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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 15:08
Descente dans l' enfer des abattoirs...

 

 

Il nous arrive à tous d'acheter et de consommer de la viande... mais savons nous dans quel enfer travaillent les personnels des abattoirs industriels ?

 

Un film nous révèle l'envers du décor et montre le labeur invivable de ces ouvriers et ouvrières qui passent leur temps sur des chaînes de travail aux cadences accélérées... Ce film intitulé Entrée du personnel a été tourné par Manuela Frasil...

 

Un documentaire édifiant qui nous entraîne dans un univers infernal de bruits, de répétitions dans les gestes, d'abrutissement de l'individu. Nous voilà transportés dans Les temps modernes de Chaplin, où l'homme est réduit à l'état de machine : les ouvriers passent leur temps à étriper des poulets, égorger des cochons, tuer des vaches, à découper les différents morceaux de l'animal.

 

 Ces métiers de l’abattage anéantissent l'individu, l'abrutissent dans des gestes cent fois répétés qui meurtrissent les corps et les âmes : on est là au coeur de nos sociétés industrielles qui rendent littéralement malades leurs employés...

Comment ne pas sombrer dans une forme de sauvagerie et de bestialité qui conduisent à une cruauté barbare envers le monde animal ?

 

 « La nuit, je rêvais de la chaîne, rapporte un témoin, mais c’est plus les cochons qu’étaient pendus, c’était les êtres humains. C’est la viande qui fait ça. » Certains employés miment les gestes qui les transforment en de véritables machines outils : en fait, la machine va si vite qu'elle transforme l'homme et le déshumanise complètement...

 

Un tel film nous montre bien la perte de l’identité sociale de ces travailleurs mais aussi l'industrialisation à outrance qui fait oublier les règles de l'écologie... Ce document nous met sous les yeux ce que nous refusons trop souvent de voir : la difficulté du travail, sa dureté dans un monde où l'argent triomphe, où la rentabilité est essentielle au mépris des gens, de leur santé, de leur équilibre... 

 

L'univers des abattoirs apparaît terrible, mais tout ouvrier qui travaille dans une usine est aussi soumis à un cadence, à une rentabilité... Le monde du travail est dans une période de crise encore plus féroce : il faut être toujours plus performant, plus efficace, il faut avoir des résultats, être rentable...

 

Et cette règle là s'applique à bien des métiers : aucun n'est épargné, tous les travailleurs peuvent aussi être soumis au stress, à la fatigue, aux tâches multipliées....

La crise que nous vivons rend le travail parfois insupportable pour certains qui sont victimes de burn-out, mal contemporain de plus en plus fréquent...

La crise, en s'aggravant, risque d'amener nombre de salariés au bord de la dépression et du désarroi...

 

 

 

 

 

Descente dans l' enfer des abattoirs...
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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 16:40
Les supermarchés débordent...

 


 

Les supermarchés débordent : Noël approche et la grande goinfrerie du réveillon se prépare, les étalages regorgent de nourriture.

 

Les sauces, les boudins, les foies gras sont à la fête : une diversité étonnante dans les préparations, tapenades, rouilles provençales, sauces écrevisse, wasabi, escalopes de foies gras, terrines, foies gras entiers...

Amuse-bouches, amuse-gueules, verrines, canapés de toutes sortes, jambon, fromage, saumon, rillettes de canards, figue rôtie, tzatziki...

Un luxe et une débauche de goûts, de couleurs, de formes, de senteurs....

Un rayon entier est consacré aux foies gras.

 

Est-il possible de vendre toutes ces variétés de produits ? Le rayon traiteur nous invite à une pléthore de feuilletés apéritifs, de cassolettes, de tartes, de cakes, de vol-au-vent....

Noël, fête de la nativité, devient l'occasion d'une frénésie de consommation inouie : tout nous y incite, tout nous pousse à consommer.

 

Le prêt-à-manger est particulièrement bien représenté : les sauces, les canapés, les friands... Il ne reste plus qu'à déguster et avaler le produit... Les cocktails dînatoires, les pâtés en croûte, les blinis à la truffe, les minis croquants attirent le regard par leurs couleurs étonnantes.

C'est le règne de l'immédiateté qui s'impose : aucune préparation, il suffit de déballer le produit de sa gangue de plastique et de le consommer avec avidité.

Le plaisir de la cuisine disparaît, on peut engloutir cette nourriture, ce prêt-à-manger, sans trop se soucier de sa composition...

 

Certains se laissent aller à cette facilité, à cette paresse de la consommation... au point d'en oublier le contenu.

L'emballage, les couleurs, l'apparence extérieure l'emportent sur tout le reste.

 

Au rayon pâtisserie, c'est encore un luxe de couleurs : les bûches offrent une débauche de formes, de saveurs... La chantilly s'épanouit en volutes abondantes sur les gâteaux alignés.

Partout, ça déborde, partout, c'est un luxe de raffinement...

 

Noël devient une fête de la surconsommation, un délire alimentaire qui conduit aux pires gaspillages, à l'indigestion, à des excès de toutes sortes.

 

Nos sociétés de consommation ne nous entraînent-elles pas, ainsi, vers des dérives dangereuses ?

Il faut veiller à une certaine modération, et éviter cette gabegie généralisée.

 

Il conviendrait de fêter Noël, sans passer par ces excès et cette débauche alimentaire.

 

 

 

 

 

 

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 09:41
Primark, le discount qui anéantit les salariés...

 

 


 

Vous connaissez Primark, cette chaîne de magasins irlandais qui s'implante un peu partout dans nos villes ?

 

Ces supermarchés qui vendent des vêtements à bas prix, d'une qualité très ordinaire, rencontrent un vif succès auprès des jeunes...

 

"Jette, achète", c'est la devise de nos sociétés de consommation et les magasins Primark s'engouffrent dans ces bonheurs de l'achat compulsif.

 

Il suffit d'entrer dans un magasin Primark pour voir tout le clinquant et la médiocrité des articles vendus : j'y suis allée une fois et je n'y suis plus retournée.

Les rayons débordent de vêtements à la mode : chaussures roses, sacs à pompons, tee-shirts chamarrés, tout le "bon goût" à petits prix...

Du clinquant, du doré, des paillettes, des couleurs vives, des imprimés en forme d'étoiles, pour attirer tous les regards.... "des looks qui déchirent"... annonce élégamment la publicité...

 

Bien sûr, de nombreux clients se laissent prendre à ces prix attrayants, mais ne regardent pas la qualité des produits qu'ils achètent... ils se laissent happer par ces supermarchés de la vente facile.

 

Ils ne voient pas, non plus, les coulisses de ce système de vente : des salariés épuisés par les tâches qui leur sont imposées... des salariés soumis à des cadences folles...

Evidemment, les produits vendus viennent de l'Asie du sud est, du Bangladesh ou du Cambodge...

 

Et, dans le système de distribution, les salariés connaissent, aussi, un enfer : cadences infernales, surveillance, mépris des instances dirigeantes. Les témoignages affluent pour dénoncer un système inique et profondément régressif.

 

Les salariés deviennent des robots au service d'une société de consommation débridée : répétition des tâches, travail à la chaine, management directif, maltraitance de la main d’œuvre.

 

Beaucoup de salariés dénoncent un travail déshumanisant et indigne.

Tout cela pour vendre à outrance des produits de mauvaise qualité.

 

Ainsi, notre système de production capitaliste favorise de plus en plus ces débordements et ces dérives : jusqu'où ira-t-on dans la casse des prix et des travailleurs ?

Jusqu'où ira-t-on dans l'exploitation des salariés ?

Ces chaînes de magasins à bas prix se multiplient, elles connaissent un succès inégalé, elles attirent une clientèle démunie, facile à séduire...

Ainsi, la pauvreté alimente la pauvreté et ce cycle infernal se perpétue...

 

 

Source :

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/social/20161209.OBS2420/primark-des-salaries-denoncent-des-conditions-de-travail-cauchemardesques.html

 

 

 

Primark, le discount qui anéantit les salariés...
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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 08:46
Halloween, la fête de tous les dangers...

 

 


 

Le 31 octobre, désormais, en France, l'usage est de célébrer cette fête d'origine celte : Halloween...

Désormais, on trouve souvent dans nos supermarchés un rayon entier consacré à cette fête : citrouilles, déguisements de sorcières, masques, maquillages...

 

Bien sûr, les enfants se laissent facilement séduire par ces festivités, une occasion de s'amuser, d'oublier le monde ordinaire, d'entrer dans un univers fantastique. 

Cette fête, comme beaucoup d'autres, devient une affaire commerciale : notre monde n'est-il pas régi par l'argent et le rendement ?

 

Mais, cette fête tourne au cauchemar, quand on prend conscience de la nocivité des produits qui sont proposés à la vente, des produits dangereux, à bien des égards.

Ainsi, certains maquillages contiennent des substances toxiques, notamment pour des enfants : du phénoxyéthanol, du propylparabène, un perturbateur endocrinien potentiel, de l'hydroxyanisole butylé (BHA), un antioxydant classé "cancérogène possible" par le Centre international de recherche sur le cancer.

 

Les bonbons vendus en la circonstance se révèlent encore plus dangereux : ingurgités par les enfants, ils contiennent de nombreux additifs, des colorants, de la gélatine de porc, de l'acide citrique et malique, des nanoparticules de dioxyde de titane.

Ces termes barbares en disent long sur la composition chimique de ces "bonbons" : méritent-ils, d'ailleurs, encore ce nom ?

Les nanoparticules, extrêmement petites, ont la particularité de franchir les barrières physiologiques, les intestins, le cerveau, les reins... de pénétrer dans l’organisme et de s’y accumuler. "Des effets toxiques sont documentés : dysfonctionnement de l’ADN, stress oxydatif, réactions inflammatoires, mort des cellules".

 

Oui, décidément, on peut dire que cette fête fait peur : elle conduit à une consommation démesurée de friandises, de bonbons sucrés et bourrés de substances délétères.

On s'étonne d'en arriver là : la vente de ces produits devrait être interdite, mais le lobbying des marchands et des industriels de bonbons doit faire son oeuvre maléfique.

Maléfique, c'est le mot qui convient pour ces festivités qui mettent à l'honneur des costumes terrifiants, d'un goût parfois douteux...

 

Quand une fête est à l'origine de risques majeurs pour des enfants, elle n'est plus une fête, mais une énorme tromperie, un leurre...

Nos sociétés vouées à la marchandisation en arrivent à vendre des produits dangereux pour la santé des enfants : c'est très grave.

 

Dans tous les cas, les friandises proposées dans les supermarchés comme de nombreux autres aliments, contiennent des substances qui devraient être interdites par nos législations.

Pourquoi ne le sont-elles pas, si ce n'est pour remplir les poches des industriels de l'agro-alimentaire qui prospèrent en annihilant notre bien-être et notre santé ?

Halloween est une fête célébrée essentiellement par des enfants : ceux-ci doivent être préservés et protégés des dangers que génèrent tous les produits vendus à cette occasion.

 

 

 

http://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/halloween-2016-des-maquillages-dangereux-pour-vos-enfants_1897207.html

 

http://www.lepoint.fr/sante/halloween-gare-aux-bonbons-charges-en-nanoparticules-31-10-2016-2079828_40.php

 

 

 

 

 

Halloween, la fête de tous les dangers...
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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 07:34
Ces paquebots de l'outrance...

 

 


Notre époque est celle de la démesure, dans de nombreux domaines : surconsommation, hypermarchés dont le nom même indique un excès, gaspillages, pollution, accumulation de déchets...

Et quand on voit ces paquebots géants devenus villes flottantes, qui peuvent accueillir 5000 passagers, on prend conscience plus encore de la démesure de nos sociétés.

Une vingtaine de bars et restaurants, un théâtre, un casino, un centre de bien-être, une patinoire, un parc aquatique, un jardin botanique naturel... on se croirait non pas sur un bateau, mais dans une ville construite pour le confort des passagers...

On y perçoit un luxe démesuré, un gigantisme effrayant... les cabines se superposent, créant une impression de vertige.

Mais qui peut avoir envie de naviguer sur de telles îles flottantes ?

C'est l'univers de l'artifice par excellence : un monde où les gens se retrouvent entre eux, pour profiter d'un luxe inoui, mais que devient le plaisir du voyage et de la découverte ?

Ces voyageurs modernes ont-ils même l'occasion d'observer les paysages marins, dans la mesure où de nombreux loisirs leur sont proposés ?

Le voyage, le vrai permet une ouverture sur le monde... Qu'en est-il de ces traversées maritimes sur des paquebots aux dimensions inhumaines ?

Un casino ? Il s'agit bien d' un univers luxueux, fait pour des riches qui peuvent s'adonner aux plaisirs du jeu...

Un parc aquatique sur un bateau ? Une reproduction de ces espaces artificiels qu'on trouve sur terre, avec des toboggans, des attractions en tous genres...

Mais, comment peut-on apprécier de vivre, ainsi, dans un univers où les gens sont entassés les uns sur les autres ?

Quelle évasion ce type de paquebot peut-il procurer ?

Le Harmony of the Seas, ce géant de 362 mètres de long, 66 mètres de large et 72 mètres de haut, soit l'équivalent d'un immeuble de 20 étages, ne me fait pas rêver...
J'aurais l'impression de vivre dans une usine à fric flottante...

A Venise, la lagune est menacée par la multiplication de ces paquebots géants, et les dégradations risquent d'être irrémédiables.

On imagine aussi toute l'énergie nécessaire pour propulser ces géants des mers : générateurs de pollution, ces paquebots ne sont sûrement pas écologiques.

Notre époque aime la démesure : il est vrai que ces paquebots fournissent du travail à ceux qui les construisent, dans les chantiers navals.

Mais pourquoi  construire des paquebots si démesurés, si ce n'est au nom de la rentabilité ?

Hier, mardi, un canot de sauvetage s'est décroché sur le plus grand de ces paquebots, le Harmony of the seas : cet accident a coûté la vie à un ouvrier et quatre autres personnes ont été grièvement blessées. Le bateau de croisière faisait une escale dans le port de Marseille.

Il semble, ainsi,  que la sécurité laisse à désirer sur ces bateaux où la démesure et la rentabilité l'emportent sur toute autre considération...


 


http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/27659-marseille-quatre-blesses-accident-paquebot-geant-harmony.html


 

Ces paquebots de l'outrance...
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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 13:23
De l'art de prendre les gens pour des cons...

 

 

 

J'ai reçu, ces jours-ci, un mail publicitaire, m'incitant à participer à un test de culture générale : je vous laisse juges du haut niveau et de l'intérêt de ce test !

La question posée était la suivante : laquelle de ces silhouettes est un pokémon ?

Et on avait le choix entre 4 solutions : Pikachu, Dora, Hello Kitty, Mickey !

Tentez de gagner 500 euros, telle était l'annonce alléchante qui précédait ce test...

Un tel message n'est-il pas révélateur ? Une façon de dévaloriser la culture, la vraie, une façon de se moquer des gens avec une question débile, dont la réponse est évidente.

Si la culture générale consiste à repérer un Pokémon, on est tombé bien bas !

 

L'univers publicitaire ne fait pas dans la dentelle : un moyen, sans doute, de récupérer le phénomène Pokémon qui déferle, comme une traînée de poudre, en France...

 

Il serait temps de remettre la culture à l'honneur, d'inciter les jeunes à lire, plutôt que de les lancer à la recherche de monstres virtuels, aux noms farfelus.

 

Notre culture est riche d'une littérature variée, elle doit être un objet de curiosité permanent, tant elle est diverse.

C'est cette culture qui permet aux êtres humains de progresser, de s'enrichir, tous les jours, d'idées, de savoirs diversifiés.

C'est cette culture qu'il faut promouvoir et dont il faut montrer tout l'intérêt.

Que chaque jour soit l'occasion d'une découverte ! 

Lectures, visites d'expositions, promenades dans la nature, spectacles de théâtre, de musique, films... la culture est accessible à la plupart d'entre nous.

 

Il faudrait que chacun soit friand du bonheur de la découverte. La culture est essentielle et peut prendre différentes formes...

Ne nous laissons pas engluer dans le magma de la société de consommation qui nous pousse à oublier l'importance de cette culture.

 

On nous invite, sans cesse, à consommer, à acheter de nouveaux produits, parfois néfastes pour la santé, on nous abrutit avec des jeux stupides qui servent encore cette société de consommation.

 

Il est temps de réhabiliter la culture, au lieu de l'entourer de suspîcions : c'est par elle que l'homme s'élève, c'est par elle que nous accédons au bonheur.

Certes, la culture passe par un certain effort : l'homme doit franchir des obstacles pour accéder à une culture de plus en plus complexe.

 

Et c'est en progressant qu'il s'enrichit, toujours plus, de connaissances.

Refusons l'abêtissement général ! 

Refusons ces jeux stupides qui nous envahissent et ne servent à rien.

Mettons en garde les jeunes, les adolescents ! Eux se laissent facilement entraîner par l'engouement pour certains loisirs.

 

 

 

 

 

 

De l'art de prendre les gens pour des cons...
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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 08:01
Désormais, même les cartables sont chinois...

 

 

 

La rentrée approche : il est temps pour les parents d'acquérir des fournitures scolaires, cahiers, stylo, classeurs, feuilles... Et bien sûr, le cartable des écoliers est souvent renouvelé, en ce début d'année scolaire...

 

Les enfants, les adolescents disposent d' un large choix de modèles et dans ce domaine, tous les détails comptent : les couleurs, les motifs, les formes, les fermetures...

 

Ce lundi 22 août, un reportage du journal de 20 heures sur France 2 était consacré à ce "produit star de la rentrée"...

 

On apprend que la plupart de ces cartables sont fabriqués en Asie, ces sacs sont conçus en France, mais les matières premières viennent de Chine : en France les tissus sont beaucoup trop chers... et bien sûr tous ces cartables sont fabriqués dans des ateliers chinois.

En Chine, les employés sont payés 400 euros par mois : on comprend pourquoi ces sacs nous viennent de Chine.

 

La qualité de ces cartables est variable en fonction des prix : les moins chers dont les motifs sont peints avec des produits chimiques peuvent comporter des risques pour la santé des enfants, d'autres sont équipés de fermoirs fragiles, d'autres encore, les plus chers, ne sont pas vraiment imperméables.

 

On est tout de même stupéfait de constater cette déferlante de produits chinois : on sait que la Chine nous inonde de produits informatiques : ordinateurs, i-phones, tablettes...

On sait que la plupart des vêtements vendus dans notre pays sont fabriqués en Chine...

Mais quand on découvre que même les cartables des élèves français sont chinois, on prend conscience de l'étendue du problème.

 

Nous sommes submergés par les produits chinois : parfois, nous ne parvenons même pas à déceler l'origine des marchandises, on trouve simplement la mention : "produit importé", notamment dans le domaine alimentaire.

 

Il ne faut plus s'étonner de voir nos entreprises en difficulté, face à la concurrence d'un pays comme la Chine où les salaires sont dérisoires...

Même nos cartables sont chinois !

 

Les meubles, les téléviseurs, les jouets, les anoraks, les bijoux... de nombreux produits chinois envahissent nos magasins..

Or, certains de ces produits sont dangereux, nocifs, car ils ne sont pas suffisamment contrôlés.

Nous sommes littéralement envahis par cette déferlante chinoise.

 

A force de délocalisations, notre économie perd ses forces vives et certaines compétences risquent de disparaître.

Nous subissons une véritable invasion...

Comment y échapper ? Dans tous les domaines, la Chine nous inonde de ses produits : le sport, les jeux, l'informatique, les vêtements...

 

 

 

 

 

https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/news/les-produits-chinois-dangereux-envahissent-toujours-lue/

 

http://www.lefigaro.fr/conso/2016/04/26/05007-20160426ARTFIG00075-en-europe-deux-produits-dangereux-sur-trois-viennent-de-chine.php

 

 

 

 

 

 

Désormais, même les cartables sont chinois...
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9 août 2016 2 09 /08 /août /2016 12:10
Pokémon go ou l'art de la vacuité...

 

 

 

 

 

Le monde moderne nous bouscule : sollicités par de nombreux loisirs, nous n'avons plus le temps de lire, de profiter des plaisirs simples de la vie.

Et voilà qu'un nouveau jeu Pokémon go nous invite à aller chercher des monstres virtuels, dans l'environnement de nos villes, à l'aide de nos i-phones.

La chasse aux Pokémons est ouverte ! Le phénomène prend même de l'ampleur...

Mais, enfin, qui peut se laisser prendre à ce piège, sinon des adolescents, en manque de repères ?

Quelle est cette folie qui pousse les gens à se lancer, dans les rues, à la poursuite d'êtres virtuels ?

 

Voilà l'activité la plus stérile qui soit, mais comme ce jeu passe par un i-phone, les adolescents accros à cet objet qu'ils ne quittent plus, se laissent facilement séduire.

Au lieu de proposer une incitation à la lecture, au lieu de promouvoir la culture, ce jeu conduit les individus, comme beaucoup d'autres jeux sur internet, à se perdre dans un univers virtuel, coupé de la réalité.

 

Le prétexte invoqué serait, en fait, d'inciter les gens à redécouvrir leur ville.

Mais de qui se moque-t-on ?  Les participants à ce jeu, obnubilés par la recherche de leurs monstres, en arrivent à ne plus voir leur environnement et à être victimes d'accidents...

 

On imagine quelle pourrait être la réaction d'extraterrestres, s'ils débarquaient sur notre planète et s'ils découvraient les humains en train de se livrer à la chasse aux Pokémons !

"Salamèche, Carapuce, Pikachu, Rattata, Pichu, Fouinette" ... j'en passe et des meilleures, des monstres devenus l'objet de toutes nos sollicitations !

A coup sûr, ils nous prendraient pour des attardés mentaux, frappés de folie, des êtres dénués de raison et de réflexion.

A coup sûr, ils n'auraient aucune envie d'entrer en contact avec des êtres qui proposent de tels jeux à des adolescents.

 

En voyant quelques humains, dans les rues, portables à la main, en quête de Pokémons, ils se poseraient bien des questions sur l'avancée de notre civilisation.

Ils émettraient même des doutes sur notre intelligence.

 

Décadence, vide existentiel, ce jeu nous confronte à la réalité de nos sociétés : il nous montre l'inanité de nos vies, une absence, une vacuité, dans un monde où la consommation est souveraine.

 

Il est urgent de redonner du sens à nos vies, en privilégiant la culture, l'observation de la nature, en montrant l'intérêt de la lecture, en mettant en évidence les dangers de tous ces outils connectés qui nous environnent, et qui ont tendance à croître en nombre et en influence.

 

 

 

 

 

Pokémon go ou l'art de la vacuité...
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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 11:43
L'Euro de football favoriserait-il l'obésité ?

 

 

 

 

L'Euro de football est partout, et même là où l'on s'y attend le moins : pour vendre des pizzas, des fromages, du saucisson, du pâté, des cochonailles, on n'hésite pas à attirer le chaland par le biais du ballon rond...

 

Les pancartes, dans le supermarché, sont aguicheuses, le décor est adapté : une rangée de ballons, des drapeaux tricolores pour attirer l'oeil du client amateur de foot...

 

Pour l'achat d'un plateau de pizzas, on offre même une bouteille de coca-cola !

Il s'agit d'inciter le consommateur à se procurer un repas tout préparé en vue d'une soirée de foot entre copains...

 

Ainsi, tout événement est prétexte à vendre toute sortes de produits adaptés à la circonstance.

 

Les ballons aux couleurs de la France trônent dans le rayon... On en profite pour faire la promotion de produits bien français...

Des paquets de chips sont alignés et s'offrent aux regards des clients...

 

On le voit : c'est une nourriture particulièrement diététique qui a été choisie pour garnir ce rayonnage !

Chips, cochonailles, coca-cola : voilà de quoi prendre quelques kilos en plus pour des amateurs de foot vautrés dans leur fauteuil, avachis devant leur poste de télévision...

Vive le sport ! Vive le football !

La grande distribution fait souvent la promotion de ces produits bon marché, gras, qui n'exigent aucune préparation culinaire...

Il n'est pas étonnant que l'obésité, ce mal moderne, se propage dans nos sociétés.

 

Une photo de supporteurs en délire vient compléter le décor, avec ce message écrit en gros caractères : "à vos côtés, avec les Bleus".

Poings tendus, le sourire aux lèvres, ces supporteurs semblent remplis de conviction et d'enthousiasme pour applaudir leur équipe  : une seule femme apparaît au milieu de trois hommes...

Image sans doute bien révélatrice : le football attire moins les femmes qui sont parfois obligés de regarder avec leur conjoint des matchs de foot...

Une corvée dont elles se passeraient bien volontiers, sans doute...

 

La pancarte est, bien sûr, aux couleurs de la France : bleu, blanc, rouge, et le bleu domine sur le fond de la photo.

 

Ainsi, cette compétition devient un prétexte pour vendre de la nourriture et toutes sortes de produits de consommation.

 

De plus, le rayon est bien placé : dans l'allée centrale, personne ne peut y échapper...

 

VIVE LE FOOT ! Il offre l'occasion de se réunir, de manger, de boire, mais hélas, dans une consommation souvent débridée, peu réfléchie et bien loin des conseils que l'on donne en général à des sportifs.

 

Soudain, une question me vient à l'esprit : l'euro de football favoriserait-il l'obésité ?

 

Voilà un paradoxe qui révèle bien toutes les incohérences de nos sociétés !

Voilà vers quelle absurdité nous conduit notre société de consommation !

Le sport, normalement bénéfique pour la santé, devient, en la circonstance, néfaste et délétère, il conduit aux pires excès et peut même générer de graves problèmes.

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

L'Euro de football favoriserait-il l'obésité ?
L'Euro de football favoriserait-il l'obésité ?
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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 13:15
Vive les bonheurs simples et gratuits !

 

 

 


Dans une société où la consommation est reine, où de nombreux loisirs génèrent des dépenses, il est temps de retrouver le bonheur des plaisirs les plus simples, des plaisirs accessibles à tous.

 

En hiver, les gens se précipitent vers les stations de ski, pour vivre des vacances à la neige, plaisirs dispendieux, car il faut payer les équipements de ski, les remontées mécaniques, l'hôtel.

 

Les parcs de loisirs obtiennent, aussi, un succès grandissant : et toutes les attractions sont payantes, pour les enfants, comme pour les adultes.

 

De plus en plus, les gens passent du temps dans les galeries marchandes, pour acquérir toutes sortes de biens de consommation : vêtements, gadgets...

 

Le dernier i-phone, à la mode, suscite tant de convoitises, que les gens se précipitent pour l'acheter.

 

Il existe, pourtant, des bonheurs gratuits innombrables : une promenade dans la nature, un coucher de soleil aux teintes dorées, le spectacle varié des arbres d'une saison à une autre, les couleurs changeantes du ciel, les brumes du matin qui encerclent les paysages et les transforment en un monde incertain, la joie des vagues sous le soleil, le murmure du vent dans les ramures des arbres...

 

Les senteurs de l'automne, celles de l'hiver, et du printemps, les parfums des fleurs, géraniums, gardénias, muguet, lavandes et thyms de Provence...

 

Il est temps de redonner de la place à tous ces petits bonheurs gratuits, il est temps de ne plus se laisser aller au vertige de la consommation.

 

Dans un monde à la technicité grandissante, saisissons toutes les occasions pour apprécier la nature environnante, les arbres, les nuages, la clarté d'un ciel d'hiver ou de printemps...

 

Les arbres dépouillés de l'hiver nous offrent des tableaux d'une beauté inouie, des entrelacs, des réseaux de branches aux figures acrobatiques, des ondoiements de brindilles, des résilles sinueuses...

 

Une pluie fine qui clapote sur un plan d'eau, de la mousse sur un arbre, aux reflets de verts, le sourire d'un passant, celui d'un enfant qui s'épanouit et  lance un "bonjour" tonitruant, comme un éclat de vagues retentissantes...

 

Le léger bruissement de quelques oiseaux dans les branches, qui animent les arbres de l'hiver et les font vivre de leurs voix apaisantes...

 

Un pigeon qui s'attarde sur une balustrade et nous fait admirer ses couleurs moirées de verts, de roses, de gris...

 

Le monde est rempli de beautés étonnantes que nous ne voyons plus, préoccupés que nous sommes d'acquérir des objets de consommation.

 

Ne sommes-nous pas formatés pour consommer ? La publicité est partout, elle nous environne et nous avons des difficultés à y échapper, sur internet, notamment.

 

Retrouvons le goût de ces bonheurs simples : ils nous apportent un réconfort, une plénitude inégalable...

 

   

 

 

 

Photo : rosemar

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