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4 juillet 2025 5 04 /07 /juillet /2025 12:10
Nuits d'Espagne...

 

Une belle chanson d'amour hispanisante dans le répertoire de Dalida...

 

La chanson s'ouvre sur un air langoureux et enchanteur : La, la, la, la...

Le texte se présente sous la forme d'un discours direct avec l'emploi de la deuxième personne du singulier : "Te souviens-tu des nuits d'Espagne... ?" On perçoit ainsi une proximité, une intimité...

Le thème du souvenir fait intervenir plusieurs aspects : souvenir auditif, avec l'évocation d'une chanson gitane, souvenir visuel des nuits d'Espagne :"quand tout le ciel brillait Que mille étoiles scintillaient mettant un peu de rêve bleu Dans nos yeux". Ce souvenir semble ainsi particulièrement intense et fort.

 

Un somptueux tableau de la nuit apparaît... les hyperboles : "tout le ciel brillait, mille étoiles" viennent souligner la splendeur du spectacle... d'autant que les étoiles réunissent les deux amoureux, et se reflètent dans leurs yeux...

Ce souvenir reste gravé dans la mémoire de l'amoureuse et nous fait entrer dans l'intimité des personnages :

"Je n'oublierai jamais que tu m'as serrée chéri dans tes bras
Ce soir-là"

Dans la strophe suivante, on retrouve cette interrogation insistante : 

"Te souviens-tu des nuits d'Espagne
Et de cette chanson gitane"

 

Et l'amoureuse de dérouler le sujet de cette chanson : "Qui racontait l'histoire de cette rose noire Toujours plus belle à l'infini mais qui fleurissait dans la nuit Si jolie"

 

Cette "rose toujours plus belle à l'infini" n'est-elle pas le symbole de l'amour intense qui réunit les deux amoureux ? Un amour né dans la nuit comme la fleur...

Et c'est l'occasion d'évoquer le bonheur des amoureux dans un décor de rêve :

"Et sous la lune bleue comme on était heureux
Seuls tous les deux"

 

La fin de la chanson vient conforter cette idée d'un amour infini, éternel :

"C'est depuis ce soir-là que j'ai eu la joie
De t'avoir à moi pour la vie
La, la, la, la, la..."

 

La mélodie radieuse vient souligner tous les bonheurs associés à ces Nuits d'Espagne...

 

Cette chanson sortie en 1961 est une adaptation française d'une chanson de Jerry Leiber et Phil Spector : Spanish Harlem... André Salvet a écrit les paroles françaises.

Les paroles :

https://genius.com/Dalida-nuits-despagne-lyrics

 

 

A propos de la chanson Spanish Harlem :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Spanish_Harlem_(chanson)

 

 

Les paroles de Spanish Harlem :

https://www.lacoccinelle.net/262566.html

 

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27 juin 2025 5 27 /06 /juin /2025 11:50
L'arlequin de Tolède...

 

Une chanson qui commence sur un magnifique tableau nocturne hispanisant : une guitare ornée d'une rose, un rayon de lune qui éclaire la scène, et qui "joue sur la peau brune" d'un "arlequin de Tolède"...

 

Le tableau s'anime avec ce rayon de lune qui "joue", l'arlequin qui "passe dans la nuit tiède" et qui chante "la sérénade des amants de Grenade."

 

Et déjà dans ce premier couplet, on perçoit plusieurs fragilités : celle de la "rose", symbole de beauté fugace et éphémère, celle que suggère que le verbe "passer" pouvant évoquer aussi le temps qui passe inexorablement, celle de l'amour enfin.

 

Et on retrouve plus précisément et plus intensément ce thème de la fuite du temps dans le refrain avec de nombreuses indications de temps : "hier, printemps, hier, vingt ans, le temps d'un instant", avec une anaphore insistante de l'adverbe de temps "hier".

L'imparfait vient souligner aussi le temps qui a passé : "le printemps, les vingt ans" qui se sont enfuis... et l'amour paraît fragile face au temps qui s'écoule. Cette idée est scandée avec intensité dans le refrain :

"Hier, il avait vingt ans
Mais cela ne dure
Que le temps d'un instant
Car la vie est dure
Pour les jeunes amants
Qui veulent croire aux serments"

Les noms propres qui ponctuent le texte : "Tolède, Grenade, Estrémadure" confèrent un charme exotique à la chanson.

 

Dans le couplet suivant, l'arlequin de Tolède fait naître sur son instrument des images :

"Un écho de mandoline
Il revoit Colombine
Vibrant à la sérénade
D'un Pierrot de Grenade"

Des personnages de la Commedia dell'arte surgissent : Pierrot épris de Colombine, Pierrot qui chante une sérénade, chanson d'amour pour sa Colombine...

 

Le refrain vient briser cette douce ambiance amoureuse avec encore l'évocation du temps qui passe et emporte les serments des amants. On perçoit toute la mélancolie du musicien dans cette phrase : "Hier, c'était lui l'amant, Mais cela ne dure Que le temps d'un serment."

 

Voilà l'arlequin de Tolède qui "avec cette leçon En a fait une chanson", une sorte de mise en abyme, la chanson évoquée étant aussi celle que nous écoutons...

Et l'arlequin de Tolède d'entendre "sous la lune blonde
Tous les amants du monde
Qui chantent la sérénade
Des amants de Grenade"

Une généralisation de cette sérénade qui apparaît ainsi universelle....

 

Et le refrain de scander encore le thème mélancolique de la fuite du temps : le printemps, les vingt ans, la jeunesse enfuis...

 

Pourtant, la chanson s'achève brusquement sur ces mots, comme une urgence :

"Aujourd'hui c'est l'été
Et vive la liberté!"

C'est le présent qui importe, c'est le présent qu'il faut savourer avec bonheur... La mélancolie s'efface pour laisser la place à un message différent : jouir de l'été, de la liberté qu'il offre, jouir de l'instant... Ce message n'étant au fond que la conséquence du message contenu dans toute la chanson : le temps passe très vite, il faut savoir le savourer...

 

Magnifique chanson qui délivre un message simple mais essentiel !
 

La mélodie très douce, mélancolique s'intensifie dans le refrain comme pour souligner la dureté du temps qui passe...

 

Pour mémoire :

Cette chanson parue en 1960 a été écrite par Jean Dréjac et composée par Hubert Giraud.

Les paroles :

 

https://www.paroles.net/compagnons-de-la-chanson/paroles-l-arlequin-de-tolede

 

 

 

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21 février 2025 5 21 /02 /février /2025 13:32
Tangos y otras cosas...

 

Un merveilleux voyage de l'Espagne à l'Amérique du Sud, du romantisme au tango autour des grands maîtres de la guitare classique (de Fernando Sor à Heïtor Villa-Lobos) et des grands compositeurs argentins (de Carlos Gardel à Astor Piazzolla)... c'est ce que nous a offert le guitariste Ludovic Michel, lors du Festival de la Biographie...

 

Le récital s'ouvre sur le magnifique Libertango du compositeur argentin Astor Piazzolla, une oeuvre dont le titre  mêle les mots "libertad et "tango".

 

Et Ludovic Michel nous raconte alors son parcours :

"Je suis né au tango un soir de décembre. Alors, on raconte que naître un soir de décembre peut parfois être annonciateur de bonnes nouvelles et j'étais loin de m'imaginer que cet univers musical serait pour moi synonyme de résurrection. Rien ne me prédestinait, pourtant, à succomber aux sanglots langoureux des maîtres de cette discipline, et même à observer, des heures durant, ces corps enlacés, à la démarche cadencée et à l'élégance certaine.

Alors, c'est la Lorraine dans mes bagages, la guitare chevillée au coeur que j'ai atterri à l'âge de 18 ans au conservatoire national supérieur de musique de Paris, bien décidé à conquérir Mozart et les grands classiques."

 

On écoute alors les variations sur un thème de la Flûte enchantée de Mozart du compositeur espagnol et guitariste virtuose, Fernando Sor, un air empli de charme, de gaieté : un pur bonheur !

Ludovic Michel évoque ensuite ce musicien Fernando Sor : "un personnage atypique, tout d'abord au service de la duchesse d'Alba, il a soutenu ensuite les troupes napoléoniennes, ce qui l'a contraint à l'exil, une fois la défaite actée. Traversant l'Europe de Londres à Moscou, il posa définitivement ses bagages à Paris...

Une des portes par lesquelles on entre dans cet univers, c'est bien la porte de l'exil... l'autre porte qui nous mène au coeur du tango est aussi bien sûr celle des sentiments, de l'amour, de la passion, mais également celle de la jalousie, de la trahison, de la colère. Quel autre mouvement culturel aussi bien littéraire, pictural, que musical a su définir lui aussi bien l'expression de tous ces sentiments sinon le romantisme ?

Chez les romantiques, comme dans le tango, tout est psychodrame absolu, ampleur dramatique, nostalgie infinie.

Encore jeune étudiant au conservatoire, un livre sur ma table de chevet, le Werther de Goethe, un disque sur ma platine, celui du Sexteto Major, grand orchestre de tango des années 80, et créateur du célèbre spectacle "Tango Pasion", qui a fait le tour du monde et qui a apporté le tango en Europe, dans les années 80...

Werther qui lui également dut se résigner à l'exil, après sa rencontre lors d'un bal avec son impossible amour, Charlotte promise à un autre. Seule la mort l'en délivra. On peut dire qu'au 18ème siècle, Werther était déjà un peu un tango."

 

On est ensuite ébloui par ASTURIAS d'Isaac Albeniz, qui "est à la fois passionné, mélancolique et romantique", comme le présente Ludovic Michel...nous voilà saisis, littéralement subjugués par la vivacité puis la délicatesse de cet air célèbre d'Isaac Albeniz...

 

"Et maintenant TANGO, nous dit Ludovic Michel, avec Horacio Salgan, grand réformateur du célèbre  Quinteto Real. (Le Quinteto Real était un groupe de tango de premier plan fondé par Horacio Salgán en 1960. Ses premiers membres comprenaient Salgán lui-même au piano, Pedro Laurenz au bandonéon). Pourquoi commencer avec Horacio Salgan ? Parce qu'il aura traversé toute l'histoire du tango du 20ème siècle : né en 1916, et mort en 2016, il aura côtoyé et travaillé avec tous les plus grands artistes du 20ème siècle, chanteurs, danseurs, musiciens.  

Même le grand pianiste classique Arthur Rubinstein ne manquait jamais l'occasion de lui rendre visite lors de ses concerts à Buenos Aires pour que Salgan lui joue ses tangos préférés et notamment "A fuego lento, A petit feu", qui s'inspire du célèbre Air de la calomnie de l'opéra Le Barbier de Séville de Rossini : un thème lancinant qui se répète sans cesse, pour se finir dans une grande variation finale assez virtuose qui est un peu la tradition dans les tangos instrumentaux."

Et Ludovic Michel nous joue ce tango au rythme captivant... puis, évoque le rôle essentiel des femmes inspiratrices de tangos :

"Les femmes sont incontournables avec le tango et je dirai même qu'elles en sont les principales inspiratrices et Malena en est l'incarnation parfaite... tango mythique de Homero Manzi et Lucio Demare, dont la légende raconte que le compositeur aurait écrit la musique en un quart d'heure, sur le coin d'une table, après avoir lu les vers du poète.

Mais la grande question que se sont posée tous les historiens du tango est : qui est Malena ? Malena Toledo ? Azucena Maizani ? Tita Merello ? Mercédès Simone ? Toutes de grandes chanteuses... Malena n'est peut-être pas une seule femme mais toutes les femmes qu'Homero Manzi a aimées dans sa vie...

Malena est peut-être la synthèse poétique de toutes ces femmes réelles ou fantasmées..."

On est subjugué par cette douce mélodie, emplie de tendresse et d'amour : Malena...

 

"Il n'y a pas que désolation et tristesse dans le tango, nous dit encore Ludovic Michel, on peut également se réchauffer aux couleurs de la joie, de la gaieté, comme dans cette milonga de Pedro Laurenz, la Milonga de Mis Amores, la Milonga de Mes Amours... on reste toujours dans le même thème, évidemment.

La milonga est une danse beaucoup plus gaie, beaucoup plus rapide que le tango, elle est née au milieu du 19ème siècle dans les faubourgs de Buenos Aires et de Montevideo d'un mélange de candombe afro-argentin et de habanera cubaine...

Etant antérieure au tango, c'est elle également qui a donné son nom au lieu où on pratique ces danses : on ne va pas danser au bal mais à la milonga, et l'on y danse trois styles de rythmes différents, le tango, la milonga et la valse..."

 

On se laisse alors emporter par le tempo rapide et envoûtant de la Milonga de Mis Amores...

 

Merci à Ludovic Michel pour ce somptueux récital mêlant récit et musique : un moment  enchanteur !

 

A suivre...

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1 novembre 2024 5 01 /11 /novembre /2024 12:52
Andalucia mia pays d'amour !

 

Andalucia ! Ce nom n'est-il pas à lui tout seul empreint de charme, de poésie, d'exotisme ? Voyelle "a" redondante, réitérée à  trois reprises, son "ou" langoureux, sifflante "c" pleine de douceur... et c'est aussi un mot de cinq syllabes, ample, majestueux qui nous fait voyager vers d'autres contrées du sud...  l'Espagne...

Dès l'ouverture de cette chanson, le son des guitares et des castagnettes nous transporte en Espagne...

 

Un bel hommage au pays d'origine, un bel hommage à l'Andalousie avec cette chanson... car le poète semble évoquer ici sa terre natale en employant ce possessif : "Andalucía mía". Et l'on perçoit aussitôt un attachement profond à cette région.

Ce pays est, dès lors, naturellement associé à l'amour... avec quelques mots de ce champ lexical : "amour, coeur, baiser, lèvre..." un amour fidèle, éternel, comme le suggèrent ces indications de temps : "toujours, que de fois".

Le poète s'adresse aussi à sa terre natale, en employant la deuxième personne du singulier, une façon de la personnifier, et de la magnifier...

 

La description qui suit est élogieuse, faite de perceptions visuelle, olfactive, auditive particulièrement agréables et douces dans ces expressions "ton ciel en fleur, parfum léger de tes doux orangers, J’entends toujours Tous les refrains si fous."... de quoi combler de "bonheur" le  poète...

Les sonorités de fricative "f" contribuent aussi à cette impression d'infinie douceur...

Si bien que ce pays devient un paradis dans une apostrophe hyperbolique "Ô divin paradis".

 

Pourtant, ce paradis est jugé "frivole" par l'opinion commune, comme le montre la relative "que l'on dit frivole".

Mais, ce n'est là qu'une fausse réputation corrigée aussitôt dans les vers suivants :

"Tu m'as appris
Le prix d'une parole
Quand on jura chez moi
De s'aimer d'amour"

Le tutoiement familier traduit encore une complicité et le vocabulaire suggère une fidélité à toute épreuve.

Le refrain est de nouveau une déclaration d'amour réitérée :

"Andalucía mía
C'est pour toujours !
Andalucía mía
Pays d'amour !"

Le dernier couplet est une évocation des filles d'Andalousie : on les entend chanter des refrains qui sont magnifiquement  comparés à des "bijoux". Et le poète fait aussi l'éloge de leur baiser inoubliable :

"Et je frémis encore
Au baiser si fort
De leur lèvre qui mord !"

 

Cette chanson est ainsi une magnifique ode à la sensualité : tous les sens sont sollicités. L'amour du pays devient aussi au fil du texte l'amour des filles de ce pays...

La musique joyeuse, rythmée et douce à la fois restitue bien cette atmosphère sensuelle et voluptueuse...

 

Pour mémoire :

Cette chanson a été écrite par Raymond Vincy et Albert Willemetz, la musique composée par Francis Lopez. La mélodie est inspirée d'une pièce symphonique connue : Andaluza du compositeur : Enrique Granados.

 

Les paroles :


https://greatsong.net/PAROLES-LUIS-MARIANO,ANDALOUSIE,107597786.html

 

 

 

 

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25 octobre 2024 5 25 /10 /octobre /2024 12:12
La Belle de Cadix a des yeux de velours...

 

Une chanson qui évoque une femme fatale : comme souvent, elle n'est pas vraiment décrite mais représente un idéal de beauté. Elle n'est pas nommée, elle est seulement désignée par une périphrase : "la Belle de Cadix", avec un article défini, donc forcément la plus belle...

 

Seuls ses yeux, son sourire sont soulignés et mis en valeur : des "yeux de velours, des yeux langoureux, ses jolis yeux noirs, son sourire". La jeune femme est aussi associée à l'amour... et l'auditeur est pris à témoin avec l'emploi de la deuxième personne du pluriel : "La Belle de Cadix vous invite à l'amour".

Une scène est alors esquissée : la danse de la Belle dans une "posada", une auberge, dès lors les cavaliers s'empressent pour la voir danser, et "viennent tenter leur chance." Les pluriels "les caballeros, les hidalgos" suggèrent une foule venue pour courtiser la jolie jeune fille.

 

Mais le commentaire qui suit ne laisse aucun espoir à tous ces prétendants : "La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant !"

 

Le thème de la femme fatale est de nouveau exploité dans le couplet suivant... on voit la jeune femme entourée de "beaucoup d'amoureux". Deux d'entre eux sont nommés et évoqués : "Juanito de Cristobal", et "Pedro le matador"... deux hommes prêts à tout pour conquérir la belle, l'un serait prêt à "tuer un rival", et l'autre à "donner sa fortune" pour l'amour de la Belle.

Ainsi la femme fatale est souvent associée au malheur, à la mort, à la déchéance...

 

Sauf que la Belle de Cadix, elle, n'a jamais eu d'amant ! Elle n'est donc pas vraiment une séductrice comme l'archétype de la femme fatale...

 

Dans le couplet suivant, on assiste au départ de la Belle, après une folle nuit de danse : on la voit danser "Dans le monde et le bruit Toutes les seguidillas" !

Dès lors, qui pourrait penser que la jeune femme "a pris le chemin Qui mène à  Santa Filla" ? Qui pourrait penser qu'elle "est entrée au couvent" ?

C'est pourtant la chute surprenante de cette chanson... une chute qui laisse ses amoureux désarçonnés et déconfits... ce que l'on perçoit dans les cris joyeux du refrain qui se ralentissent à la fin de la chanson...

 

La mélodie joyeuse, rythmée nous invite à visualiser la danse de la Belle, et les prétendants qui l'entourent et la courtisent avec ferveur...

 

Pour mémoire : La musique a été composée par Francis Lopez, les paroles écrites par Maurice Vandair.

"La Belle de Cadix" est aussi une opérette : c'est la première opérette à connaître un grand succès dans l'immédiat après-guerre. Elle est créée à la va-vite fin décembre 1945, et restera à l'affiche pendant 2 ans. Elle renouvelle un peu le genre de l'opérette d'avant-guerre, avec ce côté exotique à la mode dans les années 1950.

 

Les paroles :

 

https://www.paroles.net/luis-mariano/paroles-la-belle-de-cadix

 

 

 

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23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 13:11
Ces airs qui jamais ne nous quitteront...


Pour clôturer le Festival de la Biographie, un joli moment musical nous a été offert...

En se remémorant la découverte et l’apprentissage de la musique et du chant, la soprano Cecilia Arbel et la pianiste Hyejin Park se souviennent de ces musiques et ces airs qui ne les quitteront  jamais… Parmi ceux-ci, Habanera (Carmen, Bizet), On me nomme Hélène la blonde (La belle Hélène, Offenbach), La méditation de Thaïs (Massenet) ou encore Por una cabeza (Carlos Gardel).

Un florilège qui va de l'opéra français à l'opérette, avec aussi des chansons espagnoles...

On écoute, d'abord, avec bonheur la Habanera de Carmen : 

"L'amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser
Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
S'il lui convient de refuser
Rien n'y fait, menaces ou prières
L'un parle bien, l'autre se tait:
Et c'est l'autre que je préfère
Il n'a rien dit mais il me plaît
L'amour!
L'amour!
L'amour!
L'amour!
L'amour est enfant de Bohême
Il n'a jamais, jamais connu de loi
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime
Si je t'aime, prends garde à toi!
Si tu ne m'aimes pas
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime!
Mais, si je t'aime
Si je t'aime, prends garde à toi!
Si tu ne m'aimes pas
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime!
Mais, si je t'aime
Si je t'aime, prends garde à toi!
L'oiseau que tu croyais surprendre
Battit de l'aile et s'envola
L'amour est loin, tu peux l'attendre
Tu ne l'attends plus, il est là!
Tout autour de toi, vite, vite
Il vient, s'en va, puis il revient
Tu crois le tenir, il t'évite
Tu crois l'éviter, il te tient
L'amour!
L'amour!
L'amour!
L'amour!"

On est ensuite comme envoûté par la Méditation de Thaïs de Massenet, interprétée au piano par Hyejin Park  ...La Méditation est un intermède instrumental joué entre les deux scènes de l'acte II de l'opéra Thaïs et constitue un pivot narratif juste au milieu de l'œuvre...

 

Puis, on reconnaît un air amusant extrait de La Belle Hélène d'Offenbach :

"On me nomme Hélène la blonde, la blonde fille de Léda j’ai fait quelque bruit dans le monde, Thésée, Arcas et cætera ... et pourtant ma nature est bonne, mais le moyen de résister, alors que Vénus la friponne se complaît à vous tourmenter ; dis-moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu  à faire ainsi cascader la vertu ? ah ! malheureuses que nous sommes !... beauté, fatal présent des cieux !... il faut lutter contre les hommes, il faut lutter contre les dieux !... avec vaillance, moi, je lutte, je lutte et ça ne sert à rien... car si l'olympe veut ma chute, un jour ou l'autre il faudra bien... dis-moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu a faire ainsi cascader la vertu ?"

Nous sommes alors invités à un voyage vers la lune avec un extrait de l'opéra féerie d'Offenbach : Le Voyage dans la Lune... ô reine de la nuit, reine silencieuse...

 

"Ô reine de la nuit,
Reine silencieuse !
Dans le ciel où sans bruit
Tu vas mystérieuse,
Mon cœur tout éperdu
Que ta pâleur enivre,
Mon cœur voudrait te suivre
Vers le monde inconnu !

Oui, sur terre tout m’importune
Et dans les cieux
Je serai mieux :
Papa, papa ! je veux la lune !…

II
Quand ta douce clarté
Fait pâlir les étoiles,
Quand du ciel argenté
Tu déchires les voiles,
Ô lune ! jusqu’à toi
Je sens aller mon âme,
Et ta divine flamme
M’attire malgré moi !
Oui, sur terre tout m’importune..."
Etc.

 Un pur divertissement encore avec cet air de La Périchole d'Offenbach : Ah ! Quel dîner je viens de faire ! grâce à une magnifique interprétation de la soprano Cécilia Arbel...

 

"Ah! quel dîner je viens de faire! 
Et quel vin extraordinaire! 
J'en ai tant bu, mais tant tant, tant, 
Que je crois bien, que maintenant 
Je suis un peu grise, un peu grise. 
Mais chut! 
Faut pas qu'on le dise! 
Chut! 

Si ma parole est un peu vague, 
Si tout en marchant je zigzague, 
Et si mon oeil est égrillard, 
Il ne faut s'en étonner, car... 
Je suis un peu grise, un peu grise.
Mais chut! 
Faut pas qu'on le dise! 
Chut!" 

On se laisse encore griser par ce célèbre tango de Carlos Gardel : Por Una Cabeza, interprété au piano.

On écoute ensuite une interprétation haute en couleurs et amusante de cette chanson La Tarantula du compositeur espagnol Geronimo Gimenez...

"La tarántula é un bicho mú malo;
No se mata con piera ni palo;
Que juye y se mete por tós los rincones
Y son mú malinas sus picazones.
¡Ay mare!, no zé que tengo
Que ayé pazé por la era
Y ha principiaito a entrarme
Er má de la temblaera.
 
Zerá q’a mí me ha picáo
La tarántula dañina
Y estoy toitico enfermáo.
Por su sangre tan endina.
¡Te coman los mengues
Mardita la araña
Que tié en la barriga
Pintá una guitarra!
Bailando se cura tan jondo doló.
¡Ay! ¡Mal haya la araña que a mí me picó!
 
No le temo á los rayos ni balas
Ni le temo á otra cosa más mala
Que me hizo mi pare;
Más guapo que er gayo
Pero á ese bichito lo parta un rayo.
¡Ay mare! yo estoy malito.
Me está entrando unos suores
Que me han dejaito seco
Y comío de picores.
 
Zerá que á mí me ha picáo
La tarántula dañina,
Por eso me he quedao
Más dergao que una sardina.
¡Te coman los mengues,
Mardita la araña
Que tié la barriga
Pintá una guitarra!
Bailando se cura tan jondo doló.
¡Ay! ¡Mal haya la araña que a mí me picó!"

 

"La tarentule est une bête infernale 

on ne la tue ni avec des pierres ni avec des bâtons ;
qui fuit et se cache dans tous les coins
Et ses piqûres sont très mauvaises
Oh ma mère ! Je ne sais c’que j’ai
Car hier j’suis passé sur l’aire
Et du tout début, est entré en moi
le mal de la tremblote
 
Ce sera que m’aura piqué
la nuisible tarentule
Et j’suis vraiment rendu malade.
Par son sang si infernal
Les démons te mangent
Maudit’ araignée
Qu’a sur le ventre
Une guitare peinte !
C’est en dansant qu’on soigne cette douleur si profonde
Oh ! Maudit’ araignée qui m’a piqué !
 
J’n’ai pas peur des éclairs ni des balles
J’n’ai pas peur non plus d’autres choses plus mauvaises
Car mon père m’a fait 
Plus beau qu’un coq
Mais cette p’tite’ bêt’, qu’un éclair la frappe
Oh mère ! j'suis si malade.
Me viennent des sueurs
Qui m’ont laissé tout sec
Et mangé de démangeaisons.
 
 
Ce sera que m’aura piqué
la nuisible tarentule
Et c’est pour cela que je suis resté.
Plus maigre qu’une sardine.
Les démons te mangent,
Maudit’ araignée
Qu’a sur le ventre
Une guitare peinte !
C’est en dansant qu’on soigne cette douleur si profonde
Oh ! Maudite araignée qui m’a piqué !"
 

Enfin, c'est un magnifique voyage vers l' Espagne qui nous est proposé avec cette célèbre chanson d' Agustin Lara : Granada :


"Granada, tierra soñada por mí     Grenade, pour moi terre de rêve,
Mi cantar se vuelve gitano cuando es para ti     Mon chant devient gitan quand c'est pour toi,
Mi cantar hecho de fantasía     Mon chant est fait de fantaisie,
Mi cantar, flor de melancolía     C' est une fleur de mélancolie
Que hoy te vengo a dar     Que je t'offre aujourd'hu­i.
Granada tierra ensangrent­ada en tardes de toros     Grenade, terre ensanglant­ée le soir avec les taureaux,
Mujer que conserva el embrujo de los ojos moros     Femme qui conserve le charme des yeux mores,
De sueño rebelde y gitana     Des rêves rebelles et gitane
Cubierta de flores     Couverte de fleurs
Y beso tu boca de grana, jugosa manzana     Et baise ta bouche de grenade, fruit juteux
Que me habla de amores     Qui raconte des histoires amours.
Granada manola     Grenade, fille du peuple,
Cantada en coplas preciosas     Chantée en couplets précieux,
No tengo otra cosa     Je n'ai pas autre chose
Que darte que un ramo de rosas   à t'offrir qu'un bouquet de roses.
De rosas de suave fragancia     Des roses avec un doux parfum
Que le dieron marco a la Virgen Morena     Qui ont donné de la valeur à la Vierge Noire.
Granada tu tierra está llena de linda mujeres     Grenade ta terre est remplie de jolies femmes,
De sangre y de sol     De sang et de soleil.
De rosas de suave fragancia     Des roses avec un doux parfum
Que le dieron marco a la Virgen Morena     Qui ont donné de la valeur à la Vierge Noire.
Granada tu tierra está llena de linda mujeres     Grenade ta terre est remplie de jolies femmes,
De sangre y de sol     De sang et de soleil."

 

 

Bravo et merci aux deux musiciennes pour ce moment d'évasion, de rêves, d'humour : merci à Hyejin Park (piano)  et Cécilia Arbel (chant)...
 

 

 

 

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23 août 2023 3 23 /08 /août /2023 09:24
Canicule : il fait chaud à Nîmes !

 

Ce dimanche 20 août, une chaleur lourde s'abat sur la ville : on a beau chercher de l'ombre, la chaleur reste accablante...

40 degrés à l'ombre !

Aux Jardins de la Fontaine, les touristes se font rares : quelques personnes dans les allées mais il fait trop chaud pour rester au soleil.

Même le marchand de glaces et de crêpes qui se tient à l'entrée des Jardins a déserté les lieux.

Même sous les arbres, même sous les marronniers, on étouffe...

Ces jardins si fréquentés, si vivants et animés d'ordinaire le dimanche, sont pratiquement déserts.

Le pelouse commence à jaunir sous l'effet de la chaleur, les feuilles des arbres se dessèchent et prennent des teintes rousses...

Difficile de s'activer sous une telle canicule... mieux vaut rester à l'abri.

Et tout le sud de la France se retrouve sous ce dôme de chaleur.

 

Alors, certains sont dans le déni du réchauffement et du changement climatique, mais les faits et les preuves s'accumulent.

Au Canada, des incendies dévastateurs font rage : les feux s'étendent à l'ouest du Canada où des milliers d'habitants continuent à évacuer.

 

"Avec la progression très rapide des flammes, deux larges incendies ont fusionné en Colombie-Britannique, dans l'ouest du Canada, ont annoncé dimanche les autorités locales, tandis que des milliers d'habitants continuent à évacuer la zone.

Le brasier issu de cette fusion, situé dans la région de Shuswap à 500 km au nord-est de Vancouver, s'étend désormais sur plus de 41.000 hectares, d'après les pompiers de Colombie-Britannique.

Sur toute la province, en état d'urgence, environ 30.000 personnes ont reçu un ordre d'évacuation et 36.000 autres sont en état d'alerte et prêtes à fuir, ont indiqué samedi soir les autorités locales.

Le pays connaît ainsi cette année une saison des feux de forêt qui bat tous les records : 14 millions d'hectares - environ la superficie de la Grèce - ont brûlé, soit le double du dernier record datant de 1989."

Des incendies aussi en Grèce, aux Canaries, des méga feux que les pompiers ont des difficultés à maîtriser...

Huit villages ont été évacués dans le nord-est de la Grèce, samedi 19 août, et le feu se déplace vers l'aéroport de la ville portuaire d'Alexandroupolis, ont annoncé les autorités. 

Athènes mardi soir 22 août s’est endormie entourée de flammes, le ciel gris, chargé de cendres. Au nord-ouest de la capitale, dans le quartier populaire d’Ano Liosia, 25 000 habitants ont dû être évacués. 

 

Comme l'écrit Jean Marc Jancovici dans Le monde sans fin "Notre vaisseau spatial de 13000 km de diamètre ne peut pas supporter une pression constante sans avoir des avaries de tous les bords. Ou on fait un effort qui va nous coûter mais qui évitera la panne. Ou on attend la panne."

 

 

Sources :

 

https://www.lepoint.fr/monde/canada-canaries-grece-le-point-sur-les-incendies-20-08-2023-2532152_24.php

 

https://www.babelio.com/livres/Jancovici-Le-monde-sans-fin/1305432

 

 

 

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12 juin 2022 7 12 /06 /juin /2022 10:31
Danses andalouses...

 

Des robes, des jupons qui virevoltent, de la grâce, de l'harmonie dans les mouvements des bras... un joli spectacle coloré pour ces danses andalouses, lors de la feria de Nîmes...

 

 

Une musique scandée avec élégance par les battements de pieds des danseuses...

 

 

Fleurs dans les cheveux, les andalouses aux robes bleues de nuit envoûtent tous les spectateurs !

 

 

Leurs mains dansent aussi s'enroulent, se déroulent...

 

 

Les Andalouses  jouent de leurs jupons, les font voler, tournoyer  ! Quel déhanché !

 

 

Elles savent aussi jouer de l'éventail avec tant d' élégance !

 

 

Un spectacle en plein air, sous un soleil printanier, non loin des Arènes antiques...

 

 

 

Fleurs dans les cheveux, les Andalouses aux robes bleues de nuit envoûtent tous les spectateurs !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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6 octobre 2021 3 06 /10 /octobre /2021 08:41
Soirée Latino avec le duo IDIK...

 

Deux guitares, deux voix, de la bonne humeur, de l'énergie, du talent, du charme pour une soirée latino offerte par le duo IDIK...

 

Une soirée dans un cadre somptueux : la Maison Carrée de Nîmes, un temple augustéen qui date de plus de 2000 ans.

Les deux musiciennes nous ont proposé un voyage enchanteur vers l'Espagne, l'Italie, la France, l'Amérique Latine...

 Ambar et Elsa ont charmé un public nîmois enthousiaste venu en nombre pour écouter les deux jeunes musiciennes.

 

D'abord, une chanson d'amour triste avec Veinte años, une habanera composée en 1935 par la célèbre chanteuse Maria-Teresa VERA sur des paroles de Guillermina ARAMBURU. Interprétée depuis par de très nombreux chanteurs, elle a accédé au statut de tube planétaire grâce à l’interprétation de Omara Portuondo chanteuse et danseuse cubaine née le 29 octobre 1930 à La Havane. 


"Qué te importe que te amé Que t'importe que je t'aime
Si tù no me quieres ya, Si tu ne m'aimes plus
El amor que ya ha pasado L'amour qui s'en est allé
No se debe recordar Il ne doit pas revenir
Fui la ilusion de tu vida Je fus l'illusion de ta vie
Un dia lejano ya Un jour déjà éloigné
Hoy represento al pasado Je ne suis plus que le passé
No me puedo recordar Je ne peux pas m'y faire
Hoy represento al pasado Je ne suis plus que le passé
No me puedo recordar Je ne peux pas m'y faire..."


 

 

Puis, une chanson engagée du groupe Zoufris Maracas qui étrille les déviances du monde avec tant de  verve !  Koutémoué :

"Je suis content d'avoir compris
Qu'avec tout le pognon du monde
On ne rachète pas les années
Que le travail nous a volées
On ne rachète pas les années
Qui nous ont passé sous le nez

Je suis content d'avoir compris
Que tout ça n'a pas d'importance
Qu'il faut faire l'amour à la vie
Et se souvenir de l'enfance
Aussi longtemps qu'il soit permis
Et de la garder comme essence…"

 

On écoute encore avec bonheur un titre de Mecano : Una rosa es una rosa..., une chanson d'amour encore !

"Es por culpa de una hembra
C'est par culpabilité d'une femme
Que me estoy volviendo loco
Que je suis devenu fou
No puedo vivir sin ella
Je ne peux pas vivre sans elle
Pero con ella tampoco
Mais avec elle non plus"

 

On est ému par cette chanson :  "Siempre me quedará Il me restera toujours". Dans cette chanson, la chanteuse espagnole Bebe a voulu écrire sur le thème de l'anorexie. Elle montre comment cette maladie transforme la vie des individus.
Elle se met dans la peau d'une femme souffrant de ce mal, et insiste sur l'obsession qu'elle se fait de la perfection physique

 

"Cómo decir que me parte en mil
Las esquinitas de mis huesos,
Que han caído los esquemas de mi vida
Ahora que todo era perfecto.
Y algo más que eso,
Me sorbiste el seso y me defiende del peso

Comment dire que se brisent mille
Les légères lésions de mes os,
Que les schèmes de ma vie sont tombés
Maintenant que tout était parfait
Et encore plus que ça,
Tu m'as lavé le cerveau
Et je me défends de ce poids

De este cuerpecito mío
Que se ha convertido en río.

De ce petit corps qui est mien
Qui s'est transformé en fleuve"

 

Puis, on se laisse bercer par ce titre:  "Me haces bien", titre de Jorge Drexler, encore une merveilleuse chanson d'amour pleine de tendresse et de douceur...

 

 
"Pour te raconter, je chante
Para contarte, canto

je veux que tu saches combien
Quiero que sepas cuánto

Tu me fais  du bien
Me haces bien

Je t'aime de mille façons
Te quiero de mil modos

je t'aime par dessus tout
Te quiero sobre todo

Tu me fais  du bien
Me haces bien


Il suffit de voir le reflet de tes yeux dans les miens
Basta ver el reflejo de tus ojos en los míos

Comment le froid s'en va
Como se lleva el frío

Pour comprendre
Para entender

Que le coeur ne ment pas
Que el corazón no miente"

 

Pour continuer le programme, une chanson rythmée, du reggae, Que palique de  Sergent Garcia...

 

On écoute encore avec plaisir Plantation du groupe Kana :

 

"J'ai tout petit problème dans ma plantation, pourquoi ça pousse pas
J'ai tout petit problème dans ma plantation, pourquoi ça pousse pas

Moi, j'ai planté coco, coco ça pousse pas
Moi, j'ai planté bananes, bananes ça pousse pas"

 

 

En fin de récital, une chanson révolutionnaire : Bandiera rossa,  le plus célèbre des chants révolutionnaires italiens. Il signifie Drapeau rouge. La chanson est née au début du XXe siècle et la musique est issue de la fusion de deux chants populaires lombards. Le texte, écrit à l'origine par Carlo Tuzzi en 1908, a subi plusieurs modifications au fil des ans.

"Avanti o popolo, alla riscossa,
Bandiera rossa (bis)
Avanti o popolo, alla riscossa,
Bandiera rossa trionferà.
Bandiera rossa la trionferà (ter)
Evviva il comunismo e la libertà.
Degli sfruttati l’immensa schiera
La pura innalzi, rossa bandiera.
O proletari, alla riscossa
Bandiera rossa trionferà.
Bandiera rossa la trionferà (ter)
Il frutto del lavoro a chi lavora andrà.
Dai campi al mare, alla miniera,
All’officina, chi soffre e spera,
Sia pronto, è l’ora della riscossa."

"En avant ô peuple, à la révolte,
Le drapeau rouge (bis)
En avant ô peuple, à la révolte,
Le drapeau rouge triomphera.
Le drapeau rouge triomphera (ter)
Et vive le communisme et la liberté.
Des exploités l'immense troupe
Hisse le rouge drapeau.
Ô prolétaires, à la révolte
Le drapeau rouge triomphera.
Le drapeau rouge triomphera (ter)
Le fruit du travail à qui travaille ira.
Des champs à la mer, de la mine,
Au bureau, qui souffre et espère,
Qu'il soit prêt, c'est l'heure de la révolte."

Un vent de révolte a alors soufflé sur le parvis de la Maison Carrée !

 


 Merci à ces deux musiciennes pour ce moment chaleureux et ce récital enthousiasmant : une bouffée d'air et de fête proposée par Ambar et Elsa.

 

 
 

 

 

https://zikoccitanie.fr/idik/

 

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18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 08:10
L'été de tous les dangers...

 

Comme si la pandémie de Covid-19 ne suffisait pas, l'actualité de cet été 2021 ne cesse d'être dramatique...

 

Des incendies dévastateurs en Espagne, en Italie, en Grèce sans parler de la Californie où un feu n'en finit pas de faire des ravages... et aussi un incendie dans le Var : plusieurs milliers d’hectares de forêt et de garrigues ont été brûlés dans la nuit de lundi à mardi dans le massif des Maures dans le Var, au nord-est de Toulon, par un violent incendie attisé par le mistral. 

Une douzaine de campings et des milliers de personnes ont été évacués dans le département. Le camping Charlemagne à Grimaud a  entièrement brûlé.

Sept routes départementales ont été fermées. 

 

Des inondations inquiétantes en Allemagne, en Turquie, en Chine, au Japon... 

 

Des indices de plus en plus en plus graves du dérèglement climatique qui menace notre planète...

 

Un terrible tremblement de terre en Haïti a fait de nombreuses victimes et des dégâts considérables....  un bilan provisoire fait état de 1 419 morts et  6900 blessés. Par dizaines de milliers, les sinistrés vivent dans la terreur des répliques, alors qu’une tempête tropicale pourrait toucher l’île cette semaine.

Haïti, la perle des Antilles, l'un des pays les plus pauvres au monde, a déjà été frappé par un séisme en 2010.

Les autorités ne savent pas gérer les situations de catastrophe.

 

Dernier événement tragique : les talibans se sont emparés de Kaboul et règnent désormais en maîtres sur l'Afghanistan.

A l'aéroport de Kaboul, c'est le chaos. Une marée humaine tente de fuir le pays par tous les moyens, après l'arrivée des talibans.

La situation se dégrade rapidement : le président Afghan a même fui le pays.

La chute de la capitale afghane a déclenché une vague de panique parmi les habitants.

 

"C'est la plus grande débâcle que l'OTAN ait subie depuis sa création et c'est un changement d'époque auquel nous sommes confrontés.", a déclaré Armin Laschet, dirigeant du parti conservateur allemand d'Angela Merkel et candidat à sa succession à la chancellerie.

Quel fiasco ! Après 20 années de guerre, les Américains fuient le pays et laissent la place libre aux talibans.

La victoire des troupes talibanes en Afghanistan fait craindre une nouvelle vague migratoire en Europe, qui poserait un risque sécuritaire.

Et quel sera le sort réservé aux femmes ? On peut redouter une régression des droits des femmes dans ce pays où va régner désormais la charia.



 

 

https://www.marianne.net/monde/asie/afghanistan-nous-assistons-a-une-deroute-de-loccident-et-de-lotan

 

 

https://www.marianne.net/monde/asie/afghanistan-biden-a-herite-dune-situation-empoisonnee

L'été de tous les dangers...
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