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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:37
Quelle gaieté dans cet hymne au soleil !

 

 

 

Une chanson consacrée au soleil, quoi de plus banal ?

On en connaît tant, depuis O sole mio, cet air napolitain que tout le monde a fredonné... Tout le monde a chanté, aussi, cette chanson des Beatles, Here comes the sun.

Ecrit et mis en musique par George Harrison, ce texte a fait le tour du monde.

 

Quelle simplicité, quelle évidence dans cette musique et ces paroles évoquant le retour tant attendu du soleil ! Simplicité des mots, venus du quotidien, simplicité de la syntaxe, de la musique...

Le soleil associé à un verbe de mouvement paraît doté de vie : "Here comes the sun", le verbe est répété, à plusieurs reprises, dans le refrain.

L'apostrophe "little darling" "petite chérie" suggère un poème d'amour, et l'évocation d'un hiver long et froid fait espérer le retour tant attendu du soleil. Le soleil semble, ainsi, avoir disparu pendant des années interminables. Et aussitôt qu'il revient, les sourires réapparaissent, aussi !

 

Le thème de la glace qui fond vient renforcer, de manière symbolique, le retour du bonheur... Quand la glace fond, n'est ce pas un signe d'amitié, d'amour ?

 

Des mots simples :"Tout va bien , tout est bien" traduisent un bonheur tout aussi simple... Les verbes "dire", "être" réitérés restituent une ambiance familière.

 

Les sonorités de sifflante "s", tout au long du texte, nous disent et nous racontent cette douceur de la tendresse et du bonheur retrouvés :

"Here comes the sun, here comes the sun, Voici le soleil, voici le soleil,

And I say it's all right Et je dis que tout est bien

Little darling, it's been a long cold lonely winter Petite chérie, nous avons eu un long et froid hiver solitaire

Little darling, it feels like years since it's been here Petite chérie, cela semble faire des années qu'il avait disparu..."

 

La mélodie, elle-même, très douce souligne une impression de sérénité, de calme, d'harmonie. Le son de la guitare acoustique sublime le texte.

Comment ne pas être sensible à la simplicité de cette chanson, à sa pureté évidente ? Comment résister à cet appel du soleil ?

 

Quelle gaieté dans cet hymne au soleil qui paraît comme une entité vivante ! Quels éclats de rires et de bonheur nous transmet la musique ! On peut bien parler d'un chef d'oeuvre de simplicité et de clarté !

 

 

 

 

 

http://youtu.be/BxzEeKfpyIg

Quelle gaieté dans cet hymne au soleil !
Quelle gaieté dans cet hymne au soleil !
Quelle gaieté dans cet hymne au soleil !
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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 17:03
Les primevères dansent, font voler leurs corolles...

Et, voici qu'apparaissent, de nouveau, les primevères ! Elles rayonnent de tant d'éclats de couleurs !

Fleurs solaires de xanthe, éclats de miel, pétales créponnés et serrés...

Que de lumières dans ces fleurs ! Les pétales forment des tourbillons, des rondes virevoltantes, des envolées de parures rayonnantes.

Les primevères dansent, font voler leurs corolles qui s'exaltent, se froissent, se croisent, s'entrecroisent.

Les fleurs serrées semblent frissonner, encore, des derniers frimas, et voilà qu'elles s'emparent de toutes les teintes du printemps...

Elles rayonnent de douces senteurs, pleines de délicatesse, senteurs de réglisse, de miel.

Sur le vert des feuilles damassées, les fleurs s'épanouissent, en bouquet de soleils, en tournoiements...

Les pétales se nuancent d'ocres, d'oranges, de chrysanlines, de veinules, de ruisseaux subtils, qui s'emparent du coeur de la fleur.

Les pétales papillonnent, se tournent, se retournent, semblent vivre, s'agiter de mouvements, sous nos yeux...

Les corolles s'emportent, chavirent, se bousculent, se pressent.

Quelle vivacité dans ces fleurs ! Quels mouvements ! Quelles danses !

Tapies près de feuilles, les fleurs semblent vouloir s'envoler, se libérer, s'épanouir, prendre leur essor !
Belles envolées de pétales !

Les fleurs forment des vagues, elles déferlent d'un débordement de couleurs ! Elles nous promettent des bonheurs, des senteurs, des frondaisons renouvelées, elle nous bercent de senteurs enivrantes !

Photos : rosemar

Les primevères dansent, font voler leurs corolles...
Les primevères dansent, font voler leurs corolles...
Les primevères dansent, font voler leurs corolles...
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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 17:32
Le regain de l'helleborus niger...



Eclats d' opalines et de rubicelles !


L'helleborus niger refleurit, enfin ! Une éclosion de blancs et de roses, des teintes douces qui annoncent le printemps...


Les corolles délicates montrent leur candeur éclatante : le centre des fleurs se nimbe de vert pâle, de xanthe....


Des teintes légères, subtiles sur les pétales, des teintes de lys, de feuilles, de soleils...


Certaines fleurs se bordent d'un rose tendre... toutes les couleurs du printemps surgissent avec délicatesse.


Plante magique, rose de Noël, l'hellébore s'illumine de teintes éclatantes de blancheur : sur le vert des feuilles, les corolles font voir des ciels lumineux, des fleurs de neige, des pétales éblouissants !


Chaque fleur dessine des nuées, des écumes, des embruns d'un blanc éclatant.


Albe fleur ! Les pistils rayonnent de luminosité, de couleurs de jacinthe, de mimosa !


Rose noire aux fleurs blanches ! Fleur vénéneuse si belle, si délicate, si frêle et si robuste, en même temps...


Les fleurs moutonnent de blancs, semblables aux parures de l'arbre de Syrinx.


Fleurs de pêchers, de lys, camélias, anémones, crocus, fleurs de nénuphars ! L'hellebore réunit toutes ces fleurs !


Helleborus niger, nom mystérieux, étrange ! Fleur d'autrefois à la floraison précoce !

Nom fascinant, magique et ténébreux !

Fleur de Mars, l'hellébore nous fait espérer toutes les éclosions du printemps...


Photos : rosemar

Le regain de l'helleborus niger...
Le regain de l'helleborus niger...
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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 17:41

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Le froid glacial, la bise heurtent le paysage... l'air froid envahit l'espace et le submerge...


Pourtant, le ciel se pare de roses, aux teintes douces, il flamboie au soleil couchant, il semble vouloir lutter contre le vent de l'hiver...


Le ciel devient un embrasement de lumières, il s'auréole de couleurs du printemps, le ciel semble fleurir et s'épanouir de nuées de roses.

 

Belle éclaircie dans le ciel de l'hiver, étonnante embellie de braises légères sur l'horizon, étonnant contraste du froid et de la beauté rayonnante de l'azur.

 

De douces et subtiles cotonnades couvrent le ciel, imitant des fleurs subtiles, dans leur éclat.

 

Le ciel devient une brouée de roses, il fait jaillir des embruns de douces clartés, il peint des paysages de printemps, il nous éblouit de ses effilures de gris et d'or...

 

Le ciel nous promet des lumières, des jours plus sereins, des envolées d'oiseaux, des fleurs délicates.

 

Le ciel nous annonce des clartés nouvelles, des soirées d'albes lumières, des renouveaux, des bonheurs et des ardeurs...

 

Le froid semble s'atténuer, grâce à ce tableau aux éclats de printemps.

 

Le soir aux écumes de rose nous parle de nouveaux horizons, il nous enivre de ses éblouissements, nous emporte dans ses tourbillons de couleurs...

 

Des nuées grises viennent ombrer les lueurs de roses qui irisent l'azur, le soir tombe dans un épanouissement de lueurs transparentes...

 

 

http://youtu.be/Q0ajM7aL-Vc

 

http://youtu.be/6QAAZ29cvfU

 

 

 

 

http://youtu.be/-HQyXWkABo0

 

http://youtu.be/WUIRt1s9Bjc

 

 

 

 

 

 

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Photos : rosemar



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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 17:05

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Branche lavée, roulée, emportée par les eaux, aux mille reliefs, aux aspérités qui dessinent des hachures, des brisures, des rectangles, des formes diverses : cercles, rainures, éclats...


On trouve, parfois, dans les lits des rivières, ces bois malmenés et polis par les eaux...

 

On voit, encore, les noeuds du bois, on voit des couleurs de roses qui laissent des traînées, des impressions multiples : ocres, bruns, roses, rouges vineux se mêlent sur la branche.

 

Le bois est, à la fois, rude et lisse : rude de brisures, de chocs, lisse de l'érosion de l'eau.

La branche suit une courbe et dessine comme des ruisseaux de roses, des courants de bruns, des enluminures d'ocres...

 

Le bois cassé, fracturé à certains endroits, laisse voir une rugosité, des cratères, fait songer à une pierre striée et meurtrie.

 

La branche devient objet d'art, comme sculptée par les eaux : couleurs, formes, motifs, impressions de lumières, la branche devient sculpture, oeuvre d'art.

 

Elle déroule des ruisseaux de couleurs, elle dessine des reliefs, des ombres, des éclats...

 

Elle devient, elle-même, rivière lumineuse, mimant le fleuve qui l'a portée.

On y décèle des emportements, des colères, des violences infinies, on y observe la transparence des ondes, leur limpidité...

 

On y voit tout un monde d'harmonie et de révoltes. Le bois cassé, brisé, emporté par les eaux nous laisse entrevoir un monde, à la fois, tourmenté et serein, un monde fait de contrastes inouis.

 

Le bois revêt des formes, des couleurs variées, il se pare des splendeurs du ruissellement de l'eau, devient fluidité, transparences...

 

http://youtu.be/ur_X4pn5tg0

 

http://youtu.be/vJgGs9WpGt0

http://youtu.be/L25hMOeXvg0

 

http://youtu.be/kdtoIUqZuC8

 

 

 

 

 

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Photos : rosemar



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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 17:31

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Le houx aux baies de rouge pourpre répand des senteurs boisées : feuilles et branches rigides exhalent des parfums de bois étonnants...

Le houx nous fait voir une campagne verdoyante, aux feuilles glacées de lumières.

 

Un simple bouquet de houx nous emmène dans des bosquets, aux senteurs douces de miel et de fleurs légères...

 

Le bouquet exhale des effluves subtils, des embruns de couleurs vertes brillantes ou plus mates.

 

Les feuilles luisent de brillances, deviennent des éclats miroitants, des torsions de verdures aux replis généreux d'odeurs de forêts...

 

Les baies rutilantes explosent sur le vert, grappes rougeoyantes qui ornent les branches.

 

L'odeur du houx nous emmène dans des sous-bois, éclairés par quelques rayons de soleil, elle nous enivre de sa douceur, de ses brumes de mousse, de ses reflets de verts.

 

Le houx révèle une campagne hivernale aux parfums voilés, aux éclats tourmentés de vent, de tempêtes.

 

Le houx aux teintes contrastées de vert et de feu nous berce de légers frissons de senteurs, nous exalte de ses parfums doux comme le miel...

 

On entrevoit des parfums de pins, de chênes, de terre boisée, on perçoit des chemins de campagne remplis de mousse, de lichen, de petit houx, on est ébloui par des paysages d'hiver aux teintes douces et rayonnantes.

 

Les senteurs de houx, bonheurs de l'hiver exaltent les sens, avec douceur, harmonie...

 

Les couleurs s'entrelacent, se heurtent, vert-rouge flamboyant, les couleurs se superposent, s'exacerbent, s'illuminent au coeur de l'hiver...

 

 

 

http://youtu.be/fo1nzFWKYmU

 

 

 

 

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Houx rouge Semnoz créative

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

houx libre

 

Photos : en haut de l'article  auteur : Howaldt / deuxième photo sous l'article auteur : Semnoz     creative commons

 



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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 10:37

 

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Aigues vertes ! Cristes marines ! Vagues ondoyantes !

 

Le mur du jardin s'illumine de mousse, à l'approche de l'hiver : ce tapis soyeux se répand en vagues de verts, en tourbillons variés...

 

La mousse semble s'écouler, en ruisseaux, sur la roche, elle dessine des archipels, des volutes harmonieuses, des formes étranges.

Des teintes nuancées apparaissent, des camaieux de verts, verts foncés, pâles, anisés ou terreux...

 

Ces cascades et cascatelles ruissellent sur les murs, on en perçoit la douceur infinie, sur la roche calcaire.

On touche, des yeux, la finesse de la mousse, ses embruns pleins d'éclats, un tissu velouté et ondoyant.

On admire des broderies, des festons, des nids d'abeilles... 


La mousse, parfois épaisse et lourde, parfois plus légère et dentelée, dévale le mur, le transforme en un tableau de l'hiver, plein de charme et de splendeurs.

 

Quelques brindilles se dispersent, en écheveaux plus clairs, sur le vert de la mousse... 

Le ruisseau semble emporter ces brindilles, dans un courant tempétueux... images de montagne, d'une nature intacte.

 

La mousse offre, aussi, de petits bouquets qui s'épanouissent, telles des fleurs de l'hiver.

Le mur se pare de friselis, de frémissements, d'ondes ruisselantes : il resplendit, sous les éclats de verts, il devient pierre de soie, pierre de lumières.

Le mur devient un paysage : on entrevoit des éclaboussements d'îles, des bouquets d'arbres, des reliefs, des terres verdoyantes...

Le mur s'éblouit de motifs étranges, d'ondoyances, de lacs, de champeaux, de clairières...

 

 

 

http://youtu.be/PuyYc0gINbU

 

http://youtu.be/L25hMOeXvg0

 

http://youtu.be/MvQROitrwuE

 

 

 

 

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Photos : rosemar



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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 17:20

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Des grappes de térébinthe semblent naître sur les rameaux du pin...

 

Des embruns de roses éclaboussent quelques branches, comme des éclats glacés : le pin s'embrase de roses dorées, devant les pâles lueurs de l'aube...

 

Des fleurs spumeuses parcourent les branches, les font étinceler de teintes nouvelles et irréelles.

 

Le pin se pare des couleurs subtiles de l'aurore naissante, le pin s'empare du jour, fait rayonner le soleil sur ses branches, reflète les premières lueurs naissantes.

Les teintes de gris, de mordoré, de verts se superposent, des guirlandes de teintes de roses apparaissent.

 

Paysage de l'aurore, somptueux tableau... le pin dessine des enluminures nouvelles, des éclats de rose et de rouille.

Le pin s'illumine des premiers éclats du jour... l'aurore aux doigts de roses, des nuées surgissent pleines de délicatesse, dans des tons très doux...

 

Une partie, seulement, du pin est iradié de lumières, comme incendiée par les éclats du soleil.

 

L'autre partie étale ses teintes mornes de gris et de verts, de noirs... contrastes de couleurs étonnants, l'arbre cuivré et rosé, d'un côté, semble se dorer de nuées éclairées par le soleil.

 

L'arbre devient mystère, comme habité de nymphes aux teintes de roses : il semble se vêtir de soies légères, fines...

 

Il se nimbe de voiles subtils, ondoyants, aux teintes atténuées.

 

Il semble revivre et renaître à la vie sous les éclats du soleil, il s'anime de teintes chaudes et lumineuses, il s'enivre de lumières.

 

Sublimé par le jour qui commence, il se peuple de vie, il rayonne....

 

http://youtu.be/eQZoLUhdkvE

 

http://youtu.be/BuIo8dtYyDM

 

 

 

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Photos : rosemar



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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 16:58
cytise-Jean-Pol-GRANDMONT-creative.jpg
 
"O poètes sacrés, échevelés, sublimes, 
Allez, et répandez vos âmes sur les cimes, 
Sur les sommets de neige en butte aux aquilons, 
Sur les déserts pieux où l'esprit se recueille, 
Sur les bois que l'automne emporte feuille à feuille, 
Sur les lacs endormis dans l'ombre des vallons !
 
Partout où la nature est gracieuse et belle, 
Où l'herbe s'épaissit pour le troupeau qui bêle, 
Où le chevreau lascif mord le cytise en fleurs, 
Où chante un pâtre assis sous une antique arcade, 
Où la brise du soir fouette avec la cascade 
Le rocher tout en pleurs..."
 
C'est ainsi que Victor Hugo célèbre les poètes et la poésie, dans un texte intitulé Pan, extrait du recueil, Les feuilles d'automne... Une des fonctions du poète n'est-elle pas de magnifier la nature et ses nombreux attraits ? Bois, rochers, lacs, arbres, cytises...
 
Le cytise ! Douces sonorités et doux murmure de ce mot ! Eclats de voyelles ! Arbre de lumière !
Le cytise associé à la lumière du midi, au mistral, aux arbres du sud !
 
Arbre mystérieux, tout de même, avec sa graphie "y" qui intrigue...
 
Mot venu du grec, κύτισος, "kutisos", le cytise fait miroiter ses sifflantes sourde et sonore, sa voyelle "i" dupliquée, sous deux formes distinctes...

 Le cytise, aux douces sonorités de sifflantes, de dentale "t", à la voyelle redoublée "i" assez aiguë, évoque bien les paysages du sud, faits de douceur et de rudesse, à la fois.
 
Les sons voyelles"i" crient les violences du midi, le mistral impétueux qui emporte tout, sur son passage... Les sifflantes peuvent évoquer les splendeurs méditerranéennes, la douceur du climat, au printemps, à l'automne commençant.
 
Mot du sud, le cytise, arbre flamboyant de lumières, répand des grappes éblouissantes de fleurs, attire tous les regards, embaume les paysages.
 
Genêts, cytises, lauriers, figuiers, pins, oliviers, arbres du sud, aux sonorités familières !
 
Doux murmures du nom des arbres !
 
Senteurs de genêts douces comme le miel, senteurs de pins ambrées !
 
Le cytise, cher à Giono, illumine les collines de ses éclats dorés, de ses embruns de xanthe...
 
Le cytise, mot venu du grec ancien, nous emporte vers ces temps lointains et mythiques où des nymphes peuplaient et habitaient les arbres...
 
La plupart des noms d'arbres sont féminins, en grec et en latin : on supposait, en ces temps anciens, que des divinités féminines y étaient cachées.
 
C'est aussi le cas, pour ce mot venu du grec ancien , kutisos : ce nom, de genre féminin, nous fait songer à ces dryades et hamadryades, à ces nymphes des bois aux noms magiques : alséides, méliades, hyléores, sycés...
 
Le cytise, aux douces sonorités féminines, habitée par une nymphe des bois nous fait rêver à ce monde d'autrefois, où la pensée magique voyait, en tout arbre, un être divin et sacré à préserver...
 
Le cytise en fleurs, en robe de xanthe, nous emporte vers un univers mythique et mystérieux, celui de l'Odyssée d'Homère, celui de ces arbres divins vénérés par les anciens.
Le poème de Hugo, Pan :
 
 
 
 
 
 
 
 
cytise-Andrew-Dunn-creative-commons.jpg
Photos : Jean Pol GRANDMONT / Andrew Dunn





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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 18:26

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Dans des éboulis de pierrailles, au fond du lit d'une rivière d'été, on trouve, parfois, des pierres étonnantes par leurs formes, leurs teintes, leurs motifs...

 

Sculptés par l'eau, ces galets révèlent des beautés lumineuses, aux teintes d'opales, des roses tendres, des gris veinés d'ocres.

 

C'est comme si la nature avait créé de véritables oeuvres d'art, dignes d'un sculpteur, ou d'un peintre.

 

Une pierre rose striée de deux traits... des galets troués de cratères luminescents... des rocailles marbrées de dentelles, couleur de rouille.

 

Des roches, en relief, qui semblent traversées de motifs multiples, des pierres lisses à peine piquetées de quelques coups d'épingles...

 

Des galets qui dessinent des alvéoles, aux formes diverses, et qui ressemblent à des nids d'abeilles.

 

Une pierre, aux étages de couleur rose, ocre, puis rose encore... Des rocailles couvertes de scories, de dessins obscurs, indéchiffrables.

 

D'autres, couleur de brique, marbrées de blanc-beige, pierres rondes, ovales qui suggèrent mille formes géométriques... des pierres qui viennent du fond des âges et d'horizons si lointains...

 

Que de mystères dans ces rocailles, charriées par les fleuves ! Que de découvertes !

Les vagues du fleuve s'y dessinent, imprègnent leurs marques indélébiles, le déferlement des eaux montre son lent travail d'érosion.

 

Les pierres semblent vivre du mouvement même des fleuves, elles s'imprègnent de leurs vagues, de leurs colères, de leur violence.

 

Rongées ou lissées par l'eau, elles nous font découvrir un monde coloré, aux tons de pastels, tantôt, des embruns d'orages tourmentés, des clameurs, des emportements, tantôt, la douceur et l'apaisement des ondes.

 

Ces pierres nous disent la violence, le bercement des ondes, la fureur et la fluidité des eaux...

 

Elles ressemblent, parfois, à de véritables galets sculptés par la main de l'homme. Elles nous font font voir des tableaux, des paysages, des couleurs d'aube naissante, des nuées rougeoyantes, des éclats...

 


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Photos : rosemar



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