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19 avril 2023 3 19 /04 /avril /2023 09:43
Les propos d' Emmanuel Macron sur l'éducation : du mépris !

 

On croit rêver en entendant cet extrait du discours d'Emmanuel Macron !

"L'éducation nationale doit renouer avec l'ambition d'être une des meilleures d'Europe. Dès la rentrée, notre école va changer à vue d'oeil pour les enseignants qui seront mieux rémunérés, pour les élèves qui seront davantage accompagnés en français, en mathématiques pour leurs devoirs et pratiqueront plus de sport à l'école, pour les parents qui verront le remplacement systématique des enseignants absents..."

 

Et par quel miracle Emmanuel Macron va-t-il faire en sorte de régler le problème du remplacement des profs absents ?

Le ministère peine à recruter des enseignants, une catégorie professionnelle déconsidérée, sous payée, méprisée.

Est-ce qu'il envisage de faire remplacer les profs absents par des collègues en fonction, déjà surchargés de travail ?

Pour Macron,  la revalorisation passe effectivement par du travail supplémentaire, à savoir les remplacements des professeurs absents. Ce n’est pas de la revalorisation mais un travail supplémentaire mal rémunéré...

C'est une façon d'évacuer le problème...

 

Emmanuel Macron promet aussi de meilleures rémunérations pour les enseignants !

Il serait temps, mais, en fait, cette meilleure rémunération ne sera donnée aux enseignants que s'ils acceptent de travailler plus.

Travailler plus pour gagner plus : on connaît ce slogan de l'ultra libéralisme.

 

Encore une fois, de fausses promesses, un discours creux, sans substance, sans consistance...

"Notre école va changer à vue d'oeil", ose même affirmer Emmanuel Macron.

Mais par quelle formule magique ?

 

L'éducation est en détresse depuis des années : manque d'ambition, justement... 

Nivellement par le bas, diminution des exigences, suppression des difficultés, orthographe, grammaire négligées, alors que l'enseignement de la langue est essentiel.

De plus en plus le baccalauréat est bradé, les programmes rabotés, l'enseignement du latin et du grec sacrifié...

Un fiasco !

Bien sûr, de nombreux collègues fournissent un travail acharné, défendent leurs domaines de connaissances, se battent pour leurs élèves.

Mais l'éducation, comme l'hôpital connaissent un déclin et une crise sans précédent.

Les problèmes de discipline sont présents dans la plupart des établissements et ce, dans l'indifférence générale...

Les propos d'Emmanuel Macron montrent qu'il n'a pas pris la mesure des problèmes que connaissent les enseignants.

 

Pire encore : c'est du mépris, comment peut-on parler de revalorisation du métier des enseignants, alors qu'on leur demande de travailler toujours plus ? Ce n'est pas sérieux...

 

 

 

Les propos d' Emmanuel Macron sur l'éducation : du mépris !
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18 janvier 2023 3 18 /01 /janvier /2023 10:44
Une grande absente...

 

"Personne ne s'est aperçu ni ne s'est ému de sa disparition pourtant assez déroutante...

 

Au cours des derniers mois, on a parlé inflation, Covid, retraites, ( je rajoute ; guerre) on a parlé du réchauffement climatique, je trouve d'ailleurs cela assez normal : les répliques du Covid nous guettent et nous menacent de nouveau, la réforme des retraites nous menace de nouveau... quant à l'inflation qui lamine les plus précaires et le réchauffement climatique dont les effets sont patents, ce ne sont même plus des menaces, c'est le quotidien.

 

Tout cela pour dire que personne ne semble s'être aperçu de la grande absente des discours politiques, des commentaires journalistiques au point que plus personne ne se souvient qu'elle existe encore sous la forme d'un ministère... qui pourrait seulement dire le nom de la titulaire de ce portefeuille ?

 

Evidemment, je veux parler de la culture.

Oui, oui, je sais, la culture, cela fait vieux jeu, le mot s'est à ce point dilué dans l'atmosphère qu'il semble d'un autre âge.

 

Et pourtant, rien n'a jamais été plus essentiel. 

 

Parce que la culture, comme le rappelait tout à l'heure Michelle Perrot, c'est ce qui sert à penser contre soi, à mettre en doute la validité de nos opinions, à interroger nos premiers réflexes pas toujours sains, à lutter contre nos réactions épidermiques.

 

Sans elle, comment analyser les menaces qui pèsent sur nous, comment penser les alternatives, lutter contre le repli sur soi, la détestation de l'étranger, la haine du pauvre ?

 

Sans elle, comment pourra s'imposer la solidarité, l'indispensable partage des richesses ?

 

On ne parle plus de culture.

Par bonheur, il nous reste les livres et les librairies, grandes ou petites..."

 

Voilà un bel et vibrant hommage à la culture que l'on doit à Pierre Lemaitre dans le cadre de la Grande Librairie...

La culture oubliée, sacrifiée, la culture laminée dans nos écoles par les gouvernements successifs qui ont mis en place des réformes absurdes, négligeant l'importance de la transmission des connaissances.

La culture qu'il convient de magnifier et de réhabiliter en ces temps d'incertitudes...

 

 

Source :

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-15/4455361-emission-du-mercredi-11-janvier-2023.html

 

 

Une grande absente...
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2 janvier 2023 1 02 /01 /janvier /2023 11:48
"Il nous faut travailler davantage..."

 

"Il nous travailler davantage" a martelé Emmanuel Macron lors de ses voeux adressés aux Français...

"Devra-t-on travailler plus longtemps en 2023 ? Là aussi, comme je m’y suis engagé devant vous, cette année sera en effet celle d’une réforme des retraites qui vise à assurer l’équilibre de notre système pour les années et décennies à venir. Il nous faut travailler davantage, c’est le sens même de la réforme de l’assurance chômage qui a été portée par le Gouvernement et votée par le Parlement." a déclaré Emmanuel Macron...

 

Le personnel médical, les infirmières, les infirmiers, les aides-soignants, les caissières, les enseignants apprécieront cette injonction à travailler toujours plus.

Eux qui sont déjà accablés de travail, à tel point que certains renoncent à leur métier et démissionnent...

 

Travailler davantage alors que nombre d'entre eux sont déjà saturés de travail, près du burn-out ?

Travailler davantage alors que leurs conditions de travail se détériorent au fil du temps ?

 

Les hôpitaux manquent de bras, les EHPAD cherchent des aides-soignants, les écoles, les lycées et les collèges manquent de professeurs...

 

Il faut être aveugle ou inconscient pour ne pas voir cette réalité : les métiers du soin peinent à recruter...

Manque de considération, de reconnaissance, salaires insuffisants...

Qui veut encore exercer ces métiers essentiels ? Le mérite attaché à ces professions n'est même pas reconnu, ni récompensé.

Comme le rappelle Sophie Coignard, "L'épisode de Covid a été l'occasion éblouissante de s'en souvenir : un trader est-il plus méritant qu'une infirmière ? A l'évidence, non. Il a peut-être fait de brillantes études de finance, mais son métier est dépourvu de toute utilité sociale. La crise des subprimes a même montré qu'il pouvait nuire gravement à la prospérité collective.

Pourtant un trader peut gagner largement plus d'un million d'euros par ans contre 30 000 euros en moyenne pour une infirmière... Comment le mérite peut-il s'en accommoder ?"

 

Que dire des caissières rémunérées au SMIC qui exercent leur métier dans des conditions difficiles ?

 

Et quid de la situation des enseignants ? Mal payés, déconsidérés par les parents, les élèves, accablés de tâches de toutes sortes...

 

Travailler davantage dans de telles conditions ?

C'est inimaginable.

 

Mais les politiques ont-ils encore une conscience des réalités du terrain, des difficultés de ces métiers dont ils sont bien éloignés ?

"Travail, engagement" a répété Emmanuel Macron... mais on ne peut demander plus à certains.

 

 

 

"Il nous faut travailler davantage..."
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24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 09:42
Pénuries....

 

Pénurie d’enseignants, de médecins, d’infirmières, de personnels dans la restauration, l’hôtellerie, l’agriculture, pénuries de chauffeurs de cars scolaires, de maîtres-nageurs...

Que de secteurs impactés par ces pénuries !

 

Des enfants privés de transport scolaire pour la rentrée, le 1er septembre... Des enfants, des adolescents privés d'enseignants...

Pourquoi tant de difficultés à recruter dans ces secteurs ?

 

La plupart de ces métiers ne sont plus attractifs : problèmes de rémunération, surcharge de travail, manque de considération et de reconnaissance...

 

C'est le cas des enseignants qui font face à des classes surchargées, dans des locaux parfois vétustes.

Cette année, plus de 4 000 postes n'ont pas été pourvus aux concours des enseignants : des pénuries inquiétantes à quelques jours de la rentrée scolaire...

Qui veut désormais devenir enseignant ? Posez la question autour de vous...

 
Qui veut être muté, en début de carrière, dans une région lointaine, inconnue ? Qui veut affronter la violence ordinaire, l'indiscipline des élèves ?
 
Qui accepte d'être déconsidéré, méprisé dans une société où l'autorité des professeurs est sans cesse contestée par les parents, par les élèves eux-mêmes ?
 
Qui a envie de corriger des copies de plus en plus indigestes, mal orthographiées, mal rédigées, des copies de plus en plus nombreuses, car les classes sont de plus en plus chargées ?
 
Qui souhaite entrer dans un métier où l'enseignant est taillable et corvéable à merci ? Rencontres avec les parents, organisation de bacs blancs, de devoirs communs, correction des épreuves orales du baccalauréat, parfois dans des villes fort éloignées du lieu de travail et de résidence...
 
Qui a envie d'être contrôlé par des inspecteurs qui sont totalement coupés du terrain et n'en connaissent plus la réalité ?

 

Triste constat ! Un des métiers les plus importants de nos sociétés est sacrifié à des modes : la transmission des connaissances n'est plus au coeur de ce métier, or, elle est essentielle, seules les connaissances permettent de progresser, elles sont un support indispensable de la réflexion...
 

Pour répondre à la crise de recrutement, des contractuels ont été embauchés dès juin grâce à des "job dating", entretiens organisés dans plusieurs académies. Les personnes retenues, qui doivent avoir au minimum une licence – quelle qu'elle soit –, enseigneront dès la rentrée, avec souvent quelques jours de formation seulement, proposés à partir de cette semaine.

Ces personnes recrutées en hâte ne sont bien évidemment pas véritablement formées pour enseigner...

C'est du bricolage !

 

 

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/societe/une-rentree-scolaire-sous-tension-marquee-par-la-penurie-d-enseignants-23-08-2022-2487017_23.php

 

 

Pénuries....
Pénuries....
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22 juillet 2022 5 22 /07 /juillet /2022 11:02
Dictées de notre enfance...


Les dictées de notre enfance étaient souvent des textes choisis qui nous permettaient, aussi, de découvrir la littérature...

Exercice laborieux pour certains, plaisir de bien écrire pour d'autres, la dictée fait partie des apprentissages de l'orthographe.

Quelque peu délaissée ces dernières années, la dictée, la vraie mériterait d'être remise à l'honneur... Je parle ici de la vraie dictée et non de ces ersatz : dictées à trous, ou préparées...

 

Le mot nous parle de l'enfance, il nous fait entendre les voix solides des enseignants qui font vibrer les textes.

 

Ce nom, avec ses sonorités de dentales "d" "t", de gutturale "k" semble claquer et retentir comme pour nous montrer l'autorité du maître.

 

Enfant, j'aimais cet exercice qui permettait de découvrir des mots parfois mystérieux et étranges. Je sais que d'autres éprouvent des difficultés face à cette épreuve...

Pourtant, la dictée, par sa lenteur, permet de se recentrer sur l'essentiel : le texte est d'abord lu intégralement, puis redit avec précision, enfin relu, une dernière fois.

 

Le mot est ancien, il remonte à un verbe latin "dictare", "dire en répétant". Formation de fréquentatif, ce verbe implique, donc, une idée de réitération...

Venu d'un autre verbe "dicere", "dire", le mot "dictée" a des origines très anciennes : un radical "deik" qui signifie "montrer".

 

De là est issu le mot "digitus", "le doigt, ce qui sert à montrer", on retrouve ce sens originel dans les termes "indiquer" ; "index, le doigt qui sert à montrer" et les composés de -dex comme "judex" (« juge, celui qui dit le droit »), "teach" (« enseigner ») en anglais, "δίκη, dikê" (« droit, justice ») en grec ancien.
 

La dictée et le doigt ont donc une même origine !

Dire, c'est "montrer par la parole", et les doigts et les mains servent aussi à s'exprimer...

On a tous en tête des dictées que l'on n'a pas oubliées, des textes envoûtants, par exemple celui-ci :

 

Daudet Les lettres de mon moulin, Installation

 

"Un joli bois de pins tout étincelant de lumière dégringole devant moi jusqu’au bas de la côte. À l’horizon, les Alpilles découpent leurs crêtes fines… Pas de bruit… À peine, de loin en loin, un son de fifre, un courlis dans les lavandes, un grelot de mules sur la route… Tout ce beau paysage provençal ne vit que par la lumière.

Et maintenant, comment voulez-vous que je le regrette, votre Paris bruyant et noir ? Je suis si bien dans mon moulin ! C’est si bien le coin que je cherchais, un petit coin parfumé et chaud, à mille lieues des journaux, des fiacres, du brouillard !… Et que de jolies choses autour de moi ! Il y a à peine huit jours que je suis installé, j’ai déjà la tête bourrée d’impressions et de souvenirs… Tenez ! pas plus tard qu’hier soir, j’ai assisté à la rentrée des troupeaux dans un mas (une ferme) qui est au bas de la côte, et je vous jure que je ne donnerais pas ce spectacle pour toutes les premières que vous avez eues à Paris cette semaine. Jugez plutôt.

Il faut vous dire qu’en Provence, c’est l’usage, quand viennent les chaleurs, d’envoyer le bétail dans les Alpes. Bêtes et gens passent cinq ou six mois là-haut, logés à la belle étoile, dans l’herbe jusqu’au ventre ; puis, au premier frisson de l’automne, on redescend au mas, et l’on revient brouter bourgeoisement les petites collines grises que parfume le romarin… Donc hier soir les troupeaux rentraient. Depuis le matin, le portail attendait, ouvert à deux battants ; les bergeries étaient pleines de paille fraîche. D’heure en heure on se disait : « Maintenant, ils sont à Eyguières, maintenant au Paradou. » Puis, tout à coup, vers le soir, un grand cri : « Les voilà ! » et là-bas, au lointain, nous voyons le troupeau s’avancer dans une gloire de poussière. Toute la route semble marcher avec lui… Les vieux béliers viennent d’abord, la corne en avant, l’air sauvage ; derrière eux le gros des moutons, les mères un peu lasses, leurs nourrissons dans les pattes ; — les mules à pompons rouges portant dans des paniers les agnelets d’un jour qu’elles bercent en marchant ; puis les chiens tout suants, avec des langues jusqu’à terre, et deux grands coquins de bergers drapés dans des manteaux de cadis roux qui leur tombent sur les talons comme des chapes."

 


 

Dictées de notre enfance...
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22 juin 2022 3 22 /06 /juin /2022 08:23
Il n'y a qu'un seul sujet : c'est l'Ecole !

 

"Niveau en baisse, pénurie d’enseignants, atteinte à la laïcité… il faut se porter au chevet de l’Éducation nationale. Parce que c’est sur les bancs de l’école qu’on peut former des citoyens dotés d’une culture commune propre à cimenter une nation.

 

Il n'y qu'un seul sujet ! Les médias, les politiques ne devraient s'intéresser qu'à une chose : l'avenir de l'Ecole...

C'est l'Ecole dont il faut s'occuper ! Tous les députés de la nation devraient être à temps plein sur ce sujet. Ce devrait être le coeur de nos débats.

Pourquoi ?

Parce que cela fait 30 ans que le naufrage dure : les professeurs sont ravis de ne plus avoir Jean-Michel Blanquer au ministère, certes... mais au fond, ça n'a rigoureusement aucune importance, ce n'est pas le problème.

Quoique...

 

Voilà 30 ans que les hommes, les ministres, les personnes, ce n'est pas le sujet !  (Quoique... )

 

Le sujet, c'est de savoir si on va laisser cette institution de la nation s'enfoncer toujours un petit peu plus.

L'Ecole Républicaine est là pour forger la communauté nationale, c'est à dire fabriquer des citoyens, des hommes libres, émancipés par les savoirs.

C'est cela que nous ne faisons plus.

Alors, il y a des chantiers concrets auxquels le nouveau ministre sera confronté : la formation des professeurs, la revalorisation du métier, et puis, il y a cette question de l'autonomie qui a été lancée par Emmanuel Macron.

Tout cela doit être exploré, avec l'idée que c'est l'avenir de nos enfants, donc notre destin individuel qui se joue, mais aussi l'avenir du pays, la possibilité pour la France de se perpétuer comme République et comme nation.

Alors, il n' y a qu'un seul sujet : c'est l'Ecole."


Il est bon de le rappeler : le rôle des enseignants est capital et essentiel : ils ont la charge d'enfants ou d'adolescents, depuis leur plus jeune âge jusqu’à l’âge adulte.

 

Les professeurs ont pour fonction de transmettre des savoirs, des connaissances indispensables, pour permettre aux élèves de s’épanouir dans la société, mais ils ont, aussi, une fonction éducative, ils inculquent des valeurs aux élèves, le respect des autres, la tolérance... ils doivent donner l’exemple du travail, de la rigueur.
 
Sans les enseignants, que deviendraient les enfants, livrés à eux-mêmes, sans cadre, sans structure ? Les parents qui travaillent ne pourraient assurer ces multiples rôles de l’enseignant… Il faut bien se rendre compte que les enseignants s’occupent des enfants, tous les jours, tout au long de la semaine, qu'ils les prennent en charge.
 
Tâche complexe et difficile car les élèves sont regroupés, en grand nombre, dans des classes, parfois, surchargées. 
 
Le travail ne se limite pas, d’ailleurs, à la transmission de valeurs et de connaissances : l’enseignant doit veiller à aider, soutenir, encourager les élèves en difficulté, leur montrer l’importance du travail dans la progression, répondre à leurs questions qui peuvent être multiples, à leurs attentes, répondre aussi aux questions des parents…
 
On accuse l’école de bien des maux, mais elle joue un rôle essentiel dans la formation des individus : elle apporte un cadre, des règles de vie, c’est une préparation à la vie active, au travail, avec ses contraintes et ses bonheurs : il faut se lever tôt, il faut apprendre, il faut se soumettre à une certaine discipline, mais l’école est aussi faite de partages, d’échanges avec tous les autres, élèves et enseignants, ce sont, parfois, des connivences, des éclats de rire, des enthousiasmes, des colères, des angoisses : le reflet même de la vie.

 

Source :

 

https://tv.marianne.net/focus/l-ecole-est-le-seul-sujet-?autoplay=true

 

Il n'y a qu'un seul sujet : c'est l'Ecole !
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9 juin 2022 4 09 /06 /juin /2022 12:38
Tenues islamiques en progression dans les établissements scolaires...

 

Je ne sais pas si vous l'avez constaté comme moi ? On voit de plus en plus dans la rue de très jeunes filles revêtues de tenues islamiques : un voile qui recouvre les cheveux, une longue robe qui cache tout le corps, même les bras...

Ce ne sont pas des burqas, mais on n'en est pas loin...

 

Et, bien sûr, on retrouve ces tenues dans les établissements scolaires...

"Comme le révèle une enquête publiée dans L'Opinion, des tenues islamiques se multiplient ces derniers mois dans certains lycées, aussi bien pour les garçons que pour les filles. Les élèves revendiquent le port de leurs abayas (robes traditionnelles noires) et kamis (tuniques musulmanes), tenues qu'ils qualifient de culturelles..."

 

Pourtant, la loi interdit le port de tout signe religieux dans les établissements scolaires. Pourquoi ne pas la mettre en application ? Pourquoi hésiter ?

Tout élève qui arbore ces tenues ne devrait pas pouvoir accéder aux lycées, collèges, écoles...

Autrefois, les femmes âgées de confession musulmane portaient ces longues tenues couvrant tout le corps... dorénavant, même des jeunes filles se revêtent de ces habits encombrants.

 

Il faut dénoncer toutes ces prisons religieuses dans lesquelles on enferme les filles et les  femmes, je me dis que de tels diktats sont insupportables. 

Au nom de toutes ces femmes privées du simple bonheur de se promener sans contraintes, je me dis que nous devons les soutenir et les aider dans leur combat pour la liberté.

 

Je pense à ce témoignage que j'ai reçu sur mon blog, à la suite d'un article intitulé  "Bikini et burkini" : " Je travaille avec des jeunes filles françaises et musulmanes et elles subissent de leur famille et de leur environnement (voisins, connaissances) des pressions morales et physiques pour rentrer à fond dans la religion pour l'honneur familial et n'être pas considérées comme des putes ou des traitres."

 Comment, dans ce cas, pourrait on parler de choix ? 

 

Face à de telles pressions, les jeunes filles se retrouvent prises au piège d'une religion qui les condamne à la soumission, l'enfermement...

Quand je vois des musulmanes revêtues de ces longs voiles, de ces tenues qui couvrent bras et jambes, en plein été, je me dis qu'elles sont victimes de traditions d'un autre âge, du poids d'une religion qui accorde tous les droits aux hommes et qui leur interdit un épanouissement dans la vie de tous les jours.

 

Dans notre pays, en France, cela me paraît intolérable.

Les femmes ont lutté, pendant des siècles, pour leur liberté et leur émancipation : on ne peut admettre de tels reculs et de telles régressions.

A l'école, tenues correctes exigées ! Pas de signes religieux, pas de tenues indécentes, non plus ! Pas de vêtements religieux, pas de shorts au ras des fesses, non plus !

 

 

Sources :

https://www.lepoint.fr/societe/les-etablissements-scolaires-au-defi-des-tenues-religieuses-islamiques-03-06-2022-2478128_23.php

 

 

https://www.marianne.net/societe/education/calendrier-bouleverse-pas-de-chorale-comment-le-ramadan-a-perturbe-un-college-de-seine-et-marne

Tenues islamiques en progression dans les établissements scolaires...
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3 juin 2022 5 03 /06 /juin /2022 11:18
On recrute en urgence des profs !

 

Encore une pénurie préoccupante de profs... "Alors on recrute en urgence, mais avec quelles compétences ?

Il n'y a pas assez d'enseignants pour assurer la rentrée prochaine... Alors, l'académie de Versailles emploie les grands moyens : un recrutement express a eu lieu le 30 mai sur plusieurs sites : l'objectif est de trouver 700 professeurs des écoles ou encore 600 enseignants en collège et lycée...

C'est ce qu'on appelle un job dating ! L'école devenue une entreprise, c'est bien l'orientation que prend notre Education depuis des années et c'est très inquiétant !

 

De nombreux postulants ont répondu à l'appel au secours de l'Education Nationale... des candidats prêts à changer de vie pour devenir enseignants !

"Je suis dans le droit, je suis juriste." explique l'un d'eux.

"Je suis manager dans un grand groupe de protection sociale." témoigne un autre.

"J'étais dans la cosmétique." révèle encore une candidate.

"J'étais fiscaliste à EDF." déclare une autre...

"Si je suis prise, je lâche tout, et à la rentrée, je suis prof."

Cela paraît si simple ! Comme si on pouvait s'improviser enseignant ! (Alors que ce métier demande des années d'études spécialisées et de formation...)

 

L'académie de Versailles manque de bras et propose 2000 postes de contractuels de la fonction publique.

Pour postuler et peut-être devenir enseignant, il faut passer un entretien de 30 minutes.

"Vous seriez intéressé par quelle discipline ?"

"Moi, c'est plutôt commerce et vente..." dit un des candidats interrogé.

 

Les candidats retenus seront convoqués pour un second entretien et pourront exercer dès la rentrée de septembre.

"Cela permet d'attirer du monde et cela permet d'aller le plus loin possible dans le processus de recrutement, dès la journée d'aujourd'hui avec les personnes qui se présentent." explique Charline Avenel, rectrice de l'Académie de Versailles. 

 

Un recrutement en urgence car les premiers résultats des concours d'enseignement sont alarmants :  En mathématiques, pour 1 035 postes, seuls 816 candidats ont passé la barrière de l'écrit. En allemand, 215 postes sont vacants, et il n'y a que 83 admissibles. En lettres classiques, 134 postes et 60 admissibles.

 

Une crise des vocations qui a des conséquences pour les élèves : dans un collège des Hauts de Seine, 25% des cours, toutes matières confondues, n'ont pas été assurés depuis la rentrée, selon les parents d'élèves, dont 50 heures d'Allemand : "le prof. est remplacé par une personne qui est, elle-même, absente, on a parfois un mois de cours et après un mois et demi où il n'y a plus cours, enfin, c'est scandaleux..." explique une mère d'élève.

Un proviseur, lui, s'inquiète du recrutement massif de contractuels pour répondre à la pénurie d'enseignants : il y aurait, selon lui, un problème de niveau chez ces professeurs remplaçants.

 

"Le métier d'enseignant est un métier qui est aussi technique, c'est un métier de vocation, mais c'est aussi un métier technique, et quand on n'a pas bénéficié de la formation institutionnelle, on ne part pas avec les mêmes bases que ceux qui ont été formés pendant deux ans..."

 Certains syndicats d'enseignants réclament exceptionnellement l'organisation d'un nouveau concours pour recruter des professeurs titulaires, afin d'éviter des postes vacants à la rentrée." 

Cette pratique du job dating est encore une façon de dévaloriser complètement la fonction d'enseignant. C'est très grave.

Cherche-t-on à recruter des gens destinés à garder les élèves ou des professeurs aptes à délivrer un enseignement de qualité ?

Hôpital en souffrance, école désertée, la situation est compliquée dans nos services publics. L'état doit prendre enfin la mesure de ces difficultés : il faut absolument revaloriser ces métiers par de meilleurs salaires, améliorer les conditions de travail, reconnaître l'importance et la valeur du travail des soignants et des enseignants.

 

En lieu et place, Emmanuel Macron envisage encore des consultations : il serait temps d'agir efficacement !

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/education-l-academie-de-versailles-recherche-desesperement-desenseignants_5168773.html

 

https://twitter.com/SNESVersailles/status/1531335944686665729?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet

 

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-2/3471388-emission-du-jeudi-2-juin-2022.html

 

 

On recrute en urgence des profs !
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4 avril 2022 1 04 /04 /avril /2022 11:26
Enseignement : le programme de Macron,  travailler plus pour gagner plus...

 

Décidément, le programme d'Emmanuel Macron dans le domaine éducatif est, une fois de plus, déconnecté du réel : il ne tient pas compte des réalités que connaissent et que vivent les enseignants.

 

"Travailler plus pour gagner plus", on connaît ce slogan mis à l'honneur par un certain Nicolas Sarkozy.

C'est ce que propose Emmanuel Macron aux enseignants dans son programme pour la présidentielle.

 

De nouvelles fonctions seraient dévolues aux enseignants. Ces nouvelles fonctions pourraient concerner "le remplacement effectif des absences" de professeurs.

Emmanuel Macron évoque également "un suivi plus individualisé des élèves", l’aide aux devoirs et encore un accompagnement sur le temps périscolaire. Bref, il s'agirait de mieux rémunérer les heures supplémentaires.

Les nouvelles embauches se feront sur la base de ce pacte.

 

Quand on connaît les difficultés du ministère pour recruter de nouveaux enseignants, quand on voit le nombre de candidats aux concours de l'enseignement diminuer chaque année, on se dit que de telles mesures ne vont pas les inciter à se lancer dans la carrière de l'Education.

 

Les tâches des enseignants sont déjà multiples : elles ne se résument pas aux heures de présence en cours.

Préparation des cours qui évolue en fonction des programmes, réunions pédagogiques, correction des copies (un enseignant peut passer des week-ends entiers à corriger des copies), suivi des élèves, conseils de classe, rendez-vous avec les parents...

 

Proposer aux enseignants de remplacer des collègues absents, ce n'est pas sérieux : comment envisager de faire des remplacements, alors qu'on est déjà débordé et saturé de travail ?

Le temps de travail est déjà très lourd :  selon les statistiques du ministère lui-même, le temps de travail hebdomadaire des enseignants dépasse les 40 heures !

 

Il serait question aussi d'étendre la possibilité de bivalence ou la polyvalence pour les enseignants. L'idée étant d'introduire davantage de souplesse dans les emplois du temps et d'augmenter le vivier de remplaçants en cas d'absence d'un enseignant.

Est-ce bien sérieux ?

Enseigner plusieurs disciplines ? Est-ce une solution ? N'est-ce pas plutôt un cache misère ?

Dans ce programme, rien sur l'inanité de la hiérarchie qui ne souhaite jamais faire de vague et ne soutient jamais les professeurs, rien sur les méthodes ineptes imposées d'en haut, rien sur les programmes, rien sur la discipline, le comportement des élèves et de leurs parents... 

Certains collègues démissionnent devant les problèmes auxquels ils sont confrontés...

 

 

 

 

Enseignement : le programme de Macron,  travailler plus pour gagner plus...
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10 janvier 2022 1 10 /01 /janvier /2022 12:11
Après le casse-tête des attestations de sorties, voici le casse-tête des tests...

 

Emmanuel Macron nous a fait part de son envie d'emmerder les non vaccinés... 

 

Aurait-il eu envie précédemment d'emmerder les Français avec l'instauration des attestations de sortie ?

 On se souvient de la multiplication des attestations dérogatoires de déplacement pour les familles, lors des confinements : un véritable casse-tête !

 Attestation pour emmener les enfants à l’école, celles des enfants pour aller à l’école, attestation permanente de l'employeur, attestation pour aller au travail, attestation pour les courses en sortant du boulot et celle pour la sortie d’école. attestation pour faire un peu de sport, etc.

Un véritable cauchemar !

 

Et voici que les familles se retrouvent à nouveau confrontées à un autre problème : la multiplication des tests en milieu scolaire !

Ainsi, les protocoles sanitaires imposés par l’Éducation nationale, en particulier dans le primaire, ont de quoi rendre fous les parents les plus conciliants.

 

Jugez plutôt : 3 cas de Covid dans une classe, fermeture provisoire de la classe, tous les élèves doivent subir un test PCR ou antigénique. Si le test est négatif, l’enfant peut revenir dès le lendemain.

Or, les laboratoires et les pharmacies sont pris d'assaut pour la réalisation des tests : des files d'attente interminables...

Mais ce n'est pas tout : on rajoute l’obligation supplémentaire de deux auto-tests à J + 2 et J + 4 ("délivrés gratuitement en pharmacie"), à condition qu'il n'y ait pas de rupture de stock, bien sûr !

Les parents peuvent aussi remplir une fausse attestation sur l'honneur, quelle farce !

Et quand on a plusieurs enfants, les problèmes d'organisation s'accumulent...

 

Vive la simplification !

Mais où est-elle ? On la cherche désespérément...

 

Les politiques semblent, une fois de plus, déconnectés de la réalité que vivent les Français...

Certains affirment que le problème vient du fait que le  président n'a pas d'enfants à charge.

Est-il si difficile de se mettre à la place des autres ? Est-il si difficile d'imaginer leurs difficultés ?

 

Finalement, devant les récriminations des parents d'élèves, le protocole, annoncé par Jean-Michel Blanquer, je le rappelle, la veille de la rentrée, a été un peu allégé : si un nouveau cas positif est recensé dans les sept jours, les élèves n’auront pas à recommencer leur parcours de trois tests.

 

Malgré tout, les pharmacies, les labos sont pris d'assaut, la plateforme SIDEP est saturée : de très nombreux Français ont ainsi dû attendre plusieurs heures pour savoir s’ils étaient négatifs ou positifs ces derniers jours.

 

Sources :

https://www.lepoint.fr/societe/monsieur-le-president-si-vous-aviez-des-enfants-a-l-ecole-vous-sauriez-07-01-2022-2459515_23.php

 

https://www.lepoint.fr/education/covid-19-a-l-ecole-le-protocole-sanitaire-finalement-allege-07-01-2022-2459490_3584.php

 

Après le casse-tête des attestations de sorties, voici le casse-tête des tests...
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