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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 11:22
Les saisons nous invitent à une nouvelle année... très belle année à tous...

 

 

Bonne et heureuse année à toutes et à tous...

 

Celles et ceux qui commentent mes articles ou qui viennent simplement lire mes billets...

 

Poésies, nature, chansons, musiques, littérature, cinéma, billets d'humeurs...  

Tant de sujets à partager !

 

Au fil des saisons, la nature nous révèle tant d'harmonies, de paysages, de teintes nuancées...

 

Des arbres somptueux, des ciels changeants, des lumières étonnantes, des reflets éblouissants...

 

Des nuées empourprées du soir, des aurores aux teintes de roses, des soleils triomphants de l'été...

 

Les saisons dansent leur ronde de bonheurs et déroulent des images si variées, des parfums renouvelés.

 

L'hiver ouvre le bal, il s'embrume d'arbres aux silhouettes dépouillées, le printemps lui emboîte le pas, virevolte de bonheurs tandis que l'été fait chanter ses lumières et que l'automne revêt ses habits de pourpre et les fait tourbillonner sous le vent !

 

Les saisons nous invitent à une nouvelle année...

 

Très belle année à tous...

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Les saisons nous invitent à une nouvelle année... très belle année à tous...
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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 10:49
Paysage d'hiver sur l'azur...

 

 

D'étonnantes nuées sur l'horizon : on dirait des icebergs échoués sur un océan de glace...

 

Les nuages bourgeonnent, s'enflent, forment des blocs compacts, aux teintes lumineuses...

 

Des monts, des pics, des pyramides étagées se dessinent.

 

Le bleu pâle du ciel, les teintes douces, les nuées cotonneuses peignent un paysage feérique.

 

Nous voilà transportés vers des pays glacés, des immensités neigeuses, des territoires lointains...

 

Nous voilà dans des contrées mystérieuses, aux confins du monde.

 

C'est la magie des nuages qui nous emportent vers des horizons étranges et fascinants...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Paysage d'hiver sur l'azur...
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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 10:22
Noël : n'oublions pas le message originel...

 

 

Qu'est-ce que la fête de Noël ? Quel est le message originel ? C'est bien sûr, celui de la crèche où un enfant est né dans la pauvreté, il y a deux mille ans, un enfant qui symbolise toute la richesse de l'amour.

 

Ce message a été oublié, perverti, car Noël est devenu dans nos sociétés une fête de la consommation, une célébration du capitalisme triomphant : que de richesses étalées dans les "temples de la consommation" que sont les grandes surfaces !

Quel luxe ! Quelle opulence !

Oublié l'esprit de Noël ! Oublié le message originel !

 

Pourtant, ce message véhicule de belles valeurs, des idées de partage, de simplicité, d'harmonie : dans la crèche, on voit des gens simples venir rendre hommage à un enfant, symbole d'espoir, de paix.

Les bergers apportent des cadeaux à l'enfant : c'est une célébration du don et de l'échange.

 

Les personnages représentés sont des gens humbles et modestes : meunier, rémouleur, porteuse d'eau, etc.

C'est cet esprit de Noël qu'il faut avoir en tête.

 

Même si je ne suis pas croyante, comment ne pas adhérer à ces valeurs ?

Je ne peux les renier : elles constituent des repères de notre civilisation.

Faudrait-il renier ces valeurs ? Faudrait-il les oublier ?

Notre culture est empreinte de ces valeurs.

 

La musique sacrée a produit des chefs d'oeuvre : Bach, Mozart, Schubert, Gounod et tant d'autres ont écrit des morceaux magnifiques.

L'art sacré, c'est une évidence, a créé des merveilles : peintures, fresques, icônes, vitraux etc.

N'oublions pas le génie de Pascal, de Péguy, de Saint Augustin...

Cette culture est la nôtre : elle est belle, remplie de messages de paix et d'amour.

C'est notre héritage, c'est le mien.

 

En ces temps où tout s'accélère, nous avons besoin de ces repères : le nihilisme ne vaut rien pour faire un mauvais jeu de mots.

La culture nous relie au passé, à tous ceux qui nous ont précédés et qui ont oeuvré pour faire vivre cette culture et nous la transmettre.

 

Nous leur devons respect et reconnaissance : car même si la religion a été dévoyée et pervertie, elle a aussi produit des oeuvres somptueuses.

Ces oeuvres sont un patrimoine à préserver précieusement, un héritage essentiel...

Il en est de même pour le message de la crèche : un enfant fragile, nu qui symbolise un Dieu, mais aussi notre humanité, et qui évoque l'amour...

 

 

 

 

 

 

 

Noël : n'oublions pas le message originel...
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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 10:22
Cachez ce pauvre !

 

 

Cachez ce pauvre que je ne saurais voir... La pauvreté n'a pas la cote, elle se doit d'être masquée, oubliée.

La Fondation Abbé Pierre dénonce une nouvelle fois les installations anti-SDF qui se sont généralisées en France ces dernières années...

 

Alors que le nombre de pauvres ne cesse de croître, on veut les empêcher de vivre même dans la rue.

Des pics en béton, des mobiliers inclinés, des jets d'eau froide qui se déclenchent au moindre mouvement, tout est bon pour faire fuir les sans-abri...

Il est vrai que dans nos sociétés d'abondance, on a du mal à concevoir tant de misères.

 

On éprouve comme un malaise quand on aperçoit au détour d'une rue un de ces êtres qui n'a presque plus d'apparence humaine : posé sur un trottoir, dans une attitude soumise, l'air abattu...

On se demande comment tant de détresses sont possibles, alors que nous vivons dans une société de consommation effrénée.

 

En cette période de Noël, nos supermarchés regorgent de nourriture, les rayons des foies gras débordent, les bûches colorées s'alignent sur les étals, déclinant toutes les formes, toutes les saveurs possibles et imaginables... Bûches glacées, bûches pâtissières, bûches rouges, vertes, jaunes... C'est un délire et une débauche de crèmes fouettées, de chantilly, de délices de chocolats...

Des verrines, des amuse-bouches, des macarons, des gougères de toutes sortes, des volailles en veux-tu en voilà, des poulardes dodues, des chapons, des oies... Des vins de toutes sortes, Sauternes, Champagne, Bordeaux... Un débordement de luxe inouï...

 

Comment de telles fractures sont-elles possibles ?

 

Le gouvernement s'apprête à augmenter la CSG, le prix du gasoil, celui du gaz, une façon de ponctionner les catégories les plus modestes, de créer encore plus de pauvres...

Où est la promesse d'accroissement du pouvoir d'achat, alors que les prix flambent ?

 

Le fossé ne cesse de se creuser entre les plus riches et les plus pauvres.

D'un côté, des nantis qui sont gavés de privilèges, de l'autre, des crève-la-faim, des misérables.

Des misérables, comme on l'était au XIX ème siècle, du temps de Victor Hugo...

 

Sommes-nous nous donc voués à un monde de régressions et d'injustices ?

Quand les hommes politiques prendront-ils vraiment conscience des difficultés que vivent les gens de peu ?

Quand prendront-ils des mesures pour éradiquer la pauvreté dans un monde où tant de richesses sont disponibles ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Cachez ce pauvre !
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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 09:57
Jusqu'où ira le culte de la laïcité ?

 

 

 

La laïcité est une spécificité française : "principe de séparation de la société civile et de la société religieuse et d'impartialité de l'État à l'égard des confessions religieuses", la laïcité repose sur la liberté de conscience, l'égalité de tous devant la loi quelles que soient les croyances ou les convictions de chacun.

La laïcité est un bon moyen d'assurer la coexistence pacifique des religions, c'est certain... elle maintient une neutralité de l'Etat.

 

Mais la laïcité ne doit pas devenir elle-même un culte, un dogme au point d'interdire à de jeunes élèves la projection d'un film sous prétexte qu'on y parle de Jésus.

Ainsi, apparemment mal renseignées sur le sujet d'un film qui raconte la Nativité, des enseignantes ont  suspendu la séance à laquelle assistaient leurs élèves, à Langon, en Gironde.

Selon ces enseignantes, ce film d'animation américain n'était pas en accord avec le principe républicain de laïcité à l'école...

 

Le titre "L'étoile de Noël" était pourtant suffisamment explicite...

Dans tous les cas, la suspension de la séance paraît aller dans le sens d'une radicalité dangereuse.

On ne doit pas sombrer dans une forme d'intégrisme laïque : la culture religieuse ne devrait pas être un problème.

 

Notre civilisation n'est-elle pas fondée sur cette culture chrétienne ? En témoignent de nombreuses oeuvres architecturales, picturales, la musique sacrée.

Et il faudrait renoncer à cette culture ?

C'est absurde...

 

De la même façon, on ne devrait pas s'offusquer de voir des crèches installées dans des lieux publics : ce sont là des symboles de paix, de fraternité et d'unité.

La plupart des musulmans ne sont pas eux-mêmes choqués par ces crèches.

Symbole de tolérance, d'amour, d'espoir : c'est bien là tout ce que représente une crèche...

 

Ces mots sont-ils devenus obscènes ? Ces symboles n'ont-ils plus de sens ?

Assez de terrorisme autour du principe de laïcité !

Il est des valeurs essentielles qu'il convient de préserver !

Il convient aussi de ne pas renier notre culture, de l'expliquer, d'en montrer la richesse et la diversité.

Oui, notre culture est empreinte de 2000 ans de christianisme : faut-il en avoir honte ?

Faudrait-il renoncer à la musique religieuse, occulter l'art sacré, cacher les églises ?

Tout cela n'a plus de sens si la laïcité invite à censurer tout ce qui constitue notre culture.

On peut alors parler d'un véritable extrémisme qui ne correspond plus du tout à la définition de la laïcité.

Comment pourrait-on renier les valeurs véhiculées par la tradition chrétienne qui nous ont été transmises par nos aïeux, des valeurs spirituelles, morales, culturelles ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Jusqu'où ira le culte de la laïcité ?
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24 décembre 2017 7 24 /12 /décembre /2017 15:08
Dormez petits, c'est Noël...

 


 

La fête de Noël a inspiré de nombreuses chansons aux accents majestueux et lumineux : on connaît l'Adeste fideles, l'Ave Maria, Minuit Chrétiens, Mon beau sapin... Mais on connaît moins cette chanson écrite par Jean Broussole, intitulée : "Amis mes frères"...

 

Ce titre interprété par les Compagnons de la chanson rayonne par son rythme dansant, son dynamisme.

 

Ce chant de Noël s'ouvre sur une apostrophe qui semble s'adresser à chacun d'entre nous : "Amis, mes frères..."

 

Le poète insiste aussitôt sur le caractère unique de ce jour de Noël, "où tout est Paix et tout Amour." Les majuscules soulignent une sorte de mystère sacré, et donnent toute leur importance à ces deux mots.

 

Des impératifs : "Ouvrez vos coeurs, ouvrez vos yeux" apportent une certaine vivacité au texte... Et la phrase : "Voici le Noël du Bon Dieu" évoque l'imminence de ce jour d'exception...

 

Et bien sûr, comme Noël est avant tout une fête consacrée aux enfants, le poète s'adresse d'abord à eux, de manière familière et directe : "Dormez, petits"... L'apostrophe utilisée "petits" marque affection, tendresse, proximité.

 

Et le souhait qui suit : "Rêvez longtemps au gai matin qui vous attend" suggère tous les cadeaux de Noël qui vont ravir les enfants. Le superlatif : "c'est la plus belle nuit" met en évidence toute la magie de cette nuit de Noël et son caractère exceptionnel.

 

Dans un deuxième couplet, le poète parle, cette fois, à un "marin"... Le mot, employé au singulier révèle encore une fois une familiarité, d'autant que ce marin est appelé, aussi, "mon frère".

 

Les impératifs se répètent de manière insistante : "Ouvre tes yeux, ouvre ton coeur." Le marin est interpellé par une interjection familière :"Ohé, marin..." Le décor est suggéré rapidement : "le vent, l'hiver"... Et "le ciel clair" semble s'être apaisé, pour cette occasion : le soir de Noël.

 

Le dernier couplet met en scène un soldat auquel s'adresse encore le poète... On retrouve une succession d'impératifs "Ouvre tes yeux, ouvre ton coeur"... et le poète demande à ce soldat de "ne pas tirer"...

 

L'interjection "holà" vient brusquement interrompre le soldat dans son geste, et lui impose une trêve. Les négations associées au fusil et aux ennemis soulignent une volonté de paix retrouvée : "Tu n'as plus besoin de fusil, tu n'as plus d'ennemis"...

 

Cette chanson de paix et d'amour s'ouvre sur une musique très douce, puis elle se déroule sur un rythme empli de gaieté et de bonheur...

Dans sa simplicité, elle évoque l'essentiel de la fête de Noël : fête de fraternité, fête des enfants, fête d'amour et de paix, message d'espoir et de sérénité...


 

 

 

 

 

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23 décembre 2017 6 23 /12 /décembre /2017 14:48
Pour revivre la magie des contes de Noël...

 

 

 

La nuit de Noël, une des plus longues de l'année, se prête à bien des mystères : dans les replis de la nuit, tout peut se passer...

Les ombres, la peur, l'angoisse, mais aussi des prodiges peuvent surgir soudainement...

Des histoires de loup féroce, des animaux qui se mettent à parler, des lutins, des dragons qui s'éveillent dans l'obscurité...

 

Tout est possible, surtout dans ces contes d'autrefois qui nous permettent de retrouver l'émerveillement de l'enfance...

On peut tout croire surtout quand un conteur enchante ces histoires, les fait vivre sous nos yeux, avec toute sa malice et tout son art.

 

Le spectacle s'ouvre sur l'histoire de Jeannot, le bûcheron et de sa femme Jeannette.

Tous les soirs, après une rude journée de labeur,  Jeannot rentre et attend que sa femme lui serve une bonne soupe longtemps mijotée dans une grande marmite.

Une année, le premier jour de la semaine de l'Avent, Jeannot attend sa soupe, et juste au moment où Jeannette soulève la marmite, quelqu'un frappe à la porte...

Le bûcheron se lève, va ouvrir la porte... le conteur fait alors habilement appel à l'imagination des enfants présents dans l'auditoire.

 

"Vous savez ce qu'il voit ?"

"Le père Noël !", lance un enfant... un autre répond : "un cadeau !...", et un autre "un cerf !"

Non, dit le conteur, il voit un énorme loup gris !

Le loup avance vers Jeannette, visiblement séduit par les attraits de la jeune femme... Mais que va-t-il se passer ? Le conteur sait magnifiquement ménager le suspense, il fait attendre son auditoire...

 

La suite de l'histoire nous révèle un dénouement drolatique... Le loup apparaît bien ridicule et on le voit s'enfuir piteusement, après avoir reçu la marmite de soupe sur la tête.

Le bûcheron sera encore confronté à une meute de loups, le jour où il va couper un sapin de Noël dans la forêt.

Et là encore, grâce à son ingéniosité, il parvient à se sortir de ce mauvais pas...

Le conteur mime les loups, les gestes du bûcheron, il joue à merveille tous les rôles... On a même l'impression de voir les yeux des loups, "les ronds rouges" qui encerclent le personnage...

 

Puis, le conteur égrène l'histoire de deux frères bossus, des violoneux : on retrouve là un manichéisme un peu simpliste présent dans de nombreux contes...

Le méchant et le gentil s'opposent par leurs comportements...

Et comme souvent dans les contes, le gentil est récompensé, le méchant est puni...

 

Puis, vient l'histoire du criquet, tombé par hasard près du traîneau du Père Noël...

Pour le protéger du froid, le vieil homme le recueille dans sa barbe.

Le criquet sera finalement offert en cadeau à un enfant, dissimulé dans une boule de Noël, avec ce message : "A ouvrir avec délicatesse..." 

 

Le dernier conte est une adaptation de l'histoire de la Belle et la Bête... où l'on retrouve des personnages contrastés, une belle jeune fille confrontée à un drac qui semble maléfique.

 

 Fabien Bages anime, de sa verve, les personnages qu'il met en scène et les enfants subjugués suivent des yeux les gestes, les mimiques du conteur qui fait vivre toutes sortes de sentiments et d'émotions : la peur, l'émerveillement, la surprise, le rire, le bonheur...

 

 

 

La suite des contes : Jeannot et le sapin de Noël

https://youtu.be/tb2zZxVdXRQ

 

https://youtu.be/e3ps0dpX_Uo

 

Les deux bossus :

https://youtu.be/_7BoaUkUoLQ

https://youtu.be/qOerpO2Xhaw

 

https://youtu.be/qgG1Y_X_KCA

 

https://youtu.be/q1l3imsFypk

 

https://youtu.be/9OW4ZfLvVXo

 

https://youtu.be/KOGsCBbc97k

 

https://youtu.be/zzOf4b24PA4

 

Le criquet de Noël :

https://youtu.be/NYsaWGPgfds

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 14:52
Pour perpétuer les traditions de Noël...

 

 

De nombreuses traditions nous relient au passé, à tous ceux qui nous ont précédés : elles nous rassurent, nous confortent et nous réconfortent dans un monde qui s'accélère et qui nous emporte dans un tourbillon de nouveautés et de progrès...

 

Quel bonheur de voir certaines traditions se perpétuer à Noël, notamment !

Noël est l'occasion de se réunir en famille, de fêter les enfants, et aussi d'assister dans les rues de nos villes à des festivités pleines de charme.

 

Dans le sud de la France, les fifres et les tambourins retentissent pour nous faire entendre la langue provençale et des chants venus du passé...

Les musiciens et musiciennes, vêtus de longues capes sombres font revivre un répertoire sympathique et familier.

L'occasion d'entendre la belle langue provençale, que parlaient mes grands parents maternels...

Chants de Noël traditionnels, instruments du passé, costumes d'autrefois...

 

Ainsi, ce chant de Noël que tout le monde connaît en Provence : La Cambo me fai mau... écrit par Nicolas Saboly, il raconte l'histoire d'un berger qui demande qu'on selle son cheval pour aller saluer l'enfant Jésus, car il a mal à la jambe.

Ou encore un cantique sur la naissance de Jésus intitulé "Lu Pastourèu, Les Pastoureaux" : les bergers décident d'aller honorer l'enfant, malgré le froid et la bise.


"Touteis ensen
Si son mes en viage,
Touteis ensen
Emb’un fouort marrit tems.

    Tous ensemble
Ils se sont mis en voyage,
Tous ensemble
Avec un fort mauvais temps."


"Couma faren
Per noun sentì la bisa ?
Couma faren,
Ai pau que periren !
Toui seis abit son fach de tela grisa,
Son toui traucat, li vèon la camisa.
Lu trau, lu trau tenon pas gaire caut !       

 Comment feront-ils
Pour ne pas sentir la bise ?
Comment feront-ils,
J’ai peur qu’ils [ne] périssent.
Tous leurs habits sont faits de toile grise,
Ils sont tous troués, on leur voit la chemise.
Les trous, les trous ne tiennent guère chaud !"

 

 

Au détour d'une rue, on découvre aussi la danse des épées... Elle consiste en un assaut des danseurs simulant un combat pour gagner les faveurs de leurs cavalières. Chaque cavalier porte un bouquet. Les hommes croisent le fer en cadence, puis présentent le bouquet aux dames, se croisant à plusieurs reprises sur un air sautillant. Le bouquet peut symboliser l'abondance prodiguée par l'astre solaire.

 

Noël, ne l'oublions pas, est à l'origine la fête de la lumière... 

Elle correspond aux premiers jour du solstice d’hiver. C’est le moment dans l’hémisphère Nord où les jours commencent enfin à s’allonger. Peu à peu, la nuit cède le pas au jour et les ténèbres à la lumière.

Peu à peu, on s'achemine vers un renouveau de la nature...

 

Ainsi ces traditions nous rappellent des fêtes très anciennes qui nous relient au cosmos, et à la nature.

Les rues, les maisons se parent de guirlandes lumineuses, une façon de célébrer cette lumière qui renaît enfin.

 

Noël est aussi associé à l'odeur chaleureuse des marrons grillés qui réchauffent les corps et les coeurs.

Dans certaines villes, on perpétue encore cette tradition et on voit des marchands ambulants qui nous vendent comme autrefois ces trésors de l'hiver...

Préservons nos traditions ! Ne gommons pas les cultures ! Elles nous structurent, elles sont nos racines et en ce sens, elles sont essentielles...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 13:24
La crèche : un magnifique symbole...

 

 

Noël approche et comme chaque année, je serai fidèle à la tradition de la crèche, une tradition ancestrale en Provence...

 

Quand j'étais enfant, mes parents avaient à coeur de préserver cette coutume, et on préparait en famille une vieille crèche provençale.

Tous les ans, c'était le même rituel : on allait cueillir de la mousse des bois, quelques branches de pin dans la campagne environnante, et on tapissait la crèche de ce décor naturel.

 

Puis, on disposait les santons en argile aux couleurs vives dans cet écrin de verdure...

Moment magique où les santons semblaient s'animer sous nos yeux...

Le rémouleur, le puisatier, la bohémienne, le ravi, le meunier, le berger et ses moutons, les anges, Joseph, Marie, une foule de figurines familières.

Puis, on garnissait la crèche d'une guirlande lumineuse qui éclairait la scène de la nativité.

 

Et quand on y songe : quel beau symbole que celui de la crèche ! Quel magnifique symbole associé à la fête de Noël !

Symbole de la famille qui se perpétue, symbole du renouveau de la vie...

L'enfant fragile, la famille, les voisins qui viennent admirer le nouveau-né.

Symbole d'amour et de réunion, encore.

Comment pourrait-on renier de telles valeurs ? 

Elles fondent toute société, elles assurent un lien entre les individus.

Dès lors, oui, les crèches font partie de notre culture, de notre patrimoine et il convient de garder ces traditions anciennes qui fondent notre civilisation.

 

Pour ma part, je ne suis pas choquée de voir des crèches installées dans des lieux publics, car elles sont un lien qui nous unit au passé, une tradition bien installée qui véhicule des valeurs essentielles...

Simplicité, harmonie, humilité, solidarité : que de symboles surgissent à l'évocation de la crèche !

Il est important de préserver ces symboles.

Noël est devenu une fête commerciale, comme beaucoup d'autres, avec étalage de luxe et de nourritures : et en ce sens on a oublié et perverti le message originel.

Mais, la pauvreté d'un enfant né dans le dénuement, l'amour et l'espoir qu'il suscite et qu'il représente : voilà ce que nous raconte la crèche.

Ce sont ces messages et ces symboles qu'il nous faut préserver, comme un retour aux sources.

C'est là le véritable esprit de Noël qui habite la crèche...

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 décembre 2017 2 19 /12 /décembre /2017 13:30
Peut-on encore sauver le passé simple ?

 

 

Le constat est évident : de nombreux élèves de seconde ne maîtrisent pas le passé simple, ils confondent les différents groupes de verbes, ils commettent d'énormes barbarismes sur certaines formes... Le passé simple est en voie de disparition...

 

Pourquoi cette extinction d'un temps qui est pourtant essentiel dans la langue française ?

 La conjugaison du passé simple ne s'apprend plus qu'aux troisièmes personnes du singulier et du pluriel, en début de collège...

Par souci d'égalitarisme, on a voulu évincer ce temps jugé trop difficile, littéraire, comme on a voulu annihiler le latin et le grec...

Alors, forcément, les élèves sont à la peine pour reconnaître et utiliser ces formes.

 

Il faudrait bien sûr que cet apprentissage intervienne, comme c'était le cas auparavant, dès l'école primaire.

On le sait : le passé simple appartient à la langue écrite, on ne l'utilise jamais à l'oral, c'est pourquoi, il est important de l'enseigner le plus tôt possible.

Le passé simple fait partie de notre patrimoine littéraire : il est employé dans les récits où il marque l'enchaînement des actions, avec une idée de ponctualité, d'instantanéité.... Il indique un fait achevé, délimité dans le temps.

 

Certains disent qu'il faut "tuer ce temps désuet", car le temps s'accélère et d'autres connaissances seraient plus utiles.

"Utile ! Dorénavant, il faut que tout soit utile !"

Comme si les trésors de notre littérature ne méritaient pas d'être préservés !

Comme s'il fallait réécrire tous les textes en supprimant le passé simple !

La modernité ne devrait pas exclure le respect du passé.

Et même dans la littérature contemporaine, le passé simple a tendance à disparaître et à s'effacer.

 

Notre langue est riche de nuances : c'est ce qui en fait toute la valeur et la spécificité... Notre langue est précise, fine, avec de nombreux temps qui expriment différentes subtilités : l'imparfait marque la durée, c'est aussi le temps de la description, le plus-que-parfait indique une antériorité dans le passé, le passé simple peut aussi avoir une valeur d'imparfait à l'intérieur du passé...

 

Sans le passé simple, le récit perd de sa vitalité, il devient statique et morne : le passé composé ne saurait le remplacer à l'écrit.

Les grands récits de notre littérature sont écrits au passé simple : faut-il les jeter aux oubliettes ? Faut-il les mépriser ?

Faut-il renoncer à la poésie de nos grands classiques ? Faut-il ne plus enseigner ces vers célèbres : 

"Ariane, ma soeur, de quel amour blessée
Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée !" ?

La disparition du passé simple n'est pas inéluctable : il faut restaurer son enseignement, dès l'école primaire, afin que tous les élèves aient accès aux fleurons de notre littérature.

C'est l'excellence qu'il faut viser, non la médiocrité et le nivellement par le bas.

 

 

 

Source : un article du journal Le Point

 

http://www.lepoint.fr/societe/la-fin-du-passe-simple-c-est-la-perte-d-une-nuance-de-l-esprit-19-12-2017-2181037_23.php

 

 

 

Photos : Pixabay

Peut-on encore sauver le passé simple ?
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