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29 mars 2024 5 29 /03 /mars /2024 13:34
Dictionnaire amoureux d'Albert Camus...

 

Mohammed Aïssaoui s'est construit avec l'œuvre d'Albert Camus. Il nous livre avec ce dictionnaire "son" Camus, celui qui illumine sa vie, qui élargit le cœur et l'esprit, qui console des chagrins du monde.
Avec la complicité de Catherine Camus qui lui a donné accès à des documents exclusifs.

Mohammed Aïssaoui est venu présenter son ouvrage lors du Festival de la Biographie :

"Je crois que, comme beaucoup, on découvre Camus quand on est est au lycée, notamment l'Etranger ou La Peste et après, je trouve qu'on n'a pas la maturité nécessaire pour tout comprendre et saisir.

Et j'ai eu la chance d'être accompagné par les oeuvres de Camus tout au long de ma vie, étudiant et même après en tant que critique littéraire, de toujours pouvoir découvrir Camus, parfois de le lire techniquement, c'est à dire comment il écrit L'Etranger, comment il écrit La Peste et plus ça allait et plus c'était une compagnie non pas quotidienne mais presque hebdomadaire.

Il faut lire et relire Camus, parce que, par exemple, ses nouvelles, dont on parle un peu moins, sont juste sublimes : elles exaltent le lyrisme, elles exaltent la beauté, elles exaltent le présent et ce Dictionnaire Amoureux, j'ai vraiment voulu faire avec la complicité de Catherine Camus qui est la fille d'Albert Camus.

C'est un partage que je voulais faire avec les lecteurs. Je pensais, quand j'étais plus jeune, que j'étais le seul à connaître et à comprendre Albert Camus. Heureusement, j'ai découvert que nous étions quelques-uns...

 

Il y a eu un pamphlet d'un ami de Sartre qui voulait casser Camus, 10 ans après sa mort : c'était en 70, Camus est mort en 1960, et donc il a écrit ce pamphlet : Albert Camus, philosophe pour classes terminales, qui était censé être une insulte, censé dénier la qualité de philosophe de Camus.

Or, j'en ai discuté avec Catherine Camus, il n'y a pas de raison que ce soit une insulte, cela veut dire  simplement que Camus est accessible au plus grand nombre. Et Camus a énormément de lecteurs, alors que d'autres ont des commentateurs. Camus est lu aujourd'hui par des jeunes et, pour moi, ce n'est pas une insulte que Camus soit confiné à être compris par des adolescents.

Et sa littérature, ses romans, ses nouvelles, son théâtre, Le Malentendu, Les Justes, Caligula sont d'une limpidité extraordinaire. Il y a un critère objectif : c'est que Camus, alors qu' il est mort en 1960, a traversé, a répondu au défi du temps : aujourd'hui, il se lit encore plus que de son vivant.

 

Cela veut dire qu'aujourd'hui Camus nous parle encore, Camus nous éclaire encore, il a ce courage du sens de la nuance.

J'ai vu, il n'y a pas longtemps, une projection d'une série de 4 fois cinquante minutes, qui s'appelle La Peste, ce sera une dystopie, produite par Georges-Marc Benamou qui est un grand camusien, et on voit à quel point Camus nous parle encore... je voulais juste citer cet exemple qui a été frappant. La Peste a été publiée en 1947. En 2020, quand nous avons subi ce que nous avons subi, pour comprendre ce que nous vivions, nous avons ouvert un roman qui a été publié en 1947 et écrit évidemment un peu plus tôt.

Cela a été une des meilleures ventes de 2020, parce que Camus, à travers son regard de la peste à Oran, en fait, décrivait tout ce que nous vivions : les questions administratives, ceux qui voulaient échapper aux règles, ceux qui voulaient avoir des passe-droits, et même les histoires de masques. On se rend compte que La Peste, c'est aussi le roman de la séparation, nous étions séparés de ceux que nous aimions, confinés à rester enfermés, à ne plus comprendre, à rechercher quelque sens, c'est cela qu'on a vécu pendant le confinement.

 

Ce dictionnaire est entrecoupé de petites respirations : ce sont les mots préférés d'Albert Camus... Le fait d'avoir travaillé avec Catherine Camus a été une chance extraordinaire, je l'ai rencontrée il y a 24 ans, c'est une femme qui n'est pas facile d'accès, une femme qui a besoin d'être en confiance pour parler.

En fait, j'ai eu ce sentiment d'être orphelin avec elle. Elle a perdu son père quand elle avait 14 ans, moi, c'est un auteur que j'aime, qui m'accompagne, Camus, c'est mon père, c'est mon professeur, mon frère, c'est mon ami. Quand j'ai envie d'être consolé des chagrins du monde, je me plonge dans une de ses oeuvres.

 

Je voulais que Catherine participe à ce Dictionnaire Amoureux parce que d'abord c'est la meilleure spécialiste de Camus. Et quand je lui ai écrit que j'aimerais connaître les mots préférés de Camus, elle a répondu : "Mais, tu sais qu'il les a donnés ces dix mots préférés", il y a la douleur, le désert, la terre, le monde, les hommes, l'honneur, la misère, l'été, la mer, la mère... et ces dix mots, j'ai voulu leur donner un sort un peu particulier, c'est la définition écrite par Camus lui-même.

Par exemple, sur "les hommes", qui est un de ses mots préférés, j'ai pris une citation dans La Peste, où il dit que c'est l'un des fléaux qui lui a appris qu'il y avait plus de choses à admirer chez les hommes que de choses à blâmer, et pour que quelqu'un dise ça, c'est qu'il croit en l'humanité, et on a envie de croire avec lui..."

 

 

 

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18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 13:11
Covid : Les profiteurs de la crise...


C'est  dans ce monde là que nous vivons : celui des profiteurs, des agioteurs, des spéculateurs pour qui seul l'argent compte, au mépris de la santé, de la dignité humaine et du bonheur des hommes...
 

"Dans le paysage de la biologie médicale, 6 sociétés règnent en maîtresses : les sociétés Eurofins, Gerba, Biogroup, Inovie, Unilabs et Synlab...

Pendant la période de la pandémie, elles se sont partagées la manne des tests PCR : à 73 euros le test au plus fort de la crise, ce fut un sacré gueuleton !

En 2020, le chiffre d'affaires du clan a bondi de 85% : 7 milliards d'euros versés intégralement par la sécu ! Et la sécu, c'est nous...

A l'automne 2022, au sortir de la pandémie, l'état annonce vouloir mettre un terme au festin.

"C'est un secteur qui a largement profité de la crise Covid.", dit alors le ministre de la santé, François Braun qui veut imposer aux labos une baisse des remboursements de la Sécu. L'objectif est d'économiser 1 milliard d'euros d'ici à 2026, soit 250 millions par an, un effort raisonnable, selon le ministre.

Les biologistes sont d'accord pour une économie de 250 millions d'euros, mais uniquement en 2023.

Pour faire plier le gouvernement, les labos ferment leurs portes pendant plusieurs jours, d'abord en novembre et en décembre 2022, puis en janvier 2023. Les Français ne peuvent plus réaliser ni test PCR ni analyse médicale de routine... Les biologistes, eux, viennent dans les médias justifier leur drôle de grève :

"La manne Covid est bien une fable et en fait, le gouvernement et la CNAM se servent de ce prétexte pour baisser durablement le remboursement de la Sécurité Sociale, et donc, c'est ce qui nous alerte. Les conséquences sont dangereuses. On ne peut pas jouer avec la santé des Français comme ça."

Il ne manquait plus que le chantage à l'emploi :

"On sait qu'on va être obligé forcément de réduire notre masse salariale et de jouer sur nos effectifs."

Au ministère de la Santé, l'homme qui a osé demander des économies aux laboratoires est interrogé par des journalistes : il s'agit de François Braun.

"Les labos ont répondu à une commande du gouvernement, lors de la crise du Covid, mais de fait, par l'argent de la Sécurité Sociale, il y a eu des bénéfices hors normes. Et l'argent de la Sécurité Sociale, c'est l'argent des Français et mon rôle est de le dépenser à bon escient."

Quatre jours après le départ de François Braun (à la suite d'un remaniement ministériel), un accord est signé avec les labos et il leur est, en fait, très favorable... ils devront faire d'ici à 2026 environ 550 millions d'euros d'économie bien loin du milliard voulu par François Braun.

Parmi ces labos qui se sont battus pour préserver la manne Covid : Eurofins, ce groupe français est le numéro 1 mondial des analyses, il est présent sur 4 continents, il teste les aliments, les produits pharmaceutiques, cosmétiques, l'environnement... et pendant la pandémie, Eurofins a développé ses propres réactifs et fait des tests PCR à gogo.

A la tête de cette entreprise prospère, se trouvent les frères Martin. Grâce au Covid, ils ont vu leurs résultats exploser.

Gilles Martin a révélé : "Le Covid a généré plus d'un 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires sur un total de plus de 6,7 milliards d'euros..."

Question : qu'ont fait ces dirigeants de la manne Covid ? Impossible pour les journalistes de les interroger. Visiblement, les Martin veulent rester discrets sur les profits liés au Covid...

Les journalistes ont donc enquêté pour savoir ce qu'ils ont fait de cet argent.

 

En 2021, ils se sont versés 43 millions d'euros de dividendes. En pleine pandémie, au moment où le titre Eurofins atteint des sommets en bourse, ils vendent des actions... Résultat : plus de 51 millions d'euros de plus value.

Les deux frères vont alors investir dans un secteur qui n'a rien à voir avec la santé. Les frères se seraient lancés dans la location saisonnière de villas sur la Côte d'Azur.

A Saint-Jean Cap Ferrat : c'est sur cette péninsule entre Monaco et Nice que les frères auraient acheté des villas. Ce lieu attire depuis longtemps milliardaires, stars d'Hollywood ou encore oligarques russes.

Sur un site internet d'immobilier de luxe, les Martin proposent des villas à la location. Des villas d'un luxe éhonté : accès privé à la mer, piscine chauffée, hammam, cinéma privé, salle de fitness... avec cela on peut s'adjoindre les services d'un chef, d'un agent de sécurité, d'un majordome ou même louer un jet privé... bref tout comme dans un palace.

Prix de la location pour un mois : plus de 500 000 euros, le personnel de maison est compris dans ce tarif et très disponible... un chef peut être amené à cuisiner des pâtes bolognaises à 3 heures du matin, une véritable entorse au droit du travail !

Des locations saisonnières très lucratives ! Et les frères Martin ont bien l'intention d'en faire un business.

D'ici 3 à 4 ans, il y aura 11 villas en location !

Les Martin ont une holding familiale basée au Luxembourg qui détient elle-même six SCI, des sociétés civiles immobilières toutes créées en plein Covid, juste après que les deux frères ont vendu leurs actions.

Via ces SCI, les Martin ont acquis au moins 10 biens depuis 2021 pour des montants faramineux ! Montant total de ce patrimoine : plus de 200 millions d'euros !

Ces villas auraient-elles été achetées grâce aux remboursements de la Sécurité Sociale ? Un expert financier explique : "Comme dans toutes les crises, il y a des profiteurs, ils ont vendu des actions au bon moment avant que ça décline, pour empocher une plus-value considérable, ils ont réinvesti l'argent dans ces SCI, cela peut paraître a priori étonnant que des laboratoires d'analyse, financés par la Sécurité Sociale, puissent générer suffisamment d'argent pour avoir in fine ce type d'investissement très coûteux et sans doute particulièrement lucratif."

Au total, les Martin ont déboursé 68 millions d'euros. Pour le reste, ils ont eu un bon coup de pouce des banques : 136 millions ! Et cet emprunt n'est pas contracté par les propriétaires mais par les SCI.

"Cela permet aux Martin d'agrandir leur patrimoine immobilier de manière très conséquente, en mettant très peu d'argent et d'ici quelques années, ils seront propriétaires de toutes ces villas, en ayant pris personnellement quasiment aucun risque, avec en plus un intérêt fiscal : réduire considérablement les frais de succession, si les Martin font une donation rapide."

Les patrons d'Eurofins ont refusé catégoriquement les demandes d'interviews des journalistes.

Ils ont envoyé un mail : Sur les investissements immobiliers du Cap Ferrat, ce serait notamment "pour soutenir l'activité touristique et l'emploi dans le sud de la France durement touchée par la pandémie."

Quant aux profits liés au Covid, ils rappellent que "Eurofins a contribué à protéger la santé, à ralentir la diffusion du virus et à assurer la reprise de la vie sociale suite aux confinements..."

Bref, les frères Martin ont bonne conscience, toute honte bue !

En deux ans de crise Covid, la fortune personnelle des frères Martin aurait doublé !

Si le Covid a autant profité aux labos, c'est parce que, ces dernières années, la biologie médicale s'est complètement transformée...

Des petits laboratoires de quartier sont devenus en 30 ans des mastodontes ultra rentables.

Avant, un laboratoire ne pouvait appartenir qu'a un seul biologiste et un biologiste ne pouvait détenir qu'un seul laboratoire : la santé ne devait pas être commerciale et devait être protégée par des règles contraignantes.

A partir de 1995, ces verrous vont progressivement sauter : des lois successives autorisent les biologistes à se regrouper et à ouvrir leur capital à des investisseurs extérieurs.

L'idée, c'est d'avoir des labos plus importants, qui sont capables de traiter des volumes d'analyse plus importants, en centralisant leurs activités.

Aujourd'hui, 6 entreprises détiennent 80% des 4200 sites en France... et leurs affaires sont devenues si rentables qu'elles attirent des acteurs purement financiers. Quoi de plus sûr comme payeur que l'Assurance maladie ? La Sécurité Sociale paye très rapidement.

Le dernier labo en date à avoir cédé aux sirènes de la finance, c'est INOVIE... plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaire pendant le Covid !

Cette machine à cash attire des fonds d'investissements étrangers.

Un biologiste d'INOVIE raconte sous anonymat : "En août 2021, on nous apprend qu'on va être racheté, on nous dit que le prix de nos parts est valorisé à 320%, donc on s'est retrouvé après la vente avec plus de 3 millions d'euros. Gagner tous ces millions, c'est très attrayant, mais moi personnellement, je suis choqué, parce qu'on est une profession médicale et on est payé par les remboursements de la Sécu."

Avec ce pactole, sur les quelques 400 biologistes associés, certains partent à la retraite, d'autres réinvestissent dans le groupe une partie de la somme qu'ils ont touchée.

"On a commencé à voir qu'on était sous la coupe des financiers, quand les volumes des PCR Covid ont baissé, ils ont serré la vis et là on l'a très vite senti." Depuis l'arrivée des nouveaux actionnaires, la direction aurait une priorité : augmenter la rentabilité du groupe coûte que coûte...

Une infirmière du groupe INOVIE témoigne : "Seule la rentabilité compte, plutôt que la qualité relationnelle, il faut aller vite, le patient est devenu un client, nous, on n'est plus personnel soignant, on est un outil de rentabilité..."

Elle dénonce la pression managériale et la dégradation des conditions de travail.

"La qualité, c'est la rapidité maintenant, je suis contrainte de bousculer les gens, c'est une maltraitance.", dit-elle.

Pour cette infirmière, cette situation serait une conséquence de la financiarisation de la santé dans laquelle son groupe s'est engouffré.

Climat social délétère, burn-out, mépris, fatigue du personnel, polyvalence, flexibilité, suppression de postes, l'argent à tout prix, prise en charge des assurés qui se dégrade, course effrénée à la rentabilité...

 

Source :

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/5695812-energie-covid-les-profiteurs-de-crise.html

Covid : Les profiteurs de la crise...
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12 juin 2023 1 12 /06 /juin /2023 12:23
L'intelligence artificielle progresse alors que l'intelligence humaine régresse...

 

On a beaucoup parlé ces temps-ci des progrès fulgurants de l'intelligence artificielle avec notamment l'apparition de ce nouveau robot conversationnel Chat GPT.

Un robot capable de répondre à toutes sortes de questions, apte à rédiger des poésies, des textes de toutes sortes...

 Derrière, se trouve l'entreprise Open IA financé et cofondé par Elon Musk... Encore lui !

Cet agent conversationnel nommé Chat GPT peut répondre quasiment à toutes les questions, créer des poèmes et rédiger des rédactions pour les étudiants qui voudraient travailler le moins possible.

Un encouragement dangereux à la paresse !

Il suffit de lui donner un thème et automatiquement, il vous donne un texte...

En quelques secondes, cette IA est capable de créer une recette de cuisine, une idée cadeau, et même d'inventer un poème en imitant Victor Hugo.

Parallèlement, "les scientifiques constatent les dégâts de ces sollicitations cognitives incessantes qui tendent à faire de nous des crétins numériques, influençables, manipulables", comme l'écrivent Marc Dugain et Christophe Labbé dans leur ouvrage intitulé L'homme sans contact.

 

Nous sommes tous plus ou moins victimes de cette addiction au numérique.

Nos smartphones particulièrement performants nous maintiennent en alerte permanente.

 

Et les jeunes sont plus particulièrement susceptibles de se laisser aller à ces addictions : réseaux sociaux, Facebook, Tik Tok, Twitter, jeux vidéos, etc.

Inéluctablement, ces addictions appauvrissent la pensée, la réflexion, l'imagination...

 

On le sait : les GAFAM ont prospéré à l'occasion de la crise du Covid et la société a basculé vers le tout-écran.

Comment ne pas s'en inquiéter ?

Les parents doivent veiller à ce que leurs enfants ne se laissent pas entraîner dans cette dérive numérique particulièrement dangereuse.

 

Ainsi, les autorités chinoises ont pris des mesures pour préserver les jeunes de l'abus d'écrans : une loi de protection des mineurs limite pour les ados l'usage des jeux vidéo en ligne à 3 heures et uniquement le week-end.

Quant à l'application Tik Tok si addictive, elle est interdite aux moins de quatorze ans au delà de quarante minutes par jour, et quarante minutes c'est déjà beaucoup...

 

 

 

 

Source : L'homme sans contact de Marc Dugain et Christophe Labbé

L'intelligence artificielle progresse alors que l'intelligence humaine régresse...
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18 janvier 2023 3 18 /01 /janvier /2023 10:44
Une grande absente...

 

"Personne ne s'est aperçu ni ne s'est ému de sa disparition pourtant assez déroutante...

 

Au cours des derniers mois, on a parlé inflation, Covid, retraites, ( je rajoute ; guerre) on a parlé du réchauffement climatique, je trouve d'ailleurs cela assez normal : les répliques du Covid nous guettent et nous menacent de nouveau, la réforme des retraites nous menace de nouveau... quant à l'inflation qui lamine les plus précaires et le réchauffement climatique dont les effets sont patents, ce ne sont même plus des menaces, c'est le quotidien.

 

Tout cela pour dire que personne ne semble s'être aperçu de la grande absente des discours politiques, des commentaires journalistiques au point que plus personne ne se souvient qu'elle existe encore sous la forme d'un ministère... qui pourrait seulement dire le nom de la titulaire de ce portefeuille ?

 

Evidemment, je veux parler de la culture.

Oui, oui, je sais, la culture, cela fait vieux jeu, le mot s'est à ce point dilué dans l'atmosphère qu'il semble d'un autre âge.

 

Et pourtant, rien n'a jamais été plus essentiel. 

 

Parce que la culture, comme le rappelait tout à l'heure Michelle Perrot, c'est ce qui sert à penser contre soi, à mettre en doute la validité de nos opinions, à interroger nos premiers réflexes pas toujours sains, à lutter contre nos réactions épidermiques.

 

Sans elle, comment analyser les menaces qui pèsent sur nous, comment penser les alternatives, lutter contre le repli sur soi, la détestation de l'étranger, la haine du pauvre ?

 

Sans elle, comment pourra s'imposer la solidarité, l'indispensable partage des richesses ?

 

On ne parle plus de culture.

Par bonheur, il nous reste les livres et les librairies, grandes ou petites..."

 

Voilà un bel et vibrant hommage à la culture que l'on doit à Pierre Lemaitre dans le cadre de la Grande Librairie...

La culture oubliée, sacrifiée, la culture laminée dans nos écoles par les gouvernements successifs qui ont mis en place des réformes absurdes, négligeant l'importance de la transmission des connaissances.

La culture qu'il convient de magnifier et de réhabiliter en ces temps d'incertitudes...

 

 

Source :

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-15/4455361-emission-du-mercredi-11-janvier-2023.html

 

 

Une grande absente...
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28 novembre 2022 1 28 /11 /novembre /2022 13:12
Révoltes !

 

Révoltes en Chine, révoltes en Iran : on assiste à des mouvements de révolte dans ces pays soumis à des gouvernements totalitaires...

Révolution culturelle en Iran où les femmes essaient de se libérer de leur tutelle, elles jettent leurs voiles, symboles d'enfermement et de sexisme... des manifestations de plus en plus nombreuses dans ce pays, contre une constitution verrouillée. Des élections qui ne sont pas libres... une accumulation de mécontentements...

Un phénomène en gestation depuis trois décennies en Iran. Et le régime continue à réprimer.

 

Révolte aussi des Chinois refusant, eux, une politique contraignante qui leur enlève toute liberté, à l'occasion de l'épidémie de Covid.

Les manifestations se multiplient en Chine contre les mesures anti-Covid draconiennes : la colère s'avère presque plus contagieuse que le Covid : les rassemblements se multiplient partout dans le pays contre les confinements à répétition.

Le mouvement prend une ampleur rare dans ce pays.

A Pékin, une manifestation, un événement complètement incroyable : à une heure du matin, des centaines de Chinois ont manifesté leur colère pour demander la fin des confinements et la fin de la politique zéro Covid.

Les protestataires, de jeunes étudiants mais aussi des travailleurs se sont donné rendez-vous par les réseaux sociaux au coeur de Pékin. Les manifestants ont crié des slogans tout au long de la soirée, en faveur de la liberté :

"Nous voulons vivre normalement et nous en avons assez de ces confinements inutiles et stupides."

Des paroles plus politiques aussi : 

"Il faut des changements à la tête de ce pays...", déclare un jeune homme.

Les forces de l'ordre ont été déployées en très grand nombre dans le secteur : les policiers ont repoussé les manifestants mais ces derniers ont résisté. Ils se sont réfugiés sous un pont, sous le troisième périphérique de la capitale. Les voitures qui passaient klaxonnaient pour soutenir les manifestants qui continaiuent de répéter leur slogan : pour un retour à une vie normale en Chine.

 

En Russie, enfin, ce sont les mères et les épouses de soldats qui se révoltent et demandent des comptes à Vladimir Poutine...

 Vladimir Poutine a rencontré un groupe de mères de soldats ce vendredi 25 novembre. Il a affirmé "partager" leur douleur et promis qu'il ferait son "maximum pour rendre compte et mettre en oeuvre" leurs demandes. 

Une mise en scène qui sert la propagande du régime...

Le dirigeant russe a reçu un groupe de femmes triées sur le volet, qui se sont abstenues de toute critique. Il espère ainsi calmer le mécontentement croissant de certaines épouses et mères.

 

On le voit : les régimes totalitaires font en sorte de réprimer ou de juguler toutes les contestations et toutes les oppositions...

 

 

 

 

Source :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-dimanche-27-novembre-2022-9584542

 

 

 

Révoltes !
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7 novembre 2022 1 07 /11 /novembre /2022 13:22
Chine : Covid toujours...

 

"La politique zéro Covid n'est pas près de s'arrêter en Chine, avec des confinements interminables : depuis plusieurs jours, des rumeurs faisaient état d'un allègement de cette stratégie...

Pas du tout ! répondent les autorités sanitaires... un discours très ferme lors d'une conférence de presse.

 

Les restrictions ont même tendance à devenir de plus en plus fortes.

Les rumeurs de ces derniers jours avaient fait bondir les marchés, anticipant une possible ouverture de la Chine.

Un ancien haut responsable du contrôle des épidémies avait même annoncé des changements à venir dans la politique sanitaire. Mais les autorités sont venues anéantir tous les espoirs.

 

Le message de la commission nationale de la santé a été très clair : la Chine veut continuer de donner la priorité aux vies humaines. Le pays s'en tient à sa stratégie zéro Covid, de manière indéfectible.

Et si la politique sanitaire doit être allégée un jour, ce n'est certainement pas aujourd'hui. Les autorités estiment que la situation face à l'épidémie est en ce moment la plus sombre et la plus complexe.

 

Même s'il reste très faible, le nombre de cas augmente : plus 3600, le samedi 5 novembre, ce qui pousse le régime communiste à multiplier les confinements.

Le nombre de personnes en quarantaine est désormais au plus haut depuis la fermeture de Shangaï, au printemps dernier. Cela représente des dizaines de millions de personnes enfermées dans plus de 50 villes.

 

Des restrictions de plus en plus critiquées par la population surtout lorsque cela se fait au détriment de la santé...

Un petit garçon de 3 ans intoxiqué au monoxyde de carbone est mort parce que sa résidence était confinée et que le comité de quartier a refusé de le laisser partir à temps à l'hôpital."

Un comble tout de même !

La vie d'un enfant sacrifié au nom du confinement : on imagine le désarroi et la colère des parents.

Comment comprendre cet entêtement du gouvernement chinois face à l'épidémie ? Une politique sanitaire totalitaire qui en vient à être contre productive...

La stratégie zéro Covid était présentée comme un inconvénient momentané mais au service d'un avantage sur le plus long terme.

Un inconvénient momentané qui, on le voit, s'éternise... et un remède qui devient pire que le mal...

 

A l'occasion de cette épidémie, la 5G à coup sûr permet une meilleure surveillance de la population chinoise : on en perçoit aussi les dangers à travers les dérives totalitaires de ce pays.

 

 

Source :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h00-par-amandine-reaux-du-samedi-05-novembre-2022-3393721

 

 

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16 mai 2022 1 16 /05 /mai /2022 12:33
Les prisonniers de Shanghai...

A Shanghai, une situation ubuesque : la lutte conte le Covid entraîne des conséquences dramatiques... Mais le pouvoir chinois persiste et signe dans sa stratégie...

 

"Les habitants de Shanghai ont les nerfs à vif : des habitants attendent d'être ravitaillés en nourriture, la faim les pousse même à en venir aux mains contre les fonctionnaires locaux en combinaisons blanches...

Shanghai craque : sur une vidéo, on voit un homme qui combat les autorités, avec ce qui lui tombe sous la main...

 

Plus d'un mois d'enfermement !

La police a des ordres : tous les moyens sont bons pour neutraliser les récalcitrants, par exemple avec du ruban adhésif...

 

Les habitants sont à bout : des images de tentatives de suicide circulent sur les réseaux sociaux.

Un violoniste  Chen Shunping s'est donné la mort  en raison des restrictions strictes de Covid à Shanghai : souffrant d'atroces douleurs abdominales, plusieurs hôpitaux auraient refusé de le prendre en charge.

Son fils a partagé ce message : "Mon père a été retrouvé dans une mare de sang, il s'est jeté par la fenêtre."

 

41ème jour d'enfermement pour 25 millions d'habitants et des mesures toujours plus dures au nom de la lutte contre la pandémie...

A tout moment, la police peut se présenter à votre porte : "Nous devons vous transférer, vous avez été désigné comme cas contact... Ouvrez nous ! Autrement, nous allons enfoncer la porte..."

Un seul cas positif au Covid-19 dans un immeuble, et tous les résidents peuvent désormais être évacués même s'ils sont testés négatifs. Pas de discussion possible...

"Si vous avez des réclamations à faire concernant la prévention de l'épidémie, vous pourrez le faire par la suite au service concerné... mais vous devez nous suivre : c'est la règle." clame un homme en blanc.

Tous les jours, souvent la nuit, des milliers de Shanghaiens sont ainsi emmenés dans des centres de quarantaine.

A coup de javel et d'hypochlorite de sodium, des nettoyeurs s'introduisent dans les appartements vides.

 

Shanghai est toujours quadrillée, les contrôles de police sont partout. Certaines rues sont même grillagées ou murées. La ville reste sous cloche : personne ne peut y entrer.

"J'ai un laisser passer signé par la ville, ma mère est très malade, elle est seule à la maison depuis 20 jours, j'ai été transférée dans un centre d'isolement... Pourquoi vous ne me laissez pas rentrer chez moi ?" se lamente une Chinoise.

Au barrage, des centaines de gens attendent, au bord de la route, la fin du confinement et la réouverture de la ville...

 

Mais le président chinois l'a rappelé : "Il faut de la persévérance dans la lutte contre le Covid-19, quoi qu'il en coûte !"

L'OMS considère aujourd'hui que la politique zéro Covid chinoise est "insoutenable", des propos qui ont rencontré un certain écho à Shanghai et qui ont été immédiatement censurés dans les médias et sur les réseaux sociaux..."

 

Pourquoi persister dans cette politique qui mène au pire ?

Les camps de confinement ressemblent à des camps de concentration, selon les dires de certains Chinois eux-mêmes : les gens sont pris par la violence, contre leur volonté, en dépit de la constitution, et on leur impose un traitement dégradant : pas de toilettes, pas de douche, pas de limite de temps, pas de soins, pas de médecin...

Terrifiant !

 

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-41e-jour-de-confinement-a-shanghai_5132449.html

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-2/3335725-xi-jinping-le-virus-de-la-dictature.html

 

https://www.thestrad.com/news/shanghai-violinist-jumps-to-his-death-amid-ongoing-lockdown-restrictions/14765.article

Les prisonniers de Shanghai...
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21 avril 2022 4 21 /04 /avril /2022 11:34
Les Chinois se révoltent !

 

En Chine, la tension monte à Shanghai, après deux semaines de confinement intégral, la capitale économique chinoise fait face à sa plus plus grave flambée épidémique depuis le début de la pandémie.

La quasi-totalité des 25 millions d'habitants sont confinés depuis le début avril, avec des difficultés d'accès à la nourriture.

 Des frigos vides, des manifestations d’habitants affamés réclamant d’être secourus par les autorités, des structures médicales aux abois, des animaux domestiques abattus en pleine rue parce que soupçonnés de porter le virus... Sur les réseaux sociaux et dans le récit des correspondants occidentaux sur place, le confinement de Shanghai est une épreuve terrible.

" Expliquez-moi, si tous les supermarchés sont fermés, qu'est-ce que j'achète ? Qu'est-ce que je mange ? Qu'est-ce que je bois ? Vous êtes en train d'affamer les gens !", hurle un Chinois.

Une dictature sanitaire effrayante ! On comprend que les Chinois se révoltent devant de telles mesures qui entravent toute liberté.

Comment peut-on enfermer les gens sans nourriture, sans possibilité de sortir, de respirer, de vivre ?

 

La colère de la population a pris une nouvelle tournure jeudi 14 avril, avec des affrontements entre policiers et habitants. Les forces de l'ordre étaient venues expulser des résidents pour transformer leurs appartements en centre d'accueil pour des personnes positives...

Mais les habitants ne se sont pas laissés faire : la tension était très forte devant l'entrée d'une résidence dans la partie nord de Shanghai, les habitants affrontaient les forces de l'ordre. Les policiers sont venus exécuter une décision des autorités qui prévoient de transformer neuf bâtiments de la résidence en centres de quarantaine pour personnes positives.

 

Les locataires sont sommés de quitter leurs appartements pour rejoindre d'autres logements qui leur ont été attribués... Mais certains refusent et tentent de s'opposer physiquement à la construction d'une clôture de quarantaine entre les bâtiments.

Des femmes à genoux suppliaient les policiers mais les résidents étaient finalement emmenés un à un par les forces de l'ordre.

 

Tout cela est la conséquence directe de la stratégie zéro Covid qui prévoit d'isoler chaque personne positive.

Mais avec plus de 20 000 nouveaux cas enregistrés chaque jour à Shanghai ces centres sont saturés et il faut donc trouver de la place coûte que coûte, quitte à expulser des locataires de leurs logements.

La Chine est l'un des derniers pays au monde à appliquer la stratégie zéro Covid, une stratégie qui lui a réussi dans un premier temps mais cela peut-il durer ?

L'objectif est d'empêcher la circulation du virus là où quelques cas ont été détectés. C'est compliqué quand il y a des dizaines de milliers de cas.

Les seuls qui peuvent se déplacer à Shanghai, ce sont évidemment les agents qui mettent en oeuvre la prévention et le contrôle des épidémies.

Le Parti Communiste chinois insistait sur le fait que 700 000 de ses membres à Shanghai ont participé au travail de prévention et de contrôle des épidémies.

Il y a un lien entre gestion sanitaire et gestion politique de l'épidémie. Les maires sont surveillés par les autorités centrales et il n'est pas rare lorsqu'il y a des flambées épidémiques même limitées que certains dirigeants locaux soient sanctionnés, en étant, par exemple démis de leurs fonctions.

Il y a une inquiétude au sein du Parti Communiste : on voit se multiplier des articles pour rappeler que la gestion qui est celle du Parti Communiste est la bonne...

Par exemple, un long article dans le Quotidien du Peuple pour rappeler l'amour de Xi Jinping pour le peuple, l'objectif étant d'expliquer le bien-fondé de la stratégie chinoise et d'expliquer que le Parti est dévoué (contrairement aux régimes politiques à l'étranger) au bien-être de la population et à la vie d'abord.

La stratégie est présentée comme un inconvénient momentané mais au service d'un avantage sur le plus long terme.

Comme le mécontentement gronde, il faut justifier la politique menée par le PC.

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-la-revolte-des-habitants-de-shanghai-exasperes-par-le-confinement_5090755.html

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux/les-enjeux-du-vendredi-15-avril-2022

 

 

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 10:50
Election confisquée : absence de débat pour la présidentielle...

 

Après le Covid, c'est la guerre en Ukraine qui occupe toute la place dans les actualités...

Le débat pour les élections présidentielles est escamoté : on ne parle pas d'éducation, de la santé, du monde du travail, de la retraite... toutes les questions essentielles disparaissent des médias.

La guerre en Ukraine a envahi tout l'espace médiatique ! Sur internet, sur les chaînes de radio, de télévision...

 

De plus, Emmanuel Macron a refusé tout débat avec ses concurrents avant le premier tour. C'est regrettable !

Notre président semble vouloir profiter des sondages favorables qui le donnent déjà gagnant... Pourquoi se fatiguer ?

C'est aussi inquiétant pour notre démocratie : Emmanuel Macron semble même utiliser la guerre en Ukraine pour ne pas avoir à débattre avec les autres candidats.

Pourtant, notre école, nos hôpitaux, nos EHPAD sont en difficulté.

 

La situation dans les services d'urgence des hôpitaux est catastrophique : on l'a vu avec la crise du Covid, mais cela fait des années que ces services sont saturés...

Rien n'a été fait pour sauver l'Hôpital : les soignants ne peuvent plus faire face, comme dans les EHPAD, ils sont contraints à faire preuve de maltraitance à l'égard des patients.

Un soignant témoigne : "l’état des services d’urgences de France, au lendemain d’une pandémie sans précédent, à l’aube d’une concertation politique décisive pour l’avenir de l’hôpital public, est pire qu’en 2019. Chaque jour, de modestes services d’urgences ferment et les patients sont alors orientés dans les urgences de centres hospitaliers alentour qui explosent. Les brancards des urgences et les précieux lits de médecine aiguë jouent le rôle de l’antichambre des EHPAD, au grand désespoir de soignants usés et démissionnaires."

 

Que dire de la situation dans les EHPAD ? Elle est catastrophique. Les personnes âgées y subissent des maltraitances indignes : repas rationnés, absence de soins, violences, abandon...

Comment peut-on accepter un tel mépris des vieux ?

Le business de la vieillesse est installé depuis des années : rien n'a été fait pour y mettre fin. On a même donné un nom à ce modèle économique : silver economy. Silver : argenté, comme les cheveux des pensionnaires et comme leur compte en banque...

Scandaleux !

Le scandale Orpea a secoué quelque temps l'opinion et le monde des médias, mais comme il s'agit de vieux, ce système scandaleux va perdurer : un business qui fonctionne et tourne à plein.

 

L'école, quant à elle, a subi une succession de réformes mal pensées qui n'ont servi qu'à la fragiliser : la réforme du lycée menée par Blanquer n'a pas convaincu.

L'école publique souffre, comme l'hôpital : de nouvelles réformes se préparent visant à la fragiliser un peu plus encore.

 

 

 

 

Source :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/je-suis-medecin-urgentiste-et-le-dis-aux-nom-de-la-profession-nous-ne-pouvons-plus-faire-face-blog_fr_6228b8e8e4b004e4e3890a6d

 

 

 

 

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