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12 avril 2021 1 12 /04 /avril /2021 08:28
Cocid-19 : des femmes enceintes en réanimation...

 

Le Covid ne frappe pas seulement les personnes âgées, de plus en plus de jeunes sont affectés par le variant britannique : pour preuve, des femmes enceintes se retrouvent en réanimation, après avoir contracté le virus.

Non, le Covid  n'est pas une "grippette", contrairement à ce qu'affirment les covidosceptiques qui minimisent la gravité de la pandémie.

Un reportage diffusé sur France 2, lors du journal de 20 heures, nous montre le quotidien des soignants de l'hôpital de Saint-Denis, confrontés à ces femmes enceintes contaminées par le Covid.

 

"Etre attentif à la moindre alerte, au moindre bruit : dans une chambre de réanimation, les équipes scrutent une patiente Covid avec attention : une femme, intubée, sous coma artificiel, arrivée enceinte, deux jours plus tôt.

Son ventre n'est plus arrondi, mais la patiente ne le sait pas encore : pour optimiser ses chances de survie contre le virus, les soignants l'ont opérée : une césarienne, pour extraire son bébé.

 

"Moins de pression dans le ventre et donc, au niveau pulmonaire, c'est plus facile pour respirer, parce que la capacité des poumons est plus grande", explique une soignante.

Des femmes enceintes hospitalisées pour Covid : le service de réanimation de l' hôpital de Saint-Denis en reçoit de plus en plus, une dizaine depuis février contre une seule, lors de la première vague.

 

"On se retrouve avec des patientes qui ont à peu près notre âge, qui pourraient être nous, donc qui ne sont pas forcément en surpoids, qui ont juste comme comorbidité, si on peut appeler cela une comorbidité, le fait d'être enceintes, c'est un petit peu perturbant... du coup, ça fait un peu peur.", commente encore une soignante.

 

Les soignants n'ont pas d'explication, mais l'hypothèse privilégiée est celle d'un variant britannique plus agressif. Conséquence : des malades plus jeunes, plus graves et des futures mamans devenues prioritaires, comme une patiente placée sous respirateur artificiel.

A son réveil, une psychologue sera à ses côtés pour gérer le traumatisme.

 

"On reprend l'histoire à partir du moment où elles se sont dégradées, où elles n'ont plus pu respirer et où on a été obligé de les intuber, on leur explique que, dans ces situations là, on a dû faire une césarienne et on leur explique ce qui s'est passé pour leur bébé après. On essaie de redonner une histoire où elles étaient inconscientes et qui leur a échappé."

 

Jusqu'où ira cette épidémie ? Les soignants de l'hôpital de Saint-Denis se le demandent tous les jours.

Sans réponse, ils s'efforcent sans cesse de sauver chaque vie dans l'un des départements les plus touchés par cette crise sanitaire.

 

Le risque d'hospitalisation pour une femme enceinte contaminée est multiplié par cinq. Le système immunitaire, pendant la grossesse, est diminué : il faut bien tolérer le foetus pendant 9 mois, et c'est moins bien, si on s'infecte.

La deuxième explication est plutôt cardiovasculaire, le coeur a un travail supplémentaire à fournir, et il y a un risque de thrombose qui augmente avec la grossesse, et avec le Covid, on sait aussi que ce risque est augmenté.

 La troisième explication relève plus de la mécanique, si on peut dire, c'est que plus l'utérus grossit, plus il va appuyer sur les poumons et diminuer la capacité respiratoire et quand on a une affection respiratoire, cela pose des problèmes.

C'est pourquoi le collège national recommande la vaccination au deuxième trimestre de la grossesse, avec un vaccin à ARN."

 

 

Source :

https://www.france.tv/france-2/journal-20h00/2363487-edition-du-jeudi-8-avril-2021.html

Cocid-19 : des femmes enceintes en réanimation...
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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 09:02
Est-ce une Naïade qui déploie ainsi sa parure printanière ?

 

 

Un somptueux jet d'eau près des Jardins...

 

 

Le spectacle de l'eau qui s'envole et s'emporte... des crépitements et des éblouissements d'une eau scintillante sous un soleil printanier...

 

 

L'eau jaillit et retombe, l'eau rejoint le peuple des fontaines, les Naïades, les Ondines, les Sirènes, les Crénées, les Héléades...

 

 

Et soudain, sous l'eau ruisselante, surgit une écharpe colorée aux teintes vives...

 

 

Est-ce une Naïade qui déploie ainsi sa parure printanière ?

 

 

Est-ce une Sirène qui déroule sa robe soyeuse sous nos yeux ?

 

 

Mystère des ondes et des jeux de lumières !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 12:54
Michel Houellebecq et l'euthanasie...

 

J'apprécie l'oeuvre de Michel Houellebecq, sa clairvoyance, sa vision sombre mais non dénuée de romantisme de la modernité... pourtant, en se déclarant farouchement opposé à l'euthanasie, il se fourvoie et se livre à des déclarations pour le moins douteuses.

L'écrivain prend la plume dans les colonnes du Figaro pour s'opposer à une mesure revenue au centre du débat public : le droit au suicide assisté.

 

"Personne n’a envie de mourir, dit Houellebecq. On préfère en général une vie amoindrie à pas de vie du tout ; parce qu’il reste de petites joies. La vie n’est-elle pas de toute façon, par définition presque, un processus d’amoindrissement ?"

Voilà une affirmation qui va à l'encontre du désir de certaines personnes très amoindries, en souffrance, de recourir au suicide assisté : d'ailleurs ces personnes se rendent, quand elles en ont les moyens, dans des pays où cette possibilité existe, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne.

 

Selon Michel Houellebecq, on peut supprimer la souffrance grâce à certains médicaments comme la morphine.

Sur ce point, Michel Houellebecq argumente : "Début du XIXe siècle : découverte de la morphine ; un grand nombre de molécules apparentées sont apparues depuis lors. Fin du XIXe siècle : redécouverte de l'hypnose ; demeure peu utilisée en France."

Mais, c'est méconnaître les méfaits de la morphine sur le corps et le psychisme.

 

Quant à l'hypnose, elle ne permet pas d'éliminer toutes les souffrances.

 

«Une civilisation qui légalise l’euthanasie perd tout droit au respect», affirme-t-il.

Mais que dire d'une civilisation qui ignore la souffrance de l'autre, qui fait comme si elle n'existait pas, comme si on pouvait vraiment la supprimer ?

Et que dire de la souffrance morale ?

La médecine a fait des progrès, c'est indéniable, mais en même temps, elle maintient parfois en vie des gens qui ont atteint la limite du supportable.

De plus, une vie végétative est-elle encore une vie ?  

Quant à la souffrance physique, si elle peut être atténuée par des sédatifs, elle reste parfois difficile à supporter. En ce domaine, la médecine ne peut pas tout.

 

Enfin, un écrivain est-il à même de donner un avis personnel sur un sujet aussi grave ? A-t-il lui-même connu l'expérience de la souffrance ? 

L'euthanasie bien encadrée est nécessaire : n'est-il pas inhumain de laisser les gens souffrir moralement et physiquement ?

 

Hélas, en France, beaucoup de gens meurent encore très mal, dans des souffrances atroces... La mort lente est inadmissible, quand on peut apaiser et abréger des douleurs physiques, morales.

 
Arrêtons d'agiter le vieux spectre de la religion, la science a évolué : elle permet à tous de s'épargner une fin de vie douloureuse.


 On voit bien aussi que les motifs religieux ne tiennent pas, n'ont aucune raison d'être : assez d'hypocrisie ! Quand il s'agit de couper court à la douleur, c'est bien la compassion religieuse qui intervient, c'est elle qui nous relie et nous unit aux autres : on ne peut souhaiter la douleur des autres, de ceux que l'on aime...

 

 

 

 

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/michel-houellebecq-une-civilisation-qui-legalise-l-euthanasie-perd-tout-droit-au-respect-20210405

 

https://www.liberation.fr/debats/2020/02/13/on-meurt-mal-en-france-en-2020_1778317/

Michel Houellebecq et l'euthanasie...
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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 08:16
Les cours à distance, encore des problèmes !

 

Les cours à distance reprennent pour les élèves -en maternelle, en primaire, au collège et au lycée. Cela concerne - de facto - 800 000 enseignants. Mais tous ne sont pas prêts.

Cours à distance aussi pour 12 millions d'élèves !

 

Hélas ! Les cours à distance entraînent de nombreuses difficultés pour les élèves, les parents, et les enseignants.

Manque de formation, décrochage de certains élèves, problèmes de connexion, surcharge de travail pour les professeurs...

Ainsi, l'école à la maison a été perturbée hier par une série de bugs : de nombreux professeurs n'ont pas pu assurer leurs cours à distance et la plateforme "La classe à la maison" a même été piratée !

De nombreux professeurs n'ont pas pu accéder aux ENT, les environnements numériques de travail : plateformes surchargées, impossible de faire cours à distance...

Dans quatre régions, Grand Est, Ile-de-France, Hauts-de-France, Occitanie, les services de L'école à distance ont connu de gros ralentissements ou étaient inaccessibles.

 

Avec la pandémie qui dure, les enseignants constatent aussi un accroissement du décrochage scolaire, en particulier dans les lycées qui, eux, sont déjà passés en semi distanciel depuis novembre dernier.

Certains élèves avouent qu'à la maison, ils n'arrivent pas à travailler, malgré les cours en visio, malgré les devoirs en ligne, ils n'arrivent pas à se concentrer.

 

De fait, de plus en plus d'élèves ne savent plus se concentrer sur le long terme : ils ont une concentration qui est beaucoup plus courte que les années précédentes.

Un phénomène que l'on constate aussi au niveau mondial puisque selon une étude publiée par l'Unesco, le nombre de décrocheurs à travers la planète a augmenté de 20 %, soit 100 millions d'élèves de plus par rapport à l'année dernière.

 

Moins de concentration : c'était déjà un problème récurrent avant la pandémie.

Les élèves ont une attention diffuse, même en classe.

C'est la génération zapping : les adolescents aiment la diversité, l'émiettement : or, un cours exige forcément plus d'attention... Dès lors, le professeur doit jongler avec cette attention diffuse, punir parfois, mettre en garde et le travail de l'enseignant se complique... Certains cours en deviennent épuisants quand l'énergie des élèves déborde en dissipation et bavardages...

 

Certains ne savent pas prendre des notes, oublient de noter le plan du cours.

 

Evidemment, la pandémie ne fait qu'aggraver ce problème, avec les cours à distance.

Le professeur ne peut pas surveiller les élèves, il n'est pas à même de les recadrer quand leur attention se disperse.

N'oublions pas les difficultés de connexion qui sont sources d'agacement, de perte de temps aussi bien pour les élèves que pour les enseignants.

Oui, décidément, rien ne vaut un cours où élèves et professeur se retrouvent dans une salle de classe, en direct.

Et je pense que les difficultés sont nombreuses aussi pour tous ceux qui sont en télétravail : sentiment d'isolement, problèmes techniques, vie privée et vie professionnelle mal délimitées, etc.

 

 

Sources :

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h

 

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-mardi-06-avril-2021

Les cours à distance, encore des problèmes !
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6 avril 2021 2 06 /04 /avril /2021 09:19
Le succès de la mode jetable...

La mode jetable, vous connaissez ? Une industrie particulièrement prospère ! J'avoue que je suis moi-même tentée par cette mode facilement accessible, peu chère, et plutôt jolie.

Notre planète est submergée par les vêtements : 56 millions de tonnes sont vendues chaque année ! Une industrie qui a quintuplé en quelques années.

Pourquoi cette progression exponentielle ? Les coûts de production ont chuté et, grâce à la mode jetable, on peut renouveler sans arrêt sa garde-robe.

Il n'est pas rare qu'un consommateur ne porte jamais ou ne porte que très peu un vêtement acheté.

De plus, cette surproduction est toxique pour l'environnement.

 

A l'origine de cette mode jetable, une entreprise : Zara qui appartient au groupe espagnol, Inditex, leader mondial de cette industrie du vêtement.

Inditex possède plusieurs marques : Zara et Zara Home, Pull and Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho et Uterqüe.

Le patron de l'entreprise Amancio Ortega est la 6ème fortune mondiale.

 

Le secret de son succès : Ortega s'inspire des modèles haut de gamme, mais il vend ses vêtements à bas prix. Ainsi une mode élitiste devient accessible à tous.

La marque possède toute la chaîne de production, depuis les usines jusqu'aux boutiques... Ainsi, pas de perte de temps pour produire et vendre...

Une idée marketing de génie ! Les magasins vendent sans cesse des nouveautés, ce qui incite les consommateurs à revenir, une façon d'attirer la clientèle avec des prix peu élevés, afin d'éviter ce que l'on appelle "le remords du consommateur."

Autre idée de génie : Zara ne fait pratiquement pas de publicité, ce qui génère des économies.

 

Dans le passé, la mode obéissait à des critères stricts, elle ne concernait que les élites, désormais, la mode touche tout le monde.

On s'habille en fonction de ce qui nous va et nous plaît. Et grâce à des petits prix, la mode permet d'améliorer l'image de soi.

La mode jetable est, en fait, une copie du luxe à bas prix, avec juste quelques différences, pour que les marques ne soient pas traînées devant les tribunaux.

 

Depuis des décennies, on nous a inoculé le virus de la nouveauté. Pendant des millénaires, les gens vivaient dans la répétition. Désormais, nous sommes des drogués de la nouveauté : la tradition n'est plus légitime.

Pourquoi ? Sans doute, parce que les gens sont tout le temps exposés sur les réseaux sociaux : être bien habillé, c'est être bien accepté.

De plus, les gens ont l'impression de faire des économies en achetant ces produits à bas prix.

 

Les marques font aussi appel à des "influenceuses" avec des applications de shopping qui créent un effet de drogue. Internet devient un grand centre commercial.

Et cette frénésie d'achats touche aussi les hommes, notamment les plus jeunes.

 

La demande explose : les livraisons de ces vêtements représentent 10 % des gaz à effet de serre des transports. L'impact écologique est donc important.

 

De plus, à vêtement jetable, travail jetable : ce business génère légion de travailleur précaires, les livreurs.

Il existe aussi ce que l'on appelle "l'ultra fast fashion" : une industrie qui vend des vêtements encore moins cher et qui s'adresse aux jeunes. Certains vêtements sont vendus à 5 euros, des vêtements tape à l'oeil, vite jetés.

 

Certains de ces vêtements sont fabriqués au Royaume Uni, à Leicester qui est un centre de production de fast fashion : les conditions de travail y sont dignes du tiers monde.

Dans les ateliers de confection, les fenêtres sont obstruées, les locaux ne sont pas chauffés en plein hiver, le travail est très mal rémunéré.

A Leicester, la moitié de la population est d'origine étrangère : c'est une main d'oeuvre fragile, peu éduquée, facilement exploitable. Les journées de travail sont harassantes, interminables, les ouvriers n'ont pas de contrat de travail.

On peut parler d'un véritable esclavage moderne. Les conditions de travail ont favorisé la propagation de l'épidémie de Covid.

 

Il faut savoir aussi que l'industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole.

On présente souvent la viscose, cette soie artificielle, comme un produit écologique issu de la fibre de bois.

Mais c'est une illusion : il faut de nombreux produits chimiques pour transformer le bois en tissu, des produits toxiques, très dangereux , acide sulfurique et CS2.

En Inde, dans la région où sont fabriquées ces fibres synthétiques, les gens sont atteints de symptômes neurologiques graves, cécité, atteintes vasculaires, handicaps, des problèmes de santé liés à la pollution de l'eau.

L'entreprise Birla fournit finalement de l'eau potable aux habitants, car les dirigeants savent qu'ils sont responsables de a pollution.

Mais, pour cultiver, les paysans utilisent encore l'eau polluée des puits. Et comme l'usine donne du travail aux gens, les habitants de la région laissent faire... 

 

Avec la mode jetable,  la demande mondiale de viscose explose.

De plus, la durée de ces vêtements est souvent limitée : les fibres s'abîment vite. Seulement 10 % peuvent être revalorisés.

Est-il possible de freiner la "fast fashion" ? En fait, si l'on arrête d'acheter ce type de vêtements, ce n'est pas une bonne solution pour l'économie.

On ne verra donc pas la fin de la mode jetable !

Encore un problème pour lequel nous n'avons pas de solutions...

 

 

Source :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/089135-000-A/fast-fashion-les-dessous-de-la-mode-a-bas-prix/

 

Le succès de la mode jetable...
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4 avril 2021 7 04 /04 /avril /2021 10:55
Le printemps aux Jardins de la Fontaine...

 

Soudain, en quelques jours, le printemps s'installe aux Jardins : une profusion de frondaisons, des nuances infinies de verts s'emparent des marronniers et des tilleuls...

Soudain, des myriades de feuilles sur les arbres auréolés d'un ciel bleu lavande...

 

 

Des feuilles légères, aériennes sur les tilleuls, des embruns de verts tendres sur les micocouliers...

De somptueuses feuillaisons sur les marronniers...

Du vert partout... 

 

 

L'eau de la source répercute ces teintes nouvelles, des embruns de verdures encore sur le miroir de l'eau...

 

 

Près du temple de Diane, sur les hauteurs du jardin, des arbres de Judée ajoutent leurs teintes de pourpre à ce tableau printanier.

 

 

Le spectacle de l'eau s'anime de bruissements nouveaux : courses folles des oiseaux, murmures, voix qui s'élèvent....

Deux cygnes vont et viennent, majestueux, sur le plan d'eau...

 

 

Le nymphée se peuple encore d'envols d'oiseaux...

 

Un immense jet d'eau fait naître sous le soleil un arc-en-ciel de couleurs...

 

Au sommet des Jardins, la Tour Magne rayonne, environnée de verdures...

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Le printemps aux Jardins de la Fontaine...
Le printemps aux Jardins de la Fontaine...
Le printemps aux Jardins de la Fontaine...
Le printemps aux Jardins de la Fontaine...
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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 10:22
AstraZeneca change de nom !

 

AstraZeneca n'est plus : il est remplacé par le "Vaxzevria". En fait, il ne s'agit là que d'un changement de nom, le vaccin reste ce qu'il était : un vaccin qui, on le sait, a connu bien des vicissitudes...

 

Il y a eu d'abord la non-recommandation pour les personnes de plus de 60 ans, puis l'apparition de thromboses qui l'a fait non recommandé pour les personnes de moins de 55 ans... de quoi s'y perdre, il faut bien le reconnaître !

Un vaccin maudit !

 

Aussi fallait-il repeindre la façade et l'appeler d'un  nouveau nom pour lui refaire une santé, si l'on peut dire !

Le choix du nouveau nom n'est pas très heureux : difficile à prononcer, avec ces consonnes rapprochées "x, z", ce nom est aussi compliqué à mémoriser... 

"Vaxzevria" ! Pas de quoi enthousiasmer les foules...

 

Depuis plusieurs semaines, AstraZeneca est sous le feu des critiques. Il a été suspendu, puis réintroduit en France et dans d’autres pays européens mi-mars, car plusieurs cas de thromboses ont été signalés chez des personnes vaccinées.

En France, une enquête a même été ouverte pour rechercher les causes du décès d’un étudiant de 24 ans, à Nantes, le 18 mars.

 

Dix jours plus tôt, il avait reçu une injection du vaccin anglo-suédois. Dans son rapport épidémiologique du 26 mars, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a confirmé qu’il existait un risque "très rare" de survenue de thrombose associée au vaccin d’AstraZeneca, sans remettre en cause la balance bénéfice/risque qui reste "positive".

 

Mais changer le nom d'un vaccin, est-ce vraiment une façon de redorer son blason ? Bien au contraire, cette nouvelle appellation n'est pas de nature à rassurer les gens... une façon de se refaire une virginité, peut-on supposer.

On se dit qu'il y a "anguille sous roche."

 

S'il s'agit d'une stratégie commerciale, c'est d'autant plus inquiétant.

En termes de communication, c'est même désastreux.

La famille d'une Toulousaine morte à l'hôpital va porter plainte : cette assistante sociale de 38 ans, est décédée à l'hôpital Purpan, 15 jours après avoir été vaccinée avec le vaccin AstraZeneca.

Le vaccin est-il responsable de son décès ? C'est probable.

Bien sûr, les décès enregistrés sont des cas qui semblent isolés, mais des investigations méritent d'être menées pour le vérifier.

 

 

 

Source :
 

https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-emission-du-mercredi-31-mars-2021

 

 

AstraZeneca change de nom !
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31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 08:18
Une semaine décisive... une de plus !

 

Les semaines décisives se suivent et se ressemblent : on attend sans arrêt la nouvelle décision, celle qui devrait arrêter le virus, celle qui devrait enfin résoudre la situation inextricable dans laquelle nous sommes empêtrés depuis plus d'un an.

Que va décider le gouvernement ? Privilégier l'économie ou la santé ?

 

Face à l'encombrement des hôpitaux et des services de réanimation, la marge de manoeuvre est étroite et compliquée.

Les médecins tirent la sonnette d'alarme : ils vont devoir trier les patients, faire des choix difficiles.

 

De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l'erreur du confinement : il fallait, disait-on, "laisser faire le virus" pour atteindre une forme d'immunité collective.

Il s'agissait de "liquider le virus en liquidant les inutiles et malheureux vieillards... une façon de fortifier l'espèce, en somme."

Un raisonnement pour le moins "moralement douteux."

D'autant que le Covid frappe dorénavant des personnes de plus en plus jeunes, avec le variant anglais qui prospère...

 

D'un autre côté, le secteur économique ne doit pas être négligé : il a pris une telle ampleur dans nos sociétés, qu'on ne peut le mettre de côté.

Là encore, des gens souffrent : les étudiants privés de cours, sans travail, ont parfois des difficultés à survivre, des salariés perdent leur boulot, se retrouvent au chômage, les familles sont à la peine...

 

Oui, décidément, les décisions sont difficiles à prendre : un dilemme difficile à trancher.

Des morts d'un côté, des victimes de la crise et du confinement, de l'autre.

Que faire ?

Il est probable qu'on s'achemine inéluctablement vers une nouvelle période de confinement plus strict.

Un nouveau tour de vis, donc !

Mais va-t-on pour autant résoudre la situation ?

Nouveau confinement, puis ralentissement de l'épidémie, puis relâchement, puis retour en force du virus...

On en est là : il va falloir vivre avec la bête à picots, le communovirus...

Et si la pandémie durait cinq ans, dix ans ou plus ? Le virus du VIH fêtera bientôt ses 40 ans sans jamais avoir quitté la scène, même brièvement.

Nous sommes encore dans une situation incertaine : qui peut prévoir ce qui va se passer ?

 

 

Sources :

 

Un livre de Jean-Luc Nancy : Un trop humain virus

 

https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner

 

https://www.pentalog.fr/blog/pandemie-coronavirus-impact-economique

 

 

 

 

Une semaine décisive... une de plus !
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29 mars 2021 1 29 /03 /mars /2021 11:09
Interventionnisme des parents à l'école : ça suffit !

 

Chacun son rôle : les parents interviennent de plus en plus auprès des professeurs pour contester, qui une note, qui une punition, qui une question pédagogique, qui une appréciation...

ça suffit !

Les parents ne sont pas à même de juger de la qualité d'un devoir, ou de la pédagogie à adopter face aux élèves.

Les parents, c'est certain, font preuve de partialité face à leurs chérubins. Pour eux, ils sont souvent pourvus de toutes les qualités, et dans ce domaine, le règne de l'enfant roi fait des ravages.

 

La mode est ainsi à la contestation de l'autorité des professeurs : ceux-ci sont dévalorisés par leur fonction même, une fonction qui a perdu de son prestige d'autrefois, qui n'est plus valorisée dans son rôle, qui semble avoir moins d'influence... en raison du développement d'internet...

 

Et c'est là une erreur car internet ne peut concurrencer un professeur... Internet est une mine de renseignements où il faut savoir trier, observer, et c'est le savoir bien assimilé qui permet de faire ce tri...

 

De plus en plus, les parents contestent sans vergogne les notes : ainsi, il m'est arrivé que des parents me reprochent de m'être trompée dans la notation globale de leur fille.

Evidemment, celle-ci avait menti, avait volontairement caché une de ses mauvaises notes.

Mais, les parents convaincus de la bonne foi de leur fille persistaient dans leurs affirmations et leur contestation !

Les propos de l'enfant sont souvent pris pour argent comptant...

Allons donc, un peu de réalisme ! Les adolescents ne sont pas tous des anges ! Ils peuvent mentir avec audace, sans se soucier de nuire à autrui.

Cette ingérence des parents s'est trouvée amplifiée au cours de la pandémie de Covid.

 

« Avec le confinement, l'école a demandé aux parents de s'impliquer davantage dans l'enseignement et a reconnu implicitement, et à ses dépens, qu'ils étaient légitimes à être co-éducateurs », déclare l'historien de l'éducation Claude Lelièvre. 

Et de plus en plus de parents demandent des comptes.

Cette vision consumériste de l'école est déplorable : les parents ne rendent pas service à leur progéniture.

Le système scolaire devient alors le reflet de notre monde de consommation où le client est roi...

 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/education/pas-de-vagues-quand-les-parents-s-incrustent-a-l-ecole-11-03-2021-2417374_3584.php

 

 

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28 mars 2021 7 28 /03 /mars /2021 12:12
Des frémissements de verdures...

 

 

Un air de printemps... des frondaisons nouvelles, légères... partout, le vert s'empare des arbres...

 

 

 

Sur le canal, l'eau se pare encore de ces verdures vaporeuses... reflets des arbres renaissants...

 

 

 

Les feuilles ondoient, frémissent sur l'eau...

 

 

 

Des éclats lumineux de verts, des teintes nuancées de xanthe...

 

 

 

Des poissons traversent les arbres de leurs silhouettes fuselées... somptueux tableau de ce début de printemps...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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