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10 février 2025 1 10 /02 /février /2025 13:19
Les Etats-Unis, une superpuissance face à l'Europe...

Hélène Harter est une historienne française spécialiste de l'Amérique du Nord. Elle est professeur des universités en histoire contemporaine à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, et directrice du Centre de recherches d'histoire nord-américaine (CRHNA) et du Centre de recherches d'études canadiennes.

Elle était invitée lors du Festival de la Biographie, à Nîmes où elle a présenté un de ses ouvrages : Très brève histoire des Etats-Unis, chez Calype. Elle était interrogée par le journaliste Patrice Zehr.

Résumé :
"En 250 ans d'existence, les États-Unis ont dépassé les 330 millions d'habitants, conquis un territoire presque vingt fois plus étendu que la France, inventé un régime démocratique d'une exceptionnelle stabilité et se sont imposés comme une superpuissance incontournable dans le monde. Leurs adversaires dénoncent une civilisation basée sur la violence, l'oppression des Noirs et des Indiens, le messianisme et le matérialisme. Les divisions plus importantes que jamais qui traversent le pays aujourd'hui sont l'occasion pour cette exceptionnelle synthèse d'interroger deux points cruciaux de l'histoire américaine : le rapport du pays à la démocratie et à l'État; son positionnement international et son rapport à la puissance. Aujourd'hui, entre isolationnisme et impérialisme, attachement à leurs valeurs et remise en cause de leurs institutions, les États-Unis sont à la croisée des chemins."

Hélène Harter présente d'abord la collection Calype qui est très originale : "L'idée, c'est d'avoir des ouvrages d'un format resserré, un peu comme les Que Sais-je ? mais qui soient en même temps abordables. Sur chaque volume, on fait appel à un spécialiste, donc ce n'est pas de la vulgarisation tout venant... deux approches : une approche biographique sur les premiers volumes, et puis, depuis cet automne, de nouveaux titres qui tournant autour de l'histoire d'un pays... le but, c'est de faire court, d'essayer de dire des choses originales sans être dans la simplification.

La première idée, c'est d'avoir une question qui va structurer le propos, moi, ce qui m'a intéressée, c'est de me dire : quelle est la culture politique américaine ? Parce que finalement, c'est une démocratie, il y a des parallèles avec la France, il y a des différences. Et donc, qu'est-ce qui fait l'originalité propre du système politiqua américain, qui fait que ce n'est pas la France ?

Autre question que je me suis posée, c'est de me dire : finalement, les Etats-Unis d'aujourd'hui, ils nous interrogent, ils nous surprennent, parfois, ils nous choquent, parfois, ils nous enthousiasment, ils ne nous laissent pas indifférents, en tout état de cause. Comment on va essayer de comprendre, à partir de l'histoire, le monde où on est aujourd'hui... et donc essayer de voir ce qu'il y a de particulièrement original aujourd'hui, mais surtout qu'est ce qui explique dans le passé la situation qu'on connaît aujourd'hui. Donc se dire : l'histoire est intéressante en soi, mais elle nous parle aussi du présent..."

"Les Etats-Unis se sont créés par une vague de migrations assez religieuses venues d'Europe, ça a toujours été une démocratie ? parce qu'on aurait pu penser que cela devienne très vite une théocratie ?", interroge le journaliste.

"Aujourd'hui, de plus en plus, on considère qu'aux Etats-Unis dans l'histoire, il y a des influences différentes, c'est à dire que, vous le disiez très justement, on a tous en tête les puritains, ces hommes qui arrivent au début du 17ème siècle et qui vont colorer la société américaine, mais on se rend compte qu'il y a aussi d'autres influences, par exemple, l'influence des New-Yorkais, le New-Yorkais, lui, n'est pas puritain, il est très cosmopolite, il est porté sur le commerce, sur l'international... Vous avez l'influence des gens de Virginie qui, eux, sont plutôt les héritiers de la gentry britannique, et puis, vous avez ce phénomène qu'on voit de plus en plus, c'est l'importance des hispaniques. Aujourd'hui, ils sont à peu près 20% de la population, et en fait, les premiers à avoir peuplé les Etats-Unis, chez les Européens, ce sont les Espagnols. Cette migration est intrinsèque de cette histoire américaine, elle en fait l'originalité.

Quand vous regardez aujourd'hui : le président des Etats-Unis a une épouse qui finalement a obtenu la nationalité américaine, il y a très peu de temps. L'épouse du vice-président a des parents qui sont nés en Inde. Et donc on voit bien combien cette question migratoire fait partie de cette histoire...

"Il y a eu une partie des Etats-Unis qui a été très française, pas longuement, mais ce qu'on appelle La Louisiane, c'était gigantesque quand ça été vendu par Napoléon.", intervient le journaliste.

"C'est aussi une autre dimension de la culture politique, cette région de la Nouvelle Orléans, dit Hélène Harter... l'empreinte française est allée très loin jusqu'au Dakota, jusqu'en Arkansas, donc, il y a eu une empreinte très importante de la culture française dans certaines régions des Etats-Unis... alors, cela va sur des choses assez anecdotiques : vous allez à Saint-Louis, vous le savez bien, c'est un hommage à un souverain français, Chicago a été fondée par des Français, et puis toujours cette prégnance de cette langue française dans une partie de la Louisiane où ces Américains d'origine française très lointaine sont toujours très attachés au français et notamment à l'enseignement du français à l'école."

"Est-ce que les Etats-Unis, dès le départ, étaient un pays de commerçants ou plutôt un pays isolationniste ?" interroge le journaliste.

Réponse : "Quand j'étais jeune au 20ème siècle, j'ai appris que les Etats-Unis avaient une forte empreinte puritaine, ces puritains étaient préoccupés de religion quasi exclusivement, ce qui est vrai, mais ce qu'on sait aujourd'hui, c'est qu'à côté d'un projet religieux, dès le départ, il y avait un projet économique, une ambition économique... notamment, ces puritains vont investir dans la pêche à la morue, les bénéfices qu'ils vont tirer, ils vont les réinvestir notamment dans la construction, dans le commerce. Et on pourrait généraliser à l'ensemble des colonies américaines qui pensent l'économie et qui la mettent au centre de leur développement, avec là aussi des visions assez différentes qu'on retrouve aujourd'hui encore... une partie de ces Américains considèrent que pour prospérer il faut commercer avec tout le monde... et puis, il y a toute une partie des Etats-Unis qui pense que les produits qui viennent de l'étranger menacent l'économie américaine et qu'il faut protéger cette économie par des droits de douane. Il y a une partition entre les partisans du protectionnisme et ceux qui disent : mais non, il faut être mondialisé et il faut, au contraire, baisser les droits de douane.

Au sud, on veut un commerce mondial qui soit ouvert, on vend du coton et on veut qu'il soit acheté par le plus de pays possible, et avec l'argent que l'on gagne, on va acheter des produits notamment en Europe, donc il faut que le commerce soit ouvert.

Et les gens du nord, eux à l'inverse, sont en train de développer leur industrie, et ils considèrent qu'ils vont protéger cette industrie... il y a alors un débat très vif au congrès pour savoir quelle voie choisir et la voie qui va triompher, c'est celle d'un protectionnisme, et c'est une défaite de ceux qui sont pour l'ouverture.....

Les Etats-Unis sont un état fédéral et cet état fédéral se pose la question : Comment on perçoit Washington ? Est-ce que c'est un lieu où on va prendre les politiques publiques qui vont concourir au bien commun, des politiques sociales, par exemple, ou est-ce qu'à l'inverse c'est un lieu où des politiciens déconnectés vont prendre des décisions qui vont à l'encontre des libertés individuelles et des droits des états ?

Et voyez que c'est une question qui se rejoue périodiquement : on voit très bien aujourd'hui, entre les démocrates qui disent : il faut un gouvernement central, il faut des politiques sociales, on a besoin d'état, il faut investir dans de grands équipements financés par l'état, il faut une politique commune autour du Covid, et puis ceux qui disent : non, l'état central est une menace pour ma liberté, moi je crois à l'initiative individuelle, je crois à mon libre arbitre et je dois me débrouiller tout seul, donc, je ne veux pas de Sécurité Sociale, je ne veux pas que l'état me dise ce que j'ai à faire et je crois plus à la libre entreprise, au rôle des hommes d'affaires...

Donald Trump n'a pas oublié un président : il a décidé de renommer une montagne américaine, la plus élevée du nom de Mc Kinley, un nom qui évoque peu de choses en France, mais aux Etats-Unis, c'est un président qui a marqué l'histoire : il a été élu en 1896 et il porte une politique d'internationalisation, de puissance, de grandeur, il veut que son pays soit une grande puissance économique et que son pays compte dans le concert des nations. C'est lui qui va dire : On abandonne la politique de l'isolationnisme, et on fait une politique de la puissance. Il va ainsi entraîner son pays dans la guerre contre l'Espagne, à propos de Cuba, et c'est de cette guerre que les Américains vont gagner le contrôle de Cuba, des Philippines, et qu'ils vont devenir une puissance des Caraïbes et qu'ils vont aussi devenir une puissance du Pacifique.

Beaucoup d'Américains considèrent qu'il y a une sorte d'exceptionnalisme de leur pays, et que cet exceptionnalisme fait qu'en fait ils se suffisent à eux-mêmes.

André Kaspi a une phrase qui résume tout : "Les Etats-Unis, c'est grand !" Une façon de dire qu'il y a tellement de richesses à l'intérieur qu'on n'a pas besoin des autres, le contact avec les autres, cela dénature, d'une certaine manière, l'expérience américaine qui serait faite d'une pureté, d'une différence, cette idée très américaine qu'on ne veut pas être les Européens.

Et donc, vous avez de manière récurrente, des Américains qui vont se retrouver derrière l'isolationnisme et considérer qu'on n'a pas besoin des autres, qu'on n'a pas besoin de se lier avec les Européens, notamment. Je précise et je nuance : politiquement et militairement, c'est à dire, ils ne disent pas : je ne veux pas faire de commerce mais ils disent qu'ils ne peuvent pas être liés par des alliances politiques contraignantes, par des alliances militaires, je pense évidemment à l'OTAN, ils ne veulent pas être membres de l'OMS, des accords sur le climat, parce qu'ils estiment que ces accords limitent leur liberté d'action.

Trump est donc là dans la continuité d'une certaine vision américaine...

"Est-ce que vous avez été surprise par la victoire de Trump ?" interroge le journaliste.

"Non" répond Hélène Harter, car l'Amérique est très diverse et on la connaît mal.

Autre question : "Est-ce que vous avez été surprise par le ralliement de la Tech ?"

"Marc Zuckerberg, lui, est un rallié de la dernière heure, par intérêt. Ce qui est très intéressant, c'est quand même le ralliement d'Elon Musk. Je laisse de côté son côté libertarien qui explique son ralliement, mais je crois fondamentalement que cela renvoie à cette question qui est le rôle et la centralité des hommes d'affaires dans la société et la culture américaine... en France, un homme ou une femme d'affaires, surtout s'il réussit, s'il gagne de l'argent, c'est toujours un peu suspect... l'argent, on n'en parle pas, on n'étale pas sa richesse...

Aux Etats-Unis, c'est l'inverse : c'est vraiment un modèle sociétal et cette réussite, c'est quelque chose qui parle à beaucoup d'Américains : la plupart des entreprises américaines sont des TPE, c'est à dire très souvent un homme ou une femme qui a fondé une petite entreprise, qui a un employé, parfois c'est le conjoint et cela ne va pas plus loin.

Lui, c'est un homme d'affaires, il n'est pas dans le salariat, et il rêve de réussir. Et les réussites à la Elon Musk, c'est cela qui est extrêmement porteur, de se dire : aujourd'hui, je gagne peut-être 3000 dollars, mais demain, je peux être millionnaire ou milliardaire.

Et c'est aussi la dimension de la recherche, de la technologie, cette croyance dans le progrès... le fait qu'on puisse aller sur Mars, la conquête spatiale : tout cela, ça parle à beaucoup d'Américains.

Pour un certain nombre d'Américains, qui peut d'ailleurs déplorer les outrances de ces deux personnages, on est dans le rêve américain.

"Alors, ce monde américain que vous connaissez bien, quel regard il a sur l'Europe ?" interroge encore le journaliste.

"Déjà , l'Asie et la Chine, c'est la priorité, dit Hélène Harter, l'Europe intéresse peu, elle intéresse de moins en moins parce qu'il faut reconnaître aussi : économiquement, nous sommes moins dynamiques que nous l'avons été, parce que l'immigration est de moins en moins européenne, aussi. Elle est surtout asiatique, je pense à l'Inde, c'est quand même remarquable : je l'ai citée, l'épouse du vice-président, mais aussi Kamala Harris a des origines indiennes... les grandes vagues migratoires, c'est aussi le monde latino américain.

Mais il y a des Américains pour qui l'Europe, c'est toujours quelque chose d'inspirant, les élites, en particulier, les intellectuels. Faire un voyage en Europe, venir à Paris, c'est un fantasme, toujours... On voit bien l'intérêt que les Américains ont porté à Notre-Dame, au delà de la question religieuse... le fait que Donald Trump vienne pour la réouverture. Donc, on voit bien qu'il y a une séduction toujours de cette Europe, mais ce n'est pas forcément un partenaire qu'ils considèrent à égalité, économiquement et politiquement, et j'ai envie de dire, depuis fort longtemps. Déjà au temps d'Eisenhower, on voit bien qu'il y a une super puissance et puis une puissance secondaire. Au temps de Richard Nixon, c'est exactement pareil, donc finalement ce n'est pas quelque chose de nouveau, c'est une chose que nous autres Français nous découvrons avec retard mais pour un Américain, depuis 1945, il y a les super puissances et il y a les puissances secondaires."

"Quelle attitude il faudrait avoir pour les Européens avec Trump ?", telle est la dernière question posée par le journaliste.

"Comprendre la culture politique américaine, c'est à dire ne pas plaquer nos schémas français sur une réalité américaine et considérer que lui est dans une logique de la négociation commerciale permanente et que c'est son mode d'action. Il nous faut devenir une puissance..." répond Hélène Harter.

De fait, on le découvre tous les jours : Trump se livre à une guerre commerciale tous azimuts, il fait du chantage aux droits de douane... quels seront les résultats ? Trump ne court-il pas le risque de créer des instabilités économiques graves ?

 

 

 

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9 février 2025 7 09 /02 /février /2025 13:04
Paysage féerique dans les Jardins de la Fontaine...

 

La nuit, sous les éclairages, les Jardins revêtent un aspect fantasmagorique...

 

 

Un marronnier échevelé déploie sa ramure étincelante aux allures de spectre de la nuit...

 

 

 

Les statues semblent s'animer et prendre vie sous le regard des passants...

 

 

 

Des lumières bleues féeriques surgissent et redessinent les pins sur les hauteurs...

 

 

 

La Tour Magne, en majesté, tel un phare, domine la scène et s'illumine d'éclats dorés...

 

 

 

Magnifique vision au coeur des ténèbres de l'hiver !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paysage féerique dans les Jardins de la Fontaine...
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7 février 2025 5 07 /02 /février /2025 14:40
Chico et les Gypsies au Festival de la Biographie...

 

Un magnifique moment musical avec ce concert de guitares donné par Chico et les Gypsies, lors du Festival de la Biographie à Nîmes...

 

Le concert s'ouvre avec ce morceau : Baila Me, une belle chanson d'amour, une belle invitation aussi à danser et à chanter... et aussitôt, tout le public se met à chalouper, au rythme des guitares...

 

Puis, on écoute un somptueux quatuor de guitares, une musique envoûtante : quelles envolées de notes ! Etourdissant !

 

On est encore sous le charme de cette magnifique interprétation de la chanson : Historia De Un Amor... Quelle passion dans les mots de cette chanson !

Ya no estas más a mí lado, corazón,
Tu n'es déjà plus à coté de moi, mon cœur,
Y en al alma solo tengo soledad,
Et dans mon âme j'ai seulement de la solitude,
Que si ya no puedo verte,
Si je ne peux te voir,
Porque Dios me hizo quererte,
Pourquoi dieu m'a fait t'aimer,
Para hacerme sufrir más.
Pour me faire souffrir plus.

Fuiste toda la razón de mí existir.
Tu as été toute la raison de mon existence.
Adorarte para mí fué religión.
T'adorer était pour moi ma religion.
En tus besos yo esperaba,
Dans tes baisers j'attendais,
El calor que me brindaba,
La chaleur que tu m'offrais,
El amor y la pasión.
L'amour et la passion.

Es la historia de un amor,
C'est l'histoire d'un amour,
Como no hay otra iguál,
Comme il n'y en a pas d'autre égal...

 

On reconnaît ensuite ce chant célèbre : Bella ciao. Les paroles ont été écrites fin 1944 sur la musique d'une chanson populaire que chantaient au début du XXe siècle les mondines, ces saisonnières qui désherbaient les rizières de la plaine du Pô et repiquaient le riz, pour dénoncer leurs conditions de travail.

Ce chant de travail a été repris par la résistance italienne pendant la seconde guerre mondiale.

Ce chant est ensuite devenu un hymne à la résistance et l'antifascisme dans le monde entier.

 

Mario, le fils de Chico interprète alors une des chansons les plus célèbres de Charles Aznavour : La Bohème. Il chante la version des Gypsies... magnifique moment de nostalgie !

"La bohemia, la bohemia
Era el amor, felicidad
La bohemia, la bohemia
Era una flor de nuestra edad

La bohème, la bohème
C'était l'amour, le bonheur
La bohème, la bohème
Elle était une fleur de notre âge"

 

Du rythme encore et de la passion avec cet air : Bamboleo !

 

Puis, on écoute avec bonheur une chanson d'amour qui commence avec l'évocation d'un rêve, une vision onirique : Voler dans le ciel infini, emporté par le vent... voler comme un oiseau, le rêve de bien des humains... Volare !

Et pour rejoindre le ciel, le personnage qui parle à la première personne auquel on peut donc facilement  s'identifier dit : "J'ai peint mes mains et mon visage en bleu"

Et voilà notre personnage kidnappé par le vent, en train de voler et chanter son bonheur de s'évader "Plus haut que le soleil et plus haut encore
Tandis que le monde disparaissait lentement, loin là-bas".

La chanson devient, ensuite, une belle déclaration d'amour directe avec l'emploi de la deuxième personne du singulier : "tes beaux yeux bleus" qui sont comparés à "un ciel étoilé."

Des yeux qui font rêver encore, qui prolongent le bonheur de voler dans un plaisir absolu...et dans un oubli total du monde extérieur...

 

Enfin, on se laisse bercer par cette version mélancolique de la chanson Comme d'habitude...

"Yo se que no vendras
Por eso ya
Tanto la olvido
Dejar un nuevo amor
Tanto mejor
Ay como el mio
Deja e ir a vivir
En este mundo de tristeza
Deja e ir a vivir
A mi manera

Je sais que tu ne viendras pas,
C'est pourquoi déjà,
Je t'oublie tant.
Pour laisser un nouvel amour
Tellement meilleur,
Oh comme le mien.
Partir et aller vivre
Dans ce monde de tristesse.
Partir et aller vivre
À ma manière"

 

Bravo et merci aux musiciens qui ont enchanté le public venu nombreux assister à ce concert...

 

 

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5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 13:23
Ce médicament qui rend fou...

Lors de son lancement, le médicament Requip est devenu un réel espoir pour les 273 000 Français atteints de la maladie de Parkinson. Fabriqué par le laboratoire britannique GSK, il aide à limiter les effets de la maladie, mais il comporte des risques d’effets secondaires, notamment des changements brutaux d’attitude.


Des obsessions sexuelles, une addiction aux jeux, des achats compulsifs et parfois même des pulsions violentes… Plusieurs malades de Parkinson ont présenté ces comportements déviants. Leur point commun : ils étaient tous soignés avec le même médicament, le Requip. Leur vie a aujourd’hui basculé.

 

"C'est une période noire de ma vie : je n'étais pas moi-même..., témoigne une patiente.

"C'est une véritable descente aux enfers, c'est un cauchemar que j'ai vécu...", dit un autre patient.


À 48 ans, le diagnostic tombe pour Stéphane Grange : il est atteint de la maladie de Parkinson. Pour soigner notamment les premiers tremblements qui apparaissent, son neurologue lui prescrit du Requip. Les symptômes de la maladie sont alors sous contrôle. Mais peu à peu, le patient va perdre pied.

Lui qui n’avait jamais suivi le foot ou qui n’avait jamais fait de paris sportifs, finit par se retrouver nuit et jour sur les sites en ligne. Il mise jusqu’à 40 000 euros et cette frénésie de dépenses ne s’arrête pas là.

"On fait n'importe quoi, l'argent devient des billets de Monopoly, et on se met à dépenser largement au delà de ses revenus et notamment aussi en consommant l'intégralité de l'épargne que j'avais faite pour mes enfants, pour leurs études. Donc, tout est parti en fumée... c'est la chute, après : emprunt, défaut de paiement des impôts.", dit ce patient.

Puis, Stéphane Grange développe une autre addiction bien plus taboue : une addiction aux sites pornographiques.

"C'est tellement sale, on a une perception de honte et de saleté, c'est dur, on le compare à une descente aux enfers, c'est le moment où on plonge totalement... avoir de telles pulsions, vous disparaissez devant le monstre que vous êtes en train de devenir...", témoigne ce patient.

Son couple n'y résistera pas.

 

Sandrine, elle aussi, malade de Parkinson et sous Requip passe par les mêmes phases : accroc au sexe, au jeu, à la nourriture, elle prend 15 kilos, et elle dilapide tout l'argent de sa famille.

"J'ai fait des achats compulsifs, en une matinée : je me suis levée, j'ai dit : je vais acheter une piscine, et j'ai pris la taille de la piscine, c'est la taille de mon terrain, j'ai tout dépensé, tout... pas que mon argent, mais aussi l'argent de mon compagnon, l'argent de mon enfant. Je pense que j'ai dépensé plus de 50 000 euros. J'ai tout détruit, tout ce que j'avais construit depuis tant d'années, j'ai tout perdu.", témoigne encore cette patiente.

 

Le Requip a de bons résultats, notamment sur les tremblements de la maladie de Parkinson. Il permet de rétablir la circulation normale de la dopamine dans la zone de contrôle de la motricité. Mais cette dopamine se trouve en excès dans une autre partie du cerveau, celle de la décision et de la récompense, ce qui peut provoquer des pulsions.

Stéphane Grange et Sandrine ont décidé d'attaquer en justice le laboratoire britannique GSK, fabricant du Requip. Avec leur avocate, ils le tiennent pour responsable de leurs vies brisées.

"L'idée reçue, c'est que ce médicament dévoilerait une part sombre, une part cachée de la personnalité, une prédisposition à l'addiction, ça, c'est totalement faux. Ce médicament, chimiquement, greffe des attitudes ou des comportements totalement étrangers à votre personnalité. Ce n'est pas un révélateur.", déclare Sophie Maltet, avocate.

Le laboratoire GSK a fait évoluer sa notice, en y inscrivant ces effets indésirables : agressivité, impulsion forte à jouer, modification ou augmentation de l'intérêt au sexe, achats ou dépenses excessifs incontrôlables.

Mais le laboratoire semble ne pas pouvoir quantifier leur survenue : quelques patients, fréquence indéterminée.

 

Or, une étude médicale indique que 46%, près de la moitié des patients soignés avec cette famille de médicaments développent des pulsions, des plus légères sans trop d'incidences sur le quotidien, jusqu'aux plus violentes.

C'est arrivé à un homme jugé après avoir torturé et tué 15 chats et un chien. Ce père de famille, dirigeant d'entreprise, a confié son désarroi à des journalistes :

"Plus les doses de Requip augmentaient, plus l'envie de recommencer à m'en prendre aux chats reprenait, comme une drogue. Je me suis mis à en capturer en pleine journée... je partais avec ma voiture de fonction en chercher."

Condamné à 9 mois de prison ferme en première instance, il a finalement été reconnu pénalement irresponsable par les juges, en appel, qui ont retenu une altération de son discernement due au médicament.

 

Pourtant, pour les neurologues, pas question d'interdire le Requip : il faut encadrer encore plus sa prescription.

"Ces cas extrêmes ne surviennent pas du jour au lendemain. Il faut qu'on les suive pour pouvoir intervenir, avant qu'ils n'arrivent à ces extrêmes. Donc, cela sous entend de former les neurologues pour qu'ils puissent délivrer l'information et en parler de façon explicite avec le patient et avec l'aidant, parce que souvent le patient concerné se rend moins compte de sa modification comportementale que des gens qui lui sont proches." déclare le professeur Olivier Rascol, neurologue.

Le laboratoire GSK a refusé, quant à lui, la demande d'interview des journalistes..

Sandrine et Stéphane Grange se battent pour faire reconnaître le préjudice moral et financier qu'ils ont subi, mais ils se battent aussi pour protéger les 273 000 malades de Parkinson en France..."

 

Etonnant, tout de même, que ce médicament ait été lancé sur le marché sans aucune précaution et sans avertir les patients des risques encourus qui peuvent être gravissimes.

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/scandale-sanitaire-un-medicament-contre-la-maladie-de-parkinson-qui-rend-fou_7051457.html

 

 

 

Ce médicament qui rend fou...
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3 février 2025 1 03 /02 /février /2025 12:32
Les dangers du Coca-Cola...

 

On nous vend parfois vraiment n'importe quoi !

"Coca-Cola a annoncé un rappel massif de ses produits dans plusieurs pays d'Europe, le lundi 27 janvier. Ils contiendraient un taux important de chlorate.


Des milliers de bouteilles de Coca-Cola, de Fanta ou de Sprite sont rappelées dans plusieurs pays d’Europe. Toutes ont été produites dans une usine Coca-Cola de Gand en Belgique. L’entreprise a détecté un taux anormalement élevé de chlorate, un produit utilisé pour désinfecter l’eau.

 

"On a pris l'initiative d'alerter nous clients. Donc, les grandes surfaces, les supermarchés ont bloqué les stocks...", déclare Laura Brems, porte-parole de Coca-Cola Belgique.

C'est là la moindre des mesures de sécurité, tout de même...

 

Coca-Cola parle d’une quantité considérable de produits concernés. En France, seules certaines bouteilles en verre de Coca-Cola Zéro et des canettes Fuze Tea sont rappelées. Devant un supermarché, des consommateurs s’inquiètent.

"C'est assez inquiétant parce que des sociétés comme Coca-Cola qui sont censés maîtriser leurs produits et avoir une traçabilité, avoir des analyses régulières sur leurs produits, apparemment, ça n'a pas l'air d'être très bien maîtrisé.", témoigne un consommateur.

"Je me dis que peut-être, il y a un potentiel danger.", dit une jeune cliente.


Le chlorate est-il dangereux ? Oui, s’il est consommé à fortes doses, notamment chez les plus jeunes.

"Un enfant qui consommerait de façon abusive du Coca actuellement pourrait éventuellement, s'il a déjà une prédisposition à mal fixer l'iode, ou s'il a une carence, développer une pathologie thyroïdienne...", explique un docteur.

 

Le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas ont décidé d’un rappel sanitaire pour le Coca-Cola, le Fanta, le Sprite mais aussi pour des jus de fruit. En France, les autorités sanitaires n’ont pas encore procédé à un rappel. Mais Coca-Cola pourrait élargir la gamme des produits retirés."

 

Par ailleurs, je peux témoigner des méfaits du Coca-Cola sur l'émail dentaire : une personne de ma famille qui consommait souvent du Coca a vu ses dents érodées et a été contrainte de se faire poser des facettes dentaires... 

C'est un produit addictif délétère pour la santé... à éviter !

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/coca-cola-fanta-sprite-rappel-massif-de-boissons-en-europe_7040003.html

 

Et aussi :

 

https://digestion.pagesjaunes.fr/tips/voir/281355/6-raisons-urgentes-d-arreter-immediatement-le-coca-cola

Les dangers du Coca-Cola...
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2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 13:55
Sur le miroir de l'eau...

 

Sur le miroir de l'eau, des arbres déploient leurs branches de l'hiver dénudées, images ondoyantes, reflets mouvants...

 

 

Branches tortueuses, tourbillons de troncs et de ramures sur le canal... volutes, arabesques...

 

 

On découvre aussi au fil de l'eau des poissons aux teintes de pourpre, ou des colverts sur les moires dorées de l'eau...

 

 

 

Plus loin, un canard s'ébroue sur les ondes avec un joli battement d'ailes...

 

 

 

Des nuées vaporeuses dispersent leurs ouates duveteuses sur le miroir de l'eau...

 

 

 

Tandis qu'un pigeon survole le plan d'eau et que son reflet se dessine sur ce tableau somptueux de l'hiver...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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31 janvier 2025 5 31 /01 /janvier /2025 13:01
On s'est connus au café des trois colombes...

 

Une belle chanson d'amour qui suit le rythme des saisons : l'hiver, le printemps, l'été... et qui suggère ainsi la fuite irrémédiable du temps...

La chanson s'ouvre sur une brève évocation de l'hiver à Nancy, avec "une neige mouillée", et aussitôt le narrateur fait le récit d'une rencontre, avec un présent de narration qui actualise la scène et la rend plus vivante : "Une fille entre dans un café".

Le narrateur l'observe "s'installer à côté", alors qu'il "boit son verre"... on perçoit là une scène familière dans un café et un thème traditionnel : celui du coup de foudre.

 

Dés lors, le narrateur se demande "comment aborder" la jeune fille.

La conversation s'engage sur "la pluie, le beau temps", et l'on entre dans les pensées du narrateur qui nous paraît d'autant plus proche, d'autant plus humain : "ça n'a rien de génial", pense-t-il, d'autant que le style de cette expression est familier, comme l'est aussi la réflexion qui suit : "Mais c'est bien pour forcer son étoile".

Et de fil en aiguille, la conversation se fait plus intime : 

 "Puis vient le moment où l'on parle de soi
Et la neige a fondu sous nos pas"

Et l'on trouve là une belle expression poétique qui suggère une confiance et une complicité mutuelle, une expression qui en rappelle une autre : "rompre la glace."

 

Le refrain évoque alors cette rencontre au passé, et on découvre le magnifique nom de ce café qui a servi de cadre à la rencontre :

"On s'est connus au café des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri"

Et c'est un bonheur infini qui est décrit dans les vers suivants, grâce l'emploi de l'imparfait à valeur durative :

"On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien mais on avait toute la vie"

Un bonheur fait de simplicité, d'évidence, ce que suggère bien le style familier utilisé, avec l'emploi des verbes "être, avoir".

 

Le couplet suivant marque une nouvelle étape, avec une autre saison : "Nancy au printemps, ça ressemble au Midi". Et, cette fois, l'amour s'est installé, avec une belle réciprocité, grâce à la répétition du verbe "aimer" :

"Elle m'aime et je l'aime aussi"

Les deux amoureux sont réunis aussi avec l'utilisation du pronom indéfini "on" :

"On marche en parlant, on refait la philo"

Conversations, photos prises par le narrateur... les amoureux vivent un bonheur idyllique...

Un bonheur fait de temps libre, de soleil, et le café des trois colombes reste un refuge pour les deux amoureux qui s'y retrouvent à la nuit, loin de la "lumière et du bruit".

 

Mais soudainement, le narrateur indique une distance dans l'espace et dans le temps, malgré la présence du souvenir :

"Nancy, c'est très loin, c'est au bout de la terre
Ça s'éloigne à chaque anniversaire"

Et pourtant, malgré l'éloignement, le personnage exprime une certitude :

"Mais j'en suis certain, mes chagrins s'en souviennent
Le bonheur passait par la Lorraine"

Le temps a passé, et le bonheur s'est enfui, mais il reste le souvenir inaltérable de ce bonheur associé à la Lorraine et au café des trois colombes.

On perçoit là une nostalgie, un regret dans cette confidence, grâce à cette belle expression imagée pleine de poésie : "mes chagrins s'en souviennent".

Un bonheur disparu, "il s'en est allé", un bonheur perdu, et le narrateur exprime alors un paradoxe :

"Je t'ai oubliée, mais c'est plus fort que moi
Il m'arrive de penser à toi"

 

Quelle nostalgie dans cette belle chanson d'amour ! Un passé magnifié, celui de la jeunesse triomphante... Les personnages qui ne sont pas décrits ni nommés nous touchent d'autant plus car ils ont une valeur universelle, on peut s'identifier à eux.

 

La mélodie emplie de tendresse est bien en harmonie avec une forme de confidence, elle s'amplifie dans le refrain avec l'évocation du café des trois colombes.

 

Pour mémoire : 


Les paroles de Le café des trois colombes ont été écrites par Pierre Delanoë.
Le titre Le café des trois colombes a été interprété par Joe Dassin en 1976. 

Le chanteur et compositeur néerlandais Pierre Kartner, plus connu sous le nom de Vader Abraham a composé la musique, il est l'auteur de Het kleine café aan de haven, repris en français par Mireille Mathieu sous le nom Le Vieux café de la rue d'Amérique et par Joe Dassin Le Café des Trois Colombes.

 

 

Les paroles :

https://www.paroles.net/joe-dassin/paroles-le-cafe-des-trois-colombes


 

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29 janvier 2025 3 29 /01 /janvier /2025 10:34
Cachez vos portables !

On voit de plus en plus de gens marcher dans les rues avec leur portable à la main, un geste qui se révèle de plus en plus dangereux, car les voleurs sont à l'affût et saisissent la moindre occasion pour passer à l'action...

Cachez vos portables !

"600 000 téléphones portables sont dérobés en France chaque année. Les autorités peinent à lutter contre les réseaux toujours plus organisés. À Londres, le niveau est alarmant : un téléphone est volé toutes les six minutes.


Le vol ne prend qu'une fraction de seconde : les téléphones sont arrachés à même la main des passants en plein jour et en pleine rue. Quelques instants d'inattention suffisent aux voleurs masqués, lancés à toute vitesse à vélo ou à moto. À Londres, un téléphone est déclaré volé toutes les six minutes, soit une hausse de 150 % en un an !

Ils sont si fréquents qu'un Londonien en a été la victime pas une mais deux fois...

"On se sent en grande détresse, sans défense. Vous ne pouvez rien faire, ni rentrer à la maison ni appeler quelqu'un. Et dans mon téléphone, j'avais des photos de mon passeport, mon adresse...", témoigne ce Londonien.

Avec parfois des conséquences graves : un trentenaire ne s'est pas seulement fait dérober son téléphone dans le métro, mais plus de 25 000 euros dans les jours suivant le vol.

"C'était au moment où les portes du métro étaient sur le point de se fermer, on m'a arraché mon téléphone des mains d'un coup. Je n'imaginais pas qu'après ils allaient prendre tout cet argent sur mon compte et contracter un prêt en mon nom. Ensuite, je me sentais tremblant, je ne faisais plus confiance en personne. Beaucoup de gens ne s'en remettent pas : c'est très traumatisant.", déclare le trentenaire.

Le plus souvent, ces téléphones ne sont jamais retrouvés. Seuls 1 % de ces vols conduisent à une arrestation. Des images prises par la police montrent des téléphones emballés dans du papier aluminium pour bloquer le signal téléphonique.

Certains se retrouvent même en quelques jours de l'autre côté de la planète, sur le marché de l'électronique reconditionné à Shenzhen, la Silicon Valley chinoise. 

La police fait face à un réseau tentaculaire de trafic de téléphones.

"En général, les voleurs de téléphones sont affiliés à des gangs. Ce sont souvent des jeunes impliqués dans d'autres trafics comme la drogue. L'échelle du phénomène et son ampleur laissent penser qu'on a affaire avec un réseau organisé", explique le sergent Stuart Ford.

La police londonienne a déjà renforcé ses patrouilles spécialisées dans les quartiers les plus fréquentés, sans réussir à endiguer ce fléau. 

La ville de Londres est désormais considérée comme la capitale européenne des vols de téléphones..."

 

A Paris, un adolescent de 14 ans, Elias, a même été tué, parce que deux jeunes voulaient lui dérober son portable, et qu'il a résisté. Terrifiant ! 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/economie/fraude/fraude-a-londres-les-vols-de-telephones-se-multiplient_6983594.html

 

 

 

 

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27 janvier 2025 1 27 /01 /janvier /2025 12:40
Quand un système de sécurité devient un danger mortel...

 

Nos sociétés font de plus en plus appel à des systèmes de contrôle et de sécurité, mais il arrive parfois que ces systèmes défaillants deviennent dangereux, et même mortels... c'est un comble, tout de même : un système de sécurité qui en vient à tuer des gens.

"Les airbags défectueux installés sur des millions de véhicules constituent un problème majeur. Une enquête de la cellule d'investigation de Radio France révèle qu'au moins 15 personnes auraient été tuées à cause de cette anomalie en France. Les équipes de France Télévisions et d'"Envoyé spécial" se sont penchées sur le sujet.


Les familles de victimes leur ont donné un nom : les "airbags tueurs". Des airbags défectueux, installés dans des centaines de milliers de véhicules, qui au lieu de sauver des vies, sont parfois mortels. Selon Radio France, leur explosion a déjà tué 15 personnes en France depuis 2016, dont 14 en Outre-mer. En mai 2023, sur les routes de Basse-Terre, en Guadeloupe, Évelyne Saint-Louis, une mère de famille, a trouvé la mort à bord de sa Citroën C3 d'occasion. Son airbag a explosé sans raison apparente, projetant sur elle des débris métalliques. Un choc mortel. 


L'accident a laissé trois enfants orphelins, qui ont reçu, après le drame, un courrier du constructeur automobile.

"Votre véhicule est équipé d'un ou plusieurs airbags de l'équipementier Takata qui peuvent se rompre et projeter des débris susceptibles de provoquer des blessures graves voire mortelles."

Un courrier reçu un mois après le décès de la mère.

"Si on avait su ça avant, cela aurait pu être évité.", témoigne la fille de la victime.

Mais pourquoi un courrier d'avertissement aussi tardif ? Cela fait pourtant dix ans que les défaillances des airbags de l'équipementier japonais Takata font scandale.

D'abord aux Etats-Unis : un journaliste a pu mettre la main sur une étude du sénat américain... selon lui, les constructeurs connaissaient les dangers de ces airbags dès 2016.

"Il est clairement mentionné que la durée de vie des airbags varie de 6 à 9 ans dans les zones les plus chaudes et les plus humides, jusqu'à 25 ans dans les régions américaines très froides. Donc, dès 2016, et même avant, puisqu'il y a déjà eu des accidents, les constructeurs ont la certitude que les airbags Takata ne fonctionneront pas sur la durée.", dit Julien Duponchel, journaliste.

Pour éviter de nouveaux accidents, une vaste campagne de rappel cde voitures vient d'être lancée pour les véhicules construits entre 1998 et 2019. Cela concerne les marques des groupes Stellantis, Volkswagen, BMW, Nissan et Toyota.

500 000 automobilistes pourraient être concernés par ces défauts d'airbags sur le territoire. Le gouvernement appelle les automobilistes à vérifier sur les sites des constructeurs si leur véhicule est à risque.

Il suffit d'entrer le numéro de châssis présent sur la carte grise.

Si les airbags sont défectueux, il faut prendre rendez-vous chez le garagiste. Le remplacement est pris en charge à 100% par le constructeur."

Une mise en danger scandaleuse de la vie des gens... 

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/airbags-defectueux-au-moins-15-personnes-sont-mortes-enquete-sur-un-scandale_7002152.html

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/airbags-takata-defectueux-rappel-massif-de-vehicules-citroen_7030529.html

 

 

 

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26 janvier 2025 7 26 /01 /janvier /2025 13:28
Mystères et surprises du temple de Diane...

 

Près de la source, dans l'antique sanctuaire du culte impérial, voici le temple de Diane ! Un temple préservé d'une ruine totale parce qu'il devint vers l'an mille un monastère des filles de l'ordre de Saint-Benoît...

 

Temple de Diane ? Rien n'est moins sûr... Temple de l'eau ? Bibliothèque ? On ne sait pas...

 

Mais pourquoi cette appellation : Temple de Diane ? Le temple est tout près d'une colline boisée, lieu idéal pour la déesse de la chasse Diane...

 

En tout cas, un lieu entouré de mystères, et  d'autant plus séduisant...

Un temple de vieilles pierres patinées par le temps... refuge pour les pigeons...

 

Et le lieu est encore plus séduisant quand il accueille des spectacles...

Spectacles de chant, de musique, de théâtre, de danse...

 

Ce jour-là, des déesses se sont invitées sous les voûtes de l' antique monument...

Cinq déesses, aux longs cheveux dansent avec grâce sous les yeux émerveillés des visiteurs...

On admire leurs mouvements en cadence, leurs cheveux qui volent, leur enthousiasme dans ce lieu mystique...

Un joli ballet de déesses dans le temple...

 

Musique, chant des cigales viennent souligner la beauté des lieux et du spectacle...

 

 

 

 

 

 

 

 

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