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27 avril 2025 7 27 /04 /avril /2025 11:52
Des surprises aux Jardins de la Fontaine...


Le parc de la ville offre parfois de belles surprises et des découvertes...

 

Au cours d'une promenade, je suis tombée en arrêt devant une ligne de panneaux suspendus à un fil : sur un des cartons qui se balançait au vent, on pouvait lire cette question : "Qu'est-ce que l'amitié ?"

Et tout à côté, d'autres panneaux qui étaient autant de réponses à cette question.

 

Comme je m'attardais devant cet étendage insolite, une fillette souriante se mit à m'aborder et m'interroger : "Que représente, pour vous, l'amitié ?"

J'hésitai car il est difficile de définir en quelques mots l'amitié...

"Parce que c'était lui, parce que c'était moi"... c'est ainsi que Montaigne définissait son amitié avec Etienne de La Boétie... montrant que ce sentiment relève souvent de l'indéfinissable. Après avoir réfléchi, je répondis, alors : "L'amitié, c'est une forme de tendresse et de complicité..."

La fillette était ravie de pouvoir installer un nouveau panneau sur le fil tendu entre deux marronniers du jardin...

 

Voilà une belle initiative d'un centre aéré qui permet aux enfants de leur donner confiance, de s'exprimer sur un thème essentiel, d'aller à la rencontre d'inconnus, d'oser poser des questions, une belle ouverture sur les autres.

 

Un autre jour, j'aperçois une artiste peintre qui a établi son chevalet devant le nymphée du jardin : elle peint, à l'ombre d'un tilleul, un des angelots de ce monument qui date du 18ème siècle...

La peinture est naïve, quelque peu maladroite, mais on admire la constance de cette dame qui observe attentivement le décor du nymphée pour en extraire la substance.

Tout à côté, installées sur des bancs, d'autres personnes dessinent au crayon, d'autres décors du nymphée, le motif central... de jolies esquisses au crayon.

L'art s'invite au jardin qui suscite de belles vocations : peindre, dessiner, c'est se livrer à une observation attentive du monde, et de telles activités ont tendance à se perdre...

 

Parfois, c'est un groupe scolaire qui visite le jardin, sous la conduite d'un guide original : il accompagne les adolescents, au son d'une flûte, une musique entraînante qui donne envie de le suivre...

 

Le jardin s'emplit et résonne alors de ces sonorités limpides, la musique envahit l'espace et contribue à la rêverie..

 


 


  

   
 

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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 10:32
La beauté donne du sens à nos vies...

 

Comment donner du sens à la vie ? Chacun a sa propre réponse, sans doute... mais c'est indéniablement la beauté qui nous environne qui peut donner du sens à nos vies...

La beauté de la nature, de l'art aussi qui s'inspire souvent de la nature, la peinture, la musique, la poésie, la littérature...

"Marcher dans la campagne, regarder les arbres, regarder la nature, c'est ce qu'il y a de plus beau, c'est la plus belle leçon de vie. Il faut qu'on réapprenne ça. C'est cela aussi le sens de nos vies... réapprendre la nature, la respecter, la regarder, la comprendre. C'est là où ça se passe." témoigne Valérie Perrin sur le plateau de l'émission La Grande Librairie.

 

"C'est tout à fait vrai. On est dans une époque assez curieuse où l'on parle beaucoup de nature et d'écologie, mais finalement on vit en permanence dans des bulles où les seules réalités naturelles, ce sont nos corps, ce sont les corps humains, ici et partout, dans chaque bureau, dans chaque espace de travail, on est très souvent dans le système...

Dans toute une série de lieux, la tendance de l'humanité est de s'insulariser, de constituer des îlots déconnectés de la nature, alors que la nature apaise complètement les angoisses sur le sens de la vie..." renchérit le philosophe Pascal Chabaud.

 

Regarder la nature, oui, c'est aussi la garder, la préserver, la révérer... et la retrouver dans toutes ses dimensions, à travers les différentes saisons... l'automne et ses couleurs flamboyantes, l'hiver et ses splendeurs de neige, le printemps et ses merveilleuses éclosions, l'été et ses paysages solaires...

"Quelle paix me procurent ces rencontres avec la beauté ! J'abandonne les buts et les résultats, je ne pense plus en termes de réussite ou d'échec. Le monde et moi faisons connaissance- "Enchanté ! De même".

Nul besoin d'intermédiaire ni d'écrans : le beau qu'il soit culturel ou naturel est l'une des dernières expériences immédiates que nous puissions faire." écrit Laurence Devillairs dans son ouvrage La splendeur du monde.

 

Comment ne pas souscrire à une telle déclaration ?

La nature est une source inépuisable d'émerveillements : il nous faut retrouver ce contact avec la nature, source de bonheurs et de bien-être...

Entourés d'images de synthèse, de photographies générées par l'IA, nous oublions trop souvent d'observer ce monde merveilleux de la nature.

On voit de plus en plus de gens qui marchent les yeux rivés sur leur portable, sans se préoccuper du monde qui les entoure... il est temps de lever les yeux et de redécouvrir la splendeur du monde !

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-17/6591161-pascal-chabot-agnes-jaoui-marianne-chaillan-etienne-kern-valerie-perrin.html

 

Photos : rosemar et Christelle

La beauté donne du sens à nos vies...
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13 octobre 2024 7 13 /10 /octobre /2024 12:09
Tous les chemins mènent à Nîmes...

Une exposition intitulée" Tous les chemins mènent à Nîmes... " mettait en lumière le travail d'une vingtaine d'artisans, créateurs et artistes autour du thème des chemins et itinéraires. Les visiteurs pouvaient explorer des parcours fascinants :  la découverte de la ville de Nîmes à travers des photographies, le textile des Cévennes à Nîmes, un voyage " de l'Égypte à Nîmes ", etc.

 

On découvrait d'abord différents lieux de la ville de Nîmes grâce à des photographies de Dominique Marck : la fontaine Pradier, les Arènes et le palais de justice, le dôme du lycée Daudet, les allées Jean Jaurès, des photographies retravaillées au laser.

Plus loin, un buste en terre posé sur un tapis de mousse,  intitulé De la terre au Ciel, réalisé par Christine Couturier et Corinne Ballester. Ce buste représentait le patrimoine végétal et était commenté ainsi :

"Nous avons longtemps vécu au contact de la nature, avant de nous en éloigner. Aujourd'hui, près de 70% de la population vivent dans les villes, contre seulement 15% en 1900.

Habitué à la nature, notre cerveau s'adapte difficilement à un nouvel espace de vie totalement artificiel. Notre cerveau a besoin de nature, c'est une source de bonne santé, de bien-être psychologique.

En fait, il est possible de comparer notre cerveau à un immense végétal, où les neurones seraient de petites plantes qui s'entremêleraient en des réseaux complexes.

On perçoit un lien entre le système racinaire des arbres et celui de notre cerveau. Les plantes fonctionnent sur le même modèle que notre cerveau.

Acceptons la part de végétal en nous !"

De fait, il nous faut retrouver ce contact avec ce monde végétal dont nous ignorons beaucoup trop de choses...

Plus loin, on pouvait admirer le travail de Jean-Claude Richard, révélateur de racines... de magnifiques bois lustrés aux formes biscornues, parcourus de veines, qui deviennent de vrais objets d'art...

Plus loin encore, on découvrait des surtouts de table, à l'effigie des arcades des Arènes de Nîmes, de Guillaume Brunelière... ces surtouts sont aussi parfois ornés du crocodile nîmois.

On aimait cet espace consacré à l'art de la fresque avec des extraits de la grande fresque murale de la Villa des Mystères à Pompéi.

Et encore ce tableau de Catherine Maury représentant Cléopâtre, intitulé de l'Egypte à Nîmes... Sans la défaite d 'Antoine et de Cléopâtre contre Octave, devenu l'empereur Auguste, l'emblème de la ville de Nîmes n'existerait pas. Rappelons que cet emblème représente un crocodile enchaîné à un palmier, symbolisant la soumission de l'Egypte à Rome...

Le visiteur était aussi invité à suivre le chemin de la soie des Cévennes à Nîmes... avec en plus des oeuvres d'art associées à de la soie : une céramique de Francine Grand représentant une femme dans un écrin de soie, des cocons de lumières de Guylaine Ragheboom, fabriqués avec du papier de soie collé ou encore un tableau de France Mondello où l'on découvrait un ver à soie et des cocons...

et aussi un arbre réalisé avec des matériaux de récupération, décoré de magnifiques papillons colorés, en broderie rigidifiée et avec des feuilles recouvertes de papier de soie collé.

 

En plus des oeuvres exposées, cette manifestation offrait une opportunité unique de découvrir l'architecture et l'histoire de l' hôtel particulier où était présentée l'exposition, avec des photographies et des documents d'archives.. cet hôtel particulier fut  construit par le docteur Cincinnatus Fontaine en 1847.

Cette exposition a été présentée dans le cadre des Journées du patrimoine...

 

 

 

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5 juin 2024 3 05 /06 /juin /2024 09:11
Etre attentif à la beauté...

 

La beauté est présente partout : dans la nature, dans un air de musique, dans un tableau, un spectacle de théâtre, etc.

Mais souvent, dans notre monde moderne, nous ne savons plus être attentifs à la beauté : bousculés et emportés dans un monde d'images qui défilent, nous ne savons plus contempler ce qui est beau, toutes les splendeurs du monde...

Un coucher de soleil, une fleur, un paysage, un oiseau, la forme des nuages, les arbres, le murmure des oiseaux, celui de l'eau qui ruisselle, une lecture, une belle musique...

Or, la beauté est essentielle : elle nous apaise, nous console, nous apporte un réconfort unique et si précieux...

La beauté nous aide à vivre...

Emportés par un flot d'informations souvent malheureuses, nous oublions de regarder ce qui nous entoure, nous oublions souvent de cultiver la beauté.

 

Comme l'écrit si bien Laurence Devillairs dans son ouvrage La Splendeur du Monde :"On nous propose toutes sortes d'exercices spirituels et de sagesse, censés nous faire méditer, changer, nous améliorer. Mais on néglige les exercices esthétiques, l'éducation à la beauté, tout ce qui permettrait d'ouvrir et d'aiguiser notre sensibilité. Parce que voir s'apprend, et que voir est une expérience incomparable où se mêlent tous les sens, le corps et l'intelligence aussi.

 

C'est cette conviction que je voudrais partager, parce que je l'ai éprouvée : au quotidien, l'attention au beau qui m'entoure m'a transformée. C'est la plus certaine des consolations, le plus immédiat des bonheurs.

La splendeur du monde est là, à portée de regard, et je l'avoue sans hésiter, c'est pour moi l'une des dernières raisons d'espérer..."

 

Trop souvent, la beauté nous échappe, nous ne savons plus la voir : le regard émoussé par une multitude d'images, la beauté évidente du monde ne nous touche plus.

Il nous faut réapprendre à voir, à écouter, à sentir et ressentir... Il nous faut prendre le temps de contempler, de goûter, de savourer le monde et ses splendeurs..

 

Et Laurence Devillairs ajoute : "Il n'y aura pas de défense de la nature, sans rapport esthétique à la nature. D'abord il faut se dire : c'est beau et quand on dit : c'est beau, il y a quelque chose d'éthique, de moral, d'existentiel et d'écologique qui se passe. Donc l'écologie, elle devra être esthétique ou elle ne sera pas..."

 

 

 

A lire : La Splendeur du Monde de Laurence Devillairs

 

https://www.babelio.com/livres/Devillairs-La-splendeur-du-monde-Aller-a-la-rencontre-de-la-/1651705

 

 

 

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1 mars 2024 5 01 /03 /mars /2024 13:12
Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu...

À la fois collectionneur, mécène et peintre, Gustave Caillebotte a été un personnage central du mouvement impressionniste. Grâce à des archives familiales inédites, Stéphanie Chardeau-Botteri nous emmène sur la piste d’un homme qui a marqué le milieu artistique du XIXe siècle, symbole d’un Paris en proie au renouveau.
 

Invitée lors du Festival de la Biographie, Stéphanie Chardeau-Botteri a présenté son ouvrage : Gustave Caillebotte, l'impressionniste inconnu...

"Gustave Caillebotte a aidé énormément le mouvement impressionniste et 130 ans après, très peu de personnes le connaissent, donc je me suis dit : Il faut absolument que j'écrive sa biographie, je suis une des descendantes de Caillebotte par son frère parce que l'artiste n'a pas eu d'enfant.

 

Sa vie m'a été racontée par sa nièce, Geneviève Caillebotte (Caillebotte avait 3 frères, l'ainé était un prêtre, le deuxième est mort à 25 ans, très jeune donc sans enfant, et le dernier, c'était mon arrière arrière grand-père qui a eu deux enfants, le premier est mort pendant la guerre de 14, donc il ne restait plus que Geneviève...) Geneviève que j'ai connue jusqu'à mes 14 ans, et qui nous a baignés d'histoires impressionnistes, jusqu'à ce qu'elle décède à à peu près cent ans. C'est elle la principale source, relayée par mon grand-père qui était très proche de sa maman et qui nous a baignés aussi dans cet univers impressionniste.

 

Gustave Caillebotte avait plusieurs casquettes, il n'est pas qu'un peintre impressionniste, mais aussi un très grand collectionneur (Monet, Manet, Renoir, Sisley, Pissarro, Cézanne), il était  un grand régatier, un grand horticulteur, et un philatéliste renommé.

Il a suivi les cours des beaux arts, c'est là qu'il a peint ses Raboteurs de parquet, il a présenté cette oeuvre au Salon officiel, le tableau a été refusé, parce qu'il choquait trop. Donc, à partir de ce moment-là, il s'est dit : "Je vais me tourner vers de nouveaux peintres, la nouvelle peinture et là, il a rencontré Degas qui lui a permis de rencontrer Renoir, Manet, Cézanne et tous les autres. Il est devenu très ami avec Renoir et Monet.

 

Caillebotte avait hérité jeune de son papa, il était relativement aisé, il n'avait pas besoin de vendre ses tableaux, il était très peu vendu à l'époque, il offrait beaucoup de ses tableaux, les oeuvres offertes au Musée d'Orsay sont souvent des cadeaux qui ont été faits à ses descendants. Pendant cent ans, son oeuvre a été oubliée parce qu'il est mort très jeune à 45 ans et qu'il n'a pas cherché à vendre...

 

Ses sources d'inspiration ? D'abord, la nature, avec les régatiers, les rameurs, un sport qui commençait à devenir à la mode, Caillebotte était lui-même un grand régatier, il a gagné énormément de régates, il a construit ses propres bateaux, et aussi le Paris d'Hausman, les rues, les pavés, la pluie qui tombe, les ponts, tout ce qui était moderne. Il a voulu montrer le nouveau Paris, la gare Saint-Lazare, le Pont de l'Europe, il était très attiré par la nouveauté...

 

Il était très proche de sa famille, mais malheureusement, son père, sa mère, son frère sont morts en trois ans à la suite. Avec un autre frère, ils ont vendu leur maison en Essonne, et leur maison rue de Miromesnil à Paris, après ces trois décès, ils ne pouvaient plus vivre dans cette maison, c'était trop triste. Donc, ils ont habité tous les deux ensemble, boulevard Haussmann, ils louaient un appartement très moderne. Après, mon arrière grand-père s'est marié, et Caillebotte est parti vivre au Petit Gennevilliers, et là il vivait avec sa compagne Charlotte.

 

Il a peint environ 500 tableaux... à sa mort, les oeuvres n'étaient pas vendues, elles n'étaient pas sur le marché. La famille ne cherchait pas à les vendre, il n'était pas connu du marché de l'art. Il avait beaucoup aidé Monet, Renoir, Pissarro en leur donnant beaucoup d'argent et en achetant leurs oeuvres. A cette période, il est très connu parmi le mouvement impressionniste, mais quand il est mort, avec les années, on l'a un peu oublié...

 

Caillebotte avait une vision très moderne de la vie : les peintures en perspective, peintes de haut, en haut des toits de Paris, avec de nouveaux points de vue... Pour lui, c'était important d'innover, il a beaucoup influencé les peintres actuels.

 

Je suis moi-même experte en tableaux et cela vient de la famille, j'ai été bercée dans cet univers-là. Mon grand-père m'emmenait voir des expositions. Il nous expliquait tout, tous les mouvements, j'ai fait des études de droit et rapidement, je me suis dit : "Non, ce n'est pas pour moi..."

Caillebotte a peint aussi des nus, mais ça ne plaisait pas du tout, c'était beaucoup plus rude, sans aucune mythologie...

 

Le journaliste qui interroge Stéphanie Chardeau-Botteri lui pose alors cette question : "Est-ce qu'on ne peut pas dire aujourd'hui que le marché de l'art est devenu un peu fou ?", le journaliste citant alors l'exemple d'un peintre qui a mis une merde, un étron dans un tube, qui s'est vendu une fortune. "ça, moi je sais le faire.", commente le journaliste.

"Un petit peu, le marché de l'art accepte trop de choses", répond la jeune femme.

Le journaliste insiste : "L'art est devenu un marché spéculatif."

"Oui, un  peu plus... je pense que l'histoire de l'art fera son travail, et à la fin, ne resteront que les bons.", répond Stéphanie Chardeau-Botteri.

"Est-ce que le truc qu'on a payé 300 millions de dollars, demain ça vaudra des cacahuètes ?"

Réponse : "Je pense peut-être. L'histoire de l'art va choisir certains artistes et d'autres seront éjectés."

 

 

 

 

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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 13:04
Paysages découpés...

 

Tout un monde de couleurs vives ! Jérémie Fischer compose des tableaux avec des papiers découpés...

Notamment des paysages inspirés des tableaux de Paul Cézanne père du mouvement impressionniste et considéré comme le précurseur du post-impressionnisme et du cubisme.

 

 "Cézanne était installé en pays d’Aix, il a peint sa région. Je suis allé là où il peignait. Et je me suis inspiré de ces paysages pour en faire des découpages et tout un travail graphique", explique cet artiste diplômé de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en 2011.

 

Dans une exposition organisée par le  Carré d'art de Nîmes, on pouvait découvrir des grands formats sur lesquels on pouvait reconnaître la montagne Sainte-Victoire, les carrières romaines Bibémus ou encore des vues de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ainsi, Jérémie Fischer ne cesse de réinventer le portrait paysager avec une grande économie de moyens, employant du papier encré, découpé et le collage.

Des éclats de couleurs, des contrastes, des paysages du sud aux teintes éclatantes...

 

On aime cette série de tableaux La Danse des Etoiles où les étoiles dansent sur des paysages qu'elles envahissent de leurs rayons lumineux...

 

On reconnaît ce lieu étonnant Vallon Pont d'arc dans les gorges de l'Ardèche... Le Pont d'Arc est une arche naturelle située dans le sud de l'Ardèche. Datée d'au moins 500.000 ans, ses dimensions sont impressionnantes : 54 mètres de hauteur pour 60 mètres de largeur. L'eau s'est infiltrée progressivement dans la roche calcaire pour finalement créer une immense ouverture sur les Gorges de l'Ardèche.

 

On aime aussi cette affiche créée pour les Nuits de la lecture avec une énorme lune aux teintes vibrantes, des étoiles qui scintillent...

Ou encore ce superbe lion jaune stylisé,  un visuel réalisé pour l'affiche du Mois de la petite enfance...

 

 On pouvait aussi découvrir dans cette exposition des carnets de croquis, des livres d’artistes, des estampes.  "J’aime aussi faire des créations animées, notamment pour les livres jeunesse, en jouant avec la transparence, en déplaçant des éléments, ce qui fait apparaître des mots par exemple", explique l’artiste qui a notamment co-fondé la revue littéraire et dessinée Pan avec l’auteur J-B Labrune et l’éditeur Julien Magnani.

 

On pouvait aussi feuilleter ce conte de Jérémie Fischer : La danse des Etoiles, qui raconte la quête du Soleil, parti à la recherche de celle qui veillera sur la nuit : la lune. Les fleurs, les arbres, les collines, le lac et les montagnes sont les témoins de cette recherche. Les étoiles, de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que le soir avance, accompagnent le Soleil dans son périple. "La Danse des Étoiles" se déroule le temps d'une soirée, du jour à la nuit, des couleurs chaudes aux couleurs froides. Un magnifique livre pour les enfants petits et grands...

 

 

 


 

Photo et vidéo : rosemar

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6 novembre 2023 1 06 /11 /novembre /2023 12:45
Bientôt des robots artistes ?

 

Un robot artiste ? Les deux mots paraissent contradictoires, la créativité étant associée à une forme de sensibilité proprement humaine.

Et pourtant, il existe déjà des robots artistes...

 

"Les œuvres d’un robot britannique, doté d’une intelligence artificielle, sont acquises par les férus d’art. Comment ces créations sont-elles développées ?

Un portrait d’Elizabeth II, de l’art abstrait ou encore d'inquiétants insectes sculptés en bronze : ces œuvres d’art ont déjà rendu leur auteur millionnaire. Pourtant, ce sont les créations d’une machine : Ai-Da, un robot britannique, dont l'intelligence artificielle menace le monde de l'art.

Dans un quartier branché de Londres, c'est l'événement d'une galerie d'art : une exposition d'autoportraits d'un robot humanoïde !

"Même la forme de la signature apparaît tellement humaine !", commente une jeune femme.

"Je trouve ça un peu dérangeant, mais il faut vivre avec son époque et expérimenter de nouvelles choses", déclare une autre jeune femme.

 

Et ce robot artiste fascine jusqu'au sommet de l'état britannique... Il a même été auditionné par les Lords au parlement de Westminster.

"A la différence des humains, je n'ai pas de conscience, mais cela ne m'empêche pas de faire de l'art.", affirme le robot.

 

Dans un coin tenu secret de la campagne anglaise, des équipes de journalistes ont visité le studio de l’artiste.

Ai-Da, c'est une perruque et une fausse peau qui recouvre huit ordinateurs, deux caméras en guise d'yeux et un bras robotisé. Son créateur est un ancien galeriste qui s’est entouré d’ingénieurs.

"Dis-nous sur quoi tu travailles ?" demande Aidan Meller, le créateur.

"Aujourd'hui, je peins une oeuvre abstraite inspirée par la nature."

 

Il a voulu créer un robot capable d'observer son environnement et surtout de prendre seul des décisions artistiques. 

"Nous ne savons pas comment l'algorithme va interpréter ce qu'elle voit. Nous devons donc regarder par dessus son épaule pour découvrir ses oeuvres."

 

Tant qu'elle a de la peinture, Ai-Da peut travailler 24 heures sur 24. Depuis sa création, il y a 4 ans, elle a une production pléthorique. Chacune de ses oeuvres se vend plusieurs milliers d'euros.

Son créateur montre un autoportrait qu'elle a réalisé simplement en se regardant dans un miroir, puis une sculpture où Ai-Da interroge la question de l'identité.

Ai-Da maîtrise déjà plus de styles et de techniques artistiques que nombre d'artistes humains !

Au point de les remplacer un jour ?

"Pour moi, il est certain que l'intelligence artificielle va dépasser tous les savoir-faire humains : chacun d'eux sera bientôt mieux exécuté par la machine. L'art et les artistes ne feront pas exception.", déclare le créateur.

Ce docteur Frankenstein qui se voit bientôt dépassé par sa créature souhaite avant tout interroger l'avenir de l'art et nous faire prendre conscience que ce domaine que l'on croyait réservé à la créativité humaine pourrait être parmi les prochains bouleversé par l'intelligence artificielle."

 

"Comment allons-nous réagir  à ce nouvel afflux permanent d'oeuvres, pleuvant par millions sur les plateformes ?" s'interroge Bruno Patino. D'autant que ces créations concernent tous les domaines : littérature, musique, peinture, sculpture... Vertigineux !

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/intelligence-artificielle-un-robot-britannique-cree-des-uvres-d-exception_6106158.html

 

https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/the-beatles/the-beatles-l-intelligence-artificielle-fait-renaitre-john-lennon_6160113.html

 

Bientôt des robots artistes ?
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29 septembre 2023 5 29 /09 /septembre /2023 12:34
La ville de Nîmes à l'honneur !

 

Pour les Journées du Patrimoine, une exposition intitulée Nîmes, Hier, Aujourd'hui, Demain était présentée par des artisans d'art, des artistes, des créateurs de la région, une manifestation de l'Association Jemanîmes...

 

Nîmes possède d'abord un patrimoine végétal de 372 hectares d'espaces verts très diversifiés, avec notamment les Jardins de la Fontaine, au centre de la ville. Une créatrice de bijoux, Corinne Ballester s'inspire de la nature pour réaliser ses bijoux en forme de feuilles, de fleurs.

On admire aussi les mosaïques de Véronique Pinguet, des mosaïques inspirées de motifs antiques : fleur de lys, escargot, feuille, oiseau, coeur...

 

On aime ce picador au costume brodé, oeuvre de Francine Grand... ou encore ce bel hommage au cheval de Camargue peint à l'encre de Chine par Serge Gonzalès...

 

Etonnantes ces machines à coudre recyclées ! Jean Frontera détourne et recycle d'anciennes machines à coudre pour en faire des répliques originales de voitures produites à la fin du XIX ème siècle jusqu'aux années 50.

 

On s'attarde devant ce tableau qui représente la Maison Carrée vue à travers les vitres du Carré d'art, un reflet passé/ présent que l'on doit à Guylaine Ragheboom, décoratrice et plasticienne.

Même mise en parallèle du passé et du présent dans ce tableau qui juxtapose les Arènes et le Musée de la Romanité...

 

Dans les rues du vieux Nîmes, elles sont accrochées aux façades et vous regardent depuis quelques siècles, avec leur regard indifférent, mystérieux, narquois : la petite sirène du 13 rue des Marchands, l'étrange créature du 14 rue des Marchands, ou encore une figure joufflue de la rue Dorée... des oeuvres réalisées par Guylaine Ragheboom.

On admire ce crocodile sculpté dans du métal, oeuvre de Philippe Lonzi, des céramiques ornées de crocodiles en relief de Guillaume Brunelière, le crocodile emblème de la ville : après la campagne d'Egypte, certains des soldats d'Auguste s'installèrent à Nîmes. Leur victoire fut symbolisée par un crocodile enchaîné à un palmier, une représentation reprise alors sur des pièces de monnaie frappées à Nîmes et devenue bien plus tard (sous François 1er) les armes puis l'emblème de la ville.

 

Plus loin des cyanotypes de Stéphanie Lugassi qui évoquent encore la nature, ramages de feuilles, beauté de fleurs évanescentes...

 

La ville de Nîmes s'est aussi illustrée dans l'industrie du textile : les châles de Nîmes sont reconnaissables à leurs couleurs vives et à leurs motifs ornementaux, d’origine indienne, composés d’éléments floraux stylisés et de palmes, aussi appelés botehs. Exportés en Amérique, en Espagne, en Belgique et en Hollande, les châles de Nîmes remportèrent de nombreux prix lors des expositions universelles entre 1827 et 1867. Vers la fin du XIXe siècle, les châles vont passer de mode et la production s’arrête en France. Une acrylique sur bâche de coton de Françoise Bonnafoux nous fait admirer ces anciens motifs floraux.

Géraldine Flotte réalise ses créations en réutilisant des tissages hérités, l'occasion de découvrir le bleu de Nîmes...

 L'exposition permettait de déguster le "Choco Carrée de Nîmes" : imaginé par la présidente de l'association (la plasticienne Guylaine Ragheboom, à qui l'on doit le modèle et le moule en silicone alimentaire), ce chocolat original créé par Charlie Bascou met à l'honneur un édifice nîmois : le chapiteau de la Maison Carrée (sommet de la colonne) et son fronton, "comme s'ils avaient déjà été croqués !".

Amusante enfin cette composition photographique de Doriane François, une atmosphère onirique inspirée du site des vestiges de l'aqueduc romain...

 

Une bonne nouvelle : aujourd'hui, Nîmes célèbre l’inscription de la Maison Carrée sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ce vendredi 29 septembre : une soirée de danses, de musiques, de spectacles près du parvis du temple romain...

 

 

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11 juin 2023 7 11 /06 /juin /2023 12:30
De la terre, des cendres et quelques confinements...

 

Des paysages oniriques perdus dans la brume, des arbres fantômes, échevelés, d'une mystérieuse beauté...

 

Des arabesques de branches, des lacs tranquilles où se mirent des rives verdoyantes...

 

Des nuques féminines aux arrondis d'épaules nues, si douces, si sensuelles et si pudiques en même temps... des nuques féminines réalisées uniquement à la cendre de bois...

 

Des paysages de Camargue, avec ses étendues d'eau, ses taureaux, ses chevaux, ses vagues déchaînées...

 

 

La Bretagne encore avec ses vagues tumultueuses, ses barques échouées sur le sable...

 

 

Et puis une série orientale haute en couleurs avec pigments et pastels, comme une envie de dépaysement et d'évasion pendant les confinements...

 

 

Des statuettes enfin, en argile chamottée aux somptueux drapés, danseuses et danseurs en mouvement, impressions aériennes de légèreté, de souplesse, d'élégance...

 

 

Une exposition des oeuvres de Jean-Rémi Nègre qui nous fait voyager dans des univers emplis de douceur, de rêves, d'harmonie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 février 2023 7 19 /02 /février /2023 14:19
Balades et souvenirs...

 

Une belle invitation au voyage avec cette exposition de tableaux de Christiane Lapierre...

 

Christiane Lapierre nous emmène d'abord au pays des livres, vieux livres empilés, emplis de mystères, vieux grimoires...

 

Elle nous entraîne encore au bord  de l'étang de Thau, avec ses cahutes pittoresques, ses barques en attente, son eau d'un bleu profond...

 

Avec elle, nous pénétrons sous les arches de l'abbaye de Montmajour, au coeur du pays d'Arles... lieu de silence et de recueillement, où on peut lire cette inscription : "Il y a un moment où les mots s'usent et le silence commence à raconter"... citation d'un poète libanais.

 

Et nous voyageons aussi vers des horizons plus lointains avec ces deux silhouettes indiennes aux vêtements colorés...

 

Nous la suivons dans une promenade New-Yorkaise... ou encore en Italie avec ce village de maisons blanches...

 

On découvre les buildings d'une ville japonaise qui s'étire à l'infini sur un tableau tout en longueur...

 

 

On aime ces peintures florales... ces exubérances de fleurs rouges...

 

Ou encore ces verres d'été et cette carafe entourés de fruits...

 

 

Des tableaux peints sur des papiers journaux qui laissent transparaître des phrases, des mots, des lettres, des notes de musique...

 

Comme des messages à déchiffrer...

 

 

 

 

 

 

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