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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 11:18
Mademoizel Quartet... pour une magnifique soirée tango...

 

 

Elles sont belles, jeunes, pétillantes... elles s'installent, une par une, sur la scène, vêtues de rouge et de noir, et les violons, le violoncelle se mettent à vibrer sous leurs doigts... elles sont trois et elles attendent avec impatience l'altiste : "On a perdu l'altiste"...  "Toujours pareil !" dit une des violonistes..." L'altiste arrive enfin tout doucement, comme pour s'excuser...

  "On peut pas s'accorder, non plus ?" dit une autre musicienne.

Il s'agit bien sûr d'une mise en scène amusante avant de démarrer le spectacle...

 

Et la musique rayonne aussitôt éblouissante...

"De qualité, la musique envahit âme et corps, emplit, sature les os. Immobilise, saisit, pétrifie... rend dense et attentif. Elle aère, allège, libère, assouplit, dynamise les muscles, fait voler. Fait couler, ruisseler, fait jaillir les larmes et les mouvements. Allume les sentiments, embrase les émotions, enflamme l'intelligence, incendie l'inventivité..." c'est ainsi que Michel Serres décrit les effets de la Musique...

 

Et c'est ainsi que les quatre musiciennes nous émerveillent de leur talent, de leur enthousiasme...

 

On se laisse bercer par un tango célèbre de Carlos Gardel : Por una Cabeza... Le titre espagnol signifie "juste pour une tête", sous-entendre "d'un cheval". La chanson parle en effet d'un parieur compulsif sur des courses de chevaux, il compare alors son addiction pour les chevaux avec son attirance pour les femmes...

 

On écoute, ensuite, un tango d'Astor Piazzolla, plein d'intensité et d'émotions... douceur et âpreté alternent...

 

Le morceau suivant Oblivion de Piazzolla encore nous enveloppe dans des notes envoûtantes emplies de sensibilité... Cette oeuvre traite musicalement le douloureux sentiment de l’oubli –  "oblivion" étant le terme poétique en anglais désignant cette pénible réalité. 

 

Puis, on est séduit par un tango empli de charme de Madis Jarvi, Eine Kleine Nacht Tango...

 

Un autre tango tendre nous enchante de ses notes langoureuses...

 

Les tangos se succèdent, nous enveloppant dans des musiques enivrantes, sublimes... 

 

On entend ensuite une des mélodies les plus célèbres : Besame mucho, chanson de variété écrite et composée dans les années trente par la pianiste mexicaine Consuelo Velázquez, d'après une aria d'Enrique Granados. Un tango envoûtant dont on connaît les paroles sensuelles et enivrantes...

 

Le récital s'achève avec Libertango de Piazzolla, dans un vertige de notes étourdissantes...

Bravo aux musiciennes pour cette soirée éblouissante d'émotions, de passion, de tendresse...

Le Mademoizel Quartet, quatuor à cordes féminin de Music Event Fever, constitué de musiciennes issues des grands conservatoires propose un répertoire large et varié, du classique à la pop et variété, des tangos et musiques du monde , ou encore de l’électro...
 


Violon I Anna Swieton
Violon II Marielle de Rocca Serra
Alto Marie Maillot de Corte
Violoncelle Maude Ferey-Lehodey

 

Ce concert a été donné au Carré d'Art dans le cadre des Jeudis de Nîmes...
 

 

 

 

 

 

 

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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 10:20
L'arbre aux étoiles...

 

 

 

Près du canal, les platanes se couvrent d'étoiles scintillantes : les reflets de l'eau sous le soleil s'emparent des arbres et de leur feuillage somptueux...

 

 

Les reflets de l'eau font frissonner les feuilles parcourues de lueurs étranges...

 

 

C'est la fête des lumières de l'été : entre les branches, le ciel bleu révèle tous ses éclats...

 

 

Sur l'eau, les platanes dessinent des arabesques aux teintes moirées...

 

 

Des motifs géométriques surgissent des ondes, des rosaces, des pelotes de verdure, des écheveaux ondoyants...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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16 août 2019 5 16 /08 /août /2019 13:35
La marche ou le plaisir des sens...

 

La marche à pieds, plus que toute autre activité, comble tous nos sens...

 

C'est d'abord un bonheur pour la vue : au rythme de la marche, le promeneur peut contempler à loisir les paysages qu'il traverse... les arbres, les fleurs, les pierres du chemin, les formes des arbres, des feuilles, des fleurs, le ciel, les nuages...

La marche permet cette lente observation du monde : le promeneur peut s'arrêter, admirer les paysage et tous les éléments qui le composent.

Les paysages changent souvent en fonction de la lumière du soleil, des saisons, du moment de la journée...

 

L'ouïe est aussi sollicitée lors d'une marche en campagne ou dans les bois : les chants des oiseaux, le bruissement des insectes, le crissement des cigales en été, le joli murmure d'un ruisseau, le mugissement du vent dans les arbres...

Le marcheur est à l'écoute du monde environnant...

 

Comment ne pas évoquer aussi toutes les odeurs suaves venues des arbres, des fleurs ? Des senteurs de pins, des parfums boisés, des effluves de thym, de sarriette, de romarins...

Les senteurs enivrantes des bois sont particulièrement vivifiantes.

 

En marche, on peut aussi s'arrêter et prendre le temps de cueillir et de goûter des baies sauvages, des mûres, des fraises, on peut s'attarder près d'une source et s'abreuver de son eau limpide.

 

Ainsi, la marche nous offre un réservoir inépuisable de sensations.

La marche nous permet de renouer avec le bonheur des sens que nous avons tendance à délaisser et oublier face à la multiplicité des écrans qui nous entourent...

La marche nous ouvre des horizons de liberté, elle développe tous nos sens...

 

Le rythme lent de la marche nous fait retrouver une dimension humaine qui s'efface de plus en plus à notre époque.

Les plaisirs le plus simples nous sont alors accessibles.

 

Alors que nous voyons nombre de nos contemporains marcher les yeux rivés sur leur portable, au lieu de contempler le monde, il est temps de réhabiliter la marche, la promenade, la vraie, celle qui porte attention au monde.

L'homme est fait pour se mettre ainsi en quête de connaissances et de savoirs : c'est cette curiosité qui le guide et le motive.

 

 

 

 

La marche ou le plaisir des sens...
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14 août 2019 3 14 /08 /août /2019 10:08
NikanOmpa... un beau voyage musical...

 

Un quatuor vocal qui nous fait découvrir la musique mexicaine et ses rythmes exotiques, c'est un dépaysement garanti et une belle découverte...

Ce concert s'est déroulé au Carré d'Art dans le cadre des festivités des Jeudis de Nîmes.

 

Des mélodies anciennes datant du 16ème et du 17ème siècles, des textes en latin, des musiques plus récentes, des chants traditionnels : voilà une beau programme permettant d'appréhender une culture musicale que l'on connaît peu.

 

Le concert s'ouvre sur des chants en latin, d'inspiration religieuse, d'abord "Coenantibus autem illis" de Juan de Lienas, mélodie apaisante, emplie de sérénité... puis, dans le même registre, Lamentatione Hieremiae de Manuel de Sumaya.

La musique sacrée nous transporte dans un monde de paix et d'harmonie : les voix nous enchantent et nous subjuguent.

"Coenantibus autem illis accepit Jesus panem 
Benedixit ac fregit deditque discipulis suis: 
Accipite et manducate hoc est enim corpus meum."

 Puis, on écoute" Xicochi ",  un motet du XVIIe siècle , écrit par Gaspar Fernandes alors qu'il était organiste à la cathédrale de Puebla.

"Xicochi, xicochi, 
Xicochi, xicochi 
Xicochi conetzintle 
Xicochi conetzintle 
Caomiz hui hui Xoco dans Angelos moi 
Caomiz hui hui Xoco dans Angelos moi 
Caomiz hui hui Xoco en moi Angelos 
En Angelos moi dans Angelos me 

Alleluia Alleluia"

"Dors, dors, dors, dors 
dors 
mon enfant 
Dors, mon enfant 
En effet, les anges sont venus pour t'appeler (dans le monde) 
En effet, les anges sont venus pour t'appeler (dans le monde) 
En effet, les anges sont venus pour t'appeler (au monde) 

Alleluia, alleluia"

 

La musique exotique des mots, leurs sonorités nous font rêver et voyager vers des contrées lointaines...

Puis, c'est une mélodie emplie de gaieté et de vie qui nous enchante : Convidando esta la noche, de Juan G. Cespedes.

 

"Convidando está la noche
Aquí de músicas varias
Al recién nacido infante
Canten tiernas alabanzas
Ay, que me abraso, ay! divino dueño, ay!
En la hermosura, ay! de tus ojuelos, ¡ay!
Ay, cómo llueven, ay! ciento luceros, ay!
Rayos de gloria, ay! rayos de fuego, ¡ay!
Ay, que la gloria, ay! del portaliño, ay!
Ya viste rayos, ay! si arroja hielos, ¡ay!
Ay, que su madre, ay! como en su espero, ay!"


 

"Convidando está la noche" est un chant de Noël écrit au XVIIe siècle.

Le refrain est une guaracha , une chanson de danse rapide, probablement d'origine espagnole.

 

La mélodie qui suit, intitulé  Xtoles est probablement une des plus anciennes mélodies connues encore vivantes. C'est une chanson de danse guerrière maya au Dieu Soleil. C'est l'occasion de découvrir un curieux instrument de musique : une mâchoire d'âne, utilisée au Pérou ou au Mexique, cet instrument de musique est appelé également Kijada. On le percute sur le côté tout en grattant les dents comme un guiro.

Maya :

"Conex, conex palanxen, xicubin, xicubin yocolquin.
Conex, conex palanxen, xicubin, xicubin yocolquin.
Xola mayola, xola mayol, ea, ea, ea, o. 
Conex, conex palanxen, xicubin, xicubin yocolquin.

 


Xtoles se prononce chitolès

Conech, Conech pah leh chen, 
Chicoubinn, chicoubinn, yoh kol kinn. 
Conech, Conech pah leh chen, 
Chicoubinn, chicoubinn, yoh kol kinn. 
Cho-la ma-yo-la, cho-la ma-yol, è-a, è-a, è-a o.
Conech, Conech pah leh chen, 
Chicoubinn, chicoubinn, yoh kol kinn.

 

 

Allons-y, allons-y les garçons, car le soleil se lève
Allons-y, allons-y les garçons, car le soleil se lève
Cho-la ma-yo-la, cho-la ma-yol, è-a, è-a, è-a o.*
Allons-y, allons-y les garçons, car le soleil se lève."

 

On peut encore écouter"La bruja", un style de musique dit "jarocho" de la ville de Veracruz. C'est un des plus populaires airs de danse traditionnelle là-bas. 

"La bruja" veut dire "la sorcière". C'est une sorcière qui suce le sang comme un vampire. Cette chanson est l'histoire d'une vieille femme célibataire qui veut attraper un homme (au moins un !).

 

"Ay! qué bonito es volar
a las dos de la mañana,
a las dos de la mañana,
¡ay! qué bonito es volar,
¡ay mamá!

 Volar y dejarse caer 
en los brazos de una dama. 
Ay qué bonito es volar 
a las dos de las mañana, 
¡ay mamá!

 Me agarra la bruja
y me lleva a su casa,
me vuelve maceta
y una calabaza.

Ah !, que c'est beau de voler
À deux heures du matin,
À deux heures du matin.
Ah !, que c'est beau de voler,
Ah, maman !

 Voler et se laisser tomber
Dans les bras d'une dame.
Ah !, que c'est beau de voler
À deux heures du matin,
Ah, maman !

La sorcière m'attrape
Et m'emporte à sa maison,
Elle me transforme en pot de fleur
Et en citrouille."

 

Le récital s'achève avec le célèbre Besame mucho de Consuelo Velazquez :

"Bésame, bésame mucho  Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup,
Como si fuera esta noche la última vez  Comme si cette nuit était la dernière fois,
Bésame, bésame mucho  
Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup,
Que tengo miedo tenerte  Car j'ai peur de t'avoir
Y perderte otra vez  Et de te perdre après..."

 

 

Ce quatuor vocal, riche par la diversité de ses membres Ileana MUÑOZ, soprano, Zoé VAUCONSANT MASSICOTTE, contralto, Emilio GUTIÉRREZ TLACAELEL, ténor et Clemente HERNANDEZ, baryton, promeut la musique mexicaine et voyage à travers les époques.

 

 

 

 

 

 

 

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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 10:58
On mange trop...

 

 

Nous vivons dans une société de l'abondance : les supermarchés regorgent de nourriture, les rayons débordent d'aliments de toutes sortes, une débauche de produits ultra-transformés...

Et, bien sûr, tout nous incite à consommer : les publicités, les crédits faciles, les cartes bancaires, les supermarchés...

 

De plus en plus, les repas que nous ingurgitons sont pléthoriques : du gras, du salé, du sucré.

Les plats se multiplient : entrées, plat de résistance, fromages, desserts, fruits...

 

Dès lors, nous avons tendance à trop manger...

L'obésité se répand, les maladies chroniques se développent.

 

Dès le plus jeune âge, les enfants sont habitués au goût sucré : on leur offre des bonbons, des friandises, des desserts sucrés.

Et, on le sait : le sucre appelle le sucre...

 

Que dire des fast-foods où l'on sert une nourriture grasse et abondante ?

 

C'est plutôt indécent, si l'on y réfléchit... 800 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde, soit une personne sur dix qui souffre de la faim et des maladies qu’elle entraîne. 

En France, le nombre de SDF ne cesse de croître, ils sont eux aussi mal nourris, dénutris.

 

Sur notre planète, d’un côté on meurt de faim et de l’autre on mange trop ! La malbouffe, trop grasse, trop sucrée et salée, a aussi des répercussions sur la santé. Il serait temps de repenser ce que l’on mange.

Arrêtons de consommer n'importe quoi !

 

Nous mangeons souvent en faisant autre chose : en regardant la télévision, en travaillant, ou en surfant sur internet. Mais manger tout en étant distrait interfère avec les mécanismes de satiété. Il nous faut donc plus de temps avant de nous sentir rassasiés, et ainsi, nous mangeons plus que le nécessaire.

 

Des recherches ont prouvé que le fait de manger en prêtant attention à chaque bouchée réduit la consommation de nourriture.

 

 

 

 

 

 

On mange trop...
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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 14:28
Des tourbillons de nuées sur l'horizon...

 

 

 

Au soleil couchant, des couleurs de flammes s'emparent du ciel... des tourbillons de feux sur l'horizon, des incandescences...

 

Les nuées forment des arabesques aux teintes de pourpre ourlée de gris...

 

 

Les nuées s'enroulent sur elles-mêmes comme tourmentées par le vent du midi...

 

 

Un incendie rougeoie sur l'azur, le ciel s'embrase de lueurs de braises.

 

 

Le ciel est comme parcouru de cendres et de flammèches...

 

Magnifique tableau d'un soir d'été empourpré de lueurs !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Des tourbillons de nuées sur l'horizon...
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9 août 2019 5 09 /08 /août /2019 08:59
Guitare espagnole...

 

 

Magie de la guitare ! Magie des sonorités égrenées par le musicien !

Penché sur son instrument, le guitariste nous fait voyager vers le sud, l'Espagne...

Limpidité des notes !


La beauté du geste ! Les sons qui s'envolent, comme par magie de la guitare, des trilles, des éclats de soie, des murmures qui s'emportent soudain.

 

L'émotion provoquée par un simple instrument, la tristesse, la joie, la mélancolie, la révolte, le désarroi, le bonheur...

 

C'est à un triptyque espagnol que  nous convie le musicien...

D'abord, Junto al Generalife de Joaquin Rodrigo... 

Puis, on se laisse charmer par une sérénade espagnole de Joaquim Malats...

Enfin, Zapateado, une danse espagnole de Regino Sainz de la Maza...

 

Quelle dextérité ! Quelle harmonie entre l'homme et sa guitare ! Il fait corps avec elle, l'enlace, la maîtrise, la séduit...

 

Quelle poésie et quelle sensibilité dans le morceau de Joaquin Rodrigo ! On retrouve toute la tendresse et l'émotion de ce compositeur. La guitare résonne de sons enchanteurs qui nous emmènent au bord du rêve...

Quelle douceur aussi dans la sérénade espagnole !

Et quelle grâce, quelle finesse dans la danse espagnole !

 

Ainsi, grâce à la musique, on voyage vers les terres du sud, on est ébloui par des paysages, par des danses rythmées...

On voyage vers l'Andalousie, la Castille, la Galice, l'Estramadure... des lieux inondés de lumières et de soleils, des oasis, des jardins aux fruits rafraîchissants...

On entend les sonorités éclatantes de la langue espagnole...

 

Bravo au musicien pour ce moment d'émerveillement... Bravo à Eric Iglesias qui a su nous enchanter au cours de ce récital donné dans le cadre des Jeudis de Nîmes..

 

 

 

 

 

 

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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 11:14
N'oublions pas la sensibilité !

 

 

Au pays de Descartes, où la raison est triomphante, nous oublions trop souvent l'importance de la sensibilité...

"Ne méprisez la sensibilité de personne ; la sensibilité de chacun, c’est son génie.", a écrit Charles Baudelaire.

La sensibilité c'est la faculté de sentir, c'est aussi un sentiment d'humanité, de tendresse envers les autres.

 

Dans nos sociétés vouées à la technicité, la sensibilité n'est plus à l'honneur : on la méprise, on la considère comme un signe de faiblesse.

Dans une société vouée à la consommation et au chiffre, la sensibilité n'a plus sa place.

Il faut être efficace, performant, on en oublie toute l'importance et toute la valeur de la sensibilité.

 

Les artistes font preuve d'une grande sensibilité, les peintres, les écrivains, les musiciens développent cette qualité grâce à l'exercice de leur art.

Que serions-nous sans les arts, sans la musique, la littérature, la poésie, la peinture ? Des êtres sans âme...

 

Nous oublions trop souvent dans le monde moderne de  faire appel à nos 5 sens.

Voir, contempler, toucher, sentir, entendre, écouter, goûter, nous ne prenons plus le temps de le faire...

Et pourtant, c'est ce qui fait notre humanité. 

Nous sommes souvent comme aveugles, sourds, dépourvus d'odorat, de goût, de sensation tactile...

 

La sensibilité est en fait "une connaissance profonde, unique et définitive."

C'est un savoir précieux, elle est même ce qui nous permet de nous orienter dans la vie, de savoir ce que nous aimons, ce qui nous déplaît, ce qui nous motive.

Et il est vrai que notre sensibilité n'est pas vraiment éduquée : ainsi, les médecins sont recrutés sur leurs performances physico-mathématiques.

Les qualités sensibles ne sont pas prises en compte : elles sont pourtant essentielles, pour un médecin.

Un médecin ne doit-il pas écouter ses patients, avoir le sens de la personne ?

Or, souvent, les médecins deviennent de purs techniciens dénués d'humanité.

Il importe ainsi de redonner une place à la sensibilité dans de nombreux domaines, il importe pour chacun d'entre nous de retrouver une sensibilité.

 

 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/3-minutes-de-philosophie-pour-redevenir-humain/baudelaire-ne-meprisez-la-sensibilite-de-personne-la-sensibilite-de-chacun-cest-son-genie

 

 

N'oublions pas la sensibilité !
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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 13:53
Jets d'eau dans la ville... l'eau jaillit, resplendissante...

 

 

L'eau jaillit, resplendissante, vive, aérienne, elle retombe en éclats de lumières, l'eau crépite, elle claque sur le sol...

 

L'eau se donne en spectacle, elle danse, s'anime, rejaillit sur le sol...

 

Un oasis de fraîcheur dans la ville...

 

Soudain, une envolée de pigeons, attirés par cette eau bondissante...

 

Ils s'abreuvent longuement et se désaltèrent dans les interstices du sol, ils goûtent l'eau si précieuse, en ces temps de canicule.

 

Ils s'attardent près des jets d'eau... puis disparaissent soudain.

 

Un moineau surgit, alors... doucement, il s'approche de l'eau et vient picorer la fraîcheur qui lui est offerte. A distance, il admire les jets d'eau, leur souplesse, leur limpidité, leurs éclats de brume, leurs envolées lumineuses...

 

A distance, il profite des bienfaits apaisants de l'eau...

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 08:22
Les bonheurs du bikini...

 

 

L'été permet de dénuder les corps qui s'offrent ainsi à la nature, au vent, aux vagues de la mer, au soleil... L'été, c'est le temps du bikini, de la liberté retrouvée, de la détente, du farniente...

 

Né il y a 70 ans, le bikini est une invention française. Cocorico ! 

 

C'est Louis Réard, ingénieur automobile, qui a conçu le premier bikini :  il tient la boutique de lingerie de sa mère près des Folies Bergère,  il a constaté que les femmes baissent leur maillot de bain pour mieux bronzer, il imagine un bandeau pour le haut et deux triangles inversés pour le bas si bien que le nombril est dévoilé...

 

Il présente le bikini pour la première fois à Paris, le 5 juillet 1946, à la piscine Molitor, il est porté par Micheline Bernardini, une danseuse bien connue du Casino de Paris.

 

Léger, pratique, le bikini permet de se baigner en toute liberté, et de sécher rapidement au soleil.

Il vaut mieux éviter le maillot une pièce moins confortable, plus encombrant...

 

Le bikini n'a-t-il pas participé à l'émancipation de la femme ? Avec le bikini, on affirme la liberté du corps, on s'affranchit des contraintes et du carcan des vêtements, on s'expose au soleil, on se dénude.

On ose montrer son corps, ses qualités, ses défauts, sans complexe.

 

C'est aussi l'occasion de se corriger, de rectifier des postures, de prendre conscience de ses bourrelets, de les gommer par une gymnastique appropriée.

 

On se souvient de la célèbre chanson de Dalida qui a connu un vif succès dans les années soixante, et, depuis cette époque, le bikini, ce maillot deux pièces pratique et confortable, est devenu une tenue habituelle sur nos plages.

 

Le bikini est élégant, coloré, stylé : variété des formes, des couleurs...

 

Si le bikini a choqué quand il est apparu sur les plages françaises en 1947, ses origines remontent en fait à des millénaires. Des représentations de vêtements ressemblant à des bikinis sont visibles en Sicile, où des mosaïques de la Villa romaine du Casale représentent des filles en bikini, elles datent du règne de Dioclétien (286-305 ap. J.-C.).

On y voit des jeunes femmes à l'exercice qui pratiquent différents sports : course à pieds, lancer de disque, haltères, jeux de balles... Ces scènes sont d'une modernité incroyable ! Les tenues de ces jeunes filles à l'entraînement n'ont rien à envier aux bikinis d'aujourd'hui !

Ainsi, dès l'antiquité, le bikini était adopté par les femmes qui pratiquaient une activité sportive.

Une tenue simple, pratique, confortable...

L'époque moderne a retrouvé un usage antique pour le bien-être du corps et de l'esprit...

 

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=4IQbJ2AmlFs

 

 

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