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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 12:32
L'industrie agro-alimentaire au service de l'industrie pharmaceutique ?

 

 

 

Notre alimentation bourrée d'additifs, de colorants, de conservateurs, nos fruits et nos légumes pollués par des pesticides, nos viandes menacées par des importations d'animaux transgéniques, nos poissons saturés de mercure ou d'autres produits polluants qui sont déversés dans les mers et les océans... Voilà un  tableau terrifiant... 

Nous sommes, ainsi, voués à une nourriture qui nuit gravement à la santé.

 

Les industriels de l'agro-alimentaire seraient-ils, donc, complices de l'industrie pharmaceutique ?

On peut se poser la question face au nombre croissant de substances toxiques contenues dans nos aliments...

Biscuits, gâteaux, sodas remplis de sucres, glycérol, arômes artificiels venus d'on ne sait où, acidifiants, gélifiants, citrates de sodium etc.

 

Notre nourriture nous rend malades... le nombre de gens obèses, de diabétiques ne cesse de croître sur notre planète...

 

Une manne pour l'industrie pharmaceutique !

Une bénédiction pour cette industrie qui profite grassement de tous ces malades mal nourris...

Les laboratoires peuvent prendre le relai et proposer aux consommateurs des "remèdes" pour soigner leurs nombreuses pathologies.

 

Face à ce problème, à chacun de se prendre en main et de refuser ces diktats d'une nourriture frelatée qui produit les pires effets sur la santé.

 

Il est important de privilégier des aliments biologiques de qualité, de manger moins, pour se nourrir mieux. Evitons tous les produits transformés vendus dans les supermarchés et les grandes surfaces!

Soyons vigilants et veillons à pratiquer une consommation raisonnée de produits naturels : fruits, légumes de saison...

De plus en plus d'aliments préparés comportent des additifs néfastes pour la santé, il faut en prendre conscience. Il convient de se nourrir plus sainement de fruits, de graines, de légumes, de les cuisiner avec soin.

 

Existe-t-il une collusion entre les industriels de l'agro-alimentaire et l'industrie pharmaceutique ?

 

Tout est possible,  en un temps où l'argent est roi, où des profits colossaux sont en jeu.

 

Ne sommes-nous pas malades de notre nourriture ? Les maladies cardio-vasculaires, les cancers, l'obésité se développent.

 

Et les laboratoires pharmaceutiques se chargent de nous proposer toutes sortes de traitements pour traiter ces pathologies graves : ils accroissent ainsi leurs chiffres d'affaires et prospèrent à grand renfort de publicités.

 

Certains "médicaments" produisent, même, des effets néfastes et dévastateurs : ils sont à l'origine de nouveaux désordres et de nouvelles maladies.

 

Devant ce cycle infernal qui nous emporte vers la consommation de produits toxiques, nous nous devons d'adopter une nourriture plus saine et plus naturelle : il y va de notre bien être et de notre santé.

 

 

 

 

 

L'industrie agro-alimentaire au service de l'industrie pharmaceutique ?
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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 10:26
Carrefour : je positive mais je surveille...

 

 

Les supermarchés font régulièrement leur pub : on connaît bien le slogan de l'enseigne Carrefour... IL FAUT POSITIVER et même maintenant, OPTIMISMER !

Des néologismes qu'on a souvent entendus, tant ces publicités ont été ressassées et répercutées, dans de nombreux médias.

 

Dans les magasins Carrefour, il faut positiver, même quand il faut se plier à la surveillance de caméras et parfois, aussi, subir un contrôle en règle du caddie.

 

C'est ce qui m'est arrivé, il y a quelques jours, alors que je venais d'achever mes courses : je m'apprêtais à sortir du supermarché, après avoir payé mes achats, deux employées m'ont, alors, accostée et m'ont demandé de vérifier le compte de tous les produits, afin de "voir si aucune erreur n'avait été commise par la caissière", disaient-elles...

Une occasion, sans doute, de contrôler le personnel, ainsi que les clients qui fréquentent l'enseigne...

 

J'ai accepté, bien sûr, cette surveillance rapprochée : en même temps, je pense qu'il était difficile de refuser à moins d'être soupçonnée, moi-même de vol et de fraude.

 

Le contrôle a duré quelques minutes : les deux employées ont déballé toutes mes affaires, les ont à nouveau déroulées sur une caisse, puis les ont remballées dans le caddie.

J'étais un peu éberluée de la méthode, et je l'ai fait remarquer aux deux employées chargées du contrôle : "On le fait régulièrement, m'ont-elles répondu, et en général, cela ne pose aucun problème."

 

Finalement, elles m'ont offert un bon de 3 euros pour le dérangement.

Mais, il faut bien le constater : la méfiance règne dans ce monde de la grande distribution, à l'égard des caissières et des clients...

La caissière était elle-même sans doute suspectée, car elle pouvait être susceptible d'avoir comptabilisé deux fois le même produit pour frauder, à son compte.

 

Quoi qu'il en soit, notre monde est de plus en plus surveillé, épié et la suspicion semble être la règle, dans bien des domaines.

 

C'est inquiétant, car nous subissons partout une surveillance étroite, dans nos achats, sur internet, dans les magasins, par carte bleue interposée : on nous suit à la trace, dans nos activités quotidiennes.

Le client, quant à lui, dispose de moins de moyens et de temps pour contrôler les prix qui, parfois, sont erronés, excessifs, démesurés.

 

Nous vivons dans un monde de surveillance, un monde de suspicions permanentes : l'anonymat, dans les grands magasins favorise ce phénomène, sans doute.

Mais on a, ainsi, l'impression d'un contrôle permanent sur nos vies, nos occupations, nos achats.

On entre vraiment dans le règne de BIG BROTHER.

Contrôlés à l'extrême, nous devenons des suspects, alors que la grande distribution ne se prive pas de gonfler les prix....

 

 

 

 

 

 

 

Carrefour : je positive mais je surveille...

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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 13:14
Elle s'appelait Dolly...

 

 

 

Tout le monde se souvient de cette première bebis clonée en 1997, au nom célèbre : elle s'appelait Dolly...

 

Et depuis, Dolly a fait des émules :  une émission, intitulée Des mutants dans notre assiette, diffusée sur france 5, le mardi 16 février, met en évidence des manipulations que beaucoup d'entre nous ne soupçonnaient même pas...

Ainsi, en région parisienne, une ferme regroupe un troupeau de vaches qui sont autant de clones, sur lesquels travaillent des chercheurs français...

Mais, au Brésil et aux Etats Unis, les clones ne sont plus seulement des animaux de laboratoire, ils sont proposés à la vente et commercialisés...

Au Brésil, il est possible de cloner les meilleurs spécimens de vaches : la technique est bien rôdée, mais délicate et complexe : certains animaux sont atteints de malformations, ou meurent à la naissance.

De nombreux pays utilisent, pourtant, ces clones à des fins commerciales : l'Argentine, la Corée, la Chine, le Canada, les Etats Unis...

On est terrifié par l'extension de cette pratique : l'homme devient un véritable apprenti sorcier qui manipule les animaux à sa guise, car les clones sont beaucoup plus rentables que les vaches normales : l'argent, encore et toujours, domine notre monde !

 

L'homme, qui se livre à de telles expériences, méprise la vie animale, en vient à produire des monstres, et ne mesure plus du tout les conséquences de son action sur le monde qui l'entoure... 

Le reportage de France 5 nous montre que les consommateurs américains ont le "privilège" de goûter régulièrement de la viande de clones...

En Europe, même si le clonage est interdit à des fins commerciales, le sperme d'animaux américains qui descendent de clones peut être utilisé pour ensemencer des vaches...

On trouve, ainsi, en Suisse, en Ecosse, en France des vaches descendantes de clones conçus et élevés aux Etats-Unis.

On le voit : les importations de semences de clones ne sont pas du tout réglementées, en Europe... Aucun accord n'a pu être trouvé, encore un dysfonctionnement des instances européennes !

Le Brésil exporte, aussi, vers l'Europe de grandes quantités de viandes, mais impossible de savoir quelles sont les viandes qui proviennent de clones...

Par la suite, on découvre, au cours de cette émission, la façon dont les saumons peuvent être modifiés génétiquement, afin d'accélérer leur croissance...
Ces saumons atteignent facilement des dimensions impressionnantes.

Le profit, encore et toujours motive les éleveurs qui produisent ces saumons hors normes.

Devant tant de manipulations, tant de dérives, on est stupéfait.

Les animaux clonés pourraient transmettre des virus à l'homme, c'est ce que pensent certains scientifiques... Ceux qui sont génétiquement modifiés, des saumons mutants dont la croissance est dopée par des hormones, pourraient avoir un impact très grave et très lourd de conséquences sur la biodiversité...

La folie de l'homme, sa démesure, le goût du profit entraînent l'humanité à sa perte : de telles pratiques sont périlleuses et scandaleuses.

Que font les décideurs, que font les hommes politiques pour stopper de telles dérives ?

Que font les gouvernements européens pour empêcher tant d'horreurs susceptibles de générer de graves problèmes sanitaires ?




 On peut visionner l'intégralité du reportage sur ce lien :

http://www.pltv.fr/fr/des-mutants-dans-notre-assiette/

 

http://www.france5.fr/emissions/le-monde-en-face


Un article sur la saumon transgénique :

 

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Un-saumon-transgenique-bientot-dans-les-assiettes-des-Americains-2015-11-22-1383448

 

Elle s'appelait Dolly...
Elle s'appelait Dolly...
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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 18:01
Le gigantisme moderne...

 

 

 

Par curiosité, je suis allée voir, ces jours-ci, le rayon "télévisions" dans un grand magasin, et là, comme ailleurs, c'est le règne du gigantisme qui s'impose : des écrans "led" impressionnants, ultra-plats, certes, mais aux dimensions écrasantes.


Qui peut avoir envie d'acquérir des appareils si envahissants ?

Pour ma part, je me refuse à une telle mégalomanie, à cette gabegie technologique, qui n'a aucune utilité.

En passant dans les allées du magasin, on se sent comme écrasé par cette débauche d'écrans surdimensionnés. C'est un monde effrayant où les écrans dévorent l'espace, où les objets s'emparent de l'environnement, où l'on se sent minuscule...


Des téléviseurs de plus d'un mètre, parfois un mètre cinquante, qui sont si encombrants qu'on en est, à la fois, étonné et inquiet.

Pourquoi tant de démesure et d'hybris ? Notre monde est déjà envahi d'écrans en tous genres : tablettes, ordinateurs, téléphones... Pourquoi fabriquer des téléviseurs de cette dimension surhumaine ?

Bientôt, on ne trouvera plus de télévisions de dimensions modestes, on nous imposera une démesure dont nul n'a besoin.

Les voitures ont, aussi, tendance à prendre du volume : les nouveaux modèles sont souvent beaucoup plus imposants que les anciens...

Et là encore, on nous oblige à une sophistication, une démesure dont nous ne voulons pas.

Les fabriquants seraient bien inspirés, s'ils veulent vendre leurs produits, de laisser le choix aux consommateurs d'une certaine modestie, d'une certaine modération et même d'une discrétion bienvenue, en maintes circonstances...

Non, je n'aime pas l'excès, la démesure, je suis favorable à un monde qui garde des dimensions humaines.

Refusons d'acheter n'importe quoi ! Refusons un progrès qui est parfois néfaste, où le clinquant l'emporte sur la commodité des objets.

La 3 D, la smart TV, les écrans incurvés, trop de sophistication annihile le plaisir, restons dans une certaine authenticité...

Cette complexité grandissante est inquiétante, elle peut même créer des problèmes de pannes.

Le gigantisme s'impose, dans bien des domaines : les grandes surfaces deviennent démesurées, les "boutiques" d'autrefois perdent de leur caractère intimiste : les locaux donnent une impression impersonnelle, ils ont des dimensions écrasantes et l'on s'y sent, parfois, mal à l'aise.

Les miroirs, eux-mêmes, s'étalent jusqu'aux plafonds et paraissent encombrants, inutiles...

Ce gigantisme moderne révèle, aussi, nos sociétés : une envie de briller, de dominer s'empare des consommateurs et ils se laissent appâter par ces produits hors normes, ils se laissent happer par cette démesure qui envahit les magasins.


"Méden agan, rien de trop", disait un proverbe, en grec ancien : les excès sont néfastes, dans tous les cas, et un monde qui privilégie, ainsi, la démesure ne va-t-il pas à sa perte, inéluctablement ?


 

 

 

 

 

Le gigantisme moderne...
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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 10:37
Une civilisation du désir...

 

 

 

Notre monde est bien celui du désir permanent : sans cesse, on nous impose de nouveaux désirs, de nouvelles envies... La publicité nous montre des images de perfection, dans de nombreux domaines.


Elle passe par des supports attrayants, elle nous fait miroiter des promotions qui n'en sont pas vraiment... Par exemple, on nous vend un deuxième produit à - 50%, certains magasins se spécialisent dans des vêtements bon marché et clinquants, dont la qualité est douteuse.

Les jeunes, avides de nouveautés, se laissent appâter par ces produits aux prix très abordables....

Et, aussitôt achetés, certains produits sont vite délaissés, considérés comme obsolètes, les armoires débordent, les vêtements s'entassent, les téléphones portables se succèdent....

Les magasins regorgent de marchandises dans tous les rayons : beauté, alimentation, loisirs.

Les produits sont de plus en plus diversifiés, de plus en plus sophistiqués, et novateurs... Dans le domaine des cosmétiques, les choix se multiplient, à l'infini, les crèmes, les onguents de toutes sortes promettent aux clientes et aux clients "monts et merveilles."

Les adolescents désirent posséder le dernier modèle de téléphone plus performant que le précédent.

La civilisation du désir s'empare d'eux : une envie de briller, de se mesurer aux autres, de dominer par l'avoir et le paraître.

Une frénésie d'achats s'empare de chacun de nous, lors des fêtes de Noël et du Nouvel an : des produits de luxe sont exposés dans les magasins, foie gras, champagne, langouste, volailles en tous genres, desserts, bûches...

Le désir ne s'attache plus à des plaisirs simples et ordinaires : une balade à la campagne, une cueillette de mousse, à l'occasion de Noël...

Les magasins sont pris d'assaut par une foule avide de la dernière nouveauté, désireuse d'acquérir des biens de consommation de toutes sortes....

Où est la vraie vie, où sont les bonheurs simples ?

On nous incite, sans cesse, à une consommation effrénée : on recherche la croissance à tout prix...

On reçoit sur nos ordinateurs, nos téléphones portables des messages incessants d'incitation à la consommation.

Les magasins ouverts le dimanche deviennent la principale attraction de la fin de semaine : les gens y passent beaucoup de temps, se perdent dans le dédale des rayons pour satisfaire le dernier désir qui leur a été insufflé par la publicité...

Triste civilisation du désir ! car une fois un besoin assouvi, on nous en suggère un autre et la course aux désirs est incessante : désirs de fêtes, de loisirs factices, d'objets dont l'utilité n'est pas toujours évidente.

Cette civilisation nous fait rebondir de désir en désir... Sans arrêt, il faut consommer des vêtements, des machines, des ordinateurs, des robots.

Sans arrêt, on nous invite à la fête de la surconsommation, dans un débordement qui n'en finit pas...


 



 

 

Une civilisation du désir...
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:57
Scène vécue au supermarché...

 

Les temps de crise sont difficiles pour certains : difficile de payer toutes les factures qui s'alourdissent, difficile de boucler les fins de mois...

Dans un supermarché, on peut, parfois, assister à des scènes douloureuses qui prouvent tous les problèmes rencontrés par certaines personnes.


Ce jour-là, la foule se pressait dans le magasin, les files d'attente aux caisses étaient impressionnantes : seule la caisse dite "prioritaire" était plus libre d'accès, je m'y précipitai, alors, pour payer mes achats.

Après moi, un couple, avec une jeune femme enceinte, s'était présenté, naturellement, je leur fis signe de passer en priorité, mais je n'obtins pas de réponse... J'insistais donc pour leur céder ma place... le couple me remercia, alors, et se mit à décharger un caddie, où s'entassaient des bouteilles d'eau, de gros paquets de fruits et de légumes...

Soudain, la caissière impatientée s'interrompit et demanda à une autre employée de lui passer une balance, pour vérifier le poids des produits...

 

Un paquet de 5 kilos de pommes de terre avait été décompté de 3 kilos, et d'autres de fruits, de tomates étaient à l'avenant.

Pendant ce temps de pesage, le mari s'était éclipsé et il ne restait plus que la jeune femme, confrontée, seule, au malaise de cette fraude au pesage...

" Il faut aller repeser ces paquets", dit la caissière, forcément contrainte de ne pas accepter de telles tricheries.

Dépitée, la jeune femme refusa et laissa la marchandise sur place, après avoir payé le reste de la facture.


La scène a suscité, sur l'instant, bien des commentaires, d'autant que la file d'attente s'était allongée, et que les gens s'impatientaient.

La caissière, laissant transparaître sa colère, car la fraude était grossière, commentait le décalage entre le poids réel et celui de l'étiquette qui était énorme.

Cet usage s'est, désormais, instauré dans les supermarchés : chacun choisit les fruits et légumes, puis les pèse sur des balances mises à disposition... une façon pour les grandes surfaces d'économiser du personnel et de rentabiliser, encore plus, le magasin.

Dès lors, la tentation est grande, pour certains, de frauder, de rogner sur le poids, de faire un premier pesage, puis de rajouter d'autres fruits ou légumes.

La caissière s'indignait de ce qui s'était passé, tout le monde commentait : la crise, les difficultés, la misère...

De fait, cette jeune femme et son mari ont fraudé de manière grossière, car le poids indiqué était très éloigné du poids réel des produits.

Sur l'instant, la tendance était de fustiger ce couple très BCBG, au look moderne et apprêté, mais connaît-on toutes les difficultés auxquelles sont confrontés les gens, en ces temps de crise ?


Le chômage fait des ravages, et les supermarchés, leur mode de fonctionnement très libre offrent de nombreuses tentations de fraude à certains...

Les officines de la grande distribution, en supprimant des personnels, caissières, vendeurs, réalisent de plus en plus de profits : il n'est pas étonnant que des scènes de ce genre se perpétuent... Tous les produits sont libres d'accès, la surveillance se réduit à minima, les magasins, vides de personnels, regorgent de produits.

 

C'est ce mode de distribution qu'il faut incriminer : toujours plus de profits, toujours plus de chômage...

On entre dans une sorte de cercle infernal qui condamne les gens à ne pas trouver de travail, qui les pousse à frauder pour survivre....



 

Scène vécue au supermarché...
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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 16:15
Le nouveau clip de Stromae : une satire virulente des réseaux sociaux...

 

Ce nouveau clip de Stromae, en forme de dessin animé, réalisé par le dessinateur Sylvain Chomet, est une magnifique et terrible dénonciation d'internet et des réseaux sociaux : on y perçoit un monde d'égoïsme, de repliement sur soi, de grande solitude...


Le clip s'ouvre sur un joli chant d'oiseau, le volatile se pose sur une fenêtre, puis sur l'épaule d'un jeune garçon, isolé dans sa chambre : ce personnage a les yeux rivés sur son portable... cet oiseau bleu, aux chants si mélodieux, tout le monde le connaît : c'est le logo stylisé et le symbole du réseau Twitter.

Ainsi, Stromae dénonce, à juste titre, l'importance démesurée que prennent les réseaux sociaux dans nos vies. Qui, désormais, n'est pas branché sur Twitter ou sur Facebook ?

Détournant et parodiant la célèbre chanson de l'opéra Carmen, "L'amour est un oiseau rebelle", Stromae évoque l'amour et et ce qu'il devenu dans notre monde moderne : éphémère et factice... "L'amour est comme l'oiseau de Twitter, on est bleu de lui seulement pour 48 heures."

Mêlant le français et l'anglais, selon l'usage pratiqué dans les réseaux sociaux, Stromae dénonce ce langage moderne qui fait intervenir trop souvent des modes illusoires : "D'abord, on s'affilie, puis on se follow, puis on devient fêlé et on finit solo"...

On perçoit bien, là, la grande solitude et, surtout, la folie à laquelle aboutissent ces prétendus réseaux.

Tout y est superficiel, les "sourires" deviennent, rapidement, des "coups de hashtags", ils se transforment en haines affichées, ou en slogans illusoires.

Dans ce monde, les "amis" ne sont que des "followers", et servent à acquérir une "cote". Chacun recherche un succès de façade et on peut bien, au passage, écraser l'autre, le nier, afin de s'imposer.

Au fil du clip, le petit oiseau de départ prend des proportions et des dimensions de plus en plus inquiétantes, et il reste posé, constamment, sur les épaules du personnage.

L'oiseau devient, même, menaçant à l'égard d'une petite fille que le personnage croise dans la rue, il impose sa présence partout... C'est bien cette omniprésence des réseaux, dans la vie des gens, qui est, ici, mise en évidence.

Stromae, au passage, stigmatise la société de consommation : "Et c'est comme ça qu'on s'aime, c'est comme ça qu'onsomme..." Jouant sur le verbe "consommer" associé au verbe "aimer", il montre toutes les dérives de nos sociétés.

L'amour devient "enfant de la consommation", il en veut toujours plus...

L'oiseau s'invite même dans le lit de deux amoureux, il s'installe entre eux et il occupe toute la place... il se transforme en "un oiseau de malheur" qui perturbe la vie des gens, il en vient à provoquer des disputes dans le couple qui se sépare.

"Chacun pour soi, c'est comme ça qu'on s'aime..."

Au fil du clip, l'oiseau devient si énorme, que les rôles de départ sont inversés : l'oiseau porte, désormais, sur son dos, le personnage qui se laisse guider, aveuglément, dans les rues envahies de volatiles aux dimensions impressionnantes... Et la vie devient, pour tous, une course aux "followers".

Une phrase, dans sa brièveté tranchante, montre les absurdités de la société de consommation : "Un jour, t'achètes, un jour tu jettes..."C'est bien ainsi que se résume notre monde.

La fin du clip est particulièrement cruelle : un des oiseaux de Twitter, devenu un monstre gigantesque, écrase brutalement une jeune fille, et tous les oiseaux déversent, de leurs becs, les êtres humains dans un précipice où ils sont dévorés par une sorte de gros oiseau bleu qui ressemble à un chien-Cerbère, muni de crocs... et dans les déjections de l'animal, surgit, soudain, une main qui tient un téléphone.

Belle construction en boucle pour ce clip ! car on voit, alors, l'oiseau de Twitter aller reconquérir un nouveau territoire, il se pose au bord d'une fenêtre, près d'une fillette, en train de consulter son portable.
Et la chanson s'achève sur le refrain parodique : "Prends garde à toi, si tu t'aimes, garde à moi si je m'aime, garde à nous, garde à vous, garde à eux, et puis chacun pour soi..."

C'est bien ainsi que fonctionnent les réseaux sociaux : un monde âpre, dur, où tous les coups sont permis, où la haine se déchaîne parfois, où le harcèlement devient un fait presque banal et sans importance... où chacun n'aime que son petit ego surdimensionné.

Un monde d'égoïsme exacerbé, où chacun éprouve une sorte d'auto-satisfaction.

Un monde où il s'agit d'accumuler des "like", de briller de manière factice.

Cette chanson montre bien tous les dangers et les pièges de ces réseaux : la violence, la cruauté sont mises en scène d'une manière frappante, mais il est probable que beaucoup ne sauront pas s'y reconnaître, hélas...

Le texte, qui se présente comme une parodie du célèbre air de Carmen, a d'autant plus de résonances... Stromae, usant de l'inversion, de l'hyperbole, de l'antithèse, nous offre, ici, une parodie, pleine de vérité, du monde moderne...


https://youtu.be/UKftOH54iNU

https://youtu.be/wdpXyI3_Qpk


http://dai.ly/x2lete6






 

Le nouveau clip de Stromae : une satire virulente des réseaux sociaux...
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 17:51

supermarche-3.jpg

 

 

Les temples de la consommation se renouvellent, sans cesse : nouvelles boutiques, nouveaux lieux voués à la consommation de masse, magasins où le bon marché côtoie l'absence de qualité...

 

Les espaces s'agrandissent : escalators géants, toilettes spacieuses à la pointe de la modernité, robinets lumineux, dont il suffit de toucher le faisceau pour voir l'eau s'écouler, grands miroirs, lumières éblouissantes.

 

En une année, ces espaces se modifient considérablement : certaines enseignes disparaissent, d'autres voient le jour...

 

Tout devient gigantesque et monumental : l'homme finit par se perdre, dans ces espaces.

 

Les magasins de plus en plus impersonnels, bombardés de lumière avec d'immenses miroirs perdent de leur intimité.

La lumière criarde, les espaces agrandis donnent l'impression d'un univers de plus en plus artificiel.

 

Certaines boutiques de prêt à porter s'attachent à vendre des produits clinquants dont la qualité est ordinaire, voire douteuse : paillettes, brillants sont à la mode...

Tout est fait, pour attirer le regard... tout est fait, pour évoluer très vite.

 

Les gens sont, comme happés, par ces lieux : pourtant, leur gigantisme en devient effrayant, tout est démesuré, excessif, de quoi emporter le client dans un tourbillon de tentations diverses.

 

Commerces, restaurants sont destinés à faire en sorte que les clients passent de plus en plus de temps, dans ces centres.

Partout, sont installés des fauteuils confortables, afin de retenir les consommateurs : on peut passer une journée complète dans un centre commercial, faire ses courses, se restaurer, se détendre, si tant est que cela soit possible, dans le bruit et le vacarme qui envahissent ces espaces...

 

La démesure de ces lieux est inquiétante, troublante, même : on s'y sent mal à l'aise, dans un univers de plus en plus factice.

 

Le nombre de boutiques, leur variété se multiplient, et certaines vendeuses semblent attendre éternellement et désespérément des clients, alors que d'autres magasins regorgent d'une clientèle avide de produits bon marché.

 

Les centres commerciaux n'ont plus, parfois, de dimensions humaines : tout est dans l'excès, lumières, musique, espaces où l'on se perd.

 

Comment ne pas voir que ces centres risquent de rebuter la clientèle ? Tant de démesure dérange, et certains commerçants risquent de ne pas y trouver leurs comptes...

 

Cette course effrénée vers le gigantisme s'accélère : chaque année, les hypermarchés gagnent du terrain, dans la périphérie des villes, empiétant, inexorablement, sur les espaces, encore préservés, dédiés à la nature...

 

 

 

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