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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 17:01
Jouer à faire la guerre ?

 

 

Sur internet, on aura tout vu : après l'application Gossip qui incite les jeunes à lancer des ragots, on découvre l'horreur de certains sites dédiés à des "jeux" de guerre.

Trois adolescents sont morts, un quatrième est entre la vie et la mort : ils se sont livrés à un jeu de simulation de combat en plein air, l'Airsoft, un pistolet a été découvert à proximité de l'explosion qui leur a coûté la vie et qui a blessé gravement l'un d'entre eux.

 Les adeptes de l'Airsoft sont habillés en tenue militaire, quand ils jouent dans la nature. On peut découvrir des recettes complètes de fabrications d'explosifs et de fumigènes sur Internet, sur des sites spécialisés de ce "jeu".

On est atterré de voir que, sur internet, des sites sont dédiés à ce type d'activités.

Les adolescents sont-ils à ce point désoeuvrés, pour s'adonner à ce genre de loisirs ?

De fait, des adultes pratiquent, aussi, ce "sport" pour se défouler et simulent des jeux de guerre, avec des armes factices parfaitement imitées.

Un reportage diffusé, lors du journal de 20 heures sur France 2, Dimanche 14 juin, montre ces "parties de guerre" : des hommes en treillis, portant des lunettes protectrices, en train de confectionner de fausses bombes, sans danger, certes... mais, sur internet, des vidéos au contenu illicite expliquent comment fabriquer ces engins incendiaires, avec des ingrédients très dangereux.

"En France ce jeu comporte 40 000 adeptes", peut-on apprendre au cours de ce reportage.

"Jouer à la guerre" ? Comment peut-on envisager de tels jeux ? Alors que la guerre a disparu en Europe, qu'elle fait partie, heureusement, du passé, certains prennent plaisir à ce qu'ils appellent des jeux de guerre ??

On perçoit, là, l'influence des jeux vidéos qui privilégient, souvent, ces thématiques de la violence, de la haine et de la guerre.

Le réalisme de ces jeux conduit certains à mettre en actes ces combats, à les vivre sur le terrain, et des adolescents se laissent entraîner dans ces jeux sttupides et dangereux.

Notre monde en perte de repères conduit certains jeunes gens à faire n'importe quoi, à se perdre dans des loisirs stériles et dangereux.

Il faut redonner du sens à notre société, montrer aux adolescents qu'il existe des loisirs sains et nobles : le sport, la lecture, des activités artistiques.

La guerre ne peut être, ainsi, magnifiée par des jeux  donnant l'illusion que les guerriers sont des héros : la guerre dégrade l'homme,  l'anéantit et le meurtrit à jamais.

La guerre est l'horreur absolue et "jouer à la guerre", avec un tel souci de réalisme devient une façon de la banaliser , de la rendre acceptable, et même de la glorifier...

Il existe tant d'autres façons de passer le temps, de manière constructive, tant d'autres façons de s'amuser, de se distraire, de se dépenser physiquement, à travers un sport.

Il faut que certains sites dangereux soient interdits sur internet : propager des recettes mortifères est un crime qu'il faut sanctionner lourdement.

La guerre présentée comme un jeu, avec des simulations si proches de la réalité, ne doit pas être, ainsi, magnifiée et mise en valeur : la guerre n'est pas un jeu, elle est la plus grande défaite de l'humanité...


 

 

Reportage à 1 minute, 50 :

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-dimanche-14-juin-2015_940993.html

 

 

 

 

Jouer à faire la guerre ?
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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 17:03
nid-d-oiseau-Stefan-Xp-creative-commons.jpg 
Texte emblématique du début de la seconde guerre mondiale, cette chanson dont les paroles ont été écrites par Louis Poterat, la musique composée par Nino Rastelli, inspirée par un air de Puccini, a connu un succès mondial... 
 
Ce simple titre "J'attendrai" est familier, pour beaucoup de gens : le verbe "attendre" employé au futur, à 4 reprises, dans le refrain, accentue l'idée de l'attente interminable du retour de celui qui est parti à la guerre. Des compléments et un adverbe de temps viennent ponctuer le texte et souligner la longueur de l'attente : "le jour et la nuit, toujours..."
 
Le son "ou" répété, les nombreuses voyelles nasalisées ralentissent le rythme et viennent insister sur cette idée d'attente infinie...
"J'attendrai
Le jour et la nuit, j'attendrai toujours
Ton retour
J'attendrai
Car l'oiseau qui s'enfuit vient chercher l'oubli
Dans son nid
Le temps passe et court
En battant tristement
Dans mon cœur si lourd
Et pourtant, j'attendrai
Ton retour..."
 
L'évocation de l'oiseau qui revient vers son nid donne, tout de même, de l'espoir à celui ou celle qui attend.
 
Mais, le thème du temps qui passe s'impose, avec le champ lexical de la tristesse :"tristement, coeur si lourd".
 
Les symboles de ce temps qui passe sont bien révélateurs : "des fleurs qui pâlissent, le feu qui s'éteint, une ombre qui s'avance et glisse", autant de belles images qui soulignent la fuite du temps.
 
L'horloge, aussi, rythme le temps et souligne de ses battements réguliers, la lassitude de l'attente : "les sons las" ne sont que le reflet de la fatigue éprouvée par celui ou celle qui est dans l'attente de l'être aimé...
 
Inéluctablement, l'imagination intervient, alors : on entend des bruits, on espère vainement.
 
Le texte s'achève sur un impératif répété "reviens", comme une prière adressée à celui qui n'est plus là.
 
Le thème du temps réapparaît, avec l'évocation "des jours et des nuits", l'absence se traduit par des "jours froids", et, à nouveau, avec une idée de tristesse.
 
Le vocabulaire affectif "si doux, émouvoir, tendresse, tes bras "accompagne cet espoir, une façon de provoquer un retour si attendu.
 
La mélodie semble osciller entre tristesse et espoir : la mélancolie se perçoit dans l'attente prolongée et qui n'en finit pas...
 
Nos parents et grands-parents ont fredonné cette chanson, elle a marqué la période de la guerre, au cours de laquelle de nombreux couples ont été séparés.
 
Elle reste liée à une période difficile, mais on perçoit dans le texte, l'espoir qui portait les gens, leur attente d'un renouveau...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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horloge



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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 16:53

guerre-7

 

 

On célèbre ce jour, la fin de la première guerre mondiale, une guerre terrible, atroce qui a vu, pour la première fois, l'utilisation d'armes chimiques... une boucherie qui a envoyé des hommes jeunes ou moins jeunes en enfer, une guerre qu'on croyait être la dernière et qui s'est perpétuée 30 ans plus tard, dans une autre guerre, aussi abominable dans l'horreur, la démesure, la barbarie...

 

La guerre : ne voit-on pas que ce seul mot retentit de sonorités effrayantes et atroces ?

 

Alors que le monde a connu, au XXème siècle, deux guerres successives, le monstre de la guerre renaît, sans cesse, un peu partout, sur la planète : guerres en Syrie, en Palestine, en Ukraine, en Afrique.

 

Comme l'hydre de Lerne, les guerres se multiplient, et continuent à tuer, à mutiler des milliers d'êtres humains.

Sur ce terreau infâme, l'industrie des armes prospère, elle enrichit les plus riches et détruit les plus humbles.

 

La guerre s'est, d'ailleurs, caché, souvent, sous des apparences trompeuses : héroïsme, enthousiasme, musiques et chants guerriers.

 

Mais, la guerre dénoncée, maintes fois, par Rabelais, Voltaire, Céline, Brassens existe toujours, comme si cette plaie ne pouvait être, enfin, éradiquée de notre monde.

 

L'homme, toujours motivé par la barbarie et l'appât du gain n'a donc pas évolué : on a vu cette barbarie s'exercer en Palestine contre des enfants, des innocents fauchés par la guerre, on a vu des otages mourir sous le couteau de fanatiques, on a vu des femmes et des enfants, encore anéantis par la guerre, en Syrie.

 

Partout, l'horreur, l'injustice, les mutilations, la mort... Partout, la soif de sang, de victimes, de vengeances.

 

L'homme n'est-il pas un animal terrible, lui qui se livre à ces massacres sans fin ?

L'homme n'est-il pas responsable et coupable du pire : les horreurs de la guerre ?

Les progrès technologiques humains sont considérables, grâce à de nombreuses découvertes, dans de nombreux domaines, mais l'homme reste toujours dans l'ignominie de la guerre.

Non, l'humanité n'a pas évolué : elle reste l'image de la barbarie, des meurtres sans fin, des tueries inutiles.

 

Non, l'être humain n'a pas changé : il reste empêtré dans cette fange qui le tue et le paralyse, cette marque d'infamie qui fait de lui le plus cruel des animaux.

 

La guerre est la pire des infamies : nos parents, nos grands-parents ont connu la guerre, ont affronté les alarmes, les peurs, la mort, la détresse, le désarroi, toutes les misères inhérentes à la guerre... 

Et, au fond, cette violence perdure, partout, dans les rapports sociaux, dans le travail, sur internet, même, où certains se livrent, parfois, à des insultes...

 

L'homme, dans son désir de domination, de conquêtes, perd sa propre humanité.

La guerre est la plus grande des défaites de l'homme : elle détruit tout sur son passage : humanisme, générosité, pardon, tolérance, humanité...

 

http://0z.fr/1EYgU

 

 

 

 

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 16:57

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Quand des enfants meurent, à cause de la folie meurtrière des hommes, quand des enfants meurent, sous des bombes, victimes de la haine, de la fureur, de l'horreur de la guerre, comment pourrait-on l'accepter ?

 

Quand des enfants, à l'avenir rayonnant, sont anéantis par la violence inouie d'armes modernes, quand des enfants sont fauchés par le déchaînement de conflits sans fin, comment ne pas se révolter ?

 

Un reportage, lors du journal télévisé de 20 heures, sur France 2, le samedi 19 Juillet, nous montre deux jeunes enfants palestiniens enveloppés dans des linceuls, victimes d'une guerre aveugle : ils ont été atteints par une bombe israélienne, dans leur maison, où ils se croyaient à l'abri.

 

Deux enfants de 4 et 7 ans sont ramenés dans ces linceuls chez eux, avant d'être conduits au cimetière et enterrés.

 

La bombe a traversé le mur de la cuisine, et les a ensevelis sous les décombres.

On voit le désarroi, les larmes, la détresse des parents, de toute une famille en deuil... on voit l'aberration, l'horreur d'une guerre qui atteint des innocents, des enfants dont l'avenir aurait pu être brillant.

 

Devant la morgue de Gaza, des parents pleurent, des scènes qui se répètent inlassablement : 73 enfants sont morts, depuis le début de l'offensive israélienne.

On a envie de dire et de crier, face à ces images : Assez ! Assez de massacres, assez de tueries gratuites, assez d'horreurs !

 

Assez d'ignominies ! On ne peut, ainsi, lancer des bombes à l'aveuglette !

La guerre n'est pas un jeu virtuel, et quand elle atteint les plus faibles, les plus fragiles, des enfants sans défense, elle est encore plus ignoble !

 

Assez de barbaries ! Vit-on, vraiment, au xxI ème siècle ?

Après tant de siècles de guerres inutiles et vaines, les peuples ne sont-il pas capables de percevoir que tous ces conflits sont la pire des solutions ?

 

Autour d'Israël et de la Palestine, c'est l'escalade sans fin de la violence.

Il faut que les deux camps prennent, enfin, conscience que la mort de jeunes enfants, de victimes civiles entretient une haine irréconciliable.

 

L'engrenage infernal se met en place : il faut que les israéliens accordent aux Palestiniens le droit de vivre dans leur pays, il faut qu'ils arrêtent la colonisation, à marche forcée, des territoires palestiniens.

 

Il faut que, de part et d'autre, un accord soit trouvé et que cessent les pires abominations qui soient.

La mort d'un enfant n'est pas acceptable, comment les israéliens, eux-mêmes, ne prennent-ils pas conscience qu'ils desservent à tout jamais, leur propre cause, en tuant des enfants ?

 

Comment peuvent-ils continuer à vivre en conscience, en pensant à la mort de ces enfants ?

Comment peut-on admettre de telles horreurs ?

 Les Palestiniens ont le droit de vivre dans leur pays : on ne peut leur contester ce droit, ils ne peuvent être chassés de leur patrie.

La droite israélienne au pouvoir mène une politique de va-t-en guerre qui conduit à une violence folle et aveugle : il faut dénoncer cette attitude irresponsable !

 

L'extrémisme, le fanatisme des deux camps, celui du Hamas et du gouvernement israélien doivent cesser.

 

Quand des enfants meurent, l'humanité, les valeurs humaines s'effondrent, il ne reste plus que l'horreur d'un avenir sans issue.

 

 

Le journal de France 2 : le reportage à 10 minutes 

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-j...

 

 

 

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