Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 13:11
Covid : Les profiteurs de la crise...


C'est  dans ce monde là que nous vivons : celui des profiteurs, des agioteurs, des spéculateurs pour qui seul l'argent compte, au mépris de la santé, de la dignité humaine et du bonheur des hommes...
 

"Dans le paysage de la biologie médicale, 6 sociétés règnent en maîtresses : les sociétés Eurofins, Gerba, Biogroup, Inovie, Unilabs et Synlab...

Pendant la période de la pandémie, elles se sont partagées la manne des tests PCR : à 73 euros le test au plus fort de la crise, ce fut un sacré gueuleton !

En 2020, le chiffre d'affaires du clan a bondi de 85% : 7 milliards d'euros versés intégralement par la sécu ! Et la sécu, c'est nous...

A l'automne 2022, au sortir de la pandémie, l'état annonce vouloir mettre un terme au festin.

"C'est un secteur qui a largement profité de la crise Covid.", dit alors le ministre de la santé, François Braun qui veut imposer aux labos une baisse des remboursements de la Sécu. L'objectif est d'économiser 1 milliard d'euros d'ici à 2026, soit 250 millions par an, un effort raisonnable, selon le ministre.

Les biologistes sont d'accord pour une économie de 250 millions d'euros, mais uniquement en 2023.

Pour faire plier le gouvernement, les labos ferment leurs portes pendant plusieurs jours, d'abord en novembre et en décembre 2022, puis en janvier 2023. Les Français ne peuvent plus réaliser ni test PCR ni analyse médicale de routine... Les biologistes, eux, viennent dans les médias justifier leur drôle de grève :

"La manne Covid est bien une fable et en fait, le gouvernement et la CNAM se servent de ce prétexte pour baisser durablement le remboursement de la Sécurité Sociale, et donc, c'est ce qui nous alerte. Les conséquences sont dangereuses. On ne peut pas jouer avec la santé des Français comme ça."

Il ne manquait plus que le chantage à l'emploi :

"On sait qu'on va être obligé forcément de réduire notre masse salariale et de jouer sur nos effectifs."

Au ministère de la Santé, l'homme qui a osé demander des économies aux laboratoires est interrogé par des journalistes : il s'agit de François Braun.

"Les labos ont répondu à une commande du gouvernement, lors de la crise du Covid, mais de fait, par l'argent de la Sécurité Sociale, il y a eu des bénéfices hors normes. Et l'argent de la Sécurité Sociale, c'est l'argent des Français et mon rôle est de le dépenser à bon escient."

Quatre jours après le départ de François Braun (à la suite d'un remaniement ministériel), un accord est signé avec les labos et il leur est, en fait, très favorable... ils devront faire d'ici à 2026 environ 550 millions d'euros d'économie bien loin du milliard voulu par François Braun.

Parmi ces labos qui se sont battus pour préserver la manne Covid : Eurofins, ce groupe français est le numéro 1 mondial des analyses, il est présent sur 4 continents, il teste les aliments, les produits pharmaceutiques, cosmétiques, l'environnement... et pendant la pandémie, Eurofins a développé ses propres réactifs et fait des tests PCR à gogo.

A la tête de cette entreprise prospère, se trouvent les frères Martin. Grâce au Covid, ils ont vu leurs résultats exploser.

Gilles Martin a révélé : "Le Covid a généré plus d'un 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires sur un total de plus de 6,7 milliards d'euros..."

Question : qu'ont fait ces dirigeants de la manne Covid ? Impossible pour les journalistes de les interroger. Visiblement, les Martin veulent rester discrets sur les profits liés au Covid...

Les journalistes ont donc enquêté pour savoir ce qu'ils ont fait de cet argent.

 

En 2021, ils se sont versés 43 millions d'euros de dividendes. En pleine pandémie, au moment où le titre Eurofins atteint des sommets en bourse, ils vendent des actions... Résultat : plus de 51 millions d'euros de plus value.

Les deux frères vont alors investir dans un secteur qui n'a rien à voir avec la santé. Les frères se seraient lancés dans la location saisonnière de villas sur la Côte d'Azur.

A Saint-Jean Cap Ferrat : c'est sur cette péninsule entre Monaco et Nice que les frères auraient acheté des villas. Ce lieu attire depuis longtemps milliardaires, stars d'Hollywood ou encore oligarques russes.

Sur un site internet d'immobilier de luxe, les Martin proposent des villas à la location. Des villas d'un luxe éhonté : accès privé à la mer, piscine chauffée, hammam, cinéma privé, salle de fitness... avec cela on peut s'adjoindre les services d'un chef, d'un agent de sécurité, d'un majordome ou même louer un jet privé... bref tout comme dans un palace.

Prix de la location pour un mois : plus de 500 000 euros, le personnel de maison est compris dans ce tarif et très disponible... un chef peut être amené à cuisiner des pâtes bolognaises à 3 heures du matin, une véritable entorse au droit du travail !

Des locations saisonnières très lucratives ! Et les frères Martin ont bien l'intention d'en faire un business.

D'ici 3 à 4 ans, il y aura 11 villas en location !

Les Martin ont une holding familiale basée au Luxembourg qui détient elle-même six SCI, des sociétés civiles immobilières toutes créées en plein Covid, juste après que les deux frères ont vendu leurs actions.

Via ces SCI, les Martin ont acquis au moins 10 biens depuis 2021 pour des montants faramineux ! Montant total de ce patrimoine : plus de 200 millions d'euros !

Ces villas auraient-elles été achetées grâce aux remboursements de la Sécurité Sociale ? Un expert financier explique : "Comme dans toutes les crises, il y a des profiteurs, ils ont vendu des actions au bon moment avant que ça décline, pour empocher une plus-value considérable, ils ont réinvesti l'argent dans ces SCI, cela peut paraître a priori étonnant que des laboratoires d'analyse, financés par la Sécurité Sociale, puissent générer suffisamment d'argent pour avoir in fine ce type d'investissement très coûteux et sans doute particulièrement lucratif."

Au total, les Martin ont déboursé 68 millions d'euros. Pour le reste, ils ont eu un bon coup de pouce des banques : 136 millions ! Et cet emprunt n'est pas contracté par les propriétaires mais par les SCI.

"Cela permet aux Martin d'agrandir leur patrimoine immobilier de manière très conséquente, en mettant très peu d'argent et d'ici quelques années, ils seront propriétaires de toutes ces villas, en ayant pris personnellement quasiment aucun risque, avec en plus un intérêt fiscal : réduire considérablement les frais de succession, si les Martin font une donation rapide."

Les patrons d'Eurofins ont refusé catégoriquement les demandes d'interviews des journalistes.

Ils ont envoyé un mail : Sur les investissements immobiliers du Cap Ferrat, ce serait notamment "pour soutenir l'activité touristique et l'emploi dans le sud de la France durement touchée par la pandémie."

Quant aux profits liés au Covid, ils rappellent que "Eurofins a contribué à protéger la santé, à ralentir la diffusion du virus et à assurer la reprise de la vie sociale suite aux confinements..."

Bref, les frères Martin ont bonne conscience, toute honte bue !

En deux ans de crise Covid, la fortune personnelle des frères Martin aurait doublé !

Si le Covid a autant profité aux labos, c'est parce que, ces dernières années, la biologie médicale s'est complètement transformée...

Des petits laboratoires de quartier sont devenus en 30 ans des mastodontes ultra rentables.

Avant, un laboratoire ne pouvait appartenir qu'a un seul biologiste et un biologiste ne pouvait détenir qu'un seul laboratoire : la santé ne devait pas être commerciale et devait être protégée par des règles contraignantes.

A partir de 1995, ces verrous vont progressivement sauter : des lois successives autorisent les biologistes à se regrouper et à ouvrir leur capital à des investisseurs extérieurs.

L'idée, c'est d'avoir des labos plus importants, qui sont capables de traiter des volumes d'analyse plus importants, en centralisant leurs activités.

Aujourd'hui, 6 entreprises détiennent 80% des 4200 sites en France... et leurs affaires sont devenues si rentables qu'elles attirent des acteurs purement financiers. Quoi de plus sûr comme payeur que l'Assurance maladie ? La Sécurité Sociale paye très rapidement.

Le dernier labo en date à avoir cédé aux sirènes de la finance, c'est INOVIE... plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaire pendant le Covid !

Cette machine à cash attire des fonds d'investissements étrangers.

Un biologiste d'INOVIE raconte sous anonymat : "En août 2021, on nous apprend qu'on va être racheté, on nous dit que le prix de nos parts est valorisé à 320%, donc on s'est retrouvé après la vente avec plus de 3 millions d'euros. Gagner tous ces millions, c'est très attrayant, mais moi personnellement, je suis choqué, parce qu'on est une profession médicale et on est payé par les remboursements de la Sécu."

Avec ce pactole, sur les quelques 400 biologistes associés, certains partent à la retraite, d'autres réinvestissent dans le groupe une partie de la somme qu'ils ont touchée.

"On a commencé à voir qu'on était sous la coupe des financiers, quand les volumes des PCR Covid ont baissé, ils ont serré la vis et là on l'a très vite senti." Depuis l'arrivée des nouveaux actionnaires, la direction aurait une priorité : augmenter la rentabilité du groupe coûte que coûte...

Une infirmière du groupe INOVIE témoigne : "Seule la rentabilité compte, plutôt que la qualité relationnelle, il faut aller vite, le patient est devenu un client, nous, on n'est plus personnel soignant, on est un outil de rentabilité..."

Elle dénonce la pression managériale et la dégradation des conditions de travail.

"La qualité, c'est la rapidité maintenant, je suis contrainte de bousculer les gens, c'est une maltraitance.", dit-elle.

Pour cette infirmière, cette situation serait une conséquence de la financiarisation de la santé dans laquelle son groupe s'est engouffré.

Climat social délétère, burn-out, mépris, fatigue du personnel, polyvalence, flexibilité, suppression de postes, l'argent à tout prix, prise en charge des assurés qui se dégrade, course effrénée à la rentabilité...

 

Source :

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/5695812-energie-covid-les-profiteurs-de-crise.html

Covid : Les profiteurs de la crise...
Partager cet article
Repost0
10 août 2018 5 10 /08 /août /2018 08:25
Les politiques ont-ils encore du pouvoir ?

 

 

Face à la marchandisation de la société, face à la toute-puissance des marchés, les hommes politiques ont-ils encore un quelconque pouvoir ?

 

C'est la concurrence qui s'impose partout, une concurrence effrénée qui gagne l'ensemble de la société.

 

Quand on pense que Donald Trump, cet homme d'affaires, est parvenu au pouvoir, alors qu'il n'avait aucune expérience de la politique, on se dit que désormais, la politique perd ses droits.

Et quand on entend  les déclarations contradictoires du président des Etats-Unis, on s'interroge sur son niveau de compétences...

En France, c'est aussi un homme nouveau qui a été élu : Emmanuel Macron n'a que peu d'expérience dans le domaine politique.

Emmanuel Macron n’a jamais été élu à une fonction autre que la présidence... il a été inspecteur des finances, banquier d’affaires, secrétaire général adjoint du cabinet de François Hollande, puis ministre de l’Economie...

 

Le monde serait-il régi par les marchés et les lois de la concurrence ?

Au fond, peu importe le pilote, l'avion semble fonctionner tout seul.

 

Nous vivons dans un monde où seules comptent la consommation et la croissance...

Tout est marchandisé, la culture, la politique, la religion...

 

On nous incite à acheter toutes sortes de produits et parfois en plusieurs exemplaires : il n'est pas rare de voir dans un même foyer plusieurs postes de télévision, ou plusieurs smartphones ou encore plusieurs ordinateurs...

Un luxe qui nous pousse à consommer toujours plus, car les médias déversent sur nous leur flot publicitaire...

 

Certes, nous disposons du droit de vote, mais quel que soit l'élu, ce sont les marchés qui dominent le monde.

C'est l'économie qui prime sur le politique.

 

Dès lors, les marges de manoeuvre sont très étroites pour ceux qui nous gouvernent...

Gouvernent-ils encore ?

Hélas ! On ne peut qu'en douter... face à tous les problèmes qui se profilent : crise migratoire, crise climatique, chômage, déséquilibre du monde, guerres, conflits qui perdurent, famines, misère...

C'est la mondialisation qui nous emporte et les politiques semblent impuissants pour régler tous ces problèmes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les politiques ont-ils encore du pouvoir ?
Partager cet article
Repost0
30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 09:24
Quand la créature échappe à son créateur...

 

 

 

Nous connaissons tous l'histoire de Frankenstein, ce roman de Mary Shelley : un jeune savant suisse, Victor Frankenstein, crée un être vivant assemblé avec des parties de cadavres. Horrifié par l'aspect hideux de l'être auquel il a donné la vie, Frankenstein abandonne son monstre. Mais ce dernier, doué d'intelligence, se venge d'avoir été rejeté par son créateur et persécuté par la société.

Et n'est-ce pas là notre propre histoire qui est racontée par Mary Shelley ?

 

L'homme dépassé par la technique, les ordinateurs, les machines, les robots qu'il a lui-même créés....

L'homme envahi par la technologie, l'homme soumis aux machines...

Ces machines qui déjà orientent nos choix, qui nous incitent à consommer toutes sortes de produits dont nous n'avons pas vraiment besoin...

 

L'homme s'enferme ainsi dans un univers factice, dans des bulles artificielles, où la consommation devient essentielle.

L'homme oublie sa propre humanité, se comporte comme une machine, un robot sans âme.

Déjà, les machines ont pris le pouvoir dans le monde de la bourse et de la finance.

Aujourd’hui entre 40 et 60% des échanges sur les marchés financiers se font en trading à haute fréquence... Une révolution de la finance qui se fait dorénavant à très haute vitesse.

L'objectif est de gagner toujours plus d'argent et on ne contrôle plus ces machines qui fonctionnent beaucoup plus vite que les traders.

Les robots seront bientôt plus performants que les hommes.

 

Nous vivons aussi dans un monde matérialiste où les objets occupent une place de plus en plus importante, et nous en venons à détruire notre planète pour consommer toujours plus.

Et nous sommes encore dépassés par cet univers matérialiste : pollution de l'eau, de l'air, des sols, accumulation de déchets plastiques.

Le réchauffement climatique s'accélère d'année en année et bientôt, notre planète sera inhabitable.

 

Or, nous faisons partie de la nature, nous sommes la nature, mais nous avons tendance à l'oublier.

La technologie que nous avons créée  nous échappe, elle est un facteur de destruction de la planète.

 

Comment agir et réagir face à cette destruction ?

Il faut, sans doute, réinventer une autre société qui ne soit pas fondée sur le profit à tout prix, une société de coopération et de solidarité humaine...

Une société où l'on respecte la nature, où l'humain retrouve enfin sa place...

 

 

 

 

 

 

 

Quand la créature échappe à son créateur...
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 13:10
Blue Jasmine, un miroir de notre société...

 

 



Les films de Woody Allen sont souvent verbeux, les personnages s'y expriment abondamment, comme si la parole était un exutoire aux malheurs de ce monde...


L'héroïne de Blue Jasmine, incarnée par Kate Blanchett est de cette veine : dès la première scène du film, on la voit, dans un avion, parler à une inconnue, racontant sa vie, sa rencontre avec son mari, dans un flot ininterrompu de paroles.

Notre monde n'est-il pas celui du verbe triomphant ? Les êtres humains veulent de plus en plus une forme de reconnaissance qui passe par la parole écrite ou verbale...

Sur internet, sur Facebook, sur Tweeter, la parole est permanente, elle déborde, parfois, dans un flux incontrôlé...


Le film de Woody Allen met en scène une femme déchue qui a connu un passé frivole, fait de mondanités, de luxe facile, d'illusions...

Une vie factice, où la réflexion n'avait pas sa place, une vie, sans intérêt, sans profondeur...


Mariée à un homme d'affaires véreux, Jasmine a vécu, dans l'ombre de ce mari, sans même voir ses nombreuses infidélités, ou refusant peut-être de les voir, pour conserver un confort de vie agréable.

La lâcheté, l'aveuglement de Jasmine, le manque de réflexion, des défauts très humains, souvent fustigés par des satiristes, sont au centre de ce film.


Après l'arrestation de son mari, qu'elle a provoquée, par vengeance, l'héroïne sombre dans le marasme et la dépression, elle quitte New York pour aller se réfugier chez sa soeur, à San Francisco.

Woody Allen joue, alors, du contraste entre ces deux soeurs, l'une grande bourgeoise, blonde, aux allures de déesse, l'autre, simple fille du peuple, brunette, au physique plus terne et plus effacé...


Ce contraste quelque peu simpliste n'est pas la meilleure trouvaille de ce film.

La satire, et le message délivré sont plus intéressants, même si on peut voir un certain manque de réalisme dans l'arrestation du mari de Jasmine, cet homme d'affaire véreux : dans la réalité, le mari de Jasmine, homme d'influence pourrait, sans doute, échapper à la justice, grâce à son argent, ses appuis...


Mais la satire et le message délivré sont plus intéressants : l'univers factice dans lequel vivent certains êtres humains, entourés d'un luxe éhonté, de distractions tapageuses et coûteuses, paraît insensé, absurde, face à la misère du monde.


Ces gens en oublient la réalité, sont hors du monde.

Ces gens très riches, trop riches construisent leur fortune sur des malversations, n'hésitant pas, au passage, à anéantir la vie des autres.

Vivant dans le mensonge, la tromperie permanente, ils n'ont pas accès à un vrai bonheur...


Ce bonheur fait de pacotilles, de bling-bling, de faux-semblants est, au fond, assez pitoyable, et ne peut satisfaire personne : la morale s'efface, n'a plus sa place dans un tel univers, et les plaisirs simples, ordinaires ne sont même plus accessibles à ces nantis. 


L'héroïne du film Jasmine vit dans un mensonge permanent et quand elle rencontre une nouvelle possibilité de bonheur, avec un autre homme, elle retombe dans ses travers : le mensonge et la duplicité... Elle ne pourra reconstruire un avenir heureux.

Belle dénonciation du monde de la finance, ce film de Woody Allen nous invite à réfléchir sur le sens de la vie et sur les apparences : le vrai  bonheur est constitué d'efforts, de labeur et de plaisirs simples, il ne peut s'accommoder de compromissions.


 


 

 

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 11:48
Quand les crises se multiplient...

 


Crises de la dette, des migrants, de la démocratie, de l'Europe, du monde ! Les crises n'en finissent pas de se multiplier, en ce début du XXI ème siècle : on nous avait promis monts et merveilles pour l'avénement de cette nouvelle ère, mais on découvre la triste réalité d'une accumulation de crises...

Finie la civilisation des loisirs, fini le plein emploi, finie la sécurité de l'emploi !

C'est le règne de l'argent qui se profile et s'amplifie de jour en jour... D'où nous vient la crise en Europe ? Nul ne peut l'ignorer : c'est une crise financière qui a pour origine la faillite du système économique américain.

Si des réfugiés fuient leurs pays en guerre, c'est aussi parce que ces conflits ont été alimentés, afin de favoriser le commerce des armes de plus en plus florissant.

Dans le domaine de la santé, les laboratoires lancent sur le marché des médicaments dont l'efficacité est contestée, dont les effets sont, parfois, terrifiants : on a tous entendu parler du scandale du Médiator et  celui du Crestor ne va pas tarder à éclater. Là, encore, le profit, l'appât du gain sont responsables de ces dérives et l'être humain est sacrifié sur l'autel de la finance !


La sécurité sociale est, aussi en crise, car les laboratoires, avides d'argent, lancent imprudemment sur le marché des médicaments de plus en plus chers, et parfois même délétères puisqu'ils vont conduire le patient à subir d'autres pathologies, et à prendre d'autres médicaments, un cycle infernal terrible.

La pollution qui gangrène la terre est le résultat d'abus, d'excès, de démesure dans l'agriculture. L'objectif est de gagner de plus en plus d'argent, grâce à des fermes géantes...

L'Europe est dominée par les banquiers et le monde de la finance : la dette de certains pays a généré des gains considérables... Des agioteurs se sont enrichis de manière scandaleuse sur cette dette.


La démocratie est, elle-même, bafouée, désavouée, dans de nombreux pays, car les citoyens doivent subir des décisions souvent iniques, la situation en Grèce est, désormais, préoccupante, car les grecs sont soumis à des mesures drastiques d'austérité : certains peinent à survivre et se retrouvent sans ressources.

Et même si des erreurs ont été commises dans la gestion de ce pays, les grecs se retrouvent dans une impasse : le règne des banquiers s'impose, en Grèce et ailleurs, c'est l'argent qui est roi...

Des migrants, des réfugiés, venus de Syrie, d'Afrique, du Moyen orient, lancés sur les routes, se retrouvent dans une situation désastreuse, après avoir fui la guerre et la misère.... 

Attardons-nous sur le sens originel du mot "crise"... Ce terme, venu du grec, "krisis", désigne, au départ, un choix, il est issu d'un verbe grec "krino", "distinguer, choisir, décider". Secondairement , le mot "krisis" a pris le sens d'un "dissentiment, une contestation ou une phase décisive d'une maladie".

Paradoxalement, les crises viennent justement du fait que nous ne décidons plus, la démocratie étant confisquée par des financiers, des gens riches qui ne rêvent que de s'enrichir un peu plus...

Nous n'avons plus véritablement le choix de décider de notre avenir : même si nous votons, les hommes et les femmes politiques sont inspirés par ces grands financiers qui nous gouvernent.

Le règne des lobbies, des "argentiers" se fait de plus en plus pesant : ce sont eux qui dirigent le monde, et ce sont eux qui sont responsables des crises que nous connaissons...



 

 

 

 

Quand les crises se multiplient...
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de rosemar
  • : Pour le plaisir des mots : poésie, chanson, littérature, actualités, politique, éducation...
  • Contact

Profil

  • rosemar
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire

Texte Libre

fleurs 4fleurs 3coqulicot

Recherche

Https://Fatizo.over-Blog.com/