Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 13:21
Rêves de profs...

 

 

 

 

Rêves de profs... ou plutôt cauchemars, car les nuits des enseignants sont parfois agitées et houleuses, notamment en fin de trimestre, quand la fatigue se fait plus pesante...

 

Ce métier prenant qui envahit l'esprit nous poursuit, parfois, jusque dans notre sommeil : élèves agités, bavards, indisciplinés peuvent hanter nos pensées, même pendant la nuit.

Dans ces visions nocturnes, voilà que je me sens dépassée par la situation, incapable de contrôler une classe, je me sens débordée, complètement écrasée par le poids des responsabilités...

 

Il m'est arrivé de me réveiller, en pleine nuit, en sursaut, en criant : TAISEZ-VOUS !

D'autres fois, je perdais des copies d'élèves... c'est, là, une des angoisses des profs les plus fréquentes, car on réceptionne, souvent, un nombre impressionnant de devoirs à corriger...

D'autres fois, pressée par le temps, je n'arrivais pas à remplir les bulletins de fin de trimestre et  j'étais prise de panique...

 

Certains élèves dissipés, voire perturbateurs nous amènent, aussi, à élaborer des stratégies nocturnes.

Punitions à prévoir, mesures de rétorsions, sanctions diverses...

 

Parfois, c'est la préparation d'un cours qui envahit nos nuits : soudain, de nouvelles idées viennent à l'esprit et permettent de compléter un travail entrepris.

 

Les enseignants peuvent aussi faire des cauchemars d'inspecteurs : inspecteurs tyranniques et virulents qui font preuve d'abus d'autorité.

 

La hiérarchie peut débouler dans nos nuits agitées : une convocation dans le bureau du proviseur peut entraîner des soucis qui génèrent des nuits agitées.

 

Les parents d'élèves viennent, parfois, même, au coeur de la nuit, me demander des comptes, et me poursuivent de leurs récriminations...

 

Des notes trop sévères, des punitions qui seraient injustifiées, trop de travail pour les élèves, le défilé des parents peut être cauchemardesque...

 

Non, je ne rêve même pas de ces cours merveilleux où les élèves participent avec bonheur, où ils me montrent tout l'intérêt qu'ils portent à mon enseignement.

 

Je ne rêve pas de ces moments de complicité où les rires fusent, où l'on éprouve un bien-être et un enchantement face à certaines classes.

 

Le plus souvent, ce sont les soucis qui prennent le dessus et qui envahissent l'espace nocturne.

Le plus souvent, la nuit apporte son lot d'inquiétudes et d'angoisses renouvelées.

 

D'autres métiers génèrent, sans doute, des tourments, mais l'enseignement reste une des professions les plus exposées à ces troubles nocturnes.

De quoi rêvent les profs ?

Ce métier qui accapare l'esprit revient, parfois, hanter nos nuits, et réveiller des peurs primaires.

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

 

Rêves de profs...
Partager cet article
Repost0
2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 15:59
L'incroyable destin de Bata l'Egyptien...

 

 

 

 

 

Le plaisir de raconter des histoires inspirées de l'antiquité égyptienne, le bonheur de dire, de faire vibrer les spectateurs, de les étonner, de les amuser... c'est tout ce que l'on trouve dans ce spectacle musical....

 

Un guitariste ponctue le récit de quelques interludes chantés, accompagné d'un joueur de triangle.

 

L'histoire nous emmène au bord du Nil, dans un monde lointain, où l'on retrouve tous les travers de l'humanité : jalousie, convoitise, mensonges, vengeances, haines...

 

Deux frères que tout réunit sont mis en scène, deux frères qui semblent vivre dans la plus parfaite harmonie : Bata et Anoup.

 

Mais l'épouse d'Anoup succombe aux charmes irrésistibles de Bata...

 

C'est le début d'un récit riche en rebondissements de toutes sortes qui nous conduisent au coeur des croyances égyptiennes : divinités qui interviennent dans le destin humain, mort, résurrections, réincarnations...

 

Le conteur montre une virtuosité étonnante, faisant vivre les personnages, maîtrisant parfaitement cette histoire aux mille replis et rebondissements...

 

Il jongle avec les multiples personnages, leur caractère, il se fond dans leur personnalité, parvient à maintenir l'intérêt et l'attention du spectateur, pendant plus d'une heure...

 

Le guitariste qui l'accompagne reprend certains motifs de l'histoire, avec entrain et vivacité.

 

L'émotion est au rendez-vous : on rit des jeux de mots du conteur qui mêle habilement les réalités modernes à ce conte d'un autre temps, on frémit devant les malheurs du héros, on s'apitoie devant ses mésaventures.

Le récit nous plonge dans l'histoire de l'Egypte antique, avec sa magie, ses divinités solaires, animales, ses croyances...

 

Des noms pleins de poésie : Sinouhé, Sobek, Minnéa, Râ, Hathor, Néfer, Osiris, Toth, Anubis....

On s'imprègne des croyances égyptiennes, avec l'évocation de l'au-delà, la pesée des destins, le sort réservé aux damnés de la terre...

On entrevoit aussi la morale de ce récit : un destin qui semble tracé d'avance n'est pas inéluctable.

 

L'espoir, le courage peuvent transformer le monde et changer le cours d'une vie.

 

L'histoire nous donne, ainsi, une leçon de vie : ne pas perdre espoir, faire face aux difficultés et aux multiples obstacles que l'on rencontre, persévérer dans les efforts, aller de l'avant, pour vaincre toutes ces embûches.

De plus, le récit met en scène la cruauté des puissants qui s'ennuient et se plaisent à torturer les plus humbles.

 

On admire tout le travail de mémorisation du comédien qui arrive à retenir les méandres d'une histoire si complexe...

 

L'évocation de l'Egypte moderne n'est pas oubliée : Le Caire, avec ses souks, les épices aux teintes dorées, la misère du peuple, le Nil, fleuve sacré...

 

 

 

 

Ce spectacle créé par la Compagnie du Capitaine est inspiré d'un récit antique : Le conte des deux frères...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conte_des_deux_fr%C3%A8res

 

 

 

 

 

 

L'incroyable destin de Bata l'Egyptien...
L'incroyable destin de Bata l'Egyptien...
L'incroyable destin de Bata l'Egyptien...
Partager cet article
Repost0
1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 11:53
Comment dire la fleur de Mai ?

 

 


Comment dire, comment raconter ces senteurs du mois de Mai ?

 

Comment exprimer ces délices de fleurs légères, ces évanescences, ces parfums subtils ?

Comment dire la fleur de Mai ?

 

Fluidité des formes, embruns de fraîcheur, douceurs des calices....

Feuilles épanouies, d'un vert tendre... on entrevoit des bois ombragés, une lumière diffuse qui transperce les arbres.

 

Le soleil s'épanouit sur les fleurs, leur donne transparences et pureté de lys...

Le soleil dessine des festons, les éclaire de luminosité.

 

Des grains délicats près des feuilles, une harmonie de blanc et de verts, le bonheur de Mai qui commence, le Mai, le joli Mai...

 

Le bonheur d'une fleur humble et rayonnante, des bouquets de lumières et de tendresse.

 

Comment dire l'élégance, la simplicité ?

 

Comment dire la clarté, le charme, la finesse, la fragilité ?

 

Comment dire la fleur de Mai ?

   

 

 

 

 

 

Comment dire la fleur de Mai ?
Partager cet article
Repost0
30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 10:16
Dans cette histoire de faussaire...

 

 

Dans un monde où tout est faux, où l'artifice devient la règle, où une sophistication  clinquante s'impose partout, Georges Brassens nous régale d'une chanson où il dénonce le règne des objets, du matérialisme, et du tape-à-l'oeil...

 

Le texte s'ouvre sur la vision d'une "ferme" dans laquelle le "faux" semble une évidence, comme si nos sociétés cultivaient tout ce qui est factice.

Cette ferme qui "se découpe sur champ d'azur" paraît déjà illusoire, à travers ce fond bleu idéalisé...

 

"Chaume synthétique, faux buis, faux puits...", le décor accumule des éléments où le naturel n'a plus sa place...

 

Dans une vision cinématographique, nous découvrons la ferme progressivement, en même temps que le narrateur : après une vision globale, nous percevons, ensuite, toutes sortes de détails, et nous avons ainsi l'impression d'une proximité avec le poète...

 

Puis, apparaît "la maîtresse de céans" dont le vêtement s'accorde parfaitement avec le décor, puisqu'elle arbore une tenue de "fermière de comédie".

Tout est feint, comme dans une pièce de théâtre, une comédie, et les périphrases viennent souligner cet aspect surfait et suranné.

 

Dès lors, le poète paraît complètement décalé, lui qui se présente, dans toute sa simplicité, avec "un petit bouquet"  fade et terne, devant les "massifs de fausses fleurs", aux couleurs éclatantes.

 

Après avoir foulé "le faux gazon", le narrateur qui parle à la première personne, dans une sorte de confidence, est invité à rentrer dans la maison... Et, là encore, le décor se caractérise par nombre d'éléments factices : " Un genre de feu sans fumée,
un faux buffet Henri II, La bibliothèque en faux bois, Faux bouquins achetés au poids, Faux Aubusson, fausses armures, Faux tableaux de maîtres au mur..."

 

L'adjectif "faux" revient comme un leit-motiv, en début de vers, soulignant l'omniprésence de l'artifice...

De plus, les objets se multiplient dans une énumération dénonciatrice de mots souvent au pluriel : on entrevoit un monde envahi par le matérialisme...

 

Même les livres semblent faire partie du décor, et ne sont sûrement pas destinés à être lus, ils perdent leur fonction essentielle, ils ne sont plus outils de culture et de connaissances.

A nouveau, la fermière apparaît affublée de parures diverses qui relèvent de l'imposture :

"Fausses perles et faux bijoux
Faux grains de beauté sur les joues,

Faux ongles au bout des menottes..."

Et même le piano semble factice, puisqu'il joue des "fausses notes"...

 

Le comportement de la dame qui enlève "ses fausses dentelles" est, également, dénuée de sincérité : elle feint la pudeur, et n'hésite pas à mentir, jouant le rôle d'une vierge, tout en dévoilant ses appâts, attitudes  totalement contradictoires.

 

Le vocabulaire de la fausseté se diversifie : "faux, simulateurs, artificiels", comme pour souligner une propagation des mensonges et de l'artifice...

En contraste, on voit apparaître la sincérité des sentiments éprouvés par le poète : "La seule chose un peu sincère Dans cette histoire de faussaire... C'est mon penchant pour elle".

 

Georges Brassens laisse entrevoir, aussi, une sorte de déception sentimentale, quand la dame se laisse séduire finalement par un autre, "un vrai marquis de Carabas", allusion à un personnage du Chat botté, archétype de l'imposteur qui emprunte un faux titre de noblesse...

 

Brassens oppose, ainsi, habilement ses sentiments à ce monde matérialiste et factice qu'il vient d'évoquer.

 

Face à cet univers factice dans lequel nous vivons souvent, ce qui importe vraiment, l'essence de la vie, ce sont les sentiments que nous éprouvons... voilà le message que nous délivre ici le poète.

 

Convoquant Cupidon, Vénus, des dieux antiques, Brassens ironise sur le mauvais tour qu'ils lui ont joué... "Faux jeton, faux témoin", des expressions familières sont utilisées pour les désigner, avec humour.

 

Et la chanson s'achève sur une note d'authenticité, de tendresse, et d'humour, encore : le poète nous confie le vrai bonheur qu'il a, malgré tout, ressenti en séduisant la dame.

 

On retrouve dans ce texte tout l'univers de Georges Brassens : culture, références littéraires, jeux de mots, expressions familières, tendresse, dérision...

 

On retrouve une simplicité, une modestie, un refus de l'artifice, un besoin de sincérité, toutes ces qualités  qui ont tendance à s'effacer dans un monde voué à la modernité. Brassens, lui, nous rappelle qu'il faut privilégier l'essentiel : la vérité des sentiments.

 

Quant à la mélodie, elle nous entraîne avec légèreté dans cette ferme de pacotille, où le poète ne se sent guère à sa place et semble comme happé par un vertige d'objets.

 

 

 

 

Le texte :

 

http://www.brassens-cahierdechanson.fr/OEUVRES/CHANSONS/faussaire.html
 

 


 

 

 

 

Photo : rosemar

Partager cet article
Repost0
29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 12:14
Ma pincée de tuiles...

 

 

 

Pour le plaisir des mots : la tuile !

Dans un extrait du roman de Giono, Le hussard sur le toit, on voit le héros de l'histoire se réfugier sur les toits des maisons de la ville de Manosque : menacé par la population qui le prend pour un empoisonneur, Angelo Pardi n'a pas d'autre solution pour échapper à la vindicte populaire...

La chaleur est écrasante, et l'évocation des toits de la ville est saisissante :


"La chaleur pétillait sur les tuiles. Le soleil n’avait plus de corps ; il était frotté comme une craie aveuglante sur tout le ciel ; les collines étaient tellement blanches qu’il n’y avait plus d’horizon."

Le héros perçoit l'ardeur de la chaleur qui se répercute sur les tuiles, et il décrit un paysage saturé de soleil...

La tuile nous fait admirer des toitures de Provence, sous un soleil de plomb, des ruissellements d'ocres sur les maisons du sud...

 

La tuile protectrice recouvre les toits d'ondulations aux teintes variées d'ocre, de rouilles, de bruns...

 

Le mot fait rayonner des voyelles aiguës, une dentale éclatante "t" qui suggère des couleurs, des formes chaleureuses...

 

La tuile s'empare du soleil, fait miroiter ses ondoyances, ses enroulements, ses coulées d'embruns rougeoyants...

 

Ce mot évoque des toitures pleines de charmes, des argiles aux teintes de roux...

 

Ce terme se pare d'origines anciennes, puisqu'il remonte au latin "tegula", "la tuile", issu d'un verbe "tego", qui signifie "couvrir, protéger".

Les mots "toit" et "tuile" sont issus de ce même radical verbal...

 

Ce nom revêt une dimension symbolique, il représente le faîte d'une maison, il suggère une idée de protection, de sécurité...

 

Et, pourtant, dans un emploi familier, la "tuile" fait, aussi référence à un accident imprévu, nous montrant une tuile qui tombe d'un toit et qui peut produire bien des dégâts...

 

Terme ambivalent, la tuile peut évoquer, curieusement, une idée et son contraire...

 

La tuile suggère, aussi, les maisons d'autrefois, aux toits pittoresques et charmeurs, les immeubles modernes, ayant laissé la place au béton, ne se couvrent plus de ces carreaux de terre séchée...

 

Le mot me rappelle cette "pincée de tuiles", que souhaite revoir Claude Nougaro, à la fin de sa chanson Toulouse.... Opposant la modernité à la ville qu'il a connue, autrefois, Claude Nougaro montre son attachement à ces vieux toits de tuiles...

"Aujourd'hui tes buildings grimpent haut
À Blagnac tes avions ronflent gros
Si l'un me ramène sur cette ville
Pourrai je encore y revoir ma pincée de tuiles
Ô mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse..."

 

"Ma pincée de tuiles" ! Quelle poésie et quelle tendresse dans cette expression quasi -culinaire !

 

Les tuiles qui recouvrent les maisons ne sont-elles pas l'expression même de la vie, du mouvement ? Elles font penser à des vagues sur les toits, des roulis de teintes variées...

 

Les tuiles des maisons de Provence dessinent des camaïeux de rouilles, des motifs ondoyants, elles confèrent aux paysages un charme inoui.

Elles donnent aux vieilles maisons une douceur, une poésie particulières...

 

  

 

     
Photo : rosemar

Partager cet article
Repost0
28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 12:16
Sous le signe de Cléopâtre...

 

 

 

 

Deux journées consacrées à Cléopâtre : ce fut l'occasion d'évoquer ce personnage mythique qui a inspiré tant de légendes, de tableaux, d'oeuvres cinématographiques.

 

La ville de Nîmes a, ainsi, pendant deux jours, rendu hommage à la reine la plus célèbre de l'antiquité...

 

Des jeux romains ont été reconstitués dans le cadre somptueux des Arènes de la cité :  exercices équestres, courses de chevaux, chars de combats et gladiateurs, évocation de la bataille navale d'Actium, où s'affrontèrent la marine d'Octave et celle de Marc Antoine et Cléopâtre.

 

Cléopâtre ! Ce seul nom suscite le rêve ! Un personnage entouré de mystères, au destin d'exception, un personnage fascinant qui attise encore tant de curiosités....

 

Cléopâtre, reine d'Egypte a été maintes fois représentée et mise en scène, Cléopâtre la séductrice, à la beauté divine fut, aussi, un esprit cultivé et brillant.

 

Une femme moderne, libre, une reine magnifiée par la légende...

 

Elle qui séduisit César, Marc Antoine, elle qui était issue d'une famille d'origine grecque, Cléopâtre a laissé son empreinte sur l'histoire du monde et de l'Egypte.

 

Elle fit trembler Rome, elle fut l'ennemie exécrée des romains : on se souvient de l'ode du poète Horace, sur la mort de Cléopâtre, "Nunc est bibendum, Maintenant, il faut boire"... il faut boire pour célébrer la victoire d'Actium, se réjouir de la mort de la reine, mais il faut, aussi, célébrer, admirer son courage, sa détermination, sa volonté d'échapper à son vainqueur...

Cette ode est, malgré tout, une façon de rendre hommage à la reine d'Egypte...

 

A Nîmes, les deux journées consacrées à cette héroïne de l'antiquité ont permis aux enfants et aux adultes de découvrir cette reine à travers différentes représentations depuis l'antiquité jusqu'à nos jours : bas reliefs, sculptures, tableaux, films, bande dessinée...

 

Les enfants ont été conviés, dans le jardin de la ville, à des activités ludiques : confection de masques de Cléopâtre, jeux de construction de pyramides, découverte de l'archéologie, grâce à des simulations de fouilles, initiation à des jeux antiques, spectacle de théâtre improvisé, mettant en scène Cléopâtre et des protagonistes célèbres de cette époque...

 

Un stand était, aussi, consacré à la médecine égyptienne qui utilisait des végétaux, ail, oignon, pavot, orge, mais aussi, des excréments de lézards, de crocodiles...

 

Sur les visages des enfants, on pouvait lire curiosité, étonnement, bonheurs des découvertes...

 

Des enfants et des adolescents ont pris plaisir à  revêtir des toges antiques, des tuniques, des pagnes, de robes longues plissées et évasées, pour se fondre dans l'atmosphère de l'époque.

 

Ces deux journées ont permis à chacun de redécouvrir Cléopâtre, ce personnage devenu mythique, qui suscite encore de nos jours la curiosité et le rêve...

 

Pour mieux connaître Cléopâtre : une biographie...

 

 

http://www.larousse.fr/encyclopedie/groupe-homonymes/Cl%C3%A9op%C3%A2tre/113829

 

Le poème d'Horace :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nunc_est_bibendum

 

http://www.espace-horace.org/iter2/ode_I_37.htm

 

Le programme de ces journées :

 

http://arenes-nimes.com/fr/grands-jeux-romains-cleopatre

 

 

Photo : en haut de l'article : représentation de Cléopâtre sur le temple d'Isis à Philae

 

Photos : rosemar

 

Sous le signe de Cléopâtre...
Sculpture égyptienne

Sculpture égyptienne

Sculpture romaine du 1er siècle av J C

Sculpture romaine du 1er siècle av J C

Sculpture en marbre 1er siècle av J C

Sculpture en marbre 1er siècle av J C

Sculpture romaine

Sculpture romaine

Cléopâtre : un dessin de Michel-Ange

Cléopâtre : un dessin de Michel-Ange

Charles Natoire : Arrivée de Cléopâtre à Tarse 1756

Charles Natoire : Arrivée de Cléopâtre à Tarse 1756

La mort de Cléopâtre   Girolamo Marchesi

La mort de Cléopâtre Girolamo Marchesi

Cléopâtre devant César de Jean Léon Gérôme

Cléopâtre devant César de Jean Léon Gérôme

Sous le signe de Cléopâtre...
Cléopâtre dans la BD Astérix et Cléopâtre   Uderzo

Cléopâtre dans la BD Astérix et Cléopâtre Uderzo

Sous le signe de Cléopâtre...

a

Partager cet article
Repost0
26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 13:15
Vive les bonheurs simples et gratuits !

 

 

 


Dans une société où la consommation est reine, où de nombreux loisirs génèrent des dépenses, il est temps de retrouver le bonheur des plaisirs les plus simples, des plaisirs accessibles à tous.

 

En hiver, les gens se précipitent vers les stations de ski, pour vivre des vacances à la neige, plaisirs dispendieux, car il faut payer les équipements de ski, les remontées mécaniques, l'hôtel.

 

Les parcs de loisirs obtiennent, aussi, un succès grandissant : et toutes les attractions sont payantes, pour les enfants, comme pour les adultes.

 

De plus en plus, les gens passent du temps dans les galeries marchandes, pour acquérir toutes sortes de biens de consommation : vêtements, gadgets...

 

Le dernier i-phone, à la mode, suscite tant de convoitises, que les gens se précipitent pour l'acheter.

 

Il existe, pourtant, des bonheurs gratuits innombrables : une promenade dans la nature, un coucher de soleil aux teintes dorées, le spectacle varié des arbres d'une saison à une autre, les couleurs changeantes du ciel, les brumes du matin qui encerclent les paysages et les transforment en un monde incertain, la joie des vagues sous le soleil, le murmure du vent dans les ramures des arbres...

 

Les senteurs de l'automne, celles de l'hiver, et du printemps, les parfums des fleurs, géraniums, gardénias, muguet, lavandes et thyms de Provence...

 

Il est temps de redonner de la place à tous ces petits bonheurs gratuits, il est temps de ne plus se laisser aller au vertige de la consommation.

 

Dans un monde à la technicité grandissante, saisissons toutes les occasions pour apprécier la nature environnante, les arbres, les nuages, la clarté d'un ciel d'hiver ou de printemps...

 

Les arbres dépouillés de l'hiver nous offrent des tableaux d'une beauté inouie, des entrelacs, des réseaux de branches aux figures acrobatiques, des ondoiements de brindilles, des résilles sinueuses...

 

Une pluie fine qui clapote sur un plan d'eau, de la mousse sur un arbre, aux reflets de verts, le sourire d'un passant, celui d'un enfant qui s'épanouit et  lance un "bonjour" tonitruant, comme un éclat de vagues retentissantes...

 

Le léger bruissement de quelques oiseaux dans les branches, qui animent les arbres de l'hiver et les font vivre de leurs voix apaisantes...

 

Un pigeon qui s'attarde sur une balustrade et nous fait admirer ses couleurs moirées de verts, de roses, de gris...

 

Le monde est rempli de beautés étonnantes que nous ne voyons plus, préoccupés que nous sommes d'acquérir des objets de consommation.

 

Ne sommes-nous pas formatés pour consommer ? La publicité est partout, elle nous environne et nous avons des difficultés à y échapper, sur internet, notamment.

 

Retrouvons le goût de ces bonheurs simples : ils nous apportent un réconfort, une plénitude inégalable...

 

   

 

 

 

Photo : rosemar

Partager cet article
Repost0
25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 13:29
Les bavardages encouragés par le ministère de l'Education nationale !

 

 

 

Après la pédagogie de la découverte, voici qu'apparaît celle du "papotis" : les bavardages seraient, selon certains inspecteurs, profitables et productifs pour les élèves !

 

S'exprimer est le maître mot de cette nouvelle approche : les élèves sont invités à "papoter", discuter entre eux, pour découvrir la langue, et bénéficier d'un apprentissage direct qui serait valorisant....

 

L'oral est, ainsi, privilégié, au détriment de l'écrit... Or, on sait que les élèves éprouvent de nombreuses difficultés à l'écrit...

D'ailleurs, de plus en plus, dans les classes de lycée et de collège, les bavardages vont bon train...

 

Et inutile de préciser que si l'on conseille aux élèves de "papoter", pendant les cours, ils ne vont pas rechigner, pour se livrer à une telle activité...

 

La nouvelle réforme des collèges, prévue pour la rentrée 2016, aurait tendance à encourager la pratique de cet "oral" pendant les cours.

 

Laissons nos élèves bavarder, et pratiquer la libre discussion  !

 

Comment peut-on envisager de telles méthodes, alors que de nombreux élèves éprouvent des difficultés dans l'apprentissage même de la langue ?

Comment ne pas voir que la pédagogie de la découverte a été un échec et une erreur lourde de conséquences ?

 

Au lieu de rétablir des enseignements fondamentaux, comme l'orthographe et la grammaire, on feint de moderniser l'enseignement par le biais de l'oral.

C'est encore un leurre qui conduit au pire...

Destruction de l'autorité des enseignants, affaiblissement de la maîtrise de la langue, des connaissances en général....

 

Cette énième réforme va aboutir à une baisse conséquente du niveau des élèves.

 

"Comment assassiner le français ?", tel est le titre d'un article paru sur le journal Le Point, sous la plume de Jean Paul Brighelli.

On y découvre le discours de certains inspecteurs qui, au cours de réunions pédagogiques, font l'éloge de ces bavardages, désignés par ce doux euphémisme "papotis", qui tend à minimiser ce phénomène et même à le valoriser...

 

On perçoit toute la démagogie d'une telle approche : un cours doit se dérouler dans le calme pour pouvoir être assimilé par les élèves.

L'autorité des enseignants, mise à mal, battue en brèche, doit être restaurée et c'est l'inverse qui se produit.

 

Cette attitude n'est pas nouvelle : je me souviens d'une inspectrice qui déplorait la bonne tenue disciplinaire de mes élèves : "Le cours n'est pas assez vivant ! Les élèves semblent trop figés !"

 

Vive les bavardages ! Les élèves encouragés dans ce sens ne s'en priveront pas et il faut craindre que de telles consignes entraînent, encore, les élèves vers l'échec, le manque de rigueur, la dispersion,  la paresse...

 

 

 

 

 

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-comment-assassiner-le-francais-25-04-2016-2034722_1886.php

 

 

Les bavardages encouragés par le ministère de l'Education nationale !
Partager cet article
Repost0
24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 12:40
Des thyrses de Bacchus s'éparpillent sur les arbres...

 

 

 

 

Des grappes de fleurs sur les marronniers du printemps... des fleurs aux blancheurs délicates, aux embruns de pistils rayonnants, frémissent sous le vent.

 

Des thyrses de Bacchus s'éparpillent sur les arbres majestueux....

 

Les calices légers, en cascades de blancs, de xanthe et de roses se hissent sur les branches...

 

Les pétales si fragiles, aux teintes de lis, éclairent les arbres du printemps, les subliment d'une écume légère.

 

Sur les feuilles vertes, les fleurettes forment des efflorescences, elles palpitent et s'agitent au moindre souffle.

 

Les feuilles oblongues, d'un vert profond, se nimbent de ces nuées si douces,  aux teintes de l'aurore...

 

Les feuilles épanouies cernent les fleurs, les enveloppent de leurs festons vaporeux, les enlacent de leurs formes généreuses.

 

Les fleurs s'irisent de lueurs du printemps, elles dessinent des embruns de lumières, sous le soleil et le ciel d'un bleu éblouissant...

 

 

 

 

 

 

 

Photo : rosemar

Partager cet article
Repost0
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 11:59
En hommage à Prince : Nothing compares to you...

 

 


Une chanson qui a fait le tour du monde, une chanson qui évoque la douleur d'une séparation, un thème éternel, une chanson écrite par Prince en 1984...

 

Une chanson forcément remplie d'émotions...

 

Le texte se présente sous la forme d'un discours adressé à celui qui est parti : la première et la deuxième personne alternent, mais nulle réponse n'est attendue, car l'absence de l'être aimé semble irrémédiable : "you took your love away".

 

On compte, alors, les heures et les jours qui se sont écoulés depuis le jour de la rupture :"It's been seven hours and fifteen days".

 

Le monde en est bouleversé, le jour et la nuit s'inversent, pour montrer le désarroi de la séparation : "I go out every night and sleep all day..."

 

Certes, c'est un gain de liberté : l'amoureuse peut faire désormais ce qu'elle veut, comme le suggère la répétition du verbe "I can..."

 

Mais la douleur est omniprésente, sous la forme d'un "blues", un mal être que rien ne peut guérir.

 

Le refrain égrène cette phrase répétée comme un leit-motiv : "Nothing compares to you"...

La deuxième personne y est soulignée, en fin de vers, "you", pour insister sur l'emprise de cet amour disparu.

 

La solitude aggrave le mal : c'est ce que suggèrent l'adverbe d'intensité "so", et une comparaison poétique où apparaît "un oiseau sans chanson", "Like a bird without a song."

 

Le thème des larmes vient assombrir le tableau de cette solitude... On perçoit une envie de s'évader en se livrant à d'autres rencontres, mais l'image obsédante de l'être aimé réapparaît sans cesse...

 

Et même le médecin consulté conseille des distractions, pour que l'amoureuse puisse oublier "cet idiot".

 

Et même les fleurs se sont mises à l'unisson de cette séparation, puisqu'elles sont mortes, un symbole saisissant de la douleur vécue par la narratrice...

 

Dans une dernière phrase, on rappelle la difficulté de vivre à deux, mais l'envie de recommencer, de retrouver cet amour prédomine.

 

La mélodie restitue le désarroi, la tristesse de l'amoureuse, et l'obsession d'un amour perdu...

 

 

Le texte :

http://lyricstranslate.com/fr/nothing-compares-2-u-rien-ne-test-comparable.html

 

http://www.lacoccinelle.net/243376.html

 

Prince :

 

https://youtu.be/wMH44I9JTV8

 

https://youtu.be/nkVlZ1kVPCQ

 

 

 


Photo : rosemar

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de rosemar
  • : Pour le plaisir des mots : poésie, chanson, littérature, actualités, politique, éducation...
  • Contact

Profil

  • rosemar
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire

Texte Libre

fleurs 4fleurs 3coqulicot

Recherche

Http://Fatizo.over-Blog.com/