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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 12:50
Soyez passionnés !

 

C'est la passion qui fait rêver, qui fait oublier le quotidien dérisoire, c'est la passion qui exalte les êtres, les rend beaux...

Tant de passions accessibles à tous ! Le sport, la danse, la peinture, le jardinage, l'histoire, la lecture, la littérature, l'écriture...

Soyez passionnés ! C'est le sel de la vie !

 

Les êtres passionnés suscitent notre intérêt, notre curiosité et notre admiration : la passion qui les anime les fait vibrer de sensibilité, d'émotions...

Les passionnés sont des êtres curieux, avides de connaissances, et de découvertes...

 

On songe à Sylvain Tesson, à sa passion des voyages, de l'aventure, à sa soif de connaissances... Sylvain Tesson qui nous fait partager sa passion par l'écriture.

 

Mais il est des passions plus accessibles à tout un chacun.

Une de mes amies est passionnée de danse, une autre passionnée de peinture, un autre passionné de musique et de chant choral.

On perçoit l'enthousiasme de cet amateur de musique : il connaît le répertoire classique, maîtrise des connaissances techniques très pointues, est capable de commenter toutes sortes d'oeuvres musicales...

Les musiciens sont des passionnés de leur art : ils nous émeuvent par leur sensibilité, leur capacité à transmettre des émotions.

 

C'est la passion qui éveille la curiosité, qui donne envie de progresser, la passion est source d'émerveillements...

Soyez passionnés ! Je vous conjure de l'être...

Soyez passionnés et vous serez plus épanoui et heureux !

 

J'ai lu récemment ce bel éloge de la passion, sous la plume de Jean-Claude Guillebaud...

"C'est le feu qui compte. La passion, quand elle est sincère, donne à la vie ses couleurs, son bruit, sa folie, sa beauté. Elle nous éloigne de la tiédeur et du calcul chipoteur. Les êtres passionnés portent en eux je ne sais quel principe de séisme. Ce sont autant de bateaux ivres rimbaldiens : "oh! que ma quille éclate ! Oh ! que j'aille à la mer !"

 

Vive les passions ! Elles nous aident à vivre, à aimer, elles nous font avancer...

 

 

 

 

 

Soyez passionnés !
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23 août 2019 5 23 /08 /août /2019 10:42
Arrivées Eva-naissantes en direct de la Gare Saint-Charles à Marseille...

 

Un spectacle poético-chorégraphique, un spectacle loufoque, où sont évoqués de nombreux personnages qui se croisent dans une gare, un spectacle pour rire de notre société et de ses travers, un spectacle pour rêver, voilà de quoi séduire et enchanter tous les publics.

 

L'action se situe à Marseille, à la gare Saint-Charles....

Deux comédiens, une comédienne font vivre une galerie de personnages hauts en couleurs...Les dialogues sont ponctués par un percussionniste de talent qui nous berce d'une douce musique...

 

D'abord, est campé le personnage de la jeune fille qui angoisse de partir, de rater son train, d'être à la mauvaise place, la jeune fille qui rêve d'amour... la poésie est convoquée pour suggérer cette envie d'amour qui la submerge... "elle veut tomber amoureuse de l'amour, elle rêve d'un wagon d'amour..."

Puis, c'est un personnage avec des écouteurs sur les oreilles : il scrute la jeune fille en train de manger, image du désir amoureux...

Au rythme des percussions, la jeune femme se met à danser une chorégraphie emplie de charme et de sensualité, elle fait danser ses bras, s'enroule sur elle-même...

Cette danse se double d'une chorégraphie filmée en arrière plan...

 

Puis, un acteur joue le rôle d'une "professeuse violentée par le ministre", elle hurle, éructe contre le sort qu'elle subit, elle crie : "Je gueulante, j'en peux plus, c'en est fait, je me casse, je demande ma mut" (mutation)."

Ensuite, c'est la comédienne qui évoque une scène de révolte des femmes armées de leurs gilets roses... Elles veulent transformer la gare Saint-Charles en gare Sainte-Charlotte, féminiser tous les mots : "la traine pour le train, la wagone pour le wagon..."

 

Des personnages fugitifs sont esquissés : une vieille dame anglaise qui s'écrie à plusieurs reprises : "Et vive la France !", une jeune fille toujours en retard... et bien sûr elle a raté son train.

 

Avec l'accent, on entend aussi un retraité de la SNCF : "Ce mistral, putain, con, dis, qué mistral, fan de chiche, le mistral est toujours gagnant !"

Il raconte des blagues et termine son discours en disant : "Je prendrai bien un pastaga..."

L'occasion de savourer le bel accent de Marseille...

 

Un des acteurs imite alors le bruit d'un train, et il énumère toutes les stations autour de Marseille : "Aubagne, La Pomme, La Blancarde, Miramas etc."

Il déclare au passage : "Nous subissons un retard de 195 jours... veuillez nous excuser..."

On croise aussi le stéréotype sudiste, celui qui dit : "Putaing, fan de chichourle..."

Et, bien sûr, on écoute aussi la voix si douce, imperturbable de la SNCF... et tout d'un coup, la voix se transforme, elle éructe : "J'en peux plus, je voudrais inventer des phrases."

 

Enfin le veilleur de nuit de la gare s'exprime : "Allez, on ferme, il faut partir maintenant, et vous aussi, Monsieur le Maire de Marseille, il faut partir..."

Ainsi, l'actualité apparaît constamment en arrière-plan du spectacle...

Les acteurs arrivent à restituer à merveille l'ambiance fébrile d'une gare, ses bruits, ses personnages... 

 

Poésie, rire, tendresse, douleur, dérision, douceur, tous ces éléments se conjuguent dans ce spectacle original où se mêlent musique, danse, théâtre.

 

 

 

 

 

"Arrivées Eva-naissantes, sur un texte de Bruno Paternot. Les scènes se passent à la Gare St-Charles, arrivées et départs en tous genres. Les espoirs et les défaites, les fuites et les retrouvailles sont au centre de la mise en scène : une galerie de personnages dresse le tableau de la société en marche ou plutôt en mouvement du XXIe siècle. Parce qu'une gare est bien plus qu'un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien, des gens qui vivent, y vivent et qui éructent. Dans une langue truculente et variée, la parole se libère pour révéler dans la joie et ʺl'allezgraisse ʺ le ʺrire-diculeʺ de notre vie."


Concert-spectacle interprété par Bruno PATERNOT, comédien, Aude COURTIEL, danseuse, comédienne et Tom GAREIL, percussionniste.
Ce Concert-spectacle EN CRÉATION a été présenté au Carré d'Art dans le cadre des Jeudis de Nîmes 2019
.

Arrivées Eva-naissantes en direct de la Gare Saint-Charles à Marseille...
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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 11:18
Mademoizel Quartet... pour une magnifique soirée tango...

 

 

Elles sont belles, jeunes, pétillantes... elles s'installent, une par une, sur la scène, vêtues de rouge et de noir, et les violons, le violoncelle se mettent à vibrer sous leurs doigts... elles sont trois et elles attendent avec impatience l'altiste : "On a perdu l'altiste"...  "Toujours pareil !" dit une des violonistes..." L'altiste arrive enfin tout doucement, comme pour s'excuser...

  "On peut pas s'accorder, non plus ?" dit une autre musicienne.

Il s'agit bien sûr d'une mise en scène amusante avant de démarrer le spectacle...

 

Et la musique rayonne aussitôt éblouissante...

"De qualité, la musique envahit âme et corps, emplit, sature les os. Immobilise, saisit, pétrifie... rend dense et attentif. Elle aère, allège, libère, assouplit, dynamise les muscles, fait voler. Fait couler, ruisseler, fait jaillir les larmes et les mouvements. Allume les sentiments, embrase les émotions, enflamme l'intelligence, incendie l'inventivité..." c'est ainsi que Michel Serres décrit les effets de la Musique...

 

Et c'est ainsi que les quatre musiciennes nous émerveillent de leur talent, de leur enthousiasme...

 

On se laisse bercer par un tango célèbre de Carlos Gardel : Por una Cabeza... Le titre espagnol signifie "juste pour une tête", sous-entendre "d'un cheval". La chanson parle en effet d'un parieur compulsif sur des courses de chevaux, il compare alors son addiction pour les chevaux avec son attirance pour les femmes...

 

On écoute, ensuite, un tango d'Astor Piazzolla, plein d'intensité et d'émotions... douceur et âpreté alternent...

 

Le morceau suivant Oblivion de Piazzolla encore nous enveloppe dans des notes envoûtantes emplies de sensibilité... Cette oeuvre traite musicalement le douloureux sentiment de l’oubli –  "oblivion" étant le terme poétique en anglais désignant cette pénible réalité. 

 

Puis, on est séduit par un tango empli de charme de Madis Jarvi, Eine Kleine Nacht Tango...

 

Un autre tango tendre nous enchante de ses notes langoureuses...

 

Les tangos se succèdent, nous enveloppant dans des musiques enivrantes, sublimes... 

 

On entend ensuite une des mélodies les plus célèbres : Besame mucho, chanson de variété écrite et composée dans les années trente par la pianiste mexicaine Consuelo Velázquez, d'après une aria d'Enrique Granados. Un tango envoûtant dont on connaît les paroles sensuelles et enivrantes...

 

Le récital s'achève avec Libertango de Piazzolla, dans un vertige de notes étourdissantes...

Bravo aux musiciennes pour cette soirée éblouissante d'émotions, de passion, de tendresse...

Le Mademoizel Quartet, quatuor à cordes féminin de Music Event Fever, constitué de musiciennes issues des grands conservatoires propose un répertoire large et varié, du classique à la pop et variété, des tangos et musiques du monde , ou encore de l’électro...
 


Violon I Anna Swieton
Violon II Marielle de Rocca Serra
Alto Marie Maillot de Corte
Violoncelle Maude Ferey-Lehodey

 

Ce concert a été donné au Carré d'Art dans le cadre des Jeudis de Nîmes...
 

 

 

 

 

 

 

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19 juin 2019 3 19 /06 /juin /2019 09:09
Des clowns et des chevaux...

 

Le spectacle commence comme une parade : les clowns d'abord, perchés sur des échasses, font de grands gestes, s'élancent vers la foule, interpellent le public, puis viennent les chevaux... cheval de trait, poney, à la robe brune, cheval blanc monté par une cavalière revêtue d'une somptueuse robe, d'autres chevaux encore crinière au vent...

 

Une musique d'orphéon accompagne ce joli cortège qui défile sous les yeux éblouis des spectateurs...

 

Puis, le clown Jojo entre en scène : son poney le suit allègrement sur la piste, soudain,  il se cabre majestueusement devant lui...  le poney se livre ensuite à un exercice d'équilibriste sur une planche à bascule puis sur des briques superposées...

 

Un somptueux cheval de trait apparaît, alors, monté par une cavalière vêtue d'une robe à volants...

Le cheval marche au pas, danse, galope, caracole : sa robe luisante aux teintes brunes, sa crinière sombre contrastent avec la tenue claire de la cavalière...

Puis, c'est un pas de deux avec une mule quelque peu réticente qui se met en place.

 

Tout au long du spectacle, on peut admirer la beauté des chevaux : manifestement, ces chevaux magnifiques sont heureux de participer à ce spectacle.

Leur beauté, leurs gestes témoignent d'une grande confiance en l'homme : ils se laissent guider par la voix, ils saluent la foule...

 

Les chevaux sont soignés, bichonnés : leurs robes luisantes, leur entrain sur la piste disent toute la bienveillance dont ils sont entourés.

Et quel bonheur de les voir caracoler, virevolter !

 


Spectacle envoûtant : on est rempli d'admiration devant tout le travail mis en oeuvre... tout semble si facile, et pourtant, le dressage des chevaux est un art à part entière...

Spectacle complet : musique, costumes, chorégraphie, harmonie, élégance...

Bravo à tous ceux qui ont participé à cette fête somptueuse !

 

 

Ce spectacle a été présenté par Les Arénos, aux Jardins de la Fontaine à Nîmes.

 

 

 

 

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 08:33
Nîmes redevient Nemausus...

 

 

Des légionnaires romains qui déambulent dans les rues, des barbares vêtus de peaux de bête qui discutent bruyamment sur les trottoirs, des serveuses en toge aux terrasses des cafés, une reconstitution d'un camp romain.... le temps d'un week-end, la ville de Nîmes est redevenue NEMAUSUS, antique cité romaine...

 

Les enfants et les adultes ont pu s'initier à l'art de la poterie, de la mosaïque, à l'architecture, au travail du cuir et redécouvrir des pratiques anciennes.

 

Un marché antique proposait des ateliers culinaires, des dégustations de vins romains, des textiles, des bijoux anciens, des pièces de monnaie, des cosmétiques au lait d'ânesse, des vins, du miel, du jus de raisins, des parfums et senteurs de l'antiquité...

 

On pouvait découvrir d'anciennes pratiques magiques : clous utilisés comme amulettes, phylactères, lunule, bulla, phallus, mano fica, tintinnabula...

Ainsi, les représentations  de phallus étaient très fréquentes à l'époque romaine, il s'agit d'un symbole de virilité et de fécondité, mais il avait aussi une signification obscène. On retrouve la bipolarité qui fonde habituellement le sacré et donne une puissance magique : d'un côté la virilité comme force positive, de l'autre, la répulsion attachée à la vue de ce qui est interdit. Par la magie de la transgression du tabou, de telles figurations deviennent des armes défensives contre toute menace...

 

On pouvait aussi s'initier à différents jeux de société antiques : les dés, les noix, les osselets, le latroncule, la marelle, le stomachion....

 

Ce fut l'occasion d'une belle convivialité : un banquet romain, des danseuses, des combats de gladiateurs, des spectacles à tous les coins de rues ou presque...

 

Les Arènes de la ville ont aussi accueilli, cette année, les Rois Barbares, magnifique reconstitution d'un épisode de l'histoire antique : l'empereur Hadrien dont le passage à Nîmes est avéré en 122 après JC offre alors aux citoyens de Nemausus des Grands jeux. Dans la deuxième partie du spectacle, l'empereur évoque le passé glorieux de Rome... les Romains ont dû affronter entre 113 et 101 avant JC les Rois Barbares et l'invasion des Cimbres, des Teutons, et des Ambrons.

 

Partis de l'actuel Danemark, ces barbares ont vaincu les Romains à Arausio (Orange), mais le sénat et le peuple de Rome font appel au général Marius qui réussit finalement à les vaincre près d'Aix en Provence en 102 avant JC.

Ce spectacle haut en couleurs a attiré un public nombreux  : combat de gladiateurs, course de chars, reconstitution de batailles...

 

 

 

 

 

 

 

Nîmes redevient Nemausus...
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6 janvier 2019 7 06 /01 /janvier /2019 13:49
Les elfes des neiges...

 

 

Un spectacle qui nous emmène au bord du rêve : des elfes, créatures venues d'ailleurs, dansent et virevoltent sous les yeux éblouis des spectateurs.

 

Longues robes blanches, lumineuses, lucioles devenues danseuses, les elfes font tourbillonner leurs robes de lumières dans l'obscurité de la nuit.

 

Deux musiciens rythment la danse tandis que les elfes font tournoyer des foulards arc-en-ciel qui s'envolent et s'emparent de la nuit...

 

Créatures féeriques, aériennes, les elfes dans des envolées de leurs bras, font surgir des images vaporeuses, des éclairs de lumières, des nuées de brumes neigeuses...

 

Les elfes mystérieuses, longues dames blanches, peuplent la nuit de leurs danses étourdissantes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 14:06
Les anges de Noël...

 

 

Longues silhouettes lumineuses, robes à crinoline, des anges aux bras graciles ont traversé la nuit, de leurs gestes doux et aériens.

 

Des anges ont parcouru lentement les ténèbres, répandant des nuées de plumes neigeuses.

 

Dansent les bras des anges, sur une musique divine et douce...

 

Dansent leurs voiles de tulle qui  transpercent la nuit sombre...

 

Soudain, des éventails rouges dans leurs mains, comme des nuées de papillons pourpres sur le boulevard...

 

Soudain, des ailes somptueuses aux teintes écarlates qui tournoient dans le ciel...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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17 juin 2018 7 17 /06 /juin /2018 12:28
Humour et passion du cheval réunis dans un spectacle flamboyant...

 

 

Le spectacle s'ouvre sur l'air le plus célèbre de l'opéra de Bizet, Carmen... Et le toréador rentre en scène dans son habit de lumière, rouge et or.

Concentré, il se signe, avant d'entrer dans l'arène, puis il avance, triomphant, saluant la foule.

 

Il fait alors virevolter sa cape, et la chorégraphie commence, le toréador mime la corrida, il simule des passes... en hurlant... tandis que la foule crie : "Olé !".

 

Bien sûr, il s'agit, là, d'une parodie de corrida : le toréador, petit, ressemble à un enfant, ses gestes sont caricaturés, outranciers.

 

Puis, un magnifique cheval rentre en scène, robe luisante, crinière échevelée...

Et la parodie de corrida se poursuit et devient danse subtile... un ballet se met en place entre l'homme et l'animal, ponctué par la musique.

 

Que j'aime cette corrida pacifique et harmonieuse !

Muni de deux banderilles, le clown fait danser le cheval, le guide dans ses mouvements... il se hisse sur sa monture, et caracole sur la piste.

L'animal finit par se rouler de plaisir sur le sol... magnifique image d'un cheval qui s'abandonne au bonheur de la détente.

Un autre clown vient mimer la corrida, en jonglant, cette fois, avec un diabolo : sous les pitreries et les grimaces, on perçoit toute l'habileté et la virtuosité du jongleur.

Un poney, par sa position sur une planche, crée un effet de balancier.

Jeu de cubes, jeu de cerceau, saut d'obstacle, le spectacle se poursuit dans le rire et la bonne humeur.

Le poney s'effondre soudain devant l'obstacle : le maître de cérémonie essaie de le ranimer, par un bouche à bouche.

Puis, le jongleur revient avec des gobelets, des couteaux, des torches enflammées.

Soudain, place à l'harmonie d'un pas de deux  : Hervé Morel et Laetitia font danser leurs chevaux... Les montures, parfaitement synchronisées, se livrent à un ballet somptueux.

Des pitreries encore, avec un cheval qui pousse son dompteur, le bouscule...

L'apprentissage du saut d'obstacles donne lieu à des scènes amusantes : le cheval rétif refuse le saut, passe à côté ou s'effondre sur place...

Puis, il montre soudain sa vivacité et son aptitude à franchir des obstacles.

Hervé Morel revient, monté sur son étalon et fait danser son cheval autour de 4 Arlésiennes en costume soyeux.

Beauté, élégance de ce ballet magique !

Ultime pitrerie : le clown Jo essaie de monter sur son cheval, il s'interrompt sans cesse, en enlevant sa veste, une deuxième, une troisième, sa chemise... il fait une cabriole et finalement enfourche sa monture et se livre à un exercice de haute voltige : pirouettes, cavalcades avec le cheval, position renversée...

 

Merveilleux spectacle qui fait alterner rires et splendeur du geste, humour et beauté de l'animal !

 

 

 

Spectacle donné par Les Arenos...

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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 12:31
Des chevaux qui dansent...

 

 

Des chevaux qui dansent, en musique, en rythme, en cadence, des chevaux qui se croisent dans une parfaite harmonie, domptés par leurs cavalières et leurs cavaliers... un spectacle équestre est un véritable enchantement...

 

Beauté, noblesse de l'animal, complicité et connivence avec l'homme, on est subjugué par tant d'adresse et tant d'habileté. 

 

Dès le premier tableau, les cavalières font corps avec le cheval : tenue sombre, elles mettent en valeur les robes blanches de leurs chevaux.

Les crinières frémissent légèrement au vent. Les montures s'alignent comme par magie, forment des figures, des rondes...

 

Puis, c'est le quadrille des jupes : en tenues colorées, chatoyantes, des fillettes s'avancent sur des poneys et saluent la foule d'un baiser...

Les jupes aux teintes éclatantes lancent des reflets moirés... un régal pour les yeux...

D'autres demoiselles sur leurs chevaux les rejoignent... les jupes flottent aux pas cadencés des montures.

Une musique emplie de gaieté et de fraîcheur scande ce ballet...

 

Le jeu du bouquet offre l'occasion de courses effrénées entre les chevaux : il convient de protéger un bouquet de l'attaque de deux autres cavaliers.

 

Dans le tableau suivant, un poney est guidé par une longe, la cavalière se tenant derrière l'animal : pas de côté, tour de piste, danse tourbillonnante...

 

Puis, ce sont les amazones qui rentrent en scène : les cavalières chevauchent, les deux jambes du même côté du cheval... souples, légères, elles semblent l'image même de l'élégance, elles semblent survoler leur monture.

 

On peut, ensuite, admirer une démonstration de "monte à cru", sans selle : habileté, équilibre, coordination... 

Et les chevaux dansent encore, en musique...

 

Spectacle envoûtant : on est rempli d'admiration devant tout le travail mis en oeuvre... tout semble si facile, et pourtant, le dressage des chevaux est un art à part entière...

Spectacle complet : musique, costumes, chorégraphie, harmonie, élégance...

Bravo à tous ceux qui ont participé à cette fête somptueuse !

 

 

 

 

 

Spectacle présenté par le Centre équestre de la Bastide à Nîmes

 

 

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21 juillet 2017 5 21 /07 /juillet /2017 08:30
Une soirée télévisée surprenante sur ARTE...

 


 
Ce soir là, je m'apprête à regarder un programme alléchant sur ARTE : tout d'abord, un film de Spike Jonze intitulé Her, une histoire moderne qui aborde le thème de la solitude dans nos sociétés déshumanisées.


 
Le héros de ce film Théodore est un homme sensible, inconsolable à la suite d'une rupture amoureuse. Il acquiert alors un logiciel informatique, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine pleine de charme, intelligente, et particulièrement drôle... c'est alors que commence un jeu de séduction et les deux personnages tombent amoureux l'un de l'autre.


 
On le voit : un thème passionnant qui évoque l'emprise des ordinateurs dans le monde moderne...
Mais, hélas, au bout d'un quart d'heure, l'image se fige, puis apparaît ce message : "no signal".


J'essaie alors de changer de chaîne, je passe sur la 5 : l'image est figée également. C'est ce que l'on appelle les aléas de la TNT...
Je retourne sur ARTE : l'image est toujours immuable...
Après une dizaine de minutes, le film redémarre...


 
Le temps de voir une scène torride entre Théodore et la voix de Samantha, un accouplement virtuel par le truchement de l'informatique.... soudain, c'est à nouveau une image figée qui apparaît. Nouvelle panne de la TNT qui décidément pose parfois bien des problèmes.
 
C'est ainsi que les progrès annoncés deviennent des régressions.


Plus tard, le film recommence avec un troisième personnage : apparemment, une femme chargée de jouer le rôle de Samantha afin de concrétiser la relation virtuelle entre les deux personnages...


Nouvelle scène torride : nouvelle interruption... J'essaie alors d'aller sur mon ordinateur pour visionner la suite, mais la machine me dit que ce programme n'est pas disponible sur internet...

 

Le film s'achève sans que j'aie pu connaître la fin de l'histoire...
 
Deuxième partie de la soirée : un spectacle chorégraphique intitulé La fiesta présenté au festival d'Avignon dans la Cour d'honneur du palais des Papes.
 
De quoi susciter et aiguiser ma curiosité... Et miraculeusement, dès le début de ce programme, la TNT fonctionne à nouveau...
Je vais pouvoir visionner ce spectacle donné, en plein air, dans un décor grandiose et somptueux...
Ce soir, c'est La fiesta sur ARTE, enfin si l'on peut dire...

 
Car, dès le début, je suis décontenancée par ce que j'ai sous les yeux.
Cette soirée consacrée au flamenco me laisse perplexe : il s'agirait de revenir aux origines de cet art, comme l'affirme Israël Galvan, le concepteur de ce spectacle...
 
"On a cherché à revenir à la sonorité primitive, brute, originelle du flamenco qui est sauvage... il y a des cris, des murmures..." explique le chorégraphe.


 
Sur la scène, quelques chaises vides, une estrade, une table... deux personnages, un homme, une femme s'avancent en silence et s'assoient. Ils se mettent à crier et lancer des onomatopées, tout en tapant des mains...
Puis, deux hommes en jogging apparaissent en tapant également des mains...


 
La femme caquette, glousse, l'homme hurle des "ah oh" prolongés.
Ces cris, ces glapissements d'animaux m'insupportent assez vite...

Soudain, on entend et on voit des tambourinements de pieds sur le sol, on découvre, alors, Israël Galvan qui descend les escaliers de la Cour du palais des Papes, en rampant, tel un animal...
 
Voilà de l'art contemporain à l'état brut : j'ai vraiment des difficultés à apprécier ce genre de spectacle où l'esthétique est absente.


 
Bientôt, j'éteins mon poste de télévision.


Voilà une soirée vraiment surprenante sur ARTE...


Entre les pannes de la TNT et l'art contemporain, je me dis que la modernité est parfois décevante.
Je me dis que notre art est décadent, que notre technique est bien fragile.

Je me dis que les nouvelles formes d'art sont déconcertantes et que les progrès nous réservent bien des surprises...
 
 

 

 Vidéo : La Fiesta

 

 

 

https://youtu.be/iM0yyuMTQMo

 

 

 

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