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19 août 2024 1 19 /08 /août /2024 11:52
A Gaza, l'immense désespoir d'un père...

 

"A Gaza, l'immense désespoir d'un père... Le temps de partir déclarer la naissance de ses jumeaux nouveaux nés, toute sa famille perdait la vie dans une frappe.

Un insoutenable drame à Gaza, un de plus : deux nouveaux nés tués, avec leur mère et leur grand-mère, au moment même où le père de famille était en route pour récupérer leurs actes de naissance...

De retour avec les certificats, il ne restait plus personne de sa famille.

 

La souffrance d’un père que rien ne peut consoler : les images sont terribles... à bout de forces, il s’effondre dans les bras de ses proches car la douleur est insupportable. Sa femme, docteure en pharmacie, et ses deux nouveau-nés sont morts quelques heures plus tôt après une frappe. Les bébés avaient trois jours.

Leur père n’avait quitté sa maison que quelques instants pour déclarer leur naissance.

En larmes, ce père témoigne : "Ce sont les certificats de naissance. Pendant que je les récupérais, j’ai reçu un appel disant que notre appartement avait été ciblé". Leur logement était situé au dernier étage d’un immeuble.

Une vidéo en montre les débris.

Désormais, ce père de famille a trouvé refuge dans un camp à quelques kilomètres de son ancien domicile.

"Je n'ai pas eu l'occasion de fêter leur arrivée, leurs vêtements sont encore neufs, ils n'ont pas eu l'occasion de les porter." et il déballe un sac rempli de vêtements de bébés.

 À la détresse s’ajoute l’incompréhension. Sa femme n’avait aucun lien avec une activité militaire, selon lui. Jusqu’à son septième mois de grossesse, elle était bénévole dans les hôpitaux de Gaza.

 

Ce drame a-t-il provoqué des réactions côté israélien ?

L'armée israélienne dit ne pas avoir connaissance de cette histoire telle qu'elle est racontée. Une façon de mettre en doute ces faits qui sont pourtant avérés.

Quant à l'opinion publique israélienne, elle ne peut pas réagir parce qu'elle ne voit pas les drames des Palestiniens de Gaza. Les médias grand public de ce pays ne diffusent quasiment jamais d'images des Palestiniens de l'enclave sous les bombes, les destructions, les morts.

Les médias grand public de ce pays tout comme l'opinion semble s'être arrêtés à une date : celle du 7 octobre dernier, le jour des attaques terroristes du Hamas... c'était il y a dix mois. Eh bien, depuis, les civils Palestiniens sont quasiment invisibilisés en Israël."

 

C'est ce que l'on appelle de la censure et de la désinformation...

Combien d'autres enfants tués à Gaza ? Combien d'autres civils ? Quand cessera ce massacre ? Quand cessera cette barbarie ?

 

 

Sources :

à 4 minutes, 18 secondes :

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mercredi-14-aout-2024_6685428.html

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-le-hamas-et-israel-deux-nouveau-nes-tues-alors-que-leur-pere-recuperait-leur-acte-de-naissance_6725274.html

 

 

 

 

 

 

A Gaza, l'immense désespoir d'un père...
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21 février 2024 3 21 /02 /février /2024 10:45
Corée du Nord : censures tous azimuts...

 

"En Corée du Nord, il est interdit de consommer des vidéos de divertissement, provenant notamment du voisin du sud, sous peine d’être condamné à des travaux forcés ou à la peine de mort, comme le dit la loi.


La scène se passe en Corée du Nord  il y a quelques mois. Têtes baissées au centre de l’image, deux adolescents sont condamnés devant leurs camarades à douze ans de travaux forcés pour avoir regardé des séries sud-coréennes, formellement interdites par le régime nord-coréen.

Depuis 2020, Kim Jong-un durcit les règles pour lutter contre ce qu’il appelle la “culture réactionnaire”. En clair, le style vestimentaire à l’occidentale est banni, la coloration des cheveux interdite, les musiques et films produits à l’étranger totalement proscrits.

 Les Nord-coréens ont appris aussi, dans les pages du Journal des Travailleurs, Rodong Sinmun, que la coupe mulet et les jeans skinny étaient désormais interdits dans le pays.

Ces interdictions visent notamment les jeunes, plus facilement séduits par le mode de vie occidental, précise le journal. "Il faut se méfier du moindre signe du style de vie capitaliste et lutter pour s'en débarrasser".

 

Mais selon un activiste sud coréen, malgré la chape de plomb, les Nord Coréens parviendraient de plus en plus à contourner la censure.

 

 “Aujourd’hui, du matériel aussi petit qu’une clé USB peut stocker beaucoup de contenu culturel sud-coréen, cela accélère la propagation de cette culture sur le territoire nord-coréen et cela rend le gouvernement de la Corée du Nord très nerveux”, a expliqué Yui Haeng Cho, membre de l’Institut de recherche sud-coréen SAND.

 

Ce procès public serait donc un ferme rappel à l’ordre.

"Il s'agit pour le gouvernement nord coréen de maintenir sa population et toute velléité de s'intéresser à l'ennemi n° 1, la Corée du Sud. Tout ce qui vient de Corée du Sud est jugé subversif. Donc, il est important toujours de donner l'exemple.

Les images de ce procès sont une image rare de la dureté du régime nord-coréen qui multiplie sans cesse les essais balistiques, une démonstration de force à l'adresse de la Corée du Sud que Kim qualifiait, il y a quelques jours encore, de son principal ennemi.

Ces mises en scène d'essais d'armes, dont certaines sont potentiellement capables de détruire des cibles en Corée du Sud, au Japon et même aux Etats-Unis, s'accompagnent d'une rhétorique de plus en plus jusqu'au-boutiste."

On sait aussi que la Corée du Nord fournit des armes à la Russie : l'armée ukrainienne a identifié des débris d'armes coréennes sur le terrain, des systèmes de lancement de missiles balistiques et plusieurs missiles balistiques.

Hélas, la guerre en Ukraine a relancé une course aux armements dans de nombreux pays...

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/coree-du-nord/coree-du-nord-deux-adolescents-condamnes-a-des-travaux-forces-pour-avoir-regarde-des-series-sud-coreennes_6316398.html

 

 

 

Corée du Nord : censures tous azimuts...
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9 août 2023 3 09 /08 /août /2023 09:22
Le courage d'une pianiste russe qui s'oppose à la guerre en Ukraine...

 

Difficile d'exprimer toute forme d'opposition à la guerre menée contre l'Ukraine, quand on est une citoyen ou une citoyenne russe : la répression est féroce et menaçante...

Pourtant, certaines voix s'élèvent pour dénoncer les horreurs de cette guerre fratricide... une guerre qui tue des civils, des hommes, des femmes, des enfants.

On ne peut que saluer le courage de ces opposants à la guerre.

 

"Polina Osetinskaya, concertiste réputée en Russie n'a pas hésité à prendre position contre la guerre en Ukraine. Depuis, beaucoup de ses concerts sont annulés en Russie. Une représentation a même été interrompue le 31 mars dernier.

Cette pianiste a de plus en plus de mal à se produire dans son pays. Ses concerts sont annulés en Russie en raison de son opposition au conflit en Ukraine.

 

Dans un centre culturel de Moscou, la police a suspendu une de ses représentations...

Les policiers interviennent une première fois : "Cette représentation n'est pas autorisée", disent-ils.

Cela n'empêche pas Polina Osetinskaya de monter sur scène où elle participe à un concert de musique de chambre avec au programme Chostakovitch, mais la police revient à la charge juste avant la seconde partie.

"Des officiers de police sont entrés avec des chiens, ils nous ont montré des sortes de documents et ont dit qu'ils avaient reçu un appel qui parlait d'une bombe dans la salle de concert... ils ont dit à tout le monde de partir..."

Les musiciens et le public attendent dehors, sous la pluie.

Une demi heure plus tard, la police sort de la salle, sous les applaudissements ironiques des spectateurs.

Le concert peut reprendre : mais Polina Osetinskaya ne croit pas une seconde à l'hypothèse de l'alerte à la bombe.

 

"Ils voulaient juste que mon concert n'ait pas lieu, ils ont déjà annulé tous mes concerts durant la saison. J'ai pris position contre la guerre et je continue à m'exprimer contre la guerre. Mais la nouvelle politique du ministère de la culture russe, c'est d'empêcher de travailler tous ceux qui s'opposent à la guerre, d'empêcher qu'on leur verse un salaire. C'est une forme de pression."

 

La pianiste confie aux journalistes avoir reçu des menaces : "J'essaie de ne pas trop m'exposer, j'ai des enfants, je m'inquiète pour leur sécurité."

Les annulations successives pèsent sur ses épaules : "Je continue de faire ce que je peux et je continue ici en Russie, mais cela devient jour après jour plus difficile."

 

Ce n'est pas la première fois que la police russe intervient en plein concert : l'an dernier, elle avait interrompu une représentation du pianiste Alexeï Lubimov car il avait programmé des oeuvres d'un compositeur ukrainien..."

 

Sources :

 

 

 

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mercredi-05-avril-2023-5732847

 

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/reportage/j-ai-recu-quelques-menaces-le-temoignage-inquietant-de-la-pianiste-russe-polina-osetinskaya-2064741

 

 

https://www.diapasonmag.fr/a-la-une/alexei-lubimov-25774.html

Le courage d'une pianiste russe qui s'oppose à la guerre en Ukraine...
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15 avril 2022 5 15 /04 /avril /2022 11:29
Le contrôle des médias en Russie : mensonges et falsifications...

 

La journaliste Manon Loizeau dénonce la fermeture de plusieurs médias russes par le pouvoir en pleine guerre en Ukraine ainsi que les arrestations massives de citoyens russes qui manifestent contre le conflit.

Des médias muselés, une presse sous contrôle, des manifestations interdites, des opposants arrêtés... n'est-ce pas là la marque d'un pouvoir dictatorial qui impose sa vision du conflit en Ukraine ?

 

"Une opération de pacification"... telle est la version officielle, sauf que les Ukrainiens sont sous le feu des bombes et des missiles russes.

 Selon Manon Loizeau, ce conflit n'est pas considéré comme une guerre par le pouvoir russe ni par les autres médias : "Tous les médias officiels russes disent que c'est une opération de pacification et de défense des citoyens russes dans la région de Donetsk" souligne-t-elle. Elle poursuit : "Quand ce sont des images de Karkhiv (la deuxième plus grande ville ukrainienne) qui sont montrées, les Russes disent que ce sont les Ukrainiens eux-mêmes qui bombardent. Ce sont des théories du complot totales, que croient beaucoup de Russes". 

Eh oui, comment échapper à ces mensonges quand on vit en Russie ?

 

Tous les médias indépendants ont été fermés : le pluralisme n'existe plus en Russie, sous Poutine.

"La Russie est loin d'être un modèle en matière de liberté des médias : les espaces d'information totalement contrôlés coexistent avec des îlots de liberté d'expression de plus en plus sous contrainte." écrit Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste des politique intérieure et étrangère russes.

 

Elle précise : "Les médias publics épousent fidèlement la ligne officielle du Kremlin sans émettre la moindre critique. Certains médias sont même connus pour la fabrication et la diffusion de contenus déformés, voire falsifiés, en vue d'alimenter et de crédibiliser le discours officiel. La mainmise sur les chaînes de télévision date de la fermeture de NTV en 2001, dont l'éclairage critique à l'égard de l'armée fédérale lors de la deuxième guerre de Tchétchénie avait mécontenté le Kremlin."


Ainsi, Le Moskva, un fleuron de la Marine russe, vaisseau amiral en mer Noire, a coulé ce jeudi 14 avril après avoir été touché par un missile ukrainien selon Kiev, mais selon Moscou, le naufrage de ce lance-missiles serait dû à un incendie accidentel. 

"Moscou" a coulé, atteint par des missiles ukrainiens, voilà une vérité que les Russes ne sont pas prêts à entendre...

Deux versions des faits... où l'on voit que les médias russes se livrent à une falsification de la réalité.

 

C'est ce que l'on appelle des médias aux ordres.

Les Russes ne sont donc que très mal informés des réalités de leur pays.

C'est ainsi que Vladimir Poutine impose sa politique musclée à un pays de 140 millions d'habitants.

Comment les Russes pourraient-ils se révolter ? Très peu de personnes sont prêtes à descendre dans la rue pour défier Poutine...

 

Source :

 

https://www.francebleu.fr/infos/international/les-russes-ne-voient-plus-d-avenir-possible-raconte-la-journaliste-manon-loizeau-sur-france-bleu-1646399247

 

 

 

 

Le contrôle des médias en Russie : mensonges et falsifications...
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14 mars 2022 1 14 /03 /mars /2022 13:25
Gare aux poutinolâtres !

 

"Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire..."

Si la devise n’est pas de Voltaire, il n’en demeure pas moins qu’elle illustre sa philosophie, telle qu’elle paraît notamment dans ses Questions sur l’Encyclopédie...

En tout cas, c'est une belle défense de la liberté d'expression, une liberté que refusent certains.

Ainsi, j'ai reçu dans la modération du journal Agoravox des messages de haine et de censure venus de fervents partisans et admirateurs de Vladimir Poutine...

Des admirateurs et admiratrices de la force virile du président russe !

Jugez plutôt :

"Ta gueule rosemar ; qu'est-ce que tu cherches ? instruis-toi, après, cause" 

Et en plus, c'est joliment dit !

 

Autre exemple venu de la même personne :

"Les couloirs humanitaires sont pour les habitants du Donbass, agressés par vos amis nazis depuis huit ans : la Russie ni la Biélorussie ne sont leurs ennemis. Votre bêtise crasse est un cas d'école"

 

On peut constater que ces messages s'accompagnent d'insultes virulentes et de termes vulgaires...

L'insulte est une forme de violence : que certains en prennent conscience enfin !

Voici donc les méthodes des partisans de Vladimir Poutine ! La censure, les insultes, la violence verbale... Une honte !

Pour ma part, je me refuse à censurer et à insulter : des méthodes scandaleuses qui soulignent en fait la faiblesse de ceux qui les utilisent.

 

Il est vrai que sur internet, la mode est aux insultes : sur twitter, les insultes sont de plus en plus fréquentes, certains n'hésitent pas à injurier des personnalités, des hommes et des femmes politiques, des enseignants. Il faut bien le reconnaître, ces insultes ne sont que des déversoirs de haine, des défouloirs sans grand intérêt : l'originalité n'est même pas de mise : les mêmes mots "salope, connasse, ordure" reviennent inlassablement et invariablement... Parfois, les mots sont moins grossiers mais tout aussi insultants :" nullité, retourne à ta niche, stupide", des mots qui tendent à nier les autres.

 

Ces injures ne servent qu'à masquer un manque de réflexion : l'insulte remplace une forme réelle d'argumentation, il est facile de traiter les autres de "nullité", il est facile de dire que leurs écrits sont vains, sans intérêt...

 

Quant à la censure, elle est déplorable ! Il est vrai que ce sont là des méthodes poutiniennes : les autorités russes ont bloqué l'accès à de nombreux sites d'information étrangers dans le pays. L'information est strictement contrôlée et encadrée...

Gare à celui ou à celle qui sort du cadre !

Des peines de prison allant de 3 à 15 ans sont même prévues pour les contrevenants !

Et les opposants au régime sont menacés de mort...

 

 

 


 

Gare aux poutinolâtres !
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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 12:28
Une tragédie grecque censurée à la Sorbonne...

 

 

Eschyle, auteur grec du 5ème siècle avant JC, censuré à la Sorbonne... on peine à le croire ! Et pourtant, c'est ce qui s'est passé ce lundi 25 mars : la tragédie Les Suppliantes d'Eschyle n'a pu être jouée, à la Sorbonne, où des groupuscules antiracistes ont bloqué la représentation.

 

Comment une pièce antique peut-elle ainsi susciter la controverse ? 

 

Trois associations antiracistes, la Ligue de défense noire africaine (LDNA), la Brigade anti-négrophobie et le conseil représentatif des associations noires de France (Cran) ont mis fin à la représentation de la plus ancienne tragédie d’Eschyle, Les Suppliantes. Ayant recours à la force, à des injures, des étudiants et les associations ont forcé les comédiens à quitter la scène.

 

Un tel déchaînement de violences a été déclenché par le recours aux "black faces", c’est-à-dire le fait que des individus blancs se griment en individus noirs. Ces derniers y voient là une appropriation culturelle, descendant directement de la colonisation.

Dans la tragédie d'Eschyle, les Suppliantes ou Danaïdes sont des exilées qui ont fui l’Égypte et le mariage que veut leur imposer leur oncle Egyptos. Accompagnées de Danaos, elles demandent asile dans la cité d’Argos. Après quelques hésitations, le roi accepte de les protéger. Ces jeunes femmes luttent pour leur liberté.

Un beau message, donc, une leçon de courage, une volonté d'émancipation : comment peut-on ne pas voir la valeur de cet héritage antique ?

 

Si la mise en scène de Philippe Brunet fait intervenir des masques noirs, c'est bien sûr une façon d'évoquer l'origine égyptienne des Danaïdes.

Aucune référence raciste dans cette utilisation...

 

Eschyle dénonce dans la plupart de ses tragédies l'hybris, la démesure dont se rendent coupables les hommes.

Et c'est précisément cette hybris qui a emporté les associations responsables de cette interdiction et de cette censure...

Une hybris intolérable qui passe par la violence, les insultes, l'aveuglement : on s'en tient là à la mise en scène de la pièce, refusant de comprendre et d'analyser le message contenu dans l'oeuvre.

 

On s'attache aux apparences : et c'est précisément ce contre quoi doivent lutter nos sociétés.

On voit bien que l'action de ces organisations anti-racistes risque dans ce cas précis d'être contre-productive et dangereuse.

Censurer la culture, refuser d'entendre la signification d'une oeuvre, héritage de l'antiquité, c'est très grave et intolérable.

"Au nom de l'antiracisme, une forme de racisme est en train de s'installer", s'est contenté de déplorer Jean-Michel Blanquer.

 

 

 

 

 

 

 

Une tragédie grecque censurée à la Sorbonne...
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29 septembre 2018 6 29 /09 /septembre /2018 09:37
Michel Onfray évincé de France Culture... dommage !

 

 

Une radio culturelle qui décide d'évincer de sa programmation un philosophe comme Michel Onfray, on ne peut que s'en étonner...

Depuis des années pourtant, la station publique diffusait pendant l’été les cours que Michel Onfray donnait dans le cadre de son université populaire qu’il avait créée en 2002.

Michel Onfray reste un magnifique passeur de culture, un vulgarisateur passionné de philosophie et de savoirs.

Esprit curieux, Onfray aborde toutes sortes de sujets passionnants et sait nous les rendre accessibles...

Son oeuvre est à bien des égards utile notamment pour comprendre l'histoire de la philosophie.

 

Comment expliquer son éviction ?

Onfray s'est appliqué à dénoncer l'imposture des élections, il a fustigé maintes fois le pouvoir en place, il a tiré à boulets rouges sur Emmanuel Macron.

 Dans l’un de ses dernières vidéos postées le 3 septembre sur sa web télé, Michel Onfray publiait une lettre ouverte à Emmanuel Macron après que le chef de l’Etat a décidé de nommer l’écrivain Philippe Besson consul à Los Angeles. "Votre altesse, votre excellence, votre sérénité, mon cher Manu, mon roi", raillait-il en introduction de sa missive. Le philosophe moquait l’esprit de cour.

 Il usait d'un style pamphlétaire pour ridiculiser le chef de l'état.

 

Oui, Michel Onfray est souvent dans l'outrance et la démesure...

Et dès lors, comment ne pas voir dans son éviction une décision politique ? Les médias à la solde du pouvoir encore et toujours... ce n'est pas nouveau.

Et c'est inquiétant dans une démocratie.

 

Une censure qui ne dit pas son nom ? Du "totalitarisme soft" ?

Certains n'hésitent pas à employer cette expression...

 

La démocratie, c'est le pluralisme des idées, c'est le droit à libre parole, c'est le droit de critiquer et de dénoncer le pouvoir en place.

La démocratie, c'est la possibilité d'écrire des pamphlets...

Michel Onfray ne pourra plus oeuvrer dans le cadre de son université populaire, il ne sera plus diffusé sur France Culture.

Dommage pour la pluralité des opinions, dommage pour la démocratie, dommage pour la culture...

 

 

 

Source :

 

https://www.marianne.net/culture/ecarte-par-france-culture-michel-onfray-renonce-son-universite-populaire-de-caen

 

 

 

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 11:04
Rééditer les pamphlets de Céline ? Quel intérêt si ce n'est un intérêt financier ?

 

 

Céline a écrit un chef d'oeuvre, Le voyage au bout de la nuit : avec un  style original, populaire, en abordant des thèmes universels, Céline nous dévoile dans ce roman un condensé de l'humaine condition...

 

La guerre et son inhumanité odieuse, les souffrances intolérables de la vie sur le front pendant la première guerre mondiale, les horreurs du colonialisme, le rêve américain qui se révèle être une illusion, la dureté du monde du travail  avec la description infernale de l'usine Ford à Détroit, le capitalisme triomphant et le culte voué au  DIEU   DOLLAR... la misère humaine transparaît  dans toutes les pages du roman...

Et quel style flamboyant ! Quelle dérision dans l'horreur !

 

Mais les pamphlets antisémites de Céline, eux, n'ont aucun intérêt littéraire, si ce n'est quelques rares fulgurances, ils ne sont qu'un concentré de haine et de mépris, et on peut les classer dans la catégorie des ouvrages de propagande...

Pourquoi rééditer ces écrits honteux qui vilipendent les juifs d'une manière ignominieuse, et qui ne sont qu'une incitation à la haine ?

Au nom de la liberté d'expression, disent certains...

 

Et cette liberté est précieuse et fondamentale, j'en suis persuadée, mais quand la liberté passe par des propos ignobles, dégradants, elle perd de sa substance, elle devient haine dégoulinante.

Peut-on parler de censure ? Non, ce terme est  injustifié, car ces ouvrages peuvent être consultés en ligne ou dans les bibliothèques. Personne n’est empêché d’y avoir accès.

 

Alors pourquoi rééditer ces pamphlets si ce n'est pour des motifs purement mercantiles et financiers ?

Il s'agit pour les Editions Gallimard de faire du profit avec ces ouvrages qui sentent le soufre...

Notre monde est encore et toujours celui de la marchandisation.

Tout se vend et tout s'achète.

L'argent est au centre de tout : chaque jour, sont lancés de nouveaux produits, chaque jour, on invente de nouvelles taxes pour générer des profits.

La consommation est devenue le Graal de nos sociétés : elle est le moteur de nos économies...

Et les pamphlets de Céline sont encore une occasion de faire du fric, de vendre des livres sans véritable valeur littéraire mais qui par leur réputation sulfureuse, vont attirer quelques chalands et quelques lecteurs friands de saloperies.

 

D'ailleurs, Céline, de son vivant s'est opposé à la publication de ces écrits.

Pourquoi ne pas respecter cette volonté?

Aucune véritable qualité littéraire dans ces pamphlets, aucune âme, aucun souffle.

Ce ne sont que déversoir de haines et chapelet d'insultes.

 

En un temps où l'antisémitisme ressurgit, est-il besoin de l'alimenter encore par ces écrits outranciers et vulgaires ?

Le culte du Dieu DOLLAR que fustigeait Céline va-t-il encore l'emporter avec cette publication ??

Ce serait désolant et regrettable....

L'argent encore et toujours gouverne notre monde : le commerce s'érige en une divinité toute puissante.

Les pamphlets antisémites de Céline ne méritent pas publication, ils ne sont qu'un ramassis de propos dégradants.

 

 

 

 

Une émission sur France Culture :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/faut-il-reediter-aujourdhui-les-pamphlets-antisemites-de-celine

 

 

 

 

 

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:39
Désormais, un mot à bannir : chrétiens ?

 


 Devant le tollé général suscité par sa décision de censurer une affiche d'un concert des Prêtres, au "bénéfice des chrétiens d'Orient", la RATP a annoncé qu'elle revenait sur sa décision. Les nouvelles affiches, concernant le concert du choeur des prêtres du 14 juin prochain, comporteront, bel et bien, la mention "En faveur des chrétiens d'Orient."


Ouf ! On s'étonne, tout de même, de la première réaction de la RATP qui, à la suite de différentes pressions, avait décidé de supprimer l'expression "en faveur des chrétiens d'Orient", au nom de la laïcité.

La laïcité deviendrait -elle synonyme de bannissement et de censure ?

Après la vaine polémique des crèches installées dans certains lieux publics, on a vu renaître des délires invraisemblables sur une simple mention "au bénéfice des chrétiens d Orient" !

Ce mot "chrétien" serait-il une insulte, serait-il à bannir de tous les lieux publics ?


 

C'est absurde ! Alors qu'il s'agit de dénoncer les exactions, les crimes commis par des barbares sur des êtres humains, en l'occurrence, des chrétiens, on mégote sur l'emploi du terme chrétien...

La laïcité ne doit-elle pas se mettre au service des justes causes ? Quand des chrétiens se font massacrer par l'Etat islamique, peut-on rester indifférent au sort qui leur est réservé, faut-il fermer les yeux ? L'espace public doit -il être coupé du monde et de ses réalités ?

C'est, d'ailleurs, une attitude qui se répand : un mépris de ce qui se passe hors de nos frontières, un refus de voir ce qui se passe au loin, une forme de lâcheté confortable...


Faudra-t-il même s'interdire de prononcer certains mots ou de défendre des causes qui le méritent ?

On se souvient, aussi, que des crèches installées dans des lieux publics avaient suscité des révoltes et des indignations. Pourtant, les crèches sont une tradition bien vivante, dans nombre de régions, notamment en Provence...

Et ces crèches ne sont, pas du tout, une publicité pour la religion chrétienne, elles répondent à des habitudes, des traditions anciennes.

Dans le cas de cette affiche, un moment censurée, on perçoit les dérives d'une laïcité intransigeante, sans nuances, qui ne sait pas s'adapter à la vie des gens, à la réalité.

On voit bien les excès auxquels on aboutit : un simple mot provoque des réactions inadaptées et démesurées.

Un simple mot devient une affaire d'état, alors que ce mot fait partie, aussi, de notre culture !


Assez de polémiques inutiles qui ne traitent pas des vrais problèmes ! Va-t-on en arriver à renier toutes nos racines chrétiennes, au nom de la laïcité ?

C'est absurde et on voit que certains s'emparent de la notion de laïcité pour s'attaquer à la liberté d'exprimer des idées, ou encore pour stigmatiser des traditions qui font partie de notre culture... Les français sont, aussi, en majorité des chrétiens, de culture chrétienne.

Défendre les chrétiens d'Orient n' est-il pas un devoir, ne faut-il pas s'opposer à tous les massacres et toutes les oppressions, d'où qu'elles viennent ? Evitons de confondre neutralité et aveuglement...

La neutralité ne doit pas non plus nous conduire à une forme de lâcheté : le refus de voir des oppressions, des crimes, des horreurs...


 


 
http://www.20minutes.fr/societe/1580055-20150406-affiche-censuree-metro-bevue-ratp-devient-affaire#xtor=RSS-145



 

Désormais, un mot à bannir : chrétiens ?
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