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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 11:12
Bientôt du saumon transgénique dans nos assiettes ?

 

 


Des apprentis sorciers ont osé ! Ils ont créé une nouvelle espèce de saumon génétiquement modifié : ce poisson transgénique a été imaginé et développé par la société de biotechnologies AquaBounty Technologies, dans l'État du Massachusetts. Ainsi est née une sorte de nouveau saumon de l'Atlantique auquel on a injecté un gène du saumon chinook du Pacifique, afin qu'il grossisse deux fois plus vite. Il peut ainsi atteindre sa taille adulte au bout de 16 à 18 mois, au lieu de 30 mois pour un saumon de l'Atlantique.

 

Ce saumon transgénique vient d’arriver sur les tables canadiennes. Et les consommateurs ne peuvent détecter s'ils achètent cette nouvelle variété de saumon... aucun étiquetage pour les informer...

 

Il serait, pourtant, normal pour les consommateurs de savoir quel type de nourriture ils achètent. Mais, on sait que souvent, dans ce domaine, la transparence n'est pas de mise : l'affaire des oeufs contaminés au fipronil vient encore de le démontrer récemment.

 

En une année, 5 tonnes de cette nouvelle variété de saumon auraient été commercialisées sous forme de filets au Canada.


On voit bien là tous les dangers de l'industrie alimentaire qui se livre à des expériences dignes du docteur Frankenstein sur le monde animal : d'ailleurs, ce fameux poisson"biochimique" a été surnommé à juste titre "frankenfish"...

 

Un saumon qui grandit deux fois plus vite ? Quel en est l'intérêt ? Alors que les pays nantis se livrent à une surconsommation et jettent une multitude d'aliments, que l'autre partie de la planète souffre de malnutrition, de la faim, on se livre à des manipulations génétiques sur toutes sortes d'animaux : porcs, poissons, poulets, vaches...
Ne vaudrait-il pas mieux songer à rétablir un équilibre ?

 

Il est vrai que le saumon d'élevage est déjà toxique car il est traité au diflubenzuron pour lui enlever ses poux de mer... même la filière bio est concernée.

 

Et voilà qu'on propose aux consommateurs un saumon OGM dont on ne connaît pas les conséquences sur la santé et l'environnement.

 

Pourtant, il faut en prendre conscience : déjà les OGM sont de manière indirecte dans nos assiettes... on nourrit avec du maïs et du soja transgéniques les vaches, les porcs ou les volailles à partir desquels on prépare toutes sortes d'aliments : laitages, charcuterie, plats cuisinés etc.

 

Alors, verra-t-on bientôt du saumon transgénique dans nos assiettes ? Tout est possible...

Le nouvel accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, qui va être appliqué à partir du 21 septembre, nous incite à penser que ce saumon pourra être un jour aussi commercialisé en France.

 

On nous promet même dans l'avenir un homme génétiquement modifié : un être nouveau, plus performant, un modèle humain amélioré qui pourrait accéder à l'immortalité...

On voit à quels jeux dangereux se livrent certains scientifiques...

 

 

 

 

 

Bientôt du saumon transgénique dans nos assiettes ?
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16 août 2017 3 16 /08 /août /2017 12:34
Google pire que Big Brother ?

 

 

 

Google ne cesse de nous proposer de nouveaux services et poursuit son projet de bibliothèque numérique universelle. Chaque jour, la firme Google accumule des milliards de données privées sur ses utilisateurs, des données qui peuvent être un jour monétisées.

 

Google propose, désormais, un nouvel assistant numérique personnel et familial : Google Home.

Avec Google Home, on peut être connecté en permanence : cet outil est capable d’exécuter des commandes vocales, de répondre à des questions, de modifier l’éclairage d'un appartement, d'écouter de la musique, une radio, etc.

Google Home est disponible en France depuis le jeudi 3 août – cette enceinte connectée est proposée à 149 euros dans la plupart des grandes enseignes.

Une nouvelle intrusion dans l'intimité des gens...

Pourra-t-on protéger nos données ?

La grande collecte de la vie a commencé et ne cesse de se propager : le système Google Home est constamment connecté et récolte des informations par interface vocale.

 

On doit prendre conscience de ce phénomène : les capteurs, les objets connectés, vêtements, montres, bracelets se développent de plus en plus.

Nos comportements sont aussi scrutés, analysés grâce à nos ordinateurs, nos smartphones.

Et, en fait, les gens choisissent volontairement de connecter leur vie à des géants du commerce mondial : le marché des smartphones, et des montres connectées est en pleine croissance.

Ce sont des actes délibérés de notre part, mais avons-nous vraiment conscience de cette emprise de l'intelligence artificielle sur nos vies ?

 

Toutes sortes d'informations sont récoltées par ces systèmes qui peuvent, alors, proposer toutes sortes de services, des produits adaptés à chacun.

Maisons connectées, plateformes éducatives, voitures sans pilote, médecine... Google se lance dans une conquête du monde sans limite.

Les géants du numérique, les GAFA aspirent à toujours plus de puissance : les enjeux économiques et politiques sont énormes.

 

On en vient à une marchandisation intégrale de la vie et du corps, à de nouvelles conditions d'organisation du travail : des capteurs sont même implantés dans les entreprises, ce qui permet d'analyser les performances des salariés.

 

Ainsi, les entreprises sont de plus en plus dirigées par des systèmes  avec de moins en moins d'interventions humaines...

 

Tout le monde admet maintenant que la numérisation de nos vies est inévitable. L'économie du numérique fait même l'objet d'un consensus de la part des hommes politiques.

Comment lutter contre cet envahissement ?

"Tous les acteurs de la société civile doivent se mobiliser pour combattre cette invasion...", affirme Eric Sadin, écrivain, philosophe, auteur de nombreux ouvrages sur le numérique.

Les développements technologiques sont appelés à s'imposer, à transformer la société.

Ainsi, l'intelligence artificielle va bientôt s'introduire dans les pratiques médicales : Watson, ce programme informatique conçu par IBM, est un instrument de collectes d'informations, un outil de diagnostic, il comporte même une fonctionnalité de prescriptions médicales.

On perçoit les dangers de confier des décisions médicales à des machines, à des systèmes informatiques : il faut refuser ces fonctionnalités.

Nous entrons dans l'ère de la marchandisation intégrale de la vie et tous les domaines sont concernés : comment ne pas s'en inquiéter ?

 

 

 

Source : Deux émissions diffusées sur France Culture :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-dete-1ere-partie/peut-encore-proteger-nos-donnees-personnelles

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-dete-2eme-partie/peut-encore-proteger-nos-donnees-personnelles

 

 Eric Sadin, écrivain, philosophe, a écrit notamment La silicolonisation du monde.

 

 

 

 

 

Google pire que Big Brother ?
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15 août 2017 2 15 /08 /août /2017 08:51
La Côte d'Azur chinoise : une image effrayante du tourisme de masse...

 

 

Ce lundi 14 août, lors du journal de 20 heures, sur France 2, un reportage sur l'essor du tourisme chinois était l'occasion de découvrir des images étonnantes d'une plage chinoise envahie par des touristes.

 

"Le boum économique favorise le tourisme intérieur, plus de 400 millions de Chinois visitent leur propre pays", commentait le journaliste Julian Bugier qui présentait le journal.

 

Aussitôt, apparaissait  une image d'une plage bondée : des parasols qui se touchent, une masse humaine qui envahit l'espace...

 

Effrayant ! Comment peut-on passer des vacances dans des lieux où la foule se presse en nombre, à tel point que les gens serrés les uns contre les autres n'ont plus d'espace vital ?

Sans doute est-ce aussi le spectacle que l'on peut voir sur certaines de nos plages méditerranéennes assaillies par des hordes de touristes...

Et, dans le cas de la Chine, l'image est saisissante !

 

"C'est la nouvelle côte d'Azur chinoise : 5 kilomètres de plage bondée, les Chinois viennent désormais par millions goûter aux joies des vacances estivales...", précise un autre journaliste au cours du reportage...

 

On découvre aussi une mer couverte de bouées, car beaucoup de Chinois ne savent pas nager...

D'énormes bouées jaunes, rouges, vertes envahissent l'espace marin. Terrifiant !

Une maman a même imaginé de tenir en laisse son enfant pour ne pas le perdre dans la foule !!

 

Bien sûr, les Chinois peuvent, désormais, profiter de vacances et aller au bord de la mer, ce qui ne leur était pas possible, autrefois.

C'est un progrès et pourtant, quand on voit les images de cette plage noire de monde, on se demande où est le plaisir.

 

Le tourisme de masse atteint des proportions inquiétantes : dans plusieurs pays d'Europe, des voix s'élèvent contre cette invasion touristique, notamment en Espagne... on dénonce la flambée des loyers, la saturation des espaces publics ou encore la dégradation de l'environnement. 

75,6 millions de touristes en 2016 en Espagne !

L'Italie est aussi assaillie par les touristes, ainsi que la Croatie.

En Grèce, l'île de Santorin est au bord de l'asphyxie : 60 000 touristes par jour !

Et, même en France, le tourisme s'intensifie.

De nombreux pays se retrouvent, ainsi, face à de véritables défis : le tourisme est générateur de profits et d'emplois, mais il crée aussi des nuisances, il détruit et dénature certains paysages.

Comment résoudre ces difficultés ? Face à l'accroissement de la population, face à la massification du tourisme, quelles sont les solutions envisageables ?

Certains lieux saturés de touristes subissent des dégradations qui risquent d'être irréversibles.

 

 

 

Le reportage de France 2 :

 

http://www.francetvinfo.fr/monde/chine/chine-le-boom-du-tourisme-interieur_2327421.html

 

 

 

 

 

 

La Côte d'Azur chinoise : une image effrayante du tourisme de masse...
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14 août 2017 1 14 /08 /août /2017 11:54
Balade à l'Isle-sur-Sorgue...

 

 

Ancien village de pêcheurs, l'Isle-sur-Sorgue est traversée par de nombreux bras de la rivière : la Sorgue qui fut célébrée par tant de poètes depuis Pétrarque jusqu'à René Char...

 

L'eau est présente partout, elle sillonne la ville et offre au promeneur qui s'attarde sa fraîcheur, sa limpidité, ses murmures, ses teintes nuancées.

 

Les énormes roues à aubes, couvertes de mousse, qui scandent la ville, témoignent des nombreuses activités industrielles d'autrefois... dès le XIIe siècle des moulins étaient mentionnés dans des textes : ils servaient à moudre les grains de blé, et déjà au siècle suivant est attestée l’industrie drapière, puis à la fin de l’époque pontificale sont évoqués les moulins à papier, puis l'industrie de la soie et de la garance...

Ces roues font bruire l'eau, la magnifient dans des éclats ruisselants et légers.

 

On peut admirer aussi de vieilles maisons aux balcons ombragés, aux volets couleurs de ciel, des façades aux teintes de rouilles, de vieilles portes de bois robustes, cloutées à l'ancienne.

 

On aime s'attarder devant des boutiques aux décors désuets, aux peintures écaillées : un magasin d'ameublement, ou encore le café de France aux vitres ornées d'arabesques et de festons, puis une mercerie d'autrefois, et la manufacture Brun de Vian-Tiran...

 

Les arbres, les bâtiments, les nombreux ponts se reflètent dans l'eau, créant des tableaux somptueux de verdures aux teintes miroitantes.

 

La magie de l'eau, ses reflets changeants, ses remous, ses écumes tourbillonnantes, sa limpidité, sa transparence, des figuiers sauvages qui s'accrochent sur les bords de la rivière : tout invite à la rêverie et à l'admiration.

 

Au centre de la ville, on ne peut que s'émerveiller devant une impressionnante tour médiévale du XIIème siècle avec ses bâtiments annexes aux fenêtres à meneaux : elle faisait partie d'une résidence qui appartenait à une ancienne famille aristocratique. Au XVIIe siècle, une auberge, dite de « La Tour d’Argent », avait été installée dans une partie de ces bâtiments. 

 

A côté, l'église, la collégiale Notre Dame des Anges, bâtisse imposante avec son horloge, ses gargouilles, révèle à l'intérieur une riche décoration du 17ème siècle dans le goût baroque.

 

Sur les quais, on peut flâner en admirant la limpidité de l'eau, les algues qui se meuvent avec légèreté dans l'onde transparente.

On peut aussi, à loisir, s'attarder devant la galerie d'Anne Virlange, peintre des rêves oubliés.

On peut aussi se laisser bercer par le doux frémissement de la Sorgue, ses éclats lumineux...

 

 

 

 

 

Photos et vidéo : rosemar

Balade à l'Isle-sur-Sorgue...
Balade à l'Isle-sur-Sorgue...
Balade à l'Isle-sur-Sorgue...
Balade à l'Isle-sur-Sorgue...
Balade à l'Isle-sur-Sorgue...
Balade à l'Isle-sur-Sorgue...
Balade à l'Isle-sur-Sorgue...
Balade à l'Isle-sur-Sorgue...
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13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 08:50
Jeux d'eau dans la ville...

 

 

Les bassins, les jets d'eau ponctuent le haut du boulevard...

Ils apportent, au coeur de l'été, fraîcheur, bien être et harmonie aux promeneurs.

 

Le murmure de l'eau, les parfums de romarins, de lavande et d'immortelles s'exacerbent sous la chaleur de l'été et nous accompagnent tout au long de la balade...

 

Il est bon de faire halte près des bassins, d'admirer les pigeons en train de s'abreuver, de prendre un bain de pieds sous les micocouliers...

 

Les arbres frissonnent légèrement sous le vent de l'été et apportent leur ombre bienveillante.

 

Plus loin, des enfants courent à travers les jets d'eau, d'autres les traversent vivement avec leur trottinette...

 

Les jets montent, descendent, remontent, créant des éclats variés.

Des enfants pataugent avec délectation dans les bassins.

 

C'est la fête de l'eau qui ravit les corps et les coeurs : les enfants éclatent de rire, se défoulent sous les jets qui rebondissent.

 

Quand les jets s'évanouissent, surgissent des cris de déception, puis, soudain, quand ils reviennent, et se hissent en hauteur, c'est un bonheur renouvelé.

 

L'été offre, ainsi, ces plaisirs simples : le bonheur de sentir une eau fraîche, vivifiante.

Les merveilles de l'eau !

Aucun jeu n'est aussi précieux !

L'eau si évidente, si belle, si limpide !

 

Elle comble tous nos sens : vision de reflets chatoyants, limpidité, ruissellements, saveur et fraîcheur...

 

 

 

 

 

 

 

Jeux d'eau dans la ville...
Jeux d'eau dans la ville...
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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 12:09
Robert n'est pas un thuriféraire...


 

 

Robert n'est pas un thuriféraire, il ne flatte pas, il n'encense pas, il ne flagorne pas, non, Robert est là pour dénigrer, pour déverser sa bile et son aigreur.

 

Robert est à lui tout seul une caricature de l'acrimonie et de l'amertume, un spécialiste de l'animosité...

 

Il sait manier l'insulte policée, le verbe qui fait mouche et qui terrasse l'adversaire à abattre. Il maîtrise parfaitement l'art d'anéantir un article en quelques mots : c'est un commentateur habile dans la diatribe et la négation de l'autre.

 

Aucune aménité, aucune empathie chez Robert... il est là pour détruire et démolir les articles qu'il vient de lire. Et il le fait avec une rare constance, parfois avec empressement quand il vient commenter le premier un article...

 

Sévère, soupçonneux, il éprouve un plaisir sans bornes pour trouver le commentaire qui va piquer au vif, qui va mettre le doigt sur les défauts, les défaillances.

Quelle régularité dans la critique ! quelle constance dans le dénigrement !

 

Robert aime l'hyperbole agressive, dominatrice et dénonciatrice : les autres sont des "attardés", "ils manquent de méthode, de culture, d'humilité...", comme si lui-même était un parangon de cette culture et de cette humilité.

 

Les autres font partie de "l'élite mitoyenne", ils sont des "pisse-copies". Robert fustige souvent le "journalisme mitoyen" et ses "plumitifs".

Autant de termes péjoratifs dont il use avec bonheur et délectation...

 

Robert prétend détenir la vérité, et s'il a une certaine culture, il n'hésite pas à dédaigner celle des autres.

 

Pervers, Robert ?

Cette épithète ne lui déplairait pas, il la revendiquerait presque.

 

Jamais il n'acquiesce, jamais il ne flatte, jamais il n'encense. Son fait n'est pas l'hypocrisie : on peut le lui concéder, il n'est pas un Tartuffe. Il serait plutôt un Alceste du commentaire ou encore un bouffon petits pieds : bien caché derrière son ordinateur, il décoche ses flèches et distille son venin...

 

Il se met au service du mot péjoratif, il cultive la critique, il aime l'épithète ravageuse, l'adjectif dévalorisant, voire humiliant.

 

Il déverse une forme de mépris amusé sur de nombreux articles, mais lui-même se garde bien de se soumettre aux jugements des autres, il ne publie aucun article et préfère se spécialiser dans le commentaire agressif. Du haut de son mépris, il flotte sur les hauteurs de sa suffisance et de son autosatisfaction.

 

Sa volonté de puissance s'exerce dans le plaisir du dénigrement : on sent une jubilation dans la critique, un bonheur de déconstruire, d'annihiler, d'anéantir le rédacteur ou la rédactrice.

 

Robert, spécialiste de la critique acérée, sans nuances, est un expert du dénigrement permanent.

 

Robert n'est-il pas un esthète de la négation d'autrui ? Il s'affirme en niant les autres et pourtant, fidèle lecteur, il vient commenter de nombreux articles, et les lit avec assiduité.

Bravo Robert ! Vos commentaires sont un modèle de négativité, mais on ne peut que louer leur constance et leur régularité dans la critique.

 


 

 

 

 

 

 

Robert n'est pas un thuriféraire...
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10 août 2017 4 10 /08 /août /2017 12:43
La mode végan...

 


 

Les produits Végan commencent à inonder nos supermarchés : plus 82 % de ventes en 2016 !

Des rayons entiers sont dédiés et consacrés à ces nouveaux aliments.

 

Les produits Végan ne contiennent aucun produit d'origine animale... On peut désormais manger des steaks, des escalopes, des boulettes sans viande, des laits et des fromages végétaux.

Certains se laissent séduire par cette mode du Végan : il est vrai que la filière de la viande a connu des scandales, étiquetages douteux, incertains, absence de traçabilité, souffrance animale dans les élevages et les abattoirs...

On se souvient du scandale de la vache folle et de l'affaire Spanghero, par exemple.

 

Pourtant, il convient de s'interroger sur le contenu de ces nouveaux "steacks" végétaux présents dans les rayons des supermarchés.

Colorants, gélifiants, épaississants, exhausteurs de goût, abondance de sel : les recettes de ces produits ne sont pas du tout diététiques, mieux vaut vérifier la composition de ces aliments...

Caramel pour la couleur, arômes artificiels de viandes, gluten de blé, glucides, de quoi leurrer le consommateur...

 

Un nouveau marché s'est ouvert, un marché porteur qui parvient à convaincre nombre de gens.

 

Mais, cette tendance Végan n'est qu'une mode de plus destinée à faire vendre des produits qui n'ont qu'une apparence de naturel.

Manger Végan, c'est aussi consommer des aliments bourrés d'additifs...

 

De plus, l'apport en protéines contenues dans ces produits est souvent insuffisant.

Ne nous laissons pas abuser par ces nouvelles tendances présentées à grand renfort de publicités.

 

Des modes surgissent, par exemple, celle des aliments sans gluten : là encore, il convient de vérifier attentivement la composition de ces produits.

Le régime sans gluten peut être utile et bénéfique, mais à condition de ne pas consommer ces substituts bourrés d'additifs qu'on nous vend dans les supermarchés.

 

Des rayons entiers sont consacrés au Sans gluten, aux produits Végan et ces nouveautés ne sont qu'un moyen de susciter de nouveaux besoins.

Le label Végan n'est pas une garantie de qualité : nous devons rester vigilants et ne pas céder à des effets de mode.

De plus, cette mode végan conduit à des excès qui peuvent être dommageables pour la santé : on en vient à exclure des aliments sains comme le miel, la gelée royale, le pollen, les oeufs...

Pas question pour un végan de s'habiller de vêtements en laine ou en soie...

On aboutit à une forme d'extrémisme dangereux : la démesure l'emporte sur le bon sens...

 

 

 

 

 

http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/ikea/enquete-la-folie-vegan_2252917.html

 

 

La mode végan...
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9 août 2017 3 09 /08 /août /2017 08:02
Il faut réapprendre le français...

 

 

Il faut réapprendre le français dans nos écoles, parce que l'apprentissage de la langue est essentiel : c'est par le langage que s'acquiert la réflexion et que se développe la curiosité.

 

La grammaire est le fondement de cet apprentissage : trop souvent délaissée, cette discipline doit absolument retrouver sa place dans les établissements scolaires.

 

L'étude de la grammaire permet de structurer le fonctionnement de la pensée et la compréhension de la langue.

Comment s'étonner de la baisse du niveau quand on sait que dans le primaire l'horaire hebdomadaire de français a été divisé par deux en moins d'un siècle ?

De la même façon, au collège, les heures de français ont été considérablement réduites.

 

On connaît aussi une des nouvelles lubies des pédagogistes : remplacer la notion de complément par celle du prédicat, une façon d'effacer toutes les nuances de notre langue : complément d'objet direct, indirect, complément circonstanciel de temps, de lieu, de but, de concession etc.

Ces nuances sont essentielles pour une bonne analyse de la langue : elles permettent des repérages, elles sont des jalons dans toutes sortes de textes : narratifs, argumentatifs, descriptifs...

 

A l'école primaire, on n'apprend plus aux élèves des modes et des temps essentiels comme le conditionnel, le subjonctif, le passé antérieur... Pourquoi ? C'est une façon d'éluder des difficultés...

C'est par des révisions successives et répétées que se consolident les apprentissages : mieux vaut aborder ces notions dès le primaire.

 

La modernisation de la grammaire qui passe par une simplification abusive est néfaste : c'est la confusion qui s'impose, alors, dans les esprits.

Ce n'est pas en supprimant les difficultés de la langue française dans l'enseignement que l'on va favoriser son apprentissage, bien au contraire.

En simplifiant à l'extrême, on empêche les élèves de percevoir toutes les subtilités de notre langue.

On leur enlève aussi la possibilité de maîtriser leur outil essentiel de communication.

 

Comment comprendre un texte littéraire ou un simple message si on ne connaît pas la grammaire de la langue et son fonctionnement ? Comment bien communiquer quand on ne sait pas utiliser toutes les nuances du langage ?

 

La grammaire n'est pas innée : elle doit être apprise avec rigueur, elle doit être assimilée progressivement, sans cesse révisée pour une maîtrise sans failles.

 

L'orthographe qui renvoie, souvent, à l'étymologie des mots donne aussi du sens à la langue : un texte bourré de fautes est peu compréhensible...

L'orthographe permet de remonter à l'origine des mots, à leur signification première qui est révélatrice.

 

Grammaire et orthographe méritent d'être réhabilitées dans notre enseignement : il y va de la survie de notre langue, de son rayonnement à travers le monde...

 

 

 

 

 


 

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8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 07:47
Bientôt, même les poupées gonflables seront connectées...

 

 

Les robots sont partout : sur internet, dans les répondeurs téléphoniques, dans nos voitures, dans nos transports.

 

Spike Jonze avait même imaginé en 2014 dans son film intitulé Her un logiciel informatique, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur et pouvant combler la solitude des internautes.

 

Le héros du film  fait la connaissance de Samantha, une voix féminine pleine de charme, intelligente, et particulièrement drôle... c'est alors que commence un jeu de séduction et les deux personnages tombent amoureux l'un de l'autre.

 

Et, désormais, la réalité dépasse la fiction : un fabricant américain Matt Mc Mullen a conçu des poupées gonflables connectées capables de s'exprimer.

Elles sont dotées d’une intelligence artificielle stockée dans un cloud.

 

Le réalisme de ces poupées est poussé à l'extrême : les ongles, les veines apparentes sur les bras, le moindre détail est soigné...

Des clients fortunés ont passé commande et se font faire sur mesure une poupée gonflable à leur convenance : mensurations, couleur des cheveux, de la peau etc.

 

Jusqu'où ira l'emprise des ordinateurs sur nos vies ?

Bien sûr, pour l'instant, ces modèles de poupées gonflables sont réservés à une clientèle aisée et triée sur le volet.

 

Mais on peut facilement imaginer la démocratisation d'un tel phénomène.

On entrevoit des perspectives inquiétantes : un monde où les robots vont se substituer aux relations humaines...

Un monde où l'affection, la sexualité, les caresses seront dispensées par des robots...

Un monde où l'on achète des robots pour satisfaire les besoins les plus élémentaires...

Un nouveau business en perspective, à coup sûr, de nouvelles opportunités pour faire des affaires juteuses...

Il sera même possible pour le client de choisir des traits de caractère : "imprévisible, gentille, capricieuse, jalouse, intellectuelle, aventureuse, inquiète, bavarde, affectueuse, sexuelle, imaginative, amusante, serviable, innocente, timide ou heureuse..." de quoi combler tous les fantasmes et tous les désirs de l'acheteur...

On en arrive à une hyper-connectivité malsaine et dangereuse.

Certains insistent sur les avantages de ces robots sexuels : aucune obligation de cadeaux, pas de propagation de maladies sexuellement transmissibles, pas de conflits, pas de disputes...

Mais ils oublient la déshumanisation qu'implique l'utilisation de robots.

Ils oublient qu'une société robotisée à l'extrême en vient à nier l'humanité de chacun...

Enfin, on perçoit tous les risques pour la protection de la vie privée : le cloud n'est pas forcément sécurisé pour des données qui touchent à l'intimité.


 

 

 

 

Bientôt, même les poupées gonflables seront connectées...
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7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 07:44
Un monde de faux-semblants...

 

 

Nous vivons dans un monde de faux-semblants et d'illusions permanentes...

 

Ainsi, dans l'enseignement, on invite les professeurs à sauvegarder les apparences : il faut, surtout, ne pas faire de vagues, lorsque surviennent des problèmes de discipline.

 

L'administration n'apprécie pas que les enseignants évoquent leurs difficultés : indiscipline, drogue, insolence...

 

Il faut surtout ne pas alarmer, ne pas inquiéter les parents d'élèves, les recteurs, la direction de l'établissement.

"Tout va bien, tout est pour le mieux"...

 

Il faut aussi faire en sorte que le plus grand nombre d'élèves obtiennent le baccalauréat, quitte à fausser les résultats, à brader cet examen.

Chaque année, les inspecteurs invitent les enseignants à faire preuve d'indulgence, lors de la correction des épreuves : il convient d'atteindre le quota annuel de 85% de réussite.

 

Par ailleurs, la France s'est lancée dans l'aventure de l'EPR et on sait les difficultés que l'entreprise EDF rencontre dans la construction de ces nouvelles technologies : des retards, des surcoûts exorbitants, des malfaçons. 

Et comble du faux semblant ! On a vendu cette technologie à la Finlande, puis à la Grande-Bretagne. C'est une véritable fuite en avant !

Et, pourtant, on continue à faire comme si tout allait bien, comme si cette technologie était fiable.

 

L'illusion ! Elle est partout.

Certaines entreprises, apparemment florissantes, sont au bord du gouffre : ainsi, le constructeur européen Airbus multiplie les retards de livraison de son avion de transport militaire l'A 400M...

En perspective : un véritable gouffre financier qui dépasse les 30 milliards d'euros. Des problèmes techniques sont apparus, notamment l'usure trop rapide d'une boîte de vitesses.

 

Là encore, on évite d'évoquer ces problèmes. Il faut faire semblant à tous les niveaux de la société.

L'authenticité, la sincérité, le franc-parler ne sont plus de mise.

La démesure, le chiffre, la performance sont à la mode, si bien qu'on en oublie l'essentiel : la qualité du travail.

 

Dans un tout autre domaine, le gouvernement se réjouit que la ville de Paris ait obtenu l'organisation des JO de 2024. Partout, fleurissent des articles élogieux sur ce projet : on nous assure et on nous annonce un budget en équilibre, mais on sait par expérience que le plus souvent les coûts explosent et là encore on nous berce d'illusions.

Ce budget doit surtout réjouir les entreprises du BTP ! Mais, inévitablement, qui paiera l'addition si ce n'est le contribuable ?

Aux Etats-Unis, on a appris que près d'un tiers des abonnés du président Trump sur Twitter ne seraient en fait que des bots, ces programmes informatiques automatisés qui simulent le comportement d'une personne humaine.

Encore un trompe-l'oeil qui met en évidence l'illusion qui gouverne le monde...

 

En fin de compte, dans nos sociétés, la vérité importe peu, il s'agit de gérer avec habileté le mensonge et l'imposture...

 

 

 

 

 

 

 

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