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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 12:53
Une fête des couleurs aux jardins de la Fontaine...

 

 

Les jardins sont évidemment associés aux couleurs : celles des arbres, des fleurs, du décor, de l'architecture qui les accompagne...

 

Les jardins sont si divers : ils ont été, d'abord nourriciers et jardins des "simples", puis, plus tard, sont apparus les jardins d'agrément...

 

Le jardin , espace clos, cultivé, arrosé constitue un réservoir de couleurs...

A Nîmes, les jardins de la Fontaine nous offrent une palette de couleurs exceptionnelle : on est sensible, d'abord, aux teintes de la grille monumentale, à l'entrée, peinte d'un bleu roi et de dorures éclatantes : une grille aux couleurs royales.

Ces jardins qui couvrent 15 hectares ont une longue histoire : c'est là que se trouve le berceau de la ville, autour d'une source rafraîchissante.

Dans la partie basse, la végétation est plus restreinte que sur les hauteurs : on y voit une architecture de murs, de balustres, de vasques, aux teintes nuancées de blanc, de beige, gris, orangé, ocre...

On peut admirer d'imposantes vasques de marbre toutes différentes dans leurs motifs, d'un blanc éclatant.

Des marronniers et des tilleuls bordent les allées... Au printemps, les tilleuls en fleurs embaument ces recoins du jardin.

 

En hauteur, toutes les nuances, tous les tons de verts s'offrent au regard,  une végétation dense et variée surgit sur la colline : des pins, des cèdres, des chênes...

 

Dans le bas du jardin, la source qui jaillit nous fait accéder à une autre dimension, à d'autres couleurs nuancées : les reflets de l'eau varient en fonction de la lumière, du ciel, des nuages...

Tantôt verte, tantôt noire, ou bleue, l'eau paraît d'autant plus vivante et mystérieuse.

Symbole de vie, de purification, l'eau apporte tous ses mystères à ce lieu unique.

 

C'est ici qu'est née la ville, auprès de cette source entourée d'un bois sacré : c'est là que s'installèrent d'abord des celtes, puis des romains...

 

Les escaliers qui descendent dans l'eau datent de l'époque romaine. Au bord, des algues ondoyantes balancent leurs couleurs vertes, et donnent au bassin un charme envoûtant.

 

Tout près, le nymphée, construit au 18 ème siècle, était, sans doute, à l'origine, un ancien sanctuaire dédié à Auguste : on peut admirer, au centre, une statue qui représente la ville, et dans les angles, des angelots.

 

Là encore, c'est la pierre qui domine, avec ses teintes de blanc, de gris et d'ocres.

 

Les hauteurs du jardin nous permettent de côtoyer une végétation luxuriante et variée : toutes les teintes de verts sont présentes...

 

Cyprès, filaires, oliviers, arbousiers, arbres de Judée, cèdres, chênes, pins composent un tableau où les formes et les couleurs s'entremêlent dans un assemblage plein d'harmonie...

 

Au printemps,  les arbres de Judée se parent de teintes de roses, les tilleuls resplendissent de fleurs blondes, les marronniers de bouquets blancs ou roses.

 

Un jardin, c'est une fête de couleurs qui suit le rythme des saisons, c'est une invitation à l'observation, à des regards attentifs sur les teintes nuancées qui l'habillent.

 

Un jardin, c'est un bonheur des sens : les couleurs, les formes des arbres, les senteurs diverses qui les accompagnent, le velouté des feuilles, la rudesse des écorces, le bruissement de l'eau et du vent dans les arbres....

 

 

 

 

 

 

 

Photos et vidéo : rosemar

Une fête des couleurs aux jardins de la Fontaine...
Une fête des couleurs aux jardins de la Fontaine...
Une fête des couleurs aux jardins de la Fontaine...
Une fête des couleurs aux jardins de la Fontaine...
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7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 15:08
Pour célébrer les couleurs, dites-le avec des fleurs...

 

 

 

 

Le printemps n'est-il pas un moment opportun pour célébrer les fleurs, leurs parfums, leurs éclats, leurs formes qui s'épanouissent ?

 

Deux journées consacrées aux couleurs et aux fleurs, c'est là une bonne idée, surtout si cette fête des fleurs se déroule dans un jardin, un des plus beaux et des plus grands de France : les jardins de la Fontaine, à Nîmes...

 

Le spectacle coloré, vivant s'organise autour d'une déambulation dans les allées et sur les pelouses du parc...

 

Deux fleurs à taille humaine, une rose et une marguerite, juchées sur des pots, recherchent désespérément des abeilles, pour les butiner...

 

Accompagnées d'un jardinier musicien, elles se déplacent de groupe en groupe, en quête d'abeilles butineuses...

 

Elles sollicitent les promeneurs pour qu'ils jouent le rôle de ces insectes salvateurs...

 

Il faut, bien sûr, apprendre le langage des abeilles : "bzz bzz", pour espérer butiner les jolies fleurs, et les participants se prêtent volontiers à ce jeu de rôle, dans la bonne humeur et les rires.

 

Les costumes somptueux, les chansons pleines de fantaisie, de gaieté, le cadre verdoyant du jardin, les marronniers environnants, le soleil contribuent à cette ambiance de fête...

 

Les couleurs vives des fleurs attirent tous les regards : les fleurs humaines plantées dans des pots se déplacent cérémonieusement dans les allées...

 

Le jardinier accompagne, de son banjo, les déambulations du groupe et soudain, le trio s'arrête auprès des promeneurs pour se livrer à une aubade joyeuse et à quelques scénettes amusantes.

Jeux de mots, allusions littéraires, invention verbale participent à la bonne humeur. 

 

Les rires fusent, les enfants sont émerveillés, les adultes applaudissent ce spectacle, plein de charmes.

 

Les fleurs sont, ainsi, mises à l'honneur dans une fête spontanée qui s'adresse aussi bien aux adultes qu'aux enfants.

Musique, chansons, couleurs, danses : un spectacle qui ravit les sens et qui fait rêver...

Imaginez des fleurs humaines qui se déplacent et qui se meuvent avec souplesse.

Imaginez un jardinier qui reçoit de douces caresses de fleurs qui le titillent de leurs tiges feuillues.

 

Les chansons emplies d'humour mêlent le thème amoureux à l'évocation des fleurs et on retrouve, là, une association traditionnelle.

Manifestement, les comédiens communiquent leur bonne humeur, leur plaisir  à tous les spectateurs.

C'est un  bonheur d'assister à ces festivités qui se déroulent dans un cadre naturel.

Tout autour, les marronniers, les tilleuls offrent un décor de verdure somptueux à cette fête des couleurs.

 

 

 

 

Comédiens : Les soeurs Pétale  la Compagnie Acidu

Photo et vidéos : rosemar

Une aubade sous les marronniers

Une aubade à la terrasse d'un café...

Les comédiens se présentent...

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27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 12:33
C'était charmant, le temps des roses...

 

 

 


Notre monde privilégie et cultive l'artifice : la nature perd ses droits, la technique est triomphante, et comme Adamo le chantait déjà, dans les années 60, on aimerait retrouver "le temps des roses"...

Roses de printemps naturelles, roses qui fleurissent sous les rayons du soleil...

Le texte de la chanson, à l'imparfait, évoque un passé révolu : "Quand les roses fleurissaient, sortaient les filles..."

La floraison des fleurs s'accompagnait, alors, d'envolées de "jupons", ceux des fleurs, et ceux des filles : les jeunes filles sont, ainsi, associées et assimilées à de belles fleurs.

On retrouve, là, une comparaison implicite qui est un lieu commun de la littérature sentimentale : le thème de la femme-fleur qui a pour but de magnifier les jeunes filles.

Le verbe "danser" nous fait percevoir des images de gaieté, évoquant l'arrivée du printemps et ses bonheurs.


Le poète nous dit, ensuite, le flétrissement des fleurs qui se conjugue avec l'hiver où les jeunes filles se cachent, et s'enferment "dans leur doux écrin", comme pour suggérer des vêtements épais et chaleureux.

Les roses et les jeunes filles suivaient, alors, tout naturellement le rythme des saisons...

"C'était charmant, le temps des roses.." commente le poète, avec insistance, puisque l'expression est réitérée à trois reprises.

Opposant le passé au présent, le texte nous fait voir, dans la deuxième partie, les roses d'aujourd'hui, devenues "artificielles", cueillies en toutes saisons, "été, comme hiver".

La nature a perdu ses droits et l'ordre normal semble, dès lors, perturbé.

Les jeunes filles sont devenues, à l'unisson de ces fleurs, images artificieuses et trompeuses : on les voit "se grimer le corps et le coeur"...

On les voit "impatientes", ne supportant plus l'ennui.

On perçoit, dans cette chanson, une nostalgie du temps qui passe à travers une opposition dans les temps employés : imparfait et présent...

On perçoit une altération dans l'attitude des jeunes filles : elles "se griment", terme péjoratif qui dénonce une tromperie.

La mélodie nous invite à la rêverie, avec un crescendo, dans l'expression : "c'était charmant, le temps des roses..."

Les sonorités de fricative"f", de sifflante "s" et de chuintantes "ch" qui ponctuent la chanson suggèrent toute la douceur de ces roses d'autrefois.

La simplicité de ce texte empreint de nostalgie nous touche d'autant plus que l'artifice prend de plus en plus de place dans nos sociétés et que l'on aimerait revenir à plus de naturel, et ce, dans de nombreux domaines.

Et on se prend à rêver, "paupières closes" à ce temps d'autrefois où les bonheurs les plus simples étaient appréciés à leur juste valeur...

 

 

 

Les paroles:

 

http://www.paroles.net/adamo/paroles-quand-les-roses
 

Le clip des années 60 :

 

https://youtu.be/cnpueOFw5aQ




 

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 12:40
Des thyrses de Bacchus s'éparpillent sur les arbres...

 

 

 

 

Des grappes de fleurs sur les marronniers du printemps... des fleurs aux blancheurs délicates, aux embruns de pistils rayonnants, frémissent sous le vent.

 

Des thyrses de Bacchus s'éparpillent sur les arbres majestueux....

 

Les calices légers, en cascades de blancs, de xanthe et de roses se hissent sur les branches...

 

Les pétales si fragiles, aux teintes de lis, éclairent les arbres du printemps, les subliment d'une écume légère.

 

Sur les feuilles vertes, les fleurettes forment des efflorescences, elles palpitent et s'agitent au moindre souffle.

 

Les feuilles oblongues, d'un vert profond, se nimbent de ces nuées si douces,  aux teintes de l'aurore...

 

Les feuilles épanouies cernent les fleurs, les enveloppent de leurs festons vaporeux, les enlacent de leurs formes généreuses.

 

Les fleurs s'irisent de lueurs du printemps, elles dessinent des embruns de lumières, sous le soleil et le ciel d'un bleu éblouissant...

 

 

 

 

 

 

 

Photo : rosemar

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13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 11:07
Esquisses de fleurs...

 

 

Efflorescences de roses, verts légers et subtils... glacis brillants de lumières... esquisses de fleurs...

Festons, guirlandes de turgescences...

 

Merveille de l'éveil de la nature, merveille des teintes brunes et pâles qui s'entrelacent, merveille des éclats glacés et lustrés des boutons qui surgissent.

 

Les arbres de l'hiver commencent à nous promettre des fleurs à venir : des bourgeons apparaissent, gonflés de sève, aux teintes variées d'opale, de bruns, de chrysanlines.

 

Des bourgeons lustrés de lumières, aux formes oblongues ou arrondies, des promesses de fleurs attendues...

 

Sur les branches noircies de l'hiver, naissent des embruns roses pâles, des écumes de rouilles vernissées.

 

On entrevoit la fleur à venir, des teintes éclaboussées de lumières, des pâleurs, des brillances.

 

Bientôt, des floraisons, des feuilles nouvelles, bientôt des parfums qui flottent dans l'air et s'épanouissent pour atténuer les rigueurs de l'hiver.

 

Bientôt, des éblouissements de soleils, des clartés redoublées...

 

Bientôt, des éclosions de fleurs qui embaument les jardins...

 

Merveille de l'éveil de la nature, merveille des teintes brunes et pâles qui s'entrelacent, merveille des éclats glacés et lustrés des boutons qui surgissent...

 

Les bourgeons s'auréolent d'or, ils reflètent la lumière, la répercutent, ils sont l'image même du renouveau, du printemps qui s'annonce.

 

 

 

 

 

 

Photo : rosemar

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25 juillet 2015 6 25 /07 /juillet /2015 13:20
Pour la rosée qui tremble au calice des fleurs...

 

 



Cette chanson de Jacques Brel s'ouvre sur l'évocation de la "rosée qui tremble au calice des fleurs", belle image qui personnifie la nature, et qui l'associe au coeur de la femme aimée à laquelle s'adresse le poète...


La fleur tremble de peur "de n'être pas aimée", sentiment que chacun a pu éprouver et que peut ressentir le coeur de la jeune femme..

La pluie se transforme en "clavecin de l'étang, jouant page de lune" et fait songer à la voix et au chant de l'amoureuse... On perçoit, là, une belle évocation qui mêle la nuit, la musique, la nature... on est sensible à une harmonie de sensations visuelles et auditives : la lumière de la lune se retrouve en harmonie avec le chant de la pluie et celui de la femme aimée...

On perçoit, dans ce tableau, un bel effet de clair-obscur, puisque le "noir de la pluie" s'unit à la clarté de la "lune"...

L'aube qui apparaît, hésitante, "lumineuse et fragile " fait songer au front de la belle... Le poète réunit, ainsi, toute la beauté et la délicatesse de la nature et celles de la jeune femme...

Puis, c'est l'aurore "battue par l'aile d'un oiseau" qui symbolise son rire rayonnant...

Le jour qui se lève évoque, aussi, la joie de celle qu'on aime... Ce jour nous fait percevoir des "dentelles de bois", comme si la nature se faisait créatrice de beauté et d'harmonies, en même temps que la jeune femme.

Le jour, encore, annonce le retour tant attendu de l'être aimé, parti et revenu.

Enfin la porte s'ouvre, et l'amour se traduit par un "cri qui jaillit" et qui réunit de nouveau, les deux amoureux.

La chanson, ponctuée, sans cesse, par la déclaration "je t'aime", réitérée à la fin, restitue des sentiments de bonheur, et traduit, à travers la beauté et la fragilité de la nature, un amour fait de limpidité, où le monde est à l'unisson de l'amoureux...

Les images utilisées, tout au long du texte, nous montrent, à la fois, la force et la délicatesse de l'amour.

La mélodie soulignée par des sons de flûte légère traduit bien toute l'harmonie qui réunit la nature et la femme aimée... elle s'intensifie, à la fin, quand les deux amoureux se retrouvent.

On perçoit une alternance de consonnes très douces, fricative "f" et sifflante "s"et de gutturales plus âpres,"r" et "c", une façon de souligner beauté et fragilité...


"Pour la rosée qui tremble au calice des fleurs
De n'être pas aimée et ressemble à ton cœur
Je t'aime
Pour le noir de la pluie au clavecin de l'étang
Jouant page de lune et ressemble à ton chant
Je t'aime..."
 


Simplicité, beauté des images, fusion de la nature et de la jeune femme font de ce texte un poème plein de sensibilité...


 



Photo : rosemar

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 15:14

 

planete-3.jpg

 

Une chanson consacrée au pouvoir des fleurs, c'est comme un hymne à la douceur, la tendresse : dans cette chanson, écrite par Alain Souchon, l'auteur évoque ses souvenirs, des projets d'autrefois qui semblent être devenus inaccessibles avec l'emploi du passé : "on avait des projets pour la terre / pour les hommes comme la nature / faire tomber les barrières, les murs, / les vieux parapets d'Arthur".

 

Abattre les murs, les barrières, voilà un beau symbole : il s'agit de vaincre les différences, les différents, les conflits en tous genres.... il s'agit, aussi, de préserver la nature et de la respecter.

 

Les "jasmins, les lilas" remplaçaient, alors, les "soldats" : on pouvait espérer "changer" le monde, les êtres humains avec de simples fleurs : bouquets de roses, géraniums. Bel espoir !

Les chansons étaient associées à des pétales et des corolles, leurs parfums évoquaient l'image d'un Eden, d'un paradis.

 

Le poète revient, ensuite, au présent : cette envie de modifier le monde reste intacte : l'idée de douceur apparaît et s'impose.

Mais, changer les âmes et les coeurs, ce n'est pas simple ! Car cela suppose d'envoyer "la guerre au vent" pour accorder toute sa place à l'amour : "l'amour devant", écrit l'auteur.
 
La tâche paraît difficile : l'emploi du pluriel, de l'adverbe d'intensité "tant" souligne l'ampleur des problèmes : "y a des choses à faire / pour les enfants, les gens, les éléphants / ah ! tant de choses à faire."
 
Et le poète fait une offrande de fleurs, pour donner du coeur au lecteur, à qui il s'adresse directement à la deuxième personne.
 
L'espoir se renouvelle avec l'emploi du futur : "tu verras qu'on aura des foulards, des chemises / et que voici les couleurs vives / et que même si l'amour est parti / ce n'est que partie remise / pour les couleurs, les accords, les parfums."
 
Il serait temps, en effet, de changer ce "vieux monde" pour en faire "un jardin"...
 
Il serait temps de redonner de l'espoir à tous, il serait temps de ne plus se perdre dans de vaines querelles, aussi vieilles que le monde !
 
On aimerait se laisser aller à cette "idée pop", contenue dans la chanson et dans la musique de Laurent Voulzy.
 
Hélas ! Même les fleurs n'ont plus trop de saveurs pour certains : ils préfèrent les invectives, les insultes !
 
Oui, vraiment, il serait temps de redonner le pouvoir aux fleurs, à une forme de tendresse et de générosité qu'on a tendance à mépriser et à oublier !
 
Notre monde se perd dans une recherche effrénée de l'argent : partout, règne une forme de compétition, on essaie d'anéantir l'autre, de le rabaisser, de l'amoindrir...
 
L'homme en perd son humanité, l'essence même de ce qu'il est.
 
Les fleurs représentent bien l'harmonie du monde : formes, couleurs, parfums, éclats, on oublie trop souvent tout ce que peut nous offrir la nature, des bonheurs simples, des accords.
 
La mélodie de cette chanson très douce, et rythmée traduit un espoir de renouveau... une envie de reconstruire une autre société plus humaine.
 
Ne nous perdons plus dans un monde matérialiste, sans idéal : retrouvons des accords oubliés, retrouvons le pouvoir des fleurs !
 
 
 
Photos de fleurs : Christelle et rosemar
 
 
 
 
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cinéraire 3
dimorpte



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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 10:29

muguet

 

Friselis de blancs ! Basquines légères ! Fleur de Mai ! Maia, déesse du renouveau, déesse de la lumière retrouvée... Fleur du printemps aux parfums subtils...

 

Eclats de guipures perlées de blancs ! Les brins légers rayonnent de leur teintes de lin !

 

Les brins lumineux répandent des senteurs anisées, des prairies de verts, des herbes douces, des embruns de printemps.

 

Les fleurs de petites corolles s'étagent sur la tige diaphane, elles se superposent, s'entrelacent, elles forment des grappes, des pampres de lumières...

 

Perles enveloppées par des feuilles irisées de verts, les fleurs se hissent, montrent leurs éclats de soie blanche, leur fragilité.

 

Dentelles et festons de blancs s'entrecroisent sur les feuilles ligneuses de vert tendre.

Ruisseaux de luminosités, cascades de blancs sur la tige !

 

Parfums étoilés, parfums de la terre !

 

La fleur de Mai aux senteurs d'anis, de regain, de renouveau, aux petites corolles en pluie de perles blanches fait cascader des embruns d'écumes... des veloutines éclatantes de parfums...

 

Fleur si douce, si légère aux senteurs étonnantes !

 

Reine des bois, des arbres, du printemps qui commence ! Quelle simplicité ! quelle vénusté !

 

http://youtu.be/c1dZoWHKCAs

 

 

http://youtu.be/df-eLzao63I

 

 

 http://youtu.be/eaPJKz1o0R4

 

 

 

 

 

muguet-3.jpg

 

muguet-2.jpg

 

 

 

 

muguet-Michel-claquin-com.jpg

 

 Dernière photo : Michel Claquin

 


 

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26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 15:42
gentiane---f-corageoud.JPG
Un blanc-bleu submerge la corolle, un blanc-bleu déferle et s'empare de la fleur.
Levantine ! Soie de bleuet !
 
Ondes bleutées de blanc, vagues mousseuses de splendeur, la gentiane s'éblouit de lumières !
 
Fleur de bleu sombre, la gentiane déploie ses corolles en forme de trompettes, piquetées d'un plumetis blanc orné de noirs...
 
Calices aux bords flottants de bleus, feuilles longues, menues, la gentiane fait resplendir ses teintes de lapis-lazuli, aux rayonnements de ciels d'azur.
 
Quelques nuées de blanc frôlent les corolles, font ressortir le bleu profond de la fleur.
 
Ciels de mistral, ciels superbes, ciels rayonnants nimbés de nuées légères ! Mer moutonnante d'écumes, fleur spumeuse, la gentiane reflète la mer, imite ses nuances.
 
Fleur aux teintes azurées, elle dessine des ciels bleus infinis, des transparences marines, des vagues qui déferlent, des embruns qui s'emportent...

Un blanc-bleu submerge la corolle, un blanc-bleu déferle et s'empare de la fleur !

 

Fleur sauvage, mystérieuse et secrète, la gentiane nous étonne de ses couleurs, la gentiane chante la beauté de paysages, de monts sauvages, de collines flamboyantes heurtées par le mistral, aux sentiers lumineux.

 

Le coeur s'irise de blanc, de pointes légères de bruns, de noirs.

 

La gentiane nous fait voyager vers des ciels céruléens, vers des sommets, vers des hauteurs d'air pur et transparent...

 

 

 

 

 

http://youtu.be/rTst74LXpMs

 

 

 

 
 

 

 

gentiane-2-f-corageoud.JPG

 

gentiane michael gasperl
 

 

 

 

 

gentiane-2-michael-gasperl.jpg

 

gentiane-patrice-78500.jpg

 

 

 

 

 

 

Photos 1-2 : F corageoud  3-4 : Michael Gasperl  5 : Patrice 78500   creative commons

 


 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 16:17

-Dianthus-andy-Mabett.JPG

 

Spinelles éclatantes de rouge sombre, perlées de roses ! Canetilles de carmin éclaboussé de blanc ! Des effluves subtils s'épanchent des fleurs froissées... 

 

La fleur des dieux répand une douce odeur sucrée : petite fleur divine, aux pétales diaprés et veloutés de rose-rouge, le Dianthus nous éblouit de ses couleurs de flammèches éclatantes, de ses pampres de feux...

 

Quelles teintes d'amarante ! quels parfums subtils !

 

Les feuilles légères, souples, minces filets de verts entourent les fleurs et les boutons de leurs flots d'opaline...

La fleur rayonne de pointes pourprées et empourprées, les pétales dessinent des trames de velours aux teintes nuancées...

 

La fleur devient satin et velours de soie, elle se pare de brouées de rose, de rouges flamboyants.

La fleur devient pétales de feux, éclats de cinabre, un assemblage inoui de couleurs où le blanc s'illumine de pourpres...

 

Les pétales serrés, denses forment un tourbillon de teintes qui s'enroulent, volubiles...

Des senteurs enivrantes se volatilisent dans l'air, des senteurs de printemps envahissent l'espace...

 

Fleur de Zeus, fleur des dieux, fleur du jour rayonnant, le dianthus nous exalte de ses éclats !

Fleur divine ! Fleur de rouges vifs ! Nuées et écumes rougeoyantes ! Parviflore aux teintes éblouissantes !

 

Des vagues de rose-rouge déferlent sur la fleur et laissent leur empreinte de couleurs estompées sur les pétales...

 

Des vagues de parfums s'enroulent autour des fleurs !

 

http://youtu.be/w8LL1x6J2rU

 

 

 http://youtu.be/eaPJKz1o0R4

 

 

 

-Dianthus auteur nordzee23

 

 

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