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21 mars 2022 1 21 /03 /mars /2022 12:38
Poutine et la rhétorique de la guerre...

 

La guerre s'accompagne toujours d'une certaine rhétorique : il s'agit de convaincre ses troupes du bien-fondé de la guerre...

Et Vladimir Poutine en menant une guerre en Ukraine, n'échappe pas à ce rituel...

"Elena Volochine a quitté la Russie quand la rhétorique de guerre est réapparue : la cinquième colonne, les opposants, les mots de nazis, de traîtres, d'ennemis du peuple, elle se sentait elle même visée par cette rhétorique, en tant que journaliste franco-russe à France 24.

Une rhétorique dictatoriale qui est en train de monter, selon elle.

Pour Poutine, l'Ukraine n'est pas une nation, elle n'a pas droit de cité, elle a été créée par la Russie : c'est ce qu'il a toujours dit de façon sous jacente."

 

Poutine a même parlé d'autoépuration ! 

"Le vrai peuple russe saura toujours distinguer les patriotes de la racaille et des traîtres : ils vont juste les recracher comme une mouche qui a accidentellement volé dans leur bouche, ils vont juste les recracher sur le trottoir...

Je suis convaincu qu'une auto épuration naturelle de la société ne fera que renforcer notre pays", a-t-il déclaré...

Voilà un discours sans ambiguïté !

"Qu'est-ce que cela évoque ? Un très triste souvenir : la surveillance, les écoutes téléphoniques, les dénonciations, l'appel à la délation, bref une stratégie de la terreur, cela évoque les heures les plus sombres de notre histoire...

 

La terreur, déjà à l'intérieur de ses frontières, avec un régime autocratique, la terreur en Ukraine, une terreur militaire avec le bombardement des populations civiles, pour mettre la population ukrainienne à genoux.

Menaces sur la liberté d'opinion, la liberté de la presse...

 

Pourquoi détruire un théâtre, des hôpitaux, une maternité ? Parce qu'à l'intérieur, il y aurait des nazis, des soldats, des forces armées... selon la rhétorique russe."

 

Selon Elena Volochine, "les Russes n'admettent absolument pas ces frappes, ils disent que c'est le bataillon Azov qui aurait lui-même miné et fait exploser ce théâtre et c'est pareil avec toutes les frappes.

L'extrême droite ukrainienne existe, mais aujourd'hui, l'extrême droite, c'est 3 à 5 % aux élections, c'est moins qu'en France.

Selon la version officielle russe de cette opération spéciale, puisqu'il est interdit de dire le mot "guerre" en Russie, ce sont des nazis que l'on combat en Ukraine, on n'arrête pas d'accuser les nazis de ce qu'ont fait eux-mêmes les Russes, c'est à dire de prendre les civils comme boucliers humains, de préparer une attaque chimique, biologique. On ne sait pas ce que vont faire les Russes derrière parce qu'en général, lorsque les Russes accusent de quelque chose, ce sont finalement eux qui sont à la manoeuvre, toujours les Russes ont d'abord accusé les Ukrainiens :  les corridors humanitaires qui sont bombardés, c'est pareil : c'est la faute des Ukrainiens.

Une pratique qui est classique, et vous l'avez certainement vu en Syrie, ce que font les Russes, ils en accusent les autres."

 

"La guerre repose toujours sur le mensonge, la servitude et la misère. Poutine a construit une société où la critique n'est plus possible.

Poutine pratique une forme de négationnisme : il ne faut jamais sous-estimer la puissance du déni."

 

"Le but des Russes consiste à encercler et terroriser, c'est ce qu'ils ont fait en Syrie. Une façon de déprimer et démoraliser la population."

 
Ainsi, une nouvelle fois, dimanche matin, la Russie a annoncé avoir fait usage de missiles hypersoniques. Samedi, les autorités russes annonçaient avoir détruit un entrepôt souterrain d’armements dans l'ouest de l'Ukraine.

Ces annonces ont aussi un but psychologique : démoraliser l'adversaire. C'est encore une démonstration de force.

 

Les missiles balistiques hypersoniques Kinjal (« poignard » en russe) et ceux de croisière Zircon appartiennent à une famille de nouvelles armes développées par la Russie et que son président, Vladimir Poutine, qualifie d'  "invincibles", car censées pouvoir échapper aux systèmes de défense adverses.

 

 

 

Sources :

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-2/3139721-la-guerre-sans-limite.html

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/elena-volochine-correspondante-a-moscou-depuis-10-ans-a-decide-de-quitter-la-russie_4998108.html

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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 12:16
Cette journaliste russe qui défie Poutine...

 

Quel courage ! En plein direct, durant le journal télévisé le plus populaire de Russie, une journaliste russe, Marina Ovsyannikova, a diffusé un message contre la guerre, lundi 14 mars. "Arrêtez la guerre. Ne croyez pas la propagande. Ici on vous ment", pouvait-on lire sur sa pancarte.

 

On ne peut être plus explicite : elle dénonce la "guerre" menée par Poutine qui a lui-même dénié ce terme parlant d'opération militaire. Elle fustige aussi la "propagande" mensongère du pouvoir russe.

Ella a osé défier Vladimir Poutine, elle a osé dire ce que les médias russes cachent, elle a osé dire la vérité !

 

Evidemment, l'antenne a aussitôt basculé sur un reportage, pour cacher la pancarte.

 

Image rarissime dans un pays où critiquer l'offensive en Ukraine est passible d'une lourde peine de prison...

Marina Ovsyannikova a été arrêtée, elle est sortie du tribunal dans la soirée, mardi 15 mars. Elle a été condamnée à une amende de 250 euros et reste libre "pour le moment."

 

"L'interrogatoire a duré 14 heures. Je n'ai pas eu le droit de parler à mes proches, ni eu accès à une assistance juridique, j'étais dans une situation très difficile.", a confié la journaliste.

Pour le moment, elle n'a été jugée que pour avoir mis en ligne une vidéo enregistrée la veille de son passage à l'acte, dans laquelle elle critique le Kremlin de manière virulente. Marina Ovsyannikova risque d'autres poursuites. Elle pourrait être jugée pour publication d'informations mensongères, un crime passible de 15 ans de prison en Russie. 

 

La journaliste avait enregistré une vidéo, la veille de son passage à l'acte. Voici ce qu'elle déclarait :

"Ce qui se passe en Ukraine est un crime : la Russie est l'agresseur. Ces dernières années, malheureusement, j'ai travaillé sur cette chaîne de télévision, en relayant la propagande du Kremlin. J'ai honte d'avoir diffusé de tels mensonges, d'avoir permis la zombification du peuple russe."

 

Pendant ce temps, les sites d'information russe ont été obligés de flouter la pancarte, seule solution pour ne pas être eux-mêmes lourdement condamnés. 

"Je voulais montrer que les Russes aussi sont contre cette guerre...
C'est une guerre contre un peuple frère ! Aucune personne saine d'esprit ne peut l'accepter", explique la jeune femme née à Odessa, en Ukraine, d'un père ukrainien et d'une mère russe. Marina Ovsiannikova estime que son coup d'éclat "était avant tout une action pacifiste : il est dans l'intérêt de la Russie et du monde de mettre fin le plus rapidement possible à cette guerre".

"Je voulais montrer que les Russes aussi sont contre cette guerre, ce que beaucoup de gens en Occident ne comprennent pas. La majorité des gens intelligents et éduqués ici s'opposent à cette guerre", estime-t-elle.

La journaliste répond également à Vladimir Poutine qui qualifie les opposants russes à la guerre en Ukraine de "racailles et de traîtres". “Je ne pense pas que je fais partie de la racaille. Les Russes qui ont leurs convictions de citoyens et ne se taisent pas ne sont pas des racailles." Selon la journaliste, "la société russe est divisée" sur la guerre en Ukraine.

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-une-journaliste-denonce-la-propagande-russe-en-plein-direct_5015661.html

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/ukraine-marina-ovsiannikova-explique-son-geste-a-la-tv-parce-quelle-etait-a-bout_fr_62338261e4b0f1e82c46f17c

 

 

 

 

 

 

 

Cette journaliste russe qui défie Poutine...
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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 10:50
Election confisquée : absence de débat pour la présidentielle...

 

Après le Covid, c'est la guerre en Ukraine qui occupe toute la place dans les actualités...

Le débat pour les élections présidentielles est escamoté : on ne parle pas d'éducation, de la santé, du monde du travail, de la retraite... toutes les questions essentielles disparaissent des médias.

La guerre en Ukraine a envahi tout l'espace médiatique ! Sur internet, sur les chaînes de radio, de télévision...

 

De plus, Emmanuel Macron a refusé tout débat avec ses concurrents avant le premier tour. C'est regrettable !

Notre président semble vouloir profiter des sondages favorables qui le donnent déjà gagnant... Pourquoi se fatiguer ?

C'est aussi inquiétant pour notre démocratie : Emmanuel Macron semble même utiliser la guerre en Ukraine pour ne pas avoir à débattre avec les autres candidats.

Pourtant, notre école, nos hôpitaux, nos EHPAD sont en difficulté.

 

La situation dans les services d'urgence des hôpitaux est catastrophique : on l'a vu avec la crise du Covid, mais cela fait des années que ces services sont saturés...

Rien n'a été fait pour sauver l'Hôpital : les soignants ne peuvent plus faire face, comme dans les EHPAD, ils sont contraints à faire preuve de maltraitance à l'égard des patients.

Un soignant témoigne : "l’état des services d’urgences de France, au lendemain d’une pandémie sans précédent, à l’aube d’une concertation politique décisive pour l’avenir de l’hôpital public, est pire qu’en 2019. Chaque jour, de modestes services d’urgences ferment et les patients sont alors orientés dans les urgences de centres hospitaliers alentour qui explosent. Les brancards des urgences et les précieux lits de médecine aiguë jouent le rôle de l’antichambre des EHPAD, au grand désespoir de soignants usés et démissionnaires."

 

Que dire de la situation dans les EHPAD ? Elle est catastrophique. Les personnes âgées y subissent des maltraitances indignes : repas rationnés, absence de soins, violences, abandon...

Comment peut-on accepter un tel mépris des vieux ?

Le business de la vieillesse est installé depuis des années : rien n'a été fait pour y mettre fin. On a même donné un nom à ce modèle économique : silver economy. Silver : argenté, comme les cheveux des pensionnaires et comme leur compte en banque...

Scandaleux !

Le scandale Orpea a secoué quelque temps l'opinion et le monde des médias, mais comme il s'agit de vieux, ce système scandaleux va perdurer : un business qui fonctionne et tourne à plein.

 

L'école, quant à elle, a subi une succession de réformes mal pensées qui n'ont servi qu'à la fragiliser : la réforme du lycée menée par Blanquer n'a pas convaincu.

L'école publique souffre, comme l'hôpital : de nouvelles réformes se préparent visant à la fragiliser un peu plus encore.

 

 

 

 

Source :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/je-suis-medecin-urgentiste-et-le-dis-aux-nom-de-la-profession-nous-ne-pouvons-plus-faire-face-blog_fr_6228b8e8e4b004e4e3890a6d

 

 

 

 

Election confisquée : absence de débat pour la présidentielle...
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14 mars 2022 1 14 /03 /mars /2022 13:25
Gare aux poutinolâtres !

 

"Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire..."

Si la devise n’est pas de Voltaire, il n’en demeure pas moins qu’elle illustre sa philosophie, telle qu’elle paraît notamment dans ses Questions sur l’Encyclopédie...

En tout cas, c'est une belle défense de la liberté d'expression, une liberté que refusent certains.

Ainsi, j'ai reçu dans la modération du journal Agoravox des messages de haine et de censure venus de fervents partisans et admirateurs de Vladimir Poutine...

Des admirateurs et admiratrices de la force virile du président russe !

Jugez plutôt :

"Ta gueule rosemar ; qu'est-ce que tu cherches ? instruis-toi, après, cause" 

Et en plus, c'est joliment dit !

 

Autre exemple venu de la même personne :

"Les couloirs humanitaires sont pour les habitants du Donbass, agressés par vos amis nazis depuis huit ans : la Russie ni la Biélorussie ne sont leurs ennemis. Votre bêtise crasse est un cas d'école"

 

On peut constater que ces messages s'accompagnent d'insultes virulentes et de termes vulgaires...

L'insulte est une forme de violence : que certains en prennent conscience enfin !

Voici donc les méthodes des partisans de Vladimir Poutine ! La censure, les insultes, la violence verbale... Une honte !

Pour ma part, je me refuse à censurer et à insulter : des méthodes scandaleuses qui soulignent en fait la faiblesse de ceux qui les utilisent.

 

Il est vrai que sur internet, la mode est aux insultes : sur twitter, les insultes sont de plus en plus fréquentes, certains n'hésitent pas à injurier des personnalités, des hommes et des femmes politiques, des enseignants. Il faut bien le reconnaître, ces insultes ne sont que des déversoirs de haine, des défouloirs sans grand intérêt : l'originalité n'est même pas de mise : les mêmes mots "salope, connasse, ordure" reviennent inlassablement et invariablement... Parfois, les mots sont moins grossiers mais tout aussi insultants :" nullité, retourne à ta niche, stupide", des mots qui tendent à nier les autres.

 

Ces injures ne servent qu'à masquer un manque de réflexion : l'insulte remplace une forme réelle d'argumentation, il est facile de traiter les autres de "nullité", il est facile de dire que leurs écrits sont vains, sans intérêt...

 

Quant à la censure, elle est déplorable ! Il est vrai que ce sont là des méthodes poutiniennes : les autorités russes ont bloqué l'accès à de nombreux sites d'information étrangers dans le pays. L'information est strictement contrôlée et encadrée...

Gare à celui ou à celle qui sort du cadre !

Des peines de prison allant de 3 à 15 ans sont même prévues pour les contrevenants !

Et les opposants au régime sont menacés de mort...

 

 

 


 

Gare aux poutinolâtres !
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11 mars 2022 5 11 /03 /mars /2022 12:29
La guerre : la plus grande défaite de l'humanité...


La première guerre mondiale fut une guerre terrible, atroce qui a vu, pour la première fois, l'utilisation d'armes chimiques... une boucherie qui a envoyé des hommes jeunes ou moins jeunes en enfer, une guerre qu'on croyait être la dernière et qui s'est perpétuée 30 ans plus tard, dans une autre guerre, aussi abominable dans l'horreur, la démesure, la barbarie...

 

La guerre : ne voit-on pas que ce seul mot retentit de sonorités effrayantes et atroces ?

 

Alors que le monde a connu, au XXème siècle, deux guerres successives, le monstre de la guerre renaît, sans cesse, un peu partout, sur la planète : guerres en Syrie, en Palestine, en Ukraine, en Afrique.

 

Comme l'hydre de Lerne, les guerres se multiplient, et continuent à tuer, à mutiler des milliers d'êtres humains.

Sur ce terreau infâme, l'industrie des armes prospère, elle enrichit les plus riches et détruit les plus humbles.

 

La guerre s'est, d'ailleurs, caché, souvent, sous des apparences trompeuses : héroïsme, enthousiasme, musiques et chants guerriers.

 

Mais, la guerre dénoncée, maintes fois, par Rabelais, Voltaire, Céline, Brassens existe toujours, comme si cette plaie ne pouvait être, enfin, éradiquée de notre monde.

 

L'homme, toujours motivé par la barbarie et l'appât du gain n'a donc pas évolué : on a vu cette barbarie s'exercer en Palestine contre des enfants, des innocents fauchés par la guerre, on a vu des otages mourir sous le couteau de fanatiques, on a vu des femmes et des enfants, encore anéantis par la guerre, en Syrie.

 

Partout, l'horreur, l'injustice, les mutilations, la mort... Partout, la soif de sang, de victimes, de vengeances.

 

L'homme n'est-il pas un animal terrible, lui qui se livre à ces massacres sans fin ?

L'homme n'est-il pas responsable et coupable du pire : les horreurs de la guerre ?

Les progrès technologiques humains sont considérables, grâce à de nombreuses découvertes, dans de nombreux domaines, mais l'homme reste toujours dans l'ignominie de la guerre.

Non, l'humanité n'a pas évolué : elle reste l'image de la barbarie, des meurtres sans fin, des tueries inutiles.

 

Non, l'être humain n'a pas changé : il reste empêtré dans cette fange qui le tue et le paralyse, cette marque d'infamie qui fait de lui le plus cruel des animaux.

 

La guerre est la pire des infamies : nos parents, nos grands-parents ont connu la guerre, ont affronté les alarmes, les peurs, la mort, la détresse, le désarroi, toutes les misères inhérentes à la guerre... 

Et, au fond, cette violence perdure, partout, dans les rapports sociaux, dans le travail, sur internet, même, où certains se livrent, parfois, à des insultes...

 

L'homme, dans son désir de domination, de conquêtes, perd sa propre humanité.

La guerre est la plus grande des défaites de l'humanité : elle détruit tout sur son passage : humanisme, générosité, pardon, tolérance, vérité, humanité...

Une des conséquences du conflit en Ukraine : l'Allemagne vient d' augmenter considérablement son budget de défense... Une semaine après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, nous avons vu simultanément l’Union européenne affirmer son existence politique sur la scène internationale en affirmant sa solidarité, y compris militaire, avec l’Ukraine, et l’Allemagne accepter de développer sa puissance militaire comme prix de sa crédibilité politique sur la scène internationale. 

Et la France se prépare à revoir et augmenter sa stratégie de défense.

Or, quand un pays consacre plus d'argent pour fabriquer des armes, pour développer sa défense, c'est autant de perdu pour l'éducation, la santé, l'écologie, le bien-être des humains.

La guerre de Poutine est hélas, dès lors, une guerre contre l'humanité.

 

 

 

La guerre : la plus grande défaite de l'humanité...
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9 mars 2022 3 09 /03 /mars /2022 10:58
Le cynisme éhonté de Vladimir Poutine...

 

Décidément le président russe révèle chaque jour un peu plus son cynisme et sa duplicité...

Pour évacuer les civils ukrainiens bombardés par les forces russes, Vladimir Poutine a ouvert des corridors humanitaires qui conduisent vers la Russie et la Biélorussie, autrement dit, en territoire ennemi !

Quel cynisme !

 

Et non content de se livrer à ce jeu cruel, Poutine est même allé jusqu'à prétendre que cette lumineuse idée de corridor humanitaire menant vers la Russie était une idée suggérée par Emmanuel Macron (Le chef de l'Etat s'était entretenu dimanche avec le président russe.)

Un mensonge éhonté !

Un mensonge qu'a dénoncé Emmanuel Macron, taxant Vladimir Poutine de cynisme.

Voilà des méthodes dignes du KGB !

 

Il est vrai que Vladimir Poutine n'en est pas à son premier mensonge et à sa première rouerie !

Après avoir prétendu vouloir négocier, il s'est lancé dans une entreprise guerrière, envahissant l'Ukraine, un pays souverain, avec son armée.

En fait, pour Vladimir Poutine, l'Ukraine n'existe pas, elle fait partie de la Russie, il a donc choisi de l'annexer par la force.

Ce faisant, il réécrit l'histoire à sa façon...

 

Des couloirs humanitaires qui deviennent des armes de guerre : voilà qui est particulièrement cruel et inhumain !

Des civils en grand nombre, des hommes, des femmes, des enfants, des blessés essaient de fuir les horreurs de la guerre, et les voilà pris au piège de l'ennemi.

 

Ces "couloirs humanitaires" en forme d'impasse revêtent un double atout politique pour la Russie d'après Patrick Sauce, éditorialiste pour les questions internationales.

"Il y aura des caméras des télévisions d'Etat à l'arrivée de ces convois dans les centres d'hébergement prévus par la Russie pour dire : 'Vous voyez, nous avons une vocation humanitaire'. Et ce que je crains, si personne ne suit ces 'couloirs humanitaires', c'est que vous aurez sans doute une nouvelle dépêche de l'Agence Stass (l'agence d'information russe) indiquant que Moscou considère comme belligérants ceux qui ont décidé de rester à Kiev, Marioupol, Soumy et Kharkiv", a-t-il ajouté.

 

Quelle honte ! Une stratégie scandaleuse qui ne tient pas compte des souffrances des peuples victimes de la guerre menée par Poutine.

 

 

Sources :

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/08/ukraine-les-couloirs-humanitaires-une-arme-de-guerre-pour-vladimir-poutine_6116537_3210.html

 

 

 

https://www.bfmtv.com/international/pourquoi-les-couloirs-humanitaires-ouverts-par-moscou-tranchent-avec-les-conventions-internationales_AV-202203070312.html

 

 

 

https://www.bfmtv.com/international/europe/macron-n-a-ni-demande-ni-obtenu-des-couloirs-humanitaires-vers-la-russie-contrairement-a-ce-qu-affirme-moscou_AN-202203070152.html

 

 

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4 mars 2022 5 04 /03 /mars /2022 11:22
Guerre en Ukraine, un danger pour l'humanité : la menace nucléaire...

 

Le nucléaire : on avait oublié ces dernières années tous les dangers de l'arme nucléaire...

Avec la guerre en Ukraine menée par Vladimir Poutine voilà que ressurgit le spectre de la menace nucléaire.

 

Le président russe a utilisé cette menace à plusieurs reprises : il y a un peu plus de deux semaines, déjà, avec Emmanuel Macron, quand il était venu à Moscou, il avait déclaré : "Nous n'avons pas le potentiel militaire de l'OTAN, mais il ne faudrait pas oublier que nous sommes une puissance nucléaire."

Et quelques jours plus tard, il avait personnellement supervisé un exercice mettant en oeuvre les trois composantes de la dissuasion nucléaire.

Ce mercredi 2 mars, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères a averti qu'une "Troisième Guerre mondiale", si elle avait lieu, serait une "guerre nucléaire dévastatrice", rapporte une agence de presse russe. 

 

Une guerre nucléaire : le danger ultime... ce serait même peut-être la fin de l'humanité.

 

Comme l'écrit Harari : "Chacun de ces trois problèmes : guerre nucléaire, effondrement écologique et disruption technologique, suffit à menacer l'avenir de la civilisation humaine. Au total, ils forment une crise existentielle sans précédent, d'autant qu'ils sont susceptibles de se renforcer et de s'aggraver mutuellement.

L'humanité a maintenant trois ennemis : guerre nucléaire, changement climatique, et disruption technologique. Si, malgré ces menaces communes, les hommes choisissent de faire passer leurs loyautés nationales particulières avant toute autre chose, le résultat pourrait être bien pire qu'en 1914 et 1939."

 

De plus, alors que l’invasion russe en Ukraine se poursuit, Moscou a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de la prise de contrôle par ses forces militaires du territoire entourant la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. Avec six des 15 réacteurs du pays, il s’agit du plus grand site nucléaire d’Ukraine.

Que se passerait-il si un missile atteignait par erreur cette centrale ?

Sans doute, une catastrophe majeure.

 

Selon Greenpeace, "l’invasion militaire de l’Ukraine décidée par Vladimir Poutine crée un danger nucléaire sans précédent : 15 réacteurs nucléaires en exploitation, dont ceux de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, Zaporizhzhia, sont désormais exposés à de potentiels dommages. Ils pourraient avoir pour conséquence la contamination radioactive de larges territoires européens pour des décennies, y compris en Russie. 

Alors que le réseau électrique est actuellement perturbé dans le pays, la stabilité des réacteurs et des piscines de stockage des combustibles usés est dépendante du bon fonctionnement des systèmes de refroidissement électriques. À cela, s’ajoute le risque d’accidents graves dans les unités opérationnelles, dus à des attaques directes, à un problème sur les générateurs diesels d’urgence de refroidissement en cas de panne électrique, à des problèmes de personnel et à des problèmes techniques, ou à une combinaison de ces éléments."

 

La situation est grave : une menace pour l'ensemble de l'humanité.

 

 

https://www.greenpeace.fr/espace-presse/decryptage-guerre-en-ukraine-des-risques-nucleaires-graves-autour-de-la-centrale-de-zaporizhzhia/

 

 

 

Guerre en Ukraine, un danger pour l'humanité : la menace nucléaire...
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2 mars 2022 3 02 /03 /mars /2022 12:22
Ces inconscients qui minimisent les horreurs de la guerre...

 

Certains commentateurs et commentatrices minimisent manifestement l'impact de la guerre menée par les Russes en Ukraine... Ainsi, j'ai pu lire ce commentaire sidérant et révoltant sur Agoravox :

"moi non plus je ne vois ni guerre ni invasion, au sens habituel. Il s’agit « d’une mise » à niveau !! on détruit tous les nids de frelons, la hauts lieu de la chimie, on zigouille au passage quelques nazis...
Disons que le but de cette attaque n’est pas l’habituel but de guerre !"

 

Une façon scandaleuse de conforter ce qu'affirment les médias Russes : ils refusent pudiquement d'employer le mot "guerre"... L'armée russe a pourtant commencé à envahir l'Ukraine sur plusieurs fronts.

C'est ignoble et honteux !

 

Les Ukrainiens qui vivent sous les bombardements russes connaissent la peur, l'angoisse, le désarroi. Ils se réfugient dans des abris de fortune à la moindre alerte.

La population fuit en masse le théâtre de la guerre et les réfugiés affluent à la frontière polonaise : on assiste à un exode massif de la population ukrainienne.

Comment peut-on oser dire que les Russes ne sont pas en guerre contre l'Ukraine ?

 

Quel est ce déni de réalité ? Quel est ce refus de la compassion pour ceux qui vivent toutes les horreurs de la guerre ?

On voit bien que ces commentateurs n'ont pas à affronter eux-mêmes les affres de la guerre.

Des hommes, des femmes, des enfants, des familles fuient le territoire ukrainien.

Pendant ce temps, les troupes russes envahissent peu à peu l'Ukraine, bombardent des villes importantes, et se préparent à un assaut sur Kiev. La colonne militaire qui se dirige vers Kiev est impressionnante.

D'abord au sud, puis un peu plus au nord, les chars russes remontent l'Ukraine et sèment le chaos sur leur passage. Un nouveau front s'est ouvert à la frontière avec la Biélorussie, et les forces biélorusses pourraient finalement venir aider les Russes.

D’un bout à l’autre de l’Ukraine, les bombardements s’intensifient. À la hâte, les habitants fuient, une valise à la main.  Une à une, les villes du sud se retrouvent encerclées, dans le prolongement de la Crimée, déjà sous contrôle russe. 

 

Hier, la ville de Kharkiv était sous les bombes : un bâtiment officiel a été frappé en plein jour... des blessés, des morts, des civils... une scène de cauchemar.

 

En Russie, des manifestants ont tout de même bravé les autorités pour exprimer leur refus de la guerre. Mais ces manifestations sont vite réprimées et interdites.

 

Comment ne pas haïr la guerre ? Comment peut-on nier les impacts de la guerre dans un pays attaqué par des myriades de forces militaires ?

Comment ne pas voir aussi les conséquences pour l'économie mondiale ?

 

Quelle folie ! Quelle ignominie ! Quelle bêtise et quelle inconscience !

 

 

 

 

Ces inconscients qui minimisent les horreurs de la guerre...
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1 mars 2022 2 01 /03 /mars /2022 14:12
Celle que j' préfère, c'est la guerre de 14-18...

 

Dénoncer la guerre, ses horreurs, c'est bien l'objectif de Georges Brassens quand il écrit cette chanson : avec une ironie mordante, le poète fustige les va-t-en guerre, ceux qui n'hésitent pas à valoriser cette entreprise de mort, de massacre que sont toutes les guerres...

 

La chanson s'ouvre sur l'évocation de siècles d'histoire retentissants de conflits divers : la guerre a toujours accompagné les hommes, depuis Homère, belle référence littéraire qui nous rappelle la guerre de Troie et ses massacres.

 

Le locuteur qui s'exprime semble vouloir choisir la guerre la plus meurtrière et il affirme sa préférence pour la guerre de 14-18.

 

Il égrène différents guerriers illustres, ceux de Sparte, les grognards de Bonaparte, la guerre de quarante pour réaffirmer une prédilection irrépressible pour la guerre de 14.

 

On voit les épées, on entend les bruits des fusils, on perçoit des massacres qui semblent terribles, atroces et le personnage qui s'exprime, en faisant l'éloge de la guerre de 14, en montre aussi toutes les horreurs : il opère même un classement entre toutes les guerres.

 

Par le biais de l'ironie, Georges Brassens dénonce, en fait, toutes les guerres, celles qui se prétendent "saintes", celles qui sont, le plus souvent "sournoises", qui se cachent derrière des apparences trompeuses.

 

La guerre est, de fait, souvent présentée comme une action héroique : il faut entraîner les soldats dans les combats en mettant en évidence les aspects clinquants, héroïques, les vertus virilisantes de la guerre...

 

C'est bien ce que fait le locuteur dans cette chanson : il utilise un vocabulaire élogieux : "mérite, plaire, délice, guerre favorite"...

 

La mélodie entraînante s'accorde avec les propos de ce partisan de guerres violentes : elle semble mimer des chants guerriers destinés à accompagner les soldats qui partent à la guerre, la fleur au fusil...

 

On perçoit dans la musique tonitruante, comme un air de fanfare militaire...

Humour grinçant, ironie, références littéraires et historiques font de cette chanson une dénonciation percutante.

 

On perçoit toute l'hypocrisie qui préside dans ces conflits : il s'agit d'embellir la guerre, de la magnifier alors qu'elle conduit aux pires horreurs, aux pires abominations !

 

Parfois mal compris, ce texte de Brassens a pu susciter des controverses mais il faut bien lire entre les lignes et percevoir toute l'ironie : ceux qui exaltent la guerre sont coupables de mensonges, de falsification de la réalité...

 

A l'heure où la guerre sévit en Ukraine, où des civils, des hommes, des femmes, des enfants connaissent les fureurs de la guerre, il faut réécouter cette chanson de Georges Brassens : elle nous montre toutes les ignominies et atrocités commises à travers les siècles, au nom de la Guerre...

 

 

 

 

 

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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 12:38
Quand Vladimir Poutine montre ses muscles...

 

 

Vladimir Poutine aime bien se mettre en scène en train de faire du sport, de montrer ses muscles, de les gonfler même... et, bien sûr, lors de cette crise ukrainienne, il n'a pas manqué de le faire...

 

"Emissaires russes et ukrainiens vont peut-être se rencontrer pour des pourparlers à la frontière biélorusse, les précédentes tentatives n'avaient pas abouti, le Kremlin exigeait qu'elles aient lieu à Minsk, en Biélorussie, pays allié de Moscou, et selon la présidence ukrainienne, il s'agissait plus d'un ultimatum qu'autre chose.

 

Les négociations devraient commencer dans un climat de grande méfiance : Moscou avait d'abord proposé que ce négociations aient lieu à Minsk, en précisant que la sécurité des Ukrainiens serait assurée, mais, manifestement, on n'était pas très convaincu de la sincérité des Russes du côté de Kiev. 

C'est donc à la frontière que tout le monde devrait se rencontrer.

 

Il convient de rester très prudent sur l'issue de ces pourparlers : Moscou n'a pas du tout infléchi son discours, et les Ukrainiens ont expliqué qu'ils n'y allaient pas pour signer leur reddition.

"Nous ne nous rendrons pas, nous ne capitulerons pas, nous ne céderons pas un seul centimètre de notre territoire", a assuré le ministre des affaires étrangères ukrainien.

 

Ces pourparlers arrivent dans un contexte très tendu : Vladimir Poutine a durci le ton... il a notamment ressorti la carte de la menace nucléaire.

Une nouvelle fois, il a mis en scène  à la télévision cette décision aussi sensible et stratégique : on a pu voir en vidéo Vladimir Poutine, face à ses principaux chefs militaires, déclarant : "J'ordonne au ministre de la défense et au chef d'état major de mettre les forces de dissuasion de l'armée russe en régime spécial de combat, c'est à dire au plus haut niveau d'alerte."

Et pour être certain qu'on le comprenne bien, le président russe a justifié cette décision par les déclarations belliqueuses de l'OTAN.

Evidemment, cela a créé un choc, l'OTAN jugeant la conduite de la Russie irresponsable.

Ce n'est pas la première fois que Vladimir Poutine agite la menace nucléaire, ces derniers jours : il y a un peu plus de deux semaines, déjà, avec Emmanuel Macron, quand il était venu à Moscou, il avait dit : "Nous n'avons pas le potentiel militaire de l'OTAN, mais il ne faudrait pas oublier que nous sommes une puissance nucléaire."

Et quelques jours plus tard, il avait personnellement supervisé un exercice mettant en oeuvre les trois composantes de la dissuasion nucléaire."

 

Bon, il est vrai que Vladimir Poutine aime bien montrer et gonfler ses muscles, on l'a vu à maintes reprises torse nu, se livrant à des activités sportives : à cheval, à la pêche, ou encore en train de manier des armes...

C'est une de ses spécialités. Ce sont de vaines menaces, peut-être ?

Mais, hélas, on ne sait jamais : il ne faut jamais sous-estimer la bêtise humaine.

 

Personne n'avait imaginé que Poutine puisse envahir l'ensemble de l'Ukraine. Et pourtant !

Voici ce qu'écrit Yuval Noah Harari dans un de ses ouvrages intitulé 21 leçons pour le XXIe siècle : "Bien entendu, on ne saurait encore exclure que les actions militaires russes en Géorgie, en Ukraine et en Syrie ne se transforment en premières salves d'une campagne impériale bien plus hardie. Même si Poutine n'a pas jusqu'ici nourri de sérieux projets de conquête mondiale, le succès pourrait attiser ses ambitions.

Toutefois, il serait bon de rappeler que la Russie de Poutine est bien plus faible que l'URSS de Staline, et que, sauf à obtenir le concours d'autres pays comme la Chine, elle n'a pas les moyens d'une nouvelle guerre froide, encore moins d'une véritable guerre mondiale."

 

Il faut donc espérer que la raison l'emporte... mais on ne sait jamais... "Il ne faut jamais sous-estimer la bêtise humaine", comme le dit Harari.

 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/journal-de-18h00-par-diane-berger-du-dimanche-27-fevrier-2022

 

 

 

 

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