Overblog Tous les blogs Top blogs Littérature, BD & Poésie
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
16 mai 2021 7 16 /05 /mai /2021 13:09
Une allure de félin...

 

Un félin dans le jardin,... un pas de velours, un regard perçant, une robe chamarrée, damasquinée... une robe blanche drapée et piquetée de noir...

 

 

Le chat donne de la voix, miaulements de bonheur, de curiosité, peut-être...

 

 

Une petite panthère des jardins...

 

 

Une merveille de souplesse, d'élégance, de charme....

 

 

Elle se love et se glisse dans les fourrés, avec tant d'agilité, de douceur, de délicatesse... parmi les subtiles senteurs de viburnum et de fleurs de syrinx...

 

 

Elle disparaît bientôt sous les feuillages...

 

 

Elle nous laisse une belle image  empreinte de grâce, d'harmonie, de vénusté...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

Partager cet article
Repost0
14 mai 2021 5 14 /05 /mai /2021 08:50
Les autotests dans les lycées : encore de l'amateurisme...

 

Lundi 10 mai, des centaines de milliers d'autotests devaient être distribués dans les lycées, une semaine après la rentrée, mais les livraisons ont pris du retard...

De plus, des problèmes logistiques viennent entraver l'utilisation de ces tests.

Il faut une salle et du personnel, car les tests doivent être supervisés et réalisés au lycée.

 

Mais voilà : aucun personnel n'a été prévu pour surveiller la réalisation de ces tests.

Beaucoup de parents n'ont pas encore donné leur autorisation. Quant aux lycéens, ils sont très peu informés. Certains sont inquiets à l'idée de réaliser eux-mêmes ces tests.

Il est certain qu'ils doivent être encadrés.

 

En primaire, aussi, la campagne de tests patine : le rythme des prélèvements salivaires est moins soutenu que prévu. Entre le 26 avril et le 3 mai, un peu plus de 200 000 tests ont été réalisés au lieu des 400 000 envisagés par le gouvernement. 0,18 % étaient positifs.

 

Les syndicats d'enseignants dénoncent un manque de personnel : il faut faire appel à des personnels extérieurs, soit des personnels de laboratoire, soit des étudiants en médecine, soit des personnels de la protection civile, mais ce n'est pas facile d'en trouver partout.

Le ministère a promis des renforts : 1700 médiateurs Covid ont été recrutés.

Bref, une campagne laborieuse et incertaine... Beaucoup d'improvisations et de désorganisation dans les lycées et les écoles.

Manque de place, manque de personnel, manque de temps et parfois aussi manque de tests... Les chefs d'établissement sont à la peine : même quand les tests sont là, le personnel fait défaut...

 

Et face à ce nouveau fiasco, le Premier ministre a affiché un optimisme sans faille, lundi, dans une interview au "Parisien". Une déclaration vite tempérée par des épidémiologistes qui appellent à la prudence.

« Je le dis de la façon la plus claire : nous sommes enfin en train de sortir durablement de cette crise sanitaire. Evidemment, cette sortie va se faire de façon progressive, prudente et accompagnée. Mais la tendance est claire, nous touchons au but et c’est une bonne nouvelle", a déclaré Jean Castex.

 

Mais, pour ce qui concerne le déploiement des tests, on le voit, ce n'est pas une réussite.

Encore un certain amateurisme préjudiciable dans une situation de crise : c'est bien de déployer des tests, à condition que la logistique suive !

Rémi Salomon, le président de la commission médicale de l'AP-HP  met en garde, quant à lui, contre un rebond de l'épidémie : "Les établissements de santé sont toujours saturés et tout dépendra du rythme de la vaccination. On n'est sûr de rien. On rentre dans une période d'incertitudes et de risques."

 

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-la-campagne-de-depistage-patine-dans-les-ecoles_4619019.html

 

https://www.marianne.net/societe/education/les-autotests-dans-les-lycees-nouvel-echec-de-la-strategie-anti-covid

 

 

 

 

 

Les autotests dans les lycées : encore de l'amateurisme...
Partager cet article
Repost0
12 mai 2021 3 12 /05 /mai /2021 08:34
Bien sûr, il faut commémorer !

 

Bien sûr, il faut commémorer le bicentenaire de la mort de Napoléon ! Il est important de se souvenir de notre histoire. Il ne faut pas réduire le personnage de Napoléon au seul rétablissement de l'esclavage...

Il faut regarder en face notre passé, en voir le côté obscur, et aussi les aspects positifs.

A cette occasion, on peut lire ou relire l'ouvrage de Dimitri Casali, "Napoléon sur le Divan".

Cet auteur était venu présenter son ouvrage, lors du Festival de la Biographie, à Nîmes.

Voici l'article que j'avais rédigé alors :

Une première psychanalyse de l’Empereur comme s’il s’allongeait sur le divan… avec toutes ses facettes : les plus obscures comme les plus lumineuses, bref l’homme comme vous ne l’avez jamais vu...

 

Dimitri Casali rappelle d'abord qu'il a été professeur d'histoire en Zone d'éducation prioritaire, pendant 10 ans :

"J'ai cette envie de transmettre l'histoire au plus grand nombre et surtout aux jeunes qui n'y ont pas accès.... vous savez, aujourd'hui, l'histoire tombe en désuétude... il y a une véritable répulsion que les moins de 18 ans éprouvent envers l'histoire, et mon âme de professeur d'histoire en ZEP est complètement scandalisé par ce fait...

 

J'ai écrit aussi de nombreux manuels scolaires, et ce livre "Napoléon sur le divan" présente ma façon d'apprendre l'histoire, c'est à dire comme disait Hérodote, l'histoire, c'est avant tout des histoires... c'est raconter des histoires..."

 

Dimitri Casali rappelle à l'occasion qu'il a été l'élève de Jean Tulard, le plus grand spécialiste napoléonien :

"Il a toujours su raconter l'histoire... Je me souviens de ses cours à la Sorbonne : c'était extraordinaire quand il nous faisait Robespierre, il n'hésitait pas à monter sur sa chaise et à déclamer les discours de Robespierre, d'une manière unique... et hélas, cette manière d'enseigner l'histoire part en lambeaux, a disparu aujourd'hui.

La plupart des historiens sont des spécialistes et l'histoire est devenue ennuyeuse et poussiéreuse."

 

"Comment écrit-on un ouvrage de vulgarisation ?", interroge alors le journaliste qui mène l'interview.

"Je suis un vulgarisateur dans le sens noble... le mot n'est pas très beau mais je le revendique et je l'accepte, parce qu'aujourd'hui, il faut savoir passer la transmission de notre histoire aux nouvelles générations."

"Napoléon était un insaisissable caméléon,  quel homme Napoléon était-il vraiment ? Était-il raciste ? Homophobe ? Mégalomane ? Pillard ? Islamophile ? Anglophobe ? Restaurateur de l'esclavage ?" 

"200 ans après sa mort, ce livre passe au crible toutes les facettes du personnage."

 

"Napoléon est le français le plus populaire au monde, encore aujourd'hui. Le seul pays où il n'est pas en odeur de sainteté, c'est la France, alors que les Chinois, les Coréens, les Américains sont fous de notre Napoléon... seule la France le boude.

76 000 livres ont été écrits depuis 1821 date de sa mort, un livre par jour !

C'est un personnage qui fascine le monde entier.

 

J'ai décidé d'écrire ce livre pour essayer de mieux le comprendre, de mieux le cerner, avec toutes ses faces sombres, tous ses défauts et il  en a beaucoup, mais aussi toutes ses faces lumineuses et géniales, et il en a beaucoup aussi.

Tous les grands hommes ont ainsi une face sombre et une face lumineuse."

Dimitri Casali évoque ensuite une scène drôle et rigolote : "Napoléon arrive à son mariage avec Joséphine à la mairie du 2ème arrondissement, il arrive avec 4 heures de retard, le maire s'est endormi, le chandelier est sur le point de s'éteindre, tout le monde en a marre, il arrive comme une furie, comme il est toujours extrêmement dynamique, il réveille tout le monde, il dit au maire : "Réveillez-vous, mon brave !"

Le maire sursaute, se réveille et va marier Napoléon.

Il s'est vieilli pour que sa femme Joséphine qui a 7 ans de plus que lui ne paraisse pas si vieille, il a rajeuni Joséphine dans l'acte de mariage et il s'est vieilli..."

Dimitri Casali évoque aussi le traumatisme de son divorce avec Joséphine, cette femme qu'il a tant aimée.

"Il a aimé deux femmes dans sa vie Joséphine et Marie Walewska, il a dû se séparer de Joséphine parce qu'elle ne pouvait pas lui donner l'héritier qu'il espérait tant. Il fallait absolument un héritier pour lui succéder sur le trône impérial.

Et, pendant longtemps, Joséphine a fait croire que c'était lui qui était stérile. Elle disait parfois : "Le sperme de l'empereur, c'est de l'eau." Elle avait cette formule assassine, pour essayer de conserver son rang d'impératrice.

Napoléon se laissait un peu embobiner par Joséphine, il a fini par le croire.

Mais, un beau jour d'octobre 1806, une de ses nombreuses maîtresses (car le pouvoir agit comme un aphrodisiaque... au début, Napoléon ne s'intéressait pas au sexe, et à la fin de sa vie, il était pratiquement obsédé par le sexe...) une de ses maîtresses Eléonore Denuelle lui a donné un fils, le comte Léon, c'est le fils de la chanson :

"Napoléon est mort à Sainte Hélène,
Son fils Léon lui a crevé l'bidon.
On l'a r'trouvé, assis sur une baleine,
En train d'bouffer les fils de son caleçon."

 

Il a compris alors qu'il n'était pas stérile et là, le sort de Joséphine fut scellé.

Napoléon fut bien sûr un grand génie militaire, mais ce qui compte le plus, ce sont les institutions qu'il va donner à la France, les institutions dont  la République va se saisir : le conseil d'état, les préfets, la légion d'honneur, le code du commerce, le code civil...

On ne réalise pas tout ce que Napoléon a apporté à l'Europe, à la France.

C'est aussi Napoléon III son neveu qui a instauré le droit de grève..."

Dimitri Casali rappelle enfin que l'iconographie qui accompagne son livre est capitale : il a utilisé des tableaux, des oeuvres de Picasso, de Salvador Dali, de Magritte, de Turner... Napoléon est ainsi le personnage le plus représenté dans les arts, après le Christ...

 

 

https://editions.flammarion.com/napoleon-sur-le-divan/9782081444690

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2021 1 10 /05 /mai /2021 11:08
Mais que deviennent nos déchets plastiques ?

 

Nous sommes désormais contraints de trier nos déchets, et de mettre à part les cartons, papiers, emballages en plastique.

Chaque minute dans le monde, l'équivalent d'un camion poubelle rempli de déchets plastiques se déverse dans les océans.

Que deviennent donc nos déchets plastiques ? Qu'est-ce qui est vraiment recyclé ?

Comme on nous demande de trier, nous pensons que les déchets plastiques sont tous recyclés. Mais c'est loin d'être le cas...

Un reportage diffusé sur la Cinq, intitulé La face cachée du recyclage, nous apprend avec précision ce que deviennent ces déchets.

 

"A Ivry sur Seine, se trouve le plus grand incinérateur d'Europe : il engloutit chaque année 650 000 tonnes de déchets... Des fumées s'échappent continuellement de cette usine, jour et nuit.

Dans les fumées blanches, il y a beaucoup de vapeur d'eau, mais aussi du dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, plus inquiétant : du dioxyde de souffre, des tonnes de poussières, de l'acide chlorhydrique, des traces d'ammoniac, de plomb, de l'arsenic...

Des poules installées près d'un incinérateur pondent des oeufs avec des taux de dioxine bien supérieurs à la normale.

 

Les déchets sont brûlés, "valorisés", dit-on, car avec la chaleur produite, un incinérateur fait chauffer de l'eau pour alimenter les radiateurs des immeubles alentour et pour produire de l'électricité.

 

Après incinération, il reste des résidus qu'on appelle le mâchefer : tout ce qui n'a pas brûlé.

En moyenne, dans les incinérateurs français, 20% des déchets ressortent en mâchefer, un cinquième de ce que l'on jette. Chaque soir, une péniche vient collecter ces tonnes de résidus toxiques, plombés par les dioxines et les métaux lourds.

50 kilomètres plus loin, se trouve un centre de maturation où est entassé du mâchefer : on y retrouve de la faïence, du verre, des métaux, du plastique. Il faut le traiter, c'est à dire le laisser à l'air libre, certains polluants vont naturellement se dissoudre mais un tiers du mâchefer est trop pollué, il finira dans une décharge : nous le laissons aux générations futures.

Au bout de 3 mois, on fait des analyses et on regarde si le produit est valorisable ou non.

Les mâchefers valorisables, les deux tiers, ceux qui respectent les seuils réglementaires de pollution sont triés et sont envoyés sur des chantiers routiers.

Le mâchefer est donc utilisé pour construire des routes : 50 000 tonnes de mâchefer sont utilisées pour remblayer les terrains où sont construites les routes... c'est là que finissent nos poubelles !

Mais certains clients ne veulent pas du mâchefer : il y a des contre-indications pour des cours d'eau, il peut y avoir des eaux d'infiltration, c'est quand même du recyclage d'ordures ménagères, donc cela peut potentiellement polluer la nappe phréatique.

Un échantillon de mâchefer a été prélevé et envoyé dans un laboratoire spécialisé : les résultats sont sans appel.

"Ce mâchefer, on ne peut pas le mettre en sous couche routière, parce qu'il y a un risque potentiel de par sa teneur en dioxines : pour les dioxines, la réglementation tolère 10 nanogrammes par kilo, et dans l'échantillon, on trouve 56 nanogrammes par kilo.

Si de l'eau s'infiltre dans le mâchefer, ces dioxines pourraient se répandre dans l'environnement et rejoindre une nappe phréatique.

La dioxine est un composé cancérigène reconnu.", commente un des scientifiques chargé de l'analyse.

Mais d'où provient cette dioxine ? De quels déchets ? La présence de dioxine est souvent liée à la présence de composés plastiques.

Ainsi, nous roulons sur nos poubelles, nous n'imaginions pas que des déchets non brûlés étaient discrètement stockés sous le bitume...

 

A la sortie des incinérateurs, il y a aussi les REFIOM, 2,5 % des déchets qui sortent des usines. Ces REFIOM sont tellement toxiques qu'on ne peut pas les réutiliser, ils sont en fait exportés en Allemagne et enfouis dans des mines.

Les REFIOM, ce sont les cendres volantes récupérés par les filtres. Ils sont traités avec un protocole strict pour que personne n'y soit exposé.

Les REFIOM sont des déchets ultimes destinés à des décharges spéciales pour déchets dangereux.

A Philippsthal, en Allemagne, se trouvent des mines de sel, avec sous terre, des galeries, creusées par les mineurs : les REFIUM viennent combler ces cavités.

Un géologue en colère, Ralf  Krupp, travaille sur le problème des mines de sel depuis des années : "en acceptant ces déchets, on gagne beaucoup d'argent. C'est un immense business, et les pays qui les envoient sont ravis puisqu'ils n'ont plus à s'en soucier. Le seul perdant, c'est l'environnement.", déclare ce géologue.

Qui imagine, en sortant ses poubelles le soir, qu'une partie va finir dans une mine de sel, en Allemagne ?

D'après l'entreprise allemande, il n' y a aucun risque pour l'environnement.

Pourtant, il y a de gros problèmes d'infiltration d'eau dans ces mines, un jour, l'eau pourrait atteindre ces déchets toxiques et rejoindre ensuite les nappes phréatiques.

Les REFIUM peuvent rester toxiques pendant des milliers d'années.

 

Ce que la plupart des gens ignorent aussi, c'est que la moitié du plastique jeté en France finit dans un incinérateur.

La meilleure solution serait de diminuer nos déchets car le plastique est partout. Beaucoup d'industriels multiplient les couches de plastique, sans prendre en compte les conséquences pour l'environnement. 

C'est le plus souvent une affaire de marketing : il s'agit d'inciter à consommer toujours plus.

Dans les années 50, les humains fabriquaient un million de tonnes de plastique par an, dans les années 70, 50 millions, dans les années 90, 150 millions, aujourd'hui, plus de 350 millions de tonnes !

Le monde est devenu accro à cette matière, tellement pratique et si peu chère à produire.

 

Arriver à vivre sans plastique : c'est le combat d'une scientifique française, Nathalie Gontard : elle passe son temps à montrer la nocivité de ce matériau créé à partir du pétrole.

Le plastique, au fil du temps, se dégrade, devient minuscule et quand il se dégrade, il voyage et peut rejoindre des cours d'eau, les mers, les océans : rien ne peut arrêter les micro-plastiques.

Le plastique est dangereux lorsqu'il devient invisible. Nous savons qu'il y a du plastique dans nos océans.

 

Sur la côte méditerranéenne, des volontaires ont découvert les dégâts faits par le polystyrène : il s'agglutine sur le bois. Avec la tempête Alex, et les inondations, des millions de billes de polystyrène ont été charriées, elles vont finir par être assimilées dans la chaîne alimentaire par des petits poissons, par certains oiseaux, et au final, c'est nous qui allons les manger, puisque le dernier maillon de la chaîne alimentaire, c'est nous. 

A côté de l'étang de Berre, ce n'est pas la tempête qui a apporté le plastique, ce sont les hommes qui s'en sont débarrassés : on découvre une mare où surnagent des blocs de pastique,  une piscine de déchets, un étang de polystyrène. Là, des oiseaux cherchent leur nourriture, essaient de survivre dans un monde pollué et dévasté.

Comment l'humanité peut-elle continuer à se regarder dans une glace ?

 

Un Français moyen ingère à minima l'équivalent d'une carte bleue par semaine, notre corps ne sait pas s'en débarrasser.

Impossible de tout miser sur le recyclage parce que le plastique n'est pas recyclable, à proprement parler.

Et pourtant, nous passons notre temps à le trier...

Dans un centre de tri, arrive le plastique trié, les différents plastiques sont isolés et envoyés dans des bacs appropriés. Le rebut non reconnu part vers l'incinérateur.

Les plastiques triés sont ficelés dans d'énormes balles, classées par catégories : certaines sont recyclées, d'autres pas vraiment. Ont été isolés les bouteilles transparentes, le plastique souple, les bouteilles colorées, le plastique opaque et les barquettes.

Les bouteilles transparentes sont recyclées : on peut en faire de nouvelles bouteilles, en ajoutant du plastique neuf, le plastique souple redevient aussi du film plastique.

Les bouteilles colorées ne peuvent être recyclées à l'identique, on en fait des rouleaux d'isolation pour les maisons, les bouteilles opaques sont en partie réutilisées pour en faire des tuyaux d'arrosage ou des équipements automobile et le jour où ça ne servira plus, ce ne sera plus recyclable.

Il faut savoir qu'il y a au minimum 30% de perte à chaque cycle de recyclage. Les bouteilles ne sont pas recyclables à l'infini, on peut les recycler deux ou trois fois seulement.

Les autres plastiques sont décyclés c'est à dire transformés en d'autres objets, par exemple des cintres en plastique qui vont venir remplacer des cintres en bois, en métal.

On ne sait pas recycler l'écrasante majorité des déchets plastiques, donc il faut arrêter de fabriquer et d'acheter du plastique.

Le plastique se recycle mal, pas, très peu...

Pendant longtemps, la France a exporté des déchets plastiques vers l'Asie.

En Indonésie, un village croule sous les détritus : pour une partie, ce sont des déchets locaux mais beaucoup viennent d'ailleurs, de France.

Tous les pays d'Europe et les Etats-Unis avaient pris l'habitude d'envoyer leurs déchets plastiques en Asie, jusqu'au jour où les gouvernements asiatiques ont décidé de taper du poing sur la table : l'Indonésie intercepte le plastique importé illégalement et renvoie les containers vers la France, tous ses voisins prennent des mesures similaires.

La Chine déclare en 2018 qu'elle ne veut plus être "la poubelle du monde", elle est suivie par l'Inde, le Cambodge et la Thaïlande. 

La France s'est donc cherché de nouveaux débouchés, comme la Turquie.

En Floride, à Daytona, la ville ne savait plus où envoyer ses déchets, alors, ils ont tout simplement arrêté de trier, la poubelle de déchets recyclables a disparu, et les décharges débordent.

"Un pays capable d'envoyer des hommes sur la lune, mais incapable de gérer ses déchets plastiques.", commente une habitante.

La ville aurait pu continuer à recycler le plastique aux Etats-Unis, mais c'était plus cher !

Les Etats-Unis cherchent un nouveau point de chute pour leurs déchets, en Afrique : le Kenya. Des négociations sont en cours pour faire de ce pays la nouvelle destination du plastique américain, en échange d'un gigantesque accord commercial.

C'est scandaleux ! Des Kényans se mobilisent contre ce projet.

 

Ainsi la seule solution viable serait d'interdire les plastiques, d'autant qu'en raison de la pandémie, on déplore une augmentation de ce polluant, avec les masques jetables, les gels hydroalcooliques conditionnés sous plastique.

 

Tous les emballages plastiques seront interdits en France à partir de 2040 : pourquoi attendre encore 20 ans ? Remplaçons-les au plus vite !"

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2399403-la-face-cachee-du-recyclage.html

 

Mais que deviennent nos déchets plastiques ?
Partager cet article
Repost0
9 mai 2021 7 09 /05 /mai /2021 13:28
Un air de bal musette aux Jardins...

 

 

Les Jardins de la Fontaine, les marronniers, les tilleuls, le temple de Diane, le Nymphée... un lieu béni des Dieux...

 

 

Et quand les Jardins s'animent d'un air de musique offert aux passants, ce lieu devient encore plus envoûtant et magique !

 

 

Ce jour de printemps, un musicien s'est installé sur un banc de pierre et a fait retentir ses notes dans tout l'espace du jardin.

 

 

Magie de la musique ! Magie de ces chansons d'autrefois qui nous émerveillent !

 

 

La java bleue, Un gamin de Paris, Dans le port d'Amsterdam...

 

 

Un air d'accordéon, et le monde resplendit encore plus !

 

 

Un air d'accordéon, et une ambiance chaleureuse éblouit les corps et les coeurs....

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

Partager cet article
Repost0
7 mai 2021 5 07 /05 /mai /2021 11:22
Le patriarcat tue encore, même en France...

 

Un fait divers terrifiant : un mari récidiviste a tué sa femme près de Bordeaux en la brûlant vive.

Encore un féminicide : une jeune femme de 31 ans, mère de trois enfants, est morte mardi 4 mai à Mérignac, près de Bordeaux, après avoir été brûlée vive par son mari violent récidiviste dont elle s’était séparée.

 

Une mort atroce et barbare : le tueur a tiré plusieurs coups de feu dans les jambes de sa femme jusqu’à ce qu’elle s’effondre. Il l’a ensuite aspergée d’un liquide inflammable alors qu’elle était encore en vie et l’a immolée par le feu.

C'est monstrueux ! On perçoit là une volonté de torturer, d'avilir, d'anéantir un être humain, une femme.

La femme considérée comme un objet, une chose appartenant à l'homme... L'homme dépossédé n'a qu'une envie : se venger et supprimer la femme assimilée à un objet qu'il désire être tout à lui. 

 

En France, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint.

C'est un véritable fait de société : certains de ces meurtres sont prémédités, et c'est encore le cas dans cette affaire.

 

Le meurtre se double ici d'un acte de cruauté, c'est abominable.

Le mari ose même prétendre qu'il ne voulait pas tuer sa femme, seulement la punir ! Et il se trouve aussi des excuses : il croyait qu'elle avait un amant.

Le meurtrier avait déjà été condamné pour violences.

Le 25 juin 2020, il avait été condamné à dix-huit mois de prison, dont neuf mois avec sursis, et mandat de dépôt à l'audience pour  "violences volontaires". Il avait obtenu à compter du 5 octobre une mesure de placement extérieur spécifique pour les auteurs de violences conjugales. Libéré le 9 décembre 2020, "il était  suivi par le service pénitentiaire d'insertion et de probation de la Gironde." Cette mesure "comprenait notamment une obligation de soins, l'interdiction d'entrer en contact avec la victime et l'interdiction de paraître à son domicile", selon le parquet.

 

Mais à quoi servent de telles mesures si elles ne sont pas appliquées ?

 
Il serait temps de mener des campagnes de prévention et d'aider réellement les femmes en difficulté qui sont menacées par leur conjoint, de les prendre en charge, de leur offrir des protections, il serait temps d'aider celles qui vivent seules avec des enfants à charge, et qui, fragilisées, peuvent subir toutes sortes d'agressions.
 
On ne peut pas laisser perdurer de telles situations : la violence des hommes est inadmissible.

Droits des femmes bafoués, souffrances, cris de douleur, femmes insultées, humiliées, meurtries, blessées parfois à mort est-ce en France que cela se produit ?? Est-ce dans ce pays moderne, où les gens ont accès à l'instruction, à la connaissance, au savoir, que ces faits se déroulent ?
 

Malheureusement, la pandémie a tendance à accentuer ce problème : toujours plus de violences.


 Les femmes de milieu modeste subissent aussi plus fréquemment des violences sexuelles, des agressions verbales ou physiques à l'intérieur de leur ménage.

 

 

https://www.lepoint.fr/societe/violences-conjugales-quand-le-depot-de-plainte-devient-parcours-du-combattant-15-02-2021-2414023_23.php

 

 

Partager cet article
Repost0
5 mai 2021 3 05 /05 /mai /2021 08:48
L'Inde submergée par le Covid...

 

Après des mois de baisse, voilà que l'Inde connaît une nouvelle vague de Covid-19 : pourtant, certains experts et politiciens avaient déclaré que l'Inde avait atteint l'immunité collective et avait vaincu le Covid.

J'avais vu des images et des reportages sur la fête des couleurs qui s'est déroulée au mois de Mars en Inde : d'étonnants portraits de visages maquillés de vert, rouge, rose, bleu, les photos montraient des milliers d'Indiens, des hommes surtout, torse nu, en liesse, dansant dans les rues, sans masque... comme si on était dans le monde d'avant.    

En Inde, le sacré, croit-on, permettrait d'échapper à l'épidémie.

Aucune distanciation, aucun geste barrière : un pur délire !

Et le résultat ne s'est pas fait attendre : une explosion de l'épidémie dans un pays de plus d'un milliard d'habitants.

Le variant dit indien est beaucoup plus contagieux et beaucoup plus mortel dans le sens où il touche des populations jeunes.

De plus, les chiffres officiels des contaminations et du nombre de morts semblent sous évalués : les bûchers funéraires se multiplient.

"Les hôpitaux indiens sont totalement débordés. Il y a des problèmes d'accès à l'oxygène. Les hôpitaux en sont à moduler l'oxygène des patients de manière à ce que tous en aient un peu. Ça ne suffit pas toujours, loin s'en faut. Il y a un taux de mortalité considérable ", nous dit Christophe Jaffrelot, chercheur au CERI-Sciences Po/CNRS.

On assiste à une accélération de l'épidémie très inquiétante, d'autant que le système sanitaire n'est pas à la hauteur, en Inde.


L'Inde est un pays pauvre qui n'a guère les moyens de compter les morts du covid. Rares sont les Indiens qui ont les moyens d'aller chez le médecin. 

Ils n'ont même pas les moyens de payer un vaccin : il faudrait rendre la vaccination accessible à tous.

L'aide internationale se mobilise mais la situation dans les hôpitaux reste extrêmement tendue et difficile.

 

"A New-Dehli, un service des urgences est totalement saturé : des salles bondées, des malades collés les uns aux autres, certains en situation critique n'ont même pas de lit, ils sont obligés d'être soignés assis.

Sous tension, les proches des malades sont tous à bout : ils achètent eux-mêmes des bouteilles d'oxygène pour soulager leurs parents.

Les soins intensifs fonctionnent au maximum de leur capacité. Les médecins n'ont plus d'autre choix que de trier les malades. Ils donnent la priorité aux patients les plus jeunes.

Les ventilateurs qui aident les malades à respirer font aussi défaut. Débordés, infirmiers et médecins ne peuvent consacrer que quelques minutes à chaque patient.

Plusieurs femmes enceintes sont hospitalisées dans un état critique."

 

Le Japon subit aussi une quatrième vague de Covid. Nombre de responsables politiques s’inquiètent de la menace qui plane sur les Jeux Olympiques, dont la cérémonie d’ouverture est prévue pour le 23 juillet.

Certains affirment déjà que les Jeux Olympiques n'auront pas lieu.

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/inde-immersion-au-coeur-d-un-hopital-sature-a-new-delhi_4609839.html

 

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-jeudi-01-avril-2021

Partager cet article
Repost0
3 mai 2021 1 03 /05 /mai /2021 11:40
Le danger des écrans...

 

 

Avec la pandémie, l'enseignement à distance se développe... bien sûr, c'est mieux que rien, comme le dit Michel Desmurget, auteur d'un ouvrage intitulé La fabrique du crétin digital.

Mais il ne faudrait pas que cet enseignement se généralise au delà de la crise.

 

Il est vrai que, depuis des années, on a tendance à promouvoir "une espèce de modernité éducative des écrans."

Dans les lycées, les ordinateurs, les écrans sont partout : toutes les salles de classe en sont équipées. L'outil peut être utile, à condition de ne pas en faire un usage immodéré.

 

L'image est attractive et ludique, c'est certain, mais les jeunes en sont abreuvés à longueur de journées.

 

Non, les jeux vidéos ne sont pas bénéfiques pour l'attention et la concentration : ils sont d'ailleurs très addictifs, les jeunes y passent parfois des heures.

 

Le plus souvent, "lorsque vous mettez des tablettes, des ordinateurs, des smartphones dans les mains des enfants, ils ne se tournent pas vers les usages positifs, mais au contraire vers ce qu'ils ont de plus délétère.", comme le fait justement remarquer Michel Desmurget.

 

"Jusqu'à six ans, l'idéal est de préserver les enfants de tout usage récréatif, car il 'agit d'une énorme période de plasticité cérébrale,  plus les enfants sont introduits tôt à des usages récréatifs, plus ils ont tendance à de- venir des consommateurs importants.", précise Michel Desmurget.

 

Les jeux vidéo ont tendance aussi à perturber la mémorisation.

Après six ans, pas plus d'une heure d'écrans récréatifs... sinon, c'est dangereux.

"La consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d'écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d'une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires)."

 

On voit bien que les adolescents font souvent un usage abusif de leur smartphone : dès qu'ils sortent d'un cours, on les voit dégainer leur portable et le consulter avec avidité.

De plus en plus, leur attention se disperse, ils ne savent plus se concentrer pendant une heure de cours.

 

"Une étude a démontré que la seule présence d'un téléphone portable, même éteint, sur la table d'étudiants pendant un cours suffisait à entraîner une baisse de la performance, par la pulsion qui les pousse à vouloir le consulter"

Et Michel Desmurget de conclure : "Le smartphone est un enfer absolu pour le cerveau, c'est une arme de distraction massive."

 

 

 

Source : un article paru dans le journal Marianne de Hadrien Brachet

Le danger des écrans...
Partager cet article
Repost0
2 mai 2021 7 02 /05 /mai /2021 13:38
Regarder... une fleur de marronnier...

 

 

Des dégradés de couleurs : du rose pâle, du rouge vif, des teintes de xanthe, des éclats de blancs, quelle splendeur !

 

Des délicatesses de fleurs, des profusions, des envolées de corolles...

 

 

Les fleurs, doucement bercées par un air printanier, dansent près des feuilles...

 

 

Des mouvements si légers, imperceptibles...

 

 

Un spectacle à admirer, un spectacle digne d'émerveillement, dans sa lenteur, ses teintes nuancées, sa beauté naturelle...

 

 

Un spectacle à regarder dans sa simplicité et sa fragilité...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

Partager cet article
Repost0
1 mai 2021 6 01 /05 /mai /2021 11:52
Fleurs de Mai...

 

 

 

Si douces, si légères, si parfumées... des festons de fleurs, des enroulements de corolles...

 

 

Les fleurs de Mai, cachées sous les feuillages, révèlent de douces senteurs...

 

 

Fleurs subtiles, évanescentes, fleurs fragiles, elles annoncent les beaux jours, les clartés nouvelles, les bonheurs du printemps...

 

 

Fleurs rayonnantes ! Splendeurs du mois de Mai ! 

 

 

Inflorescences, grappes lumineuses ! Belle harmonie dans l'agencement des bouquets !

 

 

Quelle simplicité, quelle élégance, quelle modestie dans ces fleurs !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Pixabay

Fleurs de Mai...
Partager cet article
Repost0