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3 avril 2022 7 03 /04 /avril /2022 13:23
Au coeur de la jungle !

 

La jungle ! Le mot lui-même fascine, suscite la curiosité...

 

 

Un univers mystérieux, peuplé d'animaux sauvages, un lieu exotique, lointain, hostile et luxuriant...

 

 

Un lieu qui a inspiré tant d'artistes ! Cinéma, oeuvres littéraires, poésies, arts plastiques, bandes dessinées...

 

 

Une exposition nous emmène au coeur de la jungle : illustrations, papiers découpés, photographies... on s'y croirait presque !

 

Une exposition vue au Carré d'Art de Nîmes... Deux figures de l'édition jeunesse, Antoine Guillopé et Hélène Druvert présentaient leurs illustrations : très graphique avec peu de couleurs pour Antoine Guillopé, des papiers découpés pour Hélène Druvert...

 

La jungle menacée de destruction méritait bien un tel hommage !

 

La destruction des forêts tropicales, la disparition de nombreuses espèces animales sont très préoccupantes.

 

Ainsi de nos jours, que désigne le mot "jungle" le plus souvent ? La jungle sonne moins comme un espace sauvage et devient une appellation de zones de regroupements et de campements de migrants...

 

 

Singes, toucans, tortues, serpents, tigres, crocodiles, fougères formaient le décor de cette exposition qui a enchanté le public !

 

Sans oublier une illustration sonore des bruits de la jungle qui accompagnait toutes les oeuvres !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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11 février 2022 5 11 /02 /février /2022 12:24
Sur les pas de Jérémie Villet, un passionné de nature...

 

Jérémie Villet nous emmène, au cours de ce reportage, en Haute-Savoie, on le voit se déplacer lentement dans une neige épaisse, compacte... il s'arrête, pose son sac, et avec des jumelles scrute le paysage, il a aperçu des traces de tétras-lyres.

Vous connaissez ce genre d'oiseau ? Moi, pas du tout ! 

Il lui faut attendre le lendemain matin pour tenter de les photographier...

Tandis qu'il s'installe pour la nuit, un chamois se profile sur la colline...

 

Au petit matin, à 5 heures 20, le photographe scrute l'horizon avec son appareil : "On entend un coq, dit-il, ils sont en dessous, dans la pente... c'est bien ! ça roucoule et puis ça fait un genre de chuintement."

L'animal apparaît alors trottinant dans la neige : un coq étonnant aux teintes de bleu sombre avec deux crêtes écarlates. Sa silhouette obscure ressort sur l'immensité neigeuse...

"On dirait vraiment une peinture ! C'est un peu notre ours polaire, à nous. Ce sont des animaux qui tendent à  disparaître." commente  Jérémie Villet.

On voit alors de magnifiques photos de l'oiseau qui s'envole, ailes déployées, teintées de bleu de nuit et de blanc.

Un oiseau que je n'avais jamais vu, un spécimen rare qui vit loin du regard des hommes...

 

L'hiver fini, Jérémie Villet poursuit ses activités de photographe : renards, oiseaux à débusquer et à imprimer sur la pellicule.

Le voici au mois de juin, dans un paysage champêtre, près des étangs de Sologne en quête du grèbe à cou noir.

Encore un animal dont j'ignorais même le nom !

Le photographe repère un petit étang super sauvage... Il utilise un affût flottant qui lui permet de rentrer à pied dans l'eau pour observer la faune. Il le recouvre de fougères.

"Les milieux humides sont de de plus en plus rares : des endroits qu'on a asséchés pour construire quelque chose. Les humains n'aiment pas trop les marais : il y a des moustiques, on ne sait pas quoi y faire... Mais, en fait, c'est hyper riche avec des larves d'une multitude d'insectes, et les oiseaux vivent grâce à ça."

Vers 4 heures, 45, Jérémie Villet se faufile dans son affût... l'eau amortit tous les mouvements.

Des myriades d'oiseaux apparaissent alors dans la brume du petit matin et voilà que se profile un grèbe à cou noir : étonnante créature !

Des yeux couleur de braise, des plumes brunes hérissées près des yeux, un plumage ténébreux, "comme une espèce de petit dragon.", commente Jérémie Villet.

C'est une mère qui transporte son  oisillon sur son dos : superbe scène !

 

On retrouve ensuite le photographe dans la ferme familiale, dans les Yvelines : dès l'enfance, il a commencé à faire des photos d'animaux, chevreuils, renards, sangliers...

 

Dans le Haut-Jura, on suit encore Jérémie Villet qui se met en quête d'un terrier de renardeaux : il se camoufle, et soudain, surgit un premier renardeau, dont on croise le regard, puis deux autres encore, ils ont environ deux mois, deux mois et demi.

Le lendemain, au petit matin : nouvel affût, cette fois la famille est réunie au complet... on voit les renardeaux jouer, jolie scène finale : la maman entourée de ses renardeaux.

 

Un grand merci à ce photographe qui nous fait apprécier une nature intacte, qui nous fait approcher des animaux étranges, peu connus ou plus familiers dans leur environnement naturel...

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-2/13h15-le-samedi/3037469-dans-les-yeux-de-jeremie.html

 

https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/photographie/jeremie-villet-photographe-passionne-des-photos-animalieres-sous-la-neige_4925477.html

Sur les pas de Jérémie Villet, un passionné de nature...
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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 12:53
François Sarano, Réconcilier les hommes avec la vie sauvage...

 

Dans son ouvrage intitulé Réconcilier les hommes avec la vie sauvage, François Sarano, plongeur et océanographe nous raconte l’Océan, sa faune, sa flore, et la cohabitation de l’homme avec ce qui lui est étranger. Il invite à voir dans la diversité du vivant une richesse et à changer notre regard sur la vie sauvage. Un témoignage salutaire illustré de jolis moments de ballets avec les cachalots et les raies géantes.

J'ai pu assister à une conférence de cet océanographe : François Sarano insiste sur la notion de rencontre, de partage sans tomber dans la culpabilisation : les livres écologistes sont souvent pessimistes, ce n'est pas le cas du livre de François Sarano.

Voici le message qu'il délivre :

"En plongée, on n'est jamais seul, mais toujours en équipe... C'est beaucoup mieux de partager les bonheurs, à la rencontre de la vie sauvage, de l'autre côté de la surface de la peau de l'océan... c'est un monde qui n'a rien à voir avec notre monde à terre...

Sur terre, on est toujours besogneux, sous l'eau, on s'envole, on vole au dessus d'une forêt de gorgones, on rejoint les poissons, tout est léger, une sensation physique formidable.

C'est un monde libre, ouvert, pas de route... c'est notre dernier monde sauvage.

On peut s'approcher des poissons, on peut se mêler à cette vie sauvage sans que cela perturbe. On peut tisser des liens, être bienveillant l'un avec l'autre.

On peut encore rencontrer les géants de la planète, des baleines, des cachalots. On peut rencontrer les derniers prédateurs de notre planète. On peut même s'approcher du grand requin blanc.

Cela nous amène à comprendre ce que pourrait être notre relation avec tous "les sauvages."

Pour beaucoup de gens, le requin représente la mort : on reste avec cette image du film Les dents de la mer..."

Et François Sarano nous raconte ses rencontres avec les requins blancs dans le Pacifique. "Il faut être très discret, les attirer avec l'odeur de poissons.

En fait, les requins ont peur, fuyant l'approche des plongeurs. Mais un jour, une femelle l'a accepté pendant une minute, tout près.

Oubliez le film de Spielberg et tous les films sensationnels ! s'exclame François Sarano.

Cette rencontre nous dit des choses extraordinaires... On n'ose pas aller à la rencontre des autres.

C'est valable pour toutes les autres différences de religions, de sexualité, de traditions.

Il faut y aller sans rien, sans fusil, sans bâton, sans tricherie : si on veut recevoir, il faut être complètement offert.

En fait, nous faisons partie du même monde : il faut considérer les animaux à égalité.

Ainsi, on peut leur donner des noms : Lady Mystery pour cette femelle requin, par exemple. On peut côtoyer l'animal à 10 centimètres sans le toucher, on respecte ainsi la vie sauvage, avec une marque de respect essentielle.

Aujourd'hui, tout est médiatisé : les animaux nous appartiendraient, la nature serait à notre service.

Le génie de l'homme, c'est d'avoir conscience du monde, de toutes les espèces, de leur fragilité, de notre force, et cette conscience nous donne une invraisemblable responsabilité à leur égard. Il s'agit de respecter les autres avec leurs différences, de nous réconcilier avec la vie sauvage.

Dans ces moments de contact avec un requin, on aime le monde entier : la vie sauvage est riche parce qu'elle est imprévisible à la dimension de nos rêves.

La diversité biologique, c'est la richesse de notre planète.

Le requin a un langage, même s'il ne fait pas de bruit alors que les petits poissons demoiselles se servent de leurs dents pour communiquer. Le langage du requin est fait d'attitudes, de contorsions : si ses nageoires sont baissées, il manifeste son mécontentement, il essaie de vous intimider et vous demande de partir, et si on reste calme, il se détourne.

D'autres animaux extraordinaires sont des animaux sociaux : les cétacés, notamment les cachalots qui ne sont que tendresse. Les cachalots jouent, se caressent, se font des câlins. Ces animaux sauvages se laissent approcher, acceptent une autre espèce, même dans des moments de fragilité.

Une maman cachalot qui allaite un bébé accepte la présence des humains. Chez les cachalots, il existe des nounous : un bébé tête une femelle puis une autre.

Quand on prête attention à ces animaux, on découvre des choses incroyables : ces animaux qui ressemblent à de grosses saucisses sont très proches de nous.

Un jour, un cachalot a commencé à danser pour nous : avec des expressions sonores, associées à une demande de câlins, il a essayé de m'apprivoiser. Moi, l'autre espèce, j'étais l'objet de toutes ses attentions. Jamais, il ne nous touchait, il était délicat, attentionné...

Non, je ne fais pas d'anthropomorphisme ! Il a choisi de venir voir une autre espèce, de rentrer en contact et de m'apprivoiser. C'est le renard et le petit Prince...

Les cachalots sont différents de nous, mais ils ont une société basée sur la solidarité. Non, la vie sauvage n'est pas agressive si nous nous montrons bienveillants et accueillants.

Bientôt, nous serons 10 milliards d'habitants sur cette planète : on ne pourra pas tous se comprendre, cette impossibilité nous oblige-t-elle à nous affronter ?

Ce qui est important, c'est de vouloir se comprendre. Prêter attention aux fleurs, aux arbres, aux hérissons, aux libellules... Ce sont là des trésors que nous avons oubliés : on a les poches pleines d'or !"

 

Une conférence pleine d'enthousiasme et d'optimisme : François Sarano sait passionner son auditoire et remporter l'adhésion !


 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/cop26-les-oceans-ces-grands-oublies-09-11-2021-2451319_1924.php

François Sarano, Réconcilier les hommes avec la vie sauvage...
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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 10:21
Passionné de nature et de photographie...

 

C'est une quête en solitaire, au plus près de la nature... Emelin Dupieux, 15 ans, passe tout son temps libre dehors à la recherche d'animaux sauvages à photographier.

Depuis 3 ans, ce lycéen arpente les vallées et les monts d'Ardèche et accumule les clichés...

Par exemple, la photographie de ce renard au museau embué de neige, dans un paysage blanc et lumineux... Magnifique !

 

Ce matin là, il guette l'apparition d'un oiseau, le cincle plongeur.

Pour espérer le retrouver, il faut descendre dans les gorges, au plus près de la rivière. Emelin scrute les traces laissées par l'oiseau, notamment ses fientes...

"Il y en a une toute fraîche ! Elle est encore humide. Quand il y a beaucoup de rapides, l'oiseau aime bien se poser sur des endroits un peu plats, comme ça..."commente Emelin.

 

Bien équipé, le photographe se cache au milieu des rochers, un filet sombre sur la tête. Là, il n'a plus qu'à attendre.

"C'est une sensation d'être plus proche de la nature, caché dans la nature, invisible."

 

Des heures d'attente pour pouvoir photographier cet oiseau brun et blanc de la taille d'un merle : magnifique cliché de l'oiseau qui prend son envol, le plumage ébouriffé, les ailes auréolées de gouttes d'eau...

 

Emelin a aussi photographié un papillon, l'Apollon, qui lui vaut aujourd'hui un prix dans un prestigieux concours international.

Son travail sera bientôt exposé au muséum d'histoire naturelle de Londres et publié dans un livre.

Avec ses photos, il souhaite transmettre sa passion pour la nature.

"J'aimerais beaucoup que les gens, en voyant ces photos, fassent attention en se baladant, tout simplement, ça peut leur donner envie de protéger l'environnement." explique encore le jeune homme...

 

Cet intérêt pour l'écologie et la photographie, Emelin le partage avec son père, spécialiste de la biodiversité. Celui-ci le rejoint parfois dans ses sorties.

"Je suis content qu'il s'immerge comme ça dans la nature, tout seul et qu'il vive ces moments forts, le plus fort étant qu'il puisse tomber nez à nez avec un animal, deux regards qui 'accrochent, c'est formidable..."déclare son père.

 

Des moments forts qu'Emelin espère vivre plus tard dans son travail : il aimerait devenir photographe professionnel.

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/photographie/15-ans-et-laureat-dun-concours-international-de-photographie_4801415.html

Photos :

https://www.emelindupieux.com/index.php/albums/cincle-plongeur-dipper/

 

 

Passionné de nature et de photographie...
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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 11:08
Quand les ours sortent des bois...

 

Incroyables images ! Au Japon : un ours a semé la terreur dans la ville de Sapporo et a fait quatre blessés.

Mais pourquoi ? Tout simplement parce que les animaux sont perturbés dans leur habitat naturel : les forêts..

 

L'ours s'était sans doute aventuré en ville pour chercher à manger, parce que son habitat se dégrade.

Et c'est bien sûr l'homme qui est responsable de cette dégradation. La taille des forêts ne cesse de se réduire. L'homme empiète sur le monde animal.

 

"Même les barbelés autour du petit aéroport régional, protégeant les pistes, n'ont pas arrêté cet ours dans sa course folle, il a dévalé dans la ville de Sapporo et semé le chaos.

Une attaque dans une rue résidentielle, puis une autre à travers les grilles d'une caserne militaire franchie sous l'oeil d'automobilistes incrédules.

 

Un périple suivi en direct par les reporters japonais...

 

L'animal a laissé derrière lui quatre blessés et des dizaines d'habitants apeurés.

"J'étais parti jeter des poubelles, quand je suis revenu chez moi, l'ours est sorti de ce côté, il m'a fait deux griffures sur le dos...", témoigne un habitant.

"Je pensais que l'ours allait casser ma fenêtre : il s'avançait droit sur ma maison", déclare un autre témoin.

 

Impossible à maîtriser et trop agressif selon les autorités, il a finalement été abattu par des chasseurs appelés en renfort.

Au Japon, les intrusions et attaques contre les humains sont de plus en plus nombreuses : 157 blessés et un mort en 2019."

 

Des ours polaires qui investissent des villes russes pour se nourrir, des éléphants qui quittent leur réserve pour se promener en ville, en Chine, des tigres et autres panthères qui entrent dans les villes indiennes et c'est maintenant au tour de l'ours au Japon. Rien ne va plus sur la planète.

 

"L'homme massacre la nature, il défigure, blesse et contamine le monde...", écrit Yves Paccalet dans son ouvrage intitulé "L'humanité disparaîtra, bon débarras !"

De fait, en détruisant son environnement, l'homme court à sa propre perte : en avons-nous vraiment conscience ?

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/japon-un-ours-seme-la-terreur-en-ville-et-fait-quatre-blesses_4669303.html

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16 juin 2021 3 16 /06 /juin /2021 08:32
Des souris australiennes et des hommes...

 

On se moque souvent de celles et de ceux qui ont peur des souris : "ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse", dit-on souvent...

 

Et, pourtant, ce qui se passe en Australie a de quoi susciter bien des inquiétudes : 

Après les sécheresses, les feux de forêt et les inondations, des régions entières du sud-est de l’Australie luttent désormais contre une invasion de millions de souris qui ravagent les cultures et s’attaquent aux réserves de céréales. Les agriculteurs de l’État de Nouvelle-Galles du Sud ont noté une “hausse spectaculaire” de ces petits rongeurs qui grouillent dans les silos à grains et les granges.

Les images de ces souris invasives sont impressionnantes !

 

 Sur des vidéos cauchemardesques qui ont fait le tour du monde, des milliers de souris grouillent dans les granges, dans les habitations et se déplacent par hordes à vive allure. 

Une véritable invasion , un fléau contre lequel il est difficile de lutter...

 

"Les souris grouillent au pied des silos à grains : ces rongeurs dévorent les récoltes, envahissent les tracteurs, les moteurs, et même les maisons.

C'est du jamais vu en Australie : les dégâts pour les agriculteurs sont monumentaux, les souris ont désintégré le foin : "On ne peut même plus le prendre entre nos mains, les souris l’ont désintégré. Il n’y a plus rien que l’on puisse faire avec ce foin, il faut tout recommencer", explique un jeune fermier dépité.

Les souris sont même à l'intérieur des silos, une machine crache une pluie de rongeurs : invraisemblable !

"Aujourd'hui, nous avons besoin d'un produit hyperpuissant, l'équivalent du NAPALM pour les pulvériser et s'en débarrasser", déclare Adam John Marshall, ministre de l'agriculture de la Nouvelle-Galles du Sud.

D'excellentes récoltes, un climat doux, voilà pourquoi les rongeurs se sont autant reproduits.

Si le froid n'arrive pas avec l'hiver, fin juin, les autorités australiennes disent que la situation sera hors de contrôle."


"Si nous n’avons plus d’hivers rigoureux, les souris auront de quoi survivre toute l’année, alors cela va devenir chronique",  estime M. Bateman, professeur associé à l’université Curtin en Australie-Occidentale.

Cette épidémie inquiète car elle dure depuis des mois.

Comment juguler un tel fléau ?

Le gouvernement envisage d'utiliser un puissant pesticide, la bromadiolone, qui n’a pas encore été approuvé par les autorités. Mais, cet anticoagulant présente l'inconvénient de rester plus longtemps dans l'organisme des souris. Les experts redoutent donc qu’il ne tue également les animaux qui mangeront ensuite les souris empoisonnées.

En somme, le remède risque d'être pire que le mal : ce produit pourrait empoisonner les humains à travers la chaîne alimentaire.

Ainsi, le dérèglement du climat, le réchauffement créent des déséquilibres dangereux : l'homme menacé par des souris...

Qui aurait cru cela possible ?

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/monde/australie-les-fermiers-envahis-par-des-millions-de-souris_4663769.html

 

https://www.leparisien.fr/video/video-australie-les-agriculteurs-face-a-la-pire-invasion-de-souris-jamais-enregistree-14-06-2021-ATWJGLMBGREF7FRV53WH5GZAO4.php

 

 

 

 

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6 juin 2021 7 06 /06 /juin /2021 11:04
Un cygne aux plumes éclatantes illumine ces lieux...

 

Un cadre somptueux : un sanctuaire antique près d'une source, deux cercles de pierre, un double hémicycle de marbre près de la Fontaine, la présence de l'eau qui surgit d'un gouffre, des reflets lumineux...

 

 

Un cygne aux plumes éclatantes illumine ces lieux : silhouette gracile, ondoyante, robe soyeuse...

 

Quelle élégance ! Quelle splendeur !

 

 

Le soleil du printemps irise son plumage d'éclats resplendissants...

 

 

L'oiseau parcourt ces ondes sacrées avec tant de majesté et de grâce : il semble comme emporté par le miroir de l'eau...

 

 

Robe de nuées vaporeuses et légères, masque noir, col sinueux, le cygne souverain séduit tous les regards...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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30 avril 2021 5 30 /04 /avril /2021 12:38
Ouralou...

 

Une chanson dédiée à un animal familier, comme un hommage, c'est assez rare et émouvant. Jean Ferrat évoque ainsi dans un de ses textes son chien Oural, et restitue, avec tant de poésie, toute la noblesse de cet animal.

Le texte est écrit sous la forme d' un véritable discours adressé à ce compagnon fidèle : la deuxième personne du singulier alterne avec la première... le chien est ainsi personnifié et magnifié.

 

Le poème s'ouvre sur une indication temporelle et une référence poétique : "c'est dans l'aube chère à Verlaine"... Associé d'emblée à un verbe de mouvement "tu courais", le chien apparaît comme un symbole de liberté, d'autant plus qu'il est présenté dans un cadre naturel, lié aux "quatre saisons".

L'animal fait alors vivre cette nature, car "sous ses pattes", il révèle des "odeurs de thym et de bruyère".

Il lui donne même une dimension mystique, puisque les odeurs de thym et de bruyère s'élèvent "comme une oraison."

Des qualités humaines sont attribuées à l'animal " tu vivais digne et solitaire", "animal doué de raison"...

Le poète intervient alors en employant la première personne : "j'écris ce jour anniversaire Où tu reposes sous la terre". L'animal n'est plus là, mais il en reste un souvenir si vivace.

Le refrain joue sur le nom de l'animal, 

"Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou"

Le son "ou" répété crée un effet d'harmonie, mêlant une interjection à valeur de cris d'acclamation, et le mot loup.

Et Jean Ferrat n'oublie pas de rappeler que l'animal domestique avait aussi une sorte de pouvoir sur son maître..., comme le suggère cette image :


"On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui règnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus..."

L'animal a aussi suivi le chanteur dans ses tournées : il est associé, cette fois, à la ville de Paris, aux quais de Seine, aux  music-halls... L'animal est à nouveau personnifié dans cette expression : 

"Et cette vie qui fut la mienne
Il me semble que tu l'entraînes
A la semelle de tes souliers..."

Le dernier couplet s'ouvre sur un triste constat :

"Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt".

Mais le poète se console en imaginant l'animal "Au paradis des chiens, son long museau à la fenêtre..."

Il le voit alors, en mouvement, dans une nature sauvage, dans un décor où se mêlent de manière onirique la terre et le ciel. La vision se précise avec quelques détails : l'animal retrouve toute sa vitalité, son énergie et s'envole dans les nuées. Le vent l'accompagne dans sa course...

Magnifique vision de l'animal en liberté, comparé à un "loup sauvage" !

La mélodie emplie de douceur souligne la beauté et l'élégance de l'animal...


 

 

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21 avril 2021 3 21 /04 /avril /2021 08:24
Avons-nous perdu le sens des limites ?

 

"Méden agan, rien de trop",  telle est la maxime fondamentale de la sagesse grecque antique.


Cette formule grecque ΜΗΔΕΝ ΑΓΑΝ (Méden Agan) était l’une des maximes inscrites sur le fronton du temple de Delphes.

Ce sens de la mesure condamnant l’excès que les Grecs appelaient hybris (démesure), est une attitude que nous avons souvent tendance à oublier complètement, comme le démontrent Monique Atlan et Roger-Pol Droit dans un ouvrage intitulé Le sens des limites.

 

Dans nos sociétés de consommation débridée, nous n'avons plus de limites, nous sommes constamment dans la démesure.

Plus de limite à la consommation, à la vitesse, plus de limite à la production, plus de limite aux gaspillages, aux innovations, etc.

 

"Plus de limite entre l'homme et la machine qui ont tendance à se confondre...

 

Plus de limite entre les hommes et les animaux : il n'y aurait plus de spécificité humaine, plus de limite entre les hommes et les arbres puisqu'on en vient à évoquer la sensibilité, l'intelligence des plantes...

 

On perçoit aussi une tendance à effacer les limites entre les sexes, le sexe biologique étant désormais supplanté par le genre acquis, social.

 

On en vient encore à effacer les limites du profit : l'appât du gain est évidemment le trait distinctif du capitalisme, un modèle toxique d'enrichissement effréné s'est imposé.

 

On en arrive à estomper les limites du travail : autrefois, on distinguait lieu de travail et domicile, temps de travail et temps de loisirs, ce monde cloisonné disparaît de plus en plus, en raison d'une connexion quasi permanente. La pandémie a accentué ce problème.

 

On rêve aussi d'effacer la limite ultime de la mort, avec la promesse transhumaniste de l'immortalité.

 

Or, les limites sont indispensables.

Car la limite est protectrice, comme le sont les interdits, la limite organise le monde."

"La limite aménage la sexualité, l'alimentation, l'hygiène, les travaux et les jours, les relations entre sexes, entre puissants et démunis, parents et enfants, etc."

"Tout n'est pas permis, la limite protège  contre un possible chaos, une violence sans règle, un arbitraire sans mesure."

"L'interdit de l'inceste protège les enfants et la hiérarchie des générations, l'interdit du viol protège l'intégrité physique et psychique, l'interdit du meurtre protège la vie."

"La limite est destinée à sauvegarder notre humanité."

Et Monique Atlan et Roger-Pol Droit de rappeler cette célèbre phrase de Cordery, dans le roman posthume d'Albert Camus, "Le premier homme" : "Un homme, ça s'empêche. Voilà ce qu'est un homme, ou sinon..."

 

Les limites sont donc essentielles : "indispensables pour le fonctionnement d'une société, d'une civilisation. Une nécessité à laquelle nous devons nous soumettre, et sacrifier une part de nous-mêmes, pour faire société, pour entrer en relation avec les autres."

 

 

Source : Le sens des limites, un ouvrage de Monique Atlan et Roger-Pol Droit

 

https://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/les-limites-ont-elles-des-bornes

 

Avons-nous perdu le sens des limites ?
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12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 12:52
Sur les traces de Vincent Munier et Sylvain Tesson...

 

Magnifique ouvrage qui laisse une large place aux somptueuses photographies de Vincent Munier, illustrées par quelques textes ciselés de Sylvain Tesson.

Un ouvrage consacré au Tibet, où les deux aventuriers sont partis à la recherche de la panthère des Neiges.

 

Mais le livre ne se réduit pas à la seule panthère des neiges, puisqu'on peut y admirer toute une faune sauvage inconnue sous nos latitudes.

Une large place est faite aussi aux paysages enneigés et montagneux du Tibet.

L'ouvrage s'ouvre justement sur une photographie nocturne où l'on aperçoit des montagnes parsemées de neige, un ciel légèrement voilé par des nuées vaporeuses qui laissent entrevoir une lune dorée toute en rondeur.

Une véritable toile, un tableau dans les tons de bleu d'où émergent des sommets blancs de neige...

Une première image propice à la rêverie...

 

Le livre nous permet ainsi de voyager et de découvrir des animaux insolites...

Magie de la photographie ! Et Munier est un artiste dans ce domaine...

On admire des silhouettes de cervidés, de loups qui surgissent dans le lointain sur des sommets inaccessibles.

On côtoie des animaux qui paraissent à la fois étranges et familiers... un lièvre laineux aux oreilles géantes, au regard d'ambre,  une mésange de Hume, un chat de Pallas, des klangs ou ânes sauvages, un pika à lèvres noires...

 

Une gazelle du Tibet, des yacks sauvages...

On croise leurs regards curieux, étonnés, fascinants...

"Des apparitions, commente Sylvain Tesson, à la beauté parfaite, de saints surgissements..."

Comment ne pas être ébloui par le regard de ce chat de Pallas qui nous observe avec curiosité ?

Comment ne pas admirer sa toison chatoyante ?

On aime aussi cette niverolle à cou roux, aux teintes douces, au regard sombre qui semble scruter l'objectif...

Ou encore ces gazelles du Tibet qui gambadent dans la neige, silhouettes graciles et élégantes auréolées par un vol de niverolles.

Ou encore ces panthères des neiges qui nous observent intégrées dans un paysage minéral, comme si elles se fondaient dans la pierre.

Un ouvrage qui favorise l'émerveillement face à des animaux sauvages en pleine liberté...

 

Un regard tendre, curieux, admiratif pour ces animaux d'une beauté unique...

 

Certains de ces animaux  sont classés dans les espèces menacées d'extinction.

 

https://www.babelio.com/livres/Munier-Tibet--mineral-animal/1178769

 

http://www.photoby.fr/fr/3643-tibet

 

 

Sur les traces de Vincent Munier et Sylvain Tesson...
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