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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 09:26
La médecine est dépassée...

 

 

 

La médecine est dépassée, obsolète, et c'est un médecin qui l'affirme !

Il s'appelle Laurent Vercoustre, il est gynécologue-obstétricien au Groupe Hospitalier du Havre, retraité depuis peu...

 

A quoi se résume le plus souvent la médecine de nos jours ? On soigne les patients à coup de médicaments  délétères : ces substances entraînent parfois des effets "secondaires" gravissimes...

Des effets secondaires qui peuvent même conduire à la mort du malade...

 

Au fond, on n'est pas loin des médecins du temps de Molière qui prétendaient guérir leurs patients à coups de clystères et de purgatifs.

Ces médecins que raille Molière dans son oeuvre théâtrale, ces médecins qui parlaient latin pour mieux impressionner les malades, ces faux médecins à la science factice...

 

Que font les médecins d'aujourd'hui ? 

Souvent, ils n'incluent pas le malade dans le processus de guérison, ils utilisent un jargon, et se contentent de prescrire des "médicaments" dont ils connaissent les effets pervers et nocifs.

 

En fait, comme le démontre Laurent Vercoustre, c'est la prévention qui "devrait être la priorité, en réponse aux maladies chroniques de plus en plus fréquentes. La prévention, hors de l’hôpital donc."

C'est souvent le mode de vie, c'est l'alimentation qui déterminent la santé. Les conditions de travail sont aussi importantes.

Les maladies chroniques qui explosent sont dues essentiellement à une mauvaise hygiène de vie.

Mais il est vrai que certains médecins sont des serviteurs zélés de l'industrie pharmaceutique. Ils se contentent de prescrire des médicaments en niant leurs effets secondaires ou en refusant d'en parler.

 

Encore une fois, des enjeux financiers colossaux sont en cause. Les labos vendent leurs produits : c'est tout ce qui compte.

On en vient même à inventer des maladies...

 

Mais qu'est devenu le serment d'Hippocrate ?

Le médecin oublie trop souvent de donner des conseils, d'expliquer comment prendre un médicament, quels en sont les risques...

Souvent, le médecin est trop pressé, il ne prend plus le temps d'examiner le patient, de le traiter comme un être humain responsable...

Il est temps de revenir à une médecine plus humaine, plus à l'écoute des patients et de leur attente.

 

 

 

 

 

Source :

 

https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20180814.OBS0884/notre-medecine-est-depassee-elle-doit-s-attaquer-a-l-alimentation-a-la-pollution-au-travail.html

 

 

 

 

 

La médecine est dépassée...
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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 09:21
Eteignez tout ! conseille Sylvain Tesson...

 

 

"Éteignez tout et le monde s’allume !", nous conseille Sylvain Tesson...

 Pour l’écrivain et voyageur Sylvain Tesson, il faut fuir le monde numérisé afin de retrouver l’espace et le temps, le silence et la durée.

 

Mais qui est capable, désormais, de vivre déconnecté ? Qui peut se passer de consulter son ordinateur, d'allumer son poste de télévision ?

Les habitudes sont prises : nous vivons sous la domination du numérique.

 

Comment y échapper ?

Partout, le numérique exerce son emprise : dans les hôpitaux, les administrations, les banques, les entreprises...

Et puis, chacun d'entre nous passe de nombreuses heures de loisir devant un ordinateur, ou une télévision...

Une véritable addiction s'est installée, sans parler des adolescents ou même des adultes qui ne quittent plus leur portable...

 

Partout, les écrans nous envahissent, nous surveillent, épient nos goûts, nos façons de vivre.

Comment y résister ?

 

Sans doute, en y passant moins de temps, en retrouvant un vrai contact avec la nature, en réapprenant à marcher au lieu de courir...

En appréciant le silence, en goûtant le murmure d'un ruisseau, les voix des cigales...

 

C'est aussi bon que possible pour la planète : on dépense moins d'électricité, on ne se laisse pas distraire par des publicités racoleuses qui incitent à des achats compulsifs...

Et puis, c'est aussi bon que possible pour chacun d'entre nous : on s'aère, on bouge, on marche, on respire...

 

"Eteignez tout et le monde s'allume !" C'est certain : on découvre de nouveaux horizons, de nouveaux centres d'intérêt, on va visiter un jardin, un musée, on s'attarde devant un oiseau, un arbre, une fleur.

On sort, mais on ne prend pas sa voiture, on marche pas à pas, pour mieux découvrir le monde...

 

On réapprend à observer le monde, le vrai...

On oublie le virtuel, les écrans et leurs photos factices...

On se déconnecte enfin de cet univers clos qui enferme l'individu chez lui, qui l'incite à se recroqueviller, qui le pousse à une forme d'individualisme exacerbé.

Alors, bien sûr, il est difficile de tout éteindre, comme le suggère Sylvain Tesson, mais on peut passer moins de temps devant les écrans...

 

 

 

 

 

 

https://www.lemonde.fr/series-d-ete-2018-long-format/article/2018/08/03/sylvain-tesson-eteignez-tout-et-le-monde-s-allume_5339193_5325928.html

 

 

 

 

 

 

 

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6 août 2018 1 06 /08 /août /2018 08:49
Nous devrions tous nous considérer comme des élèves...

 

 


La vie est un apprentissage permanent qui nous permet d'avancer, d'acquérir une expérience, des savoirs multiples.

Au fond, nous devrions, tous, nous considérer comme des élèves : chaque jour doit nous offrir l'occasion d'apprendre, de nous enrichir de connaissances.

 

Chaque jour doit être une occasion de découvertes.

Le savoir est multiple : rencontres, lectures, voyages, et ce savoir est plus facile d'accès, de nos jours, grâce à internet, et à de nombreux moyens de communication.

 

La lecture nous apporte beaucoup : l'univers des mots est infini, notre littérature est si diverse, si riche, on peut, grâce aux livres voyager dans le temps et l'espace, on peut s'enrichir de cultures diverses.

 

Les épreuves auxquelles nous sommes confrontés, tout au long de notre vie, sont, aussi, incontestablement une façon de progresser dans une forme de sagesse.

Elles sont une école d'effort, de persévérance, elles forgent notre caractère, nous donnent une envie de nous dépasser.

Les difficultés, les obstacles sont indispensables à la formation d'un individu.

 

Et quand notre école s'efforce de gommer ces difficultés, elle se fourvoie complètement : suppression des notes, abolition des punitions, notations valorisantes, baccalauréat bradé...

 

La vie est bien un apprentissage permanent : c'est ainsi qu'il faut la concevoir, avec une certaine modestie.

Nous sommes tous des élèves, nous avons tous envie de progresser, de découvrir.

Nous avons, tous, besoin de nous élever, de grandir vers plus de conscience, de vérités, de connaissances.

 

C'est le savoir qui nous propulse vers l'avenir, c'est le savoir qui nous rend heureux.

C'est la savoir qui éveille sans cesse notre curiosité, notre envie d'apprendre...

 

Nous avons tous été des élèves, dans des écoles, des collèges, des lycées : nous avons, parfois, souvent, perçu les apprentissages comme une contrainte, une servitude...

 

Et, au fil du temps, nous avons compris que cet apprentissage est permanent, il est nécessaire, il est vital : il est la vie même...

La vie nous forge et nous modèle : elle nous apprend toujours plus.

 

Et même le métier que nous exerçons nous apprend beaucoup, qu'il s'agisse d'un métier manuel ou intellectuel. Le contact des autres est aussi particulièrement enrichissant.


 


  

 

 

 

 

Nous devrions tous nous considérer comme des élèves...
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29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 07:32
Comme une envie de noter les profs ?

 

 

Un article, paru sur le journal Le Point, intitulé : "Faire noter les enseignants par les étudiants, quelle bonne idée !" a attiré mon attention...

Est-ce là un système "rigoureux" d'appréciation, comme le prétend le journaliste qui a écrit cet article ?

Mais comment peut-on envisager que des étudiants puissent noter des enseignants ? En ont-ils les compétences, la capacité ?

 

Sur quels critères les enseignants seraient-ils notés, alors ? Le prof sympa ? Le prof jeune, copain ?

On peut craindre un manque évident d'objectivité...

Il est vrai que les élèves, les étudiants ont tendance à rendre les profs responsables de leur échec : c'est si facile !

 

Je suis tombée, un jour, par hasard, sur un site de notations des enseignants de mon lycée... Ce fut édifiant, les profs les mieux notés étaient ceux qui avaient la réputation d'être les plus laxistes....

Mais est-ce là un critère d'évaluation satisfaisant ?

 

C'est la porte ouverte à des règlements de compte, à des jugements infondés.

Assez de démagogie ! Il faut restaurer l'autorité des enseignants, qui, eux, sont aptes à corriger des devoirs, les noter, avec une appréciation adaptée et argumentée.

N'inversons pas les rôles !

 

D'ailleurs, les enseignants de lycée et de collège sont déjà notés par leur chef d'établissement, par des inspecteurs.

Et ces notations ne sont pas toujours le reflet des qualités du professeur : des connivences s'instaurent parfois entre les personnes.

Les inspecteurs, eux-mêmes, éloignés du terrain, ne voient plus les réalités du métier et sont déconnectés.

 

On pourrait penser que des étudiants d'université sont plus matures que des lycéens...

Mais un certain nombre d'entre eux arrivent en faculté, sans avoir le niveau requis pour poursuivre des études poussées.

Et de toute façon, ce ne sont pas des juges neutres pour noter l'enseignement qui leur est délivré.

Que chacun reste à sa place ! Les enseignants notent, les élèves sont notés...

C'est là un rapport normal entre des personnes qui ont des diplômes et ceux qui n'en ont pas...

C'est dans l'ordre des choses...

Et si on proposait de noter les médecins, les chirurgiens, les pharmaciens, les postiers, comment réagiraient-ils ?

Curieux ! Personne ne propose de noter ces professions... alors que souvent on perçoit, même de la part des adultes,  comme une envie de noter les profs... serait-ce un besoin de revanche ?

 

 

 

 

 

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/julien-damon/faire-noter-les-enseignants-par-les-etudiants-quelle-bonne-idee-18-06-2018-2228181_2968.php#

 

 

 

 

Comme une envie de noter les profs ?
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1 juin 2018 5 01 /06 /juin /2018 12:28
La sardine à l'huile : saveur et bienfaits...

 

 

"Cela fond sur la langue, et on a un joli goût de noisette, c'est un produit magique !", c'est ainsi que s'exprime un amateur de sardines en boite, au cours d'une émission consacrée à ce poisson et diffusée sur France 5, dans la série le doc du Dimanche.

 

La sardine à l'huile est, pour la plupart des Français, considérée comme un plat populaire, et assez ordinaire... pourtant, certains restaurateurs la présentent comme un mets de choix : certaines boîtes de sardines sont même millésimées ! Elles se conservent et se dégustent comme un grand cru.

Plus les années passent, plus l'huile imbibe le poisson, plus celui-ci devient moelleux.

 

La sardine est bien un poisson gras à la qualité nutritionnelle exceptionnelle.

On apprend, au cours du reportage, que Douarnenez a été le premier port sardinier de France, au début du XXème siècle : 800 chaloupes, 4500 inscrits maritimes.

 

L'histoire de la sardine à l'huile a commencé par une invention française : la stérilisation ou appertisation du nom de son inventeur, Nicolas Appert qui a mis au point une méthode de conservation des aliments, en les stérilisant par la chaleur.

Il crée en 1802 la première fabrique de conserves du monde.

L'émission nous montre aussi comment on pêche la sardine, à la tombée de la nuit : les sonars sont indispensables pour trouver le poisson.


Les pêcheurs utilisent un bolincheur, un bateau spécialement conçu pour ce type de pêche, un bateau équipé d'un filet tournant appelé "bolinche."

La bolinche ou petite senne permet d’encercler  et d'emprisonner rapidement le banc de poissons, dès qu’il est repéré.

Les poissons grouillent, alors, dans les filets, étincelants et frétillants.

 

Les sardines sont ensuite travaillées à la main, selon des méthodes ancestrales.

Et le résultat est un produit particulièrement bénéfique pour la santé : au fur et à mesure du vieillissement de la sardine, l'arrête centrale se dissout petit à petit dans l'huile d'olive et va lui apporter certains minéraux, certains nutriments.

Riche en protéines, en lipides, minéraux, zinc, sélénium, fer, phosphate, la sardine à l'huile recèle une mine de trésors pour la santé.

On y trouve aussi un apport intéressant en calcium, en oméga 3, bénéfique pour prévenir les maladies cardiovasculaires.

 

Face à l'offre pléthorique des supermarchés, on a tendance à oublier de manger des produits simples, naturels comme les sardines en boîte.

La sardine française nous offre des garanties de qualité, elle doit retrouver une place de choix dans notre alimentation.

La sardine séduit les papilles, elle est aussi source de bienfaits... Pourquoi s'en priver ?

 

 

 

 

 

Source : 

 

https://youtu.be/IVUyjJaQtx8

 

La sardine à l'huile : saveur et bienfaits...
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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 13:55
La correction des copies...

 

 



La correction des copies ! Vue de l'extérieur, cette tâche paraît banale, ordinaire, facile...


Le métier d'enseignant consiste pour une large part à corriger des copies, travail souvent fastidieux, répétitif... en français, la correction implique une attention particulière : fautes d'orthographe, d'expression, de langue doivent être soulignées. Bien évidemment, il faut s'attacher, aussi, au raisonnement, au déroulement des idées ou des faits, à leur cohérence ainsi qu'à leur justesse... Souvent, le professeur fractionne son travail et corrige les copies par tranche de 5 ou 6 pour éviter la saturation, la fatigue. 

Ce travail amène le professeur à annoter abondamment les copies, à passer aussi beaucoup de temps à lire ces devoirs, parfois jusqu'à une demi-heure par copie... Les classes de lycées atteignant environ 36 élèves, le travail de correction s'alourdit inéluctablement.

C'est sûrement là le travail le plus ingrat auquel se livre le professeur. La tâche n'est pas facile, car il faut noter les élèves le plus justement possible. Il serait tentant, bien sûr, de mettre de bonnes notes à tous les élèves. Mais est-ce leur rendre service ? L'élève doit absolument prendre conscience des progrès qu'il doit accomplir.

Une fois la correction des copies achevée, la tâche n'est pas pour autant terminée : il faut établir un bilan global des résultats, et surtout relever les erreurs les plus fréquentes, pour présenter une correction globale à la classe.


Il faut aussi rentrer toutes les notes des élèves sur internet et les inscrire sur un livret personnel. Si l'on comptabilise les heures de travail passées à corriger et faire le bilan, on arrive, en fonction du niveau de la classe, à environ 12 heures ou 15 heures, voire plus, si les copies sont longues.


Il faut, ensuite, restituer les copies aux élèves et leur donner des conseils de méthode adaptés, il faut veiller aussi à ne perdre aucune copie, vérifier d'ailleurs le nombre de copies, le jour même du devoir.


La restitution des copies donne lieu parfois à bien des déconvenues et des amertumes : les élèves sensibles à la note, oublient de regarder tous les commentaires qui figurent sur la copie et ont des difficultés à accepter la notation : d'ailleurs, de plus en plus, certains la contestent !


L'orthographe est souvent négligée, on a l'impression, alors, de lire des brouillons : le travail de l'enseignant consiste à déchiffrer ou interpréter certaines copies.


Il est vrai que dans ce domaine, tous les professeurs ne sont pas à la même enseigne : les professeurs de mathématiques sont soumis à moins de corrections, car les copies, dans cette discipline, sont moins lourdes, la partie rédactionnelle étant moins importante...


Les professeurs de philosophie sont, sans doute, les plus lourdement pénalisés dans la correction des copies, les élèves de terminale écrivant des devoirs conséquents et consistants... Mais les professeurs de français sont aussi sollicités par de lourdes corrections.


On le voit, le métier d'enseignant est très divers et correspond à des situations variées. Un professeur de mathématiques et un enseignant de français exercent des métiers proches mais différents aussi, les charges de travail n'étant pas les mêmes, ni dans la préparation des cours, ni dans la correction des copies.


Dès lors, la perception qu'ont les gens de ce métier est souvent faussée parce qu'ils ne voient pas l'envers du décor... parce qu'ils ont des difficultés à imaginer le temps passé à corriger des copies, à préparer des devoirs, des bacs blancs, à préparer des cours.


Le professeur se doit de toute façon de corriger ses copies le plus honnêtement possible, en veillant à ce que soit respectée la justice, ce qui exige beaucoup de rigueur et de sérieux.


La correction des copies est une tâche difficile, complexe, elle occupe beaucoup de temps, et réclame une attention de tous les instants...

 

Qui a dit que les enseignants étaient des paresseux ?

 

 

 

 

 

 

 

La correction des copies...
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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 12:15
Etudes de médecine...

 

 

Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures sur France 2 était consacré aux études de médecine : l'accent était mis sur les difficultés et les obstacles rencontrés par les étudiants au cours de la première année.

 

Des témoignages étaient recueillis, mettant en évidence l'intensité du travail fourni par les élèves : on y voyait notamment une étudiante en train de réviser ses cours tôt le matin, dès 6 heures 30...

"Des cours denses, techniques, comme une langue étrangère à ingurgiter... seul 1 étudiant sur 10 décrochera une place en médecine...", explique la journaliste qui commente le reportage...

Des journées chronométrées, une charge de travail colossale, du stress, pas de week-end, pas de soirée...

 

Certains étudiants craquent, et abandonnent en cours d'année : c'est le cas d'une étudiante de Grenoble dont l'objectif était de devenir sage-femme.

Après avoir redoublé sa première année, elle a dû renoncer : insomnie, perte de poids, chute de cheveux...

Les larmes aux yeux, elle exprime son désarroi : elle se cherche désormais un nouvel avenir...

 

Le doyen de l'université de Saint-Quentin est alors interrogé : il dénonce un concours trop stressant, une sélection drastique par le par-coeur....

"On doit changer la façon dont on évalue, davantage préparer les étudiants à l'exercice de ces métiers, c'est à dire à une dimension telle que l'empathie, l'ouverture d'esprit, et pas simplement aux sciences dites dures..." explique-t-il.

Eh oui, ce doyen pointe du doigt les lacunes de cette formation : "l'empathie, l'ouverture d'esprit", des qualités essentielles qui manquent à nombre de médecins dans l'exercice de leur fonction...

 

On forme des techniciens, mais on oublie la dimension humaine et humaniste de la médecine.

Beaucoup de médecins se contentent d'être des prescripteurs de médicaments, refusant d'en voir les effets secondaires, les niant...

Beaucoup de médecins ne sont pas dans l'empathie et négligent la relation avec le patient, oubliant le fait qu'un contact humain et chaleureux est une part importante de ce métier.

 

Pourtant, c'est là une dimension essentielle de la médecine : c'est ainsi que s'établit une relation de confiance entre le patient et le professionnel de santé.

Trop souvent, de nos jours, la médecine devient impersonnelle, froide, inhumaine, hélas !

 

Il faut revoir aussi, sans doute, le système du numerus clausus puisque la France se retrouve face à une pénurie dramatique de médecins...

 

 

 

 

 

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/etudes-de-medecine-une-premiere-annee-de-sacrifice_2696228.html

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 10:18
Du mépris pour les profs...

 

 


Qui respecte, désormais, les enseignants ? Les élèves rompus à l'insolence n'hésitent pas à bavarder, à répondre, à mentir effrontément... Les parents ? Souvent, ils contestent les punitions, accordent toutes les excuses à une forme de paresse, de laisser-aller...

 

L'administration considère les enseignants comme des numéros, ne tient pas compte souvent de leurs difficultés, refuse même de les voir, ferme les yeux.

Les inspecteurs éloignés du terrain, se contentent de prodiguer quelques vagues conseils parfois inutiles.

 

La société dans son ensemble rend les enseignants responsables de tous les échecs des élèves, comme si l'éducation n'était pas l'affaire de tous, comme si les parents n'avaient aucun rôle à jouer...

 

Le ministère pond régulièrement des réformes improvisées, inadaptées et les enseignants en font les frais... les professeurs ont ainsi connu la mode des tests de début d'année : des cahiers étaient édités chaque année pour tester les compétences des élèves avec des codages très complexes...

Puis, ce fut la mode des cahiers d'évaluations rapidement abandonnés eux aussi : les enseignants devaient y noter les différents acquis et progressions de l'élève dans l'année...

 

On a connu en français de nombreuses réformes du baccalauréat : programmes obligatoires avec des oeuvres imposées à l'oral, modification des épreuves écrites, introduction du corpus de textes que les élèves doivent étudier sous forme de synthèse, exercice assez difficile qui n'est pourtant notée que sur 4 points.

 

On a expérimenté aussi des innovations dans le vocabulaire de l'analyse : il fallait utiliser l'expression : "discours narratif" qui contribue à perturber et troubler les esprits puisque les élèves avaient appris antérieurement à distinguer le discours et le récit !

Que d'incohérences ! Que d'absurdités et d'aberrations !

 

Faut-il que les enseignants aient été inquiets, soucieux de garder leur travail pour accepter de subir tant de stupidités et de contraintes !

Faut-il que les enseignants aient été dressés à obéir aveuglément à des ordres venus d'en haut !

 

Les contraintes de travail se font de plus en plus lourdes : l'enseignant est taillable et corvéable à merci, c'est un fonctionnaire, il se doit d'obéir aveuglément à tous les ordres, quels qu'ils soient, il se doit d'être un fonctionnaire zélé...

Comment ne pas voir la désaffection que connaît ce métier ? Comment ne pas voir les dérives de nos sociétés de laxisme, de gabegies ?

 

Je viens d'achever la correction d'un paquet de copies bourrées de fautes, l'exercice n'est même pas maîtrisé et compris : que font ces élèves en lycée ? Ils y sont perdus, dans un milieu qui ne leur correspond pas...

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 08:45
Le sexisme ordinaire...

 

 

En regardant la liste des articles publiés sur Agoravox, on peut constater que la plupart des rédacteurs sont des hommes, comme si les femmes étaient presque exclues de ce cercle réservé à la gent masculine...

Les femmes devraient-elles se cantonner aux tâches ménagères ? N'auraient-elles pas le droit de s'exprimer sur un média comme Agoravox ?

Curieuse inégalité !

 

Mais, au fond, c'est encore le cas dans de nombreux domaines...

Inégalité dans les salaires, inégalité dans les tâches ménagères qui restent trop souvent dévolues en grande partie aux femmes, inégalité dans le travail car certains postes sont réservés presque exclusivement aux hommes, violences subies par les femmes...

Il reste encore bien des progrès à accomplir pour atteindre une égalité...

 

Que dire de certaines persistances culturelles ?

La femme considérée comme une mineure, la femme incapable de réflexion, la femme frivole attachée à des apparences...

Que de clichés persistent encore !

J'ai ainsi reçu des messages insultants et sexistes de la part des modérateurs d'Agoravox...

Par exemple :

"Banalités de collégien... "

"Ce billet traduit un âge mental de 15 ans de l'auteure qui ferait mieux de ne plus écrire car ses textes sont sans intérêt, niveau commentaire de bistrot..."
"C'est le type même de bavardage totalement creux, de l'autoérotisme verbal comme en font celles qui n'ayant jamais rien fait n'ont rien à dire..."

 

Bien évidemment, ces messages outranciers restent anonymes et ne sont même pas signés.

Ils relèvent, à mon sens, d'une forme de sexisme, comme si une femme était inapte à la réflexion, une façon de rabaisser l'autre.

On peut noter la généralisation de l'expression : "ses textes sont sans intérêt", on peut constater des clichés souvent utilisés : "la femme bavarde, celles qui n'ont jamais rien à dire..."

 

Voilà des jugements péremptoires, qui ne sont même pas argumentés... L'insulte n'est aucun cas une argumentation.

Cela relève de l'intimidation,  d'une forme de misogynie et de sexisme ordinaires.

On y perçoit une volonté de dominer, de réduire à néant, d'annihiler l'autre, de le traiter comme un enfant.

C'est ce que l'on appelle du "machisme"...

 

Combien de femmes sont ainsi traitées comme des mineures dans certains pays qui paraissent bien éloignés de notre culture ?

Combien de femmes sont ainsi méprisées, regardées de haut, infantilisées, considérées comme des objets ?

On le voit : même en France, dans notre pays, le machisme a la vie dure.

Je souhaite, pour ma part, que les femmes soient davantage représentées sur un média comme Agoravox.

Je les encourage à ne pas céder devant ces pressions sexistes...

Je les encourage à prendre la parole afin d'exprimer leurs idées, leurs revendications, leurs expériences...

 

 

 

 

 

 

Le sexisme ordinaire...
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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 15:08
Bientôt le règne des machines ? Bientôt un monde sans travail ?

 


 

Un reportage intitulé Un monde sans travail, diffusé sur la 5, met en évidence les dangers qui guettent nos sociétés, face à un univers de plus en plus mécanisé.

En avons-nous vraiment conscience ?

 

Une quatrième révolution industrielle a commencé : elle met au travail des machines toujours plus efficaces, intelligentes et autonomes : performance, productivité, flexibilité, partout les salariés doivent impérativement s'adapter à la logique du numérique.

 

Malgré cette course effrénée pour tenter de suivre le rythme, l'humain s'essouffle... Après plus de vingt ans de réformes vaines et de chômage de masse, le monde du plein emploi appartient au passé, balayé par la révolution technologique en cours.

Va-t-on vers un monde sans travail ?

Le numérique provoque une fracture sociale, laissant hors course de nombreux demandeurs d'emplois.

 

En Californie, dans la Silicon Valley se trouve l'épicentre de la révolution numérique : l'emploi est en train de devenir un marché mondialisé sous contrôle d'entreprises privées.

Comptables, juristes, avocats peuvent travailler à distance, grâce au numérique. Le travail en freelance gagne du terrain. Le transactions se font sur internet et une société récupère 10 % des transactions. Le recrutement se fait à très grande échelle et en temps réel. Le marché du travail indépendant est en pleine expansion aux USA.

 

Sans nous en rendre compte, nous avons basculé dans le monde numérique : petit à petit, les machines sont entrées dans nos vies, au travail, dans nos loisirs, partout...

Certes, elles nous rendent service, mais avec elles, nous faisons nous-mêmes le travail, gratuitement : on se sert de l'essence à la pompe, on achète des boissons dans des machines, on utilise des caisses automatiques.

Et on oublie, au passage, tous les emplois supprimés dans de nombreux secteurs d'activité.

 

De Pôle emploi à la Poste, le malaise est général... 3000 bureaux de poste sont menacés de fermeture, et les services de proximité risquent bientôt d'appartenir au passé. La poste se robotise, avec des machines : les clients sont orientés vers des machines et non plus vers des humains. On pourrait, alors, avoir des guichets ouverts 24 heures sur 24...

Plus d'humain, mais des machines.... 

 

"L'entreprise devient elle-même une machine à broyer les humains : on donne à comprendre aux salariés qu'ils sont interchangeables. Les gens sont sommés de s'adapter aux nouvelles demandes. Face à la machine, on ne fait pas le poids" déclare justement Hélène Duffau, écrivain et formatrice indépendante.

 

"On ne supporte plus l'emploi des sociétés bureaucratisés et en même temps, on est angoissé de perdre son emploi et de se retrouver au chômage...", affirme un philosophe, mettant en évidence le paradoxe dans lequel sont enfermés les salariés.

Tâches répétitives, automatisées, emplois supprimés... l'automatisation en vient à mettre des gens dans le caniveau.

 

Et les robots sont de plus en plus performants : robots capables de percer, de visser, de porter, de classer.

"On donne à croire que tout cela est naturel et dans la juste marche du progrès... Quand on n'aura plus de boulot, qu'est-ce qu'on va faire ? On va aller très vite dans un monde écartelé entre les productifs et les improductifs : les esclaves qui vont remplir les machines, faire du câblage électronique en usine pour fabriquer des robots, les ingénieurs qui vont concevoir ce que ces personnes peu qualifiées fabriqueront... Entre les deux, la classe moyenne disparaît, on n'a plus besoin d'elle", explique encore Hélène Duffau, ex-déléguée du personnel dans l'édition.

 

L'économie locale perd chaque jour du terrain, les centres ville se désertifient au profit des centres commerciaux. Parce que c'est pratique, parce que c'est moins cher, nous devenons les complices d'une logique qui met à mal l'emploi.

 

La plupart des biens que nous consommons sont produits dans des lieux très lointains, et pour cela, on a besoin de les acheminer à proximité de leur lieu de vente, au moindre coût possible, et aujourd'hui, partout sur le territoire français, on retrouve des espaces qui sont dédiés à cette tâche : gérer les flux.

Des entrepôts aux quatre coins du territoire... la technologie est ici aussi à l'oeuvre : les robots empêchent de faire des gestes répétitifs mais réduisent les emplois. L'objectif encore et toujours est de reduire les coûts. 

Désormais, des drones peuvent même faire des inventaires.

 

Jusqu'où faudra-t-il s'adapter au nom de la productivité ? Quel sort sera réservé aux ouvriers ?

Le processus de déshumanisation s'accélère dans les entreprises de la grande distribution. Pris au piège d'une compétitivité pour s'accaparer plus de parts de marché, elles semblent condamnées à s'automatiser toujours plus.

 

Aux USA, en valorisant à tout prix le numérique, on passe d'une économie à une autre, comme à Pittsburgh, ancien fleuron de l'économie américaine : la ville a investi massivement dans le créneau High tech, avec une université réputée dans le domaine de la robotique et de l'intelligence artificielle.

L'argent est l'un des moteurs qui stimulent la robotique... Une des voitures 100 % autonome a été conçue à Pittsburgh, elle roule déjà dans les rues de la ville.

Google, Uber, Apple cherchent à entrer dans la course pour emporter ce marché lucratif.

 

En 2016, plusieurs convois de camions autonomes ont convergé vers le port de Rotterdam, en Hollande, parcourant plusieurs centaines de kilomètres sans chauffeur, en toute discrétion.

Combien d'emplois vont alors disparaître ? C'est comme une maladie qui se propage.

 

"L'intelligence artificielle peut offrir beaucoup d'avantages, mais il y a a aussi mille et une façons de tout gâcher, si on agit sans réfléchir, on pourrait par exemple adopter tous la semaine de trois jours et demi de travail et recourir à l'automatisation pour le reste, ou bien avoir une autre approche : licencier la moitié des gens dont les compétences ne sont plus utiles à la société.... Imaginez un monde dans lequel les 5 % que représente l'élite des nouvelles technologies deviendraient très riches grâce à l'automatisation généralisée, tandis que 95 % de la population mondiale seraient des laissés pour compte, ce serait une catastrophe... " déclare Andrew Moore, doyen de l'école de science informatique.

 

La vague technologique qui déferle pourrait laminer des millions d'emplois dans tous les secteurs. Un véritable tsunami est annoncé dans le marché du travail et les gens n'y sont absolument pas préparés.

Ainsi, les assistants virtuels se multiplient dans les banques, dans le secteur des assurances : ils ont des capacités à comprendre, ils perçoivent quand les clients sont satisfaits, ils sont toujours disponibles.

 

Ce nouveau capitalisme numérique étend son emprise, avec l'appui des grandes banques. A Wall Street, 90 % des transactions se font désormais grâce à des algorithmes sans aucune intervention humaine.

 

Et les riches deviennnent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. 47 millions d'américains vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit une personne sur 6.

Bien sûr, la robotisation pourrait nous libérer de l'esclavage du travail... mais les politiques ne semblent pas se préoccuper suffisamment de la révolution que connaît le monde du travail : on a l'impression que ce problème n'est pas pensé et qu' on se laisse emporter par une sorte de frénésie de la productivité, sans se soucier des êtres humains...

 

 

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/283763-le-monde-en-face.html

 

 

 

 

 

Bientôt le règne des machines ? Bientôt un monde sans travail ?
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