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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 08:53
Vous avez dit "harcèlement" ?

 

 

 

Une publicité pour le cinéma a suscité une polémique : certains y ont vu une promotion du harcèlement...

Le spot s'intitule "Les plus grandes histoires se vivent au cinéma". Il est l'œuvre du réalisateur  Xavier Giannoli et vante les mérites de la carte illimitée des cinémas Pathé Gaumont.

 

On y voit un jeune homme repérer une spectatrice dans une salle. Au fil des séances, il cherche sa présence et son regard. Elle commence par ne pas se montrer très réceptive, puis peu à peu la jeune femme se laisse finalement charmer par les regards muets du jeune homme et l'invite même à s'asseoir à côté d'elle...

Tout un art de la séduction est déployé par le jeune homme... séduction qui passe par le regard, l'attention à l'autre, la recherche de l'autre.

 

Et certains de dénoncer une banalisation du harcèlement !

On est stupéfait devant une telle réaction.

 

Comme si le coup de foudre n'existait pas et devait être réprimé, comme si la séduction ne faisait pas partie de la vie...

Jusqu'où peut aller le féminisme mal placé ?

Vers quelle société se dirige-t-on si le puritanisme triomphe et si l'on voit le mal partout ?

Qui n'a jamais connu un coup de foudre ? Faudrait-il le réprimer, interdire les regards ?

Triste monde, dans lequel il ne serait plus permis de séduire !

Triste monde dans lequel un regard attentif et appuyé devient du harcèlement !

 

Je trouve le film de Xavier Giannoli plein de délicatesse et de charme : le jeune homme suit parfois la jeune femme mais il le fait avec tact et retenue.

Une façon de séduire tout à fait décente...

 

Ne l'oublions pas, le coup de foudre a donné naissance aux plus belles pages de notre littérature, il a inspiré de nombreuses oeuvres cinématographiques : faudrait-il censurer ces romans, ces films où la rencontre amoureuse est évoquée avec sensibilité, émotion ?

Ce motif est un lieu commun de la littérature sentimentale, il permet d'ouvrir des perspectives, de lancer un personnage dans une aventure amoureuse, d'orienter son destin.

Ces pages, ces images sont empreintes de beauté, d'émotions, de sensibilité : on y perçoit l'intensité du sentiment amoureux, les perturbations qu'il provoque, les métamorphoses qu'il génère.

Assez de puritanisme ! Nous vivons dans un monde ouvert où les rencontres sont possibles, alors que dans certains pays, cette liberté n'existe même pas...

 

 

 

 

 

 

Source :

 

http://www.lepoint.fr/culture/harcelement-ou-romantisme-une-publicite-pour-le-cinema-divise-28-09-2018-2258701_3.php

 

 

 

Vous avez dit "harcèlement" ?
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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 14:34
Des camaïeux de feuilles s'éparpillent sur l'eau...

 

 

 

Ciel bleu sur le canal...

 

Des camaïeux de feuilles s'éparpillent sur l'eau moirée... vert, bruns, rouilles, éclats de xanthe illuminent les ondes...

 

Un arbre langoureux se mire aussi dans l'eau...

 

Des panaches somptueux se dessinent, estompés par le miroir de l'eau, l'arbre déploie ses branches de brumes rousses... des bouquets hésitants de feuilles lumineuses...

 

L'arbre tord ses branches sombres tandis que l'eau se froisse de replis ondoyants...

 

 

L'arbre mélancolique se perd dans l'eau et se disperse en nuées vaporeuses...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Des camaïeux de feuilles s'éparpillent sur l'eau...
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29 septembre 2018 6 29 /09 /septembre /2018 09:37
Michel Onfray évincé de France Culture... dommage !

 

 

Une radio culturelle qui décide d'évincer de sa programmation un philosophe comme Michel Onfray, on ne peut que s'en étonner...

Depuis des années pourtant, la station publique diffusait pendant l’été les cours que Michel Onfray donnait dans le cadre de son université populaire qu’il avait créée en 2002.

Michel Onfray reste un magnifique passeur de culture, un vulgarisateur passionné de philosophie et de savoirs.

Esprit curieux, Onfray aborde toutes sortes de sujets passionnants et sait nous les rendre accessibles...

Son oeuvre est à bien des égards utile notamment pour comprendre l'histoire de la philosophie.

 

Comment expliquer son éviction ?

Onfray s'est appliqué à dénoncer l'imposture des élections, il a fustigé maintes fois le pouvoir en place, il a tiré à boulets rouges sur Emmanuel Macron.

 Dans l’un de ses dernières vidéos postées le 3 septembre sur sa web télé, Michel Onfray publiait une lettre ouverte à Emmanuel Macron après que le chef de l’Etat a décidé de nommer l’écrivain Philippe Besson consul à Los Angeles. "Votre altesse, votre excellence, votre sérénité, mon cher Manu, mon roi", raillait-il en introduction de sa missive. Le philosophe moquait l’esprit de cour.

 Il usait d'un style pamphlétaire pour ridiculiser le chef de l'état.

 

Oui, Michel Onfray est souvent dans l'outrance et la démesure...

Et dès lors, comment ne pas voir dans son éviction une décision politique ? Les médias à la solde du pouvoir encore et toujours... ce n'est pas nouveau.

Et c'est inquiétant dans une démocratie.

 

Une censure qui ne dit pas son nom ? Du "totalitarisme soft" ?

Certains n'hésitent pas à employer cette expression...

 

La démocratie, c'est le pluralisme des idées, c'est le droit à libre parole, c'est le droit de critiquer et de dénoncer le pouvoir en place.

La démocratie, c'est la possibilité d'écrire des pamphlets...

Michel Onfray ne pourra plus oeuvrer dans le cadre de son université populaire, il ne sera plus diffusé sur France Culture.

Dommage pour la pluralité des opinions, dommage pour la démocratie, dommage pour la culture...

 

 

 

Source :

 

https://www.marianne.net/culture/ecarte-par-france-culture-michel-onfray-renonce-son-universite-populaire-de-caen

 

 

 

Michel Onfray évincé de France Culture... dommage !
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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 11:00
Montrer qu'on est heureux...

 

 

Nos sociétés vivent dans un tourbillon d'apparences : sourire, arborer un visage heureux, rayonnant, montrer que le bonheur est présent en toutes circonstances, afficher sa bonne humeur...

 

Et puis fixer ce bonheur sur des photos, les partager ensuite sur des réseaux sociaux...

Une façon de montrer au plus grand nombre de gens qu'on est heureux...

Comme si le bonheur devait s'afficher...

 

Alors, bien sûr, on fait des photos dans des circonstances particulières, exceptionnelles : un mariage, un anniversaire, une fête.

Mais dorénavant, grâce aux smartphones, on peut faire des photos tous les jours, les afficher sur internet, et publier au monde entier son bonheur.

C'est la gaieté qui doit s'imposer partout...

Plus de place pour la morosité ou la mélancolie...

 

Comme si l'image publicitaire devenait le modèle de base, comme si l'on devait afficher sa bonne humeur en toutes circonstances...

Prière de sourire à l'appareil, prière d'être beau, jeune, souriant et heureux...

 

C'est le règne des apparences qui s'impose même dans des photos de réunions familiales ou amicales.

"Je suis heureux, tu es heureux, il est heureux, nous sommes heureux..."

Et nous voulons que le monde entier le sache, nous voulons être enviés, regardés, nous souhaitons nous mettre en scène, jouer la comédie du bonheur.

 

Certains arborent un large sourire qui paraît contraint et forcé...

C'est le bonheur qui doit prévaloir partout, et sur internet, sur Facebook, il devient un bonheur obligé et contraint.

Le selfie est aussi utilisé pour se mettre en scène dans un décor de rêve, un lieu connu...

Une façon de montrer encore que l'on profite de la vie et que l'on sait s'amuser, se distraire, à défaut de se cultiver...

C'est le monde des apparences, c'est le monde du paraître qui s'impose partout et notamment sur internet.

 

On peut même dorénavant retoucher des photos, se livrer à des montages, mêler réel et virtuel pour épater la galerie.

Il s'agit de faire rêver, de susciter l'imagination...

Autrefois, les photos étaient rares, elles servaient à fixer des événements importants, désormais la photo se généralise et devient une façon de s'afficher sur internet...

La photo devient un signe extérieur de bonheur...

 

 

 

 

 

 

 

Montrer qu'on est heureux...
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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 08:14
Partout, ce manque d'humilité...

 

 

Partout, la folie des grandeurs, partout, ce manque d'humilité qui caractérise nos sociétés...

Partout, des dépenses qui dépassent la mesure, des dérapages budgétaires inquiétants : : explosion du budget affecté à la rénovation du Grand Palais, "Entre 2010 et 2017, le budget de cette rénovation de luxe avait été doublé et une nouvelle rallonge de 75 millions d'euros vient encore d'être accordée..."

Le chantier de la Maison de la radio a aussi explosé...

 Le réaménagement des Halles, lancé en 2002 par le maire de Paris Bertrand Delanoë a fini par coûter plus d'un milliard d'euros.

Des dépenses excessives encore pour la salle philharmonique de la Villette qui se monte à 386 millions !

 

Des chiffres et des gouffres financiers qui donnent le tournis !

Et ce ne sont là que des exemples parmi d'autres...

Comme si l'endettement de la France n'était pas déjà très conséquent...

On pourrait évoquer encore le fiasco de l'EPR qui coûte une fortune, alors que la technique n'est pas fiable...

 

Avec l'entretien des centrales, avec le traitement des déchets éternels, les centrales coûtent de plus en plus cher, et l'électricité produite par ces centrales devient et deviendra de plus en plus onéreuse.

 

On le sait maintenant, le nucléaire comporte des risques et des dangers que l'on n'arrive pas à maîtriser : ainsi, nos centrales nucléaires sont, elles-mêmes, vieillissantes, l'état des installations est préoccupant.

Et pourtant, on continue dans cette voie : pendant des années, on a surdimensionné le parc nucléaire, sans se soucier des conséquences...

 

Et on nous parle sans arrêt de la dette à rembourser pour justifier des mesures qui frappent des gens modestes, des petits retraités...

Mais qui est responsable de toutes ces dépenses inconsidérées ? Qui est à l'origine de décisions qui grèvent le budget de la France ?

Que font les hommes politiques pour maîtriser ces dépenses ?

 

Il est question de diminuer la dette, en diminuant le nombre de fonctionnaires !

L'état veut supprimer, ainsi, des postes d'enseignant, alors que le secteur de l'Education connaît de nombreuses difficultés...

 

Il serait temps que les hommes politiques prennent des mesures rigoureuses et justes pour juguler les dépenses de l'état.

Les fonctionnaires, les gens modestes, les salariés deviennent souvent des boucs émissaires : on leur fait payer une dette dont ils ne sont pas responsables...

 

 

 

Source :

 

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-depenses-publiques-la-valse-des-milliards-24-09-2018-2253650_2428.php

 

 

 

Partout, ce manque d'humilité...
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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 12:48
J'aime le Dimanche !

 

 

 

Des députés LREM ont signé dans le JDD une tribune en faveur de l'extension du travail le dimanche, au nom de la croissance et de la liberté !

"L'ouverture dominicale, peut-on lire, est avant tout un enjeu sociétal qui correspond à l'aspiration des Français : être libre d'acheter, de se divertir, de travailler ou non le dimanche. L'attrait des Français pour l'e-commerce est également révélateur de notre aspiration à être libre de consommer."

Ce jour de loisir serait-il donc pour les uns voué à la consommation, et pour les autres au travail  ?

Le dimanche doit rester pour l'immense majorité de ceux qui le souhaitent un jour de détente.

 

Pour ma part, comme beaucoup de gens que je connais, j'aime le Dimanche, j'aime le mot : en lui même, il a un air de fête... Ne dit-on pas que l'on est endimanché, lorsqu'on met ses plus beaux habits ? Le dimanche, c'est la fête, c'est le plaisir du temps retrouvé, le bonheur de vivre à son rythme, comme on le souhaite, de ne plus être entraîné dans la ronde infernale de la routine du travail !

 

C'est le moment de respirer au jardin, de sentir et humer les parfums boisés des arbres, de s'en imprégner...

 

C'est le temps où l'on peut oublier le quotidien ordinaire et banal, le temps des découvertes, où l'on peut se détendre, se livrer au plaisir d'écrire ou de ne rien faire...

Une parenthèse bienheureuse dans une semaine de travail, c'est merveilleux !

 

Quand on pense que certains sont obligés de travailler le dimanche, on peut se sentir heureux de disposer de cette liberté qui nous est offerte... Le temps suspendu, enfin retrouvé, le temps de ne pas être emporté par le tourbillon du quotidien...

 

Le DImanche, c'est le jour par excellence, il commence par le nom "dies", en latin le jour... alors que les autres jours finissent par ce même mot : lunDI, marDI, mercreDI, jeuDI... dans une banalité désolante... Seul, le dimanche déroge à cette règle, c'est bien un jour d'exception ; il faut en profiter... Le dimanche est bien un jour particulier par son nom, par ses habitudes différentes : une grasse matinée, une envie de balade, de musique, de chansons à découvrir ou redécouvrir, de poésie partagée...

 

Si on nous enlevait le dimanche, comment saurait-on dérouler ensuite les autres jours ?

 

J'aime le dimanche, ses heures qui coulent doucement, ses rêves, ses bonheurs différents, sa liberté. C'est aussi l'occasion de lire, de dessiner, de rencontrer des amis car ce temps- là est aussi libéré pour eux.

 

C'est pour toute la famille, d'ailleurs, une journée de répit face à la semaine qui va recommencer, un moment pour se retrouver, échanger plus longuement.

 

J'aime le dimanche, plus encore que tout autre jour, il est le jour des plaisirs librement choisis, loin de toutes contraintes, loin des soucis du travail, loin des habitudes...

 

 

 

Source :

 

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/quiriny-requiem-pour-le-dimanche-22-08-2018-2245146_420.php

 

 

 

 

 

 

  
 

J'aime le Dimanche !
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23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 10:49
Impressions d'automne...

 

 

 

Le soleil illumine les feuilles aux teintes de roux... 

 

Sous les arbres, un spectacle somptueux s'offre aux regards...

 

Des éclats de verts, de roux, de brun, des embruns de rouille, des feuilles racornies qui s'enroulent en forme d'étoiles et s'étiolent sous le soleil de l'automne...

 

Des rais de lumières traversent le feuillage, irradient les arbres de rayons qui se diffusent doucement...

 

Les feuillages encore épais et denses se répandent en lourdes grappes de lumières...

 

Les tons de roux s'intensifient, s'exacerbent sous le soleil...

 

Voici déjà le premier jour de l'automne...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Impressions d'automne...
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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 12:08
Un été en musique...

 

 

L'été, c'est le temps des festivals en plein air : la musique s'invite dans les rues et nous offre des moments d'évasion et de rêves.

On a la surprise de découvrir au coin des rues des groupes de musiciens qui animent les soirs doux de l'été.

D'abord, un orchestre de jazz : l'orchestre Syncopathique, collectif de musiciens de Jazz New Orleans, qui nous fait remonter aux origines du jazz.


L'Orchestre Syncopathique, un groupe de jazz traditionnel, tire ses influences et son esprit des orchestres de la Nouvelle Orléans avec des musiciens tel que Louis Amstrong, Bix beiderbecke ou encore Benny Goodman.

 

Plus loin, un groupe chante des chansons de U2, notamment Carry each other : deux guitaristes, un chanteur, du talent... on écoute avec plaisir la mélodie.

 

Dans une autre rue, c'est un trio de gitans qui enflamment la soirée et font vibrer leurs guitares.

 

Plus loin encore, une chanteuse égrène des mélodies connues de tous...

 

Les rues, au fil du soir qui tombe, s'éclairent de lampions, le décor de la ville en est magnifié.

Les rues grouillent de monde... des gens qui déambulent, qui rejoignent des amis pour boire un verre, tout en écoutant de la musique.

 

La ville est vivante, animée : l'été permet ainsi de vivre dehors et de goûter des soirées festives.

 

L'été comble un peu plus nos sens : écouter de la musique, au détour d'une rue, admirer les gestes des musiciens, leur maîtrise des instruments...

 

Et puis découvrir un peu mieux certains de ces instruments, guitares aux magnifiques formes variées, batteries rutilantes, contrebasse et trompettes étincelantes dans l'obscurité de la nuit...

 

La musique, langage universel, permet de réunir les gens, elle peut exprimer et susciter toutes sortes de sentiments : mélancolie, joie, douleur, élan, enthousiasme...

Elle nous fait rêver et nous emporte vers des mondes imaginaires...

C'est aussi ce que nous offre la magie de l'été !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 08:31
Le latin et le grec menacés par la réforme du Baccalauréat...

 

 

On croyait que les lettres classiques allaient retrouver une place de choix dans l'enseignement, après les annonces faites par Jean Michel Blanquer, lors de son arrivée au ministère de l'Education.

Les langues anciennes avaient déjà été sacrifiées par la réforme des collèges initiée par Najat Vallaud- Belkacem, lors du précédent quinquennat.

 

Eh bien, le nouveau Baccalauréat risque d'amoindrir encore ces disciplines.

Ainsi, "les options de langues anciennes n'ont  plus aucune place dans les épreuves finales (60% de la note du baccalauréat) ni dans les épreuves communes du cycle de terminale (30%)."

"La note de latin ou de grec ancien ne correspond plus à un bonus et n'occupe plus qu'une minuscule place dans le nouveau baccalauréat : les courageux latinistes ou hellénistes auront donc fait l'effort de suivre 3 heures de cours supplémentaires par semaine pendant trois ans,  avec souvent des horaires pénibles, pour voir - au mieux - leur note changer de moins d'1% (à la hausse comme à la baisse)."

 

Une façon de faire disparaître l'enseignement du latin et du grec, une façon de démobiliser et de décourager les élèves qui auraient le désir de suivre ces options...

Et, pourtant on connaît la valeur de ces disciplines que l'on appelait autrefois "les humanités".

Et c'est bien ce qui fait souvent défaut dans notre monde voué à la modernité... 

 

Dans une société où dominent l'image, le culte de l'immédiateté et de l'utilitarisme, l'humanisme n'aurait-il plus sa place ?

Le latin et le grec sont les sources de notre langue, le substrat de notre culture et de notre littérature.

Il faut préserver ces enseignements...

 

Comme le rappelle Nicola Gardini, dans son ouvrage intitulé Vive le latin, "Quiconque étudie le latin doit l'étudier pour une raison fondamentale ; parce que c'est la langue d'une civilisation ; parce que c'est dans le latin que l'Europe s'est accomplie. Parce que c'est en latin qu'ont été écrits les secrets de notre identité la plus profonde et que, ces secrets, l'on veut les déchiffrer..."

 

Et on pourrait bien sûr évoquer de la même façon la langue grecque.

Le latin et le grec sont les fondements mêmes de notre culture.

La culture est ce qui nous constitue, nous façonne, ce qui fait de nous des êtres humains, capables de comprendre le monde, de l'apprécier.

 

Dans une société de consommation effrénée, il est essentiel de retrouver le sens des mots, leur histoire, la valeur de la culture, le sens de la beauté...


Ce retour aux sources n'est-il pas fondamental ? On y perçoit l'essence même de notre culture, tout ce qui la fonde : on comprend mieux l'histoire des genres littéraires, leurs raisons d'être, leur signification profonde...

Dans un monde où règne l'individualisme, à l'ère de la marchandisation, il est urgent de retrouver ces valeurs qui fondent notre humanité : le savoir, la culture, le goût de l'effort, le respect de ceux qui nous ont précédés...


Dans un monde en perte de repères, comment ne pas voir que ces disciplines sont essentielles ? Elles nous relient au passé, à notre histoire, celle de tous les peuples méditerranéens.
 

 

 

 

 

 

Source :

 

https://www.marianne.net/debattons/blogs/lutte-des-classes/le-latin-et-le-grec-ancien-disparaissent-du-baccalaureat

 

 

 

 

 

 

Le latin et le grec menacés par la réforme du Baccalauréat...
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19 septembre 2018 3 19 /09 /septembre /2018 08:12
L'éducation n'est plus une priorité : 1800 postes supprimés dans les lycées et les collèges...

 

 

 

Mille huit cents postes seront supprimés l'an prochain dans l'Éducation nationale, "soit 0,2 % des emplois du ministère", a annoncé Jean Michel Blanquer...

"Le volume d'enseignement sera évidemment maintenu à travers le recours aux heures supplémentaires", a précisé le ministre de l'Education nationale.

 

Or, les enseignants sont déjà surchargés de travail et de tâches administratives : comment pourraient-ils prendre en charge des heures supplémentaires et exercer correctement leur métier ?

En lycée, les classes sont déjà pléthoriques : 35 à 36 élèves.


Il faut imaginer une salle de classe remplie de 36 élèves en lycée : la salle est pleine à craquer, impossible d'isoler des élèves inattentifs ou qui posent problème...difficile de canaliser l'attention de plus en plus dispersée de certains adolescents...
 

Le métier d'enseignant est de plus en plus difficile et complexe... des problèmes de recrutement se posent et vont s'aggraver...

Supprimer des postes, n'est-ce pas dénier l'importance du rôle des enseignants ?

Après avoir pris des mesures plutôt bénéfiques et utiles comme le dédoublement de certaines classes en Education prioritaire, comme le retour en grâce des langues anciennes, voilà que Jean Michel Blanquer en vient à supprimer des postes en lycée et en collège.

 

Les heures supplémentaires seront-elles imposées aux enseignants ? Probablement.

Encore une fois, le ministre de l'Education, éloigné du terrain, et des réalités que vivent les enseignants, ne tient pas compte de leurs difficultés.

Les lycées accueillent de plus en plus d'élèves : comment gérer cet afflux si on supprime des postes ?

 

Ainsi, les ministres se suivent et ne prennent pas conscience de la grave crise de recrutement que connaît l'éducation.

L'enseignement n'attire plus les jeunes : salaires peu attractifs, conditions de travail qui se dégradent, violences dans les établissements scolaires, perte des valeurs...

 

Bientôt on assistera à une véritable pénurie de professeurs.

Qui veut désormais entrer dans cette carrière ?

En supprimant des postes, Jean Michel Blanquer semble faire marche arrière : l'Education est-elle encore une priorité ?

 

 

 

 

http://www.lepoint.fr/societe/suppression-de-1-800-postes-dans-l-education-nationale-en-2019--16-09-2018-2251757_23.php#xtmc=suppression-de-postes-dans-l-enseignement&xtnp=1&xtcr=2

 

 

 

 

 

 

L'éducation n'est plus une priorité : 1800 postes supprimés dans les lycées et les collèges...
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