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2 juin 2021 3 02 /06 /juin /2021 08:09
Les déclarations de Didier Raoult : un EGO exacerbé...

 

Didier Raoult s'est confié à deux journalistes, Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin qui ont écrit un livre, intitulé "Raoult. Une folie française." L'ouvrage paraît jeudi 3 juin chez Gallimard. 

Des extraits de cet ouvrage ont été publiés dans le journal Le Point.

 

Première anecdote révélatrice de la personnalité du professeur :

"Je vais vous raconter une chose que je n'ai confiée à personne", lance Didier Raoult aux deux journalistes, alors qu'elles sont assises dans son bureau, qui lui sert de QG à Marseille. "Un jour, alors que j'avais 14 ans, un pédopsychiatre a dit à mon père : Écoutez, votre gosse a 180 de QI. Laissez-le faire. Tout ira bien."

Comme on dit familièrement à Marseille : il se la pète ! Un Ego surdimensionné, une personnalité narcissique qui se vit comme quelqu'un d'exceptionnel.

Il ne doute de rien. Or, le doute doit faire partie de la démarche scientifique.

A propos de Macron, voici ce qu'il déclare : "Vous savez, parfois, on a l'impression que les cervelles se frottent les unes contre les autres. Quand cela arrive, comme avec le président, c'est agréable." Il ajoute : "Macron est comme moi, ça se voit assez rapidement, il sait reconnaître les gens qui sont intelligents. En plus, il est horriblement sympathique."

Un bel éloge du président mais surtout un éloge personnel : en évoquant Macron, il se vante et se flatte lui-même.

Il se vante encore quand il déclare :

" Vous ne vous rendez pas compte du poids que j'ai eu. Si vous aviez une idée de ce que j'ai pesé dans le monde, c'est inédit. Même moi je ne pensais pas que c'était possible", affirme ce personnage haut en couleur, qui "rêvait de rentrer dans l'histoire" avec la chloroquine.

 

Il faut oser ! Et Didier Raoult ose ! Il a toutes les audaces...

Serait-il mégalomane ? Aurait-il pris la grosse tête ? comme on dit familièrement à Marseille.

 

Qui est vraiment Didier Raoult ?

Héros des antisystèmes, cet homme qui se vante d'avoir 180 de QI, ( à titre de comparaison, Einstein, c'était 160 ), peut-il être crédible ?

Il a aussi installé dans son salon un buste à son effigie.

 

Quel était donc le moteur de Didier Raoult ? "Au départ, l'intention de Raoult, c'est essayer de soigner à tout prix, quitte à s'arranger un peu avec la réalité.", déclare Didier Houssin, ancien directeur général de la santé, président du comité d'urgence coronavirus de l'OMS.

 

"Expert mondial reconnu en virologie, à un moment, il est sorti des rails, mais il y croyait vraiment, ça lui a échappé, malheureusement..." précise Françoise Salvadori, docteur en immunologie.

 

D'autres médecins sont plus sévères à son encontre : voici ce que déclare à son sujet un médecin sur le journal Le Point :

"J’ai honte …

… d’avoir comme confrère cet individu. Oh, c’est sûr, il est professeur ! Mais quel mal il a fait à notre pauvre pays et au monde, en situation si difficile. Uniquement par orgueil. Personne n’osera jamais lui en demander des comptes, alors que nous, pauvres médecins soignant vraiment, nous sommes traînés devant les tribunaux pour la moindre erreur d’appréciation ! Quand je lis encore ici des gens qui s’accrochent, sans rien en connaître, à la fable Chloroquine. Soigner n’est pas prescrire un peu de poudre de perlimpinpin pour se donner un genre et faire plaisir au patient."

Un jugement sans appel...

 

 

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/sante/didier-raoult-vous-ne-vous-rendez-pas-compte-du-poids-que-j-ai-eu-31-05-2021-2428920_40.php

 

Les déclarations de Didier Raoult : un EGO exacerbé...
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31 mai 2021 1 31 /05 /mai /2021 11:03
La prévention pour lutter contre les épidémies...

 

Prévenir pour mieux soigner : ce devrait être le maître mot d'une politique de santé efficace...

 

Lutte contre la cigarette, contre la consommation excessive d'alcool, contre la consommation d'une alimentation trop sucrée, trop salée, trop grasse, lutte contre la sédentarité, promotion de l'exercice physique : autant de mesures utiles pour préserver la santé des gens.

Quelles sont les personnes les plus impactées par le Covid-19 ? Les obèses, les diabétiques, les personnes atteintes de maladies chroniques...

Le coronavirus est aussi une maladie de la malbouffe. Les personnes en situation d'obésité ont été les plus touchées.

 

Le problème est que ces mesures de prévention vont à l'encontre de nos sociétés de consommation.

La publicité nous incite à consommer toujours plus une alimentation ultra transformée, contenant des additifs, riche en sucres, en gras et en sel.

 

Si la pub pour le tabac est interdite, "la Ligue contre le cancer dénonce la valorisation et la promotion du tabagisme dans les films français... elle publie une enquête sur plus de 150 films, an amont de la journée mondiale sans tabac du 31 mai. "Le tabac demeure quasi omniprésent dans les films français : entre 2015 et 2019, 90,7 % comprennent au moins un événement, un objet ou un discours en rapport avec le tabac : personnes en train de fumer, présence de cendriers, cigarettes, personnage qui parle de tabac", note la Ligue d’après la 3e édition de son enquête."

 

"Cette surreprésentation du tabac dans les films est d’autant plus préoccupante que, depuis le 1er confinement en mars 2020, 66 % des 18-24 ans indiquent passer plus de temps devant des films ou séries, quel que soit le support. (TV, ordinateur, tablette, smartphone….)"

 

Ainsi, la politique de prévention se heurte à des lobbies très puissants, contre lesquels il est difficile de lutter.

Il y a les lobbies du tabac mais aussi ceux de l'industrie agroalimentaire, le premier secteur industriel en France, pourvoyeur de centaines de milliers d'emplois, un secteur très influent où les lobbies travaillent activement pour servir ses intérêts.

 

Les lois contre la malbouffe sont souvent rejetées en raison de pressions exercées par les lobbies.

L'économie et la santé ne font pas bon ménage.

 

Encore un problème difficile à résoudre !

Les consommateurs que nous sommes doivent sans doute oeuvrer pour éviter d'acheter tous ces produits nocifs pour la santé, que nous vend l'industrie agroalimentaire.

Mais cette alimentation nocive est peu chère : elle est donc achetée par les plus pauvres, et ce sont les plus pauvres qui sont victimes de ce système.

 

 

Sources :

 

https://www.lepoint.fr/sante/l-omnipresence-du-tabac-dans-les-films-francais-denoncee-26-05-2021-2428185_40.php

 

https://tv.marianne.net/rencontres/alimentation-aujourd-hui-les-pauvres-n-on

 

 

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30 mai 2021 7 30 /05 /mai /2021 13:54
Fleurs de syrinx...

 

 

Fleurs de Syrinx, moutonnements, gringoles de bouquets, senteurs bienveillantes...

 

 

Des foisonnements, des myriades de fleurs sur les arbres, des embruns généreux de corolles si légères et si fragiles...

 

 

Le printemps rayonne sur les branches chargées de fleurs...

 

 

Quelles splendeurs ! Les arbres se couvrent d'une toison étincelante aux lumières éblouissantes...

 

 

Au détour d'un chemin, on découvre ces profusions de fleurs si douces...

 

 

Un émerveillement pour les yeux, des senteurs aériennes, envoûtantes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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28 mai 2021 5 28 /05 /mai /2021 11:00
Une vie de passion pour le cinéma !

 

 

Une exposition intitulée "Une vie de passion, Yves Thos, affichiste de cinéma", présentée au Carré d'Art à Nîmes, a été l'occasion pour Marc Simon, comédien, musicien, de donner une conférence sur les musiques de film en lien avec les affiches de cinéma...

 

Pour mettre les spectateurs dans l'ambiance, Marc Simon interprète d'abord une chanson de sa composition, pleine d'entrain : une personne déploie toutes sortes d'arguments et de moyens pour emmener sa chère "tantine" au cinéma.

Et c'est déjà une invitation à vivre les aventures du cinéma à travers musiques et affiches de films.

 

On découvre ainsi une affiche d'un film de Blake Edwards : "La grande course autour du monde", avec Tony Curtis et Nathalie Wood. Et si on regarde tout en bas de l'affiche, on voit que la musique a été composée par Henry Mancini : son nom est à peine mentionné, en petits caractères.

 

Henry Mancini ? Vous connaissez ? Moi, pas du tout. Mancini est pourtant un grand compositeur de musiques de film, c'est à lui que l'on doit notamment la musique de "La panthère rose", un autre film de Blake Edwards, une musique célèbre entre toutes, que tout le monde connaît, cette fois....

Blake Edwards avait aussi signé une série télévisée "Mister Lucky", dont la musique fut composée encore par Henry Mancini.

Henry Mancini a composé la musique d'un autre film de Blake Eddwards : Darling lili.

Henry Mancini est né en 1924 à Cleveland de parents italiens originaires des Abruzzes. Il grandit à Aliquippa, près de Pittsburgh. Son père était ouvrier dans la sidérurgie et pratiquait la musique dans un orchestre. Il encouragea son fils à apprendre la flûte et le piano. Mancini est donc issu d'un milieu très modeste.

 

 

On se déplace ensuite vers une autre affiche : "Il Bidone, L'Arnaque", en langage populaire,  un film de Fellini, avec Giulietta Masina. On doit la musique à Nino Rota, célèbre compositeur.

Fellini raconte dans ce film les aventures au quotidien de gens très simples.

Et bien sûr, on ne peut évoquer Fellini sans parler de "La Strada" dont le thème célèbre fut composé aussi par Nino Rota.

 

Une autre affiche retient encore notre attention, celle d'un film de Jean Renoir, avec Jean-Louis Barrault, "Le testament du docteur Cordelier" :  Il s'agit d'une adaptation non officielle de l'histoire  "Docteur Jekyll et Mister Hyde."

C'est Joseph Kosma qui en signe la musique. C'est l'occasion pour Marc Simon d'évoquer les liens étroits entre chansons et cinéma...

 

Ainsi, Fernandel a d'abord été chanteur puis acteur, Bourvil avait une formation de musicien, il s'est fait connaître par l'opérette.  Au départ musicien et chanteur de music-hall et d'opérette, il connut le succès à la Libération avec la chanson Les Crayons, en se créant un rôle caricatural de paysan normand naïf et benêt.

C'est Joseph Kosma qui compose Les feuilles mortes , une chanson célèbre du film "Les portes de la nuit" de Marcel Carné.

 

Une nouvelle affiche encore, celle du film "Drame de la jalousie" de Ettore Scola, avec Marcello Mastroianni et Monica Viti. La musique du film fut composée par Armando Trovajoli : ce musicien a joué avec les plus fameux jazzmen : Duke Ellington, Louis Armstrong, Miles Davis, Stéphane Grappelli et Django Reinhardt.

Musicien éclectique, Trovajoli alterne musiques légères, romantiques, jazz... il a écrit de très nombreuses musiques pour le cinéma.

 

Un peu plus loin, une affiche du film "Une vierge sur canapé", avec Tony Curtis et Nathalie Wood : les personnages ont un air coquin et souriant. La musique est signée Neal Hefti.

Hefti a aussi fait beaucoup d’arrangements pour Count Basie, notamment une session d’enregistrement avec Frank Sinatra. Hefti était surtout connu pour sa musique de swing... l'occasion de rappeler que Henry Salvador a chanté Count Basie.

 

Puis, Marc Simon évoque un compositeur français : Georges Delerue si talentueux pour mêler des musiques venues d'horizons différents. C'est ainsi qu'il écrivit la musique du film "Les tribulations d'un Chinois en Chine" : un subtil mélange de traditions chinoises et de valse française.

Georges Delerue compose aussi les musiques de L'homme de Rio, et Cartouche avec Jean-Paul Belmondo. des styles de musique très variés.

On connaît aussi cette chanson célèbre : "Trois petites notes de musique",  chanson française écrite par Henri Colpi sur une musique de Georges Delerue pour le film "Une aussi longue absence" d'Henri Colpi, où elle est interprétée par Cora Vaucaire (1961).

 

Enfin, Marc Simon nous présente des affiches de James Bond : le succès des films doit beaucoup à la musique de John Barry.

John Barry qui fut le mari de Jane Birkin a composé onze bandes originales de James Bond.

Le "James Bond Theme" est une musique instrumentale créé par Monty Norman et arrangée puis orchestrée par John Barry. Les deux compositeurs se sont disputé la paternité du titre.

John Barry est un musicien polyvalent, un magnifique orchestrateur. Ses musiques font rêver.

On remarque aussi que, sur les affiches, le rôle de la femme n'est pas très valorisant : par exemple, sur une image, la femme est au pied de James Bond, un cliché sexiste des années 60.

Merci à Marc Simon pour ce voyage musical à travers des affiches de cinéma : l'occasion de mieux connaître ces musiciens qui savent magnifiquement accompagner les images et les mettre en valeur...

Que serait le cinéma sans la musique ?

 

 

 

 

 

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26 mai 2021 3 26 /05 /mai /2021 10:00
Mais où est passée la courtoisie ?

 

Mais où est passée la courtoisie ? Qu'est devenu l'art de séduire et de courtiser ?

Fini le temps des fleurs ? Fini le temps des billets doux ? Fini le temps des poèmes d'amour ? Les selfies ont remplacé l’art de courtiser...

Et quels selfies ! Des photos de sexe en érection, des images pornographiques, vulgaires...

 

On reste confondu par les nouvelles méthodes de drague qui se répandent sur internet : l’imprudence, l’exhibitionnisme, la légèreté, la bêtise sont à l'oeuvre...

Benjamin Griveaux en a fait les frais... promis aux plus grandes responsabilités politiques, il s'est conduit comme un gamin inconséquent.

 

Evidemment, ces vidéos se veulent explicites : il s'agit sans doute d'exprimer un désir de relations sexuelles... Mais, dans quelle époque vit-on ? Celle de la rapidité, de la satisfaction immédiate, du désir assouvi en un rien de temps...

On ne séduit plus, on provoque...

On ne prend plus le temps d'attendre, de désirer vraiment.

 

Le sexe s'affiche partout, les sites pornographiques se multiplient sur internet : tout le monde peut y avoir accès même des adolescents.

Tout est permis et il est étonnant que des hommes politiques se compromettent aussi dans ce genre de pratiques.

 

Bien sûr, tout le monde a droit à une vie privée. Mais, comment peut-on filmer des vidéos intimes et les diffuser, si on tient à préserver sa vie intime ?

Quelle imprudence et quelle bêtise !

Ces selfies peuvent même tourner au harcèlement quand ils se multiplient.

 

Il est temps que chacun se responsabilise sur la toile...

Multiplier les conquêtes sexuelles ? Est-ce là le but de ceux qui s'adonnent à ces selfies ?

On vit une époque de performances et de records : et certains se laissent aller à ces tendances délétères...

 

Et puis, comme le dit Mona Ozouf, "nous n'avons plus besoin de parler d'amour avant de le faire..."

Peut-être est-ce parce que la langue s'appauvrit ?

 Alain Finkielkraut nous le rappelle : "La littérature a eu longtemps partie liée avec la courtoisie... or la langue s'émancipe elle-même de la littérature, comme on le voit dans les dictionnaires où, pour expliquer le sens des mots, on offre de moins en moins de citations littéraires et de plus en plus d'exemples familiers empruntés au langage courant..."

Ainsi, le langage de la séduction s'efface, disparaît pour laisser la place à des images vulgaires...

 

 

 

 

 

Mais où est passée la courtoisie ?
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24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 11:04
Retour au monde d'avant...

 

Des terrasses bondées, un flot continu de voitures, des embouteillages, des rues envahies de touristes et de passants : c'est le retour au monde d'avant...

 

La foule se presse et se bouscule dans les magasins : les files d'attente s'allongent devant les boutiques, c'est le rush sur la mode de printemps.

Dans les rues, difficile de circuler, les voitures s'accumulent... la pollution s'intensifie, les odeurs d'essence se propagent.

Devant les boutiques, les gens s'impatientent, sont pressés de rentrer pour faire leurs achats.

Au supermarché, encore des files d'attente pour passer à la caisse...

Les gens se précipitent vers les rayons de vêtements, de chaussures, de petites culottes, qui ont été fermés pendant le confinement.

 

C'est la ruée tant attendue vers le monde de la consommation : les vieilles habitudes reprennent, encore plus intenses, après des semaines de privation.

On compense, on rattrape le temps perdu : on se hâte de profiter...

 

Sur France 2, lors d'un reportage du journal de 20 heures, on voit des gens agglutinés, les uns près des autres aux terrasses des cafés, une foule compacte.

Finis les gestes barrières, on tombe le masque ! Un vent de liberté souffle sur les terrasses.

"C'est une question que certains responsables de bar et de restaurants doivent se poser : comment faire face à l'affluence soudainement provoquée par la réouverture ? La clientèle est enthousiaste, parfois impatiente. L'équation n'est pas simple.

Comment faire partir les clients tous les soirs avant le couvre-feu ?

Certains adoptent la méthode douce : le service s'arrête 15 minutes seulement avant l'heure fatidique... ça se fait en plusieurs rappels...

Parfois, l'évacuation est beaucoup plus directive : l'évacuation prend des allures d'opération militaire !

A moins cinq, on évacue les terrasses.

"Super frustrant, commente une jeune cliente. On passe un bon moment et on est obligé de rentrer."

 

Eh oui, c'est presque le retour à la vie d'avant, exception faite du couvre-feu.

La vie d'avant : la société de consommation, c'est ainsi qu'on l'appelle.

Est-ce étonnant ?

Ne sommes-nous pas dressés pour consommer ? Tout nous y incite : les pubs qui prolifèrent partout, pubs pour des vacances, pour des SUV luxueux, pour des comprimés de vitamines, comme si l'alimentation ne suffisait pas dans nos sociétés d'abondance, pubs pour des produits sucrés, salés, gras, etc.

Les magasins qui regorgent de produits, les crédits, les cartes bancaires, etc.

Consommer, c'est le maître-mot de nos sociétés.

On en oublie l'essentiel : la préservation de la nature, de notre planète, de notre environnement, de la beauté du monde...

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/bars-le-casse-tete-des-terrasses-et-du-couvre-feu_4634133.html

 

 

 

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23 mai 2021 7 23 /05 /mai /2021 13:04
C'est Versailles !

 

 

Un jet d'eau rénové près des Jardins de la Fontaine : des embruns éblouissants, des crépitements d'eau, une fraîcheur bienvenue en ces jours de printemps...

 

 

L'eau jaillit, rebondit, se disperse en éclats de lumières sous le soleil...

 

 

Un spectacle enchanteur : c'est Versailles à Nîmes !

 

 

Des tourbillons d'eau qui jaillissent vers le ciel, des écumes qui fusent de tous côtés...

 

Des murmures apaisants, des bruissements réconfortants... la chanson merveilleuse et miraculeuse de l'eau !

 

 

 

Tout autour, les arbres forment des écrins de verdure...

 

 

Tout autour, la nature s'éveille et resplendit de teintes nouvelles...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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21 mai 2021 5 21 /05 /mai /2021 09:14
Moutons, canaille, sotte espèce !

 

- "Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur."

 

Tel est le discours du renard dans la fable Les Animaux malades de la peste... 

La Fontaine, dans cette fable,  met en scène un procès truqué au cours duquel on cherche un coupable, une victime expiatoire, lorsqu'une maladie, la peste, se déclare. Le lion, le Roi des animaux vient d'avouer qu'il a dévoré "force moutons" et qu'il lui est même arrivé de manger le berger...

Mais le Renard, en courtisan rusé, le disculpe : il n'a fait que dévorer de "la canaille".

 

"Canaille, racaille, valetaille, marmaille", autant de termes péjoratifs qui comportent la même finale, à valeur dévalorisante...

 

Ainsi, Maupassant écrit au début de la nouvelle intitulée "Aux champs" : "Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir."

 

Ces noms ont, de plus, une valeur collective et englobent plusieurs personnes...

Ces mots résonnent, pourtant de sonorités éblouissantes : voyelle "a" réitérée, gutturales variées, dentale, fricative...

Ces mots appartiennent souvent au peuple et désignent parfois, le peuple...

"La canaille" désigne la "vile populace", le petit peuple souvent méprisé par les grands de ce monde...

 

"La marmaille" s'applique à un groupe d'enfants souvent modestes, pauvres, sans ressources.

 

J'aime ces mots familiers et populaires, j'aime leurs éclats, leur gouaille !

 

La canaille est pourtant un terme à l'origine péjoratif : formé sur le mot  latin "canis", le chien, ce terme renvoie au monde animal, par l'emploi de ce mot, l'homme est ravalé au rang d'un animal, méprisé, avili...

Ce terme plein d'expressivité dans son radical, avec le suffixe -aille dit l'essentiel : un certain mépris pour le peuple, la piétaille !!

 

Bien sûr, il existe, aussi, de vraies "canailles", des bandits, des escrocs de bas étage : eux méritent le mépris et le rejet....

 

Ce mot oscille entre sympathie et dégoût : formation populaire, il fait tout de même résonner la voix du peuple, on entend ce langage haut en couleurs qui est celui du peuple !

 

"Bafouille, bâfrer, bastonner, cagnard, clébard, emmouscailler, décarcasser... flicaille, rouste, mariole, mouscaille, etc."

Que de mots évocateurs ! On aime ces sonorités familières, ce verbe populaire, celui de Céline et de Rabelais...

 

On apprécie ce parler qui rayonne, qui nous charme de mots différents : on perçoit, là, une vraie inventivité dans les suffixations, les sonorités....

Ces mots chantent, et disent la voix du peuple.

Ces mots reflètent aussi les difficultés du peuple déconsidéré, mis à mal, déprécié...

 

 

 

 

 

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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 08:50
La discrimination des femmes en santé...

 

Un document sur la santé des femmes, diffusé sur la Cinq montre toutes les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes dans le domaine médical...

 

"C'est une fatalité méconnue : aujourd'hui, en France et partout dans le monde, en matière de santé, naître femme est un désavantage.

 

La discrimination des femmes en santé peut aller jusqu'à mettre leur vie en danger. On la retrouve dans toutes les grandes pathologies, à commencer par les maladies du coeur.

Les maladies cardiovasculaires en France tuent 200 femmes par jour, dans le monde 12000 femmes par jour. Les symptômes des femmes sont méconnus, voire ignorés : elles sont moins bien diagnostiquées et moins vite soignées.

 

Il n' y a pas si longtemps, la médecine considérait les femmes comme des hystériques qui se plaignent sans raison.

Aujourd'hui, la charge mentale et la précarité économique les empêchent de prendre soin d'elles.

 

Une autre raison explique cette discrimination : une certaine vision de la femme dans le milieu médical qui perpétue une méconnaissance de leur corps. L'infarctus ne se manifeste pas exactement de la même façon chez les femmes que chez les hommes, mais on ne l'apprend pas au cours des études de médecine.

A l'institut coeur poumon de Lille, on a vu de plus en plus de femmes se présenter aux urgences, ces dernières années : face à l'explosion des cas de femmes victimes d'infarctus et d'AVC, une cardiologue sonne l'alerte.

"Dans l'imaginaire collectif, aujourd'hui, les femmes vivent plus longtemps que les hommes, et finalement, c'est les femmes qui restent et les hommes qui décèdent avant. Cet adage là ne sera peut-être pas vrai dans 20 ans, quand on voit la vitesse à laquelle va la progression des maladies cardiovasculaires qui tuent les femmes."

Aujourd'hui, en France une femme sur trois meurt d'une maladie cardiovasculaire, pourtant, ces pathologies sont encore considérées comme plutôt masculines... Les femmes sont sous dépistées, sous traitées, sous évaluées. Des journées chargées au travail, à la maison : les femmes ne prennent plus de temps pour prendre soin d'elles.

La cardiologue connaît bien ce profil de femmes que le surmenage et la charge mentale ont menées à l'infarctus. Les femmes ont tendance à malmener leur corps et à  le pousser plus qu'il ne faudrait. Les femmes ont tendance aussi à cacher leurs douleurs.

Les femmes ne s'écoutent pas, quand elles ont des symptômes, souvent, c'est de l'angoisse, c'est du stress, elles se sous dépistent.

 

Il y a aussi un autre problème : les femmes peuvent avoir des symptômes qui, non seulement, sont différents de ceux des hommes, mais qui, en plus, prêtent à confusion.

Dans un cas sur deux, les symptômes sont sournois : fatigabilité à l'effort, un essoufflement à l'effort qui va s'aggraver dans le temps, des signes digestifs, des brûlures à l'estomac.

 

La prise en charge des femmes peut poser problème, et en cas de suspicion d'accident cardiovasculaire, il faut aller vite, mais les femmes et les hommes ne réagissent pas de la même manière en cas de douleurs dans la poitrine. 

Des études ont montré que les femmes appellent les services d'urgence en moyenne 15 minutes après les hommes.

La crise cardiaque chez la femme est en général considérée comme plus grave : plusieurs études l'ont démontré, avec une plus grande mortalité, parce que les prises en charge peuvent être retardées, chez les soignants eux-mêmes... on pense, pour la femme, plutôt à des crises d'angoisse.

 

Le travail et la famille passent aussi avant la santé des femmes.

Il y a, en plus, une dégradation de la condition féminine : les femmes d'aujourd'hui ne sont pas nos grands-mères ou même nos mères, ces femmes là étaient relativement protégées, elles étaient à la maison, elles n'avaient pas ce triple boulot qui est de travailler, d'être performante au boulot, de s'occuper de son mari ou de son compagnon, de s'occuper de ses enfants...

L'accident cardiaque a triplé ces dernières années chez les femmes de moins de 50 ans.

 

Le cancer du poumon est l'autre grande maladie qui se féminise à toute vitesse : en France, le cancer du poumon explose chez la femme, alors qu'il stagne chez l'homme.

Les femmes sont victimes d'une double injustice : l'inégalité par rapport au tabac, on sait que, à tabagisme égal, les femmes ont plus de risques de faire un cancer du poumon, de plus, comme dans l'inconscient, c'est un cancer qui touche moins les femmes, souvent, on a tendance à minimiser les symptômes : toux qui persiste, fatigue.

 

Il y a des raisons à cette discrimination massive des femmes en santé : on communique beaucoup sur tout ce qui est gynécologique, mais on oublie tout le reste.

Les femmes ont appris à s'occuper de leur corps pour les problèmes liés à leur féminité, quitte à oublier qu'elles avaient aussi des organes et des artères. La médecine elle-même les a confortées dans cette idée, comme si une femme se résumait à un utérus et une paire de seins.

Cette médecine sexuée porte même un nom : c'est la médecine "bikini". On regardait la santé de la femme principalement au travers de ses organes de reproduction, et des seins.

 

Cette vision de la femme a même débordé du cadre de la médecine, l'exposant parfois directement aux dangers : ainsi, pendant plusieurs décennies, les industriels de l'automobile ont utilisé un mannequin d'homme pour étudier les accidents et certifier les véhicules.

Les airbags ont été conçus sans tenir compte des spécificités de la femme majoritairement plus petite et dont les muscles du cou sont plus fragiles. Une étude américaine a calculé que dans un accident une femme avait 47 % de risques de plus qu'un homme d'être blessée.

 

Dans un monde où 52 % des humains sont des femmes, la référence reste encore bien souvent le masculin : un sexisme qui imprègne la société.

Catherine Vidal a étudié les préjugés liés aux femmes en santé : il y a l'idée qu'elles étaient par nature le sexe faible, qu'elles avaient une constitution physique très fragile, qu'elles avaient sur le plan cérébral pas du tout les mêmes capacités d'intelligence que les hommes.

Ce cliché de la femme inférieure physiquement et mentalement s'est traduit dans les pratiques médicales.

Il y a 150 ans cette idée à trouvé une validation scientifique, dans les recherches du neurologue Jean Martin Charcot sur l'origine de l'hystérie. Mais l'étiquette d'hystérique colle aux femmes depuis beaucoup plus longtemps. Dans l'antiquité, on pensait que l'utérus n'était pas fixé et pouvait remonter dans le cerveau. Il en est resté quelque chose dans l'imaginaire commun. L'idée continue à influencer le diagnostic des médecins.

Il est rare qu'on diagnostique un homme hystérique, pourtant, il y en a beaucoup...

Ainsi, l'endométriose est une pathologie qui touche un certain nombre de femmes, plus de 10% avec des douleurs extrêmement fortes au moment des règles et pendant très longtemps, cette maladie a été complètement ignorée. On parle aujourd'hui davantage de cette maladie qui peut prendre des formes graves.

Pendant longtemps, les femmes ont été exclues des essais cliniques et des tests sur les médicaments sous prétexte que leurs variations hormonales biaisaient les résultats !

Quand la production de nouvelles molécules a explosé dans les années 50, les femmes ont enfin été prises en compte dans les essais cliniques, mais pas pour longtemps. Jusqu'à des scandales retentissants...

Cet essor de l'industrie pharmaceutique a conduit à traiter souvent les femmes, en particulier les femmes enceintes, avec des produits qui se sont avérés avoir des effets catastrophiques sur le développement du foetus, en entraînant des malformations, des cancers, ce sont les fameux scandales de la Thalidomide et du Distilbène.

Des enfants sans bras, sans jambes, sans oreilles, la Thalidomide se vendait sans ordonnance et était spécialement recommandée contre les nausées pendant la grossesse.

Le Distilbène était, quant à lui, censé empêcher les fausses couches : cancers, malformations génitales, trois générations plus tard, les conséquences de ce médicament se font toujours sentir.

Par principe de précaution, les femmes sont de nouveau exclues des essais cliniques à la fin des années 70. Il faudra attendre 20 ans de plus pour que les choses changent.

A partir des années 90, sous l'impulsion de féministes américaines qui s'étaient déjà battu pour le droit à la contraception, le droit à l'avortement : elles ont mis en évidence le fait que dans les maladies cardiovasculaires, les femmes n'étaient pas assez représentées.

Souvent, les manuels de médecine ne sont pas à jour : sur un atlas médial, c'est un modèle masculin qui est présenté, comme si le corps masculin était universel. On a ainsi formé des générations de médecins sur un standard masculin. Le corps des femmes est ignoré.

Que dire du machisme dans le milieu médical et du sexisme auquel sont confrontées les femmes au cours de leurs études médicales ?

Violences verbales, harcèlement sexuel, agressions, humiliations, sentiments de dévalorisation et de honte...ces dérives sont souvent passées sous silence...

Et même les patientes sont concernées par des abus sexistes : remarques sur leur physique, allusions sexuelles, harcèlement.

De plus, les douleurs des femmes sont systématiquement sous évaluées : on a tendance à les psychiatriser...

La médecine au féminin a encore bien des progrès à faire !"

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/documentaires/science-sante/2387159-femmes-les-oubliees-de-la-sante.html

 

 

 

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 10:54
Baccalauréat : des inquiétudes pour le Grand Oral...

 

L'oral a toujours été la grande angoisse de nombreux candidats au Baccalauréat : une épreuve difficile pour certains....


Alors que le Grand Oral du Baccalauréat, qui représente 10 % de la note finale, doit se tenir pour la première fois en juin, les élèves et les professeurs s'interrogent et s'inquiètent... C'est la grande nouveauté du Bac 2021.

Comment s'y préparer en temps de pandémie, avec des conditions d'apprentissage limitées ?

 

"L'épreuve consiste en une préparation de 20 minutes qui porte sur deux questions qui ont été travaillées pendant l'année par l'élève, qu'il a lui-même choisies, qu'il va ensuite présenter à l'oral sur un temps assez précis : d'abord 5 minutes pendant lesquelles il expose ses questions, la manière dont il les a traitées et les réponses qu'il apporte, ensuite 10 minutes d'entretien, pendant lesquelles le candidat répond aux questions du jury et 5 minutes pendant lesquelles le candidat échange avec le jury concernant son projet d'orientation et le lien de ce projet avec les spécialités qu'il a choisies."

 

Obligatoirement, un des deux enseignants du jury est un professeur d'une des spécialités. Et l'autre est, on pourrait dire, un néophyte, un naïf. L'intérêt de cette épreuve est d'être capable pour l'élève de présenter son projet à quelqu'un qui n'en est pas nécessairement spécialiste.

 

Le problème, c'est qu'avec la pandémie, la communication est limitée par le port du masque et par l'enseignement à distance.

Le confinement a ralenti la progression : beaucoup de lycées sont passés en mode hybride.

Des pétitions ont donc été initiées contre l'instauration de ce Grand Oral : les lycéens estiment ne pas avoir été bien préparés.

 

De fait, instaurer une nouvelle épreuve lors d'une pandémie, est-ce vraiment pertinent ? Les élèves ont été privés d'une préparation adaptée.

 

Eviter la monotonie, ne pas parler trop vite, soigner sa conclusion : des conseils qui peuvent être utiles.

Mais comment évaluer cet oral ? Tenir compte des arguments, bien sûr, mais faut-il évaluer un certain vocabulaire, une certaine posture ?

 

Pour le ministre de l’Education nationale, le futur grand oral serait paré de toutes les vertus : préparer les élèves à "une compétence fondamentale" de la vie, les amener à réfléchir à leur projet d’orientation, "compenser les inégalités entre élèves en préparant tout le monde à la réussite de l’examen."

 

Pourtant, il sera difficile de mettre en oeuvre cette nouvelle épreuve : 

La première difficulté est qu’il s’agit d’ajouter aux quatre écrits des épreuves terminales du bac une 5e épreuve orale passée par tous les candidats. On entrevoit tous les problèmes d'organisation que cela peut poser. Il était question de simplifier et d'alléger le Baccalauréat, et avec cette nouvelle épreuve, on le complexifie.

Chaque fois, deux examinateurs sont mobilisés.

De plus, aucune préparation spécifique n'a été prévue pour ce Grand Oral :  les parents diplômés de l’enseignement supérieur vont pouvoir conseiller leurs enfants. À l’inverse, les enfants d’origine populaire ne pourront guère profiter d’un tel accompagnement parental.

 

Une telle épreuve risque donc d'accroître un peu plus les inégalités, contrairement à ce qu'affirme le Ministre de l'Education Nationale.

 

Sources :

 

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/03/02032020Article637187291563966493.aspx

 

 

https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/grand-oral-du-futur-bac-face-aux-difficultes-des-eleves-l-ecrit-glissons-la

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/les-francais-a-lepreuve-de-loralite

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/etre-et-savoir/etre-et-savoir-du-lundi-12-avril-2021

 

 

 

 

Baccalauréat : des inquiétudes pour le Grand Oral...
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