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1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 10:15
Une bonne année à tous !

 

Une bonne année à tous,

 

 

 

 

Une bonne année de musique, de chansons, d'harmonie...

 

 

 

 

Une bonne année de lectures, de curiosité, de découvertes, de voyages, de culture, et surtout de poésie...

 

 

 

 

Une très bonne année à tous !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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31 décembre 2021 5 31 /12 /décembre /2021 09:25
Merveilles du patin à glace !

 

Tout un art de l'équilibre, de la grâce, de l'élégance : on admire ces artistes de la glace qui dansent avec tant de souplesse...

Quelle harmonie dans ces ballets sur glace !

 

Et le spectacle est encore plus magique quand il se déroule devant le cadre somptueux de la Maison Carrée à Nîmes où une patinoire éphémère a été installée pendant les fêtes de Noël.

Les colonnes de l'antique temple se colorent de teintes nouvelles, et le spectacle est encore plus féerique !

 

Ces acrobates de la glace nous font admirer des rondes harmonieuses, des chorégraphies où l'on perçoit la précision des gestes, des mouvements...

Que d'heures de travail passées à s'entraîner !

 

On admire la force de ces artistes, leur maîtrise sur la glace, on admire leur adresse, leur sens de l'équilibre.

 

Boucles, sauts, pirouettes, quelle virtuosité !

On voit parfois les danseuses tournoyer comme de véritables toupies vivantes ! C'est vertigineux !

 

La beauté des chorégraphies, la musique qui les accompagne donnent à ces ballets tant de charme !

 Danser en rythme sur la glace exige une grande maîtrise de son corps : c'est une école de patience, d'élégance, de persévérance.

 

Ce n'est un hasard si l'on parle de patinage artistique... C'est de l'Art !

Tout paraît si simple, si évident quand on voit les danseurs et les danseuses évoluer sur la glace... c'est pourtant une discipline qui exige des qualités physiques, mais aussi une grande sensibilité artistique.

Les costumes participent encore à la beauté du spectacle...

 

Un véritable enchantement de Noël pour le public nîmois venu nombreux pour assister à cette féerie !

La troupe Patin'Air a présenté son spectacle : un tourbillon de prouesses, d'acrobaties, de grâce, d'émotions, de poésie...

Merci à tous ces artistes pour ce moment féerique !

 

 

 

 

 

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29 décembre 2021 3 29 /12 /décembre /2021 09:24
Pourquoi les meetings sont-ils épargnés ?

 

La situation est critique, nous dit-on. De plus en plus de cas de Covid, des hôpitaux qui commencent à être débordés, un nouveau variant encore plus contagieux...

De quoi s'inquiéter, de quoi susciter la peur...

Donc, instauration d'un pass vaccinal obligatoire pour se rendre dans tous les lieux culturels, cinémas, théâtres, musées, etc.

Curieux tout de même ! Les meetings politiques, eux, sont exemptés de pass vaccinal.

 

En somme, on a le droit d’attraper le Covid en allant à un meeting politique mais pas en allant voir un film, assister à une pièce de théâtre, un concert, etc.

La vie démocratique doit poursuivre son cours, nous dit-on.

Pas de mesure de jauge pour les meetings politiques, non plus... Le covid peut circuler sans problème quand il s'agit des meetings.

La situation est-elle vraiment critique ? On peut se poser la question.

Deux poids, deux mesures... Pourquoi ?

 

Une fois de plus, il s'agit de privilégier le domaine politique.

Ce pass est-il sanitaire ? Dans ce cas, il devrait s'appliquer en toutes circonstances...

Pour certains médecins, c'est "une décision incompréhensible". On a imposé des mesures drastiques dans les lieux de spectacle, dans les entreprises, et pour les meetings, on admet des dérogations.

"Il est totalement incompréhensible d'imaginer qu'on puisse avoir des dérogations, le virus se fiche de savoir si on est à un meeting politique ou à un concert de musique. Le risque de propagation est exactement le même", avait  réagi le Professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation à l'hôpital de Garches, lors de l'instauration du pass sanitaire.

 

Les meetings politiques peuvent rassembler des milliers de personnes... N'est-ce pas une situation à risques ?

 

Les meetings électoraux ont tendance à échauffer les esprits et à créer des désordres publics.

Peut-on respecter les gestes barrières dans de telles conditions ?

 

Le Premier ministre jean Castex a clairement déclaré que les meetings politiques de la campagne électorale, en vue de la présidentielle au printemps, ne seront pas concernés par les mesures de jauge désormais imposées aux grands rassemblements.

Résultat, plusieurs artistes se sont précipités sur cette annonce pour faire part avec humour qu’ils se lançaient désormais en politique. C’est le cas de Julien Doré qui ne se dit plus “en concert” mais “en meeting”, de Grand Corps Malade et Eddy de Pretto qui se présentent à l’élection présidentielle...

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi les meetings sont-ils épargnés ?
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27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 10:01
Une société sous contrôle : le modèle chinois s'exporte bien...

 

L'épidémie de Covid est apparue d'abord en Chine : les Chinois ont confiné... Nous avons confiné aussi.

 Après le Pass sanitaire, voici le pass vaccinal qui nous arrive  :  la crainte d’une exportation du modèle de surveillance sociale chinois se précise.
 

La crise du Covid et l'instauration controversée du pass sanitaire puis du pass vaccinal , notamment en France, a fortement ravivé la crainte de voir le modèle chinois s’exporter dans le monde entier.

 

"Jamais la Chine n’est en effet allée aussi loin dans la volonté d’exportation de son modèle de surveillance sociale.  Il s’agirait même désormais d’exporter son modèle dans les démocraties occidentales.

L'organisation du contrôle social et l’acceptation de la surveillance généralisée sont le moteur du développement technologique et économique chinois. Le crédit social, qui consiste en l’attribution d’une note aux citoyens en fonction de leur comportement, a des racines ancestrales dans la culture chinoise."

 

Le crédit social ? On n'en est pas loin en France, avec l'instauration du pass vaccinal.

Le non vacciné n'aura plus le droit d'aller au cinéma, d'assister à un concert, de voyager, de se rendre dans un musée, peut-être même de travailler, etc.

Le non vacciné devient un paria de la société, mis au ban de la société...

 

En Chine, la surveillance de masse a augmenté de façon significative à la faveur de la crise sanitaire, selon le Lowy Institut, notamment via les QR codes qui sont devenus des armes de surveillance massive.

Le QR code ? Tout le monde connaît désormais, en France, ce système s'est généralisé.

Qui n'a pas son QR code ?

 

Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que "l’instauration du passe sanitaire risque malheureusement de perdurer, car, toute procédure d’exception est vouée à rentrer inéluctablement dans le droit commun, explique Charles Thibout, chercheur en sciences politiques. On l’a déjà vu avec l’état d’urgence depuis 2015. Il y a donc un risque important que ce genre de procédure soit intégré comme un élément normal de notre vie". D’autant plus qu’il y a un phénomène d’accoutumance guidé par la peur, selon le chercheur : "Si vous craignez de mourir, vous êtes capables de rogner sur vos libertés ad libitum."

 

Peut-on résister à cette invasion chinoise ?

Nous n'en prenons pas le chemin avec l'apparition du nouveau variant Omicron...

Et que se passera-t-il si de nouveaux variants apparaissent ? On peut craindre le pire.

 

Source :

 

https://qg.media/2021/08/28/enquete-apres-le-pass-sanitaire-la-crainte-dune-exportation-du-modele-de-surveillance-sociale-chinois/

Une société sous contrôle : le modèle chinois s'exporte bien...
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25 décembre 2021 6 25 /12 /décembre /2021 12:08
La fabrique de Noël...

 

La façade de l'église s'illumine et soudain, une fée déverse une pluie d'or sur les murs... on découvre alors une inscription en lettres d'or : La Fabrique de Noël...

 

Encore un tourbillon de lumières sur l'édifice qui change de couleur ! Il passe du bleu à des teintes dorées alors qu'une étoile filante apparaît et parcourt toute la façade... L'atelier du père Noël se dessine alors comme par magie !

 

Des briques en couleurs surgissent... Il neige et, dans la tourmente, des tourbillons de cadeaux s'envolent...

 

Et voici le père Noël qui nous sourit entouré d'une multitude de bottes de Noël !

 

Puis, s'inscrivent des mots d'enfants adressés au père Noël : J'espère que tu vas bien, tu vas avoir beaucoup de travail... cette année, j'ai été bien sage, sauf une fois..."

 

Et la fabrique se met en marche : Analyse des demandes, affectation des lutins, vérification des stocks, préparation, fabrication, mise en route chrono...

 

Les aiguilles tournent, s'affolent : l'horloge sonne !

 

Se dessinent alors tous les rouages de la machine... les lutins s'activent pour acheminer les cadeaux.

 

Et l'édifice devient un magnifique paquet-cadeau !

 

C'est un tourbillon de cadeaux colorés  qui enveloppe la fabrique avec des milliers d'étoiles !

 

Les monuments de la ville de Nîmes sont aussi mis en lumière sur la façade : la Maison Carrée, les Arènes, la Cathédrale...

 

Enfin, le traîneau du Père Noël apparaît en ombres chinoises, filant à toute allure, se rapprochant de plus en plus...

 

 

Joyeux Noël à tous !

 

 

 

 

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24 décembre 2021 5 24 /12 /décembre /2021 09:41
Un merveilleux concert de Noël !

 

Je crois profondément aux vertus de la musique : elle apaise, elle soulage, elle réunit et rassemble les gens les plus divers, elle est source de sensibilité et d'émotions...


"De qualité, la musique envahit âme et corps, emplit, sature les os. Immobilise, saisit, pétrifie... rend dense et attentif. Elle aère, allège, libère, assouplit, dynamise les muscles, fait voler. Fait couler, ruisseler, fait jaillir les larmes et les mouvements. Allume les sentiments, embrase les émotions, enflamme l'intelligence, incendie l'inventivité..." c'est ainsi que Michel Serres décrit les effets magiques de la Musique...

 

Et le concert de Noël donné cette année à Nîmes vient conforter encore cette impression.

 

Un pur bonheur ! Un moment de détente, de concentration, d'attention, d'émotions...

Sous la direction de Laurent Richard, l'ensemble CALLIOPE a enchanté le public nîmois. En raison du Covid, la chorale n'était pas présente : 60 choristes au total.

 

Le concert fut, malgré ce manque, éblouissant !

Avec tout d'abord, l'ouverture du TE DEUM de Marc Antoine Charpentier : un air célèbre entre tous puisqu'il sert encore de générique à l'Eurovision...

 

On apprécie aussi la Danse Hongroise n°5 de Brahms, un chef d'oeuvre musical, empli de vivacité...

 

On est saisi ensuite par cette musique puissante, poignante de la Danse des Chevaliers de Prokofiev, extrait de Roméo et Juliette. Magnifique !

 

Puis, c'est la Barcarolle d'Offenbach qui nous enveloppe de sa douceur infinie : 


"Belle nuit, ô nuit d’amour
Souris à nos ivresses
Nuit plus douce que le jour
Ô,belle nuit d’amour!
Le temps fuit et sans retour
Emporte nos tendresses
Loin de cet heureux séjour
Le temps fuit sans retour
Zéphyrs embrasés
Versez-nous vos caresses
Zéphyrs embrasés
Donnez-nous vos baisers!
Vos baisers! Vos baisers! Ah!
Belle nuit, ô, nuit d’amour
Souris à nos ivresses
Nuit plus douce que le jour,
Ô, belle nuit d’amour!
Ah! souris à nos ivresses!
Nuit d’amour, ô, nuit d’amour!
Ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!"
 

Une magnifique interprétation de la soprano Anne Derym accompagnée par Laurent Richard, en personne...

 

Comment ne pas être ébloui encore par l'air du matin de Grieg ? Une magnifique aurore, un monde pur et enchanté, comme une renaissance !

 

On change de registre avec la musique ténébreuse à souhait de Star Wars, avec, en prime, l'apparition surprenante de Dark Vador faisant tournoyer son épée flamboyante...

 

On revient à une infinie  douceur avec l'air de Nessun Dorma de Puccini : un moment de rêve et d'émotion !

 

Palladio de Jenkins nous entraîne dans un univers très rythmé, plein de vivacité.

 

La Valse n°2 de Chostakovitch nous fait virevolter dans ses tourbillons majestueux !

 

Après un début apaisant et serein, sonnez trompettes et clairons!  La musique intense et si vive de l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini nous éblouit...

 

L'Amour est un oiseau rebelle, extrait de Carmen de Bizet, nous séduit encore grâce à l'interprétation de la Soprano Anne Derym, assisté de Laurent Richard et du public : PRENDS GARDE A TOI !

"L'amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser
Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
S'il lui convient de refuser
Rien n'y fait, menaces ou prières
L'un parle bien, l'autre se tait:
Et c'est l'autre que je préfère
Il n'a rien dit mais il me plaît
L'amour!
L'amour!
L'amour!
L'amour!
L'amour est enfant de Bohême
Il n'a jamais, jamais connu de loi
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime
Si je t'aime, prends garde à toi!
Si tu ne m'aimes pas
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime!
Mais, si je t'aime
Si je t'aime, prends garde à toi!
Si tu ne m'aimes pas
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime!
Mais, si je t'aime
Si je t'aime, prends garde à toi!
L'oiseau que tu croyais surprendre
Battit de l'aile et s'envola
L'amour est loin, tu peux l'attendre
Tu ne l'attends plus, il est là!
Tout autour de toi, vite, vite
Il vient, s'en va, puis il revient
Tu crois le tenir, il t'évite
Tu crois l'éviter, il te tient
L'amour!
L'amour!
L'amour!
L'amour!"

 

Le ballet du Lac des Cygnes de Tchaïkovski nous ravit par son intensité... tant de beauté, tant de majesté !

 

C'est un tonnerre d'applaudissements bien mérité  pour tous les musiciens et le chef d'orchestre !

 

Ils reviennent, après un rappel, pour interpréter la Marche triomphale de Radetzky.

 


 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 09:42
Crèches de Provence et d'ailleurs...

 

Noël approche : c'est le moment de confectionner une crèche selon la tradition provençale... un peu de mousse fraîchement cueillie sur les collines environnantes, un peu de houx, quelques santons disposés tout autour de l'étable... 

 

C'est là une habitude qui remonte à l'enfance et que j'essaie de perpétuer chaque année.

 

"La crèche est un moyen d'expression... Au fond, nous sommes toujours à l'époque des cavernes : il nous faut dessiner sur les parois.

Il n'y a pas que les santons. Il y a la composition du paysage. Ce n'est jamais un paysage de Judée. C'est toujours celui qui nous est familier ; le Marseillais y représente Marseille ; le Manosquin, Manosque ; le Parisien, Paris...."

C'est ainsi que Jean Giono évoque la confection des crèches de Noël, dans son ouvrage intitulé Provence.

 

Les crèches varient en fonction des villes, des pays, des continents, de nos personnalités, de notre culture, de nos goûts.

 

Crèches confectionnées par des enfants, des adultes, une exposition leur était consacrée en l'église Saint-Charles de Nîmes...

 

Grande crèche en bois traditionnelle avec une multitude de personnages, crèche stylisée faite d'une simple hutte en bois, quelques pierres, avec la seule représentation de la nativité...

 Crèche en carton, avec de grands santons revêtus de vêtements somptueux en tissu, crèche coquillages dont on admire l'originalité, garnie de petits santons d'argile...

Crèche africaine décorée de galets, crèche tricotée, crèche avec des personnages dessinés sur du carton, sur un fond scintillant...

 

Crèche mandarine sous cloche, crèche avec des silhouettes en bois, etc.

 

Une des plus originales est sans conteste cette crèche où le corps des personnages est composé de papiers imprimés pliés en accordéon, avec des bergers, des moutons...

Les anges ont aussi des ailes en accordéon...

 

Gardons nos traditions ! Elles sont essentielles, car elles nous relient au passé : de nombreuses polémiques sont apparues, quand des crèches de Noël ont été installées dans des mairies ou dans des lieux publics.

Pourtant, la crèche fait partie de notre culture : en Provence, nous sommes particulièrement attachés à ces crèches ancestrales, aux santons empreints de charmes et de naïveté.

 

Même si l'on n'est pas croyant, on aime le symbole de la crèche : un enfant qui évoque un renouveau, un espoir...

Toute la population d'un village vient admirer l'enfant Jésus. Et les santons célèbrent, aussi, la vie quotidienne de la Provence.

 

 

 

 

 

 

Crèches de Provence et d'ailleurs...
Crèches de Provence et d'ailleurs...
Crèches de Provence et d'ailleurs...
Crèches de Provence et d'ailleurs...
Crèches de Provence et d'ailleurs...
Crèches de Provence et d'ailleurs...
Crèches de Provence et d'ailleurs...
Crèches de Provence et d'ailleurs...
Crèches de Provence et d'ailleurs...
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20 décembre 2021 1 20 /12 /décembre /2021 12:16
Sommes-nous encore humains ?

 

"Oui, on peut parler de notre indifférence, notre apathie, notre accoutumance à l'enfer que vivent les migrants, les réfugiés, les exilés : ces gens qui sont souvent résumés à des chiffres, des statistiques sur leurs pays d'origine, dans les médias...

 

Derrière ces chiffres, il y a des êtres humains, des femmes, des hommes, des enfants qui vivent des histoires tragiques.

Des histoires comme celle de Maryam, une femme kurde de 24 ans : elle a tout quitté pour rejoindre son mari installé en Angleterre, ils devaient y ouvrir un salon de coiffure... il y a l'histoire de Kasalamate et de ses 3 enfants : il y a un mois, ils ont quitté l'Irak pour l'Europe, ils voulaient y faire leurs études. Le père était d'accord, ils ont embarqué dans un bateau pneumatique et ont tenté de traverser la Manche.

"Mon seul but, c'était qu'ils soient heureux", déclare le père. Ils faisaient partie des 27 personnes disparues au large de Calais, le 24 novembre dernier.

 

Des murs sont construits par l'Europe pour repousser les exilés : en Pologne, en Espagne, en Hongrie ou encore en Grèce, en 20 ans ce sont plus de 1000 kilomètres de murs qui ont été construits le long des frontières européennes.

Le mois dernier, 12 pays européens réclamaient des fonds pour l'édification de murs anti-migrants.

 

On assiste à l'exil de milliers de personnes auxquels les dirigeants de l'Europe opposent des frontières.

Que faut-il pour mettre fin à l'indifférence ?"

 

Le journaliste Éric Fottorino pousse un cri du cœur et pose son regard sur des inégalités qui conduisent au pire. Le journaliste et romancier publie un texte à la fois subversif et dérangeant pour réveiller les consciences face au drame des migrants disparus dans la Manche ou en Méditerranée. 

"Eric Fottorino publie une nouvelle intitulée La pêche du jour : un dialogue entre deux personnages... on est devant l'étal d'un pêcheur, sauf qu'on n'y achète pas du cabillaud, de la sole ou du saumon mais du Malien, de l'Erythréen, de l'Afghan.

 

"Notre indifférence est presque pornographique, c'est tellement choquant, ce à quoi on est en train de s'habituer", déclare Eric Fottorino.

"Il faut des mots et des mises en scène de ces mots différents... ce texte a été lu la semaine dernière à Turin, en Italie.

Mario Calabresi l'ancien patron de la Republica m'a dit : "Mais est-ce que nous ne pensez pas que les mots sont usés pour parler de tout ça."

Réponse de Fottorino : "Oui, bien sûr, ils sont usés, mais le crime de silence est le pire, et aujourd'hui plus on parle, plus on a l'impression qu'on entretient le silence : il y a des mots qui sont tellement devenus banalisés, avec les images que c'est comme si on n'avait rien dit...

 

Ce que j'ai voulu faire, c'est de mettre en scène deux personnages dont on ne sait pas trop qui ils sont mais on comprend que l'un et l'autre sont les deux faces du même visage.

Il y a donc ce pêcheur, le vendeur de migrants et puis il y a cet homme qui pose des questions un peu naïves, qui est un peu choqué mais pas totalement non plus... on est un peu tout ça à la fois..."

"C'est ça, en fait, si vous voulez, on laisse faire, on laisse faire les états, nous les citoyens : aujourd'hui, la politique, c'est une politique de non accueil.

A un moment donné le pêcheur dit : "Il y a des mots qui puent, non, vous ne croyez pas ?" -"Oui quels mots ?" -"Eh bien, le mot accueil, le mot solidarité, le mot chaleur."

 

Effectivement, il y a des mots qu'on a exilés. On a tous notre part de responsabilité parce qu'on accepte que la mer fasse le boulot. On se focalise sur les passeurs. Mais pourquoi il y a des passeurs ? Parce qu'on rend les choses infranchissables. C'est comme la prohibition : quand on a prohibé l'alcool aux Etats-Unis, il y avait des trafiquants, et des maffias.

 

On assiste à un naufrage de la civilisation.

Le pêcheur dit : "Je suis un croque-mort respectable et sans haine, le fossoyeur de vos lâchetés à tous."

 

Une expression est utilisée par les institutions européennes : on parle de "paquet migratoire". On a l'impression d'oublier qu'il s'agit de vies, d'hommes, de femmes, d'enfants. Souvent, ils ne savent pas nager, certains n'ont jamais vu la mer.

On accepte que leur sort en soit remis à cette espèce d'aléas nocturnes et maritimes, et il y a une sorte d'impunité générale qui fait que les chiffres s'ajoutent, mais qu'après tout, ça ne fait plus rien.

Jusqu'où on va être indifférent ? On a même créé un crime de solidarité.

Qui sommes-nous pour pouvoir accepter ça ?

Nos sociétés se radicalisent à mesure que les inégalités deviennent intolérables.

Ces réfugiés, c'est la pointe avancée de ce qui va nous arriver au XXIème siècle : les réfugiés climatiques, les réfugiés des guerres, des radicalismes religieux.

Une civilisation est très mal partie, quand elle dit : "La mer les emportera."

Telle est la mise en garde d'Eric Fottorino : il est vrai que les drames et les naufrages se succèdent en Méditerranée, des hommes, des femmes, des enfants perdent la vie sur des embarcations de fortune, pour échapper à la guerre, à la misère, au désarroi. Et il est vrai que l'on n'en parle presque pas.

L'année 2021 a été particulièrement meurtrière pour les migrants : 1300 morts en mer.

 

Sources :

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-2/2947731-emission-du-mercredi-15-decembre-2021.html

 

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-du-week-end/l-invite-du-week-end-du-dimanche-19-decembre-2021

 

 

Sommes-nous encore humains ?
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19 décembre 2021 7 19 /12 /décembre /2021 12:09
L'arbre de Noël...

 

L'arbre de Noël illumine le regard des enfants dans l'obscurité de la nuit : un éblouissement de lumières !

 

 

 

La magie de Noël au coeur de l'antique cité de Nîmes !

 

 

 

L'arbre scintille dans toute sa majesté, auréolé d'or et de lumières...

 

 

 

Le roi des forêts se pare de splendeurs nouvelles, il rayonne dans la nuit et attire tous les regards...

 

 

 

 

Près de l'ancien temple, l'arbre magnifié emplit la nuit de ses éclats de feux !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'arbre de Noël...
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17 décembre 2021 5 17 /12 /décembre /2021 12:20
Vers un monde virtuel ?

"

"L'empereur des réseaux sociaux ! Il a lui-même l'air d'un être irréel : le teint pâle, les traits réguliers, une coupe de cheveux où rien ne dépasse, il ressemble à un poupon en cire...

Marc Zuckerberg, le patron de Facebook règne sur 2 milliards d'utilisateurs dans le monde et il vient de leur annoncer un changement d'ère.

 

"Aujourd'hui, on va parler du métaverse, je veux imaginer avec vous tout ce qui sera possible...", déclare Marc Zuckerberg.

Il fait sa promotion grâce à son avatar, son double dans le monde digital : jeux, rencontres, travail, culture, tout sera possible dans le métaverse.

 

L'un des moyens d'en profiter sera un énorme casque qui immerge complètement dans la réalité virtuelle, une aubaine financière pour Facebook rebaptisé Méta qui le vend près de 300 euros.

 

Ce futur se construit en partie en Virginie,  à Ashburn : la capitale mondiale des serveurs de données : 70% du trafic internet planétaire y transite, et dans ce lieu, on se projette déjà dans le métaverse.

 

"La version 1 du web a connecté l'information et nous a donné internet. La version 2 a connecté les gens, ça a donné le commerce en ligne et les réseaux sociaux. On se dirige vers la version 3, le métaverse. C'est la convergence du monde physique et du monde digital", explique Kathy Hackl, experte en stratégie métaverse.

 

Une start-up est pionnière dans la création d'avatars volumétriques : de vrais doubles digitaux : on peut y voir un studio de capture visuelle Microsoft... il n'y en a que 4 dans le monde.

 

Un journaliste sert de cobaye : 70 caméras prennent chaque caractéristique physique, chaque mouvement, chaque expression du visage qui nous rendent humains et uniques.

 

Aujourd'hui, nous avons une adresse email comme part de notre identité pour vivre, consommer, travailler.

"D'ici moins de 30 ans, chacun de nous aura un double, un jumeau virtuel qui sera utilisé comme part de notre identité : c'est excitant mais aussi un peu vertigineux."

 

Nos avatars iront faire nos formations, nos démarches officielles dans le métaverse et des avatars de présidents se rencontreront pour des sommets virtuels.

On pourra même assister aux spectacles de son idole et être juste à ses côtés.

 

Ce métaverse existe déjà dans une version simplifiée : l'entreprise Virbela est située dans un monde digital. Il faut se créer un avatar pour y accéder. Les 160 employés de l'entreprise ont tous été recrutés dans le métaverse, et ne se voient jamais dans le monde physique. 

 

D'autres sociétés ont installé leur siège dans ce métaverse : ainsi, une entreprise d'immobilier qui vend de vraies maisons dans le monde physique, leur siège est dans le monde virtuel et cela leur fait économiser beaucoup d'argent.

Cela annonce aussi une révolution économique : les experts s'attendent à une réduction importante des locaux d'entreprise dans le monde physique.

 

Imaginé depuis longtemps par la science fiction, le métaverse existe à San Francisco depuis plus de 20 ans.

Second life pilote un monde virtuel, ses résidents y font leurs courses, y achètent de nouveaux vêtements, gagnent de l'argent.

C'est le seul endroit où l'on peut visiter Notre Dame de Paris déjà reconstruite : en fait, un avatar de Notre Dame qui ressemble à un décor de dessin animé avec des couleurs criardes, une schématisation décevante.

 

"Certains trouveront cet univers effrayant pour le futur de l'humanité", commente le journaliste.

Mais les créateurs de second life se veulent rassurants : bien sûr, certains joueurs de jeux vidéos y passent des heures mais la plupart des gens n'y consacrent qu'une fenêtre de leur temps... cela permettra d'offrir à l'humanité un monde d'expériences et d'imagination sans limite.

 

A peine développé, le métaverse est déjà l'objet de moqueries : l'office de tourisme islandais fait la promotion de l'Islandverse... un endroit avec de vrais rochers et de la vraie eau, de vrais humains, bref un monde physique qui a encore des choses à offrir."

 

En effet, il y a de quoi se moquer.

Et, en même temps, c'est très étrange : on a l'impression que les confinements, le télétravail, la distanciation physique sont comme les prémices de ce métaverse ?

C'est donc ce monde virtuel qui nous est promis avec les futures pandémies et leurs virus mutants qui nous menacent ?

Un monde effrayant, en effet : travailler, faire ses courses, avoir des activités de loisirs grâce à un avatar ? C'est terrifiant !

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/technologie-a-l-interieur-du-metaverse-le-monde-virtuel-de-demain_4882345.html

 

 

 

Vers un monde virtuel ?
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