Selon Michel Onfray, l'élection est jouée d'avance... il parie que "le candidat élu sera maastrichtien, si ce n'est pas Macron, ce sera Valérie Pécresse, ce ne sera pas Zemmour, ni même Marine Le Pen.
C'est le même système qui va fonctionner... nous ne sommes plus en démocratie.
On sait très bien quand il y a des élections en Corée, des élections en Chine, des élections en Russie, qui va être élu. En France, c'est pareil. Evidemment, de temps en temps on fait semblant, on change de personnage. Sarkozy et Hollande, c'est le même monde."
De fait, la gauche est en miettes : incapables de se rassembler, les différents candidats de gauche sont nombreux et peinent à convaincre.
Pour qui voter ?
Anne Hidalgo n'arrive pas à susciter l'adhésion : il faut dire qu'elle s'est parfois livrée à des déclarations peu crédibles, proposant ainsi de doubler le salaire des enseignants. Qui peut y croire ?
Christiane Taubira victorieuse de la primaire populaire paraît, elle aussi, peu fiable : elle a d'ailleurs été élue lors d'une primaire contestée et contestable.
Yannick Jadot qui porte le projet écologique recueillerait entre 5 et 8% des intentions de vote au premier tour selon la plupart des sondages...
Il y a Jean-Luc Mélenchon dont le programme comporte des mesures intéressantes... lui, est crédité de 10% des voix. Tout de même, la retraite ne sera possible qu'avec 40 annuités...
Et aussi Fabien Roussel, sympathique nouveau venu dans cette élection... ses scores sont faibles dans les sondages et il se présente sous la bannière du Parti Communiste, un parti ringardisé depuis longtemps...
Dans les derniers sondages, il se situe devant la candidate socialiste Anne Hidalgo (3,5 % contre 2,5 % dans le dernier Ifop).
Les candidats d'extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour se livrent à une surenchère de déclarations démagogiques.
Par exemple, Marine Le Pen et Eric Zemmour ont tous deux exprimé leur intention de privatiser l'audiovisuel public en cas de victoire à l'élection présidentielle. Avec, à la clé, la suppression de la contribution de 138 euros qui le finance.
Mais privatiser l'audiovisuel, c'est la porte ouverte à davantage de plages publicitaires : on le voit sur les chaînes privées qui interrompent sans arrêt les programmes pour de larges moments consacrés à la publicité...
Une mesure qui semble peu à même de freiner le réchauffement climatique...
Les deux candidats jouent aussi sur la peur de l'immigration.
Mais pour qui voter ?
Pour ma part, je suis dubitative : aucun candidat ne parvient à me convaincre...
L'abstention sera-t-elle la grande gagnante de cette élection ?
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