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26 mars 2021 5 26 /03 /mars /2021 11:28
Une épidémie hors de contrôle ?

 

De plus en plus de patients atteints du Covid accueillis dans les hôpitaux, des patients de plus en plus jeunes... des membres du personnel hospitalier en arrêt maladie, car les soignants sont à bout de force.

Des patients transférés dans d'autres centres...

Un nouveau sujet d'inquiétude, donc : l'âge des patients admis en réanimation, "30% ont moins de 60 ans, et les durées de séjour sont plus longues", a déclaré William Dab, ancien directeur général de la santé.

Ainsi, la stratégie utilisée par le gouvernement paraît inadaptée, insuffisante. Les mesures prises n'ont-elles pas été trop légères ?

 

Fin février, j'écrivais un article qui portait ce titre : Nice et sa région : inefficacité d’un confinement partiel ?

 Le gouvernement avait décidé un confinement pour deux week-ends successifs dans la région niçoise.

Et j'écrivais :

"Le variant anglais étant particulièrement contagieux, il sera difficile de juguler l'épidémie avec quelques "mesurettes."

Des médecins avaient alerté alors sur l'insuffisance de ces décisions.

 

Depuis, l'épidémie a progressé partout, entre temps, nouveau semi confinement dans le Nord, la région parisienne et les Alpes Maritimes.

Et hier, nouvelle annonce du ministre de la santé, Olivier Véran : d'autres départements sont dans le rouge, le Rhône, la Nièvre et l'Aube, dont les indicateurs s'affolent, sont à leur tour placés en confinement pour 4 semaines. 

Ils s'ajoutent aux 16 départements, dont les Alpes-Maritimes, soumis à la fermeture de nouveaux commerces et à l'interdiction de se déplacer au-delà de 10 km sauf dérogation.

 

Ces nouvelles mesures suffiront-elles vraiment à endiguer l'épidémie ?

En même temps, la campagne de vaccination patine : les vaccins arrivent au compte gouttes.

 

Dès lors, il est probable qu'on s'achemine vers un confinement dur et strict, comme lors de la première vague.

Et dans ce cas, il faudra sans doute fermer les écoles, car il  existe en France un risque de la propagation de l’épidémie en milieu scolaire.

Une décision difficile car on sait maintenant combien l'école est indispensable au bien-être des enfants et des adolescents. Les cours à distance présentent de multiples inconvénients : décrochage de certains élèves, problèmes informatiques de connexion, surcharge de travail pour les enseignants.

 

Or,  les connaissances scientifiques ne laissent aucun doute sur le fait que les enfants sont, autant que les adultes, un vecteur de transmission de l’épidémie de Covid-19 et que l’école est donc impliquée dans sa diffusion.

 La présidente LR d'Île-de-France Valérie Pécresse propose d'avancer les vacances de printemps de deux semaines. 

Ce serait là peut-être une bonne décision...

 

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-jeudi-25-mars-2021

 

Une épidémie hors de contrôle ?
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24 mars 2021 3 24 /03 /mars /2021 09:11
Le succès fulgurant d'Amazon...

 

Amazon ? Vous connaissez ? Ce célèbre site de ventes en ligne connaît un succès foudroyant : la pandémie de Covid lui a permis de réaliser encore plus de bénéfices.

 

Avec le confinement, certains magasins fermés, Amazon a battu des records de ventes.

 

On imagine pourtant les conséquences de ce nouveau commerce en ligne...

Une certaine uniformisation, une déshumanisation aussi puisque les gens ne sont plus en contact avec des commerçants.

 

Et vous ? Utilisez-vous Amazon ?

Pour ma part, jamais : il est vrai que je me défie à priori de la vente en ligne... 

Je préfère, par exemple, aller acheter des livres en librairie : je peux choisir, à mon gré, feuilleter les livres, les tenir en mains, mieux les apprécier.

 

Sur Amazon, tout se vend et tout s'achète....

D'un simple clic, on peut commander toutes sortes de produits : la livraison est ultra-rapide, gratuite.

Mais quelle concurrence pour les petits commerces !

 

Alain Damasio, auteur de science-fiction dénonce le site de vente américain.

"Amazon est une entreprise de fabrication du pire. Quant tu cliques sur ce site Web, tu dois savoir que tu collabores à la pollution terrestre, à la destruction d'emplois de proximité, à la promotion d'un mode de vie individuel et triste. Et tout ça pourquoi ?

Pour acheter des produits qui sont déjà présents dans les magasins existants mais qu'on a la flemme d'aller chercher sur place ! C'est une industrie entièrement fondée sur notre paresse."

 

La paresse pour les uns, mais un travail harassant pour les autres, ceux qui travaillent d'arrache-pied dans les entrepôts de la firme américaine.

 

Des employés dénoncent des conditions de travail inhumaines et infernales.  Ils dénoncent les semaines de 60 heures et les exigences du géant de la vente en ligne.  

 

 “C'est comme faire 11 heures et demie de cardio cinq jours par semaine … Vous montez et descendez les escaliers, vous vous accroupissez, vous vous mettez à genoux, vous vous redressez” témoigne une ancienne employée.

 

Une enquête menée par Syndex fait état de 74 % des employés qui ressentent des douleurs physiques qu’ils associent à leur job. 70 % évoquent le stress au travail, quand un tiers des salariés, et 71 % des cadres parlent d’insomnies. Sur le site de Montélimar, 79 % estiment que le traitement des employés est à géométrie variable.

Du jamais vu chez Amazon, en Italie : une grève de 24 heures, suivie par 75% des employés et qui affecte toute la chaîne des salariés : 40 000 personnes, dans le pays, qui se disent épuisées. Dénonciation de cadences infernales, de la surveillance permanente des pauses toilettes...  Ces vagues atteignent aussi l'autre côté de l'Atlantique : des employés en Alabama (États-Unis) devraient voter la création d'un syndicat pour la première fois.

"Nous sommes traités comme des prisonniers qui sont là pour exécuter un travail...", commente une employée d'Amazon.

 

C'est ainsi que naissent les nouveaux esclaves de la modernité et ils sont de plus en plus nombreux dans ce cas...

 

 

 

Sources : un article paru dans le journal l'Express "Tous accros à Amazon", par Agnès Laurent.

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/amazon/amazon-vent-de-revolte-chez-les-salaries-aux-etats-unis_4344569.html

 

 

 

Le succès fulgurant d'Amazon...
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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 12:05
Le Carnaval Marseillais...

 

 A Marseille, hier, 6 500 personnes se sont rassemblées, déguisées mais sans masque, pour un carnaval... Un carnaval sans masque ! Voilà qui est surprenant !

Les participants auraient tout de même pu pour la circonstance, un Carnaval, se munir d'un masque, surtout en temps de pandémie...

 

Une façon, sans doute, de braver les autorités, de narguer la police...

 

Alors, bien sûr, la plupart des participants à la fête étaient des jeunes, insouciants, ayant envie de s'amuser...

Pour autant, une telle attitude est-elle responsable ? Alors que l'épidémie gagne du terrain, même à Marseille, et malgré les bons soins du professeur Didier Raoult, ces jeunes se comportent de manière frivole et inconséquente.

Ce faisant, ils risquent de propager le virus et de provoquer de nouvelles contaminations dans leur famille...

D'ailleurs, le virus a tendance à prospérer dans les Bouches-du-Rhône...

 

"D’après les dernières données de Santé Publique France, une majorité de communes dans le département des Bouches-du-Rhône, ont un taux d’incidence supérieur au seuil d’alerte maximal. En effet, une soixantaine de communes ont un taux d’incidence entre 250 et 500 cas pour 100.000 habitants. 

Parmi elles, la ville de Marseille (sauf le 7e arrondissement), Aix-en-Provence, Arles, Port-de-Bouc, Fos-sur-Mer, Saint-Rémy-de-Provence, ou encore Vitrolles. 

Au niveau départemental, les dernières données de Covid Tracker datant du samedi 20 mars 2021, montrent un taux d’incidence à 315 cas pour 100.000 habitants."

 

Dans ce contexte, était-il raisonnable d'organiser un carnaval débridé à Marseille ? Une foule compacte, aucun geste barrière, des dégradations, des feux de poubelles...

 

Dès lors, il est possible qu'on impose un confinement strict dans ce département...

 

Que dire ? On perçoit un manque de conscience collective, une forme d' inconscience d’un enjeu national, sanitaire. Égoïsme et égocentrisme, individualisme, solipsisme, perte de valeur, absence de hauteur...


On a tendance à victimiser une jeunesse qui ne peut pas aller au bar ou en boîte : c'est plutôt affligeant et consternant. Il existe bien d'autres moyens de se distraire.

 

Que dire ? N'est-ce pas là un mépris total du personnel hospitalier qui se bat tous les jours contre le virus ?

N'est-ce pas une mise en danger des personnes les plus fragiles susceptibles d'être contaminées par le virus  ?

 

La foule a été finalement dispersée par la police, en fin de journée.

 

 

 

 

 

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21 mars 2021 7 21 /03 /mars /2021 12:22
Jolis sous-bois...

 

 

Des couleurs nouvelles dans les sous-bois : des éclats de rouges et d'incarnats, des lumières dorées dans des feuillages renaissants...

 

 

 

Des bouquets de rouges, des festons de fleurs, des écumes aux teintes éblouissantes...

 

 

 

Le printemps dans les sous-bois, le printemps qui danse et s'épanouit...

 

 

 

Des myriades de fleurs sous les charmilles, des étoiles qui attirent tous les regards...

 

 

 

Le printemps sème des couleurs éclatantes, des efflorescences nouvelles, des teintes de xanthe et de pourpre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Jolis sous-bois...
Jolis sous-bois...
Jolis sous-bois...
Jolis sous-bois...
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19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 11:36
Covid-19 : retour à la case départ...

 

Un an après le début de la pandémie de Covid-19, nous voici revenus à la case départ : saturation des hôpitaux dans certaines régions, notamment l'Ile-de-France, les Hauts-de-France, personnel hospitalier en souffrance, transferts de malades vers d'autres régions, ce qui coûte cher.

Des doutes sur la vaccination, avec le vaccin AstraZeneca suspendu dans de nombreux pays en Europe, d'autres vaccins qui sont en attente, bref, une situation préoccupante.

 

Le printemps arrive bientôt, et voici que le premier ministre, Jean Castex nous annonce un confinement territorial, 7 jours sur 7, dans le Nord, la région parisienne et les Alpes Maritimes.

 

Ce confinement prendra effet à partir de samedi.

Le problème est que déjà de nombreux Parisiens ont commencé à prendre d'assaut les trains, afin de quitter la capitale et d'échapper au confinement...

Curieuse stratégie qui entraîne un exode des habitants de l'Ile-de-France !

On perçoit encore une fois les failles de ces mesures.

 

On se souvient qu'en Mars 2020, de nombreux Parisiens devant les rumeurs de confinement avaient fui la capitale pour ne pas ne pas y être confinés, pour se mettre au vert, malgré les appels répétés à la limitation des déplacements.

N'est-ce pas là le meilleur moyen de diffuser le virus partout en France ?

On peut le craindre. On peut prévoir de nouveaux foyers épidémiques dans les semaines qui viennent, d'autant que la promiscuité dans les gares et dans les trains peut favoriser la transmission du virus.

 

Encore une fois, on ne tire pas les leçons du premier confinement.

 

De plus, certains mettent en doute l'efficacité de ce nouveau confinement : les écoles restent ouvertes, et ce sont aussi des lieux de contamination, les enfants étant particulièrement touchés par le variant anglais.

 

Dans tous les cas, ce nouveau confinement signe l'échec de la stratégie du gouvernement : échec dans la mise en place des tests, échec de la vaccination, cafouillages sur les masques, leur utilité, cafouillages sur les tests, cafouillages sur le protocole sanitaire appliqué dans les établissements scolaires...

 

La situation est, certes, complexe, mais les mesures appliquées n'ont pas été à la hauteur du problème...

Il est vrai que l'Allemagne souvent citée en exemple est également à la peine : la plupart des restrictions sont prolongées au moins jusqu'au 28 mars pour contrer la hausse des cas et la propagation du variant britannique, qui représente désormais 46 % des infections.

 

 

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/reconfinement-les-trains-quittant-paris-de-nouveau-pris-d-assaut-20210319

 

 

 

Covid-19 : retour à la case départ...
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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 09:39
Et si nous avions enfin le droit de "buller" ?

 

Dans le cadre de la semaine de la langue française : Dix mots qui ne manquent pas d'air !

Le verbe "buller"...

Et si, pour une fois, on "bullait" ? Si nous avions enfin le droit de paresser, de ne rien faire, de laisser libre cours à notre imagination, de rêver...

Le droit à la paresse... Existe-t-il dans nos sociétés vouées à la vitesse et à la performance ?

 

"La paresse est le seul péché capital que le capital ne peut accepter", écrit Christian Godin dans son ouvrage intitulé Ce que sont devenus les péchés capitaux.

Il précise : "Ce que la société ne supporte pas chez le paresseux, c'est qu'il n'accomplit pas sa fonction de travailleur et de consommateur rapide qui fait tourner efficacement la machine économique."

"Travailler, produire, consommer", tel est le credo de nos sociétés...

 

C'est Paul Lafargue qui nous rappelle aussi que "la finalité des progrès de la civilisation ne peut être autre chose que la réduction du temps de travail. Le travail effréné est le plus terrible fléau qui ait frappé l'humanité..."

Hélas ! La tendance actuelle nous invite, à l'inverse, à travailler toujours plus, toujours plus longtemps. Heures supplémentaires imposées, recul de l'âge de la retraite, productivité, recherche de la performance...

Nous n'avons plus le temps de "buller" ou si peu... nous n'avons plus de temps pour rêver, pour développer notre imagination.

Et pourtant, c'est là une dimension essentielle de notre humanité.

L'imagination est source de création, et d'innovations. Et cette créativité est elle-même source de bonheur, d'épanouissement et d'émerveillement...

 

Cernés par des écrans de toutes sortes, nous engloutissons des quantités d'images, nous sommes submergés par des flots de publicités...

On nous conditionne pour travailler le plus possible, avoir du rendement... puis consommer à outrance.

 

De plus, "à mesure que la machine se perfectionne et abat le travail de l'homme avec une rapidité et une précision sans cesse croissantes, écrit Lafargue, l'ouvrier, au lieu de prolonger son repos d'autant, redouble d'ardeur comme s'il voulait rivaliser avec la machine."

 

Et Christian Godin rajoute : "La révolution informatique, que d'aucuns appellent la troisième révolution industrielle , a confirmé amplement ce diagnostic : les machines qui devaient nous faire gagner du temps et nous mettre en repos, nous prennent en réalité de plus en plus de temps, et nous tiennent occupés de manière presque continue, chaque jour de l'année."

 

Dans ces conditions, "buller" devient quasiment impossible...  Ainsi se perd inexorablement le droit à la paresse !

 

 

 

http://www.dismoidixmots.culture.fr/ressources/la-thematique-dis-moi-dix-mots-qui-ne-manquent-pas-dair

 

 

Et si nous avions enfin le droit de "buller" ?
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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 13:14
Dix mots qui ne manquent pas d'air !

 

Dans le cadre de la semaine de la langue française : du 13 au 21 mars...

 

L'air, c'est ce que nous ne voyons pas, entouré de mystère : connaissons-nous vraiment cet air que nous respirons ?

L'air, c'est pourtant ce qui est vital, essentiel, comme l'eau...

L'air, c'est aussi le domaine des oiseaux : quand Arcimboldo veut représenter l'air, il peint un visage chargé d'oiseaux de toutes sortes.

Que de mots sont associés à l'air ! Que de mots qui ne manquent pas d'air !

 

Pour peu qu'on mette le nez en l'air, on peut admirer les "ailes" des oiseaux qui permettent le vol : magnifiques images d'oiseaux planant dans le ciel ! Images de liberté, de voyages lointains vers des mondes inaccessibles.

Le mot "aile" nous vient du latin "ala" : il a traversé le temps comme un témoignage du passé...

 

Les ailes n'offrent-elles pas aussi la possibilité de se déplacer à toute "allure" ? Un dérivé du verbe "aller", lui-même venu sans doute d'un verbe latin "alo", réduction d'un autre verbe : "ambulo".

 

Nous pouvons alors, les yeux levés vers le ciel, comme on le dit familièrement, "buller", paresser,  en contemplant les oiseaux du ciel : un moyen de se détendre, de rêver...

 A l'origine de ce mot, encore un terme latin bulla, « bulle » la "bulla" latine était une petite sphère d'or que les fils de patriciens portaient autour du cou jusqu'à l'âge de 17 ans.

 

En admirant les oiseaux, on a envie de "décoller", de s'imaginer en train de voler dans les airs : qui n'en a jamais rêvé ?

 

On peut se laisser alors porter par les ailes du vent... par l'énergie "éolienne"...

Et l'on retourne encore, avec ce mot, dans l'antiquité où Eole était le dieu des vents... Dans la mythologie grecque, Éole (en grec ancien Αἰόλος / Aiolos) est le maître et le régisseur des vents.

Eole, le mouvant, le tournoyant, le versatile...

 

Il peut être doux, apaisant comme le "Foehn",  un vent sec et chaud de secteur sud,  mais il peut être aussi tempétueux, violent, comme le Mistral, le vent magistral...

Encore des mots issus du latin : "favonius, vent doux" et "magistralis, de maître"...

 

Tous ces mots aériens nous "insufflent" des envies de voyage, des visions d'îles lointaines, de paysages à découvrir...

Tous ces mots aériens nous font voir des nuées "vaporeuses", aux teintes légères et nuancées.

L'adjectif "vaporeux" a également une origine latine : "vapor".

 

On respire ainsi  un air purifié, des "fragrances" nouvelles surgissent... un mot latin encore, venu du verbe "fragrare, sentir bon".

 

On est bien loin alors du plancher des vaches !

Loin du monde ordinaire soumis à des soucis, des tracas.... on est bien loin du quotidien, loin des contingences du monde moderne, on s'aère l'esprit, on oublie toutes les contraintes qui nous sont imposées par le travail.

Ce voyage aérien nous a aussi permis de percevoir l'omniprésence du latin et du grec dans notre belle langue française.

 

 

 

Les dix mots :

 

Aile (nom)
Allure (nom)
Buller (verbe)
Chambre à air (nom)
Décoller (verbe)
Éolien (adj.)
Foehn (nom)
Fragrance (nom)
Insuffler (verbe)
Vaporeux (adj.)

 

 

https://semainelanguefrancaise.culture.gouv.fr/

 

http://www.dismoidixmots.culture.fr/ressources/la-thematique-dis-moi-dix-mots-qui-ne-manquent-pas-dair

Dix mots qui ne manquent pas d'air !
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14 mars 2021 7 14 /03 /mars /2021 13:24
Des délicatesses de verts tendres...

 

 

Premiers bourgeons... premiers éclats de feuilles dans le jardin...

 

 

 

Des lueurs nouvelles sur les branches... les bourgeons se parent de teintes dorées et roses.

 

 

 

Des envols de feuilles se dessinent et se déploient lentement...

 

 

 

Des délicatesses de verts tendres, des embruns légers sur les marronniers...

 

 

 

Un élan, un désir, une énergie vitale, une présence rayonnante...

 

 

 

La nature s'éveille, resplendit : des rondeurs nouvelles, des volutes, des frémissements de feuilles, des festons lumineux qui éclairent les arbres de l'hiver.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Des délicatesses de verts tendres...
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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 11:34
Le vaccin AstraZeneca sur la sellette...


Le vaccin AstraZeneca a été suspendu dans plusieurs pays du nord : le Danemark, la Norvège, l'Islande...

Inquiétant ! Des effets secondaires graves ont été observés :  des cas graves de formation de caillots sanguins...

 

Lundi, l'Autriche avait aussi annoncé avoir cessé d'administrer un lot de vaccins produits par le laboratoire anglo-suédois, après le décès d'une infirmière de 49 ans qui a succombé à de "graves troubles de la coagulation" quelques jours après l'avoir reçu.

 

Ce vaccin avait déjà mauvaise réputation. On avait déjà des difficultés à écouler ce vaccin Astra Zeneca qui était jugé peu efficace.

Avec ces effets secondaires, le voilà encore plus suspect.

 

"Principe de précaution", dit-on. Mais, les mesures de suspension du vaccin suscitent des interrogations.

"Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca", a assuré, quant à lui, le ministre de la Santé, Olivier Véran jeudi soir, citant l’exemple du Royaume-Uni, où plus de 11 millions de doses de ce vaccin ont été administrées, et dont le gouvernement assure aussi que ce produit est "sûr."

 

Ces cas de thromboses sont-ils liés au vaccin ? On ne sait pas.

"Les avantages du vaccin continuent à l'emporter sur ses risques", nous dit-on... Pour Olivier Véran, "il n’y a  pas lieu de suspendre les injections du vaccin d’AstraZeneca en France. Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade", a affirmé le ministre de la Santé français.

 

En plus, le personnel soignant n'est pas trop enclin à se faire vacciner : beaucoup de soignants sont réticents face à la vaccination. Pourquoi ?

Encore un fait troublant...

Bien sûr, il faut attendre le résultat des investigations qui vont être menées sur les cas graves d'effets dits "secondaires".

 

Dans le point de situation du 5 mars, l'ANSM rapporte avoir reçu 1994 cas d'effets indésirables, du début de la vaccination au 25 février, sur 182 565 doses injectées. "La grande majorité de ces cas concerne des syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées)" souligne l'ANSM avec  "une prédominance féminine des cas rapportés.

Des effets secondaires tout de même troublants...

 

Autre sujet d'inquiétude : la situation en Île-de-France, région depuis laquelle des centaines de malades pourraient être transférés.

Trop de lits de réanimation occupés : certaines opérations dites "non urgentes" sont donc reportées.

Pourra-t-on éviter un nouveau confinement ? C'est peu probable.
 

 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/monde/covid-19-le-vaccin-astrazeneca-suspendu-au-danemark-11-03-2021-2417364_24.php

 

 

Le vaccin AstraZeneca sur la sellette...
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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 09:18
Michel Houellebecq : le peintre de la modernité...

 

 

Houellebecq est bien le Balzac du XXI ème siècle : il dépeint notre modernité avec tant d' acuité et de talent.

Pour preuve, l'incipit de son roman La carte et le territoire... en deux pages, Houellebecq aborde de nombreux aspects de nos sociétés, un véritable condensé de notre modernité.

Quand on l'interroge sur le sens de son oeuvre, l'artiste peintre Jed Martin, héros de ce roman, répond :"Rendre compte du monde, simplement rendre compte du monde."

Rendre compte du monde, c'est également le projet de Michel Houellebecq. Non seulement rendre compte du monde, mais aussi le révéler.

 

Le monde de l'art que décrit Houellebecq dans son roman est ainsi l'occasion d'aborder bien d'autres aspects de nos sociétés.

Le roman s'ouvre sur une description de deux personnages, deux artistes de renom : Jeff Koons et Damien Hirst.

Jed Martin est, en fait, en train de les représenter dans un tableau.

 

Le décor nous fait découvrir, derrière une baie vitrée "un paysage d'immeubles élevés... un enchevêtrement babylonien de polygones gigantesques, jusqu'aux confins de l'horizon."

On perçoit là la démesure de nos immeubles modernes. Et Houellebecq de rajouter : "On aurait pu se trouver au Qatar ou à Dubaï." C'est bien l'occident transplanté dans le monde oriental qui est ici suggéré.

On voit aussi que "la décoration de la chambre" où se trouvent les personnages, "était inspirée par une photographie publicitaire, tirée d'une publication de luxe allemande."

Le décor lui-même est associé à l'univers publicitaire qui est une composante essentielle de nos sociétés de consommation.

 

On entre ensuite dans les pensées du peintre : il commente le physique des deux artistes, d'abord Hirst, "facile à saisir".

Il est "brutal, cynique, genre "je chie sur vous du haut de mon fric".

Et, bien sûr, on perçoit dans ce portrait l'importance capitale de l'argent : l'argent qui permet l'orgueil, le mépris, l'assurance et même la vulgarité.

 

De plus, le visage de Hirst "avait quelque chose de sanguin et de lourd, typiquement anglais, qui le rapprochait d'un fan de base d'Arsenal."

En une brève notation, Houellebecq évoque ici l'univers du football, une autre composante de nos sociétés, le football, ses fans,  hystérisés, lourds et prompts à l'emportement.

 

Koons, lui, a un physique plus ambigu : "Koons semblait porter en lui quelque chose de double, comme une contradiction insurmontable entre la rouerie ordinaire du technico-commercial et l'exaltation de l'ascète."

Plus loin, l'artiste évoque son "apparence de vendeur de décapotables Chevrolet".

Le commerce, les voitures, le luxe font aussi partie de nos sociétés de consommation.

C'est comme si la société en venait à imprégner l'aspect physique des individus, comme si la société contaminait les personnages.

 

D'autre part, les deux portraits s'opposent, comme si les deux artistes étaient en concurrence, l'un apparaît dans une attitude dynamique, l'autre est statique : "Jeff Koons venait de se lever de son siège, les bras lancés en avant dans un élan d'enthousiasme. Assis en face de lui sur un canapé de cuir blanc partiellement recouvert de soieries, un peu tassé sur lui-même, Damien Hirst semblait sur le point d'émettre une objection..." 

Houellebecq évoque souvent dans ses romans le domaine de la lutte économique caractérisée par un combat brutal pour la domination.

 

Selon Houellebecq, "le capitalisme est dans son principe un état de guerre permanente", comme il l'écrit dans son ouvrage Plateforme.

C'est "un monde, en somme conçu sur le modèle de l'hypermarché, un système qui prive les êtres de leurs repères pour mieux les soumettre à la tyrannie du désir, et les condamner finalement à n'être que des produits parmi d'autres, menacés eux aussi d'obsolescence rapide. Car telle est la logique du marché : sans désir, pas de profit et sans peur, pas de désir. Il s'agit donc de planifier le désespoir et la terreur - terreur de manquer, terreur de perdre sa place, terreur de se voir mis au rebut -  pour réduire l'homme à la docilité du consommateur et pour assurer le fonctionnement souverain de la machine." Agathe NOVAK-LECHEVALIER.

Terrifiante analyse ! Le monde moderne régi par la peur !

 

Enfin, quand on regarde les photographies des deux artistes dépeints par Houellebecq, on se dit que c'est finement observé !

L'oeil du peintre, du photographe !

 

L'incipit du roman :

 

https://www.lexpress.fr/culture/livre/les-premieres-pages-de-la-carte-et-le-territoire-de-michel-houellebecq_916938.html

Michel Houellebecq : le peintre de la modernité...
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