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1 mars 2024 5 01 /03 /mars /2024 13:12
Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu...

À la fois collectionneur, mécène et peintre, Gustave Caillebotte a été un personnage central du mouvement impressionniste. Grâce à des archives familiales inédites, Stéphanie Chardeau-Botteri nous emmène sur la piste d’un homme qui a marqué le milieu artistique du XIXe siècle, symbole d’un Paris en proie au renouveau.
 

Invitée lors du Festival de la Biographie, Stéphanie Chardeau-Botteri a présenté son ouvrage : Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu...

"Gustave Caillebotte a aidé énormément le mouvement impressionniste et 130 ans après, très peu de personnes le connaissent, donc je me suis dit : Il faut absolument que j'écrive sa biographie, je suis une des descendantes de Caillebotte par son frère parce que l'artiste n'a pas eu d'enfant.

 

Sa vie m'a été racontée par sa nièce, Geneviève Caillebotte (Caillebotte avait 3 frères, l'ainé était un prêtre, le deuxième est mort à 25 ans, très jeune donc sans enfant, et le dernier, c'était mon arrière arrière grand-père qui a eu deux enfants, le premier est mort pendant la guerre de 14, donc il ne restait plus que Geneviève...) Geneviève que j'ai connue jusqu'à mes 14 ans, et qui nous a baignés d'histoires impressionnistes, jusqu'à ce qu'elle décède à à peu près cent ans. C'est elle la principale source, relayée par mon grand-père qui était très proche de sa maman et qui nous a baignés aussi dans cet univers impressionniste.

 

Gustave Caillebotte avait plusieurs casquettes, il n'est pas qu'un peintre impressionniste, mais aussi un très grand collectionneur (Monet, Manet, Renoir, Sisley, Pissarro, Cézanne), il était  un grand régatier, un grand horticulteur, et un philatéliste renommé.

Il a suivi les cours des beaux arts, c'est là qu'il a peint ses Raboteurs de parquet, il a présenté cette oeuvre au Salon officiel, le tableau a été refusé, parce qu'il choquait trop. Donc, à partir de ce moment-là, il s'est dit : "Je vais me tourner vers de nouveaux peintres, la nouvelle peinture et là, il a rencontré Degas qui lui a permis de rencontrer Renoir, Manet, Cézanne et tous les autres. Il est devenu très ami avec Renoir et Monet.

 

Caillebotte avait hérité jeune de son papa, il était relativement aisé, il n'avait pas besoin de vendre ses tableaux, il était très peu vendu à l'époque, il offrait beaucoup de ses tableaux, les oeuvres offertes au Musée d'Orsay sont souvent des cadeaux qui ont été faits à ses descendants. Pendant cent ans, son oeuvre a été oubliée parce qu'il est mort très jeune à 45 ans et qu'il n'a pas cherché à vendre...

 

Ses sources d'inspiration ? D'abord, la nature, avec les régatiers, les rameurs, un sport qui commençait à devenir à la mode, Caillebotte était lui-même un grand régatier, il a gagné énormément de régates, il a construit ses propres bateaux, et aussi le Paris d'Hausman, les rues, les pavés, la pluie qui tombe, les ponts, tout ce qui était moderne. Il a voulu montrer le nouveau Paris, la gare Saint-Lazare, le Pont de l'Europe, il était très attiré par la nouveauté...

 

Il était très proche de sa famille, mais malheureusement, son père, sa mère, son frère sont morts en trois ans à la suite. Avec un autre frère, ils ont vendu leur maison en Essonne, et leur maison rue de Miromesnil à Paris, après ces trois décès, ils ne pouvaient plus vivre dans cette maison, c'était trop triste. Donc, ils ont habité tous les deux ensemble, boulevard Haussmann, ils louaient un appartement très moderne. Après, mon arrière grand-père s'est marié, et Caillebotte est parti vivre au Petit Gennevilliers, et là il vivait avec sa compagne Charlotte.

 

Il a peint environ 500 tableaux... à sa mort, les oeuvres n'étaient pas vendues, elles n'étaient pas sur le marché. La famille ne cherchait pas à les vendre, il n'était pas connu du marché de l'art. Il avait beaucoup aidé Monet, Renoir, Pissarro en leur donnant beaucoup d'argent et en achetant leurs oeuvres. A cette période, il est très connu parmi le mouvement impressionniste, mais quand il est mort, avec les années, on l'a un peu oublié...

 

Caillebotte avait une vision très moderne de la vie : les peintures en perspective, peintes de haut, en haut des toits de Paris, avec de nouveaux points de vue... Pour lui, c'était important d'innover, il a beaucoup influencé les peintres actuels.

 

Je suis moi-même experte en tableaux et cela vient de la famille, j'ai été bercée dans cet univers-là. Mon grand-père m'emmenait voir des expositions. Il nous expliquait tout, tous les mouvements, j'ai fait des études de droit et rapidement, je me suis dit : "Non, ce n'est pas pour moi..."

Caillebotte a peint aussi des nus, mais ça ne plaisait pas du tout, c'était beaucoup plus rude, sans aucune mythologie...

 

Le journaliste qui interroge Stéphanie Chardeau-Botteri lui pose alors cette question : "Est-ce qu'on ne peut pas dire aujourd'hui que le marché de l'art est devenu un peu fou ?", le journaliste citant alors l'exemple d'un peintre qui a mis une merde, un étron dans un tube, qui s'est vendu une fortune. "ça, moi je sais le faire.", commente le journaliste.

"Un petit peu, le marché de l'art accepte trop de choses", répond la jeune femme.

Le journaliste insiste : "L'art est devenu un marché spéculatif."

"Oui, un  peu plus... je pense que l'histoire de l'art fera son travail, et à la fin, ne resteront que les bons.", répond Stéphanie Chardeau-Botteri.

"Est-ce que le truc qu'on a payé 300 millions de dollars, demain ça vaudra des cacahuètes ?"

Réponse : "Je pense peut-être. L'histoire de l'art va choisir certains artistes et d'autres seront éjectés."

 

 

 

 

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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 13:04
Paysages découpés...

 

Tout un monde de couleurs vives ! Jérémie Fischer compose des tableaux avec des papiers découpés...

Notamment des paysages inspirés des tableaux de Paul Cézanne père du mouvement impressionniste et considéré comme le précurseur du post-impressionnisme et du cubisme.

 

 "Cézanne était installé en pays d’Aix, il a peint sa région. Je suis allé là où il peignait. Et je me suis inspiré de ces paysages pour en faire des découpages et tout un travail graphique", explique cet artiste diplômé de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en 2011.

 

Dans une exposition organisée par le  Carré d'art de Nîmes, on pouvait découvrir des grands formats sur lesquels on pouvait reconnaître la montagne Sainte-Victoire, les carrières romaines Bibémus ou encore des vues de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ainsi, Jérémie Fischer ne cesse de réinventer le portrait paysager avec une grande économie de moyens, employant du papier encré, découpé et le collage.

Des éclats de couleurs, des contrastes, des paysages du sud aux teintes éclatantes...

 

On aime cette série de tableaux La Danse des Etoiles où les étoiles dansent sur des paysages qu'elles envahissent de leurs rayons lumineux...

 

On reconnaît ce lieu étonnant Vallon Pont d'arc dans les gorges de l'Ardèche... Le Pont d'Arc est une arche naturelle située dans le sud de l'Ardèche. Datée d'au moins 500.000 ans, ses dimensions sont impressionnantes : 54 mètres de hauteur pour 60 mètres de largeur. L'eau s'est infiltrée progressivement dans la roche calcaire pour finalement créer une immense ouverture sur les Gorges de l'Ardèche.

 

On aime aussi cette affiche créée pour les Nuits de la lecture avec une énorme lune aux teintes vibrantes, des étoiles qui scintillent...

Ou encore ce superbe lion jaune stylisé,  un visuel réalisé pour l'affiche du Mois de la petite enfance...

 

 On pouvait aussi découvrir dans cette exposition des carnets de croquis, des livres d’artistes, des estampes.  "J’aime aussi faire des créations animées, notamment pour les livres jeunesse, en jouant avec la transparence, en déplaçant des éléments, ce qui fait apparaître des mots par exemple", explique l’artiste qui a notamment co-fondé la revue littéraire et dessinée Pan avec l’auteur J-B Labrune et l’éditeur Julien Magnani.

 

On pouvait aussi feuilleter ce conte de Jérémie Fischer : La danse des Etoiles, qui raconte la quête du Soleil, parti à la recherche de celle qui veillera sur la nuit : la lune. Les fleurs, les arbres, les collines, le lac et les montagnes sont les témoins de cette recherche. Les étoiles, de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que le soir avance, accompagnent le Soleil dans son périple. "La Danse des Étoiles" se déroule le temps d'une soirée, du jour à la nuit, des couleurs chaudes aux couleurs froides. Un magnifique livre pour les enfants petits et grands...

 

 

 


 

Photo et vidéo : rosemar

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6 novembre 2023 1 06 /11 /novembre /2023 12:45
Bientôt des robots artistes ?

 

Un robot artiste ? Les deux mots paraissent contradictoires, la créativité étant associée à une forme de sensibilité proprement humaine.

Et pourtant, il existe déjà des robots artistes...

 

"Les œuvres d’un robot britannique, doté d’une intelligence artificielle, sont acquises par les férus d’art. Comment ces créations sont-elles développées ?

Un portrait d’Elizabeth II, de l’art abstrait ou encore d'inquiétants insectes sculptés en bronze : ces œuvres d’art ont déjà rendu leur auteur millionnaire. Pourtant, ce sont les créations d’une machine : Ai-Da, un robot britannique, dont l'intelligence artificielle menace le monde de l'art.

Dans un quartier branché de Londres, c'est l'événement d'une galerie d'art : une exposition d'autoportraits d'un robot humanoïde !

"Même la forme de la signature apparaît tellement humaine !", commente une jeune femme.

"Je trouve ça un peu dérangeant, mais il faut vivre avec son époque et expérimenter de nouvelles choses", déclare une autre jeune femme.

 

Et ce robot artiste fascine jusqu'au sommet de l'état britannique... Il a même été auditionné par les Lords au parlement de Westminster.

"A la différence des humains, je n'ai pas de conscience, mais cela ne m'empêche pas de faire de l'art.", affirme le robot.

 

Dans un coin tenu secret de la campagne anglaise, des équipes de journalistes ont visité le studio de l’artiste.

Ai-Da, c'est une perruque et une fausse peau qui recouvre huit ordinateurs, deux caméras en guise d'yeux et un bras robotisé. Son créateur est un ancien galeriste qui s’est entouré d’ingénieurs.

"Dis-nous sur quoi tu travailles ?" demande Aidan Meller, le créateur.

"Aujourd'hui, je peins une oeuvre abstraite inspirée par la nature."

 

Il a voulu créer un robot capable d'observer son environnement et surtout de prendre seul des décisions artistiques. 

"Nous ne savons pas comment l'algorithme va interpréter ce qu'elle voit. Nous devons donc regarder par dessus son épaule pour découvrir ses oeuvres."

 

Tant qu'elle a de la peinture, Ai-Da peut travailler 24 heures sur 24. Depuis sa création, il y a 4 ans, elle a une production pléthorique. Chacune de ses oeuvres se vend plusieurs milliers d'euros.

Son créateur montre un autoportrait qu'elle a réalisé simplement en se regardant dans un miroir, puis une sculpture où Ai-Da interroge la question de l'identité.

Ai-Da maîtrise déjà plus de styles et de techniques artistiques que nombre d'artistes humains !

Au point de les remplacer un jour ?

"Pour moi, il est certain que l'intelligence artificielle va dépasser tous les savoir-faire humains : chacun d'eux sera bientôt mieux exécuté par la machine. L'art et les artistes ne feront pas exception.", déclare le créateur.

Ce docteur Frankenstein qui se voit bientôt dépassé par sa créature souhaite avant tout interroger l'avenir de l'art et nous faire prendre conscience que ce domaine que l'on croyait réservé à la créativité humaine pourrait être parmi les prochains bouleversé par l'intelligence artificielle."

 

"Comment allons-nous réagir  à ce nouvel afflux permanent d'oeuvres, pleuvant par millions sur les plateformes ?" s'interroge Bruno Patino. D'autant que ces créations concernent tous les domaines : littérature, musique, peinture, sculpture... Vertigineux !

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/intelligence-artificielle-un-robot-britannique-cree-des-uvres-d-exception_6106158.html

 

https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/the-beatles/the-beatles-l-intelligence-artificielle-fait-renaitre-john-lennon_6160113.html

 

Bientôt des robots artistes ?
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29 septembre 2023 5 29 /09 /septembre /2023 12:34
La ville de Nîmes à l'honneur !

 

Pour les Journées du Patrimoine, une exposition intitulée Nîmes, Hier, Aujourd'hui, Demain était présentée par des artisans d'art, des artistes, des créateurs de la région, une manifestation de l'Association Jemanîmes...

 

Nîmes possède d'abord un patrimoine végétal de 372 hectares d'espaces verts très diversifiés, avec notamment les Jardins de la Fontaine, au centre de la ville. Une créatrice de bijoux, Corinne Ballester s'inspire de la nature pour réaliser ses bijoux en forme de feuilles, de fleurs.

On admire aussi les mosaïques de Véronique Pinguet, des mosaïques inspirées de motifs antiques : fleur de lys, escargot, feuille, oiseau, coeur...

 

On aime ce picador au costume brodé, oeuvre de Francine Grand... ou encore ce bel hommage au cheval de Camargue peint à l'encre de Chine par Serge Gonzalès...

 

Etonnantes ces machines à coudre recyclées ! Jean Frontera détourne et recycle d'anciennes machines à coudre pour en faire des répliques originales de voitures produites à la fin du XIX ème siècle jusqu'aux années 50.

 

On s'attarde devant ce tableau qui représente la Maison Carrée vue à travers les vitres du Carré d'art, un reflet passé/ présent que l'on doit à Guylaine Ragheboom, décoratrice et plasticienne.

Même mise en parallèle du passé et du présent dans ce tableau qui juxtapose les Arènes et le Musée de la Romanité...

 

Dans les rues du vieux Nîmes, elles sont accrochées aux façades et vous regardent depuis quelques siècles, avec leur regard indifférent, mystérieux, narquois : la petite sirène du 13 rue des Marchands, l'étrange créature du 14 rue des Marchands, ou encore une figure joufflue de la rue Dorée... des oeuvres réalisées par Guylaine Ragheboom.

On admire ce crocodile sculpté dans du métal, oeuvre de Philippe Lonzi, des céramiques ornées de crocodiles en relief de Guillaume Brunelière, le crocodile emblème de la ville : après la campagne d'Egypte, certains des soldats d'Auguste s'installèrent à Nîmes. Leur victoire fut symbolisée par un crocodile enchaîné à un palmier, une représentation reprise alors sur des pièces de monnaie frappées à Nîmes et devenue bien plus tard (sous François 1er) les armes puis l'emblème de la ville.

 

Plus loin des cyanotypes de Stéphanie Lugassi qui évoquent encore la nature, ramages de feuilles, beauté de fleurs évanescentes...

 

La ville de Nîmes s'est aussi illustrée dans l'industrie du textile : les châles de Nîmes sont reconnaissables à leurs couleurs vives et à leurs motifs ornementaux, d’origine indienne, composés d’éléments floraux stylisés et de palmes, aussi appelés botehs. Exportés en Amérique, en Espagne, en Belgique et en Hollande, les châles de Nîmes remportèrent de nombreux prix lors des expositions universelles entre 1827 et 1867. Vers la fin du XIXe siècle, les châles vont passer de mode et la production s’arrête en France. Une acrylique sur bâche de coton de Françoise Bonnafoux nous fait admirer ces anciens motifs floraux.

Géraldine Flotte réalise ses créations en réutilisant des tissages hérités, l'occasion de découvrir le bleu de Nîmes...

 L'exposition permettait de déguster le "Choco Carrée de Nîmes" : imaginé par la présidente de l'association (la plasticienne Guylaine Ragheboom, à qui l'on doit le modèle et le moule en silicone alimentaire), ce chocolat original créé par Charlie Bascou met à l'honneur un édifice nîmois : le chapiteau de la Maison Carrée (sommet de la colonne) et son fronton, "comme s'ils avaient déjà été croqués !".

Amusante enfin cette composition photographique de Doriane François, une atmosphère onirique inspirée du site des vestiges de l'aqueduc romain...

 

Une bonne nouvelle : aujourd'hui, Nîmes célèbre l’inscription de la Maison Carrée sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ce vendredi 29 septembre : une soirée de danses, de musiques, de spectacles près du parvis du temple romain...

 

 

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11 juin 2023 7 11 /06 /juin /2023 12:30
De la terre, des cendres et quelques confinements...

 

Des paysages oniriques perdus dans la brume, des arbres fantômes, échevelés, d'une mystérieuse beauté...

 

Des arabesques de branches, des lacs tranquilles où se mirent des rives verdoyantes...

 

Des nuques féminines aux arrondis d'épaules nues, si douces, si sensuelles et si pudiques en même temps... des nuques féminines réalisées uniquement à la cendre de bois...

 

Des paysages de Camargue, avec ses étendues d'eau, ses taureaux, ses chevaux, ses vagues déchaînées...

 

 

La Bretagne encore avec ses vagues tumultueuses, ses barques échouées sur le sable...

 

 

Et puis une série orientale haute en couleurs avec pigments et pastels, comme une envie de dépaysement et d'évasion pendant les confinements...

 

 

Des statuettes enfin, en argile chamottée aux somptueux drapés, danseuses et danseurs en mouvement, impressions aériennes de légèreté, de souplesse, d'élégance...

 

 

Une exposition des oeuvres de Jean-Rémi Nègre qui nous fait voyager dans des univers emplis de douceur, de rêves, d'harmonie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 février 2023 7 19 /02 /février /2023 14:19
Balades et souvenirs...

 

Une belle invitation au voyage avec cette exposition de tableaux de Christiane Lapierre...

 

Christiane Lapierre nous emmène d'abord au pays des livres, vieux livres empilés, emplis de mystères, vieux grimoires...

 

Elle nous entraîne encore au bord  de l'étang de Thau, avec ses cahutes pittoresques, ses barques en attente, son eau d'un bleu profond...

 

Avec elle, nous pénétrons sous les arches de l'abbaye de Montmajour, au coeur du pays d'Arles... lieu de silence et de recueillement, où on peut lire cette inscription : "Il y a un moment où les mots s'usent et le silence commence à raconter"... citation d'un poète libanais.

 

Et nous voyageons aussi vers des horizons plus lointains avec ces deux silhouettes indiennes aux vêtements colorés...

 

Nous la suivons dans une promenade New-Yorkaise... ou encore en Italie avec ce village de maisons blanches...

 

On découvre les buildings d'une ville japonaise qui s'étire à l'infini sur un tableau tout en longueur...

 

 

On aime ces peintures florales... ces exubérances de fleurs rouges...

 

Ou encore ces verres d'été et cette carafe entourés de fruits...

 

 

Des tableaux peints sur des papiers journaux qui laissent transparaître des phrases, des mots, des lettres, des notes de musique...

 

Comme des messages à déchiffrer...

 

 

 

 

 

 

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5 août 2022 5 05 /08 /août /2022 10:11
Un délicieux moment : archiluth et violon au programme...

 

Un délicieux moment passé avec cette violoniste et ce joueur de luth... un duo talentueux qui nous a offert un bien joli moment musical...

Elle, c'est Caroline Menuge, spécialiste de musique ancienne, lui, c'est Ondřej Jaluvka : il est né au coeur de la Moravie. A l’âge de quatre ans, il chante et danse avec la troupe folklorique Hradišťánek. Il est impliqué dès l’âge de 14 ans dans de nombreux concerts.
Il a approfondi son jeu au luth au conservatoire et à l’Université Palacký d’Olomouc (Master d’Anglais et de Musique), au Staatliche Hochschule für Musik de Trossingen, en Allemagne et au Conservatoire Supérieur de Lyon...

 

Ce joueur de luth et cette violoniste sont sans cesse à la recherche de nouveaux horizons musicaux, naviguant de la musique baroque au heavy métal. La sensibilité de leur jeu laisse émerger des parfums du folklore morave.

 

On écoute d'abord la Suave Melodia, de Falconieri, une mélodie très populaire en Italie...

Puis, Ondřej Jaluvka interprète et mime une chanson moldave : l'amour y est comparé à une fleuve qui passe, s'écoule...

La passacaille qui suit est l'oeuvre d'un compositeur Tchèque...

 

On est ébloui encore par un air de Nicola Mattéis, compositeur napolitain du 17ème siècle...

 

Une douce musique aussi avec un air de Merula, compositeur italien du 17ème siècle...

 

Enfin, un air célèbre : Se l´aura spira de Frescobaldi... une fillette improvise alors une chorégraphie emplie de fraîcheur sur cette musique...

 

La douceur du luth ! Sa beauté sonore brillante et délicate ! Un enchantement !

 

"Apparu en Perse et en Egypte, le luth est sans doute le plus beau cadeau que la civilisation islamique ait fait à l'Occident chrétien... Peu puissant, apaisant, intimiste, ses vertus sont légendaires : dans la Bible, David en joue pour soulager le roi Saül qui souffre de dépression...", écrit le journaliste Emmanuel Tresmontant, dans un article paru sur Marianne.

 

"L'instrument charme également par son apparence : une caisse de résonance en forme de poire, sa table souvent ornée d'une rosace sculptée, le manche strié de fines tiges d'ivoire incrusté.", commente encore le journaliste.

"Sacré "roi des instruments à cordes pincées", c'est le plus représenté par les peintres italiens (Le Caravage), français (Georges de La Tour), espagnols (Vélasquez) et flamands (Vermeer)."

 

 

 

 

https://lepoissonreveur.typepad.com/le_poisson_reveur/2009/09/insaisissable-et-fascinant-nicola-matteis.html

 

 

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5 juin 2022 7 05 /06 /juin /2022 10:42
Promenades dans Nîmes...

 

Une exposition d'aquarelles pour une jolie promenade dans la ville de Nîmes...

 

Une exposition pour découvrir ou redécouvrir les monuments, et les lieux les plus emblématiques de celle qu'on appelle la petite Rome...

 

On remonte bien sûr aux origines de l'antique cité avec la source autour de laquelle s'est bâtie Nemausus...

 

A Nîmes, "c'est aussi un palmier qui, comme dans un désert, signale la source originelle..."

 

L'eau ! La vie ! Le mouvement, la fluidité, la transparence, la douce musique, les murmures de l'eau ! On est comme ébloui par ses teintes moirées et nuancées de bleu !

 

Et puis, la promenade le long du canal, ses arches en volutes si harmonieuses avec  les reflets et la présence bienveillante de l'eau...

 

Le temple de pierres, la Maison Carrée, nous séduit  par ses lignes épurées, son architecture d'un autre temps, ses teintes lumineuses !

 

Un autre temple dédié peut-être à la déesse Diane dans les Jardins de La Fontaine, un lieu mystérieux, un édifice qui faisait partie de l'Augusteum, cet ensemble majestueux voué au culte impérial.

 

Autre lieu antique : la Tour Magne qui domine la ville, "on a attribué l'origine de la Tour à toutes les fonctions, même celle d'un phare, à une époque lointaine où la mer aurait été plus près de la ville..."

 

Et bien sûr, les places de la ville : place du Chapitre, du marché, place de l'Horloge, place d'Assas et encore, partout la présence de l'eau, avec des fontaines, des bassins, des jets d'eau, des cascades...

 

L'eau encore ! avec le lavoir du Puits Couchoux : on utilisait autrefois des puits publics quand la ville n'était pas alimentée en eau courante... un lavoir avec sa magnifique charpente de bois, sa fresque des lavandières.

 

Enfin, l'imposante architecture des Arènes au centre de la ville : l'amphithéâtre romain,  un des plus beaux et des mieux conservés au monde...

 

Jean-Louis Pagès, l'architecte voyageur, nous transporte ainsi dans un univers imagé associé à des textes personnels, à travers des aquarelles originales.

 

Une magnifique exposition d'aquarelles, qui invite au rêve, à la poésie, vue au Carré d'Art de Nîmes...

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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10 avril 2022 7 10 /04 /avril /2022 11:49
Merveilleux Jardins !

 

Une invitation à s'évader, un besoin de poésie ? Les jardins nous offrent des décors de rêve : des feuillages verdoyants, des fleurs, des arabesques, des couleurs, des lumières...

 

 

Une exposition réunissait à Nîmes des oeuvres diverses consacrées aux jardins : tableaux, photographies, meubles marquetés, sculptures, mosaïques, lampes décorées de motifs floraux...

 

 

Du bonheur pour les yeux !

 

 

Merveilleux Jardins ! On admire une toile où deux paons aux teintes éblouissantes se côtoient...

 

 

On aime ces lampes décorées de feuillages et de fleurs délicates...

 

 

Ou encore cette photo des jardins de la fontaine illuminés... ou cette toile printanière d'un jardin tout en fleurs...

 

 

La Chapelle des Jésuites prêtait un bel écrin à cette exposition originale...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 13:14
Street Art à Nîmes !

 

Des fresques murales colossales, des motifs colorés, un véritable musée à ciel ouvert dans ce quartier de Nîmes...

 

 

Une galerie de fresques étonnantes ! Du bonheur pour les yeux !

 

 

Des motifs qui s'intègrent dans l'architecture, sur les murs des maisons... de l'art accessible à tout un chacun...

 

 

Des poissons aux couleurs vives, au regard malicieux encadrent des fenêtres...

 

 

Plus loin, l'emblème de la ville, un crocodile géant et un palmier recouvrent la façade d'une maison... Un crocodile haut en couleurs, sympathique, qui nous sourit... Les Arènes en guise de couvre-chef rappellent un des monuments les plus célèbres de la ville...

 

 

 

D'autres fresques présentent des créatures étranges, parfois loufoques ou effrayantes, qui semblent venues d'un autre monde, des visions oniriques, emplies de mystères et de poésie...

 

 

Un spectacle étonnant, une belle inventivité dans ces motifs qui attisent la curiosité et l'imagination !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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