Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 13:05
Obligation vaccinale : c'est fait !

 

Sans le déclarer ouvertement, dans les faits, Emmanuel Macron impose la vaccination à tous les Français, et ce, en plein été, au pas de charge...

 

Ainsi, le pass sanitaire sera étendu à la quasi-totalité des activités réalisées dans la sphère publique, dès le début du mois d'août. Le président annonce aussi pour l’automne la fin de la gratuité des tests PCR, qui sont aujourd’hui une alternative au vaccin.

Dès le 21 juillet, les lieux de loisirs, cinéma, spectacles, concerts ne seront plus accessibles sans pass sanitaire.

En pleine période de festival, la méthode se veut radicale !

Pourtant, le 27 décembre dernier, au premier jour de la campagne de vaccination, le locataire de l'Elysée se positionnait contre toute obligation :

"Je l'ai dit, je le répète: le vaccin ne sera pas obligatoire. Ayons confiance en nos chercheurs et médecins. Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider", avait-il écrit sur Twitter.

Promesse non tenue...

On imagine les difficultés que vont rencontrer les Français qui n'ont reçu aucune dose de vaccin à la date de ce 13 juillet : pas d'accès aux lieux de loisirs, si ce n'est avec un test PCR.

Pas d'accès aux centres commerciaux, cafés, restaurants, hôpitaux, aux voyages en avion, train, en car, dès le premier août.

 

De plus, la vaccination sera rendue obligatoire "pour les personnels soignants et non-soignants des hôpitaux, cliniques, maisons de retraite" ainsi que les professionnels et bénévoles auprès de personnes âgées, y compris à domicile.

Des contrôles auront lieu à compter du 15 septembre, et le cas échéant des sanctions seront prises.

 

Voici les possibilités qu'envisageait  l'éditorialiste Christophe Barbier à ce sujet, au mois de décembre 2020 :

"Si vous refusez d'être vaccinés, comme vous faites courir un danger aux autres, eh bien, vous ne pourrez pas avoir accès à la vie collective comme les autres... peut-être que sans avoir été vacciné, on ne pourra plus prendre l'avion, aller au restaurant, rentrer dans un cinéma... Montrer un certificat de vaccination, préparons nous à cela !"

Eh bien ! Nous y sommes...

C'est fait !

Pour ma part, j'ai essayé de prendre rendez-vous pour une vaccination : on me renvoie à la fin du mois d'août ! Et pour l'instant, je n'ai pas pu prendre vraiment rendez-vous car les temps d'attente sur internet ou par téléphone sont très longs...

Me voici vouée aux tests PCR et dès le mois de septembre, je devrai les payer !

 

 

 

 

 

Obligation vaccinale : c'est fait !
Partager cet article
Repost0
18 juin 2021 5 18 /06 /juin /2021 10:19
Dangereuse euphorie ?

 

Des fêtes sauvages un peu partout en France : à Paris, aux Invalides, des jeunes se sont réunis pour danser, sans masque, sans geste barrière...

 

Pour certains, la prudence n'est plus de mise : on assiste à un relâchement qui inquiète les professionnels de santé. Parallèlement, avec les vacances qui arrivent, on constate une baisse des prises de rendez-vous pour les vaccins.

 

J'ai moi-même assisté à quelques spectacles lors de la Feria de Nîmes : beaucoup de spectateurs tombaient rapidement le masque, alors que la foule était nombreuse.

 

Or, le virus reste assez imprévisible : difficile de prévoir la suite des événements.

Ainsi, le variant Delta suscite de vives inquiétudes en Angleterre. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé repousser jusqu’au 19 juillet la levée des dernières restrictions qui concernaient notamment la réouverture des discothèques ou encore le service au bar.

Les contaminations sont  passées de 2 000 à 7 000 par jour et les hospitalisations commencent à augmenter, même si le nombre de décès par jour reste inférieur à 10.

 

En France, beaucoup de soignants craquent, ils sont lessivés. Certains ont envie de changer de métier.

 

Au Japon, à quelques jours de l'ouverture des JO, la situation épidémique s'est aggravée. Or, moins de 5% des Japonais sont vaccinés.

Des médecins japonais alertent et sont inquiets. 80 % des Japonais sont opposés à l'organisation des JO.

Les médecins nippons alertent quant aux possibles risques de propagation de nouveaux variants du virus, qui pourraient émerger dans l'archipel à l'occasion des Jeux. "Nous nous opposons fortement à la tenue des Jeux de Tokyo à un moment où les gens, dans le monde entier, se battent contre le nouveau coronavirus", a lancé un syndicat de médecins hospitaliers japonais, dans un message adressé au gouvernement le 13 mai. Selon eux, "il est impossible de tenir des Jeux sûrs pendant la pandémie".

Si le doute est encore permis, c'est parce que la propagation de l'épidémie est repartie à la hausse sur l'archipel. Le 14 mai, le Japon a étendu l'état d'urgence sanitaire à trois départements supplémentaires (ils sont au nombre de neuf à présent, dont Tokyo) en raison de la recrudescence des cas de Covid-19. 

En Russie, on assiste aussi à une flambée des contaminations : la ville de Moscou a rendu la vaccination obligatoire dans le secteur des services ce mercredi. Une mesure inédite en Russie, qui s’ajoute aux efforts déployés pour endiguer un fort pic de contaminations depuis quelques semaines.

Les Russes étaient persuadés qu’ils avaient vaincu le virus. Mais la réalité a repris le dessus. 

Oui vraiment, ces exemples nous prouvent que la prudence s'impose.

 

 

Sources :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-le-variant-indien-peut-il-grimper-en-france-comme-au-royaume-uni_fr_60c8db41e4b02ff4d854a5ec

 

 

https://www.lepoint.fr/politique/couvre-feu-deconfinement-jean-castex-et-olivier-veran-vont-prendre-la-parole-16-06-2021-2431337_20.php

Dangereuse euphorie ?
Partager cet article
Repost0
14 mai 2021 5 14 /05 /mai /2021 08:50
Les autotests dans les lycées : encore de l'amateurisme...

 

Lundi 10 mai, des centaines de milliers d'autotests devaient être distribués dans les lycées, une semaine après la rentrée, mais les livraisons ont pris du retard...

De plus, des problèmes logistiques viennent entraver l'utilisation de ces tests.

Il faut une salle et du personnel, car les tests doivent être supervisés et réalisés au lycée.

 

Mais voilà : aucun personnel n'a été prévu pour surveiller la réalisation de ces tests.

Beaucoup de parents n'ont pas encore donné leur autorisation. Quant aux lycéens, ils sont très peu informés. Certains sont inquiets à l'idée de réaliser eux-mêmes ces tests.

Il est certain qu'ils doivent être encadrés.

 

En primaire, aussi, la campagne de tests patine : le rythme des prélèvements salivaires est moins soutenu que prévu. Entre le 26 avril et le 3 mai, un peu plus de 200 000 tests ont été réalisés au lieu des 400 000 envisagés par le gouvernement. 0,18 % étaient positifs.

 

Les syndicats d'enseignants dénoncent un manque de personnel : il faut faire appel à des personnels extérieurs, soit des personnels de laboratoire, soit des étudiants en médecine, soit des personnels de la protection civile, mais ce n'est pas facile d'en trouver partout.

Le ministère a promis des renforts : 1700 médiateurs Covid ont été recrutés.

Bref, une campagne laborieuse et incertaine... Beaucoup d'improvisations et de désorganisation dans les lycées et les écoles.

Manque de place, manque de personnel, manque de temps et parfois aussi manque de tests... Les chefs d'établissement sont à la peine : même quand les tests sont là, le personnel fait défaut...

 

Et face à ce nouveau fiasco, le Premier ministre a affiché un optimisme sans faille, lundi, dans une interview au "Parisien". Une déclaration vite tempérée par des épidémiologistes qui appellent à la prudence.

« Je le dis de la façon la plus claire : nous sommes enfin en train de sortir durablement de cette crise sanitaire. Evidemment, cette sortie va se faire de façon progressive, prudente et accompagnée. Mais la tendance est claire, nous touchons au but et c’est une bonne nouvelle", a déclaré Jean Castex.

 

Mais, pour ce qui concerne le déploiement des tests, on le voit, ce n'est pas une réussite.

Encore un certain amateurisme préjudiciable dans une situation de crise : c'est bien de déployer des tests, à condition que la logistique suive !

Rémi Salomon, le président de la commission médicale de l'AP-HP  met en garde, quant à lui, contre un rebond de l'épidémie : "Les établissements de santé sont toujours saturés et tout dépendra du rythme de la vaccination. On n'est sûr de rien. On rentre dans une période d'incertitudes et de risques."

 

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-la-campagne-de-depistage-patine-dans-les-ecoles_4619019.html

 

https://www.marianne.net/societe/education/les-autotests-dans-les-lycees-nouvel-echec-de-la-strategie-anti-covid

 

 

 

 

 

Les autotests dans les lycées : encore de l'amateurisme...
Partager cet article
Repost0
19 avril 2021 1 19 /04 /avril /2021 08:28
Le Covid-19, comme une obsession...

 

Le coronavirus... C'est le sujet qui préoccupe tout le monde : chacun veut donner son avis sur la pandémie, et ce, en maintes occasions. Comme une obsession !

Ainsi, en publiant sur Agoravox un petit article qui évoquait la célèbre chanson "Blue Moon", je n'imaginais pas que les commentateurs s'empareraient de ce billet pour se livrer à  des commentaires sur le Covid...

 

Et ce, dès le premier commentaire où un intervenant évoque la vaccination forcée de personnes handicapées aux Etats-Unis.

Je ne sais pas si c'est vrai, car tant d'informations circulent sur le Covid !

 

Le même intervenant insiste et revient sur le thème de la vaccination :

"Le problème majeur, c'est que tous les vaccins ne sont pas compatibles entre eux.
La date du rappel n’est pas la même pour chaque vaccin .

Comment accepter de mélanger un vaccin adénovirus avec un vaccin ARNm complètement opposés entre eux ?"

Et un autre surenchérit :


 ’’La campagne vaccinale étant freinée par une méfiance croissante sur les vaccins, le ministère de la santé envisage de ne plus communiquer le nom du vaccin administré à la personne qui prend un RDV.
 
 Si c’est vrai, on peut parler de tromperie aggravée."

 

Ainsi, le Covid devient le sujet de prédilection de la plupart de ceux qui commentent.

J'ai eu beau leur faire remarquer que ce n'était pas le sujet de l'article, rien à faire : la discussion a continué sur le coronavirus, les vaccins...

Ainsi, un nouveau virus se répand partout, dans les conversations, sur les réseaux sociaux : l'envie irrépressible de parler de la pandémie.

 

Il est vrai que les médias déversent sur nous toutes sortes d'informations parfois contradictoires sur le Covid...

Le sujet y occupe une place prépondérante.

Tout le monde est cerné par le virus à couronne  : l'obsession du Covid s'empare de chacun d'entre nous.

Le virus hante nos esprits : ainsi apparaissent de graves troubles psychologiques chez les enfants, les adolescents et même les adultes.

Une épidémie dans l'épidémie, en quelque sorte...

 

L'épidémie a des conséquences inévitables sur la santé mentale, sur le moral : troubles anxieux, dépressifs, troubles du sommeil.

La situation de confinement et ses conséquences psychosociales et économiques mais aussi la peur, pour soi et ses proches, de la contamination, du virus, de la maladie et de ses conséquences (atteintes somatiques graves et décès) sont des facteurs qui agissent sur la santé mentale des Français.

D'autant que les informations sont anxiogènes : au Brésil, en Inde, la pandémie explose et fait encore de nombreuses victimes.

Ainsi, face au variant brésilien, le gouvernement a enfin annoncé une suspension des vols en provenance du Brésil et un contrôle strict des frontières. Jean Castex a annoncé ce week-end une quarantaine obligatoire pour les voyageurs en provenance de plusieurs pays dont le Brésil.

 

 

 

 

Le Covid-19, comme une obsession...
Partager cet article
Repost0
2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 10:22
AstraZeneca change de nom !

 

AstraZeneca n'est plus : il est remplacé par le "Vaxzevria". En fait, il ne s'agit là que d'un changement de nom, le vaccin reste ce qu'il était : un vaccin qui, on le sait, a connu bien des vicissitudes...

 

Il y a eu d'abord la non-recommandation pour les personnes de plus de 60 ans, puis l'apparition de thromboses qui l'a fait non recommandé pour les personnes de moins de 55 ans... de quoi s'y perdre, il faut bien le reconnaître !

Un vaccin maudit !

 

Aussi fallait-il repeindre la façade et l'appeler d'un  nouveau nom pour lui refaire une santé, si l'on peut dire !

Le choix du nouveau nom n'est pas très heureux : difficile à prononcer, avec ces consonnes rapprochées "x, z", ce nom est aussi compliqué à mémoriser... 

"Vaxzevria" ! Pas de quoi enthousiasmer les foules...

 

Depuis plusieurs semaines, AstraZeneca est sous le feu des critiques. Il a été suspendu, puis réintroduit en France et dans d’autres pays européens mi-mars, car plusieurs cas de thromboses ont été signalés chez des personnes vaccinées.

En France, une enquête a même été ouverte pour rechercher les causes du décès d’un étudiant de 24 ans, à Nantes, le 18 mars.

 

Dix jours plus tôt, il avait reçu une injection du vaccin anglo-suédois. Dans son rapport épidémiologique du 26 mars, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a confirmé qu’il existait un risque "très rare" de survenue de thrombose associée au vaccin d’AstraZeneca, sans remettre en cause la balance bénéfice/risque qui reste "positive".

 

Mais changer le nom d'un vaccin, est-ce vraiment une façon de redorer son blason ? Bien au contraire, cette nouvelle appellation n'est pas de nature à rassurer les gens... une façon de se refaire une virginité, peut-on supposer.

On se dit qu'il y a "anguille sous roche."

 

S'il s'agit d'une stratégie commerciale, c'est d'autant plus inquiétant.

En termes de communication, c'est même désastreux.

La famille d'une Toulousaine morte à l'hôpital va porter plainte : cette assistante sociale de 38 ans, est décédée à l'hôpital Purpan, 15 jours après avoir été vaccinée avec le vaccin AstraZeneca.

Le vaccin est-il responsable de son décès ? C'est probable.

Bien sûr, les décès enregistrés sont des cas qui semblent isolés, mais des investigations méritent d'être menées pour le vérifier.

 

 

 

Source :
 

https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-emission-du-mercredi-31-mars-2021

 

 

AstraZeneca change de nom !
Partager cet article
Repost0
26 mars 2021 5 26 /03 /mars /2021 11:28
Une épidémie hors de contrôle ?

 

De plus en plus de patients atteints du Covid accueillis dans les hôpitaux, des patients de plus en plus jeunes... des membres du personnel hospitalier en arrêt maladie, car les soignants sont à bout de force.

Des patients transférés dans d'autres centres...

Un nouveau sujet d'inquiétude, donc : l'âge des patients admis en réanimation, "30% ont moins de 60 ans, et les durées de séjour sont plus longues", a déclaré William Dab, ancien directeur général de la santé.

Ainsi, la stratégie utilisée par le gouvernement paraît inadaptée, insuffisante. Les mesures prises n'ont-elles pas été trop légères ?

 

Fin février, j'écrivais un article qui portait ce titre : Nice et sa région : inefficacité d’un confinement partiel ?

 Le gouvernement avait décidé un confinement pour deux week-ends successifs dans la région niçoise.

Et j'écrivais :

"Le variant anglais étant particulièrement contagieux, il sera difficile de juguler l'épidémie avec quelques "mesurettes."

Des médecins avaient alerté alors sur l'insuffisance de ces décisions.

 

Depuis, l'épidémie a progressé partout, entre temps, nouveau semi confinement dans le Nord, la région parisienne et les Alpes Maritimes.

Et hier, nouvelle annonce du ministre de la santé, Olivier Véran : d'autres départements sont dans le rouge, le Rhône, la Nièvre et l'Aube, dont les indicateurs s'affolent, sont à leur tour placés en confinement pour 4 semaines. 

Ils s'ajoutent aux 16 départements, dont les Alpes-Maritimes, soumis à la fermeture de nouveaux commerces et à l'interdiction de se déplacer au-delà de 10 km sauf dérogation.

 

Ces nouvelles mesures suffiront-elles vraiment à endiguer l'épidémie ?

En même temps, la campagne de vaccination patine : les vaccins arrivent au compte gouttes.

 

Dès lors, il est probable qu'on s'achemine vers un confinement dur et strict, comme lors de la première vague.

Et dans ce cas, il faudra sans doute fermer les écoles, car il  existe en France un risque de la propagation de l’épidémie en milieu scolaire.

Une décision difficile car on sait maintenant combien l'école est indispensable au bien-être des enfants et des adolescents. Les cours à distance présentent de multiples inconvénients : décrochage de certains élèves, problèmes informatiques de connexion, surcharge de travail pour les enseignants.

 

Or,  les connaissances scientifiques ne laissent aucun doute sur le fait que les enfants sont, autant que les adultes, un vecteur de transmission de l’épidémie de Covid-19 et que l’école est donc impliquée dans sa diffusion.

 La présidente LR d'Île-de-France Valérie Pécresse propose d'avancer les vacances de printemps de deux semaines. 

Ce serait là peut-être une bonne décision...

 

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-jeudi-25-mars-2021

 

Une épidémie hors de contrôle ?
Partager cet article
Repost0
19 mars 2021 5 19 /03 /mars /2021 11:36
Covid-19 : retour à la case départ...

 

Un an après le début de la pandémie de Covid-19, nous voici revenus à la case départ : saturation des hôpitaux dans certaines régions, notamment l'Ile-de-France, les Hauts-de-France, personnel hospitalier en souffrance, transferts de malades vers d'autres régions, ce qui coûte cher.

Des doutes sur la vaccination, avec le vaccin AstraZeneca suspendu dans de nombreux pays en Europe, d'autres vaccins qui sont en attente, bref, une situation préoccupante.

 

Le printemps arrive bientôt, et voici que le premier ministre, Jean Castex nous annonce un confinement territorial, 7 jours sur 7, dans le Nord, la région parisienne et les Alpes Maritimes.

 

Ce confinement prendra effet à partir de samedi.

Le problème est que déjà de nombreux Parisiens ont commencé à prendre d'assaut les trains, afin de quitter la capitale et d'échapper au confinement...

Curieuse stratégie qui entraîne un exode des habitants de l'Ile-de-France !

On perçoit encore une fois les failles de ces mesures.

 

On se souvient qu'en Mars 2020, de nombreux Parisiens devant les rumeurs de confinement avaient fui la capitale pour ne pas ne pas y être confinés, pour se mettre au vert, malgré les appels répétés à la limitation des déplacements.

N'est-ce pas là le meilleur moyen de diffuser le virus partout en France ?

On peut le craindre. On peut prévoir de nouveaux foyers épidémiques dans les semaines qui viennent, d'autant que la promiscuité dans les gares et dans les trains peut favoriser la transmission du virus.

 

Encore une fois, on ne tire pas les leçons du premier confinement.

 

De plus, certains mettent en doute l'efficacité de ce nouveau confinement : les écoles restent ouvertes, et ce sont aussi des lieux de contamination, les enfants étant particulièrement touchés par le variant anglais.

 

Dans tous les cas, ce nouveau confinement signe l'échec de la stratégie du gouvernement : échec dans la mise en place des tests, échec de la vaccination, cafouillages sur les masques, leur utilité, cafouillages sur les tests, cafouillages sur le protocole sanitaire appliqué dans les établissements scolaires...

 

La situation est, certes, complexe, mais les mesures appliquées n'ont pas été à la hauteur du problème...

Il est vrai que l'Allemagne souvent citée en exemple est également à la peine : la plupart des restrictions sont prolongées au moins jusqu'au 28 mars pour contrer la hausse des cas et la propagation du variant britannique, qui représente désormais 46 % des infections.

 

 

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/reconfinement-les-trains-quittant-paris-de-nouveau-pris-d-assaut-20210319

 

 

 

Covid-19 : retour à la case départ...
Partager cet article
Repost0
12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 11:34
Le vaccin AstraZeneca sur la sellette...


Le vaccin AstraZeneca a été suspendu dans plusieurs pays du nord : le Danemark, la Norvège, l'Islande...

Inquiétant ! Des effets secondaires graves ont été observés :  des cas graves de formation de caillots sanguins...

 

Lundi, l'Autriche avait aussi annoncé avoir cessé d'administrer un lot de vaccins produits par le laboratoire anglo-suédois, après le décès d'une infirmière de 49 ans qui a succombé à de "graves troubles de la coagulation" quelques jours après l'avoir reçu.

 

Ce vaccin avait déjà mauvaise réputation. On avait déjà des difficultés à écouler ce vaccin Astra Zeneca qui était jugé peu efficace.

Avec ces effets secondaires, le voilà encore plus suspect.

 

"Principe de précaution", dit-on. Mais, les mesures de suspension du vaccin suscitent des interrogations.

"Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca", a assuré, quant à lui, le ministre de la Santé, Olivier Véran jeudi soir, citant l’exemple du Royaume-Uni, où plus de 11 millions de doses de ce vaccin ont été administrées, et dont le gouvernement assure aussi que ce produit est "sûr."

 

Ces cas de thromboses sont-ils liés au vaccin ? On ne sait pas.

"Les avantages du vaccin continuent à l'emporter sur ses risques", nous dit-on... Pour Olivier Véran, "il n’y a  pas lieu de suspendre les injections du vaccin d’AstraZeneca en France. Le bénéfice apporté par la vaccination est jugé supérieur au risque à ce stade", a affirmé le ministre de la Santé français.

 

En plus, le personnel soignant n'est pas trop enclin à se faire vacciner : beaucoup de soignants sont réticents face à la vaccination. Pourquoi ?

Encore un fait troublant...

Bien sûr, il faut attendre le résultat des investigations qui vont être menées sur les cas graves d'effets dits "secondaires".

 

Dans le point de situation du 5 mars, l'ANSM rapporte avoir reçu 1994 cas d'effets indésirables, du début de la vaccination au 25 février, sur 182 565 doses injectées. "La grande majorité de ces cas concerne des syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées)" souligne l'ANSM avec  "une prédominance féminine des cas rapportés.

Des effets secondaires tout de même troublants...

 

Autre sujet d'inquiétude : la situation en Île-de-France, région depuis laquelle des centaines de malades pourraient être transférés.

Trop de lits de réanimation occupés : certaines opérations dites "non urgentes" sont donc reportées.

Pourra-t-on éviter un nouveau confinement ? C'est peu probable.
 

 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/monde/covid-19-le-vaccin-astrazeneca-suspendu-au-danemark-11-03-2021-2417364_24.php

 

 

Le vaccin AstraZeneca sur la sellette...
Partager cet article
Repost0
3 mars 2021 3 03 /03 /mars /2021 09:26
Le triomphe des virus...

 

Effrayant "d'imaginer un monde où les virus pourraient prendre le pouvoir, un monde où la course aux vaccins serait l’objectif unique ou majeur des pays pour s’armer contre ces nouveaux ennemis. L’arme nucléaire ferait rire, tant elle serait dépassée par ces ennemis invisibles."

 

Un monde où il faudrait sans cesse imaginer et créer de nouveaux vaccins pour échapper aux nouveaux variants des virus...

Puis, il y aurait les variants des variants des variants, une infinité de virus à combattre...

Un cauchemar !

 

Mais n'est-ce pas la réalité que nous sommes en train de vivre ?

Une course effrénée aux vaccins qui s'empare du monde...

Des millions de doses qui transitent d'un continent à un autre... toute une logistique qui s'empare de la planète...

 

Tous unis contre les virus ! Une nouvelle guerre mondiale d'un nouveau genre...

 

Les vaccins seraient alors convoités, deviendraient des produits de luxe très chers et ne seraient accessibles qu'aux privilégiés...

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Avons-nous à ce point troublé des équilibres naturels pour que surgissent des zoonoses qui nous menacent ?

Avons-nous à ce point tourmenté et méprisé la nature pour que le monde devienne invivable ?

 

"Et qu'adviendra-t-il quand nous serons tous bien connectés et que les virus s’attaqueront à ces toiles d’araignées d'internet ?"

D'autres virus nous menacent encore : ceux-là peuvent même paralyser la planète, rendre toute communication impossible...

Ils peuvent bloquer les banques, les hôpitaux, les commerces, les écoles, tout le tissu social qui passe par internet.

Un monde à l'arrêt !

 

Désormais, tout est informatisé : dans les entreprises, dans les maisons, dans les administrations, les banques, dans les hôpitaux, les communications, l'énergie, l'ordinateur est un outil précieux dont on ne peut plus se passer.

Nos sociétés de technologie avancée deviennent, ainsi, de plus en plus vulnérables.

La révolution numérique est en marche et elle crée de nouveaux problèmes auxquels nous ne sommes pas bien préparés.

 

Cernées par les virus, nos sociétés sont de plus en plus fragilisées : il faudrait en prendre conscience et trouver des solutions pour s'en prémunir.

Mais, nous nous laissons entraîner dans une course folle : nous saccageons la planète à la poursuite de métaux rares, nous détruisons des écosystèmes, nous anéantissons des espèces.

 

Mais où allons-nous ?

 

 

 

Merci à Michel Jean, commentateur sur mon blog, qui m'a inspiré cet article.

Le triomphe des virus...
Partager cet article
Repost0
1 mars 2021 1 01 /03 /mars /2021 12:52
Un passeport vaccinal ?

 

L'idée d'un passeport vaccinal fait son chemin : après avoir refusé cette possibilité, le gouvernement pourrait instaurer ce passeport.

C'est inquiétant....

 

Pour ce faire, il faudrait, bien sûr, que la vaccination contre le Covid soit généralisée : c'est loin d'être le cas, le rythme de vaccination étant plutôt lent, en France, on ne peut viser une vaccination généralisée avant 2023.

Or, pour l'instant, la vaccination n'est pas obligatoire... mais, de fait, avec ce passeport, elle deviendrait nécessaire à moins de se mettre en marge de la société.

 

Alors, comment imposer un passeport vaccinal ?

Notre droit le tolère : la vaccination des enfants est obligatoire, elle l'est aussi quand on voyage dans certains pays.

 

Pour autant, certains ne pourront pas se faire vacciner : il existe des contre-indications. Comment traiter les gens qui ne peuvent être vaccinés ?

Et puis, peut-on conditionner tous nos actes au fait que l'on soit vacciné ?

 

C'est une nouveauté : pour l'accès à un restaurant, à une salle de spectacle, à une salle de concert ou de sport, peut-on imposer un passeport vaccinal ?

Selon l'entrepreneur Jean Bernard Falco, sur notre territoire, on n'aurait pas le choix : le passeport vaccinal doit s'imposer "pour faire tourner le business, les restaurants, les bars."

"Les restaurateurs ont un besoin urgent de rouvrir leurs établissements, sinon, c'est la mort assurée de leur activité.

Que vont faire les autres états ? Les restaurants, les bars risquent de subir une concurrence déloyale si le passeport est instauré dans les autres pays."

 

Mais les vaccins sont-ils vraiment efficaces ? Peut-on être contaminant, même quand on a été vacciné ?

Pour l'instant, on manque de recul sur les vaccins et leur efficacité.

 

Pourtant, décidément, le passeport vaccinal a le vent en poupe : il permettrait d'éviter la tension dans les hôpitaux... le risque zéro n'existant pas, il faudrait donc instaurer le passeport, et limiter ainsi le nombre de cas.

Ne serait-il pas plutôt judicieux d'augmenter le nombre d'infirmiers, de médecins et de lits dans les hôpitaux ? Face au risque de pandémies qui nous menacent, il serait temps de donner plus de moyens aux hôpitaux et de revaloriser ces métiers liés à la santé !

Jean Bernard Falco insiste : "Le passeport vaccinal est indispensable, le risque, si on ne l'institue pas, c'est de voir détourner le flot des touristes vers d'autres pays."

 

 Une nouveauté  en Europe : ce mardi 23 février, la Galice  -région la plus à l’ouest de l’Espagne-, a décidé de préparer des amendes pour ceux qui refuseront de se faire inoculer le vaccin contre le Covid-19.

C’est le parlement régional, dominé par une majorité de droite, qui a voté cette réforme permettant l’instauration d'un dispositif punitif. Les amendes iront de 1.000 à 3.000 euros, mais peuvent s’élever jusqu’à 60.000 euros dans le cas de “refus injustifié” et “lorsqu’il existe un risque très grave ou une atteinte à la santé de la population.

Ces sanctions sont prévues si un jour la vaccination est déclarée obligatoire.

On le voit : il s'agit là d'une atteinte grave aux droits fondamentaux...

 

Ainsi, ce passeport sanitaire d'abord écarté serait finalement mis en place !

De quoi menacer et annihiler nos libertés !

 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/le-temps-du-debat-emission-du-jeudi-25-fevrier-2021

 

 

 

Un passeport vaccinal ?
Partager cet article
Repost0