les services financiers, tous les secteurs sont touchés, décrypte Pierre-Paul Ardile. L'IA est une vague qui est irréversible. Ce qui attire nos clients français ici c'est le niveau de salaire et la qualité de la ressource humaine. Ici, on a des jeunes impliqués dans ce qu'ils font, qui parlent et écrivent très bien le français, ne font pas de fautes. Cela permet une très bonne qualité en termes de service rendu", poursuit-il. 

Les opérateurs gagnent une centaine d’euros par mois environ, c’est 3 fois le salaire moyen à Madagascar. "Pour nous les Malgaches, l'IA est vraiment une opportunité de création d'emplois. Bien sûr, il y a le robot, mais il y aura toujours un opérateur derrière pour assurer le côté humain", analyse Rova Rabetoviana, chef de projet chez Beepeeoo. 

 

Mais il n'y a pas que les entreprises qui entraînent leur IA à Madagascar... l'Etat français lui-même a indirectement recours aux travailleurs malgaches, par exemple pour entraîner l'algorithme à traquer les contribuables qui ne déclareraient pas leur piscine. Une pratique qui n'aurait plus cours depuis deux ans, dit Bercy...

Les impôts, mais aussi le ministère des armées, via un logiciel d'analyse d'images satellites, l'armée n'a pas répondu aux journalistes. Mais son sous traitant affirme qu'aucune donnée sensible n'est analysée hors de France...

 

Face à ce phénomène d'externalisation de l'IA, des chercheurs s'inquiètent de la précarité des travailleurs en bout de chaîne :

"Ces travailleurs sont les rouages invisibles de nos vies numériques. Ces tâches chronophages, et peu valorisées sont généralement externalisées par les entreprises technologiques à une foule de travailleurs précaires."

 

Et à Madagascar, certaines entreprises françaises préfèrent se faire discrètes : il faut dire que les données traitées sont parfois sensibles.

Un opérateur malgache qui souhaite rester anonyme affirme travailler pour le compte d’une société qui équipe nos supermarchés de caméras intelligentes censées détecter les comportements suspects et limiter les vols. Mais c’est bien à Madagascar que les vidéos sont visionnées. "Notre objectif c'est de trouver les vols. Ce sont eux qui envoient les vidéos, nous on les traite juste. En direct, en temps réel. Nous on envoie juste l'alerte et eux ils font l'arrestation des suspects". 

De la surveillance en temps réel, selon lui… L’entreprise française pour laquelle il travaille n’a pas souhaité  répondre aux journalistes, mais un concurrent, un autre fabricant de caméras intelligentes, Veesion, qui sous traite lui aussi à Madagascar réfute totalement cette existence de surveillance en temps réel. Il affirme  que les Malgaches ne font que qualifier les gestes suspects pour entraîner l’algorithme à les reconnaître: “Les personnes qui effectuent l'annotation sur des vidéos floutées et déjà pré-qualifiées par l’IA, le font à posteriori, à bref délai, et se contentent de transmettre les informations à notre intelligence artificielle dans le but de l’améliorer”, écrit la direction de Veesion.

Pourtant sur un document de formation destiné aux opérateurs malgaches, il est question de : “signaler des vols ou des tentatives de vols dans les magasins le plus rapidement possible” ou encore “d’avertir le magasin d’un comportement douteux”. 

L'entreprise Veesion précise qu'il s'agit d'un document rédigé par son prestataire malgache qui mérite une clarification. Veesion réaffirme qu'aucune surveillance en temps réel n'a lieu depuis Madagascar...

 

Contactée, la CNIL, la commission informatique et liberté dit avoir entamé des contrôles dans les magasins équipés de caméras intelligentes. Elle rendra ses conclusions dans les prochains mois..."

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/video-a-madagascar-les-petites-mains-bien-reelles-de-l-intelligence-artificielle_6515243.html

 

 

 

 

Les petites mains de l'IA : une exploitation de la misère humaine...
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29 mai 2024 3 29 /05 /mai /2024 09:31
Canicules en Inde...

 

"Les pays d’Asie du Sud-est vivent un épisode de canicule sans précédent. Lundi 20 mai, on a frôlé les 48 degrés dans la banlieue de New Delhi, en Inde, une chaleur qui rend de nombreuses activités impossibles.

48 degrés ! Comment survivre sous de telles températures ?

Comment l’Inde va-t-elle survivre au réchauffement climatique ? Le pays ne cesse de voir les températures monter, les vagues de chaleur s’accentuer. Dès le début du printemps, le mercure a atteint par endroits plus de 45 degrés,  ce qui est anormalement élevé pour la saison. 

Cette vie sous la chaleur, on en fait régulièrement l'expérience à New Delhi, la capitale, mais également dans le reste du pays comme dans la ville de Kurnool. Cette ville de 750 000 habitants est l'une des premières à avoir battu les records de chaleur cette année.

45, 9 degrés en plein mois d'avril ! Et ces fortes chaleurs se ressentent dès le début de la journée car en ce moment, même la nuit, les températures ne descendent jamais sous les 30 degrés.

Le soleil s'abat sur les gens comme un manteau de plomb : tout le monde cherche un petit coin d'ombre ou d'air climatisé.

Alors, sur les grands axes, aux principaux carrefours de la ville, les autorités ont fait installer des abris de fortune. Tous les moyens sont bons pour tenter d’atténuer la chaleur.

Cette chaleur est particulièrement difficile à vivre pour ceux qui travaillent dehors, à l’image de ceux qui conduisent les tuk-tuk. L'air chaud prend au visage, c'est comme un souffle brûlant... et c'est particulièrement difficile à supporter pour les conducteurs.

"Avec cette chaleur, j'ai soif, je transpire, ça devient vraiment difficile de conduire dans ces conditions, c'est désagréable." commente un chauffeur de tuk-tuk.

 

Dans les hôpitaux, les services d’urgence accueillent des personnes malades de la chaleur : un médecin recense jusqu'à dix patients dans ce cas par jour...

"Ces patients nous disent avoir la bouche sèche, leur peau aussi est sèche et ils transpirent beaucoup. Nous prenons leur température et nous voyons s'il s'agit ou non d'un coup de chaleur.", dit un médecin.

Ces épisodes caniculaires sont-ils réellement inhabituels pour la saison ? En Inde, les mois qui précèdent l'été ont toujours été les plus chauds. Pour un cabinet d'analyse du climat, pas de doute : ce qui la rend la situation anormale, c'est l'ampleur de ces vagues de chaleur.

"Dans le passé, les vagues de chaleur touchaient un ou deux états dans le pays, mais depuis une dizaine d'années, on remarque que cela concerne régulièrement sept, huit états en même temps. Ce n'est pas normal, cela veut dire que près d'un milliard d'Indiens, soit environ 60 % de la population, est concerné par ces vagues de chaleur." dit un spécialiste du changement climatique.

Ceux qui en souffrent le plus sont souvent les plus démunis. Une ONG s'est donné pour mission de recenser les températures auxquelles les vendeurs de rue sont réellement exposés. Leur outil est une caméra thermique.

"Sous les arbres, il fait 39 degrés, mais dès que la caméra pointe vers le sol, il fait 56 degrés !"

Un vendeur est exposé, bien que sous son parasol, à 47,5 degrés, dès le matin !

"A chaque vague de chaleur, ce sont ces personnes vulnérables qui sont en première ligne. Nous demandons des solutions de rafraîchissement pour ces gens continuellement exposés à la hausse des températures." dit un membre de cette ONG.

Sous de telles chaleurs, difficile de tenir sans s'hydrater, la soif vous prend à la gorge. Or, en Inde, l'eau est devenue un bien précieux, celle qui coule dans les robinets est impropre à la consommation, il faut la filtrer ou alors l'acheter en bouteille. Mais cela coûte cher, pour les plus défavorisés, c'est devenu un luxe qu'ils peuvent rarement s'offrir."

 

Comment vont faire ces pays soumis à des canicules pour s'adapter ? Quel avenir pour ces gens qui vivent dans des pays où la chaleur s'impose ? Allons-nous assister de plus en plus à des vagues migratoires ?

 

Source :

 

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/inde-comment-supporter-une-chaleur-extreme_6558062.html

 

 

Canicules en Inde...
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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 10:48
En pleine crise sociale, les sénateurs augmentent leurs frais de mandat !

 

Sans exemplarité pas de démocratie ! Alors que de nombreux Français peinent à se chauffer, à se nourrir, à vivre correctement face à une inflation galopante, voici que les sénateurs augmentent leurs frais de mandat de 700 euros !

Le Sénat a pris cette décision en raison du "contexte inflationniste". Ils disposaient jusqu’ici de 5 900 euros de frais de mandat.

Ces dernières semaines, ils ont, comme leurs collègues députés, discrètement décidé d'augmenter leur avance de frais de mandat. Et pour eux, cette hausse s'élève à 700 euros mensuels ! Les députés, eux, sont  crédités de 300 euros mensuels supplémentaires.

 

Un contexte inflationniste : c'est indéniable ! Et de nombreux Français en savent quelque chose ! Mais eux n'ont pas la possibilité par un vote d'augmenter leur budget et leur salaire.

 

Une honte ! Une décision totalement irresponsable alors que nombre de salariés français rencontrent des difficultés : en pleine crise, alors que les agriculteurs dont beaucoup gagnent seulement 800 euros par mois manifestent, alors que les hôpitaux sont en détresse, que de nombreux Français ont des problèmes de pouvoir d'achat, les sénateurs, les représentants du peuple ont augmenté leurs frais de mandat....

 

Rappelons aussi qu'est prévue une augmentation de 10% de l'électricité dès le début février, et ce n'est qu'un début, car d'autres augmentations sont déjà planifiés...

 

Rappelons encore que les élus ont refusé d'indexer les salaires et les aides sociales sur l'inflation.

Où est l'équité sociale, où est la justice ?

 

Nos sociétés ont tendance à stigmatiser les pauvres... autrefois on plaignait les pauvres, de nos jours, on les stigmatise : les pauvres seraient coupables de leur pauvreté et de leur exclusion sociale.

Il conviendrait plutôt de stigmatiser les riches, eux qui s'octroient nombre de privilèges, même en pleine crise sociale, toute honte bue !

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/politique/les-senateurs-augmentent-leurs-frais-de-mandat-de-700-euros-par-mois-29-01-2024-2551032_20.php

 

 

 

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15 janvier 2024 1 15 /01 /janvier /2024 13:30
On meurt encore de froid en France, en 2024...

 

Un froid vif ces jours-ci sur la France et le sud n'est pas épargné : le froid s'est installé même en Provence...

 

Et le plan grand-froid mis en place est loin d'être suffisant : ainsi, une femme a été retrouvée morte dans la rue sous sa couverture à Carpentras, dans le Vaucluse. La sexagénaire, suivie par une association, "est probablement morte de froid, mais une autopsie doit être réalisée pour le confirmer", a indiqué une porte-parole de la direction départementale de la sécurité publique aux médias. Le département n’avait pas été placé en vigilance "grand froid".

 

Un autre SDF a été retrouvé mort dans une cave de Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, près de Paris. Il avait pu se réfugier dans ce local en dessous d'une ébénisterie, avec l’accord du propriétaire. C’est justement ce dernier qui l’a trouvé, inanimé. Une autopsie doit être réalisée pour confirmer la cause de son décès, a précisé la source policière. Il était âgé de 69 ans.

 

Un homme de 58 ans a encore été retrouvé mort le 12 janvier, alors qu'il dormait dans un abri de fortune à Sarcelles.
Il s'agit du troisième sans-abri ayant été tué par la vague de froid qui traverse actuellement la France.

L'homme sans domicile fixe âgé de 58 ans a été retrouvé vers 21h dans un abri de fortune composé de tôles à Sarcelle, dans le Val-d'Oise, selon les pompiers à l'AFP.

 

Une honte pour notre pays ! On meurt encore de froid en France au XXIème siècle, en 2024.

Dormir dans la rue par des températures hivernales, c'est s'exposer au pire, aux maladies, à la souffrance, à la mort.

Plus de 600 personnes sont mortes à la rue en 2022. Un chiffre indécent.

 

En 2018, j'écrivais un article sur ce même sujet : depuis, rien n' a été fait pour enrayer ce phénomène.

Alors que tant d'appartements, tant de maisons, tant de locaux restent inoccupés, des gens privés de logement risquent de perdre la santé et la vie, meurtris par le froid.

 

Et ces morts passent inaperçus dans les grands médias : pudiquement, on ferme les yeux devant ce fait inacceptable dans une société moderne et civilisée.

Pudiquement, on préfère occulter ce qui dérange notre petit confort.

A peine quelques articles sur internet.

Quelques mots qui énoncent les faits, comme si c'était chose banale et ordinaire...

 

Dans la rue, les SDF fragilisés par la précarité ont une espérance de vie de 49 ans en moyenne : et le froid n'est pas le seul responsable... violence, maladie, agression, accident, détresse...

 

On a beaucoup parlé du remaniement du gouvernement ces jours-ci, mais que font les responsables politiques pour résoudre ce problème : de plus en plus de sans abris dans nos rues ?

 

Sources :

https://www.huffingtonpost.fr/life/article/le-plan-grand-froid-ne-suffit-pas-pour-aider-les-sans-abris-alerte-la-fondation-abbe-pierre_228115.html

 

https://www.lepoint.fr/societe/episode-de-froid-une-femme-sans-domicile-fixe-de-60-ans-retrouvee-morte-dans-la-rue-09-01-2024-2549387_23.php

 

https://www.huffingtonpost.fr/faits-divers/article/episode-de-froid-deux-sans-abri-retrouves-morts-a-cause-des-temperatures-glaciales_228139.html

 

 

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22 novembre 2023 3 22 /11 /novembre /2023 10:24
La pauvreté s'aggrave en France...

 

Alors que les riches prospèrent et deviennent de plus en plus riches, la pauvreté s'aggrave en France : c'est le constat partagé par l'INSEE et le Secours Catholique. L'institut national des statistiques tirait les enseignements de l'année 2021.

 

Neuf millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Le niveau de vie des ménages les plus aisés augmente, mais à l'opposé, du fait de la disparition des aides de solidarité exceptionnelle versées en 2020, année du Covid, le taux de pauvreté augmente de presque un point, passant à 14, 5%.

 

Le rapport du Secours Catholique porte, lui, sur 2022 avec un constat similaire : la situation s'aggrave pour les ménages les plus pauvres, y compris pour ceux qui travaillent.

Pour le Secours Catholique, 2022, c'est une baisse du pouvoir d'achat pour les familles modestes, qu'elles travaillent ou pas : pour ces ménages pauvres, l'année passée a été douloureuse pour le porte-monnaie.

 

Jean  Merckaert du Secours Catholique explique : "Les aides exceptionnelles qui ont été octroyées par le gouvernement pendant la crise sanitaire ont servi de mini coussins d'amortissement... le fait que ces coussins disparaissent, cela fait que la chute est effectivement douloureuse avec l'impact de l'inflation sur le panier des ménages les plus pauvres. On a aujourd'hui de plus en plus de ménages qui se tournent vers les associations pour pouvoir s'en sortir. On a le sentiment que le gouvernement compte sur les associations pour venir faire tampon."

 

Du côté du gouvernement, on précise qu'en 2022, des aides ont été versées à ces familles modestes et les minimas sociaux augmentés, et surtout, on répète que la meilleure arme contre la pauvreté est le travail et que le chômage a baissé...

Pour Jean  Merckaert, ce n'est pas suffisant...

"Beaucoup de ménages, bien qu'ayant des revenus du travail, sont en difficulté, on a vu beaucoup se développer l'auto entreprenariat ces dernières années, mais ce sont des revenus qui peuvent être extrêmement variables."

L'association pointe tout particulièrement la situation des femmes qui, tout en travaillant, n'ont plus aucune marge de manoeuvre en dehors des dépenses contraintes...

 

La France est le troisième pays qui compte le plus de millionnaires au monde. Est-il décent que la pauvreté s'aggrave dans notre pays ?

Un rappel : "Plus le travail est pénible, moins il est rémunéré et plus les corps souffrent... Les ouvriers meurent huit ans plus tôt que les cadres..."

Où est la justice sociale ?

 

Sources :

 

https://www.lepoint.fr/economie/la-pauvrete-et-les-inegalites-s-accentuent-en-france-selon-l-insee-14-11-2023-2543125_28.php

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mardi-14-novembre-2023-6967645

 

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/5387094-le-monde-merveilleux-des-ultra-riches.html

 

 

La pauvreté s'aggrave en France...
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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 08:23
Le précariat : une nouvelle classe sociale...

 

"En Europe, un tiers des actifs qui travaillent se trouvent en situation de précarité professionnelle. Malgré un emploi, et parfois même plusieurs, les fins de mois se font difficiles et se loger, s'alimenter, se chauffer deviennent des questions délicates. Ces travailleurs forment une nouvelle classe sociale baptisée "précariat" par les économistes, un néologisme né de la contraction de "précarité" et de "prolétariat". La hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie a considérablement augmenté l'insécurité économique de larges pans de la société, qui appartenaient jusqu'à présent à la classe moyenne. Alors que le tiers supérieur s'est enrichi malgré la crise, le décrochage de la partie basse s'est accentué. Occupant les emplois les plus précaires, les femmes apparaissent nettement plus touchées que les hommes.

 

En France, en Allemagne, mais également en Suède, autrefois considérée comme un paradis social, le précariat est en hausse. Certains participent à des actions de protestation, d’autres ne croient plus en l’État – ni en la démocratie – et comptent sur les systèmes de solidarité plus que sur les aides publiques. Tous partagent les mêmes angoisses et la même perplexité face à leur situation.

 

Une vague de contestation déferle sur l'Europe : les populations sont en colère contre la hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie.

La contestation est attisée par une insécurité économique qui n'a cessé de croître au cours des dernières décennies. Elle touche de larges pans de la société qui appartenaient jusqu'à présent à la classe moyenne.

De plus en plus de contrats de travail sont à durée déterminée, les revenus sont fluctuants, souvent, un seul travail ne suffit plus. Les conditions de vie se précarisent.

 

"Si on ne s'attaque pas d'urgence aux insécurités qui touchent le précariat et à ses aspirations, nous assisterons à l'émergence d'un monstre politique.", déclare un économiste.

Ces dernières années, les Européens ont été confrontés à de nombreuses difficultés : une pandémie qui a entraîné de graves problèmes de santé et de longues périodes de confinement et deux guerres en Syrie et en Ukraine qui ont entraîné l'afflux de millions de réfugiés.

 

"Les inégalités se sont creusées, elles sont aussi devenues plus visibles socialement, aujourd'hui nous sommes face à un nouveau défi avec l'augmentation des prix du gaz et des produits alimentaires et cela va essentiellement toucher les classes moyennes inférieures."

Alors que le tiers supérieur de la société s'est enrichi malgré la crise, le décrochage du bas de la classe moyenne est de plus en plus marqué.

 

"On nous laisse tomber, comment un pays aussi riche que le nôtre peut-il compter autant de retraités pauvres ? C'est affreux", commente une Allemande.

Plusieurs personnes ont du mal à joindre les deux bouts alors qu'elles ont un emploi...

Parmi elles, en France, Patricia Lesage rencontrée par les journalistes une première fois, il y a 3 ans : à cette époque, elle partait travailler à 4 heures du matin pour faire le ménage dans une crèche avant l'arrivée des enfants. Elle est alors âgée de 56 ans et elle est payée 9,90 euros de l'heure sans complément de revenus.

A la fin du mois, elle touche environ 1100 euros quand tout va bien.

Mais cet emploi n'est que temporaire : il lui a été proposé par une agence d'intérim.

Ce n'est pas le seul travail de Patricia mais c'est celui qui lui rapporte le plus.

Patricia évoque la précarité de son travail, sa mauvaise rémunération, elle se sent rejetée par la société.

"9 euros, c'est la misère...", dit-elle.

 

La France a libéralisé son marché du travail relativement tard. En 2017, les règles du licenciement et du droit du travail temporaire ont été considérablement assouplies, avec ce qu'on appelle les ordonnances Macron, dans le but de créer de nouveaux emplois. Mais cela n'a pas marché. Les créations d'emplois n'ont pas été à la hauteur des espérances.

Dans les départements du Nord où vit Patricia et où le taux de chômage est le plus élevé de France, les revenus sont inférieurs à la moyenne et depuis longtemps.

Patricia a occupé toutes sortes d'emplois : elle a travaillé à la chaîne et dans l'industrie florale, actuellement, elle fait essentiellement des ménages et du repassage.

Quand elle sera à la retraite, elle touchera 270 euros, une misère !

"Cela veut dire qu'à 62 ans, je prends ma valise et je vais sous les ponts", dit-elle.

 

En France, le recours au travail temporaire, qu'il soit subi ou choisi, s'est massivement répandu ces dernières années.

L'Allemagne a développé le marché de l'intérim il y a déjà une dizaine d'années. Mais entre temps, la France est allée plus loin : la part du travail temporaire dans l'emploi global est aujourd'hui plus élevée qu'en Allemagne.

 

Selon un économiste, au cours des dernières décennies, le néolibéralisme a conduit à une redistribution du bas vers le haut au niveau mondial.

"On a vu émerger un capitalisme de rentiers dans lequel la richesse produite par les actifs qu'ils soient financiers, physiques ou intellectuels ne cesse d'augmenter, tandis que la part du revenu du travail dans le revenu national ne fait que diminuer. Cela fait 30 ans qu'on assiste à la stagnation du salaire réel.

En Europe et en Amérique du Nord, la libéralisation du droit du travail commence dans les années 80, l'emploi se précarise, les protections contre le licenciement sont assouplies et le recours aux intérimaires se développe. Les contrats à durée déterminée deviennent la norme.

Partout en Europe, l'ensemble de la classe moyenne inférieure voit son niveau de vie baisser.

Trois ans plus tard, la situation de Patricia Lesage s'est légèrement améliorée : elle a trouvé un nouvel emploi en tant que femme de ménage et aide cuisinière dans un centre pour handicapés. C'est le premier emploi fixe de sa vie mais ses revenus sont aussi faibles qu'avant... elle gagne environ 1400 euros par mois. L'inflation l'inquiète : les produits alimentaires sont constamment de plus en plus chers.

"L'électricité, l'eau, le gaz augmentent. Il faut faire attention à tout."

Patricia Lesage ne vote plus...

 

L'insécurité frappe de plus en plus de personnes obligées d'enchaîner les emplois tout en comptant chaque centime en fin de mois.

"Le précariat ne cesse de se développer dans tous les pays industrialisés... " déclare Guy Standing, économiste.

"Des millions de personnes à qui l'on dit qu'elles doivent s'habituer à une vie faite d'emplois précaires... plus grave encore que les emplois temporaires et les autres petits boulots, il y a le fait que ces personnes n'ont plus d'identité professionnelle : cela contribue à créer ce que l'on appelle l'insécurité existentielle."

 

En Allemagne, la précarité sévit aussi...

"Au départ, l'emploi précaire était supposé avoir une fonction de passerelle, pour le salarié, il y avait l'espoir de passer d'un emploi précaire à un emploi stable, mais cela ne se produit pas, c'est comme le hamster dans sa roue, et avec un emploi précaire, les gens se retrouvent très vite dans une situation de vie précaire..." dit Mona Motakef, sociologue.

"L'expression "le travail paie toujours" nie les inégalités car les conditions de départ dans la vie sont différentes en fonction de la famille dans laquelle nous sommes nés, en fonction de l'éducation et de la sécurité matérielle et l'origine migratoire joue également un rôle. Les gens réussissent aussi grâce à leurs privilèges de départ."

 

Les loyers augmentent en Allemagne, la misère grandit depuis plusieurs décennies.

La différence entre les riches et les pauvres ne cesse de s'accroître.

Et la pauvreté reste souvent cachée."

 

Source :

https://www.arte.tv/fr/videos/110347-000-A/pauvres-malgre-le-job/

 

 

 

 

Le précariat : une nouvelle classe sociale...
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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 12:45
Les banques alimentaires font le plein...

 

Même les premiers prix et les marques distributeurs connaissent des records d’inflation eux aussi. Par exemple, le prix du sucre premier prix a grimpé de 42 % en raison de la mauvaise récolte de betteraves. Les produits frais ne sont pas épargnés par cette hausse, notamment les œufs premier prix, avec une augmentation de 31 %. Selon un expert, ces hausses ne sont pas une surprise. Dans les autres rayons, le constat est le même : les prix augmentent. 

Alors, il n'est pas étonnant de voir les banques alimentaires prises d'assaut par de plus en plus de personnes en difficulté.

 

"C'est une file qui ne cesse de s'allonger : devant le restau du coeur de Redon, une jeune femme de vingt ans qui cherche un peu ses marques...

 

La première fois qu'elle s'est décidée à venir c'était lundi dernier... elle travaille en intérim mais avec un salaire de 700 euros par mois, elle n'a pas de quoi remplir son caddie ni pour elle ni pour ses parents qu'elle aide.

"On est trois à vivre à la maison, alors c'est un peu compliqué..."

La jeune femme fait partie des nouveaux inscrits ; un tiers des bénéficiaires des banques alimentaires le sont depuis moins de six mois.

 

Les travailleurs pauvres représentent 17% des personnes aidées, une situation difficile pour la jeune femme.

"J'aurais préféré m'en sortir moi-même que de venir ici", dit-elle avec amertume.

 

Avec l'inflation, l'alimentation est devenue le deuxième poste de dépenses pour les plus modestes, juste derrière le logement.

 

Une autre femme témoigne :

"Je suis en situation de handicap avec une adolescente à la maison, des factures qui augmentent, qui augmentent, voilà il y a pas le choix..."

 

Dans une autre épicerie solidaire, aussi, les demandes affluent. 

Huile, lessive, viande, ici, les clients paient les produits 20 à 40% de leur valeur en supermarché, un coup de pouce indispensable pour une mère de famille.

"On a des retards de loyer, on a les charges qu'on n'arrive pas à payer... si on ne trouve pas de solutions pour manger, parce que manger, c'est la base, tout de suite on s'écroule..."

 

En 2022, les banques alimentaires ont aidé deux millions quatre cent mille personnes."

 

Des précaires, des chômeurs de plus en plus nombreux parmi ces bénéficiaires : l'inflation les frappe de plein fouet et ils doivent se résoudre à obtenir des aides alimentaires.

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/precarite-de-plus-en-plus-de-francais-se-rendent-dans-les-banques-alimentaires_5683319.html

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/pouvoir-d-achat-les-produits-de-marques-distributeurs-impactes-par-l-inflation_5683271.html

 

Les banques alimentaires font le plein...
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