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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 17:04
La pâle pierre de tes ongles...

 

 

"Je suis affamé de ton rire de cascade, et de tes mains couleur de grenier furieux, oui, j'ai faim de la pâle pierre de tes ongles, je veux manger ta peau comme une amande intacte."

Voilà une belle déclaration d'amour que l'on doit à Pablo Néruda, dans son ouvrage intitulé La Centaine d'amour...
 


"L'ongle" ! On perçoit, là, un mot si ordinaire et si familier qu'on n'y prête plus attention : surface transparente et translucide, l'ongle au bout des doigts révèle des teintes ombrées de roses....

Ce nom entre, même, dans des expressions familières : "se battre, bec et ongles... connaître, savoir jusqu'au bout des ongles".

L'ongle se pare, parfois, de vernis colorés. Le mot suggère, à la fois, la légèreté et la dureté de cette partie du corps : la voyelle nasalisée "on" nous fait voir une sorte d'évanescence, la gutturale "g" restitue la force de l'ongle.

Les ongles qui finissent les doigts s'ornent de lunules d'opales, de jolies teintes nuancées de roses.

Le mot vient d'une formation de diminutif "ungula", issue du nom latin "unguis", "l'ongle."

Diminutif à valeur hypocoristique, ce terme comporte, anciennement, une nuance affective.

Comment ne pas admirer ces petites surfaces translucides au bout des doigts ? Elles ressemblent à des pierres précieuses...

D'ailleurs, ce nom a, aussi, des origines grecques, plus lointaines : "onux", en grec, désigne "l'ongle", mais aussi, une pierre précieuse, "l'onyx", avec laquelle les grecs fabriquaient des boîtes à parfums ou des vases à boire.

L'onyx était très utilisé dans l'antiquité... Avec ses couleurs nuancées de verts, de roses, rouilles, bruns, blancs, l'onyx offre une variété de pierres aux glacis de lumières...

Ongle et pierre précieuse sont, ainsi, associées.

Belle étymologie pour ce nom issu du latin et du grec, belle origine puisque ce mot nous fait, encore, remonter aux sources de notre langue !

Hésiode, Eschyle, Xénophon utilisaient ce terme et il nous est parvenu, par l'intermédiaire du latin, avec des modifications phonétiques.

J'aime ce mot simple, "l'ongle", qui nous vient de l'antiquité, dont on ne soupçonne pas l'ancienneté.

Terme plein d'élégance, l'onyx nous fait, aussi, voir un monde de pierres précieuses brillantes, lumineuses, éclatantes !

L'onyx s'orne de lignes sinueuses, de sillons harmonieux, de vagues éblouissantes, sur des fonds de roses et de rouges... Les pierres s'illuminent de reflets, renvoient la lumière, la répercutent...

Le terme "onyx", avec le "i" grec, la consonne "x" révèle une sorte de rareté précieuse.

L'ongle et l'onyx se rejoignent par une forme d'élégance, de finesse, de douceur.

 

L'ongle et l'onyx se signalent, aussi, par leur résistance et leur dureté : l'ongle qui finit le doigt permet de griffer, de s'agripper.

A la fois utile et plein d'agréments, l'ongle nous séduit par ses teintes douces et nuancées, par sa solidité.

Il renvoie la lumière, brille, se teinte de lueurs de roses qui évoquent l'aurore....

 




 

 

 

 

La pâle pierre de tes ongles...
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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 14:22
Les enluminures des hiéroglyphes...

 

 

 



"Lorsque la porte de pierre s’écarta, livrant, pour la première fois depuis trente-cinq siècles, passage aux rayons du jour, une bouffée d’air brûlant s’échappa de l’ouverture sombre, comme de la gueule d’une fournaise. Les poumons embrasés de la montagne parurent pousser un soupir de satisfaction par cette bouche si longtemps fermée. La lumière, se hasardant à l’entrée du couloir funèbre, fit briller, du plus vif éclat, les enluminures des hiéroglyphes entaillés le long des murailles par lignes perpendiculaires et reposant sur une plinthe bleue. Une figure de couleur rougeâtre, à tête d’épervier et coiffée du pschent, soutenait un disque renfermant le globe ailé et semblait veiller au seuil du tombeau, comme un portier de l’éternité."

C'est ainsi que Théophile Gautier dépeint la découverte et l'ouverture d'une tombe égyptienne, dans son oeuvre, intitulée Le roman de la momie... Aussitôt, les enluminures des hiéroglyphes apparaissent et subjuguent les héros de l'histoire...
 


Le mot "hiéroglyphe" surprend par sa graphie complexe, son "i" grec, ses sonorités contrastées de gutturales "r" et "g", assez rudes et de fricative "ph", très douce...

Avec les hiéroglyphes, on entre dans le domaine du secret et du sacré : le mot lui-même n'est-il pas énigmatique et mystérieux ?

Le mot lui-même nous intrigue, nous fascine, et semble mimer les caractères qu'il désigne.

Le mot dessine des arrondis, des entrelacs, des boucles étonnantes.

Il nous entraîne vers d'autres univers, des époques lointaines, des mondes souterrains et obscurs, on pénètre dans des pyramides, on découvre des fresques d'un autre temps, ornées de signes étranges, formant des motifs pleins de charme.

Les couleurs éclatantes, les entrelacs de l'écriture attirent tous les regards.

Les hiéroglyphes nous parlent, et nous disent une forme de sérénité et de beauté...

Les signes décrivent des volutes, des enroulements qui nous envoûtent, les caractères nous subjuguent de leurs envolées mystérieuses...

Le mot lui-même montre et suggère toute l'étrangeté de ces motifs imprimés dans la pierre, ou peints sur des fresques.

On est, aussi, fasciné par l'aspect colossal des monuments de l'Egypte ancienne : les pyramides de Giseh, Chéops, Khéphren, Mykérinos, des temples aux colonnes imposantes, des statues de dieux aux dimensions surhumaines.

Et les hiéroglyphes, eux-mêmes, nous font découvrir une dimension sacrée, et comme supérieure...

Le mot, on ne s'en étonnera pas, vient de deux radicaux grecs, un adjectif "hiéros, sacré", et un nom "glyphé, la gravure"...

Ainsi, ce mot s'inscrit dans une sphère religieuse et mystique. Il nous fait remonter aux origines mêmes de l'écriture, essentiellement figurative, composée de plantes, d'humains, de dieux, d'animaux et de quelques signes phonétiques.

Cette écriture, attestée des le quatrième millénaire, nous fait percevoir tout le sens artistique des anciens Egyptiens, leur goût de la beauté, des lignes tracées avec élégance...

Ce nom évoque des temples, des dieux, aux sonorités exotiques et lointaines, Isis, Osiris, Bastet, Anubis, Sobek, Khépri, Bastet, des êtres magnifiés, des pharaons aux noms étranges.

Abou Simbel, Karnak, Denderah, Philae, ces noms de lieux célèbres nous font voyager dans l'espace et le temps !

Toutankhamon ! Ce nom nous transporte dans des paysages de dunes de sable, des étendues dorées, enluminées de soleils éblouissants. Ce seul nom nous fait entendre l'ancienne Egypte, ce seul nom résonne comme un chant venu d'un lointain passé.

Toutankhamon, déifié, devenu un symbole de la magnificence égyptienne ! Toutankhamon, souverain universel, connu de tous !

Mykérinos, Chéops font rayonner, aussi, leurs éclats de sifflantes !

Les hiéroglyphes racontent leur histoire, magnifient leur vie, font revivre un passé brillant...

Quel mot ! Quelle graphie !

Les consonnes de ce nom se hissent vers des hauteurs ou retombent dans des profondeurs et des abimes de mystères !

 

 

 

 

 

 

 

Les enluminures des hiéroglyphes...
Les enluminures des hiéroglyphes...
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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 15:13
L'homme entre dieu et diable...

 



Si le mot "dieu" est lié à l'idée de jour et de lumière, en relation avec l'adjectif "diurne", celui du "diable" évoque la séparation, la fracture, la brisure...

Etymologiquement, le diable est "celui qui divise, sépare et désunit", puisque le mot vient d'un verbe grec, "diaballo", "jeter à travers pour dissocier"...

Le diable  provoque des querelles, des disputes, il cherche à séparer les gens, à les éloigner, parfois, de leurs propres valeurs.

Le diable, destructeur de l'ordre établi, suscite la discorde, il sème la guerre, la violence.

Ainsi, le mot est, dès les origines, fortement péjoratif, et pourtant, le mot lui-même avec sa dentale initiale, sa consonne labiale "b" assez douce, est assez attirant et séduisant.
Selon la tradition biblique, le diable n'use-t-il pas de séduction pour attirer les âmes et les détourner du droit chemin ?
Le diable est, parfois, plein de charmes et d'attraits...

Symbole du mal, ce mot évoque, pourtant, des images terrifiantes, pleines de noirceur, des diables cornus, bêtes et méchants, des créatures inquiétantes.

En fait, quand on voit évoluer le monde, on peut penser que le diable habite en chacun d'entre nous.
L'être humain  diabolique suscite, sans arrêt, des guerres, des conflits, des haines, des insultes qui  surgissent et montrent qu'il ne faut pas chercher le diable, très loin.

L'homme est un animal diabolique, terrible, le plus terrible de tous, sans doute.
Doté d'intelligence, il a domestiqué la terre, l'a pliée à ses désirs, l'a exploitée, oubliant souvent que cette terre n'était pas inépuisable.
L'homme a inventé des armes terrifiantes, il a tué, il a meurtri, il a blessé, offensé, menti, il a détruit.

Pourtant, l'homme est, aussi, à l'origine d'inventions merveilleuses, n' a-t-il pas créé,  imaginé, composé des oeuvres d'art sublimes, dans de nombreux domaines : musique, littérature, peinture, cinéma ?

N'est-il pas un créateur, plein d'inventivité ? Ne fait-il pas surgir des lumières, des aurores aux lueurs naissantes ? N'est-il pas un dieu qui crée des clartés apaisantes ?

Poésies, concertos, romans, oeuvres théâtrales, harmonies de mots et de musiques, sculptures, tableaux, artisanat...

Vivaldi, Verlaine, Mozart, Racine, Molière, Cézanne, Monet, Praxitèle, tant de noms illustres nous viennent à l'esprit et chacun d'entre nous peut devenir créateur à sa manière et dans son domaine : bricolage, cuisine, écriture, activités de loisirs diverses...

L'art offre à chacun une évasion, il permet de s'élever vers une forme d'idéal, il recrée le monde, nous en fait percevoir toutes les beautés, il magnifie des paysages, il donne de nouvelles couleurs aux objets, il fait réfléchir, délivre des messages emplis d'humanité.

L'art peut dénoncer la guerre, les injustices, l'indifférence des êtres humains, le racisme, l'inconscience.


Ainsi, à la fois, dieu et diable, l'homme hésite et oscille sans arrêt entre le bien et le mal.

L'homme, à la fois dieu et diable, est bien le résultat de cette antinomie, de ces deux images opposées, il est le pire et le meilleur !

Le meilleur, c'est sa créativité, sa passion pour les arts, la beauté !

Cultivons cette passion pour la culture qui est essentielle ! L'homme produit, ainsi, des chefs d'oeuvre inoubliables qui apportent bonheur, harmonie, réflexion au monde.

C'est, là, ce qui fait la valeur de l'être humain, la capacité à s'épanouir dans la création, à partager ses émotions...

Le partage et non la division, c'est ce qui devrait l'emporter dans un monde moderne de progrès !




 

 

 

L'homme entre dieu et diable...
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21 juin 2015 7 21 /06 /juin /2015 16:48
L'adjectif nous offre une palette digne d'un peintre...

 

 

 

Il est temps de célébrer l'adjectif et toutes ses vertus ! Il est temps de redorer le blason de l'adjectif, devenu si rare ou rebattu !

De grâce, laissons de coté les "super", "extra" et redonnons aux adjectifs la place qu'ils méritent !

On aime leurs nuances infinies, l'adjectif peut rendre un texte brillant, éblouissant, chatoyant, éclatant, lumineux, ardent, fulgurant !

Il peut, parfois, être familier, populaire, et restituer une forme de simplicité et de modestie.

 

L'adjectif s'adjoint au nom pour le compléter, le qualifier, lui apporter toutes sortes de nuances... Que serait un texte, sans les adjectifs ?

Que pourrions-nous écrire, sans eux ?

Un texte privé d'adjectifs serait comme un corps sans âme, une fleur sans couleur...

L'adjectif nous permet d'exprimer tant de sentiments divers, tant d'appréciations sur les événements, les êtres, les objets, les êtres.

Le mot lui-même avec ses différentes consonnes, dentale sonore, chuintante, gutturale "c", dentale sourde, fricative à la fin, semble suggérer une diversité, une richesse étonnante de qualification...

L'adjectif fait preuve d'une certaine souplesse : il peut, même, devenir un nom quand il reçoit un article, on dit, alors, qu'il est substantivé : "les pauvres, les riches, les petits, les grands..."

L'adjectif nous offre une palette digne d'un peintre pour évoquer les couleurs, les formes, les substances, les textures de tout ce que l'on veut décrire...

Grâce à lui, on peut suggérer des parfums doux ou prégnants, des sons apaisants ou tonitruants...

Ce mot venu du latin "adjectum", participe du verbe "adjicere", "ajouter" n'est-il pas le complément indispensable du nom dont il vient préciser le sens ?

Tant d'adjectifs, dans notre langue, nous aident à exprimer tant d'idées !


"Rouge, rocheux, pourpre, flamboyant, légère, fragile, vive, intense, rougeoyante, volatile, cotonneuse, diaphane, subtil, ondoyant, lumineuse, élégante, rubescente, sombre, délicat, prégnante, lourde, virevoltant !"

Que de mots, et que d'expressivité dans les sonorités, les formes !

L'adjectif, substance même d'un texte, ajoute lumière, mouvement, force, intensité à une description, il permet d'animer une phrase.

L'adjectif qui s'accorde en genre avec le nom revêt, aussi, différents aspects : masculin ou féminin, il se colore de résonances particulières.

Il demande une recherche attentive : il faut trouver le mot juste qui restitue les sentiments, les idées que l'on veut mettre en valeur.

Beau prolongement du nom, l'adjectif peut précéder le substantif ou le suivre, et, là encore, il peut produire des effets différents.

Il peut entrer dans toutes sortes de figures de style : oxymore, redondance, effets d'insistance, rythmes binaires ou ternaires, hyperboles...

Il offre tant de possibilités ! 

Il admet différents degrés de significations : comparatif, superlatif, adverbes d'intensité viennent encore nuancer, à l'infini, le sens de l'adjectif et lui donner plus de relief...

Il peut souligner un éloge, mettre en valeur un blâme, il peut marquer une révolte soudaine et virulente, une vive indignation ou une admiration insistante.

Que de ressources dans l'adjectif, que de variétés !

 

N'oublions pas d'utiliser des adjectifs, pour donner plus de force, d'intensité, de vérité à l'expression des idées, pour nuancer et affiner une description, pour animer un récit...


 

 

 

 

 

Photos : rosemar

L'adjectif nous offre une palette digne d'un peintre...
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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 17:34
Le latin et le grec, des langues pour l'avenir...

 

 



Le latin, le grec, langues anciennes sont le substrat de notre culture, elles sont présentes dans un grand nombre de mots de la langue française.


L'étymologie, la science du vrai, nous permet de remonter à ces origines lointaines mais si vivaces dans notre vocabulaire...

Il suffit de consulter un dictionnaire pour percevoir toute l'importance du latin et du grec dans la formation de notre langue.

Le passé nourrit le présent, l'enrichit et nous permet de mieux comprendre toutes les notions qui nous entourent, le passé nous offre aussi une ouverture sur l'avenir, des perspectives nouvelles, différentes, car ce passé est riche de significations.

Ainsi, les mots venus du grec et du latin, devenus des termes français, intégrés dans notre langue nous montrent des réseaux de significations, nous permettent de mieux maîtriser la langue, de jouer avec elle, de voir le monde dans une continuité, pour progresser, pour approfondir la réflexion...

Il est important de peser ses mots... dans le monde moderne, trop souvent, on oublie de le faire : peser ces mots, c'est choisir le terme adéquat, adapté, c'est retrouver l'origine du mot, pour pouvoir bien en comprendre le sens.

Que de confusions parfois dans les mots ! Que d'erreurs commises !

L'étymologie permet d'éviter ces erreurs, de clarifier les propos, de s'exprimer avec le mot juste.

Chaque mot a une histoire, comme chacun d'entre nous en a une : pourrait-on se passer de cette histoire ? Pourrait-on vivre, coupé du passé ?

Sans passé, l'avenir n'existe pas, ne se construit pas sereinement : nous avons besoin de ces repères qui nous structurent et nous propulsent vers l'avenir.

Les mots que nous utilisons tous les jours, les mots les plus simples et les mots plus techniques, plus difficiles font partie de nous, ils expriment nos pensées, nos idées, avec précision, grâce à eux, nous pouvons développer toutes sortes de réflexions....

Alors qu'on assiste à une baisse générale du niveau en grammaire et en orthographe, le latin et le grec consolident ces connaissances, et rendent plus facile la mémorisation des familles de mots.

Il est important, aussi, pour mieux affronter l'avenir de connaître toutes les origines de notre culture : le théâtre, la tragédie, la comédie, la poésie, la fable, toute notre littérature a des racines grecques et latines, nos auteurs se sont imprégnés de cette culture, et s'en sont inspirés.

Les sciences elles-mêmes se sont développées en Grèce, les mathématiques, l'astronomie, la physique.

Pourrait-on envisager de raser les monuments historiques qui nous viennent de la romanité ? Pourrait-on faire fi de tout ce passé, le mépriser, le réduire à néant ?

Il est vrai que certains groupes islamistes se livrent à ces pratiques insensées et barbares, en anéantissant des chefs d'oeuvre venus du passé... voulons-nous devenir des barbares, coupés du passé ?

Le latin et le grec sont menacés par la nouvelle réforme des collèges, prévue pour la rentrée 2016... Ces disciplines ont, déjà, été lourdement pénalisées par des suppressions d'heures, des horaires mal placés.

Il ne faut pas s'étonner de la baisse du niveau des élèves, quand on sacrifie, ainsi, des enseignements si formateurs et essentiels.

Pour préparer l'avenir, pour assurer aux élèves une formation solide sur des bases et des fondements sûrs, il est important de se référer à des connaissances ancrées dans le passé.

Le latin et le grec ne sont pas des langues mortes, comme on le dit trop souvent : ces langues vivent à travers le français, elles sont omni-présentes, elles survivent même là où on ne le soupçonne pas, des termes très modernes sont, ainsi, empruntés au grec, "le canapé, la vidéo, la télévision, le cinéma, l'astronomie", pour ne citer que quelques exemples...

Le latin et le grec sont notre substance, ils font partie intégrante de notre environnement et de notre culture, il est donc essentiel d'approfondir la maîtrise de ces langues pour une bonne intégration dans le présent et l'avenir...


 

 

 

 

 

Le latin et le grec, des langues pour l'avenir...
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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 14:56
L'accent qui se promène et qui n'en finit pas...

 

 


L'accent ! Tout le monde connaît ces signes orthographiques, qui ornent les voyelles, l'accent aigu, grave, circonflexe...

Mais ce mot désigne, aussi, une intonation sur certaines syllabes, une façon d'élever la voix.

Certains accents chantent, modulent les mots dans une ronde musicale : on rejoint, ainsi, l'étymologie de ce terme, venu du nom "accentus" issu, lui-même,"d'un verbe latin "accino", composé sur un autre verbe "cano", "chanter"...

De nombreux mots appartiennent à cette famille : "chanson, chansonnette, chansonnier, chant, chanterelle, chanteur, chantonner, chantre", avec des évolutions phonétiques différentes.

Le nom lui-même, "accent" virevolte, avec sa voyelle nasalisée "an", les consonnes gutturale et sifflante juxtaposées qui forment un contraste saisissant.

Certains accents  sont reconnaissables entre mille : l'accent de Toulouse, celui de Marseille, celui du Nord.

L'accent, lié à la musique, nous fait entendre des voix chantantes, des mots qui résonnent de prononciations particulières... 

L'accent rocailleux de Toulouse, la ville rose, l'accent de Claude Nougaro, aux éclats du sud...

L'accent de Pagnol, celui de Giono qui chante des collines imprégnées de lumières et de soleils, les paysages du sud, la garrigue, des parfums de thym, de romarin...

L'accent de Marseille, celui de l'Estaque qui nous fait sentir les embruns de la Méditerranée et des collines environnantes...

L'accent de la langue grecque, si ondoyante, qui chante les îles, Paros, Amorgos, Samos, Santorin, les vagues redoublées de la Méditerranée, des temples antiques de marbre blanc.


L'accent permet, aussi, dans chaque langue, d'exprimer des sentiments divers : joie, surprise, désarroi, tristesse, colère, indignation.

L'accent nous fait entendre la vie, ses joies, ses peines, ses difficultés... des éclats de voix qui s'exaspèrent, qui souffrent,  se révoltent, d'autres qui exultent de bonheur.


Les accents ornent, aussi, les mots, les voyelles, de petits signes qui sont comme des repères : l'accent circonflexe coiffe harmonieusement certaines voyelles, indique, parfois, des consonnes disparues ou un allongement... "pêcheur, âpre, pâle, vêtement, tâche, icône, île, pâtre, théâtre..."

Les mots sont comme embellis par ces légers embruns qui les auréolent...
 ils en acquièrent plus de mystères, de charmes.


Le nom "théâtre" revêt, ainsi, une dimension particulière avec sa voyelle "a", surmontée d'un accent circonflexe, venu d'une ancienne voyelle longue.

Ce mot issu d'un verbe grec "théaomai", "voir, regarder" semble suggérer toutes les harmonies du spectacle théâtral, on peut percevoir, dans l'accent circonflexe, toute la solennité de l'art théâtral.


L'accent n'est-il pas l'image même de la vie ? Associé à la musique, au chant, il révèle de nombreuses nuances, il signe une région d'origine, il peut exprimer des sentiments, nous faire remonter à l'étymologie des mots.

Quelles richesses dans ce seul mot ! L'accent nous fait découvrir un univers plein d'harmonie, de diversité, de contrastes, d'exotisme....


 


 

 

 

Photo : rosemar

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 16:17
Petit billet adressé à un plagiaire...

 


J'écris régulièrement des articles sur mon blog, qui est accessible à tout un chacun, et j'ai eu, dernièrement, la surprise de voir que le titre d'un de mes articles avait été repris par un "journaliste-blogueur" d'agoravox... l'article s'intitulait : "Les précieuses ridicules : le retour". Il figurait dans la modération de ce journal et reproduisait, avec des mots différents, le contenu de mon propre article qui, lui, portait ce titre : "Réforme des colléges, le retour des précieuses ridicules..."


Bon, finalement, l'article de ce blogueur-imitateur, n'a pas été publié sur agoravox, et c'est justice : le plagiat se généralise sur le web, et certains n'hésitent pas à se livrer à un pillage débridé et désolant.

Pour autant, ce blogueur, dont je tairai le nom, n'a pas hésité à publier cet article, sur son propre blog...
Bien sûr, il peut arriver à tout un chacun de reproduire des informations trouvées sur internet, mais, quand on reprend, à la fois, le titre et les idées essentielles d'un article, on va au-delà de ce qui est autorisé.

On commet une sorte de "plagiat" : le fait n'est pas glorieux, et devient, sans doute, répétitif sur la toile....

Il est bon de rappeler la définition du plagiat qu'on trouve sur wikipédia : "Le plagiat est une faute morale, civile, commerciale ou pénale, consistant à copier un auteur ou créateur sans le dire, ou à fortement s'inspirer d'un modèle que l'on omet, délibérément ou par négligence, de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel."

Les élèves eux-mêmes n'hésitent pas à faire des copiés-collés, quand ils sont invités à préparer des exposés, il répercutent même, parfois, des erreurs qui se trouvent sur la toile.

Le plagiat se généralise, ainsi, s'enfle, devient une habitude, une paresse, une façon d'aller vite...

Peu importe, même si l'on na pas assimilé ce qui est écrit sur un site : les élèves font des copiés- collés, pour contourner les difficultés.

Les tentations sont grandes pour les élèves, mais pour un blogueur adulte, le procédé est, pour le moins, cavalier, il me semble. Je n'ai pas pu adresser de message à ce blogueur indélicat, son blog étant relié à un compte google, et je ne possède  pas de compte google.

Mais, puisque c'est un fervent admirateur de mes articles, peut-être viendra-t-il lire, aussi, ce petit billet ? Qu'il en tire leçon : le plagiat ne valorise guère celui qui s'en fait l'adepte, il est un signe de faiblesse, voire d'une certaine paresse intellectuelle.

Le plagiaire est un voleur : le mot vient d'un terme latin "plagium" qui désigne un vol d'esclave dans l'antiquité.

Le plagiaire s'approprie ce qui ne lui appartient pas, il dérobe la parole d'autrui, il commet un vol, sans courir trop de risques puisque, en la ciirconstance, il ne sera ni poursuivi ni puni.

C'est, au fond, un cambrioleur de bas étage, sans grande valeur, ni courage.
Aucune vergogne de la part de ce cambrioleur, aucune retenue !

Je veux, malgré tout, le remercier, car il m'a, néanmoins, offert l'occasion d'écrire cet article... bien que je ne l'invite nullement à la récidive, comme le disait Brassens dans une de ses savoureuses chansons : Stances à un cambrioleur.


"Ta moindre récidive abolirait le charme, 
Laisse moi je t'en prie, sur un bon souvenir.
Monte-en-l'air, mon ami, que mon bien te profite, 
Que Mercure te préserve de la prison, 
Et pas trop de remords, d'ailleurs, nous sommes quittes, 
Après tout ne te dois-je pas une chanson ? "

Evidemment, je ne tiens pas à ce que ce plagiaire vienne piller, de nouveau, mon blog, d'autant qu'il a pu laisser croire, en cette occasion, qu'il était un habitué du plagiat et... il risque d'être soupçonné d'avoir commis d'autres emprunts, quand bien même ce ne serait pas le cas.





https://youtu.be/aQBkeq6xq_Q


 


 

 

Photo : rosemar

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:53
Les oiseaux qui chuchotent : aimons !

 

 


"La terre cache l'or et montre les moissons ;
Elle met dans le flanc des fuyantes saisons
Le germe des saisons prochaines,
Dans l'azur, les oiseaux qui chuchotent : aimons !
Et les sources, au fond de l'ombre, et sur les monts
L'immense tremblement des chênes."


Dans cet hymne à la terre, Victor Hugo célèbre le chant des oiseaux, leur murmure léger qu'il assimile à un chuchotement, un message de paix et d'amour.

Les oiseaux ne sont-ils pas des symboles d'harmonie, ne représentent-ils pas le poète lui-même, par leurs chants mélodieux ?

 

On entend, dans l'azur, les oseaux chuchoter : aimons !...


Le verbe "chuchoter" plein de douceur, nous fait percevoir des sonorités redondantes de chuintantes légères... Les voyelles "u" et "o" se répondent en une harmonie subtile...

Forme d'onomatopée, ce mot imite un murmure délicat, à peine audible.
Le verbe implique une idée de discrétion, de mystère, de pudeur, parfois.

L'étymologie en est incertaine mais le mot vient d'un autre verbe "chucheter" qui est utilisé pour le cri du moineau.

Associé à un oiseau, ce terme nous fait percevoir des chants dans les ramilles, des bruissements légers, des trilles délicates.
Les arbres se peuplent de ces paroles variées, légèrement perceptibles, ils semblent les répercuter de branche en branche.

Venus du ciel, ces mots azuréens, ces envols de murmures nous bercent de douceur, de sérénité, de bonheurs simples et tranquilles.

Les oiseaux chuchotent : "Aimons !" écrit Victor Hugo, un doux message, des mots simples, une injonction, celle d'aimer...

Aimer la nature, ses bruits, ses murmures, ses harmonies diverses, aimer les êtres qui nous entourent...

Aimer le ciel, la terre si féconde, les arbres, les aurores, les crépuscules, les brins d'herbes, les roses et leurs parfums.

Le chuchotement des oiseaux nous invite à l'harmonie, la communion avec le monde, un accord.

Comment ne pas être sensible à la simplicité de ce verbe "chuchoter" ?

Le redoublement de la consonne "ch" nous incite à la pudeur, à la retenue, la mesure.

On chuchote dans les églises, dans des lieux solennels, on chuchote pour ne pas envahir les autres.

On chuchote, aussi, pour confier des secrets, et préserver une intimité.

Le secret nous attire, nous séduit, nous donne envie d'en percer les mystères, il nous ouvre la voie de la curiosité, de la découverte...

 

"Murmurer, chuchoter," deux verbes pleins de charme, qui, par leurs douces sonorités de labiales et de chuintantes répétées nous montrent une sorte de modération, de tempérance.

 

En un temps où certains se plaisent à hurler leur haine et leur mépris, où la poésie elle même devient suspecte, il est bon de célébrer une forme de pudeur et de retenue.

"Chut ! " dit-on souvent pour imposer aux autres la discrétion et le silence... une interjection aussi expressive que le verbe chuchoter !

"Chut !", le mot même dans sa briéveté invite à la discrétion, au calme, à la sérénité...

 

Chut ! 

 




 Le poème de Hugo :
 
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/la_terre_hymne.html




Photos : rosemar

Les oiseaux qui chuchotent : aimons !
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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 16:57
Insultes, ignorance et vulgarité...

 

 



Ignorance et vulgarité vont, souvent, de pair et la vulgarité s'invite partout : insultes, vocabulaire injurieux, grossier...

Au lieu d'argumenter, de manière posée et sereine, certains se livrent à des affirmations péremptoires : à défaut de raisonner, on en vient à traiter l'autre d'imbécile :  il est "bête, stupide, c'est un crétin, un con".
Ce qu'il écrit est une "foutaise", sans intérêt.

Inernet devient plus particulièrement le lieu privilégié de l'insulte. Et pourtant, l'insulte ne valorise pas celui qui l'utilise : c'est un aveu d'impuissance, un défaut de réflexion... L'insulte est liée à l'ignorance, un refus de tenir compte de l'autre, une façon de le nier, de le rayer de la carte.

Ce qui est terrible, c'est qu'on assiste à une sorte de contagion de l'insulte : même des intellectuels l'utilisent, maintenant, à tort et à travers.

Pourtant, l'insulte est contre-productive, elle ne cherche qu'à rabaisser l'autre pour se mettre soi-même en valeur. Insulter devient un réflexe absurde, et certains n'hésitent plus à le faire, l'insulte, la vulgarité deviennent, même, une preuve de courage, pour certains.

Il s'agit d'affronter l'autre en affirmant que, dans tous les cas, il est plus bête, plus stupide... que soi-même. L'insulte se veut, ainsi, blessante, et elle intervient comme un réflexe, une façon de dominer, de s'imposer.

Les forums de discussions deviennent des "foires d'empoignes", des combats de coqs, où l'essentiel est d'humilier l'autre, et tous les moyens sont bons pour le faire...
Certains éprouvent un malin plaisir à ce jeu cruel et inhumain : ils ont d'ailleurs beaucoup de temps à perdre, dans cette volonté de dompter autrui.

Curieuse façon de concevoir un débat ! Attitude irresponsable !

Pour ma part, l'insulte me révulse :  comme elle est liée au mépris, à la négation de l'autre, je répugne à l'utiliser et je la condamne...
L'anonymat que procure internet favorise cette pratique : il est facile d'insulter autrui, quand on est bien caché derrière son clavier, derrière un nom d'emprunt, une identité fictive...
Tout est permis, on se lâche, l'insulte et la vulgarité se débrident.

L'insulte peut même se tranformer en harcèlement, lorsqu'elle émane d'une foule, et les conséquences sont graves pour des adolescents qui sont, parfois, laminés par ce phénomène.

Les "fesses et le cul" ont aussi la cote : ils se vendent bien, en ces temps où l'insulte est à la mode... Ils s'affichent dans des films, des magazines, des journaux pour attirer le chaland. Ce business fonctionne bien.
Et internet est encore, dans ce domaine, un vecteur d'images vulgaires, qu'on trouve sur toutes sortes de sites, accessibles à des adolescents.

Ainsi, prospère la vulgarité, véhiculée par les médias, ainsi, se répandent des insultes qui envahissent la toile. Face à ces phénomènes, la réflexion s'étiole, s'évanouit, elle n'est plus mise en valeur.

Il faut lutter contre ces tendances à la facilité : oui, il est facile d'insulter quelqu'un, il est plus difficile de se livrer à une argumentation dénuée d'amalgames, à un vrai débat raisonné et raisonnable.
L'insulte, elle, est de l'ordre du réflexe, comme l'indique l'étymologie de ce terme qui vient d'un verbe latin : "insultare, sauter sur".
Insulter, c'est attaquer violemment l'autre, lui sauter dessus comme un animal sur sa proie.

Certaines images sont, aussi, une insulte à l'intelligence, il faut les dénoncer, en montrer la laideur et la vulgarité...


 


Photo en haut de l'article : tableau de Simon de Vos

Tableau de Cornelis Lens : Hercule luttant contre l'ignorance

Tableau de Cornelis Lens : Hercule luttant contre l'ignorance

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 16:28
Le canapé et le moustique...

 

 

 

Le canapé, le moustique ! Qu'est-ce qui peut réunir ces deux mots ? Ces deux termes semblent si éloignés l'un de l'autre ! Et pourtant...

Si le canapé nous séduit par son confort, le moustique, lui, nous rebute.

Les moustiques, "petites mouches" nous exaspèrent et nous tourmentent pendant les nuits d'été, et nous usons de tous les subterfuges pour les éloigner de nos maisons.

Le canapé, lui,  nous permet de goûter à un repos bien mérité, après le travail, c'est un meuble familier, dans lequel on s'installe volontiers pour lire, regarder une vidéo.

Le mot lui-même avec sa voyelle "a" redondante, nous invite à la détente, au réconfort... La gutturale "c", la labiale "p" donnent à ce terme une assise, une impression de solidité.

Ce mot qui semble si moderne vient, en fait, d'un lointain passé, puisqu'il est emprunté au latin "conopeum", et plus anciennement au grec, "κωνωπεῖον, kônôpeîon", "la moustiquaire", issu du nom  "κώνωψ, kốnôps", "le moustique"...

Etonnante parenté entre le canapé et le moustique ! En fait, le mot "konopeion" désignait, aussi, un lit entouré d'une moustiquaire.

Cette étymologie surprenante montre bien l'évolution du sens des mots.

 

Du moustique on est passé à la moustiquaire, puis, au lit entouré d'une moustiquaire, et enfin au canapé !

Curieusement, le terme "canopée" est issu de ce même radical et désigne, comme chacun sait, une sorte de "rideau" au dessus des arbres, la couche supérieure des forêts, notamment les forêts primaires ou tropicales, soumise au rayonnement solaire, caractérisée par la présence d'un écosystème particulièrement riche de biodiversité.


Canapé et canopée ont, donc, la même origine !

Et nul doute que la canopée doit recéler de nombreuses variétés de moustiques ! Et, ainsi, on rejoint, comme par miracle, le sens du  mot originel, le moustique.

En tout cas, le canapé constitue un élément essentiel du mobilier et peut servir, aussi,  de lit, il peut, parfois, se déployer et devenir un lieu de repos.

J'aime ce mot associé anciennement au nom du "moustique", j'aime ce mot qui fait référence au grec ancien...

Les origines mêmes de notre langue, de notre littérature, sont, là, dans ce nom commun si familier et si moderne !

Belle étymologie qui nous fait entendre la langue grecque, son vocabulaire, ses subtilités !


De nombreux mots français, ont, ainsi, des origines lointaines, remontent au latin, au grec et l'on voit toutes les richesses que recèle l'étymologie !

De nos jours, les moustiquaires ne sont plus guère utilisées, on leur préfère des produits répulsifs dont certains ne sont pas dénués de dangers.

Le canapé, lui, a de beaux jours devant lui : il reste un des meubles essentiels d'un salon, où il permet à une famille de se retrouver, de se détendre.

Le canapé si ancien par ses origines connaît de multiples formes : canapé lit, canapé d'angle, canapé modulable, demi-lune, en forme de U, anglais en cuir capitonné, marocain, convertible, clic-clac...

On connaît, aussi, d'autres variantes du canapé : le sofa, la banquette, le divan, l'ottomane, la méridienne, la causeuse... Mais le canapé reste le meuble le plus pratique et le plus confortable qui soit.

 

Par analogie, le canapé peut, aussi, désigner une tranche de pain que l'on garnit de différents mets : canapés au thon, au saumon, canapés au foie gras. On entre, alors, dans le domaine culinaire et on s'éloigne de l'origine étonnante de ce mot !

 

L'étymologie réserve, parfois, bien des surprises, elle nous permet de percevoir toute la richesse de l'évolution des mots, elle nous offre la possibilité de remonter aux sources lointaines de notre langue, le latin, le grec, elle constitue une perpétuelle découverte...


 

 

 

 

Le canapé et le moustique...
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