Un an après le début de la pandémie de Covid-19, nous voici revenus à la case départ : saturation des hôpitaux dans certaines régions, notamment l'Ile-de-France, les Hauts-de-France, personnel hospitalier en souffrance, transferts de malades vers d'autres régions, ce qui coûte cher.
Des doutes sur la vaccination, avec le vaccin AstraZeneca suspendu dans de nombreux pays en Europe, d'autres vaccins qui sont en attente, bref, une situation préoccupante.
Le printemps arrive bientôt, et voici que le premier ministre, Jean Castex nous annonce un confinement territorial, 7 jours sur 7, dans le Nord, la région parisienne et les Alpes Maritimes.
Ce confinement prendra effet à partir de samedi.
Le problème est que déjà de nombreux Parisiens ont commencé à prendre d'assaut les trains, afin de quitter la capitale et d'échapper au confinement...
Curieuse stratégie qui entraîne un exode des habitants de l'Ile-de-France !
On perçoit encore une fois les failles de ces mesures.
On se souvient qu'en Mars 2020, de nombreux Parisiens devant les rumeurs de confinement avaient fui la capitale pour ne pas ne pas y être confinés, pour se mettre au vert, malgré les appels répétés à la limitation des déplacements.
N'est-ce pas là le meilleur moyen de diffuser le virus partout en France ?
On peut le craindre. On peut prévoir de nouveaux foyers épidémiques dans les semaines qui viennent, d'autant que la promiscuité dans les gares et dans les trains peut favoriser la transmission du virus.
Encore une fois, on ne tire pas les leçons du premier confinement.
De plus, certains mettent en doute l'efficacité de ce nouveau confinement : les écoles restent ouvertes, et ce sont aussi des lieux de contamination, les enfants étant particulièrement touchés par le variant anglais.
Dans tous les cas, ce nouveau confinement signe l'échec de la stratégie du gouvernement : échec dans la mise en place des tests, échec de la vaccination, cafouillages sur les masques, leur utilité, cafouillages sur les tests, cafouillages sur le protocole sanitaire appliqué dans les établissements scolaires...
La situation est, certes, complexe, mais les mesures appliquées n'ont pas été à la hauteur du problème...
Il est vrai que l'Allemagne souvent citée en exemple est également à la peine : la plupart des restrictions sont prolongées au moins jusqu'au 28 mars pour contrer la hausse des cas et la propagation du variant britannique, qui représente désormais 46 % des infections.
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