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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 10:24
Terrorisme à Londres

 

 

 

Le coeur politique de Londres a été la cible d'une attaque terroriste, ce mercredi 22 mars : un an, jour pour jour, après les attentats de Bruxelles, c'est la capitale britannique qui a été visée.

 

Un policier a été poignardé, l'assaillant, quant à lui, a été abattu par la police, en début d'après-midi, devant le parlement de Westminster à Londres.

Le policier qui a été assassiné n'était pas armé ! Curieuse faille dans la sécurité d'un haut lieu de la politique en Grande-Bretagne.

 

Avec une voiture bélier, le terroriste a, d'abord, fauché plusieurs passants sur le pont de Westminster, un mode opératoire qui fait penser à l'attentat de Nice.

 

Une grosse voiture a foncé dans la foule, faisant une quarantaine de blessés, trois personnes sont décédées.

Trois lycéens français, des bretons ont été blessés.

 

Bien sûr, la cible a été choisie pour frapper l'opinion : Thérésa May s'apprêtait à intervenir dans la chambre des Communes. Elle se trouvait à l'intérieur de Westminster, quand a eu lieu cette attaque.

 

La date, le lieu choisi sont fortement symboliques : le 22 mars 2016, c'était la ville de Bruxelles qui était atteinte par 3 attentats-suicide à la bombe : deux à l'aéroport de  à Zaventem et le troisième dans une rame du métro roulant dans un tunnel proche de la station Maelbeek, dans le quartier européen, faisant de nombreuses victimes.

 

La menace terroriste pèse sur de nombreux pays européens : l'Allemagne, la Belgique, la France, La Grande-Bretagne...

Les attentats se succèdent, et il est impossible de prévoir des attaques de ce type.

 

La zone du parlement de Westminster est un lieu très visité et fréquenté par de nombreux touristes, c'est un lieu particulièrement surveillé.

Mais cette surveillance n'a pas empêché l'action du terroriste. 

Un seul homme, une seule voiture ont semé la panique et la mort dans le centre de Londres.

Ce terroriste a tué et blessé des innocents : des hommes, des femmes, des adolescents.


Les djihadistes de Daesh sont, ainsi, conditionnés pour tuer, manipulés par des chefs qui ont une influence terrifiante, qui les entraînent vers la mort.

 

Comment peut-on se glorifier d'assassinats, comment peut-on se vanter de meurtres ignobles qui visent des êtres sans défense ?

Comment, si ce n'est en raison d'un endoctrinement qui annihile la pensée et la réflexion ?

Les fous de Daesh tuent, terrorisent, détruisent au nom de la religion, ils ne peuvent que desservir leur cause.

C'est une fureur insensée qui s'emparent d'eux, une folie qui résulte de manipulations ignobles.

On peut noter la jeunesse de ces extrémistes : ils sont d'autant plus malléables et influençables,

Voilà déjà 12 ans, le 7 juillet 2005, quatre explosions avaient touché les transports publics de Londres, faisant 56 morts et 700 blessés, dans différents métros.

 

 

 

 

 

 

Terrorisme à Londres
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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 16:27
Berlin sous le choc d'un attentat...

 

 

 


Berlin a connu, hier, un attentat dont le mode opératoire est proche de celui commis à Nice, il y a quelques mois : un camion fou a foncé sur un marché de Noël, faisant de nombreuses victimes, 12 morts, et plusieurs dizaines de blessés, un bilan provisoire très lourd.

 

Ce mode opératoire peut faire des ravages, il nécessite peu de moyens : le camion a sans doute été intercepté et volé par les terroristes qui ont commis cet attentat. En quelques secondes, cette agression a fait de nombreuses victimes.

 

Peut-on se prémunir contre de telles attaques ?

C'est, là, une reproduction macabre de l'attentat du 14 juillet, à Nice.

 

Ces terroristes ont attaqué la capitale allemande, lors d'une fête religieuse, un symbole fort pour frapper l'opinion.

 

Le conducteur du camion a été interpellé, une autre personne a été retrouvée morte à l'intérieur du véhicule.

 

Evidemment, il est difficile de prévoir cette forme de terrorisme aveugle, difficile de protéger tous les lieux où se déroulent des fêtes de Noël.

Comment sécuriser toutes les églises, tous les marchés, toutes les messes, tous les rassemblements prévus lors de ces festivités de Noël ?

 

Les allemands qui ont le réputation d'être stricts et rigoureux dans le domaine de la sécurité n'ont pas échappé au danger du terrorisme.

Plusieurs attaques en Allemagne avaient été revendiquées par l'état islamique, mais ce dernier attentat est d'une ampleur inédite dans ce pays.

 

Le scénario de Nice se répète, ainsi, sur le territoire allemand : c'est un quartier touristique de Berlin qui a été visé, lors des fêtes chrétiennes de Noël, une cible qui n'a pas été choisie par hasard.

 

L'Allemagne qui a accueilli un grand nombre de réfugiés, sous l'impulsion d'Angela Merkel, se retrouve dans une situation difficile.

L'extrême droite allemande peut exploiter cette tragédie pour dénoncer cette politique d'accueil.

Face à la gravité de cet attentat, comment va réagir Angela Merkel ?

 

Comment sécuriser tous les lieux publics extérieurs ? La tâche paraît impossible, quand des terroristes sont infiltrés dans la population.

Avec cet attentat, c'est l'Europe, dans son ensemble, qui est visée.

Le suspect arrêté serait arrivé en Allemagne en décembre 2015 et aurait demandé l'asile : on ne connaît pas encore son identité.

Pour l'instant, il nie les faits...

 

 


 

 

 

Berlin sous le choc d'un attentat...
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26 juillet 2016 2 26 /07 /juillet /2016 14:00
Une nouvelle cible des terroristes : une église attaquée par des islamistes

 

 

 

Nouvelle cible visée par les terroristes de Daesh : une église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, les deux assaillants, se revendiquant de Daesh, ont égorgé un prêtre de 84 ans et blessé grièvement une autre personne.

Un nouveau symbole a été choisi : la religion, ses représentants.

Une nouvelle étape a été franchie : un lieu de culte a été attaqué, au cours d'un office religieux.

 

L'un des deux assaillants aurait été repéré : connu des services de police, il avait eu des vélleités de partir en Syrie, était sous contôle judiciaire, peut-être sous bracelet électronique.

 

Un ennemi interne est chez nous, dans notre pays, bien installé : un ennemi qui peut frapper soudainement, qui profite de l'effet de surprise, qui peut même parfois se dissimuler, feindre certaines attitudes.

Et même les individus surveillés échappent au contrôle de la police...

 

Les modes opératoires sont multiples : attentats kamikazes à l'explosif, au camion, attaques au couteau, on avec des armes de guerre.

Egorger un prêtre, de façon préméditée, entrer dans un lieu de culte, pour semer la mort et la haine : comment peut-on le concevoir ?

Lancer volontairement un camion contre des innocents, des enfants, des femmes, des hommes : comment de tels actes sont possibles ?

La barbarie atteint des sommets d'horreur.

Ces djihadistes agissent au nom de la religion : au nom de quelle religion ?

Celle de la haine, de la fureur, de l'horreur ?

Celle qui conduit aux pires exactions ? 

Une religion, qui, sous prétexte de pudeur et de pureté, commet les pires atrocités.

Qui sont ces terroristes ? Des êtres violents, qui se livrent, parfois, à une sexualité débridée, des barbares qui égorgent, décapitent, torturent, annihilent la vie et la méprisent.

Et ces barbares osent se réclamer de la religion ? Ils osent perpétrer leurs meurtres, en criant le nom de Dieu ?

Les attentats se multiplient, en France, en Allemagne.

 

Dorénavant, on ne peut en douter : c'est une guerre larvée qui nous est déclarée, une guerre qui peut frapper toutes sortes de cibles, dans toutes sortes de lieux.

 

Les propos de certains musulmans eux-mêmes sont alarmistes : selon Boualem Sansal, "l'ordre islamique tente progressivement de s'installer en France."

Face à ces attaques, le temps de l'angélisme est révolu : il faut prendre des mesures fortes pour éradiquer les foyers de l'islamisme présents sur notre sol.

 

 

 

 

 

Une nouvelle cible des terroristes : une église attaquée par des islamistes
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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 10:24
Attentat de Nice : la grande curée verbale a commencé...

 

 

 

Les morts sont à peine tombés, les victimes n'ont même pas encore été identifiées, et les hypothèses les plus farfelues sur les attentats de Nice circulent, déjà, sur la toile !

Chacun y va de ses solutions, de ses certitudes, sans attendre la suite de l'enquête.

 

Un peu de pudeur et de retenue seraient les bienvenues !

 

Certains affirment à grands cris qu'il ne peut s'agir d'un attentat terroriste : "c'est l'oeuvre d'un fou, d'un désaxé, d'un paumé, en instance de divorce !"

 

Comment expliquer, dès lors, la préméditation, puisque ce massacre a été préparé longtemps à l'avance ?

Comment expliquer la date du 14 juillet, un symbole fort, notre fête nationale qui représente, pour tous les français, la fête de la  liberté, le refus d'un pouvoir arbitraire ?

Cette date n'a sûrement pas été choisie, par hasard : c'est une façon de frapper la France dans ses fondements les plus forts.

Une façon de contester des valeurs qui, pour nous, sont essentielles...

Cet attentat vient même d'être revendiqué par Daesh : est-ce une récupération ? On peut en douter, car les revendications de cette organisation terroriste sont, en général, fiables.

 

La liberté ! Elle est accordée à chacun, dans ce pays, et chacun a le droit d'exprimer ce qu'il pense.

La liberté, un bien précieux dont on oublie toute la valeur !

La culture, aussi, notre culture que beaucoup s'appliquent à dénigrer !

 

Il s'agit, bien sûr, de clouer au pilori le gouvernement en place qui utiliserait cet attentat pour maintenir l'état d'urgence.

Il s'agit de détruire toutes les institutions, de les mettre à bas.

Les théories du complot se propagent, et sont favorisées par toutes sortes de publications sur internet.

Les insultes, les propos arrogants pleuvent, chacun déverse sa haine, son mépris, ses rancoeurs.

Chacun y va de sa diatribe, au lieu de se livrer à une réflexion sereine et pondérée.

Chacun prétend détenir la vérité, la sienne.

Les victimes des attentats, leurs familles sont en droit d'attendre un minimum de respect et de décence.

Leur colère, leur désarroi sont légitimes.

 

Mais on assiste, sur internet, à un déferlement de violences verbales inouies, et c'est comme si la violence entraînait la violence, comme si elle exerçait une sorte de fascination sur des lecteurs toujours plus avides de sensations.

La grossièreté, l'insulte sont aussi des formes de violences modernes, et sur la toile, il n'est pas rare de voir ce déchaînement et ce défoulement d'injures.

 

L'heure est au "défouloir" , à la grande braderie verbale, au grand déballage d'idées lancées dans le vide, au hasard.

La grande curée verbale a commencé et elle n'est pas près de s'arrêter !

 

 

 

 

 

 

Attentat de Nice : la grande curée verbale a commencé...
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15 juillet 2016 5 15 /07 /juillet /2016 12:29
Nuit d'horreur à Nice

 

 

 

Difficile, aujourd'hui, d'évoquer un autre sujet, tant l'émotion, la colère sont grandes, après ce qui s'est passé à Nice, hier.

Le terrorisme a encore frappé : un individu, connu pour être un délinquant de droit commun, a semé la mort, hier, à Nice, en utilisant un camion qu'il a lancé sur la foule.

 

Un seul camion a suffi pour commettre un carnage : indistinctement, ont été massacrés des hommes, des femmes, des enfants.

La mort a fauché des victimes innocentes, encore une fois.

 

Et l'état d'urgence n'a pas suffi pour empêcher ce massacre. Pourquoi ? Pourquoi et comment ce camion a-t-il pu accéder à la Promenade des Anglais où était rassemblée une foule compacte venue assister au feu d'artifice du 14 juillet ?

L'enquête en cours devra apporter des réponses à cette question.

 

"Le terrorisme est une menace qui pèse lourdement sur la France. La France va devoir vivre avec le terrorisme", a déclaré le premier ministre Manuel Valls, appelant à l'unité nationale.

Le bilan est terrible : 84 morts, de nombreux blessés dont certains, 18 sont gravement atteints.

Face à un tel bilan, face au mode opératoire utilisé, un camion, on perçoit toutes les difficultés de la lutte contre le terrorisme.

 

Pourtant, on comprend mal qu'un soir de 14 juillet, alors qu'une foule importante était réunie, aucun moyen n'ait été mis en place pour empêcher cet attentat.

Hier, la panique s'est emparée de la foule, et manifestement, des failles dans la sécurité se sont révélées.

L'application Alerte Attentat n'a même pas fonctionné : pourquoi ?

Le moment choisi, le soir de la Fête nationale devait inviter les autorités à prendre des mesures pour protéger les gens.

 

L'auteur de cet attentat, un tunisien qui résidait à Nice était connu pour des faits de droit commun : trafics, violences conjugales. vols, menaces.

La délinquance et le terrorisme font souvent bon ménage, même si cet individu n'était pas connu des services de renseignement.

 

On savait que des attentats étaient en préparation : l'Euro de football était, notamment, visé, mais on voit bien l'impuissance de l'état à protéger les citoyens, dans des circonstances qui appelaient, pourtant, aux précautions les plus grandes.

 

Bien sûr, l'heure n'est pas à la polémique : on songe à toutes les victimes, à leurs familles, mais après 3 attentats qui se sont succédé, en France, en 18 mois, de nombreuses questions se posent.

 

Manifestement, cet attentat a été possible, car aucun moyen n'avait été prévu pour empêcher un camion d'accéder à une voie piétonnière.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nuit d'horreur à Nice
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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 12:40
Une prison dorée pour des terroristes...

 

 

 

 

Télévision, salle de sport : c'est une prison de luxe qui a été aménagée à Fleury Mérogis pour Salah Abdeslam, ce terroriste qui a participé aux attentats du 13 Novembre, à Paris.

Que faire des terroristes ? C'est un problème auquel se trouvent confrontées nos sociétés. La plupart de ces fous de dieu choisissent la mort pour trouver, selon leurs folles croyances, une forme de salut, après avoir semé la terreur et la mort autour d'eux.

Mais que faire de ces jeunes gens radicalisés, endoctrinés quand ils ne se sont pas sacrifiés pour leur cause ?

Que faire de ces exaltés fanatiques ?

 

La France est en crise, les prisons sont saturées, bondées et l'on réserve une salle de sport à un prisonnier coupable des pires assassinats, afin de satisfaire ses exigences !

 

Comme on le dit familièrement, "on marche sur la tête".

Qu'attend-on de ce terroriste ? Des révélations ? C'est fort peu probable.

Eest-il décent que ce personnage reçoive un traitement de faveur ? J'imagine les réactions des victimes blessées et rescapées du Bataclan, j'imagine les réactions des  familles de ceux qui ont perdu la vie.

 

Comment peuvent-ils accepter de tels passe-droits pour un prisonnier qui a assassiné froidement des jeunes gens sans défense ?

C'est une insulte qui leur est faite, une façon de nier ce qui s'est passé le soir du 13 novembre.

Nos impôts peuvent-ils servir à faire des ronds de jambes à un terroriste ?

 

Alors que certains prisonniers connaissent des conditions de détention abominables, on accorde des faveurs à un criminel de bas étage.

La prison devient, pour lui seul, un hôtel de luxe.

On voit bien que certaines décisions sont prises en dépit du bon sens : on ne peut, ainsi, récompenser un terroriste, un fou de dieu qui n'a pas hésité à préparer et à perpétrer des attentats sur le sol français.

 

Les incohérences sont partout, elles génèrent nombre d'injustices et de difficultés.

Mais, en la circonstance, on atteint des sommets d'inconscience, et de bêtise.

Il est même question d'appliquer à ce terroriste une peine de prison à vie : dès lors, l'état français s'engage à des dépenses au long cours, pour entretenir cet individu.

 

Et, il faudrait, en plus, lui accorder des privilèges spéciaux : une salle de sport, et pourquoi pas un hammam ou une salle de cinéma ?

 

On est sidéré par le sort très particulier qui est réservé à cet assassin : notre monde rempli d'injustices et d'absurdités les perpétue même dans l'univers carcéral.

 

Notre pays dont la dette ne cesse de croître ne peut se permettre des dépenses abusivest pour un assassin qui a propagé la haine et a réduit à néant la vie de jeunes français.

 

Notre pays ne peut accorder des privilèges à des ennemis de la France qui n'ont pas hésité à meurtrir des familles, à préparer des  attentats pour tuer des gens sans défense.

 

Source :

 

http://www.lepoint.fr/societe/salah-abdeslam-beneficie-d-une-salle-de-sport-privee-en-prison-03-07-2016-2051520_23.php#xtmc=abdeslam&xtnp=1&xtcr=3

 

 

 

Une prison dorée pour des terroristes...
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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 13:30
Pour Antoine Leiris, le partage de la culture est essentiel...

 

 

 

"La culture nous fait avancer, elle nous fait grandir... à force de la refuser, cette culture, à force de la mettre de côté... on finit par en priver une grande partie des gens qui ont pourtant ce désir là de s'élever... il y a un désir profond d'élévation, et l'élévation, c'est par la culture..."

 

On doit cette profession de foi en la culture à Antoine Leiris, ce journaliste qui a écrit un récit bouleversant après la mort de sa femme, assassinée le 13 novembre, lors de l'attaque terroriste du Bataclan.

 

Invité sur le plateau de l'émission On n'est pas couché, Antoine Leiris,  a livré un témoignage rempli d'émotion et a expliqué la raison d'être de son livre, Vous n'aurez pas ma haine.

 

Antoine Leiris le dit clairement, il ne pardonne pas, il n'oublie pas mais il refuse de céder à la tentation de la haine destructrice : pour son fils, il choisit d'aller de l'avant, de se projeter dans l'avenir.

Ainsi,  la culture permet cette projection pour progresser sans cesse dans la compréhensionu du monde.

 

La culture contient une humanité, elle nous offre une multitude de pensées, une diversité sans fin, elle nous ouvre des horizons différents, elle développe la curiosité, une envie renouvelée de découvertes...

Oui, la culture est multiple...

La culture, c'est, aussi, l'amour de la terre que nous habitons et de la nature, ce n'est pas un hasard si le mot "culture" désigne aussi l 'action de cultiver la terre.

 

La culture nous permet de mettre en oeuvre cette osmose avec la nature et le monde qui nous entoure : le déroulement des saisons, les paysages qui suivent ce rythme, les arbres qui changent d'aspect....

 

La culture, c'est aussi l'univers des livres, celui des mots, de leur précision, de leur origine, de leur valeur.

Et plus on découvre, plus on éprouve le besoin de découvrir, de s'enrichir de mots, de réflexions.

 

Oui, la culture est une occasion de s'élever, car elle apporte de multiples possibilités, elle nous offre tant de sujets de réflexion dans différents domaines : sciences, phiolosophie, arts, littérature...

 

Elle devient, ainsi, une quête incessante, une façon de vivre dans l'éveil, dans l'attention aux choses et aux autres.

Elle aiguise l'esprit, elle avive la compréhension du monde, et ce faisant, elle rend plus heureux.

 

La culture, c'est le contraire de la haine, c'est un amour de la vie et du monde qui nous entoure.

La culture est une force : s'appuyant sur le passé, elle nous guide vers le futur, et nous donne des repères essentiels...

 

Ainsi, le livre d'Antoine Leiris, loin de la haine barbare des terroristes du Bataclan, est rempli d'amour, pour sa femme disparue et pour son fils...

Il est rempli d'espoir en l'avenir...

 

Prenant le contre-pied des terroristes, Antoine Leiris refuse leur haine et leur violence, et nous donne, aussi, une magnifique leçon de vie et d'espérance.

 

 

 

http://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/vous-naurez-pas-ma-haine-le-recit-bouleversant-dantoine-leiris-sur-le-plateau-donpc/

 

 

 

 

 

 

Sur la vidéo : Antoine Leiris évoque la culture à 17 minutes...

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 14:30
Terrorisme à Bruxelles...

 

 

 

Comme à Paris en Novembre 2015, des actions concertées ont visé, aujourd'hui, la capitale Belge, faisant de nombreuses victimes : attentat suicide à l'aéroport, explosions dans le métro bruxellois.

 

Des scènes d'horreur, encore, dans des lieux qui ont été choisis par les terroristes pour frapper le maximum de voyageurs.

 

On retrouve comme à Paris, une volonté de semer la panique et la terreur, puisque deux moyens de transport ont été la cible d'attaques violentes, presque simultanées.

 

Un terrorisme organisé, planifié avec des armes de guerre, encore, un terrorisme aveugle qui atteint des victimes innocentes, des gens qui partent travailler, en début de journée puisque ces attentats se sont déroulés vers 8 heures, le matin, aux heures de pointe.

 

Désormais, la ville de Bruxelles est bouclée, pour tenter de retrouver les terroristes qui ont perpétré ces attentats.

 

Dès lors, on ne peut que constater la fragilité de nos sociétés, dans la mesure où les endroits qui devraient être les plus surveillés, comme le métro, un aéroport ont subi, malgré des mesures de sécurité, des attaques coordonnées.

 

La difficulté est que ces terroristes vivent parfois, au coeur même de nos cités : on a vu que Salah Abdeslam avait bénéficié de soutiens et d'appuis, avant son arrestation, il y a quelques jours.

 

La menace terroriste est à son comble et malgré les nombreuses règles de sécurité mises en oeuvre, il est difficile de prévenir des attentats et de surveiller tous les lieux publics.

 

Des scènes de chaos et de panique dans le métro, la ville de Bruxelles à l'arrêt, paralysée... c'est une journée de terreur qu'ont vécue les Belges de la capitale.

 

Difficile de lutter contre ce terrorisme aveugle qui vient frapper des villes, par l'intermédiaire de djihadistes qui vivent au sein de la population, qui se fondent dans la masse et qui opèrent à l'intérieur même des pays visés.

Difficile de prévenir cette violence de terroristes façonnés et entraînés pour semer la mort, la peur et la haine.

 

Les Européens, tous les "infidèles", selon une terminologie ancienne, sont désormais des cibles désignées de ces islamistes intégristes qui usent d'armes de guerre, pour atteindre des citoyens paisibles, sans défense, dans des lieux de grande affluence.

 

Face à la menace, il faut faire en sorte de démanteler tous les réseaux de terroristes, qui sont particulièrement actifs en Belgique : on peut voir, d'ailleurs, dans ces attaques, une réaction après l'arrestation de Salah Abdeslam, il semble que ses complices aient agi, en réponse et en représailles à cet événement récent.

 

Les foyers djihadistes implantés dans la capitale Belge ont fourni des contingents lors des attentats de Paris en 2015, et ils continuent à semer la haine et la mort, dans le pays même qui les a accueillis et nourris.

 

 

 

 

 

Terrorisme à Bruxelles...
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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 13:25
Kippa ou pas ?

 



La polémique enfle, après l'agression d'un professeur de confession juive à Marseille : le président du Consistoire israélite de Marseille, Zvi Ammar a incité à ne plus porter la kippa, "en attendant des jours meilleurs", a-t-il précisé.

A l'inverse, dans son ensemble, la classe politique défend le port de la kippa, même dans le contexte actuel. Le président de la République François Hollande a ainsi déclaré à ce sujet : "Il est insupportable, dans ce pays, que des citoyens se voient agressés, en raison de leur choix religieux, il est insupportable qu'ils puissent en tirer la conclusion qu'il faudrait se cacher. "

S'agit-il vraiment de se cacher ?

La kippa est un signe ostentatoire d'appartenance à une communauté et à une religion, mais la vraie foi se vit-elle vraiment à travers un quelconque signe religieux ?

De plus en plus, on voit se développer ces signes d'appartenance à une communauté religieuse : foulard islamique, voile intégral, kippa.

Ces accessoires vestimentaires, particulièrement visibles, ont-ils une utilité pour un vrai croyant ? La foi n'est pas, ne devrait pas être une affaire de signe distinctif : elle peut s'affirmer dans la sphère privée, mais est-il besoin de la manifester dans l'espace public ?

S'enfermer, ainsi, dans une communauté, porter des signes religieux, c'est une tendance qui s'affirme de plus en plus, alors qu'elle s'était effacée dans les années 60.

A chacun de vivre sa foi, dans des rites, dans sa conscience intérieure.

Alors que certains hommes politiques ont vivement critiqué la présence de crèches dans des lieux publics, on incite les gens à afficher leur religion en toutes circonstances.

Dans l'antiquité, seuls les prêtres juifs portaient un couvre-chef, et c'est au Moyen âge que le port de la kippa s'est généralisé.

Pourtant, ce signe de soumission à Dieu n'est nullement obligatoire dans la vie quotidienne.

Pourquoi vouloir afficher une religion, quelle qu'elle soit, dans l'espace public, dans la vie de tous les jours ?

La religion doit-elle être présente partout ?

Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Roger Cukierman, a, quant à lui, réagi vivement : "Donner une recommandation collective" contre le port de la kippa, "je trouve que ce n'est pas très digne. C'est donner la victoire aux djihadistes. Au contraire, il faut résister, se battre, c'est notre honneur et notre dignité de juifs", a-t-il déclaré.

Pourtant, la règle de la laïcité devrait inciter chacun, à ne pas afficher, en public, ses convictions religieuses.

Donner la victoire aux djihadistes ? Ou, plus simplement accepter de vivre ensemble, sans signes distinctifs qui séparent et qui marquent une appartenance à une quelconque communauté ?

Les signes religieux ostentatoires ne devraient-ils pas être bannis dans la vie de tous les jours et ce, quelle que soit la religion ?


 

 

 

 

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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 17:08
Les enseignants sous la menace de Daesh...

 

 

Les enseignants qui délivrent des connaissances, qui s'attachent à cultiver la réflexion deviennent les cibles des terroristes de Daesh.

Les professeurs, victimes d'incivilités de la part des élèves, parfois, des parents, sont aussi en butte à la vindicte des islamistes.

Dans le dernier magazine publié par Daesh, les islamistes s'en prennent à notre école, où seraient enseignées de fausses valeurs, comme la tolérance, le respect d'autrui.

Symboles de culture, de transmission des savoirs, voilà les enseignants mis en cause par des individus qui se réclament d'une religion et d'une foi empreintes de fanatisme.

Comment ne pas voir, là, une négation même de notre civilisation fondée sur l'esprit des lumières, la connaissance, la curiosité ?
Comment ne pas y voir une atteinte à ce qui est l'essence même de nos sociétés ?

Les enseignants ont à coeur de former des élèves, de leur inculquer un esprit critique, de transmettre des savoirs.
En face, c'est l'obscurantisme qui cherche à s'imposer, une force aveugle, meurtrière, qui méprise tout ce qui n'appartient pas au domaine religieux.
Le fanatisme est à l'oeuvre : il fait fi de la culture, de l'humanisme, de l'histoire.

Ce fanatisme déclare la guerre à notre école, s'attaque aux enseignants, à la laïcité, à toutes les valeurs portées par l'éducation et par des enseignements formateurs et essentiels.

L'école, symbole de la laïcité, est visée par des terroristes qui propagent une idéologie mortifère.
L'école, elle, est à l'inverse : elle représente la vie, l'avenir, une envie de découvrir et de s'ouvrir aux autres.
S'attaquer aux enseignants, aux savoirs, c'est s'attaquer à la vie, à la notion même d'épanouissement personnel, c'est viser une institution de la république qui est essentielle.

Nos sociétés sont fondées sur l'école, l'acquisition des savoirs et d'une autonomie de la pensée.
C'est cette école qu'il faut défendre plus que jamais, c'est cette école qu'il faut conforter et consolider, en insistant encore et toujours sur la valeur de la culture, qui est au centre de nos sociétés.

Les parents, les institutions doivent être solidaires des professeurs, eux qui jouent un rôle essentiel dans la formation des élèves.

Et surtout, il importe de ne jamais sacrifier la culture, en supprimant des savoirs fondamentaux, comme le latin, le grec si formateurs.

L'école se doit d'être exigeante dans son enseignement : c'est toute notre culture qui est en jeu.


 



 

Les enseignants sous la menace de Daesh...
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