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29 mars 2023 3 29 /03 /mars /2023 09:41
Guerre en Ukraine : le scandale des enfants déportés...

 

Des enfants ukrainiens déportés loin de leur famille, menacés, des cas d'adoptions forcées :  le Kremlin use de méthodes scandaleuses dans sa guerre contre l'Ukraine.

 

"Après plusieurs mois passés en Crimée, annexée par la Russie, 17 enfants sont de retour en Ukraine depuis peu.

 

Une adolescente qui se jette dans les bras de son père, même geste de bonheur pour son petit frère : un Ukrainien a retrouvé enfin ses trois enfants !

17 mineurs sont rentrés chez eux en Ukraine, après avoir passé six mois en zone russe. Ces enfants y avaient été envoyés par leurs parents en camps de vacances : les Russes avaient convaincu les adultes que c'était plus sûr et loin des bombardements.

 

Mais rien ne s'est passé comme prévu : ils ont été retenus contre l'avis de leurs parents.

Un jeune garçon de 16 ans raconte : "Ils nous disaient que nos parents nous avaient laissé tomber, alors j'ai appelé ma mère et après elle a téléphoné au directeur du camp. Elle lui a dit "Mais qu'est-ce que vous racontez ? Pourquoi vous mentez aux enfants ?"

Et il lui a répondu : "De toutes façons, vous ne le récupérerez jamais..."

Des menaces inadmissibles qui visent des parents, des enfants... on imagine l'angoisse des uns et des autres.

 

Une association ukrainienne a quand même réussi à récupérer certains de ces 16000 enfants déportés.

 

Ce groupe parti de Kherson se trouvait en Crimée annexée par les Russes.

Mais impossible de passer la ligne de front pour aller les chercher : il a donc fallu faire un très long voyage via Moscou.

A leur arrivée en Ukraine, leurs témoignages sont soigneusement recueillis.

"Ils disaient : Levez-vous ! C'est l'hymne russe, sinon, vous allez chez le responsable..." dit une fillette.

 

"Ils nous disaient que si l'on refusait d'étudier le russe et d'avoir un passeport russe, ils nous enverraient à l'orphelinat..." témoigne une adolescente.

On le voit : une volonté de russifier ces enfants, accompagnée de menaces terrifiantes pour des enfants...

Ces témoignages nourriront le dossier de la Cour Pénale Internationale : elle a lancé un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine accusé d'être responsable de la déportation illégale de ces enfants et d'avoir tenté de les russifier.

 

Des images de vidéo surveillance sont aussi des éléments à charge : on voit des militaires russes entrant dans un orphelinat de Kherson. Ce jour-là, ils comptent les enfants.

Mais, quelques jours plus tard, ils emmènent avec eux la totalité des enfants. Personne ne sait aujourd'hui où ils sont."

Saura-t-on un jour ce que sont devenus ces enfants ?

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-des-enfants-deportes-en-russie-de-retour-au-pays_5736218.html

 

 

 

Guerre en Ukraine : le scandale des enfants déportés...
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commentaires

A
J'apprends aujourd'hui que Zelensky a invité Xi Jinping en Ukraine.<br /> <br /> La Chine avait présenté un plan de résolution en 12 points.<br /> Mais, mais, mais....Xi Jinping et Volodimir Zelensky ne se sont plus parlé depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. <br /> Donc Xi Jinping présente un plan et n'a même pas une petite conversation téléphonique avec Zelensky !!!!!<br /> Sidérant !<br /> Si la Chine veut être une médiatrice crédible il va falloir au moins sauver les apparences...<br /> Cette invitation c'est bien joué de la part de Zelensky. Xi Jinping ne l'acceptera pas bien sûr car ça le mettrait dans une situation très inconfortable avec son grand ami Poutine. <br /> https://www.reuters.com/article/ukraine-crise-zelensky-xi-idFRKBN2VV0BZ
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A
A Caius<br /> Xi aurait répondu : "Ensemble, nous devrions faire avancer ces transformations inédites depuis plus de 100 ans,"<br /> Permettez-moi d'être effrayé par cette phrase dans la mesure où Poutine réécrit le droit international à sa sauce et s'arroge le droit de massacrer un pays et de déporter ses enfants.<br /> Nul ne va pleurer sur la perte de leadership des Etats-Unis mais ce ne sont pas les dictatures comme la Russie ou la Chine qui sont même de redonner au monde un équilibre basé sur le droit.<br /> En tant qu'européen je ne peux que me lamenter sur le fait que notre aide aux ukrainiens n'est pas en mesure de les prémunir de l'appétit prédateur du monstre du Kremlin.<br /> Sans l'aide des Etats-Unis, aujourd'hui l'Ukraine n'existerait plus en tant que pays souverain...
C
Un autre commentaire éclairant de Bhadrakumar sur ce point :<br /> <br /> <br /> A elle seule la Russie peut déjà faire face à tout l’Occident.<br /> <br /> Les médias russes ont souligné que le président Vladimir Poutine a fait un geste extraordinaire lorsque le président Xi Jinping a quitté le Kremlin après le dîner d'État de la semaine dernière, mardi soir, en l'escortant jusqu'à la limousine et en le raccompagnant. <br /> <br /> Lors de la poignée de main d'adieu, Xi aurait répondu : "Ensemble, nous devrions faire avancer ces transformations inédites depuis plus de 100 ans,. Prenez soin de vous." <br /> <br /> Xi faisait allusion aux cent dernières années de l'histoire moderne qui ont vu les États-Unis passer du statut de pays situé au nord du Mexique, dans l'hémisphère occidental, à celui de superpuissance et d'hégémon mondial. <br /> <br /> Avec son sens profond de l'histoire et son esprit dialectique, M. Xi a rappelé les discussions intenses qu'il a eues avec M. Poutine sur les réalités contemporaines qui sous-tendent le moment unipolaire des États-Unis et sur les impératifs de la Chine et de la Russie qui doivent unir leurs forces pour consolider la transition de l'ordre mondial vers la démocratisation et la multipolarité. <br /> <br /> Il s'agissait d'une conclusion appropriée à une visite d'État qui avait débuté la veille par l'expression par M. Xi de sa confiance dans le fait que les Russes soutiendront M. Poutine lors des élections présidentielles de l'année prochaine. D'un seul coup, M. Xi a "annulé" la diabolisation de M. Poutine par l'Occident, conscient de l'absurdité qu'il y a à lancer un mandat d'arrêt contre le chef du Kremlin pour détourner l'attention de leurs entretiens à Moscou. <br /> <br /> La Chine a pour politique scrupuleuse de s'abstenir de tout commentaire sur la politique intérieure des autres pays. Toutefois, dans le cas de la Russie, Xi a fait une exception en signalant son intérêt pour le leadership proactif de Poutine en ces temps tumultueux. L'opinion mondiale en prendra note. <br /> <br /> L'opinion publique russe érudite n'en prendra-t-elle pas note également - avec un rugissement d'approbation ? Oui, c'est tout à fait concevable, compte tenu de la cote de popularité constante de Poutine, qui est de 80 %. Xi a peut-être jeté un froid sur les derniers espoirs occidentaux d'inciter une bande d'oligarques russes à prendre la tête d'une révolution de palais au Kremlin.<br /> <br /> Le fait que la visite d'État de M. Xi ait eu lieu au beau milieu de la guerre en Ukraine témoigne de la très grande importance que la Chine attache aux relations avec la Russie. Il s'agit d'une décision mûrement réfléchie, car la Chine et la Russie sont toutes deux engagées dans une spirale de tensions vis-à-vis des États-Unis. <br /> <br /> Un changement d'humeur spectaculaire s'est opéré à Pékin. Le nadir a été atteint avec le comportement grossier du président Biden lors de son discours sur l'état de l'Union le 7 février, lorsqu'il a dérapé et s'est écrié de manière hystérique : "Nommez-moi un dirigeant mondial qui changerait de place avec Xi Jinping". <br /> <br /> À l'Est, une telle grossièreté est un comportement impardonnable et scandaleux. Au cours des semaines qui ont suivi l'abattage du ballon météorologique chinois par les États-Unis et le dénigrement de la Chine sur la scène internationale, Pékin a repoussé plusieurs tentatives de la Maison Blanche visant à obtenir une conversation téléphonique entre M. Biden et le président Xi. <br /> <br /> Pékin en a assez des promesses creuses de M. Biden de renouer les liens tout en renforçant en catimini les alliances dans la région Asie-Pacifique, en orchestrant l'entrée de l'OTAN dans la dynamique de puissance de l'Asie-Pacifique et en envoyant des forces et une puissance de feu supplémentaires dans des endroits comme Guam et les Philippines, sans compter qu'il travaille sans relâche à l'affaiblissement de l'économie de la Chine. <br /> <br /> La visite de Xi à Moscou est devenue une excellente occasion pour la Russie et la Chine de réaffirmer leur partenariat "sans limite" et de faire échouer les tentatives occidentales, depuis que la guerre a éclaté en Ukraine, de créer un fossé dans les relations sino-russes. <br /> <br /> Pour citer le professeur Graham Allison de l'université de Harvard, "dans toutes les dimensions - personnelle, économique, militaire et diplomatique - l'alliance non déclarée que Xi a construite avec le président russe Vladimir Poutine est devenue beaucoup plus importante que la plupart des alliances officielles des États-Unis aujourd'hui". <br /> <br /> Toutefois, alliance ou pas, il n'en reste pas moins que ce "nouveau modèle de relations entre grands pays, caractérisé par le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant" - pour citer Xi Jinping - est tout sauf un ordre hiérarchique.<br /> <br /> Les experts américains ont du mal à concevoir des relations d'égal à égal entre deux pays. Ni la Russie ni la Chine ne sont enclines à déclarer une alliance formelle parce que, pour dire les choses simplement, une alliance exige inévitablement d'assumer des obligations et de limiter la poursuite d'intérêts dans le respect d'un agenda collectif.<br /> <br /> Il apparaît donc que le calcul stratégique de Poutine en Ukraine sera façonné bien plus par les événements sur le champ de bataille que par toute contribution de la Chine. À peine Xi a-t-il quitté Moscou que Poutine, dans une interview accordée à la chaîne de télévision Russia 1 TV, remet les pendules à l'heure en affirmant que la (production de la) Russie surpasse les livraisons de munitions de l'Occident à Kiev. <br /> <br /> Il a déclaré : "Le niveau de production de la Russie et son complexe militaro-industriel se développent à un rythme très rapide, ce qui était inattendu pour beaucoup". Alors que plusieurs pays occidentaux fourniront des munitions à l'Ukraine, "le secteur de production russe produira à lui seul trois fois plus de munitions pour la même période", a ajouté M. Poutine. <br /> <br /> Il a répété que les livraisons d'armes de l'Occident à l'Ukraine ne préoccupent la Russie que parce qu'elles constituent "une tentative de prolonger le conflit" et qu'elles "ne mèneront qu'à une plus grande tragédie et rien de plus". <br /> <br /> Il ne s'agit toutefois pas de minimiser l'importance du partenariat pour les deux pays dans les domaines politique, diplomatique et économique. L'importance réside dans l'interdépendance croissante des deux pays dans de multiples directions, qui ne peut pas encore être quantifiée et qui continue d'"évoluer" (Xi).<br /> <br /> La guerre en Ukraine, paradoxalement, s'avère être un signal d'alarme - une guerre qui peut prévenir une guerre mondiale plutôt que d'en engendrer une. La Chine comprend que la Russie s'est attaquée seule à "l'Occident collectif" et qu'elle a montré qu'elle était plus qu'à la hauteur. <br /> <br /> Cette profonde évaluation de Pékin ne peut échapper à l'attention de l'Occident et aura également un impact sur la pensée occidentale à moyen et long terme - non seulement pour l'Eurasie, mais aussi pour l'Asie-Pacifique.<br /> <br /> Un article publié il y a quelques semaines dans le Global Times par Hu Xijin, l'ancien rédacteur en chef du quotidien du Comité central du Parti communiste chinois, mettait en lumière cette "vision d'ensemble". <br /> <br /> Hu écrit que la guerre en Ukraine "s'est transformée en une guerre d'usure entre la Russie et l'Occident... Alors que l'OTAN est censée être beaucoup plus forte que la Russie, la situation sur le terrain ne semble pas l'être, ce qui suscite l'inquiétude de l'Occident". <br /> <br /> Hu a tiré des conclusions étonnantes : "Les États-Unis et l'Occident ont eu beaucoup plus de mal que prévu à vaincre la Russie. Ils savent que la Chine n'a pas fourni d'aide militaire à la Russie, et la question qui les hante est la suivante : si la Russie seule est déjà si difficile à gérer, que se passerait-il si la Chine commençait réellement à fournir une aide militaire à la Russie, en utilisant ses capacités industrielles massives pour l'armée russe ? La situation sur le champ de bataille ukrainien changerait-elle fondamentalement ? En outre, la Russie peut déjà, à elle seule, affronter l'ensemble de l'Occident en Ukraine. S'ils forcent vraiment la Chine et la Russie à s'allier, quels changements y aura-t-il dans la situation militaire mondiale ? <br /> <br /> L'idée que l'alliance Russie-Chine est une alliance inégale n'est-elle pas un sophisme occidental intéressé ? Comme l'a souligné Hu, bien que la puissance globale de la Chine soit encore inférieure à celle des États-Unis, en combinaison avec la Russie, il y a un changement de paradigme dans l'équilibre et les États-Unis n'ont plus le pouvoir d'agir à leur guise. <br /> <br /> En d'autres termes, la Russie et la Chine partagent la même préoccupation : l'ordre mondial doit revenir à un système international centré sur les Nations unies et fondé sur le droit international. Il ne fait aucun doute que la stratégie des deux pays consiste à renverser l'"ordre fondé sur des règles" dominé par les États-Unis et à revenir à un ordre international centré sur l'ONU. <br /> <br /> L'article 5 est d'ailleurs l'âme même de la déclaration commune publiée à Moscou : "Les deux parties réaffirment leur engagement à défendre fermement le système international avec les Nations unies en son centre, l'ordre international fondé sur le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales sur la base des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies, et s'opposent à toutes les formes d'hégémonisme, d'unilatéralisme et de politique de puissance, à la mentalité de la guerre froide, à la confrontation entre les camps et à la création de cliques ciblant des pays spécifiques". <br /> <br /> Ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas d'éliminer les États-Unis et de les remplacer par la Chine, mais d'empêcher en pratique les États-Unis d'intimider les États plus petits et plus faibles, et d'inaugurer ainsi un nouvel ordre international où priment le développement pacifique et le politiquement correct, qui l'emportent sur toutes les différences idéologiques.<br /> <br /> <br /> https://www.indianpunchline.com/russia-alone-can-already-confront-the-entire-west/
R
Merci pour l'info et le lien. Un plan de résolution bien général et bien vague de la part de la Chine désormais alliée de la Russie.
L
Une court pénale internationale qui n'est pas reconnue par tous les États membres des Nations Unies, dont les USA ??? Elle a peu de chance d'aboutir.
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C
A Alea Jacta Est<br /> <br /> Bhadrakumar, à mon avis, fait allusion au fait que Karim Khan, le procureur de la CPI, est britannique et très proche du parti conservateur ( son frère Imran Ahmad Khan a été député du parti conservateur avant d'être contraint à la démission après avoir été condamné à 18 mois de prison pour avoir peloté un adolescent).
A
A Caius<br /> Il faudrait croire, selon les termes de l'article indien que vous partagez, que la CPI est directement sous les ordres de Biden, alors que, d'un autre côté les Etats-Unis ne reconnaissent même pas cette Cour. Etonnant, non ? Comme disait Desproges. Etonnant et aussi TRES INSULTANT pour les magistrats de cette Cour accusés de facto de n'avoir ni éthique, ni morale.<br /> je rappelle ce que ne rappelle pas votre article. <br /> La CPI n' a jamais condamné un innocent.<br /> Quant au fait que Blair et Bush aient échappé à une inculpation, il faut rappeler que la CPI inculpe quand elle est en mesure de démontrer ses accusations. Or, elle n'avait aucun moyen de le faire dans le cas de la guerre en Irak vu que Saddam Hussein avait eu des activités douteuses démontrables selon les propres commissaires-enquêteurs de l'époque. Donc, Bush et Blair auraient pu facilement démontrer que leur bonne foi a été trompée par les agitations de Hussein. J'ai tout lieu de penser comme Dominique de Villepin que les anglo-saxons sont effectivement coupables mais ils ont été suffisemment astucieux pour tirer profit des erreurs de Hussein et rendre leur crime indémontrable. <br /> Cela ne fait pas de la CPI une cour qui n'a aucun crédit moral.<br /> PS:théoriquement Blair et Bush auraient pu être inculpés dans leur propre pays...mais tel n' a pas été le cas.
C
Lisons un point de vue émanant d'une grande puissance qui n'a ni ratifié ni signé le statut de Rome :<br /> <br /> <br /> "Le sommet Russie-Chine rend paranoïaques les États-Unis<br /> <br /> <br /> Le mandat d'arrêt délivré par la Cour pénale internationale à l'encontre de Vladimir Poutine ne peut être considéré que comme un coup de publicité de la clique anglo-saxonne, avec les États-Unis en tête. Ironiquement, la CPI a agi à la veille du 20e anniversaire de l'invasion anglo-saxonne de l'Irak en 2003, qui a donné lieu à d'horribles crimes de guerre, mais là les "juges" de La Haye ont dormi sur leurs deux oreilles. Washington et Londres admettent aujourd'hui que l'invasion de 2003 était illégale et qu'elle reposait sur de fausses allégations à l'encontre de Saddam Hussein. <br /> <br /> Il n'y a évidemment aucune chance que le mandat de la CPI soit un jour pris au sérieux. La CPI n'est pas compétente en Russie qui, comme les États-Unis, n'est pas signataire du Statut de Rome. Mais l'intention est tout autre.<br /> <br /> Le jet de boue lancé contre Poutine est une nouvelle manifestation de la haine viscérale du président Biden envers le dirigeant russe, qui remonte à une joute verbale à Moscou il y a plus de dix ans, lorsque Poutine l'avait brusquement rabroué, et il est programmé pour détourner l'attention de la visite d'État du président chinois Xi Jinping à Moscou lundi, un événement qui non seulement présente des aspects spectaculaires, mais qui ne manquera pas de renforcer le partenariat "illimité" entre les deux superpuissances. <br /> <br /> La clique anglo-saxonne observe avec consternation les discussions qui se tiendront demain à Moscou. Certes, Moscou et Pékin ont décidé de faire front commun pour enterrer l'hégémonie américaine.<br /> <br /> Aujourd'hui, la capacité de production de la Chine dépasse celles combinées des États-Unis et de leurs alliés européens et, de même, la Russie s'est imposée comme le plus grand État nucléaire du monde, supérieur aux États-Unis tant en termes de quantité que de qualité de l'armement. <br /> <br /> L'esprit américain a compris que la Russie ne peut être vaincue en Ukraine. Selon un rapport de Politico, l'OTAN se trouve dans la situation de l'œuf et de la poule. Des investissements massifs sont nécessaires pour rattraper l'industrie de défense russe, mais les économies européennes en difficulté ont d'autres priorités essentielles : survivre et lutter contre l'agitation sociale croissante.<br /> <br /> L'idée de vaincre la Russie dans une guerre par procuration dans des conditions de "sanctions infernales" s'est avérée illusoire. Ce sont les banques américaines qui s'effondrent, ce sont les économies européennes qui sont menacées de stagnation. <br /> <br /> L'exaspération des États-Unis est évidente dans la mission top secrète du drone MQ-9 Reaper près de la péninsule de Crimée le 14 mars. Les drones américains Global Hawk ont été régulièrement repérés au-dessus de la mer Noire ces dernières années, mais ce cas est différent. <br /> <br /> Le transpondeur du Reaper a été éteint alors qu'il s'approchait de l'espace aérien à régime temporaire spécial russe pour établi aux fins de l'opération militaire spéciale près de la péninsule de Crimée (que Moscou avait dûment notifié à tous les utilisateurs de l'espace aérien international conformément aux normes internationales).<br /> <br /> Les avions de chasse russes Su-27 ont alors effectué une série de manœuvres près duReaper, qui a perdu le contrôle et s'est abîmé dans la mer Noire. Moscou a décerné des distinctions d'État aux deux pilotes qui ont conduit le Reaper au fond de la mer.<br /> <br /> L'ambassadeur russe à Washington a depuis prévenu que si Moscou ne cherchait pas l'escalade, toute attaque délibérée contre un avion russe dans un espace aérien neutre serait interprétée comme "une déclaration de guerre ouverte à l'encontre de la plus grande puissance nucléaire". <br /> <br /> Si les États-Unis avaient planifié l'incident du drone pour tester la réaction de la Russie, cette dernière a donné une réponse sans ambiguïté. Et tout cela s'est déroulé dans la période précédant immédiatement la visite du président Xi. <br /> <br /> Depuis, M. Biden a répliqué en saluant le mandat d'arrêt de la CPI à l'encontre de M. Poutine, déclarant qu'il était "justifié... (et) qu'il constituait un argument de poids". Mais la mémoire vieillissante de M. Biden lui fait à nouveau défaut. En effet, la position américaine déclarée sur la CPI est que Washington non seulement ne reconnaît pas la juridiction de la CPI, mais que si un ressortissant américain est arrêté ou traduit devant la CPI, Washington se réserve le droit d'utiliser la force militaire pour sauver le détenu ! <br /> <br /> En outre, Washington a menacé de représailles tout pays qui coopérerait avec un mandat de la CPI à l'encontre d'un citoyen américain. L'administration de George W. Bush a déclaré catégoriquement que c'était là la politique des États-Unis à l'égard de la CPI, dans le contexte des horribles crimes de guerre commis par la clique anglo-américaine en Irak, et les États-Unis n'ont jamais changé d'avis à ce sujet.<br /> <br /> D'ailleurs, la CPI n'a été saisie ni par le Conseil de sécurité ni par l'Assemblée générale des Nations unies. Qui a donc organisé ce mandat d'arrêt ? La Grande-Bretagne - et qui d'autre ? Les Britanniques ont intimidé les juges de la CPI, qui sont très vulnérables au chantage, car ils perçoivent des salaires mirobolants et seraient prêts à faire des avances au diable si cela leur permettait d'obtenir une prolongation de leur mandat à La Haye. Il s'agit là d'une nouvelle étude de cas de la destruction progressive du système des Nations unies par la clique anglo-saxonne au cours des dernières années.<br /> <br /> Il suffit de dire que l'incident du drone et le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale ont sapé le climat de tout dialogue entre Moscou et Kiev. De toute évidence, la clique anglo-saxonne craint comme la peste que la Chine ne crée une nouvelle surprise, comme elle l'a fait en jouant le rôle de médiateur dans le récent accord entre l'Arabie saoudite et l'Iran. <br /> <br /> Le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Wang Wenbin, a déclaré vendredi que la visite de M. Xi visait en partie à promouvoir la "paix". Pékin a déjà publié un "plan de paix" pour l'Ukraine, un programme en 12 points pour "une résolution politique de la crise ukrainienne", qui se trouve sur le bureau de Zelensky à Kiev, bien que l'Occident ait soigneusement choisi de l'ignorer. <br /> <br /> Lors d'un appel téléphonique jeudi, le ministre chinois des affaires étrangères, Qin Gang, a déclaré à son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, que Pékin espérait que "toutes les parties resteraient calmes, rationnelles et modérées, et reprendraient les pourparlers de paix dès que possible".<br /> <br /> Selon le communiqué chinois, M. Kuleba a discuté "de la perspective de pourparlers de paix ... et a noté que la déclaration de principe de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne montre sa sincérité dans la promotion d'un cessez-le-feu et d'une fin au conflit. Il a exprimé l'espoir de maintenir la communication avec la Chine".<br /> <br /> Sans surprise, la volonté de la Chine de servir de médiateur entre Moscou et Kiev rend Joe Biden paranoïaque. Le fait est que Zelensky et lui sont pris dans une étreinte mortelle : l'affaire de corruption impliquant les activités de Hunter Biden à Kiev pèse comme une épée de Damoclès sur la carrière politique de son père, tandis que Zelensky lutte lui aussi pour sa survie politique et ose de plus en plus agir de son propre chef. <br /> <br /> Faisant fi des doutes occidentaux quant à la sagesse de tenir la ville de Bakhmut, sur la ligne de front, dans le Donbass, Zelensky s'enfonce et maintient une défense d'attrition qui pourrait s'éterniser. (Politico) <br /> <br /> Manifestement, Biden se comporte comme un chat sur un toit en tôle brûlante. Il ne peut ni lâcher la bride à Zelensky, ni se permettre de s'enfermer dans une guerre sans fin en Ukraine, alors que le détroit de Taïwan l'appelle à un plus grand destin.<br /> <br /> La position de Pékin s'est visiblement durcie ces derniers temps et le mépris que les États-Unis ont déversé sur la fierté nationale de la Chine en abattant son ballon-sonde n'a fait qu'exacerber la méfiance. De même, le nadir a été atteint pour la Russie avec la provocation du drone Reaper et l'escroquerie de la CPI de la clique anglo-saxonne.<br /> <br /> Xi a choisi la Russie pour sa première visite à l'étranger au cours de son troisième mandat, malgré la guerre en Ukraine. En annonçant la visite de Xi en Russie, le ministère chinois des affaires étrangères a déclaré : "Alors que le monde entre dans une nouvelle période de turbulences et de changements, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et puissance importante, la signification et l'influence des relations Chine-Russie dépassent largement le cadre bilatéral."<br /> <br /> Une fois de plus, Joe Biden aurait pu penser qu'il mettait Poutine au pied du mur avec le coup du Reaper et l'escroquerie de la CPI. Mais Poutine a répondu nonchalamment, choisissant aujourd'hui d'effectuer sa toute première visite dans le Donbass.<br /> <br /> Il a visité Marioupol, la ville portuaire qui a été âprement disputée par les agents de l'OTAN en collaboration avec la brigade néo-nazie ukrainienne, et a conduit un véhicule le long des rues de la ville, s'arrêtant à plusieurs endroits et surveillant les travaux de reconstruction. Il s'agit d'un geste de défi adressé à M. Biden pour lui signifier que l'OTAN a perdu la guerre."<br /> <br /> https://www.indianpunchline.com/us-paranoid-about-russia-china-summit/
A
Le fait qu'elle n'aboutisse pas n'enlève pas le fait qu'elle aura des conséquences diplomatiques internationales lourdes...Cette inculpation fait de Poutine un paria dans un grand nombre de pays.<br /> C'est un début...<br /> http://alea-jacta-est-ex-posteur.over-blog.com/2023/03/inculpation-de-poutine-pour-crimes-de-guerre-une-decision-historique-necessaire.html
A
Il y a une double logique infernale dans ces déportations. <br /> 1.- Russifier les enfants ukrainiens qui pourront, le cas échéant, éventuellement revenir sur leur terre natale quand celle-ci sera passée sous contrôle russe.<br /> 2.- Combler le déficit de natalité en Russie de manière forcée.<br /> Les témoignages recueillis sont accablants.<br /> "Je veux oublier ce qu'il s'est passé", confie une jeune fille dans le reportage de TF1<br /> "La prof nous disait que les Russes étaient les gentils, et les Ukrainiens les mauvais..."<br /> <br /> https://www.tf1info.fr/international/video-reportage-tf1-la-prof-nous-disait-que-les-russes-etaient-les-gentils-et-les-ukrainiens-les-mauvais-des-enfants-de-kherson-deportes-par-moscou-temoignent-2251401.html<br /> <br /> Tout cela démontre que du côté du Kremlin tout était planifié sur le long terme (en misant sur les enfants aussi) pour réintégrer l'Ukraine sous le giron de la Russie.<br /> Enfin si la Russie réussit à occuper durablement les territoires annexés il est fort à parier qu'il y aura une campagne de "colonisation russe" pour rendre toute tentative de reprise ukrainienne impossible.<br /> Par ailleurs on imagine le résultat d'un référendum dans des territoires préalablement vidés de leur population autochtone et repeuplés de russes.<br /> Bonne fin de journée l'amie
Répondre
R
Merci pour le lien et le reportage sur TF1 : des témoignages encore sur une volonté d'endoctriner et de russifier... <br /> Un moyen aussi de combler un déficit de natalité, comme tu dis...<br /> Ce serait un plan prémédité de longue date...<br /> <br /> Belle soirée, AJE