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9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 13:15
Un monde à la renverse...

Partout, un monde à la renverse... 

En Corée du Sud, instauration de la loi martiale qui n'a duré que très peu de temps... Le principal parti d’opposition en Corée du Sud va retenter de faire tomber le président Yoon Suk Yeol, sauvé de justesse par les siens d’une première motion de destitution en ce sens,  après son éphémère loi martiale. Secouée par une mesure inédite depuis la dictature militaire, la jeune démocratie sud-coréenne voit son avenir politique troublé...

 

En Syrie, la chute de Bachar al-Assad met fin à cinq décennies d'un régime autoritaire et sanglant : dans les rues de Damas, l'heure était à la liesse, dimanche 8 décembre. Quelques heures plus tôt, les rebelles menés par des islamistes radicaux annonçaient à la télévision publique la chute du président Bachar al-Assad et la "libération" de la capitale syrienne, après une offensive fulgurante. Un coup de théâtre ! Bachar al-Assad se serait réfugié à Moscou. Mais que va-t-il advenir de la Syrie sous la coupe de djihadistes ?

Un mal pour remplacer un mal ?

La guerre encore à Gaza où Israël poursuit son offensive : de nouvelles frappes meurtrières dans les villes de Gaza et Rafah. Au moins 34 Palestiniens sont morts, samedi 7 décembre, lors de bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne, selon les autorités sanitaires locales. Les autorités ont déclaré qu'une frappe israélienne avait touché une maison dans la ville de Gaza, samedi en fin de journée, tuant quatre femmes. Le bilan a été revu à la hausse par rapport aux 30 morts annoncés plus tôt dans la journée par le ministère palestinien de la santé. L'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat les frappes signalées dans les villes de Gaza et Rafah. 

 Selon les autorités sanitaires de Gaza, une grande partie de l'enclave palestinienne a été détruite et plus de 44 000 personnes ont été tuées.

 

Aux Etats-Unis, l'élection de Donald Trump a rebattu les cartes concernant l'avenir de l'Ukraine. Donald Trump dit que Kiev doit s'attendre à "probablement" moins d'aide des Etats-Unis. 

Donald Trump appelle à un "cessez-le-feu immédiat". Le président élu des Etats-Unis a affirmé, dans un message posté sur sa plateforme Truth Social dimanche, que Volodymyr "Zelensky et l'Ukraine aimeraient conclure un accord et mettre fin à la folie" de la guerre. Trop de vies ont été perdues en vain", a-t-il déploré.

Mais quelle paix pour l'Ukraine ? Là encore, l'avenir est très incertain...

 

En France, après la dissolution inattendue de l'assemblée, décidée par Emmanuel Macron, le nouveau gouvernement de Michel Barnier a été censuré et la France est en attente d'un nouveau premier ministre et d'un nouveau gouvernement... là encore une situation très incertaine d'autant que le pays croule sous les dettes, que de nombreuses entreprises connaissent des difficultés et appliquent des mesures de licenciement, ce qu'on appelle élégamment des "plans sociaux"...

Le nouveau gouvernement pourra-t-il agir sans être censuré ? Il convient de trouver des compromis, mais la tâche sera difficile... Quel premier ministre sera apte à gérer une situation si complexe ?

Or, les problèmes à résoudre sont nombreux, pas de temps à perdre...

 

Partout, un monde à la renverse...

 


 

 

 

Un monde à la renverse...
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8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 13:21
Automne flamboyant !

 

Le long du canal, les platanes alignés forment une arche somptueuse sous le soleil de l'automne...

 

 

Des couleurs rousses, lumineuses, des éclats de nuances chaleureuses...

 

 

Plus loin, sur le boulevard, les micocouliers resplendissent : des frondaisons légères, vaporeuses aux teintes d'or...

 

 

Quelles splendeurs !

 

 

 

Sur le ciel bleu, les arbres dessinent des panaches de lumières !

 

 

 

Près du jet d'eau, encore des bouquets : des camaïeux d'ocres, de bruns, de verts, couronnés par la Tour Magne en majesté...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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6 décembre 2024 5 06 /12 /décembre /2024 13:20
Un grillon dans ma cheminée...

 

Une merveilleuse chanson d'espoir où le poète fait appel à une métaphore : celle du grillon qui se met à chanter, au coeur de l'hiver, dans une cheminée...

Et la chanson commence justement avec une belle évocation de l'hiver personnifié :

"Quand l'hiver a pris sa besace
Que tout s'endort et tout se glace
Dans mon jardin abandonné"

L'hiver est décrit dans toute sa rigueur : météorologique, d'abord avec le froid, la glace, le vent, en l'occurrence "la burle", vent d'hiver soufflant en Ardèche et sa violence : on voit le vent qui "secoue les portes, En balayant les feuilles mortes", et aussi dans sa dimension quasi psychologique avec l'idée d'abandon, de solitude, de sommeil que connaît la nature... alors que "les fantômes envahissent" la "solitude des allées" dans le jardin du poète... soulignant une impression de mélancolie, et de tristesse...

Mais le refrain vient soudain rompre cette impression avec l'évocation du chant d'un grillon : 

"Un grillon un grillon
Un grillon dans ma cheminée
Un grillon un grillon
Un grillon se met à chanter"

Le mot "grillon" répété à six reprises, avec ses sonorités de palatale et de voyelle nasalisée "on", nous fait entendre cette chanson pleine de gaieté... une chanson qui envahit la maison du poète, car le grillon se trouve au coeur même de lu logis : "dans la cheminée." La répétition du mot grillon traduit bien aussi cet envahissement et cette présence. Ce chant est comme un message qu'il faut savoir écouter...

 

Et le poète d'insister sur le dénuement du grillon qui est humanisé et personnifié, lui qui "n'a rien dans son assiette Pas la plus petite herbe verte La plus fragile graminée" : le grillon apparaît ainsi très proche des humains.

Les superlatifs viennent souligner son indigence et la famine qu'il doit subir. Ce grillon peut être aussi l'image de toute une humanité pauvre et souffrante.

Et le poète s'interroge sur le sort de ce grillon et le considère comme son égal, capable de "rêver, de croire", d'espérer peut-être, une façon de magnifier la nature, de la respecter...

 

Le chant devenu un "cri" sous la plume du poète n'est sans doute qu'une façon pour le grillon de manifester "son refus de disparaître", une façon de lutter contre l'hiver et ses intempéries, une façon de survivre malgré tout dans "cet univers désolé", imagine l'auteur.

 

Dans les derniers vers, le poète utilise une comparaison qui l'associe et l'assimile au grillon : ainsi l'insecte devient l'image même du poète qui essaie de survivre, malgré tout, malgré les malheurs du monde :

"Pour le meilleur et pour le pire
Il chante comme je respire
Pour ne pas être asphyxié"

Et le texte s'achève sur une nouvelle image : celle de l'aube qui se lève "du coeur de la nuit noire" : message d'espoir porté par le grillon qui chante au coeur de l'hiver glacial... Belle image de l'aurore rayonnante qui naît de la nuit...

"Sait-il au fond de sa mémoire
Que c'est du cœur de la nuit noire
Qu'on peut voir l'aube se lever"

 

La mélodie entraînante, douce, chaleureuse  restitue merveilleusement cet espoir...

 

Pour mémoire : cette chanson, sortie en 1991, a été écrite, composée et bien sûr interprétée par Jean Ferrat...

 

Les paroles :

 

https://www.frmusique.ru/texts/f/ferrat_jean/grillon.htm


 

 

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4 décembre 2024 3 04 /12 /décembre /2024 10:44
Des agriculteurs victimes des pesticides...

 

On en entend peu parler mais un certain nombre d' agriculteurs tombent malades, victimes de pesticides : un sujet tabou ?

"C'est un service unique en France : chaque jour, le Dr Sylvain Chamot reçoit au CHU d'Amiens des agriculteurs, des jardiniers, ou encore des fleuristes rendus malades par l'exposition aux produits phytosanitaires.


"L'objectif de la consultation est de voir si l'on peut faire un lien entre votre activité professionnelle et la maladie", précise le Dr Sylvain Chamot du CHU d'Amiens à deux de ses patients.

Un agriculteur souffre d'une leucémie. Le Dr Chamot le questionne pendant une heure et demie sur ses pratiques agricoles, il liste les produits utilisés, la durée des traitements  et évalue le degré d'exposition des professionnels aux pesticides. Ses questions ébranlent parfois les patients.


Ainsi, une agricultrice à qui l'on a diagnostiqué un cancer : "C'est compliqué de se dire qu'on a quelque chose qui peut se déclarer d'un seul coup et que l'on a peut-être provoqué par des produits que l'on a manipulés alors qu'il n'aurait pas fallu. Et pourquoi on a tous ces produits-là maintenant et qu'on nous laisse travailler avec ça, pourquoi ?", confie-t-elle, très émue.

"A aucun moment, il faut que vous vous sentiez coupable de quoi que ce soit. C'est la problématique des pesticides. Elle vous dépasse très très largement." dit le médecin.

"Quand je pense à mes enfants qui sont exposés à tout ça, ça me fait peur... comme disait le docteur, faut pas culpabiliser, mais c'est compliqué.", explique l'agricultrice.

 

D'après le médecin, le lien entre sa maladie et l'utilisation de pesticides est avéré : "Il n'y a pas de doute, vous serez reconnue en maladie professionnelle, ça ne pose pas de problème." 

Mais son dossier doit encore être examiné par le Fonds des victimes de pesticides, qui décide si oui ou non  le malade peut être indemnisé et à quelle hauteur.

 

Le Dr Sylvain Chamot fait une cinquantaine de consultations d'agriculteurs par an, et sur ces 50, le CHU d'Amiens a transmis 40 dossiers de victimes de pesticides.

La Picardie n'est pas la seule région très touchée, il y aussi le Maine et Loire ou encore la Martinique avec 53 cas à cause du chlordécone, le traitement des bananeraies.

En 2023, 13 millions d'euros d'indemnités ont été versés, soit quatre demandes validées sur cinq.

Mais le chemin pour être reconnu comme victime s'apparente parfois à un parcours du combattant. C'est le cas d'Antoine Lambert atteint d'un cancer du sang diagnostiqué il y a trois ans.

"C'est difficile, dès le matin, c'est compliqué de démarrer... avant, des choses que je pouvais faire, repartir bosser le soir sur des périodes un peu serrées au niveau météo, ben là, c'est plus possible. Je serai sous traitement à vie, sous une chimio orale, c'est tous les jours. Je ressemble à une batterie d'un vieux téléphone portable. Je n'ai plus d'énergie.", témoigne cet agriculteur.

Il a fait une demande d'indemnisation en 2021, son cancer figure dans la liste des pathologies professionnelles du régime agricole. Pourtant, il reçoit un refus. Il attaque alors la décision en justice. Un an plus tard, quelques jours avant l'audience, le fonds d'indemnisation l'informe avoir changé d'avis.

"J'ai bien fait de contester, parce que si j'avais pas contesté, mon dossier, j'imagine même pas une seconde qu'ils seraient revenus dessus." dit l'agriculteur.

Le fonds lui propose 550 euros d'indemnités par mois mais pour l'agriculteur qui n'est plus en état de travailler, on est loin du compte. Sa bataille judiciaire se poursuit...

Son cas est loin d'être isolé : 48 demandes ont fait l'objet d'une contestation l'année dernière sur 639 décisions d'indemnisation. Une commission d'enquête parlementaire critique aussi un manque de communication :

"L'information des agriculteurs relative à l'existence du fonds semble largement perfectible. L'activité du fonds reste en deçà des estimations réalisées."

Le fils de Florence est né avec une malformation génitale pouvant être liée aux pesticides. Pourtant, à l'époque, Florence ne travaillait pas dans les champs. Les médecins étudient donc son exposition aux pesticides à travers l'activité de son père, horticulteur et de son beau-père, céréalier. A l'époque, ils ne portaient aucune protection.

Au CHU d'Amiens, le docteur Chamot aide Florence à récupérer les preuves de son exposition aux produits phytosanitaires...

En un an, le docteur a reçu sept patientes seulement, pour des expositions prénatales aux pesticides, pourtant, les victimes ne manquent pas, selon lui, mais le sentiment de culpabilité l'emporte.

"Venir à ces consultations, c'est particulièrement compliqué : tumeurs cérébrales, leucémies...  des enfants meurent, et "c'est peut-être mon travail qui a causé ça". Donc les gens ont beaucoup de mal à venir en consultation." explique le docteur.

Il y aurait 10 000 maladies en lien avec les pesticides."

 

"Pourquoi on nous laisse travailler avec tous ces produits ?" interroge une agricultrice. Oui, pourquoi ?

Le besoin de rentabilité à tout prix de nos sociétés ? L'influence et les mensonges du lobby des pesticides ? Le règne de l'argent ?

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/pesticides-ces-agriculteurs-malades-de-leur-travail_6923153.html

Des agriculteurs victimes des pesticides...
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2 décembre 2024 1 02 /12 /décembre /2024 13:25
Interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ?

Les addictions aux réseaux sociaux se multiplient : les jeunes, influençables, vulnérables sont les plus touchés.

"L'Australie a adopté une loi, jeudi 28 novembre, pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Actuellement, la limite d'âge de 13 ans est déjà contournée.


C'est une première mondiale : à l'autre bout du monde, en Australie, les réseaux sociaux vont être formellement interdits à tous les jeunes de moins de 16 ans. La loi entrera en application d'ici à 2025. Des collégiens utilisent tous les jours les réseaux sociaux et regrettent que leurs comptes soient bientôt supprimés.

"ça me rend triste, je vais me sentir déconnecté du monde et je ne pourrai plus parler à mes amis.", témoigne un jeune Australien.

"J'ai l'habitude de partager ce que je crée sur les réseaux sociaux, si je n'y ai plus accès, je ne pourrais plus montrer aux autres ce que je fais.", déclare un autre.

Pourtant, près d'un jeune Australien sur deux dit avoir déjà vécu une mauvaise expérience sur les réseaux sociaux.


Quand elle n'avait que 13 ans, une Australienne a développé des troubles alimentaires, à cause de contenus en ligne faisant la promotion de la perte de poids. Elle a été hospitalisée à plusieurs reprises.

"Il suffit de regarder une seule vidéo et on vous propose de plus en plus de contenus similaires, ça ne s'arrête jamais", explique-t-elle. Âgée de 19 ans, elle considère que la nouvelle loi protégera mieux les adolescents.

"Quand on est adolescente, on est très influençable, vulnérable, on veut juste être dans la norme. Si on combine tout cela avec les réseaux sociaux, on se retrouve à vouloir imiter ce que font les autres en ligne. Je pense que si je n'avais pas eu accès à ces contenus, je n'aurais jamais vécu une situation aussi grave." témoigne la jeune fille.

 

Aujourd'hui, en Australie, comme en France, il faut avoir au minimum 13 ans pour s'inscrire sur la plupart des plateformes. Mais cette limite d'âge est facile à contourner.

Pour accéder à TikTok, un enfant de 12 ans a indiqué être né en 1973...

"C'est la date de naissance de ma mère. Elle a 50 ans... c'est très facile, j'ai juste demandé à ma mère de mettre sa date de naissance et hop ! j'étais inscrit." explique ce jeune garçon.

 

Cette nouvelle loi obligera les plateformes à vérifier l'âge des utilisateurs, elles s'exposeront à une amende, 30 millions d'euros en cas de manquements répétés. Mais comment les contrôles d'âge seront-ils effectués ?

 

A l'université technologique de Sidney, une chercheuse explique les principales pistes à l'étude :

"L'une des options serait de fournir une photo de sa pièce d'identité, l'autre option serait d'utiliser la reconnaissance faciale."

Parmi les plateformes les plus utilisées par les jeunes en Australie, deux ne seront pas concernées par cette loi : You Tube, pour son rôle considéré comme pédagogique, et WhatsApp, car il s'agit d'une messagerie en ligne, resteront accessibles aux Australiens de moins de 16 ans."

 

Je trouve que c'est largement suffisant pour des adolescents... et je dirai : même pour des adultes !

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/australie-les-reseaux-sociaux-sont-interdits-aux-jeunes-de-moins-de-16-ans_6925217.html

 

 

Interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ?
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1 décembre 2024 7 01 /12 /décembre /2024 13:00
Merveilles de l'automne...

 

Des feuilles brûlées, calcinées sur les marronniers, des teintes flamboyantes dans les jardins... les feuilles rayonnent de lumières, et de beauté !

 

 

 

Des couleurs contrastées qui s'entrelacent : vert, brun brûlé, noir, éclats de xanthe...

 

 

Certaines feuilles se couvrent aussi de ramages éblouissants...

 

 

 

La splendeur de ce qui est meurtri est là sous nos yeux ! La splendeur du fragile !

 

 

 

Sur le sol, des feuilles, encore, aux éclats de feux illuminent l'asphalte de leurs couleurs chatoyantes... et chaque feuille, si l'on y prête attention, dessine un nouveau paysage...

 

 

 

Feuilles rousses et vertes, feuilles brunes, feuilles de lumières ! Feuilles meurtries, pliées, trouées, tordues... mais quelles splendeurs ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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29 novembre 2024 5 29 /11 /novembre /2024 12:55
Trio Bergamasque : un moment de grâce...

 

Trois musiciennes pour un moment de grâce : Nathalie Cornevin, harpiste, Anne-Cécile Brielles, violoniste et Lise Péchenart, violoncelliste...

Dans le cadre de l'Automne Musical de Nîmes, ces trois musiciennes ont enchanté le public venu nombreux pour assister à leur concert.

 

On écoute d'abord le Trio deuxième, troisième et quatrième mouvements de Henriette Renié, harpiste et compositrice française du 20ème siècle.... un premier morceau vif, aérien, parfois mutin, enlevé... une merveille de vivacité.

Puis un troisième mouvement très doux, langoureux, une musique qui fait rêver...

Lors du  quatrième mouvement, après un début vif, on est subjugué par un air léger, guilleret, fantasque... puis la douceur du violon, de la harpe nous séduit...

 

Les musiciennes interprètent ensuite la Sonatine de Ravel : une douce musique encore qui invite à la rêverie...

 

Puis, c'est dans une ambiance espagnole que nous entraîne le trio avec une composition de Gaspar Cassado, violoncelliste et compositeur né à Barcelone : le Trio, troisième mouvement.... un air hispanisant... nous voici transportés en Espagne avec cette musique vive, alerte... un véritable tourbillon ! Un air dansant et virevoltant ! Une pulsation ibérique magnifique !

 

On est encore séduit par la Géorgienne de Rachmaninov : une musique mélodieuse, une chanson d'amour passionnée et langoureuse, d'une douceur infinie.

 

Et c'est un éblouissement lors de l'interprétation de la Rhapsodie en do mineur n° 2 de Franz Liszt. D'abord un air sombre, solennel, puis léger, aérien, scandé, vif, rythmé... un tourbillon encore  !

 

Très applaudies, les trois musiciennes reviennent pour un bis : on écoute la Sicilienne de Gabriel Fauré, un morceau langoureux, empli de douceur et de charme...

 

Au cours de ce concert, on a pu admirer le jeu des musiciennes, un son puissant, une expressivité émouvante... comment ne pas évoquer plus particulièrement la magie de cet instrument : la harpe ? Un son cristallin...  On admire le plus souvent la dextérité des harpistes, leurs doigts qui courent sur l'instrument, mais on oublie tout le travail des pieds... Nathalie Cornevin, pieds nus, joue autant avec les pieds qu'avec la mains...

Au bas de la harpe, se trouvent 7 pédales qui correspondent chacune à une note. Avec ces pédales, les harpistes peuvent faire des altérations, c'est à dire bémol, bécarre, dièse... ainsi, sur chaque corde, on peut faire trois notes. 

 

Merci à ces trois musiciennes pour ce programme musical qui permettait de découvrir aussi des compositeurs et compositrices peu connues, Henriette Renié ou Gaspar Cassado... un merveilleux moment d'harmonie, de détente, de pur bonheur...

 

 

 

 

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27 novembre 2024 3 27 /11 /novembre /2024 10:39
Lire est bon pour la santé...

 

Lire, c'est d'abord un temps de repos, de détente, et aussi un moment essentiel d'attention et de concentration qui permet d'oublier le monde extérieur, ses soucis, ses dangers, ses dérives multiples...

 

Lire un livre, c'est retrouver le temps d'avant, loin de l'agitation incessante du monde moderne, loin des écrans, loin des images qui défilent trop rapidement... C'est en lisant que l'on réapprend la lenteur qui fait défaut dans notre monde où tout s'accélère...

 

Comme l'écrit Antoine Compagnon dans son ouvrage La littérature, ça paye ! "Le temps est venu de défendre la lenteur, non pas la nonchalance, l'indolence, l'apathie mais l'investissement à long terme dans la langue, la littérature et la lecture... Or, notre monde est de plus en plus réticent à l'attente, à la durée, au retard, qui est le temps naturel de la langue et de la littérature. Nous appuyons sur la touche entrée du clavier... et nous attendons la réponse instantanée  du moteur de recherche ou de l'intelligence artificielle générative."

 

Et il est vrai que les écrans de toutes sortes qui nous envahissent sont des concurrents féroces du livre... Les jeunes lisent de moins en moins alors qu'ils passent de plus en plus de temps devant des écrans récréatifs : réseaux sociaux, jeux vidéos, films, etc.

Michel Desmurget, lui, fait l'éloge des vertus du livre papier en comparaison des écrans pour l'apprentissage cognitif : "En termes d'impact sur le langage, les capacités de lecture, la réussite scolaire et l'intelligence, tout ne se vaut pas. Les recherches montrent que les livres au sens classique exercent une influence fortement bénéfique. A l'inverse, les mangas, les bandes dessinées et les applications de partage de contenus oscillent entre une influence nulle et négative."

 

C'est en lisant que l'on découvre le plaisir et le bonheur des mots, de leur saveur, de leur expressivité... c'est aussi le plaisir d'une évasion vers d'autres vies, d'autres mondes...

C'est en lisant que l'on arrive plus facilement à trouver le sommeil le soir au coucher... car la lecture apaise à la différence de la fréquentation des écrans lumineux...

C'est en lisant que l'on enrichit son vocabulaire, que l'on stimule le cerveau, que l'on cultive son esprit et sa mémoire...

C'est en lisant que l'on développe sa curiosité, une soif de connaissances et d'ouverture sur les autres et le monde...

On se souvient aussi de ce qu'écrivait Montesquieu à propos de la lecture : "Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé."

 

Il est temps de redonner toute sa valeur à la lecture, et la littérature ! Offrons des livres pour Noël !

Bonnes lectures à tous !

 

 

Lire est bon pour la santé...
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25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 12:59
De l' eau potable, vraiment ?

 

"Un rapport gouvernemental, qui devait rester confidentiel, déplore la dégradation générale de la qualité de l’eau courante, souvent contaminée par les pesticides. Il préconise de payer les agriculteurs pour qu'ils cessent de les utiliser sur des zones prioritaires.
Depuis six ans, plus une goutte d’eau potable ne sort du puits de Massérac (Loire-Atlantique). Ici, la nappe phréatique est polluée.

"On a fermé ce puits en 2018 parce qu'il y avait des concentrations en un herbicide du maïs qui étaient importantes..." témoigne Fabrice Sanchez, maire de Massérac.

Huit fois plus que les normes autorisées...

 

Et ce cas n’est pas isolé Sur près de 33 000 captages en France, 1 763 ont été fermés ces dernières années, contaminés aux engrais ou aux pesticides. Cette pollution est sous-estimée, car tous les produits ne sont pas recherchés.


C’est bien ce qui inquiète les auteurs d’un rapport remis au gouvernement, mais resté confidentiel. Ils parlent d’un "échec global" et pointent les pesticides et préviennent : "Sans mesures ambitieuses et ciblées, la reconquête de la qualité des eaux est illusoire."

Dans l’Aube, la régie d’eau en charge de la source a identifié le problème. Elle paye directement les agriculteurs, afin qu’ils renoncent aux pesticides.

 

Ainsi, un agriculteur Valentin Gerritse a décidé de jouer le jeu : il s'est installé il y a trois ans et a converti ses terres au bio...

"Lorsque c'est ta première moisson bio après des années de reconversion, oui, c'est toujours plaisant..." dit cet agriculteur.

Pour ses deux cents hectares de blé et de tournesol, la régie lui verse environ 70 000 euros par an. Sans cette aide, il ne se serait pas installé en bio.

"Cela aurait été compliqué, voire impossible... parce que les premières années, on a beaucoup d'emprunts, c'est normal, comme on se lance, il y a beaucoup d'investissements, et donc l'accompagnement financier d'Eau de Paris me permet de faire face à mes emprunts." témoigne l'agriculteur.

 

Et dans cette vallée, il n'est pas le seul : 39 agriculteurs ont, comme lui, arrêté les pesticides... une réussite pour la régie d'eau potable : petit à petit, la qualité de l'eau s'améliore.

"On commence à avoir des résultats intéressants sur la qualité de l'eau, notamment sur les secteurs où on a les plus grosses surfaces en agriculture biologique. On a observé une diminution de moitié de l'amplitude des pics de pesticides qu'on observait." dit une responsable du service protection de la biodiversité chez Eau de Paris.

Un exemple à suivre, selon les auteurs du rapport remis au gouvernement.

Contacté, le ministère de la transition écologique promet une feuille de route pour les captages d'eau potable dans les prochaines semaines..."

 

Récemment, on a également appris que certaines eaux minérales sont polluées :  les sources d'eaux minérales commercialisées par Nestlé en France (Perrier, Vittel, Hépar, Contrex) sont contaminées par des bactéries, des pesticides et des Pfas, selon un rapport de l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation.

Dès lors, on ne sait plus vraiment quelle eau est vraiment fiable et dénuée de pollution ?

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/pesticides-un-rapport-alerte-sur-la-degradation-de-la-qualite-de-l-eau-potable_6905360.html

 

https://www.mnhn.fr/fr/en-france-boire-l-eau-du-robinet-est-il-vraiment-sans-danger-pour-la-sante

 

 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/eaux-minerales-les-sources-exploitees-par-nestle-contaminees-a-des-bacteries-pesticides-et-pfas-3652073

 

De l' eau potable, vraiment ?
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24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 13:40
Nuages légers du soir...

 

Nuages vaporeux, légers qui s'éparpillent : des dorures dans le ciel, des embruns de nuées aux teintes douces et nuancées de rose, d'or, de gris...

 

 

 

 

Les nuées s'étirent derrière les silhouettes ténébreuses des arbres dépouillés... Décor ouaté, aux teintes lumineuses qui subliment les paysages de l'automne...

 

 

 

Décor qui magnifie les arabesques somptueuses des arbres...

 

 

 

 

La Tour Magne s'éclaire aussi  des dernières lueurs du jour tandis que des nuées la couronnent et la nimbent de teintes dorées...

 

 

 

 

 

Une maison sur les hauteurs se colore des derniers rayons du soleil : les fenêtres s'emparent de la lumière et renvoient des éclats flamboyants...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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