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27 mars 2024 3 27 /03 /mars /2024 10:23
Russie : médiatisation et banalisation de la violence...

 

"Des terroristes, des islamistes radicaux arrêtés en Russie par le FSB : quatre premiers suspects ont été présentés devant un juge, trois jours après la fusillade à Moscou qui a tué au moins 139 personnes. Les terroristes présumés ont été passés à tabac durant leur interrogatoire, une pratique courante en Russie.

 

Sur les images, les quatre suspects présentent des visages d’hommes qui ont été durement battus. Il manque un bout d’oreille à l’un d’entre eux. Un autre est figé dans un fauteuil roulant, presque inanimé. En Russie, de nombreux commentateurs ont souligné, sans s’offusquer, ces traces évidentes de torture, une pratique banale dans les commissariats et les prisons russes.

 

"Cela fait vingt ans que je documente des actes de torture à l’électricité sur les parties génitales et d’amputation de bouts d’oreille, observe une défenseure russe des droits humains. En Ukraine et en Syrie, on avait déjà vu des vidéos exposées sur les réseaux sociaux." 

 

Un néonazi notoire appartenant à la milice Roussitch s’est vanté d’avoir coupé un bout de l’oreille d’un des suspects arrêtés dimanche. Il a ensuite mis aux enchères le couteau utilisé avec les traces de sang.

 

Après les attentats du World Trade Center, les États-Unis avaient également été accusés de recourir à des formes de torture (simulation de noyade, exposition au bruit, privations de sommeil, froids ou chaleurs extrêmes…) dans des centres à l’étranger ou à Guantanamo, en utilisant des failles dans le droit national. Les États-Unis comme la Russie ont pourtant ratifié dans les années 1980 la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants."

 

Des pratiques barbares et indignes, des violences d'un autre temps...

En ce qui concerne la Russie, ces violences sont exhibées, montrées en exemple. On a vu les visages tuméfiés de ces suspects arrêtés par les Russes.

Interrogé par les journalistes sur ces allégations de torture, Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, n’a fait aucun commentaire. "Je laisserai cette question sans réponse", s’est-il contenté de déclarer.

Un refus de s'exprimer sur le sujet... un silence qui en dit long...

 

"La torture par les institutions policières et carcérales est documentée en Russie depuis de longues années grâce aux ONG et aux médias", témoigne Anna Colin Lebedev, chercheuse en sciences politiques et spécialiste des sociétés post-soviétiques...

 

Source :

 

https://www.la-croix.com/international/attentats-de-moscou-la-russie-assume-le-recours-a-la-torture-20240325

 

 

Russie : médiatisation et banalisation de la violence...
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25 mars 2024 1 25 /03 /mars /2024 13:00
Poutine : après le sacre, un terrible attentat près de Moscou...

 

"Un attentat qui intervient moins d'une semaine après la réélection ou plutôt le sacre de Vladimir Poutine, et qui le fragilise dans un contexte où ses services de sécurité étaient accaparés par Kiev et avaient déjà connu un échec lors de l'opération d'Evguéni Prigojine. Le leader du Kremlin a donc souhaité très vite brouiller les pistes lors de sa première déclaration : aucune allusion à l'Etat Islamique... en revanche, il n'a pas hésité à cibler l'Ukraine.

De ses 25 années de règne sans partage, il tire sa toute-puissance, se pensant le mieux à même de protéger son pays, le mieux à même de museler toutes formes de contestations.

L'attaque de terroristes est-elle de nature à faire vaciller, à humilier le maître du Kremlin ?

 

Vladimir Poutine a attendu près de 20 heures après l'attentat, pour enfin prendre la parole...

Dans son allocution, il a désigné à mots à peine couverts l'Ukraine : "Ils ont tenté de se cacher en se dirigeant vers l'Ukraine. Selon nos informations, un chemin avait été préparé du côté ukrainien pour leur permettre de franchir la frontière."

A aucun moment dans son allocution, Vladimir Poutine n'a fait allusion à l'Etat Islamique qui a pourtant, par deux fois, revendiqué l'attaque.

Il y a 15 jours, l'ambassade américaine en Russie alertait d'un  risque d'attentat islamiste imminent. Dans un document officiel, elle recommandait même d'éviter les grands événements, comme les concerts...

Une alerte balayée d'un revers de main par Vladimir Poutine, 3 jours avant la tuerie :

"Les déclarations des occidentaux sur de possibles attaques terroristes en Russie ne sont que de purs chantages.", avait-il déclaré.

 

Toutes ces années, Vladimir Poutine n'a cessé de vanter les services secrets russes "infaillibles." Au lendemain de l'attaque, leur efficacité semble remise en cause même par la rue :

"C'est effrayant, parce que cela signifie que nos services secrets ne font pas leur travail correctement.", affirme un Russe.

Pour éviter d'être déstabilisé, Vladimir Poutine va tenter de capitaliser sur l'attentat, selon certains spécialistes : "Plus il y a des risques, plus il y a des menaces, plus les attentats sont importants, graves, monstrueux, plus Vladimir Poutine va pouvoir se poser en recours et ceux qui ne l'accepteront pas seront considérés immédiatement comme des traîtres et bien évidemment comme des complices de ceux qui ont fomenté l'attentat.", dit Frédéric Encel.

L'opposition redoute déjà un tour de vis et que Vladimir Poutine en profite pour radicaliser un peu plus son pouvoir...

Un casse-tête, une équation difficiles à résoudre politiquement pour le maître du Kremlin : une semaine après son sacre, il se retrouve face à l'attaque la plus sanglante depuis 20 ans. Il a en tout cas tranché en pointant un coupable idéal : l'Ukraine.

Dans son allocution, Vladimir Poutine a parlé de l'horreur de l'attentat, mais on a le sentiment qu'il veut que les Russes restent très concentrés sur l'ennemi ukrainien. En réalité, dans son allocution, il n'a pas porté d'accusation directe contre Kiev, mais il a dit que les assaillants avaient, selon lui, des complices en Ukraine et il a comparé ces assaillants à l'occupant nazi. Or, il faut savoir qu'aujourd'hui, en Russie, ce terme de "nazis" est fréquemment utilisé pour désigner les Ukrainiens et c'est probablement comme ça que l'aura compris une bonne partie du public qui a regardé cette allocution télévisée."

On le voit : Vladimir Poutine procède par insinuations de manière à charger les Ukrainiens et le camp occidental, alors qu'il vient de connaître un grave échec sécuritaire.

 

Source : à 6 minutes, 38 secondes

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-samedi-23-mars-2024_6407062.html

 

 

Poutine : après le sacre, un terrible attentat près de Moscou...
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16 octobre 2023 1 16 /10 /octobre /2023 11:58
Le terrorisme islamiste a encore frappé l'école...

 

Il s'appelait Dominique Bernard, c'était un professeur de lettres apprécié de ses élèves, de ses collègues. Il a été sauvagement attaqué au couteau par un islamiste.

Ce professeur a été assassiné devant son lycée par un fiché S : l'école, le savoir, la culture encore ciblés par un fou de Dieu fanatisé.

 

Trois ans après l'assassinat de Samuel Paty, perpétré le 16 octobre 2020, la communauté éducative est encore confrontée à l'horreur de l'islamisme radical qui tue, qui méprise la vie humaine.

Nul doute que la guerre qui se déroule actuellement à Gaza, après les attentats du Hamas en Israël, a servi de prétexte pour ce passage à l'acte.

Un échec et une impuissance face à cette barbarie...

 C'est l'obscurantisme qui cherche à s'imposer, une force aveugle, meurtrière, qui méprise tout ce qui n'appartient pas au domaine religieux.
Le fanatisme est à l'oeuvre : il fait fi de la culture, de l'humanisme, de l'histoire.

Ce fanatisme déclare la guerre à notre école, s'attaque aux enseignants, à la laïcité, à toutes les valeurs portées par l'éducation et par des enseignements formateurs et essentiels.

 

Et devant ces attaques réitérées, alors que les enseignants ont peur désormais d'évoquer certains sujets, on constate une fois de plus l'impuissance de l'état : des fichés S sont en liberté sur notre sol.

Et même s'ils sont surveillés, ils restent potentiellement dangereux.

La famille de ce terroriste Mohamed  Mogouchkov devait être expulsée mais des associations le MRAP, la Climade, et d'autres collectifs ont fait pression pour que cette famille ne soit pas expulsée, et les autorités ont cédé aux pressions de ces associations.

On voit le résultat de ce laxisme : un enseignant assassiné, trois autres personnes blessées, un professeur d'EPS, un agent technique et un agent d'entretien.

L'agresseur est "entré dans le lycée où il a entamé un périple, se rendant notamment dans la cour", créant un mouvement de panique parmi les élèves, selon des témoins, et il "s'est alors trouvé en présence de plusieurs personnes, notamment un agent technique qu'il a blessé de plusieurs coups de couteau, et un agent d'entretien qui a également été blessé lors de cette scène.

 

De plus en plus, les profs ont peur, ils ont peur d'évoquer certains sujets devant leurs élèves : Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur de l'Education nationale a recueilli les témoignages des professeurs qui baissent la tête par crainte des réactions d'élèves et de parents. Pendant que ces petits et grands renoncements se multiplient dans les classes, c'est l'école républicaine qui souffre et la laïcité qui se réduit comme peau de chagrin...

Ce lundi matin, le collège-lycée de Dominique Bernard à Arras a été évacué en raison d'une alerte à la bombe. Une menace qui se perpétue, la peur qui s'installe.

 

 

 

Sources :

 

https://www.lepoint.fr/societe/bernard-ravet-enseigner-est-aujourd-hui-un-metier-a-risque-15-10-2023-2539394_23.php

 

https://www.babelio.com/livres/Obin-Les-profs-ont-peur/1572712

 

Le terrorisme islamiste a encore frappé l'école...
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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 12:22
La guerre peut-elle vaincre le terrorisme ?

 

 

"Il y a 20 ans les tours jumelles à New-York se sont effondrées, percutées par des avions de ligne détournés par des djihadistes, faisant des milliers de morts, projetant les Etats-Unis (et une grande partie de l'occident) dans sa plus longue guerre, une guerre contre le terrorisme islamiste.

A l'heure où les talibans sont de nouveau les maîtres de Kaboul, où les islamistes ont essaimé en Afrique de l'ouest et en Asie, où les menaces d'attentat n'ont jamais disparu, on peut se poser cette question :

La guerre peut-elle vaincre le terrorisme ?

 

Le président Bush s'était rendu sur les ruines du World Trade Center, quelques jours après le 11 septembre.

"Ceux qui ont détruit ces immeubles vont bientôt entendre parler de nous", avait alors déclaré le président des Etats-Unis.

 

Une attaque qui ouvre un nouveau siècle marqué par les attentats islamistes.

En vingt ans, le terrorisme islamiste a tué plus de 145 000 personnes.

 

Georges Bush fut ainsi le premier homme d'état occidental à déclarer la guerre au terrorisme islamiste.

Frappes aériennes, déploiement de blindés et de soldats en Afghanistan, les Etats-Unis ripostent. Ils seront suivis par d'autres états européens. L'occident est convaincu que c'est par les armes qu'il faut répondre au terrorisme.

Alors que les troupes américaines quittaient l'Afghanistan, il y a quelques jours, un nouvel attentat tuait 13 marines, portant à 2465 le nombre de GI tués en 20 ans.

 

Peut-on donc vaincre le terrorisme par la guerre ?

 

Le  colonel Michel Goya, historien, ancien militaire, essayiste dit : "C'est incontestablement une défaite militaire, les objectifs n'ont pas été atteints, probablement parce qu'ils n'étaient pas atteignables... une stratégie déficiente dès le départ."

 

 Élie Tenenbaum, chercheur, directeur du Centre des Études de Sécurité de l’Institut Français des Relations Internationales, donne ces précisions : "Il y avait deux guerres en une en Afghanistan, quand, après les attentats du 11 septembre,  les Américains ont décidé d'entrer dans le pays avec une coalition en soutien à la rébellion de l'Alliance du nord du commandant Massoud qui venait d'être assassiné quelques jours plus tôt.

Bush a mis un signe égal entre les talibans qui contrôlaient le pays et Al-Qaïda qui avait mené les attentats du 11 septembre.

"Nous ne ferons aucune différence entre ceux qui ont perpétré ces attaques et ceux qui les ont hébergés et protégés.", avait déclaré le président Bush.

 

Et à partir de là, la guerre contre Al-Qaïda est devenue une guerre contre les talibans. La guerre qui a été perdue aujourd'hui en Afghanistan, c'est la guerre contre les talibans, au nom d'un accord qui a été signé, il y a un an et demi, dans lequel les talibans disaient qu'ils se distanciaient d'Al-Qaïda et qu'ils s'engageaient à ne pas permettre le retour d'Al-Qaïda et des groupes terroristes.

 

D'une certaine manière, la guerre a été scindée en deux. La guerre contre les talibans a été clairement perdue... ils sont à nouveau au pouvoir. La guerre contre Al-Qaïda, c'est une question plus difficile.

Faire la guerre contre un mode d'action, le terrorisme, cela peut durer toujours."

 

Camille Diao, journaliste apporte ces précisons importantes : "Cette guerre contre le terrorisme a donné lieu à un certain nombre de bavures, voire de crimes de guerre : l'ONU évalue à 50 000 environ le nombre de civils qui ont été tués au cours du conflit, la majorité par l'armée américaine, par des frappes de drones, ou d'une autre façon, il y a eu aussi la torture instaurée dans les prisons spéciales américaines.

Et l'armée française est aussi accusée de crimes de guerre, au Sahel, avec une enquête en cours avec des frappes aériennes sur un mariage au Mali, il y a eu aussi des accusations de viol contre des militaires français.

Dans cette guerre contre le terrorisme, il y a donc un certain nombre de valeurs démocratiques qui ont été bafouées par l'occident et tout cela nourrit le ressentiment envers l'occident et l'aspiration au terrorisme."

 

Une spirale sans fin.

"C'est cela le plus grand échec de la puissance américaine, commente encore Sylvie Kauffmann, journaliste au Monde, la manière dont elle a renié ses propres valeurs de respect de la règle de droit. Les Américains ont même joué avec la définition de la torture : pour ne pas dire "torture", ce qui était illégal dans le système américain, ils ont dit : "interrogatoire amélioré".

C'est là un échec plus grave que le retrait raté d'Afghanistan."

 

La guerre risque donc de nourrir le terrorisme...

Est-ce que le contre terrorisme est contre productif ?

 

Elie Tenenbaum précise : "Il ne faut pas oublier que les terroristes ont un vrai projet politique, et il y a des dynamiques stratégiques, des logiques d'actions et de réactions et certains acteurs au nom de la lutte contre le terrorisme vont jeter une partie de la population dans les bras des terroristes.

Sur l'Afghanistan, les chiffres montrent qu'on a un tiers des civils qui ont été tués par les forces de la coalition, et un tiers des civils qui ont été tués par les talibans.... donc, les choses ne sont pas évidentes."

 

Source : à 42 minutes...

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-2/2738251-c-ce-soir.html

 

 

La guerre peut-elle vaincre le terrorisme ?
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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 13:24
Un terroriste assassine deux jeunes filles à Marseille...

 

 

A Marseille, un terroriste s'est attaqué, hier, à deux jeunes filles et les a tuées : deux cibles, deux victimes faciles à atteindre.

 

Est-ce ainsi que ces terroristes peuvent espérer gagner leur paradis ? En tuant des jeunes femmes, par surprise, à l'arme blanche, en les égorgeant ? Il n'y a là aucune gloire.

On est là devant un monde inversé, un monde absurde où la mort de jeunes filles devient un acte de gloire.

Terrorisme banal et terrible, barbarie qui nie les femmes, jusqu'à les tuer.

 

Dans certains quartiers, dans notre pays, les femmes sont exclues de l'espace public. Le harcèlement sexiste qui règne dans ces quartiers doit être éradiqué.

 

Le salafisme ne doit pas avoir droit de cité dans notre pays, le salafisme est contraire à nos lois : il doit être réprimé partout.

Assez de complaisance à l'égard de ceux qui ne respectent pas nos lois !

 

J'écoutais hier Danièle Obono, députée de la France Insoumise : interrogée par des journalistes de BFMTV, elle déclarait qu'elle n'aurait pas voté la loi contre le voile à l'école. Elle précisait aussi qu'elle n'était pas forcément opposée au port du voile intégral dans l'espace public.

 

"Pouvoir s'exprimer dans l'espace public, avoir une liberté", voilà les arguments qu'elle mettait en avant.

Et, pourtant, le niqab  est justement une atteinte et une entrave inadmissible à la liberté des femmes.

 

Comment peut-on ainsi admettre dans nos sociétés de telles régressions ?

De tels propos ne sont-ils pas un encouragement dangereux à une forme de radicalisation et de banalisation de pratiques religieuses contraires à nos lois ?

Danièle Obono se dit et se prétend elle-même féministe, mais de telles prises de position vont à l'encontre de la libération et de l'épanouissement des femmes.

 

Je m'inquiète que certains responsables politiques tiennent de tels propos, alors que le terrorisme salafiste s'attaque, sur notre territoire, à des victimes innocentes.

 

Une femme sous un niqab n'est plus considérée comme un être humain à part entière, elle est réduite à l'état d'objet informe.

Ce n'est pas notre conception de la liberté et de la vie.

 

Quand nos responsables politiques se mettent à cautionner des pratiques religieuses qui portent atteinte à notre mode de vie, à nos libertés, c'est une façon de déroger à nos lois.

Le laxisme n'est pas de mise face à la radicalisation et au terrorisme islamiste.

 

 

 

 

 

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/politiques-au-quotidienmobilisation-contre-la-loi-travail-la-bataille-ne-fait-que-commencer-daniele-obono-986799.html

 

 

 

 

Un terroriste assassine deux jeunes filles à Marseille...
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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 10:46
Barcelone et la longue litanie des attentats...

 

 

Encore un attentat à Barcelone, encore un camion lancé sur la foule, encore des victimes, des morts, des blessés, encore des gens meurtris et anéantis.

Encore un attentat dans la station balnéaire de Cambrils, au sud de Barcelone.

La terreur dans une ville, des gens qui courent pour fuir l'horreur et la mort...

 

La longue litanie des attentats n'en finit pas.

C'est comme si le même cauchemar se poursuivait inlassablement.

C'est comme si on devait s'habituer et se résigner à ces attaques dans les centres villes, là où les gens se pressent en nombre.

 

Comment pourrait-on se prémunir contre de tels attentats ?

C'est imprévisible, soudain, brutal et imparable.

 

Chaque fois, ce sont des innocents qui sont victimes de ces attaques. Ils sont fauchés par une force aveugle, par une volonté inébranlable de tuer, de détruire.

 

Nos sociétés se révèlent incapables de juguler ces attentats. Et, chaque fois, on fait le même constat : on dénombre les victimes, on pleure les morts. Et, on sait que ces tueries recommenceront.

 

Evidemment, la cible n'a pas été choisie par hasard : un lieu très touristique, une avenue très fréquentée où un camion peut faire de nombreuses victimes.

Les soldats du califat ont encore frappé : l'attentat a été rapidement revendiqué par Daesh.

 

"Il faudrait augmenter le niveau de vigilance", disent certains. Mais comment ?

Le mode opératoire est si banal, si ordinaire et les attentats sont de plus en plus rapprochés. 

 

Des gens déterminés sont prêts à tuer des innocents, des enfants, à mourir pour leur cause.

 

Berlin, Londres, Nice, Stockholm, Barcelone : chaque fois, le même mode opératoire...

On voit bien que la liste des victimes est déjà longue, on voit bien qu' une guerre sans merci est engagée.

 

Une guerre d'un nouveau genre où des terroristes sont prêts à mourir pour faire le plus grand nombre de victimes.

Peu importe pour eux si ces victimes sont innocentes.

Et bien sûr, ces attentats ont aussi des conséquences économiques : le tourisme est mis à mal.

L'Espagne vit en grande partie du tourisme et le pays peut craindre une baisse importante de fréquentation dommageable pour son économie.

 

Foncer dans une foule avec un camion ou une voiture pour faire le maximum de victimes, n'est-ce pas perdre son humanité ? 

 

 

 

 

 

Barcelone et la longue litanie des attentats...
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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 14:16
Les saoudiens refusent d'honorer les victimes des attentats de Londres...

 

 

 

Dans le cadre des éliminatoires du  Mondial de football 2018, l’Australie recevait, à Adélaïde, l’équipe d’Arabie Saoudite.

 

Il était prévu de respecter, juste avant le match, une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attentat de Londres : deux jeunes Australiennes y ont perdu la vie.

 

Alors que l’équipe et le public australiens se recueillaient, les membres de l’équipe saoudienne se sont  dispersés sur le terrain, ne respectant pas cet hommage dû aux victimes.

 

Il semble que "la minute de silence ne fasse pas partie de la culture saoudienne" : c'est, du moins, le motif invoqué par les instances officielles de l'équipe saoudienne.

Il est, pourtant, d'usage de respecter les coutumes du pays par lequel on est reçu...

 

De plus, c'était l'occasion pour les joueurs de montrer qu'ils condamnent les attentats terroristes.

Ce manquement grave au respect dû à des victimes déshonore ceux qui ont ostensiblement méprisé cet usage.

Ce refus de respecter une minute de silence serait-il une façon de cautionner le terrorisme ?

 

A l'heure où le Qatar est montré du doigt pour son soutien au terrorisme, on oublie et on veut oublier que l'Arabie Saoudite est un des premiers pays à financer et alimenter le terrorisme islamiste.

Dans tous les cas, le refus de respecter une minute de silence sur un terrain de football n'est pas admissible : des joueurs, des sportifs de haut niveau se doivent de donner des exemples de civilité et de politesse.

De plus, le motif invoqué paraît pour le moins fantaisiste : comme le font remarquer certains, on peut se demander si le football lui-même fait partie de la culture saoudienne.

Et pourtant, l'Arabie Saoudite a une équipe de foot, participe à des tournois internationaux.

 

On voit bien que les joueurs saoudiens ont affiché un mépris ostensible des victimes des attentats.

Et ce mépris doit être condamné avec la plus grande véhémence !

 

Mais les grands médias semblent avoir occulté ce grave incident qui a terni cette rencontre sportive.

Le sport devait être une occasion de dépasser les différences entre les peuples : de plus en plus, il devient l'occasion d'exposer ces différences.

 

Les instances internationales devraient sanctionner l'équipe saoudienne pour un tel manquement aux règles les plus élémentaires de bienséance et de correction.

 

 

 

 

 

 

Les saoudiens refusent d'honorer les victimes des attentats de Londres...
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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 09:03
Communautarisme : la prise de conscience de Theresa May...

 

 


 

"Il existe, pour être franche, trop de tolérance à l'égard de l'extrémisme, dans notre pays... nous devons donc devenir beaucoup plus robustes pour l'identifier et l'effacer dans le secteur public et toute la société...nous devons vivre notre vie non pas dans des communautés distinctes et séparées mais comme un véritable Royaume Uni..." a déclaré Theresa May, après l'attentat terroriste qui a frappé encore la ville de Londres, ce samedi 3 juin.

 

Le communautarisme fait partie de la culture politique des britanniques... Ainsi, par exemple, aucune loi n'interdit le port du voile intégral au Royaume-Uni.

 

On se souvient des moqueries qu'avait suscitées le débat lancé en France sur le burkini de la part de nos amis anglais : railleries, lazzi de toutes sortes.

 

Et pourtant, le communautarisme conduit à des divisions qui fracturent nos sociétés : quand on vit en Grande-Bretagne, quand on vit en France, on se doit d'adopter les moeurs et les coutumes de ces pays, on ne peut se couper du reste de la société.

La foi religieuse est une affaire intime et ne doit pas s'exprimer dans le domaine public.

 

Les propos tenus par Theresa May montrent enfin une prise de conscience lucide et clairvoyante.

 

Il faut combattre l'extrémisme sur tous les terrains, partout où il s'exprime.

 

Comme l'affirme Michel Onfray dans son Traité d'Athéologie, "l'Islam est structurellement archaïque, il contredit tout ce que la philosophie des Lumières a obtenu depuis le 18 ème siècle en Europe et qui suppose la condamnation de la superstition, le refus de l'intolérance, l'abolition de la censure, le rejet de la tyrannie, la fin de toute religion d'Etat, la proscription de la pensée magique..."

 

L'extrémisme islamiste fonctionne dans cette logique du repli sur soi, de la haine des Lumières, du machisme, de la misogynie, de la négation des droits de l'homme.

 

Il convient de préserver nos valeurs universelles de liberté, d'égalité, de solidarité : ce sont ces valeurs qui doivent être défendues par tous.

 

Il existe en France des quartiers où les femmes sont bannies : on ne peut plus l'accepter.

On voit dans nos rues de plus en plus des jeunes filles porter le voile : une affirmation d'une identité religieuse qu'il faut combattre par l'éducation.

 

Que symbolise le voile sinon une forme de soumission de la femme, contraire à l'idée d'égalité entre les sexes ?

 

Le communautarisme divise, sépare, désunit : il conduit au repli sur soi.

Assez de naïveté et d'angélisme ! Le communautarisme conduit vers l'extrémisme : il ne peut être une solution.

Theresa May annonce la mise en place de nouvelles réglementations pour réduire l'espace d'expression des extrémistes sur Internet. Elle veut aussi consacrer davantage de moyens pour identifier et éradiquer l'extrémisme au sein de la société britannique. 


 

 

 

 

Communautarisme : la prise de conscience de Theresa May...
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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 13:35
Manchester : des enfants, des adolescents pris pour cibles...

 

 

 

Deux mois après l'attaque de Westminster, le Royaume-Uni a été de nouveau frappé par le terrorisme.

 

De nombreux morts, des blessés qui sont entre la vie et la mort.

 

Une explosion a retenti à l'extérieur de la salle de concert Manchester Arena, qui contient 21 000 places, alors que se terminait un concert, celui d'une chanteuse américaine : Ariana Grande.

 

Encore un symbole déjà visé par les terroristes : un lieu de divertissements, fréquenté par un public jeune, une salle de concerts.

 

La musique, la culture, les divertissements, le théâtre ont été pendant longtemps méprisés et vilipendés par les fanatismes religieux.

 

"Les religions monothéistes invitent à renoncer au vivant ici et maintenant : elles vantent un au-delà fictif, pour empêcher de jouir pleinement de l'ici-bas.", écrit Michel Onfray dans son Traité d'athéologie.

Et il rajoute ceci : "Leur carburant ? La pulsion de mort et d'incessantes variations sur ce thème."

Depuis les bûchers chrétiens d'autrefois jusqu'aux fatwas musulmanes d'aujourd'hui, c'est la mort, la mort toujours recommencée.

 

On assiste, ainsi, à une escalade interminable de la violence : les attentats se multiplient partout, et se succèdent, avec pour objectifs la mort, la haine de la vie.

"Attaque épouvantable... Ne pas céder à la terreur", dit-on, alors inlassablement.

Mais la terreur se perpétue.

 

J'ai de plus en plus l'impression que notre monde voit, ainsi, s'affronter deux terrorismes : celui d'une religion fanatique et mortifère et celui d'un  monde où règnent l'argent et la finance.

Des deux côtés, l'excès, la démesure s'imposent. Des deux côtés, la haine, le mépris de la vie.

La fracture est immense, la division est incommensurable.

 

Les pays riches vendent des armes à tout va : les guerres s'intensifient, les conflits perdurent, entretenus par les puissances de l'argent.

En face, les fanatismes religieux s'exacerbent et n'en finissent pas.

 

L'attentat de Manchester a été revendiqué par Daesh, en début d'après-midi.

 

 

 

 

 

 

 

Manchester : des enfants, des adolescents pris pour cibles...
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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 07:30
Une guerre de civilisations : encore deux attentats contre des églises coptes en Egypte


 

 

 

44 morts, de nombreux blessés : deux églises coptes ont été la cible d'attentats, lors de la fête des Rameaux, ce dimanche 9 avril, en Egypte.

 

 Ces attentats à la bombe se multiplient dans ce pays : il y a quatre mois, une attaque avait fait une trentaine de morts dans une église copte du Caire. Une visite du pape François étant prévue les 28 et 29 avril en Égypte, la branche locale du groupe djihadiste État islamique a appelé à tuer des chrétiens.

 

Il s'agit d'éliminer des croyants, de cibler des victimes innocentes.

Du sang versé, des corps mutilés dans des églises, des massacres.

 

Des attentats sont perpétrés partout, avec une volonté d'atteindre la communauté chrétienne, mais aussi l'occident et ses valeurs.

Des attentats à Paris, Nice, à Berlin, à Londres, Stockholm : n'est-on pas face à une guerre de civilisations ?

 

La "civilisation" islamique de Daesh se dit "puritaine", elle combat nos musiques, nos moeurs, notre façon de vivre libérée...

Elle combat notre religion chrétienne et ses adeptes.

 

Il est temps d'en prendre conscience, de faire face à cette réalité :  l'Islam radical doit être combattu avec la plus grande fermeté sur notre sol et partout. 

 

Michel Houellebecq, dans son roman, Soumission, imagine l'avènement d'un régime islamiste en France : une mise en garde, peut-être, c'est ainsi qu'on peut l'interpréter...

Même si le narrateur se soumet et accepte d'adhérer et de se convertir à la religion musulmane, Houellebecq nous fait percevoir le sort réservé aux femmes.

Réduites à l'état d'objets de plaisir ou de servantes dociles, les femmes sont condamnées et réduites au silence, elles s'effacent de l'espace public.

Elles deviennent des ombres, cachées sous les vêtements qui les couvrent.

 

Daesh vise nos libertés, nos églises, notre mode de vie libertaire, nos arts, notre musique, tout ce qui fonde notre civilisation.

 

Le faux "puritanisme" de Daesh s'oppose à nos sociétés permissives : la liberté est, pour nous, une valeur essentielle, comme l'est l'émancipation des femmes.

 

Nous aimons l'esprit critique, une certaine liberté de ton dans les idées, nous défendons cette liberté.

 

Daesh sème la terreur et refuse toutes les autres religions : intolérance, sectarisme, refus d'admettre les différences.

 

En France, on s'en souvient, une église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen avait été investie par deux assaillants, se revendiquant de Daesh, ils avaient égorgé un prêtre de 84 ans et blessé grièvement une autre personne.

 

Ces djihadistes agissent au nom de la religion : au nom de quelle religion ?


Celle de la haine, de la fureur, de l'horreur ?

Une "religion"qui n'en plus une et qui, sous prétexte de pudeur et de pureté, commet les pires atrocités.


 

 

 

 

 

Une guerre de civilisations : encore deux attentats contre des églises coptes en Egypte
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