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7 août 2020 5 07 /08 /août /2020 08:55
Peut-on encore voyager ?

 

Sites touristiques envahis par des foules compactes, sites pollués, dégradés, abîmés par un tourisme de masse débridé...

Des effets dévastateurs...

 

Le voyage est devenu une véritable industrie... en France, le tourisme génère de nombreuses activités, des profits conséquents...

Alors, face à la démesure du tourisme, peut-on encore voyager ?

 

Le tourisme avait à l'origine une dimension émancipatrice qui a été très vite rattrapée par la logique du marché, par une logique industrielle qui pose aujourd'hui problème.

Avions, bateaux de croisière, constructions de centres de vacances, d'hôtels, toute une infrastructure consacrée au tourisme... forcément, l'environnement en pâtit.

 


Et quand on voit ces paquebots géants devenus villes flottantes, qui peuvent accueillir 5000 passagers, on prend conscience plus encore de la démesure de nos sociétés.

Une vingtaine de bars et restaurants, un théâtre, un casino, un centre de bien-être, une patinoire, un parc aquatique, un jardin botanique naturel... on se croirait non pas sur un bateau, mais dans une ville construite pour le confort des passagers...

On y perçoit un luxe démesuré, un gigantisme effrayant... les cabines se superposent, créant une impression de vertige.

 

Mais qui peut avoir envie de naviguer sur de telles îles flottantes ?

C'est l'univers de l'artifice par excellence : un monde où les gens se retrouvent entre eux, pour profiter d'un luxe inouï, mais que devient le plaisir du voyage et de la découverte ?

Ces voyageurs modernes ont-ils même l'occasion d'observer les paysages marins, dans la mesure où de nombreux loisirs leur sont proposés ?
 

 

Il existe encore une sorte de narcissisme du voyage que les réseaux sociaux amplifient : "J'ai fait tel pays, j'ai fait la Birmanie, le Pérou, le Srilanka..."

Quel snobisme !

Le voyage est aussi un luxe réservé aux plus riches : il faut avoir du temps, de l'argent. De nombreux Français n'ont pas les moyens de partir en vacances.

Toutefois, le low cost a permis de démocratiser le voyage.

 

Mais, on en prend de plus en plus conscience : le voyage devrait être plus rare et plus précieux, l'industrie touristique doit décroître...

Le voyage devrait commencer, en fait, sur le pas de sa porte : point n'est besoin d'aller loin, on peut découvrir même près de chez soi...

Se mettre à l'écoute de la nature, observer son environnement, apprendre à connaître la campagne environnante, pister les créature fabuleuses, selon l'expression de Baptiste Morizot, c'est à dire "les êtres vivants qui habitent juste à côté de nous, dans les forêts, dans les montagnes, parfois, juste à l'autre bout du jardin."

Commençons par observer tous ces êtres vivants qui nous entourent : les arbres, les oiseaux, les insectes...

Partons à la découverte de notre environnement...

 

 

Source :

 

https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-06-juillet-2020

 

 

 

 

 

Peut-on encore voyager ?
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5 août 2020 3 05 /08 /août /2020 08:25
Toute la beauté des libellules...

 

Si belles, si fragiles, si légères, les libellules sont fascinantes...

 

Le nom lui-même est tellement évocateur : quatre "l" de libellule pour mimer la forme des demoiselles, leurs ailes somptueuses diaprées de lumières...

 

Les libellules sont faciles à observer à la différence des oiseaux, elles se posent sur des fleurs, puis s'envolent vers d'autres bouquets...

Quelles splendeurs !

La libellule est tellement insaisissable, tellement frêle !

 

Le philosophe et poète Alain Cugno s'est intéressé aux libellules... Sylvain Tesson évoque cet écrivain dans un de ses ouvrages :

"Ce poète émerveillé par la grâce des carnassières déguisées en fées, mène une méditation sur l'être, le temps, la mort, la fragilité de la vie, la tressaillante joie des rencontres éphémères..."

"Les libellules avancent leurs formes et leurs couleurs comme des évidences irréfutables."

"Chaque apparition est une révélation, mieux ! la confirmation de la beauté du monde. Comme le Mont Blanc devant les yeux de Hegel, les bêtes se contentent d'être."

 

"Cugno vénère l'inaccessibilité des odonates dont l'oeil humain ne peut saisir les séquences trop rapides du vol. Les libellules évoluent dans une autre dimension. L'écrivain, finalement, s'incline devant l'élégance de ces bolides aux ailes de tulle. Les libellules ne s'imposent jamais. Elles ne laissent d'autres traces sur la Terre que le souvenir d'un émerveillement dans les yeux des contemplateurs."

"Elles ne tiennent à rien, si ce n'est à s'en aller. Elles habitent leur départ indéfiniment."

 

Magnifique évocation des libellules !

 

Ces insectes avant d'être libellules ont une très longue gestation sous l'eau, et les libellules vivent très peu de temps en comparaison avec cette gestation.

"La libellule peut passer 5 ans dans l'eau sous forme de larve, elle émerge ensuite et ne vit que quelques semaines : elle découvre alors une sorte de paradis, puis soudain, elle meurt.

C'est le seul insecte qui a les 4 ailes reliées à des muscles spécifiques. Les libellules peuvent faire bouger une aile dans un sens, et une autre dans l' autre sens, d'où des vols stationnaires, des vols en marche arrière, des virages absolument vertigineux, une machine à voler !", nous dit Alain Cugno.

Une merveille de la nature !

Le nom scientifique de l'ordre des odonates  vient du mot grec  ὀδούς, odoús "ou ὀδών, odon (Ionien), la dent" en référence aux mandibules puissantes armées de dents pointues inégales qui font des libellules de redoutables chasseuses...

 

 

Source :

https://www.franceculture.fr/emissions/les-racines-du-ciel/lentomologie-comme-art-de-philosopher-avec-alain-cugno

 

 

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3 août 2020 1 03 /08 /août /2020 08:28
Covid-19 : laisser les jeunes se contaminer entre eux ?

 

Face au coronavirus, les stratégies proposées par les instances médicales divergent...

 

Faut-il laisser les jeunes se contaminer entre eux, comme le suggère le Pr Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans une interview au Parisien ?

Curieuse invitation !

C'est là un message de déresponsabilisation envers les jeunes, alors que chaque citoyen doit être responsable.

D'autant que beaucoup de jeunes sont déjà dans l'inconscience et l'imprudence : au cours de soirées festives, certains ne respectent aucun geste barrière.

 

Quand on est jeune, on se croit immortel... or, le coronavirus peut être aussi dangereux pour des personnes jeunes.

On sait aussi que les jeunes peuvent propager le virus : impossible de leur interdire de côtoyer leurs parents ou leurs grands parents.

 

On se demande comment un professeur, un médecin renommé s'avise de faire de telles recommandations alors que la pandémie semble renaître et que de nouveaux foyers sont détectés tous les jours.

 

"L'Organisation mondiale de la santé affiche de son côté une posture foncièrement différente. Au cours d'une conférence de presse, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, a ainsi fait une mise en garde. « Nous l'avons dit et nous le redisons encore : les jeunes peuvent être contaminés, les jeunes peuvent mourir, et les jeunes peuvent transmettre le virus », a ainsi martelé le scientifique, qui estime qu'ils « devraient être à la pointe du changement » dans les nouvelles attitudes sociales induites par la pandémie – distanciation physique, lavage des mains, port du masque lorsque la distanciation est impossible."

 

Une fois de plus, on constate un manque de consensus dans le monde médical.

Ce virus reste encore bien énigmatique par bien des aspects. On le connaît mal, les scientifiques ne sont sûrs de rien. On ne sait même pas combien de temps dure l'immunité : il semble qu'elle soit très limitée.

"Le propre de la science est d'être réfutable. Parce que la science n'est pas la vérité, mais une méthode pour chercher la vérité. Parce qu'il n'y a jamais l'unanimité scientifique, à fortiori autour d'un phénomène jusqu'alors inconnu", comme le rappelle fort justement Henri Guaino interrogé par le journaliste Alexandre Devecchio.

 

Face à la menace, mieux vaut être prudent, afin d'éviter un nouveau confinement qui serait désastreux pour l'économie.

Mieux vaut respecter les gestes barrières, éviter les contacts rapprochés....

Mieux vaut inciter les jeunes à se protéger et à protéger les autres.

 

 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-faut-il-laisser-les-jeunes-se-contaminer-entre-eux-02-08-2020-2386412_40.php

 

 

 

Covid-19 : laisser les jeunes se contaminer entre eux ?
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2 août 2020 7 02 /08 /août /2020 13:48
Une libellule sur les fleurs de Valériane...

 

 

Ailes diaphanes, translucides, diaprées de rose ! Une libellule fuselée, légère s'est posée sur une fleur de Valériane....

 

 

Quelle élégance ! Quelle fragilité !

 

 

Des ailes perlées d'éclats, si fines ! Corps doré par le soleil de l'été, la libellule s'imprègne des sucs de la fleur fanée...

 

 

 

Bousculée par le vent du midi, la libellule imperturbable savoure tous les parfums...

 

 

 

Ses ailes subtiles, brodées de perles étincelantes, reflètent la lumière du soleil...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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31 juillet 2020 5 31 /07 /juillet /2020 10:24
Du soleil dans les voix, du soleil dans la musique, du soleil à Nîmes...

 

Humour, gaieté, charme, inventivité, rythmes endiablés... voilà de quoi passer une bonne soirée, avec les 4 chanteuses du groupe Banan'N Jug...

 

Du soleil dans les voix, du soleil dans la musique, du soleil à Nîmes où les quatre chanteuses ont donné un concert devant la Maison Carrée, dans le cadre des Jeudis de Nîmes...

Une soirée musicale pleine d'entrain, de dynamisme, et de gaieté.

 

Le public a particulièrement apprécié ce moment festif : les enfants ont dansé au rythme de la musique...

 

Banan'N Jug est un groupe de quatre chanteuses qui s'accompagnent de divers instruments : banjo ou ukulélé, washboard, contrebasse, kazoo,  autres piano toy, écumoires et casseroles..

4 chanteuses aux voix harmonisées, dans un univers résolument ensoleillé...

 

"Banan'N Jug s'attache à dépoussiérer de vieux morceaux, souvent oubliés, voire quasiment inconnus, et de les tordre, les malmener, pour en extraire l'essence et se les approprier. Divers horizons sont explorés : Jamaïque, Bahamas, Haïti, Hawaii... les chansons nous  emmènent aussi en Chine ou au Mexique, après un petit détour par la France..."

 

"Les paroles et les ambiances sont choisies pour la force du récit mais souvent sans oublier la part d'humour, illustrées aussi à travers les "farces musicales" dont le groupe joue souvent : accélérations, ralentis, changement d'ambiance, clin d'oeil à d'autres styles musicaux plus contemporains", etc...

 


Banan'N Jug revisite à quatre voix harmonisée Dirty Blues, Calypso Swing et Negros Spirituals du début du XXe, avec une énergie communicative.



Les Jug Bands se sont développés dans le sud des États-Unis au début du XXème siècle. Ces musiciens se produisaient dans la rue, mêlant des instruments "classiques" et des objets du quotidien détournés. Le jug est le pichet en terre que les hommes à la voix grave utilisaient pour imiter la contrebasse.

 

Loin du formalisme, la musique Jug c’est aussi un état d’esprit simple et spontané qui autorise les détours par d’autres genres musicaux.

 

Merci à ces musiciennes pour ce moment festif empli de charme et de gaieté !

 

 

 

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29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 08:32
Mais où est passé le monde d'après ?

 

Le confinement nous a permis d'apprécier un monde différent : moins de pollution, moins de voitures, une nature régénérée, des chants d'oiseaux à nouveau perceptibles...

Et on disait : "Ce ne sera plus jamais comme avant..."

 

Oui, mais voilà, les habitudes ont vite repris le dessus : les gens utilisent leur voiture, comme avant, ils consomment comme avant, parfois plus, pour rattraper le temps perdu.

Le monde d'après verra-t-il le jour ?

 

Le Cac 40, les dividendes des actionnaires, les places financières continuent à tuer la planète pour le profit...

Alors, bien sûr, le monde d'après est souhaité par de nombreux Français : les gens ont envie d'un changement, d'une rupture.

 

Le télé-travail intéresse de nombreux salariés.

Plan de rénovation énergétique des logements, encouragement au travail à temps partiel, revalorisation des rémunérations pour les soignants, encadrement de la publicité pour éviter la surconsommation, plus de sobriété dans les emballages, dans les déplacements, plus de sobriété numérique...

Produire mieux, consommer mieux... de belles espérances...

Mais le revenu universel, les nationalisations, la réduction du temps de travail ne font pas consensus dans la population.

C'est là que le politique doit faire son travail...

 

Mais, en fait, le monde d'après n'est-il pas une invention des politiques ?

Mieux équiper les hôpitaux ? Ce n'est même pas assuré... indemniser les commerces et les entreprises, c'est un moindre mal, mais on est loin de l'autre monde promis.

Augmenter le prix de l'essence pour sauver l'environnement ? Encore faut-il mettre en place des alternatives.

L'industrie verte pourrait, elle aussi, produire de la croissance.

 

Alors, bien sûr, le monde d'après peut prendre du temps, d'autant que la crise du coronavirus n'est pas terminée.

Mais l'urgence écologique est là... mais les mesures prises en faveur de l'hôpital restent bien modestes... mais le déploiement de la 5 G pose problème.

Le monde d'après risque de n'être qu'un beau rêve ou plutôt un cauchemar.

 

Tant de problèmes dans notre monde si bien installé, tant d'égoïsmes, tant de mauvaises habitudes, trop d'inégalités, trop de précarité, trop de misère pour les uns, trop d'argent pour les autres, des gaspillages éhontés, etc.

Tout est à faire pour changer d'optique et de projet...

 

 

Source :

 

https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-27-juillet-2020

 

 

 

Mais où est passé le monde d'après ?
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27 juillet 2020 1 27 /07 /juillet /2020 11:23
Avec la 5G, un nouveau projet de société ?

 

Avec la 5G, arrive aussi une vague d'objets connectés.

Pour quel usage ? Du streaming vidéo, de la réalité virtuelle, de la connectivité à faible latence entre véhicules et infrastructures, véhicules entre eux, en fait un boulevard pour la smart city, pour une multitude des capteurs connectés, donc cent milliards d'objets connectés.

Mais c'est quoi, la smart city ? Encore des termes anglais qu'on a des difficultés à comprendre...

La smart city, ou ville intelligente, ou ville connectée, c'est une gestion plus efficiente et démocratique au bénéfice des usagers et de la collectivité. Toutefois ses risques et limites apparaissent déjà. Car, bardée de capteurs de données censés améliorer nos vies urbaines, la smart city est aussi un fantastique vecteur potentiel de surveillance.

 

De plus, on sait que le streaming vidéo est extrêmement énergivore. En 2018, cela représentait déjà l'équivalent de la consommation énergétique d'un pays comme l'Espagne.

Or, on devrait réduire la consommation du secteur numérique, celui qui est le plus en croissance de tous les secteurs industriels.

 

Créer des besoins au détriment de la planète... est-ce bien raisonnable ?

De plus, les risques des ondes ne sont pas encore bien évalués : peut-on déployer la 5G, si on n'en connaît pas bien les risques pour la santé ?

Et le principe de précaution ?

Les antennes vont être multipliées... Allons-nous être des cobayes ?

 

La 5G permettra le déploiement des véhicules autonomes, le développement des objets connectés, des téléphones portables.

C'est encore l'économie qui mène la danse.

L'addiction aux écrans ne cesse de croître : 6 heures 40 par jour !

41 % des jeunes entre 15 et 19 ans n'ont pas lu un livre dans l'année !

Baisse du temps de sommeil, augmentation de la myopie, problème de sédentarité, manque d'exercices, isolement...

Beaucoup de problèmes sont liés au numérique...

 

Même si le numérique présente des avantages indéniables, le tout numérique inquiète, fait peur...

Avec la 5G, la multiplication des objets connectés, vers quelle société allons-nous ?

Une société de surveillance, de loisirs futiles, d'écrans démultipliés, de passivité, de laisser-aller, de paresse ?

Où nous mène la 5G ?

 

 

Source :

 

https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-23-juillet-2020

 

 

 

Avec la 5G, un nouveau projet de société ?
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26 juillet 2020 7 26 /07 /juillet /2020 10:41
Un papillon flamboyant sur les fleurs de Valériane...

 

 

 

Un papillon flamboyant s'attarde sur les fleurs de Valériane : il déploie ses ailes majestueuses aux teintes de feux et de lumières...

 

 

Il goûte longuement les fleurs, en apprécie les sucs...

 

 

 

Ses ailes marquetées déroulent des motifs somptueux, des dessins géométriques, perles noires, stries, arabesques....

 

 

Contrastes de couleurs, robe festonnée, rondeur des ailes, le papillon attire tous les regards !

 

 

Tout autour, les cigales chantent l'été de leurs voix chaleureuses...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 09:15
Mais à quoi sert le masque ?

 

 

Ce jour-là, je me rends au supermarché pour faire mes courses de la semaine : depuis 3 jours, le masque a été rendu obligatoire dans tous les lieux fermés.

 

Dès que je rentre dans la galerie marchande, je mets mon masque en place : je le sors de la pochette où je le range, et je l'applique sur mon visage en le tenant par les courroies élastiques et en l'ajustant au dessus de mon nez.

Me voilà partie pour une heure de courses environ.

 

A l'intérieur du magasin, je croise une multitude de clients qui font semblant de porter masque : masques sous le nez, masques sous le menton, masques détachés, rabattus sur le côté ou sur le cou.

Quelle indiscipline !

 

Pourtant, il s'agit de s'astreindre à cette contrainte pour une durée limitée : le temps des achats dans le magasin.

 

Oui, mais voilà : le masque, qu'il soit en tissu, qu'il soit chirurgical, qu'il soit jetable ou non, est étouffant.

C'est l'été et les gens ne supportent pas cette contrainte.

 

Les plus réfractaires, me semble-t-il sont les jeunes, eux qui seraient pourtant les mieux à même de supporter le masque.

Ils sont dans la décontraction, le refus de la règle, la contestation des autorités et de la loi.

 

Bien sûr, à l'intérieur, aucune surveillance : personne n'est là pour rappeler à l'ordre les contrevenants.

Or, si le masque est utile, s'il empêche vraiment la propagation du virus, ces jeunes font preuve d'inconscience.

Ils ne se protègent pas et de plus, ils ne protègent pas les autres qui sont susceptibles d'être plus fragiles.

A quoi bon porter un masque, si on le porte de guingois ??

 

Dans le doute, mieux vaut se conformer à des règles de prudence.

 

L'épidémie semble reprendre dans certaines régions françaises : 209 foyers de contamination en France.

"La Belgique a annoncé un renforcement, dès samedi, des mesures face à la hausse des cas de coronavirus, avec le port obligatoire du masque dans "tout endroit à forte fréquentation": marchés, brocantes, rues commerçantes, hôtels, restaurants et cafés. La Finlande a décidé de refermer ses frontières aux voyages non essentiels en provenance de Suisse, Autriche et Slovénie en raison d'une hausse des cas dans ces pays."

 

Et je pense que le philosophe et astrophysicien Aurélien Barrau a raison de s'insurger contre les réfractaires au port du masque.

Il déclare notamment : "Mais comment n’être pas triste de constater que le refus des gestes sanitaires de base – qui ne sont qu’un infime effort d’intelligence collective élémentaire – soit aujourd’hui revendiqué comme un acte de résistance ? Il me semble que cette obstination à mettre en danger la vie d’autrui relève en réalité plutôt de la bouderie presque obscène d’un enfant gâté paranoïaque qui ne veut rien, jamais, sacrifier de son confort. Fut-ce en faisant courir à d’autres un risque vital."

Et il rajoute : "Nous avons réclamé – à juste titre – ces masques quand ils manquaient. Refuser de les utiliser quand ils sont disponibles est totalement incohérent."

Alors, il convient de porter correctement le masque et de respecter les gestes barrières.

 

Sources :

 

https://www.demotivateur.fr/article/le-scientifique-aurelien-barrau-s-adresse-aux-anti-masques-a-travers-un-message-fort-21802

 

https://www.lepoint.fr/sante/bilan-nouvelles-mesures-le-point-sur-la-pandemie-de-coronavirus-23-07-2020-2385398_40.php

 

 

 

Mais à quoi sert le masque ?
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22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 11:03
Qu'est-ce qu'un personnage de roman ?

 

C'est en général un être de fiction... il peut être plus rarement une personne ayant réellement existé : c'est le cas pour un personnage historique dans certains romans historiques.

 

I Le personnage de roman est présenté souvent comme un véritable individu : l'auteur veut produire un effet de réel.

 

1) Comme une personne réelle, un personnage de roman ressent des émotions, éprouve des sentiments, a des idées. Par exemple, Mouret dans Au bonheur des Dames éprouve des sentiments de fierté, a envie de dominer "son peuple de femmes", Des Grieux est passionnément amoureux de Manon Lescaut.

 

2) C'est aussi un être social : le personnage s'inscrit dans une époque, il fait partie d'une communauté dont il partage les valeurs morales, religieuses. Ainsi, l'abbé Prévost fait référence aux valeurs morales de son époque, notamment les valeurs religieuses. La passion amoureuse semble par certains aspects condamnable : elle conduit au mal, aux vices... Des Grieux vole, triche, tue même pour l'amour de Manon.

 

3) Le personnage de roman a un état civil : un nom, un prénom, un âge, une nationalité, il vit dans une société précise, appartient à une famille. Des Grieux est un noble, Manon Lescaut une fille du peuple : les noms des personnages sont révélateurs.

 

4) Le personnage existe physiquement et psychologiquement : les descriptions sont plus ou moins détaillées. On les entend parler... Les discours directs ou indirects révèlent leurs origines, leur personnalité.

Le personnage peut avoir un passé, un avenir.

5) Il existe des personnages-types : il arrive qu'un personnage incarne, symbolise ( parfois jusqu'à la caricature ) un défaut ou une qualité. Ainsi le père Grandet, dans le roman de Balzac, est le type de l'avare.

Manon Lescaut représente la femme fatale, Des Grieux l'homme passionné, Georges Du Roy l'ambitieux.

 

6) L'évolution d'un personnage : un personnage est souvent pris dans un processus de transformation, il construit son destin à travers des expériences.

Des Grieux, après avoir rencontré Manon, se transforme radicalement.

 

II Le statut narratif du personnage

 

1° On distingue les héros et les personnages secondaires.

Le héros est le personnage principal, il porte l'action du début à la fin du roman.

Les personnages secondaires participent peu ou moins à l'action mais peuvent intervenir dans le destin des héros.

 

2) Les fonctions des personnages

Ils peuvent être moteurs de l'action, ou faire-valoir (Tiberge, l'ami de Des Grieux reste un personnage un peu terne.)

Ils peuvent représenter une profession : mineur (Lantier dans Germinal), une classe sociale : la bourgeoisie (Madame Bovary), une valeur : l'honnêteté (Eugénie Grandet).

Ils peuvent représenter une époque : Manon Lescaut symbolise bien la société frivole de la Régence.

René de François-René de Chateaubriand représente bien le héros romantique tourmenté en proie à des doutes, au Mal du siècle.

3) Le personnage peut susciter l'admiration, la sympathie ou l'antipathie. L'auteur choisit de le présenter à son gré.

Georges Du Roy est un arriviste, un ambitieux qui réussit grâce aux femmes : il est antipathique.

Des Grieux suscite la sympathie, malgré la déchéance qu'il connaît, Manon Lescaut également, malgré ses défauts.

Il faut donc penser à observer les caractérisations des personnages : vocabulaire élogieux ? péjoratif ?

Noms des personnages ? ou absence de noms donc absence d'identité.

Portrait moral ? Portrait physique ? Portrait en action ?

Discours ou absence de discours quand le personnage n'a pas droit à la parole.

 

 

Conclusion :

Le personnage est essentiel dans le roman traditionnel. Il représente souvent les valeurs d'une époque, une vision du monde.

Il est souvent proche d'un individu réel : l'auteur nous donne une impression de réalité, d'authenticité.

Mais, dans le Nouveau roman, au vingtième siècle, on rejette le réalisme du 19ème siècle : les personnages perdent de leur consistance, ils sont parfois désignés par de simples initiales. Les objets deviennent plus importants que les personnages. Les objets de consommation courante sont, plus que les protagonistes, les véritables héros du roman...

 

 

 

Qu'est-ce qu'un personnage de roman ?
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