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30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 13:36
Submergés, nous sommes submergés...

 

Submergés, nous sommes submergés par un flot continu d'informations catastrophiques, anxiogènes... Un déluge qui nous accable...

Des guerres en Ukraine, à Gaza, des tremblements de terre en Turquie, au Maroc, une tuerie aux Etats-Unis, des attentats en France, en Belgique, des incendies, des inondations...

 

"Radios, télé, réseaux sociaux, l'information partout, tout le temps, et devant les écrans de plus en plus de personnes vulnérables.

Dans ce ciel lourd chargé d'actualités, peut-on se protéger et comment faire ?

 

Comme de nombreux Français, des étudiants de 21 à 23 ans se sentent dépassés, voire désespérés par l'affluence de mauvaises nouvelles.

"Cela provoque de l'anxiété par rapport à toutes les horreurs qu'on peut voir, qui sont publiées tout le temps, en permanence...", témoigne une étudiante.

"C'est vrai que ça fait une lassitude, au bout d'un moment, on n'en peut plus, ça fait trop", dit un étudiant.

"C'est à peu près sans fin, on ne peut pas y échapper", déclare une autre jeune fille.

 

Et depuis les événements en Israël, tous ont décidé de désactiver leurs notifications. Une stratégie de retrait...

Il est vrai que les informations négatives, les images en continu ont un impact réel sur le cerveau. Médecin et chercheur en psychologie, le docteur Rapoport-Hubschman a longtemps travaillé sur le stress et la santé.

 "Quand on consomme des infos anxiogènes, on a des tensions musculaires, on peut avoir des problèmes d’insomnie, des douleurs variées, les répercussions sont très claires, notamment pour les jeunes", détaille le docteur Rapoport-Hubschman. 

 

Sur les réseaux sociaux, des jeunes en détresse sont à la recherche de solutions.

'Il ne faut pas regarder les informations, c'est très anxiogène."

"Je constate autour de moi que je ne suis pas le seul à avoir débranché télé et radio. Ras le bol de cette atmosphère anxiogène."

Certains youtubeurs tentent de leur venir en aide. Prendre du recul, cela s'apprend : certains conseillent la méditation. Des exercices courts et quotidiens permettent de mieux gérer les émotions.

 

Une des meilleures solutions reste le contact rapproché avec la nature : une promenade en forêt, dans un parc, un jardin." Un contact que nous avons perdu.

Il nous faut réapprendre à regarder les beautés de la nature, nous ressourcer auprès d'elle.

La lecture d'un beau livre apaise aussi, apporte réconfort et évasion... on peut lire, par exemple, Sur le chemin des oiseaux d'Elise Rousseau, un magnifique ouvrage sur la beauté du monde et des oiseaux...

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/societe/actualite-anxiogene-comment-combattre-la-fatigue-informationnelle_6150519.html

 

 

Submergés, nous sommes submergés...
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13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 08:27
Les politiques et la rumeur...

 

 

Une catastrophe climatique hors normes s'est produite aux Antilles : les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy ont été anéanties par l'ouragan Irma.

 

Et aussitôt, on a entendu hommes et femmes politiques dénoncer et fustiger le gouvernement, mettant en cause la gestion de ces événements.

 

On aimerait plus de prudence et de mesure dans les déclarations de ces responsables politiques : il s'agit ni plus ni moins pour eux que de prospérer sur le malheur des victimes.

Avant d'accuser, il convient d'avoir des preuves de ce que l'on avance.

 

Marine Le Pen, la première n'a pas hésité à déclarer : "Soyons, face aux drames que vivent nos compatriotes des Antilles, encore la voix de la vérité : rien n'a été prévu, rien n'a été anticipé. Les moyens de secours et de maintien de l'ordre sont tout à fait insuffisants, l'effondrement de nos moyens militaires, le nombre dérisoire de bâtiments de la Marine ne permet pas la réponse que devrait être celle d'une grande et puissante Nation comme la France..."

Des propos péremptoires, sans nuance : c'est là le style de Madame Le Pen...

Evidemment, Gibert Collard y est aussi allé de sa diatribe, pointant du doigt "le manque de réactivité du gouvernement."

Le député LR Eric Ciotti a lancé, après le drame, son couplet habituel pour donner des conseils :

" On aurait pu pré-positionner des forces, des unités de sécurité civile et des militaires de la gendarmerie pour assurer la sécurité de la population. L'anticipation n'a pas été à la hauteur. Encore une fois, les météorologues avaient tous alerté sur la violence du phénomène."

 

On le voit : les chacals sont à l'oeuvre et sont prêts à exploiter et à répandre toutes les rumeurs qui accompagnent des événements dramatiques.

 

Bien sûr, la situation que vivent les habitants de Saint-Martin et de Saint-Barth est terrible : certains sont privés de tout, vêtements, nourriture, abris.

Il n'est pas étonnant, dès lors, que certains d'entre eux se livrent à des "pillages". Le terme est-il d'ailleurs approprié quand il s'agit de se procurer des vêtements ou de la nourriture ?

 

Les rumeurs les plus folles circulent : "Certains prisonniers auraient pu s'évader et auraient dévalisé une armurerie. Il n'y aurait pas eu de pillages dans la partie néerlandaise de l'île, ce qui démontrerait une impréparation côté français..."

 

J'ai même lu, dans certains journaux, qu'on aurait occulté les populations noires lors de reportages diffusés à la télévision française, parce que ces populations sont les plus touchées.

C'est faux : on a entendu plusieurs témoignages qui faisaient part de leur désarroi.

 

L'âme humaine est ainsi faite, hélas : les rumeurs vont bon train, quand le malheur s'abat sur de pauvres gens.

Mais quand les responsables politiques exploitent le malheur pour créer des polémiques, c'est alors qu'on perçoit leur indignité.

 

 

 

 

 

Les politiques et la rumeur...
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11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 13:46
Ombres et doutes sur le nucléaire...

 


 

Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire japonaise de Fukushima était submergée par un tsunami, à la suite d'un puissant séisme, et on connaît la catastrophe qui a suivi...

 

6 ans après, le site est toujours lourdement contaminé : dans les bâtiments accidentés, seuls des robots peuvent intervenir.

 

Tepco envisage d''agir sur le coeur des réacteurs à partir de 2021, de l'eau est injectée régulièrement pour refroidir le corium et fixer les poussières... Mais, bien sûr, de l'eau contaminée s'accumule sur le site. Tepco a essayé de mettre en place des moyens de traitement pour épurer cette eau...

 

Ainsi, cet accident nucléaire a encore des conséquences sur l'environnement de la région.

 

Sans arrêt, les partisans du nucléaire nous expliquent que l'énergie atomique est "propre", non polluante. On nous dit que le nucléaire est indispensable et qu'on ne peut s'en passer.

Pourtant, l'accident qui s'est produit à Fukushima aurait dû éveiller les consciences...

 

On le sait maintenant, le nucléaire comporte des risques et des dangers que l'on n'arrive pas à maîtriser : ainsi, nos centrales nucléaires sont, elles-mêmes, vieillissantes, l'état des installations est préoccupant.

 

De plus, les déchets nucléaires sont envahissants, on ne sait plus où ni comment les stocker.

 

On ne sait que faire de ces déchets "ultimes" destinés à durer pour l'éternité, on imagine de les emprisonner pour toujours dans des containers étanches qu'il faut absolument enfouir sous terre ou sous des tonnes de béton... La France a envisagé un stockage à grande profondeur, à Bure, dans la Meuse, à 490 mètres sous le sol.

Le traitement de ces déchets coûte une fortune : il faut construire de véritables bunkers, creuser des galeries à des profondeurs inouïes. Des sommes considérables doivent être investies pour gérer ces substances hautement radio actives...

 

Avec l'entretien des centrales, avec le traitement de ces déchets éternels, les centrales coûtent de plus en plus cher, et l'électricité produite par ces centrales devient et deviendra de plus en plus onéreuse.

 

Ne serait-il pas temps de trouver des solutions de remplacement ?

Il convient de développer les énergies renouvelables, et sans doute, de réduire nos consommations d'électricité.

 

Les lobbies du nucléaire tout puissants oeuvrent sans doute pour que cette industrie perdure, mais les dérives financières d'Areva, et d'EDF nous montrent encore toute les fragilités de ce secteur...

 


 

 

http://www.lemonde.fr/energies/video/2017/03/11/comment-sortir-du-nucleaire_5092967_1653054.html

 

 

Ombres et doutes sur le nucléaire...
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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 11:45
Fukushima, 6 ans déjà...

 

 


6 ans déjà...

La centrale de Fukushima, un des sites les plus sensibles du Japon, construit en front de mer, comportait 6 réacteurs nucléaires... 6 réacteurs installés en bord de mer !

 

Quand on connaît la fréquence des tremblements de terre dans ce pays, avec les possibilités de tsunamis, on se dit que l'inconscience humaine est terrible...

 

Tremblement de terre, tsunami, raz-de-marée : le 11 mars 2011, une vague submerge la centrale et envahit le site, l'eau inonde les sous-sols, les réacteurs n'ont plus aucune source d'électricité, leur système de refroidissement s'arrête, l'uranium chauffe intensément, le coeur du réacteur est susceptible de rentrer en fusion et d'exploser.

 

A ce moment, personne n'a de solution : l'entreprise Tepco qui gère la centrale est dépassée, car personne n'avait prévu une telle catastrophe et un tsunami aussi puissant.

 

En France, l'IRSN, l'institut de radio protection et de sûreté nucléaire est prévenu par une source interne à Tepco de la situation à Fukushima...

 

Le Japon est le jumeau nucléaire de la France, avec ses 17 centrales. Des ingénieurs sont mobilisés : il s'agit d'anticiper l'éventuelle arrivée d'un nuage radio-actif sur la France.

 

6 heures après le tsunami, dans la salle des commandes, les 24 opérateurs observent l'état du réacteur n° 1 : ils ignorent que faute d'électricité, leurs instruments de mesure sont déréglés. Deux techniciens inspectent l'installation, l'alarme de leur dosimètre se met, alors, à sonner. La radioactivité est très supérieure à la normale.

 

Le réacteur n'est plus sous contrôle : la fusion a commencé, l'eau chargée de refroidir le combustible s'est évaporée, la température atteint plus de 2800 degrés.

 

Le Japon connaît, alors, un véritable chaos : le tsunami a fait 19000 morts et 310000 sinistrés.

 

Les scientifiques japonais sont désemparés face à l'ampleur de la catastrophe. Il est urgent de rétablir l'électricité : on amène un groupe électrogène, mais les câbles ne correspondent pas et ne peuvent être connectés.

 

On le sait maintenant : de nombreuses erreurs humaines et improvisations ont aggravé cette catastrophe nucléaire.

Dans un domaine si sensible, ces erreurs et ces approximations sont incroyables.

 

Le premier ministre se rend sur place : il faut évacuer les gaz afin d'éviter l'explosion du réacteur.... deux opérateurs se portent volontaires pour se rendre dans la zone irradiée et ouvrir les vannes, mais c'est un échec. Une autre équipe est envoyée et parvient à libérer les gaz accumulés dans le réacteur.

 

Il faut injecter de l'eau dans la centrale : des pompiers sont dépêchés mais le bâtiment du réacteur 1 explose, c'est le toit du bâtiment qui a été soufflé.

 

La population japonaise est, alors, informée bien tardivement de ce qui se passe à Fukushima.

 

En France, une réunion d'urgence est organisée à Matignon : comment parler de Fukushima aux français ? L'avenir de l'industrie nucléaire est en jeu... Pour Eric Besson, alors ministre de l'industrie, mieux vaut minimiser l'accident.

 

La France est le pays du nucléaire... Eric Besson déclare donc : "C'est un accident grave mais ce n'est pas une catastrophe nucléaire...." Il faut, bien sûr, éviter que ne se répande la peur.

 

Puis, c'est une nouvelle alerte dans le réacteur n° 3, avec une menace d'explosion : deux opérateurs sont chargés d'ouvrir des soupapes et libérer la pression, mais face à la chaleur insoutenable, ils renoncent.

 

Finalement, des techniciens branchent des batteries de voiture sur les tableaux de commande du réacteur afin d'ouvrir les soupapes, mais la fusion a commencé.

Un deuxième réacteur est sur le point d'exploser. Le vent pousse les rejets radio-actifs vers la capitale, Tokyo.

 L'ambassadeur de France publie un message pour conseiller aux ressortissants français de s'éloigner de la région de Tokyo.

 

Le gouvernement français, lui, préfère communiquer sur le tsunami, plutôt que sur la catastrophe de la centrale.

 

Au Japon, le réacteur 3 explose : le combustible se répand dans les sous-sols du bâtiment. La situation est grave : l 'IRSN annonce que le coeur en fusion s'est échappé de son confinement, il pénètre dans la dalle.

 

Seule solution : injecter constamment de l'eau pour refroidir le réacteur.

Le premier ministre demande à des japonais de se sacrifier et de rester sur place...

Puis, c'est au tour du réacteur 3 d'exploser : des salariés sont désignés pour intervenir encore sur la centrale, ils font du bricolage. Tout l'univers de la centrale est hautement radio-actif.

 

Angela Merkel annonce, alors, l'arrêt du nucléaire dans son pays : le gouvernement français craint la contagion.

 

François Fillon, alors premier ministre décide de tester tous les réacteurs de l'hexagone, afin de contrebalancer la décision allemande.

 

Après un audit, la décision est prise de construire des bunkers pour protéger les centrales, mais les générateurs de secours auraient une durée limitée.

 

Des pompiers d'élite japonais sont, enfin, envoyés à Fukushima : de l'eau est alors projetée en continu sur le réacteur n° 3, mais cette solution est provisoire.

 

Les ingénieurs français imaginent alors d'envoyer des robots, mais les japonais refusent cette offre, ils veulent, aussi, des techniciens compétents pour diriger ces robots.

 

La France expédie finalement des tonnes de matériel périmé à la place des robots. Quant à la directrice d'Areva, Anne Lauvergeon, elle déclare n'avoir rien su de ces ratages !! 

 

Le premier ministre japonais annonce la fin du nucléaire dans son pays. Nicolas Sarkozy vient, alors, au Japon pour plaider la cause du nucléaire.

 

Maintenant encore, la centrale de Fukushima continue à polluer l'environnement : le sol est irradié, dans un rayon de 30 km, les villages sont inhabitables.les japonais évacués doivent régulièrement subir des contrôles de santé.

 

6 ans après, seule l'Allemagne a abandonné le nucléaire... Le Japon a rouvert 3 centrales...

 

Dans le monde 68 nouveaux réacteurs sont en construction.

L'industrie du nucléaire continue à vendre des centrales un peu partout dans le monde...

 

 

Source : une émission de France 2 : Cellule de crise...

 

http://pluzz.francetv.fr/videos/cellule_de_crise.html


 

 

 

Fukushima, 6 ans déjà...
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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 08:56
La Chine face à une catastrophe majeure...

 

 


L'ampleur de la catastrophe de Tianjin, dans le nord est de la  Chine, se révèle, chaque jour, de plus en plus préoccupante : le dernier bilan officiel fait état de 112 morts, vingt et un pompiers figurent parmi les victimes, on a dénombré plus de 700 blessés, la population a été évacuée dans un rayon de 3 kilomètres, en raison d'émanations toxiques très dangereuses...

Mais ce bilan reste provisoire, puisque, on le sait maintenant, ces émanations de cyanure de sodium peuvent produire des effets délétères à court et à long terme.

Encore une fois, la Chine se retrouve prise à son propre piège, celui de la démesure industrielle, celui du manque de sécurité de certains sites placés près des villes, et des habitations.


Il semble bien, désormais, que cette catastrophe soit due à des imprudences inadmissibles : les populations qui vivent sur ce site portuaire n'étaient même pas informées du danger potentiel de ces installations chimiques industrielles.

La Chine a déjà connu maints problèmes de pollutions chimiques : nombreuses rivières contaminées, atmosphère saturée de particules nocives... on se souvient de certaines images surréalistes de grandes villes chinoises engluées dans un brouillard toxique.

Et cette nouvelle catastrophe vient illustrer, encore, le peu de précautions que prend le gouvernement chinois, pour protéger ses populations.

Les autorités ont, même, fait, après la catastrophe, de la rétention d'information, concernant le danger des produits contenus sur le site de Tianjin.

Face à cet accident majeur, on fait ce constat accablant : la croissance à tout prix conduit au pire, des gens modestes sont sacrifiés au nom d' une industrie triomphante... des pompiers, des ouvriers sont morts, au cours de ces explosions qui ont ravagé le site portuaire.

Vers quel abîme nous conduit ce monde où l'industrie et ses profits ne tiennent plus compte de la sécurité et du bonheur des gens ?

La Chine devient le modèle même d'une expansion débridée, sans contrôle réel, sans garde-fou.

Bien sûr, des catastrophes se sont produites, aussi, dans d'autres pays : on songe à celle d'AZF à Toulouse, le 21 septembre 2001, qui a provoqué l’explosion d’un stock de nitrate d'ammonium, causant la mort de 31 personnes, faisant 2 500 blessés et de lourds dégâts matériels.

Et en Chine, plus qu'ailleurs, on voit aussi, à travers cette catastrophe, que l'industrie devient un danger pour les populations, en raison de ces usines gigantesques qui s'implantent près des villes...

Le peuple de Tianjin se révolte : on comprend le désarroi des familles de victimes, d'autant que les autorités pratiquent la politique du silence, elles ont même caché, pendant un certain temps, la présence de cyanure de sodium, sur le site.


Quelles seront les conséquences de cette catastrophe ? Difficile de le dire, mais quand on voit les images de flammes, d'embrasements, l'énorme cratère creusé par les explosions successives sur le site, on ne peut que s'inquiéter de la suite...

Le profit, la rentabilité font fi de la vie des êtres humains, dans un monde où on oublie la protection des populations dans un seul but : la croissance, l'argent.

 

 

Articles sur la Chine :


http://rosemar.over-blog.com/article-pekin-ville-de-fantomes-114906923.html
 

http://rosemar.over-blog.com/article-toutes-les-couleurs-des-rivieres-chinoises-116194564.html

 

http://rosemar.over-blog.com/article-obesite-chinoise-119528100.html

 

 

http://rosemar.over-blog.com/article-urticaire-chinoise-118643452.html

 

http://rosemar.over-blog.com/article-j-ai-achete-des-vetements-chinois-120765457.html

 

 

 

 

La Chine face à une catastrophe majeure...
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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 15:09
Crash de l'A 320 : une forme de terrorisme moderne...

 

La catastrophe de la Germanwings semble bien être, désormais, un acte délibéré et prémédité : le copilote a pécipité l'avion sur une montagne, afin de pulvériser l'A 320. On a parlé de suicide, mais ce mot est il approprié, dans la mesure où ce pilote a entraîné avec lui, la mort de 150 passagers ?


Quand on sacrifie la vie de nombreux passagers, des bébés, des adolescents, des femmes, des hommes, et l'équipage entier d'un avion, comment nommer un tel acte ?

On songe, évidemment à une forme de terrorisme aveugle qui s'attaque à des innocents...

Les passagers de l'A 320 sont morts dans des conditions atroces, leurs corps ont été pulvérisés, leur vie anéantie en un instant, par le geste d'un seul homme qui a dû se sentir tout puissant lors du passage à l'acte.

"Un jour, je vais faire quelque chose qui va changer tout le système, et tout le monde connaîtra mon nom et s'en souviendra", avait un jour déclaré ce copilote à Maria W., une hôtesse de l'air de 26 ans, et une ex-petite amie. 

Rêve de notoriété, de gloire, de reconnaissance, ce pilote voulait accomplir une sorte de destin d'exception...


Et, pour ce faire, il n'a pas hésité à commettre la pire des atrocités : tuer 150 personnes à l'aveuglette, comme peuvent le faire des terroristes fanatisés, des djihadistes, à la recherche d'une gloire illusoire.

Il a voulu, intentionnellement, précipiter, dans la mort, des innocents, il n'a pas hésité à interdire l'accès du cockpit au commandant de bord, à actionner le bouton de descente de l'avion qui le conduisait inéluctablement au crash.

Bien sûr, il savait qu'il allait mourir lui aussi, comme un djihadiste qui commet un attentat : il était là pour mourir, pour accomplir un acte de destruction et de terreur, il était là, pour tuer et trouver une forme d'auréole et de gloire.

J'avais intitulé un premier article consacré à cette catastrophe : "suicide ou attentat" ? En fait, l'acte perpétré par ce jeune pilote ressemble davantage à un attentat qu'à un suicide : il a accompli un geste de destruction, il a massacré des innocents, des gens qui, eux, avaient choisi de vivre.

Il a assassiné dans les pires conditions, par surprise, des gens, des êtres humains sans défense.

Son geste peut, sans doute, s'expliquer par des frustrations : difficulté d'exercer son métier, déception amoureuse ? mais il ressemble à s'y méprendre au geste d'un terroriste.

Sa quête de gloire posthume y fait songer également : une soif de reconnaissance, un désir de compenser des frustrations...

On voit bien que ce pilote a agi comme un terrorriste, certes, il n'a pas été manipulé, ni fanatisé, mais peut-être s'est il inspiré des attentats du 11 septembre pour commettre cet acte fou...

Certes, il était peut-être sous l'emprise de psychotropes...

Certes, il ne défendait pas une religion ou une "cause", si ce n'est sa propre cause : l'ambition de faire parler de lui, et de passer à la postérité.

Mais, sa passion de l'aviation et du pilotage l'a conduit au pire...

Il s'agit bien d'un crime qui s'accompagne d'une mise en scène de la mort de 150 personnes tuées avec une certaine froideur.

 

C'est terrifiant...


 

Crash de l'A 320 : une forme de terrorisme moderne...
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