Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 février 2019 1 18 /02 /février /2019 12:10
Mais ça existe encore ?

 

 

Des portraits de Simone Veil honteusement tagués de croix gammées, des quenelles, des insultes racistes adressées à Alain Finkielkraut, des devantures de magasins souillées d'inscriptions "juden", cela se passe en France, de nos jours, en 2019.

Voilà qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire...

 

Alors, on se dit : "La bête immonde revient... ça existe encore ?"

C'est comme si on effaçait l'histoire terrible du XXème siècle, c'est comme si on oubliait l'horreur des camps de concentration, tant d'abominations, tant de crimes et d'abjections.

 

"Barre-toi, sale sioniste de merde!, Tu vas mourir, Sale race, Grosse merde, Palestine!, Rentre chez toi à Tel-Aviv!", "Elle est à nous, la France!", crie un jeune homme barbu en agitant ostensiblement son keffieh palestinien. "Nous sommes le peuple!", renchérissent d'autres gilets jaunes.

Le philosophe et académicien a été injurié et sifflé ce samedi en marge de la manifestation des gilets jaunes dans le quartier de Montparnasse à Paris. 

Tant de haine ! Tant de mépris ! Tant d'insultes !

La contestation aurait-elle cédé la place à la détestation ?

 

Les gilets jaunes portent de justes revendications, quand ils dénoncent la baisse du pouvoir d'achat, les inégalités, les salaires insuffisants, les retraites misérables de certains, mais ils devraient aussi dénoncer avec la plus grande sévérité ces manifestations d'intolérance, ce racisme qui ressurgit dans leur rang.

 

Honte à ceux qui insultent, rabaissent, méprisent ! Honte à ceux qui se livrent à ces débordements de haine !

Ce sont là des réactions primaires...  bien sûr, on peut être en désaccord avec la pensée et les positions d’Alain Finkielkraut et le critiquer ; on peut défendre la cause palestinienne,  mais l’insulte n'est pas admissible.

Elle est d'autant moins admissible quand c'est une foule haineuse qui s'en prend à un homme de 70 ans, à un philosophe, un écrivain.

L'insulte discrédite ceux qui l'utilisent, elle est l'arme des faibles.

 

On se souvient aussi de l'éviction d'Alain Finkielkraut lors des débats organisés par Nuit Debout : des insultes avaient alors fusé à son encontre, un participant avait craché dans sa direction.

Certains allaient jusqu'à imaginer qu'il s'agissait  d'un "coup monté" de la part d'Alain Finkielkraut, comme si le philosophe était lui-même coupable des invectives qu'il avait essuyées !

L'insulte ne peut, en aucun cas, servir d'arguments, l'insulte instinctive et primaire est scandaleuse.


L'insulte relève du réflexe et s'oppose à une véritable réflexion, si, en plus, elle s'accompagne de crachats, on atteint le comble de l'ignominie.

 

 

 

 

 

 

 

Mais ça existe encore ?
Partager cet article
Repost0
11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 14:51
Une rencontre passionnante avec Axel Kahn...

 

 

Axel Kahn, c'est d'abord pour moi un phrasé particulier qui nous fait savourer les mots, les phrases : on aime l'écouter parler, avec sa verve caractéristique, on reconnaît tout de suite son timbre de voix.

 

Généticien, scientifique, médecin, Axel Kahn est aussi un écrivain : après avoir écrit la biographie de son père qui s'est suicidé le 17 avril 1970, il se lance dans un autre projet : rédiger sa propre autobiographie intitulé Chemins.

 

"Une autobiographie à travers ce qui, après tout, me caractérise mieux que tout, mieux que la génétique, mieux que la médecine, mieux que l'éthique, mieux que beaucoup de choses, c'est à dire mon amour absolu, mon besoin physique, mon besoin vital d'être sur les chemins, en train de cheminer... c'est l'autobiographie d'un homme, des flashs de mémoire entre 5 ans et 73 ans."

 

Axel Kahn évoque l'héritage immense, démesuré qui est celui de son père. Et notamment ce message que lui a laissé son père : "Sois raisonnable et humain..." et Axel Kahn, de se poser ces questions : "Qu'entendait-il par être raisonnable et humain ? En quelles circonstances notre raison et notre humanité sont-elles menacées ?"

Cette phrase, cette injonction ont accompagné Axel Kahn tout au long de son parcours, "comme un fil d'Ariane qui lui a permis de se retrouver dans les dédales de la vie où les Minotaures sont multiples."

 

Il parle aussi de son enfance au Petit-Pressigny, un petit village de 500 habitants dans le sud de l'Indre et Loire qui fut pour lui comme un paradis terrestre : et il a retrouvé maintes fois sur les chemins cette impression de bonheur absolu liée à l'enfance.

 

Axel Kahn raconte des souvenirs, notamment une rencontre éblouissante avec son père : à Chamonix, alors que le jeune Axel atteint de tuberculose fait un séjour dans un sanatorium, une rencontre forte, chargée d'émotions dans de somptueux paysages enneigés... Il découvre alors un homme qui est son père et qui l'aime.

 

Axel Kahn parle aussi de religion : les dogmes catholiques lui ont paru à un moment de sa vie totalement incroyables : la virginité de Marie, la Trinité, le Jugement dernier, la résurrection du Christ...

Mais il ne peut pas rejeter l'humanisme chrétien : même si on ne fait pas l'hypothèse de Dieu, tout n'est pas permis... Axel Kahn reste attaché à un humanisme rationnel sans Dieu.

 

Axel Kahn évoque encore son expérience de président d'Université : une mission exaltante... "essayer de préparer l'avenir, et essayer de dire aux étudiants : "Vous savez, si vous vous intéressez au passé, à vos racines, à ce qui vous a permis d'être là, non seulement ce ne sera pas un affaiblissement pour préparer l'avenir, mais cela vous donnera un ressort extraordinaire."

 

Axel Kahn raconte de nombreuses anecdotes survenues lors de ses pérégrinations et il rappelle que son livre intitulé Chemins est un document sur la France du début du XXIème siècle : "l'importance de l'attachement aux territoires, la diagonale du vide, là où les gens voient tout foutre les camp, des gens pour qui seul le pire est certain...", la France des gilets jaunes.

 

Ainsi, son autobiographie n'est pas seulement un éloge de la marche, elle est aussi le reflet de la France contemporaine : une étude sociologique de notre époque...

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 juillet 2018 3 25 /07 /juillet /2018 08:06
Canicules...

 

 

 

La chaleur s'installe en France et plus particulièrement dans le sud de la France... une chaleur accablante qui incite à la prudence pour les personnes les plus fragiles.

En Grèce, des incendies ont ravagé une station balnéaire proche d'Athènes et ont entraîné la mort de 74 personnes. Alexis Tsipras a déclaré trois jours de deuil national.

Au Japon, la canicule sévit et a déjà provoqué la mort de 80 personnes.

 

Plus étonnant encore : le Nord de l'Europe subit actuellement une vague de chaleur et de sécheresse sans précédent. En Suède, 12 incendies géants se sont déclarés au delà du cercle polaire,  25 000 hectares de forêts ont été détruits.

En Arctique, la fonte des glaces a déjà commencé.  

 

Dès lors, on ne peut s'empêcher d'évoquer le réchauffement climatique qui devient, au fil des ans, de plus en plus menaçant.

Ainsi, le climatologue Jean Jouzel, invité sur France Culture met en garde contre ce phénomène : dès 2025, les températures pourraient atteindre 45 degrés en Europe, en France.

"Si rien n'est fait pour lutter contre le réchauffement climatique [...] on pourrait passer jusqu'à 150 000 morts" en Europe, avertit Jean Jouzel... "On rentre dans un autre monde, c'est maintenant qu'il faut agir."

Ceux qui nous gouvernent prennent-ils la mesure de ce changement climatique ?

Sont-ils à même de juguler cette évolution ?

 

Donald Trump a joué, une fois encore, les trublions : les Etats-Unis se sont retirés de l'accord de Paris. La Russie a signé mais n'a pas encore ratifié cet accord.

En France, les médias sont actuellement mobilisés par l'affaire Benalla qui prend des proportions démesurées... à tel point qu'on se demande quels en sont les ressorts.

On en oublie des enjeux essentiels pour la planète, on en oublie d'évoquer ce sujet crucial : l'avenir de notre planète.

 

Partout, les hommes se livrent à une exploitation à outrance des ressources : pétrole, gaz de schiste avec tous les risques qui découlent des méthodes d'extraction souvent douloureuses pour la planète... pollution chimique, destruction des écosystèmes, dégradation de sites naturels.

Les hommes, nos gouvernants ont-ils bien pris conscience qu'il en va de la survie de l'espèce humaine ?

 

Sommes-nous voués à une apocalypse solaire ?

 

 

https://www.cnews.fr/monde/2018-07-22/13-consequences-concretes-du-rechauffement-climatique-715454

 

 

 

 

Canicules...
Partager cet article
Repost0
14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 08:04
Et s'il ne nous reste que le foot ?

 

 

Fiers d'être Français... fiers de notre équipe de football... La coupe du Monde occupe tous les esprits, envahit et mobilise les médias.

Les matchs sont analysés, décortiqués par les spécialistes de ce sport : des débats assez insignifiants s'engagent sur les stratégies adoptées par les joueurs...

 

Et s'il ne nous restait que le foot ?

Que le foot pour nous enorgueillir d'être Français ! Que le foot pour nous hisser vers les premiers rangs.

 

Car par ailleurs, les nouvelles sont plutôt inquiétantes : le fiasco de l'EPR, des retards, des suppressions de trains à la SNCF, un parc hélicoptère hors-service, le prélèvement à la source qui est panne, des centres de contrôle aérien obsolètes, le chômage qui progresse...

Que de problèmes ! Que de difficultés !

 

Mais, l'honneur est sauf, "nous" sommes en finale de la coupe du monde !

"Hourrah !"

Le football semble être là pour compenser les échecs que nous connaissons par ailleurs.

 

Ainsi, l'EPR de Flamanville risque de voir son démarrage reporté à 2020. Un problème de qualité de soudures détecté sur le réacteur EPR pourrait encore différer de près d'un an sa mise en service. Le gendarme du nucléaire devrait en effet exiger que le travail soit refait. Encore un coup dur pour EDF !

Qui paiera les conséquences de ce fiasco ?

La France ne sait-elle plus former des ouvriers capables de faire des soudures ?

Et en plus, nous avons vendu cet EPR au Royaume-Uni, à la Finlande ! Et là encore les retards se sont accumulés.

Alors là, qu'est-ce qu'on est mauvais ! Combien de milliards dépensés, perdus ?

 

Mais, rassurons-nous ! La France est en finale de la coupe du Monde !

A défaut de soudeurs, elle a des footballeurs !

"On est en finale, on est en finale !!" scandent les foules en délire...

Mais on aimerait que la France brille aussi dans d'autres domaines.

 

A force d'encenser des footballeurs, on en oublierait presque l'essentiel : les échecs de notre industrie, le chômage, les prix de l'énergie qui augmentent, les retraites qui baissent.

Le football serait-il devenu l'opium du peuple ?

 

 

 

 

 

 

Et s'il ne nous reste que le foot ?
Partager cet article
Repost0
28 mai 2018 1 28 /05 /mai /2018 12:49
Sauveur d'enfant...

 

 

 

Un jeune immigré Malien est parvenu à sauver un enfant suspendu dans le vide : il n'a pas hésité à escalader un immeuble à mains nues pour secourir cet enfant.

Beau geste de solidarité !

Il s'appelle Mamoudou Gassama, il est sans papier, originaire du Mali.

Alors que, face à la crise des migrants, nous avons inventé le "délit de solidarité", quelle belle leçon de courage nous donne ce Malien ! Quelle belle leçon d'humanité !

 

Les faits se sont déroulés dans le XVIIIème arrondissement de Paris : en 30 secondes, à peine, le jeune homme a escaladé un immeuble jusqu'au quatrième étage.

Les images tournées par des passants montrent la rapidité et la facilité avec lesquelles il accomplit cet exploit.

Nul doute que ce Malien a dû traverser bien des épreuves avant d'arriver en France : on voit dans la vidéo sa détermination, son assurance.

 

Il a été applaudi par les passants dans la rue.

Tout le monde salue l'héroïsme du jeune homme, qui, lui, présente son geste comme naturel, évident : il a vu un très jeune enfant en difficulté, il lui a porté secours.

Ce jeune Africain, aguerri face aux épreuves de la vie, force l'admiration : il nous émeut par sa simplicité, son audace, son courage.

 

Alors que nos sociétés sont de plus en plus individualistes, alors que les gens s'ignorent, ne connaissent plus leurs voisins, ce jeune homme venu d'ailleurs nous montre qu'il faut revenir à d'autres valeurs.

Nos écrans multiples, ordinateurs, téléphones, tablettes nous enferment dans des prisons d'indifférence.

Les autres n'existent plus, l'égoïsme triomphe...

 

Nous ne sommes pas même capables d'accueillir les migrants dans la dignité, les SDF sont de plus en plus nombreux, exclus de la société, du monde du travail, ils vivent dans une marginalité intolérable.

 

Les puissants de ce monde, les politiques eux-mêmes, dans leur tour d'ivoire, refusent de voir les difficultés des plus humbles.

L'égoïsme des riches, leur indifférence face à la misère, notre propre égoïsme contrastent avec la générosité de ce jeune migrant.

 

 

 

 

 

Sauveur d'enfant...
Partager cet article
Repost0
2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 10:28
Une société de compétition permanente : c'est ce que nous prépare Emmanuel Macron...

 

 

Le 29 avril, sur France 2, lors du journal de 20 heures, un reportage intitulé "un manager à l'Elysée" évoquait les méthodes de gouvernance du président de la République : eh oui, Emmanuel Macron se présente comme "le chef de l'entreprise France"...

"Il s'inspire de l'entreprise en politique...", commente la journaliste. Le chef de l'état souhaite ainsi généraliser l'évaluation, notamment des ministres.

La performance est ainsi le maître-mot du président de la République...

Un monde de compétition permanente : c'est donc ce que nous prépare Emmanuel Macron ?

 

Et puis, en fait, ne voit-on pas pointer ce modèle depuis des années ? La compétition est partout, même dans un secteur comme l'enseignement, qui devrait en être bien éloigné... 

De plus en plus, les lycées sont dirigés comme des entreprises : il s'agit pour chaque lycée d'obtenir les meilleurs résultats au Baccalauréat, quitte à fausser les résultats, car de plus en plus on incite les professeurs à valoriser les copies, à être indulgents.

Les enseignants eux-mêmes sont en concurrence : ils doivent se battre pour obtenir les meilleures classes quitte à faire la cour aux chefs d'établissement.

Ils doivent lutter entre eux pour attirer un maximum d'élèves vers des enseignements optionnels, quitte à faire preuve de démagogie...

Ils se transforment même parfois en publicitaires chargés de faire l'éloge de leur discipline devant les parents d'élèves.

Non, un lycée n'est pas une entreprise : c'est un lieu de savoir, de connaissances, un lieu de travail, bien sûr, mais en aucun cas un lieu où les enseignants se voient contraints de se livrer à une compétition effrénée.

 

Par ailleurs, la réforme envisagée de la SNCF prévoit d'ouvrir à la concurrence le secteur ferroviaire...

La concurrence encore !

 

Le marché du courrier a été, lui aussi, libéralisé...  depuis le 1er janvier 2011, le Groupe La Poste a perdu son monopole et doit accepter l’arrivée de concurrents. 

L'objectif est, bien sûr, de faire baisser les prix mais que deviennent les salariés contraints de se plier à des méthodes de management souvent très dures ?

Une société de compétition permanente est-elle souhaitable ? Est-elle tout simplement vivable et humaine ?

 

Qui peut le penser ? C'est la solidarité qui devrait primer et non l'envie d'écraser l'autre.

Aux Etats-Unis, Donald Trump se présente lui aussi comme un chef d'entreprise : il applique les mêmes méthodes.

Le néolibéralisme s'impose aux USA, en Europe et il risque de nous engloutir dans les miasmes d'une concurrence inhumaine.

Partout, des relations de marché, partout, une concurrence qui vise à servir des intérêts économiques...

Tout doit devenir entreprise : la santé, la justice, la police, l'état lui-même se réorganisent dans ce sens.

Et dans les nouvelles start-up, les salariés ne sont-ils pas invités à travailler comme des robots ? "On individualise les gens par la rémunération, par les objectifs. C'est la loi de la jungle" qui prévaut...

 

 

 

 

 

 

https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-les-methodes-du-manager-l-elysee_2729763.html

 

Les start-up :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/ne-serait-pas-mieux-au-bureau

 

Une société de compétition permanente : c'est ce que nous prépare Emmanuel Macron...
Partager cet article
Repost0
13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 12:15
Etudes de médecine...

 

 

Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures sur France 2 était consacré aux études de médecine : l'accent était mis sur les difficultés et les obstacles rencontrés par les étudiants au cours de la première année.

 

Des témoignages étaient recueillis, mettant en évidence l'intensité du travail fourni par les élèves : on y voyait notamment une étudiante en train de réviser ses cours tôt le matin, dès 6 heures 30...

"Des cours denses, techniques, comme une langue étrangère à ingurgiter... seul 1 étudiant sur 10 décrochera une place en médecine...", explique la journaliste qui commente le reportage...

Des journées chronométrées, une charge de travail colossale, du stress, pas de week-end, pas de soirée...

 

Certains étudiants craquent, et abandonnent en cours d'année : c'est le cas d'une étudiante de Grenoble dont l'objectif était de devenir sage-femme.

Après avoir redoublé sa première année, elle a dû renoncer : insomnie, perte de poids, chute de cheveux...

Les larmes aux yeux, elle exprime son désarroi : elle se cherche désormais un nouvel avenir...

 

Le doyen de l'université de Saint-Quentin est alors interrogé : il dénonce un concours trop stressant, une sélection drastique par le par-coeur....

"On doit changer la façon dont on évalue, davantage préparer les étudiants à l'exercice de ces métiers, c'est à dire à une dimension telle que l'empathie, l'ouverture d'esprit, et pas simplement aux sciences dites dures..." explique-t-il.

Eh oui, ce doyen pointe du doigt les lacunes de cette formation : "l'empathie, l'ouverture d'esprit", des qualités essentielles qui manquent à nombre de médecins dans l'exercice de leur fonction...

 

On forme des techniciens, mais on oublie la dimension humaine et humaniste de la médecine.

Beaucoup de médecins se contentent d'être des prescripteurs de médicaments, refusant d'en voir les effets secondaires, les niant...

Beaucoup de médecins ne sont pas dans l'empathie et négligent la relation avec le patient, oubliant le fait qu'un contact humain et chaleureux est une part importante de ce métier.

 

Pourtant, c'est là une dimension essentielle de la médecine : c'est ainsi que s'établit une relation de confiance entre le patient et le professionnel de santé.

Trop souvent, de nos jours, la médecine devient impersonnelle, froide, inhumaine, hélas !

 

Il faut revoir aussi, sans doute, le système du numerus clausus puisque la France se retrouve face à une pénurie dramatique de médecins...

 

 

 

 

 

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/etudes-de-medecine-une-premiere-annee-de-sacrifice_2696228.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Etudes de médecine...
Partager cet article
Repost0
8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 08:45
Le sexisme ordinaire...

 

 

En regardant la liste des articles publiés sur Agoravox, on peut constater que la plupart des rédacteurs sont des hommes, comme si les femmes étaient presque exclues de ce cercle réservé à la gent masculine...

Les femmes devraient-elles se cantonner aux tâches ménagères ? N'auraient-elles pas le droit de s'exprimer sur un média comme Agoravox ?

Curieuse inégalité !

 

Mais, au fond, c'est encore le cas dans de nombreux domaines...

Inégalité dans les salaires, inégalité dans les tâches ménagères qui restent trop souvent dévolues en grande partie aux femmes, inégalité dans le travail car certains postes sont réservés presque exclusivement aux hommes, violences subies par les femmes...

Il reste encore bien des progrès à accomplir pour atteindre une égalité...

 

Que dire de certaines persistances culturelles ?

La femme considérée comme une mineure, la femme incapable de réflexion, la femme frivole attachée à des apparences...

Que de clichés persistent encore !

J'ai ainsi reçu des messages insultants et sexistes de la part des modérateurs d'Agoravox...

Par exemple :

"Banalités de collégien... "

"Ce billet traduit un âge mental de 15 ans de l'auteure qui ferait mieux de ne plus écrire car ses textes sont sans intérêt, niveau commentaire de bistrot..."
"C'est le type même de bavardage totalement creux, de l'autoérotisme verbal comme en font celles qui n'ayant jamais rien fait n'ont rien à dire..."

 

Bien évidemment, ces messages outranciers restent anonymes et ne sont même pas signés.

Ils relèvent, à mon sens, d'une forme de sexisme, comme si une femme était inapte à la réflexion, une façon de rabaisser l'autre.

On peut noter la généralisation de l'expression : "ses textes sont sans intérêt", on peut constater des clichés souvent utilisés : "la femme bavarde, celles qui n'ont jamais rien à dire..."

 

Voilà des jugements péremptoires, qui ne sont même pas argumentés... L'insulte n'est aucun cas une argumentation.

Cela relève de l'intimidation,  d'une forme de misogynie et de sexisme ordinaires.

On y perçoit une volonté de dominer, de réduire à néant, d'annihiler l'autre, de le traiter comme un enfant.

C'est ce que l'on appelle du "machisme"...

 

Combien de femmes sont ainsi traitées comme des mineures dans certains pays qui paraissent bien éloignés de notre culture ?

Combien de femmes sont ainsi méprisées, regardées de haut, infantilisées, considérées comme des objets ?

On le voit : même en France, dans notre pays, le machisme a la vie dure.

Je souhaite, pour ma part, que les femmes soient davantage représentées sur un média comme Agoravox.

Je les encourage à ne pas céder devant ces pressions sexistes...

Je les encourage à prendre la parole afin d'exprimer leurs idées, leurs revendications, leurs expériences...

 

 

 

 

 

 

Le sexisme ordinaire...
Partager cet article
Repost0
17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 17:29
Une guerre d'un nouveau type...

 

 

Ce 21 ème siècle a vu naître une nouvelle forme de guerre, une guerre où les combattants s'attaquent à une population désarmée, sans défense, une guerre où des fous de dieu, prêts à mourir, n'hésitent pas à tirer sur une foule anonyme, à l'aveugle.

La barbarie, la folie furieuse, le fanatisme sont à l'oeuvre : la plupart de ces fous de dieu sont des jeunes gens, la plupart ont été élevés en France.

Et, quand des français assassinent, par surprise, des français, avec des armes lourdes, nous sommes face à une guerre inédite.
Car les djihadistes qui ont assailli Paris sont, pour la plupart, des français radicalisés, pilotés de l'étranger, par l'état islamique.

Leur mode opératoire n'est-il pas  terrifiant ? Ces jeunes djihadistes choisissent de mourir pour faire la guerre, ils donnent leur vie à dieu pour punir l'ennemi.
Ils pensent gagner, ainsi, un paradis, le paradis d'Allah promis à tous ceux qui ont tué des infidèles. Ils ont accompli leur "djihad" dans la gloire et le bonheur de servir une cause qui leur paraît juste.

Mais tuer des anonymes, des êtres sans défense ne peut être qu'une ignominie, tuer de sang froid des hommes, des femmes... qui peut le faire, sinon des individus fanatisés à l'extrême ?

Le fanatisme atteint un paroxysme : ces terroristes qui tirent sur une foule ont l'impression de devenir des héros, d'être, même, sanctifiés par leurs actes sanglants.

Ces djihadistes sont en lutte contre notre monde qu'ils jugent impur, corrompu par le sexe, l'argent, la cupidité, une trop grande liberté...

Et il est vrai que notre monde capitaliste est dominé par l'argent, le goût des plaisirs, parfois immodéré, pour certains, le confort.

Mais l'idéologie de Daesh est-elle meilleure ? La femme asservie, une sauvagerie, une barbarie d'un autre temps... Daesh sème la terreur, s'impose par la peur. Qui peut souscrire à un tel mode de vie ?

Pouvons-nous laisser cette idéologie de haine et de terreur s'imposer en Syrie et ailleurs ?

Notre monde vit dans une fracture permanente : richesse des uns, misère des autres...
Ce sont ces déséquilibres qui sont inadmissibles, ce sont ces inégalités qu'il faut absolument résoudre.

Dans un monde aussi divisé, il faut, enfin, comprendre que nous ne pouvons continuer ainsi, à vivre sur des planètes différentes, alors que les communications se sont amplifiées, alors qu'internet permet de percevoir des fractures si importantes...

Si nous devons lutter contre ces déséquilibres, nous devons aussi lutter pour défendre l'humanisme, nos valeurs, pour dénoncer le fanatisme et ses fureurs. 
Et nous devons combattre tous les fanatismes, ceux de l'Arabie Saoudie, du Qatar, comme celui de Daesh.


L'idéologie de ces pays n'est pas la nôtre : nous ne voulons pas d'un monde dominé par la régression, la peur, l'asservissement de la femme, nous ne voulons pas d'un monde fanatisé.

Nous devons lutter contre cette idéologie mortifère, nous devons défendre les valeurs de l'humanisme, celles de Montaigne, celles de Rabelais, ces auteurs qui ont dénoncé, en leur temps, toutes les horreurs du fanatisme.

Plus que jamais, défendons nos valeurs, les vraies : la culture, la réflexion, la lecture, le bonheur d'apprendre...

 

 

 

Une guerre d'un nouveau type...
Partager cet article
Repost0
15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 16:41
La France unie contre la terreur...

 

 

Devant le nombre de victimes des attentats qui ont frappé la France, devant la terreur de ces attaques, devant l'horreur des blessures, l'union nationale s'impose...


Ces djihadistes qui côtoient la mort, qui s'en font une bannière, méprisent la vie et toutes les valeurs de la vie.

La haine, l'envie de mort, la radicalisation emportent ces terroristes vers la destruction.

Insensibles à la mort, ils se transforment en kamikazes pour répandre la peur, ils combattent nos valeurs : la culture, la fête, le bonheur, l'amour de la vie même...

Ils ont assassiné des jeunes qui se réunissaient, un vendredi soir, dans la joie, l'insouciance.

Ils les ont surpris dans leur vie quotidienne, leurs loisirs, leur désir d'aimer, d'apprécier la musique, la vie... 

La France est unie contre ceux qui s'attaquent à ses valeurs : la culture, la liberté, la fraternité... La France est unie contre la terreur.

Les victimes de cette terreur sont nombreuses, et on assiste à une recrudescence dans l'horreur et  la haine.

Face à cette recrudescence, les Français doivent s'unir contre cette abjection, et cette union qui s'est manifestée ces dernières heures ne doit pas faillir.

Il faut, aussi, que le pouvoir se montre impitoyable contre les réseaux de djihadistes qui sévissent en France, en Belgique.

Ces réseaux sont connus, ils ont été repérés : il faut les éradiquer, c'est une évidence, et ne pas laisser le radicalisme s'implanter dans notre pays.

Contre ceux qui aiment la mort, ceux qui méprisent la vie, qui n'ont qu'un but, l'annihiler, nous devons nous unir et lutter...

La barbarie, l'horreur ne font pas partie de nos valeurs.

Nous pouvons avoir peur, car nous sommes des êtres humains, nous pouvons redouter l'horreur du terrorisme car nous aimons la vie.

Les terroristes, eux, ignorent la peur, ils viennent commettre des actes abominables, avec des armes meurtrières  et des ceintures d'explosifs, ils viennent semer la mort... Mais ils ignorent toutes les valeurs et le sens de la vie : en tuant des innocents, ils ne connaissent même pas le prix de la vie...

Leur seul horizon est la haine, la violence et la mort.

Ils ont, d'avance, perdu leur combat, car leur haine, leur désir de mort sont, déjà, une défaite.


 



 

La France unie contre la terreur...
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de rosemar
  • : Pour le plaisir des mots : poésie, chanson, littérature, actualités, politique, éducation...
  • Contact

Profil

  • rosemar
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire

Texte Libre

fleurs 4fleurs 3coqulicot

Recherche

Http://Fatizo.over-Blog.com/