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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 13:20
Internet : un puissant ferment de la consommation...

 

 

Désormais, avec internet, la consommation est sans arrêt dopée grâce à des opérations publicitaires, à de nombreux sites dédiés à la vente.

 

Avec internet, notre monde bascule dans une surconsommation indécente.

 

En facilitant et en accélérant les moyens de communication, internet devient un gigantesque magasin où chacun peut s'approvisionner.

 

Et de plus en plus, les délais de livraison sont raccourcis.

De plus en plus, les incitations à la consommation se multiplient.

Le dernier exemple en date : le "Black Friday", une pratique venue des Etats-Unis, a connu un succès fulgurant. 

Amazon, Cdiscount et PriceMinister ont enregistré un nombre record de ventes pour ce week-end de promotions, qui lance les achats de Noël.

Des publicités tapageuses ont permis d'attirer de nombreux clients : certains se sont rendus dans des magasins, d'autres ont fait leurs achats sur internet.

Ainsi, nos sociétés vouées à la consommation de masse se laissent griser par des opérations publicitaires permanentes.

Les offres semblent alléchantes : -50%, - 70%, mais la qualité des produits laisse souvent à désirer.

 

"Achète, jette...", telle semble être la devise de notre monde.

Internet participe à cette grande braderie commerciale : il suffit de voir les nombreuses publicités diffusées par les différentes enseignes à l'occasion du Black Friday : une avalanche publicitaire ciblée en fonction des intérêts et des goûts des consommateurs...

Le nombre de sites de e-commerce a connu, aussi, une progression fulgurante et les offres de crédit en ligne se multiplient...

 

Avec la mondialisation, de nombreux produits sont fabriqués à bas coût, dans des pays où les gens exploités reçoivent un salaire de misère...

C'est ce qui permet encore d'accroître la consommation, puisque les produits nous viennent de l'autre bout du monde et sont de moins en moins chers.

Ainsi, avec le numérique, nous sommes entrés dans une nouvelle ère : celle de l'hyper-consommation.

 

C'est certain : le numérique est en train de bouleverser nos comportements,  il convient d'en prendre conscience et de ne pas se laisser piéger par ces incessantes incitations à la consommation.

 

 

 

 

 

 

Photos : Pixabay

Internet : un puissant ferment de la consommation...
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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 08:36
En Chine, déjà le transhumanisme...

 

 

Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures sur France 2, ce samedi 28 octobre, montre le succès grandissant de la chirurgie esthétique, auprès des jeunes générations, en Chine...

 

Des jeunes filles se font retoucher le visage, le nez, les yeux et elles ressemblent, alors, à des poupées stéréotypées, des robots proches de la perfection.

On dirait des poupées de porcelaine, au teint diaphane, aux traits réguliers. Elles ont perdu toute personnalité et toute individualité.

 

N'est-ce pas, là, le début de la révolution transhumaniste dont parle Luc Ferry, dans un de ses ouvrages ?

 

Ces jeunes filles choisissent de gommer des détails de leur anatomie qu'elles considèrent comme des défauts. Avec le transhumanisme, on passe de la chance au choix. On peut déjà choisir de modifier certaines caractéristiques physiques grâce à la chirurgie, et bientôt, les futurs parents pourront même déterminer la couleur des yeux, des cheveux,  le sexe de leur progéniture.

 

Mais si toutes les jeunes filles se mettent à choisir d'avoir un petit nez, des yeux non bridés, un ovale du visage parfait, on se dirige vers une uniformisation dangereuse...

 

Où est la beauté, quand elle est ainsi trafiquée ?

Que devient le charme de certains défauts ?

Que devient la personnalité ?

 

Ces jeunes filles sont effrayantes de perfection. Elles ne sont plus humaines.

 

Certaines d'entre elles passent leur temps à se montrer sur les réseaux sociaux et pour devenir une célébrité du net, elles n'hésitent pas à recourir à toutes sortes d'opérations chirurgicales.

Dès l'âge de 14 ans, elles commencent à se faire opérer : le contour du visage, le nez, les yeux, la poitrine.

 

Ainsi, une des ces jeunes filles gagne 25 000 euros par mois, simplement pour se montrer sur internet et pour donner des conseils de maquillage.

Evidemment, elle a rapidement amorti le coût de ses opérations de chirurgie esthétique.

 

Mais quel bonheur peut-on éprouver lorsqu'on ressemble à un robot ? Cette recherche de la perfection est particulièrement inquiétante... Elle annonce une nouvelle ère : celle du transhumanisme, par lequel on cherche à améliorer l'être humain.

Ainsi, dans le pays le plus connecté du monde, de nombreuses jeunes filles veulent avoir les yeux plus ronds à l'occidentale et elles n'hésitent pas à passer sous le bistouri.

 

La nouvelle génération chinoise est obsédée par la chirurgie esthétique : "réussite professionnelle et amoureuse passent par le bistouri", explique une publicité.

Un véritable marché se met en place : il pèse 50 milliards d'euros.

En Chine, le conformisme s'impose dans cette recherche de la beauté parfaite.

Mais un monde où les apparences priment et deviennent  des critères essentiels n'est-il pas  un monde en perdition ?

 

 

 

Le reportage :

 

http://www.francetvinfo.fr/monde/chine/chine-la-folie-de-l-esthetique_2441747.html

 

 

 

 

 

 

 

 

En Chine, déjà le transhumanisme...
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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 08:50
Notre monde s'emballe et nous ne pouvons plus l'arrêter...

 

 

Nous vivons dans un monde de compétition universelle : il faut sans arrêt dominer l'autre, augmenter la productivité, innover tous les jours, inventer toujours de nouvelles technologies.

 

On assiste, ainsi, à un développement effréné de la technique.

Chaque jour, de nouvelles technologies apparaissent : des robots toujours plus performants, des écrans de plus en plus sophistiqués, des machines de plus en plus rapides, de nouveaux smartphones, de nouvelles tablettes, de nouveaux systèmes d'ordinateur.

 

Mais quelles sont les finalités de ces progrès ?

Nous entraînent-ils vers plus de liberté, vers plus de bonheur ?

 

C'est l'inverse qui se produit : la compétitivité aliène les individus contraints de travailler toujours plus, dans des conditions qui se dégradent.

 

La mondialisation nous fait perdre tout sens de la mesure.

Nous filons aveuglément dans une course sans fin à l'innovation, perdant de vue notre humanité.

C'est l'hybris qui nous gouverne, c'est l'hybris qui nous entraîne dans cette voie périlleuse.

"Une vie tranquille et modeste apporte plus de joie que la recherche du succès qui implique une agitation permanente", écrivait Albert Einstein.

"Rien de trop", en grec "méden agan", telle était la devise des anciens grecs.

Nous sommes bien loin de cette modération et de cette modestie.

Notre monde s'emballe et nous ne pouvons plus l'arrêter.

 

Les entreprises qui n'innovent pas, qui ne sont pas compétitives sont vouées à disparaître. Et chaque jour, des entreprises volent en éclat : le dernier exemple en date, celui de l'usine Tupperware.

Parallèlement, les entreprises liées à internet connaissent une croissance foudroyante : Amazon réalise des profits considérables.

 

Mais, l'argent, la rentabilité ne suffisent pas au bonheur de l'humanité.

On assiste à une sorte de quête du bonheur par la consommation et le consumérisme...

Mais cette quête est un leurre absolu. 

 

L'humanité a besoin de sens : retrouver une harmonie avec le monde, habiter l'instant présent au lieu d'être sans cesse emportée par la productivité.

Des progrès considérables ont été accomplis dans le domaine de la santé, de l'hygiène, du confort matériel.

 

Mais l'humain se perd dans un monde qui s'accélère.

Saurons-nous réguler ce monde qui s'emballe et qui nous échappe ?

Saurons-nous trouver du sens dans un monde matérialiste où l'argent est roi ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre monde s'emballe et nous ne pouvons plus l'arrêter...
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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 13:53
La numérisation de l'école et ses dangers...

 

 

 

Désormais, dans les écoles, les collèges, les lycées, tout passe par des écrans informatiques :  pour enseigner, pour apprendre, pour faire l’appel en classe, pour communiquer avec les familles ou avec l’administration...

 

Toutes les salles de classe sont équipées d'écrans d'ordinateurs : la révolution numérique est en marche et, en une dizaine d'années, tout a changé.

 

Le cahier de textes de la classe est numérique : le professeur indique en ligne tout le travail effectué en classe, les exercices à réaliser, les leçons à apprendre.

L'ordinateur est ainsi un outil précieux de communication.

 

Pour autant, le "tout numérique" comporte des dangers.

En privilégiant des apprentissages ludiques, on en oublie le sens de l'effort... On laisse de côté la mémoire pourtant essentielle dans la formation des individus.

Que deviennent la patience, la lenteur ?

 

De plus en plus de jeunes sont hyperconnectés chez eux : ils ont déjà un ordinateur, un smartphone, une tablette. On peut même parler d'addiction pour certains adolescents qui ne quittent plus leur portable.

 

Et on leur offre, encore, dans les lycées et les collèges un ordinateur, un nouvel écran... 

 

La dispersion favorisée par les images des écrans n'est pas bonne, les élèves ont besoin d'apprendre la rigueur, de se confronter à des difficultés pour progresser. Les obstacles sont formateurs et on en vient à les supprimer par des apprentissages ludiques. On le sait bien : la pédagogie de la découverte et du jeu comporte des risques... on oublie de donner des bases essentielles pour la formation du raisonnement.

 

Les enseignants eux-mêmes sont amenés à corriger des tests d'évaluation, avec des codages compliqués, et ils deviennent ainsi des outils du numérique, des robots.

Leurs outils de travail sont dématérialisés : le livre électronique rentre peu à peu dans les établissements scolaires.

Bientôt, les profs seront peut-être remplacés par des vidéos, et c'en sera fini du contact entre l''élève et l'enseignant.

 

Le numérique n'est donc pas une panacée qui permettrait de résoudre les problèmes de l'école, bien au contraire. Il ne doit être utilisé que comme un appoint, en complément de l'enseignement délivré par les enseignants.

 

 Ainsi, Steve Jobs, lui-même, fondateur d'Apple, a toujours préservé ses enfants de l'envahissement des nouvelles technologies... Ceux-ci n'ont jamais utilisé d'Ipad.
 
La plupart des innovateurs du numérique limitent l'utilisation des écrans par leurs enfants à 30 minutes par jour pendant la semaine, alors que d'autres ne tolèrent l'usage de la technologie que pendant le week-end.

 

On le sait : la surconsommation d'écrans est néfaste, elle entraîne une certaine passivité, une déconnexion de la réalité, un émiettement, un éparpillement de l'attention...


 

 

 

 

 

 

La numérisation de l'école et ses dangers...
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11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 12:57
Pour faire le BUZZ !

 

 

Faire le BUZZ, faire du bruit, afin d'attirer l'attention : c'est devenu l'objectif premier de certains médias.

Les titres, les photos choc sont à la mode, une façon de capter tous les regards.

 

Certaines émissions se spécialisent dans le BUZZ : on pense à l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché.

Les chroniqueurs sont là pour susciter la controverse, n'hésitant pas à humilier certains invités, à se moquer d'eux, à les ridiculiser, parfois même les annihiler.

Un véritable jeu de massacre dans lequel excelle Yann Moix...

Christine Angot, elle-même, n'a pas été choisie au hasard : impulsive, incontrôlable, la romancière se laisse souvent emporter par son émotion.

 

Les conflits sont, ainsi, savamment entretenus par les deux chroniqueurs.

D'autres émissions se spécialisent un peu plus encore dans le BUZZ : Touche pas à mon poste de Cyril Hanouna, ou encore Salut les terriens de Thierry Ardisson.

On tombe alors souvent dans la plus grande vulgarité afin de susciter l'intérêt du public...

Et les êtres humains sont ainsi faits qu'ils se laissent happer par des images, des propos outranciers, des plaisanteries vulgaires.

 

Que dire des titres racoleurs de certains journaux sur internet ? Quand on lit les articles, on est étonné par le vide sidéral de leur contenu.

Evidemment, il s'agit de générer le maximum d'audience : la course à l'audimat est ouverte.

 

De plus en plus, les émissions télévisées sont précédées d'annonces publicitaires : ainsi, juste avant la diffusion d'ONPC, j'ai entendu une publicité pour le laboratoire Mylan.

Etonnant ! Mylan, laboratoire pharmaceutique est autorisé à faire de la pub, est-ce normal ?

Les médicaments, quels qu'ils soient, ne devraient pas faire l'objet de spots publicitaires.

Un médicament n'est pas un produit banal et anodin.

Ainsi, le BUZZ est destiné à faire vendre toutes sortes de produits dans une société de consommation et de marchandisation.

Le BUZZ joue sur les bas instincts de l'homme, sur une curiosité malsaine, sur l'émotion suscitée par des conflits...

Hélas, le BUZZ recueille encore les faveurs d'un public avide de sensations fortes.

Le BUZZ joue sur le scandale, le rire facile, le sensationnel : le BUZZ, c'est beaucoup de bruits pour rien...

 

 

 

 

 

 

Pour faire le BUZZ !
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20 septembre 2017 3 20 /09 /septembre /2017 09:03
La nouvelle religion : Google et les GAFA...

 

 

Jeudi 14 septembre, dans la Grande librairie, le journaliste et critique littéraire François Busnel  recevait Yuval Noah Harari, universitaire israélien qui, dans son dernier ouvrage intitulé Homo Deus, s'intéresse au destin de l'espèce humaine.

 

Harari imagine l'émergence d'une nouvelle religion : "le dataïsme"... Il précise : Qu'est-ce que la religion si ce n'est une autorité qui domine les hommes ?

 

Autrefois, quand les hommes se posaient des questions, ils allaient trouver des réponses auprès des gens d'église : ils se tournaient vers Dieu, vers la Bible.

 

Avec le dataïsme, l'homme qui se posera des questions ira consulter des algorithmes. Des milliards de gens le font, la nouvelle source d'autorité aujourd'hui, c'est Google...

Bientôt, Google disposera de suffisamment de données pour hacker tous les humains.

 

Les êtres humains ne sont eux-mêmes, selon Harari, que des algorithmes biochimiques. On peut, alors, contrôler et manipuler les gens, d'une manière inédite, avec leur consentement et sans qu'ils en prennent vraiment conscience.

 

Harari imagine une apocalypse par du shopping : on peut créer des algorithmes qui comprennent tellement bien les gens que l'on saura sur quel bouton émotionnel appuyer pour leur vendre quelque chose.

Les robots vont vendre des choses aux hommes.

 

Pourra-t-on vraiment se déconnecter ? De plus en plus, des emplois, des entreprises demandent aux gens d'être connectés tout le temps.

Certains pays construisent même des sociétés de surveillance totale : c'est le cas en Israël... un état où tout le monde est surveillé, tout le temps.

Et il est possible de vendre ce système de surveillance totale à d'autres régimes.

 

Même la lecture qui passe de plus en plus par le numérique devient une occasion de surveiller le lecteur.

Des appareils comme le Kindle d'Amazon sont capables de recueillir des données sur les utilisateurs pendant qu'ils lisent : par exemple, à quelle page le lecteur marque une pause, quelle phrase fait abandonner le livre et avec un système de reconnaissance faciale, l'appareil saura quel effet aura eu telle phrase sur le rythme cardiaque du lecteur, il saura ce qui l'a fait rire, l'a rendu triste ou mis en colère.

Bientôt les livres vous liront, pendant que vous lisez..., affirme Harari dans une formule particulièrement frappante.

 

Grâce à ces données, Amazon choisira pour vous des livres avec une précision troublante, il vous connaîtra parfaitement, ajoute-t-il.

Les GAFA savent absolument tout de ceux qui sont connectés : et ce sera encore plus une servitude volontaire quand ces GAFA  nous promettront, par dessus tout, une meilleure santé.

Harari prévoit une bagarre entre la santé et la vie privée, et c'est la santé qui va gagner... Ainsi, les gens seront volontaires pour abandonner leur vie intime afin d'avoir de meilleurs soins.

 

En effet, quoi de plus précieux que la santé ? La santé est essentielle pour tout être humain.

Les gens accepteront, alors, de porter des capteurs biométriques : on pourra, ainsi, identifier précocement chez eux telle ou telle maladie.

 

Et comme tout le système économique est construit sur la croissance économique, on ne pourra arrêter le progrès de la technologie car aucun gouvernement n'envisage de stopper la croissance.

 

Les prévisions de Yuval Noah Harari semblent d'une évidence absolue : l'homme de demain, voué aux GAFA, sera dominé par des machines et ne pourra plus s'en passer.

Harari nous invite à une réflexion sur le futur : son ouvrage est aussi une mise en garde contre l'emprise des systèmes informatiques.


 

 

 

 

 

La nouvelle religion : Google et les GAFA...
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16 septembre 2017 6 16 /09 /septembre /2017 12:38
APB ou la déshumanisation des systèmes informatiques...

 

 

En cette période de rentrée scolaire et universitaire, de nombreux bacheliers se retrouvent sans affectation dans l'enseignement supérieur : c'est un système informatique APB, admission post-bac, qui attribue les places par tirage au sort.

 

Avec APB, c'est l'arbitraire le plus complet qui règne, et ce, au nom de l'égalitarisme... ?

 

C'est absurde : on ne tient plus compte de la motivation des élèves, de leur niveau, de leurs capacités.

Ce système est profondément injuste et inhumain...

 

Bien sûr, certaines filières sont engorgées et il conviendrait d'informer et d'orienter les étudiants afin qu'ils ne se dirigent pas vers ces filières saturées.

 

Mais le système APB est une aberration : nos sociétés sont, ainsi, de plus en plus, soumises à l'informatique.

Les enseignants eux-mêmes sont "gérés" par ces dispositifs : les mutations, les affectations pour les examens sont décidées par des machines.

L'humain,  ses difficultés ne sont plus du tout pris en compte.

 

Le tirage au sort est absurde : la sélection devrait se faire par les résultats, les notes obtenues au baccalauréat, par des entretiens où l'on testerait la motivation des étudiants.

 

Pour éviter la sélection, on en instaure une autre qui est totalement arbitraire...

Où est la cohérence ? On comprend la colère et le désarroi des étudiants, qui, après avoir obtenu le baccalauréat, se retrouvent sans aucune affectation.

 

Ainsi, pour régler certains problèmes, on s'en réfère de plus en plus à des machines. On supprime des emplois, on crée du chômage. Qui voudrait d'une société gérée par des machines ?

 

C'est pourtant cette tendance qui s'affirme de plus en plus : répondeurs téléphoniques, serveurs vocaux, distributeurs de boissons, de nourriture, caisses automatiques, péages autoroutiers, pompes à essence automatisées, distributeurs de billets à la SNCF...

 

Et quand les machines ont, en plus, le pouvoir de décider à la place des humains, on voit bien le danger de telles évolutions...

 

Quand une machine décide de l'avenir des jeunes, n' y a-t-il pas de quoi s'inquiéter ?

Quand une machine gère des personnels, n'est-ce pas un risque pour l'humanité ?

Des ordinateurs, des algorithmes sont capables, désormais, d'écrire des articles, de réaliser des transactions boursières.

 

Le numérique a tendance à prendre de plus en plus de place dans nos vies : il faut en percevoir toutes les conséquences et en dénoncer toutes les dérives afin de préserver notre humanité....

 

 

 

 

 

 

APB ou la déshumanisation des systèmes informatiques...
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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 12:09
Robert n'est pas un thuriféraire...


 

 

Robert n'est pas un thuriféraire, il ne flatte pas, il n'encense pas, il ne flagorne pas, non, Robert est là pour dénigrer, pour déverser sa bile et son aigreur.

 

Robert est à lui tout seul une caricature de l'acrimonie et de l'amertume, un spécialiste de l'animosité...

 

Il sait manier l'insulte policée, le verbe qui fait mouche et qui terrasse l'adversaire à abattre. Il maîtrise parfaitement l'art d'anéantir un article en quelques mots : c'est un commentateur habile dans la diatribe et la négation de l'autre.

 

Aucune aménité, aucune empathie chez Robert... il est là pour détruire et démolir les articles qu'il vient de lire. Et il le fait avec une rare constance, parfois avec empressement quand il vient commenter le premier un article...

 

Sévère, soupçonneux, il éprouve un plaisir sans bornes pour trouver le commentaire qui va piquer au vif, qui va mettre le doigt sur les défauts, les défaillances.

Quelle régularité dans la critique ! quelle constance dans le dénigrement !

 

Robert aime l'hyperbole agressive, dominatrice et dénonciatrice : les autres sont des "attardés", "ils manquent de méthode, de culture, d'humilité...", comme si lui-même était un parangon de cette culture et de cette humilité.

 

Les autres font partie de "l'élite mitoyenne", ils sont des "pisse-copies". Robert fustige souvent le "journalisme mitoyen" et ses "plumitifs".

Autant de termes péjoratifs dont il use avec bonheur et délectation...

 

Robert prétend détenir la vérité, et s'il a une certaine culture, il n'hésite pas à dédaigner celle des autres.

 

Pervers, Robert ?

Cette épithète ne lui déplairait pas, il la revendiquerait presque.

 

Jamais il n'acquiesce, jamais il ne flatte, jamais il n'encense. Son fait n'est pas l'hypocrisie : on peut le lui concéder, il n'est pas un Tartuffe. Il serait plutôt un Alceste du commentaire ou encore un bouffon petits pieds : bien caché derrière son ordinateur, il décoche ses flèches et distille son venin...

 

Il se met au service du mot péjoratif, il cultive la critique, il aime l'épithète ravageuse, l'adjectif dévalorisant, voire humiliant.

 

Il déverse une forme de mépris amusé sur de nombreux articles, mais lui-même se garde bien de se soumettre aux jugements des autres, il ne publie aucun article et préfère se spécialiser dans le commentaire agressif. Du haut de son mépris, il flotte sur les hauteurs de sa suffisance et de son autosatisfaction.

 

Sa volonté de puissance s'exerce dans le plaisir du dénigrement : on sent une jubilation dans la critique, un bonheur de déconstruire, d'annihiler, d'anéantir le rédacteur ou la rédactrice.

 

Robert, spécialiste de la critique acérée, sans nuances, est un expert du dénigrement permanent.

 

Robert n'est-il pas un esthète de la négation d'autrui ? Il s'affirme en niant les autres et pourtant, fidèle lecteur, il vient commenter de nombreux articles, et les lit avec assiduité.

Bravo Robert ! Vos commentaires sont un modèle de négativité, mais on ne peut que louer leur constance et leur régularité dans la critique.

 


 

 

 

 

 

 

Robert n'est pas un thuriféraire...
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8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 07:47
Bientôt, même les poupées gonflables seront connectées...

 

 

Les robots sont partout : sur internet, dans les répondeurs téléphoniques, dans nos voitures, dans nos transports.

 

Spike Jonze avait même imaginé en 2014 dans son film intitulé Her un logiciel informatique, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur et pouvant combler la solitude des internautes.

 

Le héros du film  fait la connaissance de Samantha, une voix féminine pleine de charme, intelligente, et particulièrement drôle... c'est alors que commence un jeu de séduction et les deux personnages tombent amoureux l'un de l'autre.

 

Et, désormais, la réalité dépasse la fiction : un fabricant américain Matt Mc Mullen a conçu des poupées gonflables connectées capables de s'exprimer.

Elles sont dotées d’une intelligence artificielle stockée dans un cloud.

 

Le réalisme de ces poupées est poussé à l'extrême : les ongles, les veines apparentes sur les bras, le moindre détail est soigné...

Des clients fortunés ont passé commande et se font faire sur mesure une poupée gonflable à leur convenance : mensurations, couleur des cheveux, de la peau etc.

 

Jusqu'où ira l'emprise des ordinateurs sur nos vies ?

Bien sûr, pour l'instant, ces modèles de poupées gonflables sont réservés à une clientèle aisée et triée sur le volet.

 

Mais on peut facilement imaginer la démocratisation d'un tel phénomène.

On entrevoit des perspectives inquiétantes : un monde où les robots vont se substituer aux relations humaines...

Un monde où l'affection, la sexualité, les caresses seront dispensées par des robots...

Un monde où l'on achète des robots pour satisfaire les besoins les plus élémentaires...

Un nouveau business en perspective, à coup sûr, de nouvelles opportunités pour faire des affaires juteuses...

Il sera même possible pour le client de choisir des traits de caractère : "imprévisible, gentille, capricieuse, jalouse, intellectuelle, aventureuse, inquiète, bavarde, affectueuse, sexuelle, imaginative, amusante, serviable, innocente, timide ou heureuse..." de quoi combler tous les fantasmes et tous les désirs de l'acheteur...

On en arrive à une hyper-connectivité malsaine et dangereuse.

Certains insistent sur les avantages de ces robots sexuels : aucune obligation de cadeaux, pas de propagation de maladies sexuellement transmissibles, pas de conflits, pas de disputes...

Mais ils oublient la déshumanisation qu'implique l'utilisation de robots.

Ils oublient qu'une société robotisée à l'extrême en vient à nier l'humanité de chacun...

Enfin, on perçoit tous les risques pour la protection de la vie privée : le cloud n'est pas forcément sécurisé pour des données qui touchent à l'intimité.


 

 

 

 

Bientôt, même les poupées gonflables seront connectées...
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21 juillet 2017 5 21 /07 /juillet /2017 08:30
Une soirée télévisée surprenante sur ARTE...

 


 
Ce soir là, je m'apprête à regarder un programme alléchant sur ARTE : tout d'abord, un film de Spike Jonze intitulé Her, une histoire moderne qui aborde le thème de la solitude dans nos sociétés déshumanisées.


 
Le héros de ce film Théodore est un homme sensible, inconsolable à la suite d'une rupture amoureuse. Il acquiert alors un logiciel informatique, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine pleine de charme, intelligente, et particulièrement drôle... c'est alors que commence un jeu de séduction et les deux personnages tombent amoureux l'un de l'autre.


 
On le voit : un thème passionnant qui évoque l'emprise des ordinateurs dans le monde moderne...
Mais, hélas, au bout d'un quart d'heure, l'image se fige, puis apparaît ce message : "no signal".


J'essaie alors de changer de chaîne, je passe sur la 5 : l'image est figée également. C'est ce que l'on appelle les aléas de la TNT...
Je retourne sur ARTE : l'image est toujours immuable...
Après une dizaine de minutes, le film redémarre...


 
Le temps de voir une scène torride entre Théodore et la voix de Samantha, un accouplement virtuel par le truchement de l'informatique.... soudain, c'est à nouveau une image figée qui apparaît. Nouvelle panne de la TNT qui décidément pose parfois bien des problèmes.
 
C'est ainsi que les progrès annoncés deviennent des régressions.


Plus tard, le film recommence avec un troisième personnage : apparemment, une femme chargée de jouer le rôle de Samantha afin de concrétiser la relation virtuelle entre les deux personnages...


Nouvelle scène torride : nouvelle interruption... J'essaie alors d'aller sur mon ordinateur pour visionner la suite, mais la machine me dit que ce programme n'est pas disponible sur internet...

 

Le film s'achève sans que j'aie pu connaître la fin de l'histoire...
 
Deuxième partie de la soirée : un spectacle chorégraphique intitulé La fiesta présenté au festival d'Avignon dans la Cour d'honneur du palais des Papes.
 
De quoi susciter et aiguiser ma curiosité... Et miraculeusement, dès le début de ce programme, la TNT fonctionne à nouveau...
Je vais pouvoir visionner ce spectacle donné, en plein air, dans un décor grandiose et somptueux...
Ce soir, c'est La fiesta sur ARTE, enfin si l'on peut dire...

 
Car, dès le début, je suis décontenancée par ce que j'ai sous les yeux.
Cette soirée consacrée au flamenco me laisse perplexe : il s'agirait de revenir aux origines de cet art, comme l'affirme Israël Galvan, le concepteur de ce spectacle...
 
"On a cherché à revenir à la sonorité primitive, brute, originelle du flamenco qui est sauvage... il y a des cris, des murmures..." explique le chorégraphe.


 
Sur la scène, quelques chaises vides, une estrade, une table... deux personnages, un homme, une femme s'avancent en silence et s'assoient. Ils se mettent à crier et lancer des onomatopées, tout en tapant des mains...
Puis, deux hommes en jogging apparaissent en tapant également des mains...


 
La femme caquette, glousse, l'homme hurle des "ah oh" prolongés.
Ces cris, ces glapissements d'animaux m'insupportent assez vite...

Soudain, on entend et on voit des tambourinements de pieds sur le sol, on découvre, alors, Israël Galvan qui descend les escaliers de la Cour du palais des Papes, en rampant, tel un animal...
 
Voilà de l'art contemporain à l'état brut : j'ai vraiment des difficultés à apprécier ce genre de spectacle où l'esthétique est absente.


 
Bientôt, j'éteins mon poste de télévision.


Voilà une soirée vraiment surprenante sur ARTE...


Entre les pannes de la TNT et l'art contemporain, je me dis que la modernité est parfois décevante.
Je me dis que notre art est décadent, que notre technique est bien fragile.

Je me dis que les nouvelles formes d'art sont déconcertantes et que les progrès nous réservent bien des surprises...
 
 

 

 Vidéo : La Fiesta

 

 

 

https://youtu.be/iM0yyuMTQMo

 

 

 

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