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20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 10:24
Les minuscules vont-ils disparaître ?

 

 

 

Libellules, papillons, scarabées, abeilles : ces insectes sont de plus en plus menacés, sont-ils donc voués à disparaître ?

Selon un article, publié dans une revue scientifique de référence "Biological Conservation", une extinction massive des insectes n'est plus un scénario de science fiction, mais une réalité : 40% des espèces sont aujourd'hui en déclin.

 

Parmi les espèces les plus menacées, les abeilles dont la surmortalité inquiète les apiculteurs.

Sont mises en cause l'utilisation de pesticides, comme les néonicotinoïdes, mais aussi la perte d'habitat des insectes liée aux activités humaines et au dérèglement climatique.

On assiste à une vraie désertification.

 

Ce déclin fait songer à la disparition des dinosaures...

Après la mort des dinosaures, ces espèces géantes, allons nous assister impuissants à l'extinction des insectes, ces espèces minuscules ?

 

Cette extinction menace aussi, bien sûr, la survie des oiseaux et des reptiles qui se nourrissent de ces insectes et elle compromet la pollinisation de toutes nos cultures.

Pour stopper ce massacre, de nombreux scientifiques préconisent l'interdiction de la plupart des pesticides.

 

On le sait... les abeilles sont en danger : depuis des années, des colonies entières sont décimées en raison d'une agriculture intensive, de la monoculture, et de l'utilisation de ces pesticides.

Certains miels sont eux-mêmes pollués  et contiennent des résidus dangereux, il est donc urgent d'agir pour interdire ces substances délétères.

 

On imagine, qu'en la circonstance, le lobbying bat son plein, et que nombre d'intérêts sont en jeu, dans cette bataille contre les pesticides.

Ainsi, des intérêts financiers colossaux menacent les abeilles et notre planète entière.

Sans les abeilles, plus de pollinisation, sans les abeilles, un grand nombre de cultures sont vouées à l'extinction pure et simple...

Sans les abeilles, l'homme lui-même est menacé car des équilibres écologiques essentiels sont mis en péril.
 

A long terme, c'est la survie de l'espèce humaine qui est compromise dans un environnement privé d'insectes.

 

 

Sources :

https://www.franceculture.fr/ecologie-et-environnement/pourquoi-ny-a-t-il-plus-dinsectes-sur-vos-pare-brises

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/environnement-les-insectes-en-voie-d-extinction_3187167.html

 

 

Les minuscules vont-ils disparaître ?
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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 11:51
Un retour aux sources : le panthéisme selon Franz-Olivier Giesbert...

 

Les Occidentaux ne savent plus voir Dieu nulle part. Blasés, cernés par les écrans numériques, ils ne voient plus la beauté du monde, ne savent plus y être attentifs. Franz-Olivier Giesbert nous invite à un retour aux sources : il fait l'éloge du panthéisme.

 

Selon lui, le divin est partout, la nature nous offre de nombreuses occasions d'émerveillements et de bonheurs.

Franz-Olivier Giesbert rejoint ainsi la religion des anciens Grecs : pour eux, tout est vivant dans la nature, les arbres, les sources, les fleuves, les rivières sont peuplés de nymphes et de dieux qu'il convient de respecter.

Dryades, Hamadryades, Hespérides, Hyléores, Méliades, Océanides, Néréides : tant de noms empreints de poésie !

Les mots eux-mêmes soulignent la beauté et l'harmonie du monde.

 

Le journaliste "a rencontré Dieu" et nous fait part de cette expérience vivifiante...

Invité lors du Festival de la biographie, à Nîmes, il fait référence aussi à Saint-François d'Assises, au philosophe Spinoza, dont la formule la plus célèbre était "Deus sive natura", "Dieu ou la nature"...

"La nature et Dieu sont confondus, Dieu n'est pas un personnage, avec une barbe, en haut des montagnes ou sur un nuage, qui nous dit ce qu'il faut faire, Dieu, c'est vous, c'est nous, c'est tout".

 

Cette religion implique le respect des animaux, de la nature environnante, des arbres, des plantes, de la terre que nous habitons.

"Les animaux ont de l'empathie, plus d'empathie que l'homme", affirme Franz-Olivier Giesbert, preuves à l'appui.

Le journaliste est encore imprégné de culture antique quand il cite Sénèque, les Epicuriens.

"Vis, hâte-toi de vivre, comme si chaque jour était une vie en soi", "Apprendre à vivre, ce n'est pas apprendre à laisser passer l'orage, mais à danser sous la pluie".

 

Le problème est que l'homme d'aujourd'hui ne respecte plus la terre, c'est la loi du profit qui s'installe partout : les paysages sont dénaturés, bétonnés, saccagés.

 

Il conviendrait de revenir à une certaine mesure dans l'exploitation de la terre : mais nous sommes tous lancés dans une recherche éperdue de la croissance, comme si c'était le Saint Graal.

 

Cette course effrénée est dangereuse : elle nous conduit aux pires excès. Mais peut-on y échapper ?

Nous consommons trop : comment résoudre ce problème ? Ce monde est-il encore tenable ?

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 11:42
Un chasseur tue un cycliste... encore une victime de la chasse...

 

 

Lors de la dernière saison cynégétique 2017-2018, on a recensé 113 accidents de chasse en France dont 13 cas mortels ; une des statistiques les plus basses constatée depuis plus de 15 ans.

Ah bon ?

Tout de même, 13 morts au cours de parties de chasse : on s'étonne encore de ce chiffre, alors que la chasse est strictement réglementée.

Encore un drame ce samedi après-midi, un chasseur de 22 ans a tiré avec son fusil sur un cycliste de 34 ans qui se déplaçait sur un sentier à la lisière d'un bois, en Haute-Savoie. Le cycliste est décédé.

La chasse devient ainsi un permis de tuer.

 

On sait que les lobbies de la chasse sont très influents, dans notre pays.

Des​​​​​​ mesures en faveur des chasseurs ont ainsi été annoncées, il y a quelques mois : baisse du permis national de chasse de 400 à 200 euros, mesures de "gestion adaptative" pour certaines espèces, création d'un conseil scientifique ou encore d'un fonds, géré par les chasseurs, "pour des actions concrètes en faveur de la biodiversité"...

Une façon de favoriser ce "loisir" et d'inciter de plus en plus de personnes à le pratiquer...

 

Et, pourtant, cette activité génère des accidents souvent gravissimes.

Quel est ce loisir qui consiste à s'armer d'un fusil, à battre la campagne pour tuer des animaux sauvages ?

Où est le plaisir ? Quelle satisfaction peut-on en retirer ?

Quand on aime vraiment la nature, on l'observe, on la protège, on la préserve...

 

Et quand on considère l'âge de ce jeune chasseur qui a tué un cycliste, on se dit qu'il n'avait sans doute pas l'expérience suffisante pour tenir un fusil en mains et l'utiliser à bon escient...

22 ans seulement !

 

Les périodes de chasse sont assez longues. Aucune véritable mesure ne garantit la sécurité des promeneurs qui souhaitent aussi profiter de la forêt et des chemins de campagne. 

On peut chasser en France, tous les jours, et même le Dimanche !

 

Les randonneurs n'ont-ils pas le droit de se promener tranquillement, sans être la cible de chasseurs irresponsables et immatures ?

A ce sujet, on parle souvent de "regrettables accidents", mais ces accidents pourraient être évités si la chasse était mieux encadrée.

Comment peut-on confondre du gibier et un cycliste ??

 

 

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/societe/un-chasseur-tue-un-cycliste-en-haute-savoie-14-10-2018-2262914_23.php

 

 

 

Un chasseur tue un cycliste... encore une victime de la chasse...
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29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 08:22
Les chasseurs ont gagné...

 

 

Que ne ferait-on pas pour séduire et attirer certaines catégories d'électeurs ? Et les lobbies de la chasse sont apparemment très influents auprès des hommes politiques...

Face à cette toute puissance des lobbies de la chasse, Nicolas Hulot a annoncé ce mardi 28 août qu'il avait pris la décision de quitter le gouvernement.

Alors, bien sûr, cette décision intervient après de nombreuses déceptions concernant l'écologie face aux mesures prises par le gouvernement : pesticides, glyphosate, nucléaire...

 Nicolas Hulot a expliqué que la présence d'un influent lobbyiste de la chasse, Thierry Coste, lors d'une réunion à l'Elysée, avait été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase d'une frustration devenue insupportable.

 

Plusieurs mesures en faveur des chasseurs avaient été annoncées, il y a quelques jours : baisse du permis national de chasse de 400 à 200 euros, mesures de "gestion adaptative" pour certaines espèces, création d'un conseil scientifique ou encore d'un fonds, géré par les chasseurs, "pour des actions concrètes en faveur de la biodiversité".

50% de réduction pour le permis ! Un beau cadeau, alors que les collectivités locales manquent cruellement d'argent !

Les chasseurs ont la cote !

 

Et pourtant, on peut s'interroger sur leur utilité : ils prétendent réguler les espèces...

Or, de nombreuses espèces d'oiseaux sont déjà menacées par le fait même de l'activité humaine : pesticides, pollution, disparition de l'habitat...

 

Pour ma part, je n'aime pas la chasse : partir avec un fusil à la main, pour aller traquer et tuer des êtres vivants... ?

Quel plaisir peut-on prendre à une telle activité ?

N'oublions pas aussi les nombreuses victimes humaines des "accidents" de chasse : dans ce cas-là, la chasse devient même un permis de tuer.

 

Quand on aime vraiment la nature, on l'observe, on la protège, on la préserve...

Nul besoin de s'armer d'un fusil pour apprécier une balade en pleine nature !

Nul besoin de traquer un animal pour l'observer !

Les chasseurs seraient selon eux les premiers écologistes de France ?

Mais se soucient-ils vraiment d'écologie ? Leur bonheur est de passer leur temps de loisir à battre la campagne pour tuer des animaux.

 

La chasse correspond à un instinct primaire, on comprend qu'on puisse chasser quand on a besoin de se nourrir...

Mais ce n'est plus le cas, de nos jours...

 

On souhaiterait que tous les chasseurs se comportent comme ce personnage mis en scène dans une chanson de Michel Delpech.

 On a envie de suivre les pas de ce chasseur qui abandonne  son fusil, pour devenir poète et se livrer à une observation attentive des beautés de ce monde...
 

 

Par dessus l'étang 
Soudain j'ai vu 
Passer les oies sauvages 
Elles s'en allaient 
Vers le midi 
La Méditerranée 

Un vol de perdreaux 
Par dessus les champs 
Montait dans les nuages 
La foret chantait 
Le soleil brillait 
Au bout des marécages 

 

 

 

La chanson :

 

http://rosemar.over-blog.com/2016/01/elles-s-en-allaient-vers-le-midi-la-mediterranee.html

 

 

 

10 vérités sur la chasse :

 

http://natureiciailleurs.over-blog.com/2016/09/10-verites-sur-la-chasse-en-france.html

 

 

 

Les chasseurs ont gagné...
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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 12:46
Des paysans dans la ville...

 

 

Les citadins que nous sommes perdent de plus en plus le contact avec la nature : nous ne savons plus les noms des arbres, des fleurs, nous ne côtoyons plus les animaux de la ferme, nous ne connaissons plus que le béton et l'asphalte.

 

Les journées méditerranéennes des saveurs ont permis de transformer le centre de la ville de Nîmes en une ferme grandeur nature...

L'occasion de redécouvrir ou de découvrir toutes sortes d'animaux : troupeaux de moutons, chèvres, bovins, chevaux, porcs, canards, différentes variétés de poules, abeilles.

 

Par exemple, le Mérinos d'Arles, une race ovine rustique, avec une tête large, munie ou non chez le mâle de grandes cornes, finement striées et enroulées régulièrement en spirales. La toison étendue et épaisse recouvre le front et les bajoues...

Ou encore, le Mourerous, ovin reconnaissable à sa tête et à ses pattes rousses.

Près des animaux, on pouvait admirer une laine épaisse et abondante.

 

On pouvait se familiariser aussi avec la Raïole aux cornes enroulées autour des oreilles, une race ovine originaire des Cévennes. Son nom viendrait de l'occitan "raïols" qui signifie "royale". Cette race est reconnue pour sa grande rusticité, adaptée aussi bien à la montagne qu'au climat méditerranéen...

Mérinos, Mourerous, Raïole, tous ces noms rustiques, ces mots du sud ne rayonnent-ils pas d'éclats emplis de charme et de poésie ?

 

On pouvait reconnaître aussi la silhouette trapue de la Gasconne, vache de taille moyenne : ses cornes à pointes foncées sont arquées vers l'avant.

Plus loin, comment ne pas admirer la toison abondante de la Highland, race bovine aux poils longs, aux longues cornes ou encore les silhouettes étonnantes des zébus à bosse ?

 

La Limousine, race bovine bien française, comme l'indique son nom, est une vache de couleur marron, plus claire sous le ventre, autour des yeux et du mufle, avec des muqueuses rose clair. Elle est réputée, elle aussi, pour sa rusticité...

La Montbéliarde, originaire de Franche-Comté, faisait admirer sa robe tachetée...

Les enfants ont pu découvrir divers chevaux, des ânes, des canetons dans une couveuse, des lapins, une ruche...

Ils ont approché tous ces animaux, ont humé des odeurs de campagne, se sont extasiés devant les poussins, les lapins, les ânes.

Les paysans de la région ont ainsi pu faire connaitre leurs productions : vins, miels, châtaignes, fromages, des produits du terroir, des saveurs uniques...

Ces journées ont permis à chacun de se reconnecter avec la nature, de percevoir la rudesse du métier d'éleveur, d'admirer toute la beauté de ces espèces animales que nous ne côtoyons plus.

 

 

 

 

 

 

Photos et vidéos : rosemar

Des paysans dans la ville...
Des paysans dans la ville...
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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 12:38
Cavalcades...

 

 

Chevaux, crinières au vent, chevaux qui caracolent, soulèvent la poussière et frappent le sol...

 

Elégance et force réunies !

 

Chevaux blancs, couleurs de blé, à la crinière blonde ! Robes couleurs d'écumes ! Mèches rebelles !

 

Chevaux au pas cadencé, amazones, centaures, chevaux à la crinière légère, qui s'envole, Pégase !

 

Tant d'images surgissent !

 

Animal fougueux, symbole de liberté, de jeunesse, de passion, de rébellion, d'enthousiasme et d'élan...

 

Chevaux qui dansent, qui bondissent, souples et aériens...

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

 

Chevaux, cavalières et cavaliers du Centre équestre Domaine de la Bastide à Nîmes

Cavalcades...
Cavalcades...
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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 08:19
Les oiseaux vont-ils disparaître ?

 

 

Alors qu'on nous promet toutes sortes de progrès technologiques, des smartphones de plus en plus performants, l'avènement de l'Intelligence artificielle, on nous annonce aussi que les oiseaux sont en train de disparaître de nos campagnes...

Il est beau le progrès ! 

Il détruit notre environnement, il pollue l'air, il anéantit la terre, détruit les insectes et il fait mourir les oiseaux...

 

Adieu l'alouette Lulu et le bouvreuil, les merles et les grives qui se raréfient, où sont les serins cini, les pouillots fitis, les mésanges nonnettes, les moineaux friquets ou ordinaires, les verdiers ? Disparus les roitelets, les chardonnerets, les linottes, où sont les sittelles, les mésanges à longue queue, les rouges-gorges, les mésanges bleues et charbonnières ?

Adieu la poésie de tous ces noms aux sonorités emplies de délicatesse, de charme !

 

L'oiseau n'est-il pas un symbole de fragilité et d'élégance ?

Et il est un des premiers à souffrir de la pollution des sols et de l'air...

 

Une étude publiée ce mardi 20 mars, date officielle du début du printemps, par le Muséum d'histoire naturelle et le CNRS met en garde contre la disparition inquiétante des oiseaux dans les campagnes françaises. 

"Pour les scientifiques, ce déclin est dû à l'intensification des pratiques agricoles, avec la fin des jachères imposées par l'Union européenne et l'arrivée des néonicotinoïdes, ces insecticides tueurs d'abeilles : 85 % de la population du carabe, un coléoptère faisant partie du régime alimentaire de certains oiseaux, a disparu depuis la fin des années 1990..."

 

En France, on a perdu un tiers des oiseaux des champs : l'intensification de l'agriculture est à l'origine de cette extinction.

Les progrès nous entraînent vers des dérives inquiétantes...

Si les oiseaux sont menacés, si les insectes pollinisateurs sont menacés, nous sommes nous-mêmes menacés d'extinction...

C'est la survie de l'espèce humaine qui est en jeu..


Aux Etats-Unis, plus précisément à Harvard, des chercheurs imaginent même un avenir terrifiant pour les abeilles : les remplacer par des drones.

Depuis des années, des colonies entières d'abeilles disparaissent. Les pesticides, les prédateurs comme le frelon asiatique, des parasites, le changement climatique sont à l'origine de ce déclin. Une véritable catastrophe écologique se prépare, et plutôt que de prendre le problème à la racine, certains se lancent dans des projets monstrueux : utiliser des machines, à la place des abeilles !

 

Il serait temps de prendre conscience du déclin de certaines espèces, il serait temps de revenir à une agriculture plus raisonnable et plus respectueuse de la nature...

Cette nature si prodigue qui nous offre toute la beauté des oiseaux, leurs couleurs, leurs plumes soyeuses, leurs chants délicats...

Cette nature que l'on s'applique à détruire de maintes façons...

 

 Ces vers d'Aristophane où l'auteur grec célèbre le chant des oiseaux ne seront-ils bientôt plus qu'un lointain souvenir ?

 

 

"Ô les oiseaux chantant doux, chantant gai, chantant fort !

Compagnons des saisons sereines, 

Notes de flûtes du printemps

Et du beau temps..." (Traduction de Marguerite Yourcenar)

 

(C'est ainsi que le choeur apostrophe les oiseaux, dans une comédie antique écrite par Aristophane...)

 

 

 

 

https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-oiseaux-des-campagnes-disparaissent-a-une-vitesse-vertigineuse_122204

 

 

 

 

Les oiseaux vont-ils disparaître ?
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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 11:13
Ils ont osé : le robot pour chien !

 

 

On n'arrête pas le progrès ! L'intelligence artificielle pour les chats et pour les chiens arrive sur le marché...

Une start-up française Camtoy a inventé Laïka, un robot qui surveille et amuse votre toutou. 

Parce que, bien sûr, quand vous partez travailler, toutou s'ennuie à la maison : il a besoin d'une compagnie, il a besoin de se distraire...

Il aura ainsi l'impression de n'être plus tout seul, abandonné...

Il pourra être réconforté par la présence d'un robot qui le rassure.

 

Laïka est un compagnon robot pour les chiens : il surveille votre animal quand vous êtes au boulot.

Décidément, l'intelligence artificielle est partout : elle envahit nos demeures et propose toutes sortes d'objets connectés.

 

Chiens et chats vont pouvoir bientôt s'amuser avec cet objet qui roule, qui intègre même un lanceur de friandises.

On pourra aussi mesurer l'activité du chien, son sommeil, visionner l'animal avec un smartphone, l'entendre aboyer.

De quoi rassurer aussi le maître !

 

Le robot peut se recharger tout seul en allant sur sa base de rechargement...

 

Qui va se laisser séduire par cette nouvelle application de l'intelligence artificielle ?

On peut se poser la question : un nouvel appareil connecté dans nos maisons, une nouvelle intrusion de la robotique dans nos intérieurs...

 

Quand verra-t-on des objets connectés pour surveiller les personnes âgées, les enfants, pour les distraire ?

En fait, ces objets existent déjà : ils peuvent avoir une utilité, mais ils sont une nouvelle preuve de la silicolonisation du monde.

La grande collecte des flux de la vie a commencé : ces objets sont connectés en permanence.

Les capteurs sont partout : vêtements, montres, téléviseurs, capteurs sur les chiens et les chats, capteurs dans les domiciles...

 

Ainsi, les gens choisissent de connecter leur vie à des géants du commerce mondial.

Ainsi, on suggère aux gens des produits qui correspondent à leurs besoins.

Les GAFA se lancent à la conquête de la vie : il s'agit de créer un monde totalement connecté.

Et même les animaux de compagnie sont susceptibles d'être connectés.

Jusqu'où ira l'hyper-connexion ? Y a t-il des limites ?

Il semble qu'elles n'existent pas et que les promoteurs de l'intelligence artificielle n'ont pas fini de nous proposer de nouveaux services et de nouveaux produits...

 

 

 

Source : un article du journal Le Point

 

http://www.lepoint.fr/technologie/ces-de-las-vegas-des-ia-pour-chiens-et-chats-est-ce-bien-raisonnable-09-01-2018-2185034_58.php#xtmc=robot-pour-les-chiens&xtnp=1&xtcr=3

 

 

 

 

 

 

Ils ont osé : le robot pour chien !
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