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6 janvier 2025 1 06 /01 /janvier /2025 12:52
Les SATURNALES à l'honneur à Nîmes...

 

Les Saturnales : cette fête romaine trop peu connue a été mise à l'honneur lors d'une projection sur la Maison Carrée de Nîmes... un cadre idéal pour évoquer cette fête antique...

Pour mémoire : les Saturnales étaient célébrées  du 17 au 23 décembre en l'honneur de Saturne, divinité réputée avoir introduit l'agriculture et les arts. C'était la saison où les travaux agricoles s'achevaient, une fête joyeuse au cours de laquelle les activités habituelles étaient suspendues.

Pendant une semaine, l’ordre social était inversé et il était courant de voir des esclaves bénéficier temporairement d’une certaine liberté. Les Saturnales représentent un moment festif, où l’on mange et boit parfois avec excès, où l’on s’échange des cadeaux.
 

Avec ces fêtes, on se préparait à la nuit la plus longue de l'année et on célébrait aussi le retour de l'allongement des jours, et donc la victoire de la lumière sur les ténèbres, annonce des récoltes futures.

 

Soudain, des lumières sur les colonnes et le fronton de ce temple romain, vieux de plus de 2000 ans ! Et l'inscription Les SATURNALES s'affiche en lettres majuscules sur la façade de l'édifice...

Un vase se profile : un vase antique magique, comparable à la lampe d'Aladin, qui éclaire le public à travers les différents tableaux.

Puis, on voit tourner la roue du temps et des heures : la journée d'un Romain se divise en douze heures de jour, comptées à partir de l'apparition du soleil le matin jusqu'à sa disparition le soir, le milieu du jour (meridiem) correspondant à notre midi. 

 

Lune et soleil défilent sur le fronton, pour marquer l'écoulement du temps, des jours et des nuits... puis la lumière, le soleil envahissent la façade et la date du début des Saturnales apparaît : 17 décembre...

 

Que la fête commence ! Des cadeaux, une musique joyeuse, des bougies qui dansent sur l'édifice... des décorations, le vase de Saturne qui tourbillonne, des masques, des danses...

 

Des colonnes antiques surgissent, et soudain les colonnes de la Maison Carrée se couvrent de jeux de dés colorés qui tourbillonnent. En effet, fête de l'abondance partagée, les Saturnales sont aussi la fête du Hasard : c'est la seule occasion où il était permis aux esclaves de jouer aux jeux de dés...

 

C'est aussi la fête des apparences : on offre des cadeaux qui ne valent rien, des objets en pâte et en argile qui sont des friandises en trompe-l'oeil et on voit défiler ces cadeaux derrière les colonnes de la Maison Carrée.

Rien de vrai ce jour-là : ni l'égalité entre les hommes, ni les cadeaux que l'on se fait...

La lumière, des oiseaux, les portes, les fenêtres décorées avec de la verdure qui pousse annoncent les beaux jours à venir...

 

Un bien joli spectacle donné à l'occasion des fêtes de Noël... 

 

La fête de Noël est l’une des plus grandes fêtes chrétiennes, mais c’est aussi l’une des plus anciennes, qui puise ses origines dans les fêtes du dieu romain Saturne, il y a de cela maintenant plus de 2500 ans !

 

 

 

 

 

https://nunc.ch/saturnales/

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5 janvier 2025 7 05 /01 /janvier /2025 13:10
Beauté de l'hiver...

 

Beauté de l'hiver... les arbres dépouillés dansent sur l'azur, leurs ramures dessinent des arabesques de branches noueuses...

 

 

Merveilleux spectacle de l'hiver !

 

 

Des entrelacs de branches qui se croisent dans une féerie de méandres...

 

 

Un vieux tilleul dresse son tronc majestueux et ses cornes ondulées de branches...

 

 

Un marronnier se couvre d'un treillis et de myriades de mailles... comme une toile d'araignée géante...

 

 

Sur le plan d'eau, les cygnes caracolent... tandis que l'onde se pare de vagues dorées sous le soleil de l'hiver...

 

 

 

Et déjà des bourgeons apparaissent, annonçant le printemps à venir !

 

 

Le soleil redessine les arabesques des marronniers, les fait encore danser sur l'azur...

 

 

Sur l'eau du canal, un arbre danse une sarabande, tandis que le nymphée resplendit sous la lumière, couronné par des arbres toujours verts : sapins, cèdres, cyprès...

 

 

Et voici que des fleurs nouvelles surgissent au coeur de l'hiver, lumineuses, solaires !

 

 

 

Spectacles magiques de l'hiver !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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3 janvier 2025 5 03 /01 /janvier /2025 12:30
Un concert de Noël tout en douceur...

 

La chorale Calliopé accompagnée de l’ensemble à cordes Eclisses et de l’Ensemble Vocal de Sommières, sous la direction de Laurent Richard nous a offert un concert de Noël empli de charme et de douceur...

Pour cette année, c'est l'ensemble à cordes Eclisses constitué de jeunes musiciens qui assurait la partie instrumentale, complété par l'orgue.

Le concert comportait deux parties, une première partie purement instrumentale et une seconde avec le choeur.

 

On écoute d'abord un extrait de la cantate 156 de Bach : une musique divine, apaisante... C'est Laurent Richard qui nous fait entendre ses talents d'hautboïste. Un moment de grâce...

 

Place à trois pièces de Mendelssohn : pièces pour la veillée de Noël... trois morceaux qui nous bercent et nous font rêver... des pièces courtes faciles à jouer pour de jeunes musiciens...
 

On aime la légèreté, la douceur de la pizzicato Polka de Strauss : quand le violon devient un instrument de percussion... tout le morceau est joué avec un doigt, sans archet !

 

Et voici que la chorale rentre en scène pour interpréter un air de Cherubini : Veni Jesu Amor mi... comme une douce prière...

Puis, c'est le magnifique aria de Haendel :  "Lascia ch'io pianga" : Quelle simplicité émouvante et quelle musique harmonieuse ! les voix de la chorale se croisent dans une interprétation divine...


"Lascia ch'io pianga                                           
Mia cruda sorte
E che sospiri
La libertà
E che sospiri
E che sospiri
La libertà
Lascia ch'io pianga
Mia cruda sorte
E che sospiri
La libertà
Il duolo infranga
Queste ritorte
De' miei martiri
Sol per pietà
De' miei martiri
Sol per pietà
Lascia ch'io pianga
Mia cruda…"

 


"Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Et soupirer, et soupirer après ma liberté !
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Que la douleur brise les liens
De mon martyre, ne fût-ce que par pitié,
De mon martyre, ne fût-ce que par pitié.
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté."

 

On est ému encore par ce chant empli de pureté de Giuseppe de MARZI : Signore delle cime... un chant de prière d' inspiration populaire , avec des paroles et une musique composées en 1958 par le compositeur de Vicence, Giuseppe  de Marzi , alors âgé de vingt-trois ans. La chanson est un une commémoration funéraire de De Marzi à la mémoire de son ami Bepi Bertagnoli, emporté par une avalanche en 1951 lors d'une ascension solitaire du mont Gramolon dans la haute vallée du Chiampo . La chanson a été interprétée pour la première fois en octobre 1958 à l'occasion de la cérémonie de pose d'une plaque à la mémoire du défunt.

 


"Dio del cielo, Signore delle cime,

Un nostro amico hai chiesto alla montagna.

Ma ti preghiamo, ma ti preghiamo 

Su nel Paradiso, su nel paradiso

Lascialo andare per le tue montagne.

 

Santa Maria, Signora della neve,

Copri col bianco, soffice mantello,

Il nostro amico, il nostro fratello.

Su nel Paradiso, su nel paradiso

Lascialo andare per le tue montagne."

 
"Dieu du ciel,

Seigneur des cimes,

Dans la montagne tu as appelé notre ami.

Mais nous te prions, mais nous te prions :

Là-haut au paradis, là-haut au paradis,

Laisse-le aller dans tes montagnes.

 

Sainte Marie, Dame des neiges,

Couvre avec un blanc manteau moelleux

Notre ami, Notre frère,

Là-haut au paradis, là-haut au paradis,

Laisse-le aller dans tes montagnes."

 

On écoute ensuite un extrait de La Flûte enchantée de Mozart : Das klinget so herrlich, un air joyeux, entraînant...

 

"Das klinget so herrlich
Das klinget so schön !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Nie hab ich so etwas gehört und gesehn !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Nie hab ich so etwas gehört und gesehn !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la

Das klinget: traduction

Quels sons merveilleux
Quels sons ravissants !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Jamais je n'ai entendu ni vu rien de tel !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Jamais je n'ai entendu ni vu rien de tel !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la"

 

Puis, c'est le célèbre Panis Angelicus de César Franck qui nous séduit de ses notes emplies de douceur...

 

On découvre le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré,  une pièce vocale composée en 1865 par Gabriel Fauré, alors âgé seulement de 19 ans : magnifique chant qui invite au recueillement...

 

Quel apaisement aussi dans ce choeur final de l'oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns !

 

Merci aux musiciens, aux choristes pour ce moment de grâce, d'harmonie, de beauté...

 

 

 

 

 

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1 janvier 2025 3 01 /01 /janvier /2025 12:51
Bonne année à tous...

 

 

De la beauté, de la beauté, encore de la beauté pour cette nouvelle année !

 

 

 

La beauté des saisons qui se renouvellent... la beauté de la musique que l'on redécouvre sans cesse...

 

 

 

 

La beauté du monde, des arbres, des fleurs, des oiseaux et de tous les êtres vivants qui peuplent cette planète...

 

 

 

 

De la beauté, encore de la beauté pour tous !

 

 

 

Une très bonne année à tous...

 

 

 

Quelques citations sur la beauté : 

 

"La beauté est la plus certaine des consolations, le plus immédiat des bonheurs.... La splendeur du monde est là, à portée de regard, et c'est l'une des dernières raisons d'espérer." Laurence Devillairs, La Splendeur du Monde.

 

"A chaque fois que l'on accomplit le bien, on ajoute de la beauté au monde. On prouve qu'il existe en nous une largeur de coeur qui ne se plie pas à nos intérêts égoïstes, et qui est même capable de venir déranger notre confort." Laurence Devillairs.

 

"L'époque est réaliste, la beauté nous rappelle que le merveilleux existe. L'époque est au blasement, mais la beauté est là, partout, qui nous appelle, nous propose de troquer l'ironie contre l'éblouissement... Elle nous donne tant et nous demande si peu : juste d'ouvrir les yeux et de contempler." Charles Pépin, Quand la Beauté nous sauve.

 

 

 

 

 

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30 décembre 2024 1 30 /12 /décembre /2024 13:00
Il est né le divin enfant...

 

Une chanson de Noël que nous connaissons tous : un hymne de joie devant la naissance d'un enfant, symbole de renouveau, d'espoir... d'autant plus que cet enfant est divin...

 

Le chant fait rayonner la nouvelle de cette naissance avec ce vers répété dans le refrain à deux reprises : "Il est né le divin enfant". La formule a une valeur de mise en relief avec le sujet dupliqué, et repris après le verbe.

 

Et cette nouvelle ne peut que susciter un immense bonheur, une envie de musique, de chant... les impératifs utilisés suggèrent bien cet enthousiasme, ce besoin de manifester une joie intense : "Jouez hautbois, résonnez musettes...Chantons tous son avènement"

Un avènement attendu "Depuis plus de quatre mille ans", comme "Nous le promettaient les prophètes." C'est dire si la joie est d'autant plus importante et bienvenue !

 

Et la chanson d'évoquer toute l'humilité qui entoure cette naissance comme le montre cette expression :"Une étable est son logement". On note la simplicité de la phrase avec l'emploi du verbe "être" que l'on retrouve dans le vers suivant : "Un peu de paille est sa couchette".

 

Et dès lors un constat s'impose : "Pour un Dieu quel abaissement".

 

Mais il s'agit de fêter l'événement dignement : sont alors invoqués les "rois de l'orient", dans une apostrophe solennelle : avec des impératifs insistants, ils sont invités à la célébration :

"Partez ô rois de l'orient
Venez vous unir à nos fêtes"

 

Il est aussi question d'union face à cette naissance qui doit être l'occasion de se rassembler... pour "adorer cet enfant", lui rendre hommage.

Le verbe "adorer", très fort, renvoie, lui, à une ferveur religieuse.

 

Dans le dernier couplet, apparaît enfin le nom de cet enfant dans une invocation majestueuse :

"Ô Jésus, ô Roi tout puissant
Tout petit enfant que vous êtes
Ô Jésus, ô Roi tout puissant
Régnez sur nous entièrement"

Qualifié de "Roi", avec une majuscule, alors qu'il n'est qu'un tout petit enfant, Jésus ne peut que susciter le respect, la soumission à son règne.

 

Quelle belle simplicité dans les paroles de ce chant ! Quel beau message d'union ! La mélodie emplie d'entrain, d'enthousiasme, notamment dans le refrain, souligne la joie, l'espoir qui entourent cette naissance...

 

Ce magnifique chant de Noël  apparaît au début du XIXe siècle, dès 1818, et trouve sa place dans plusieurs recueils de cantiques dès la Restauration.

 

 

Le concours des chorales : à 1 heure, 25 minutes : une magnifique version de ce chant

 

https://www.france.tv/france-3/le-grand-concours-des-regions/6764602-quelle-sera-la-meilleure-chorale-de-france.html


 

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29 décembre 2024 7 29 /12 /décembre /2024 13:05
La messagère de Noël...

 

C'est le soir de Noël : une petite mésange bleue s'est invitée sur mon balcon... l'oiseau fragile nous fait admirer son plumage soyeux, ses teintes contrastées de bleu, de noir, de lumière...

 

 

L'oiseau picore quelques graines, les savoure, s'en délecte...

 

 

Quel joli spectacle de Noël !

 

 

Quelle splendeur ! Quelle délicatesse dans les teintes de ciel et de nuées  !

 

 

Les oiseaux nous offrent ainsi un monde de beauté, d'harmonie, d'élégance... une beauté fugitive, car ils sont si prestes à s'envoler...

 

 

 

 

Beautés célestes, merveilles de notre cosmos, les oiseaux nous font entrevoir les splendeurs de ce monde duquel nous nous sommes de plus en plus éloignés...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : Pixabay  Vidéo : rosemar

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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 13:22
Toute la magie de Noël !

 

Le Musée du Vieux Nîmes mis en lumières pour ces fêtes de Noël...

 

Soudain, la façade s'illumine de couleurs éclatantes et une étoile filante parcourt le bâtiment...

 

Des bottes de Noël se profilent et toute une végétation surgit : champignons, éclats de feuilles... une nuée de papillons envahit l'espace de la façade, annonçant les beaux jours à venir...

 

Des feuilles énormes recouvrent alors le bâtiment...

 

Le houx se fait collier de perles rouges tout en haut du monument... et des feuilles de houx se déploient tandis que des baies rebondissent et finissent par submerger la façade...

 

Des parures de Noël se dessinent : guirlandes lumineuses, bougies puis, les fenêtres du bâtiment s'éclairent dans la nuit et l'étoile de Noël réapparaît...

 

Des friandises de Noël surgissent, et une énorme bouche s'apprête à savourer une couronne de Noël...

 

 

Toute la façade revêt alors l'apparence d'une tablette de chocolat...

 

 

Des frises colorées viennent décorer l'édifice... ainsi que des boules de Noël...

 

 

Soudain,  c'est la magie de la neige tourbillonnante ! Et voilà qu'une étoile s'empare de la façade !

 

 

La neige encore et un chalet de montagne autour duquel tourne une étoile...

 

 

 

Un sapin apparaît encerclé par une étoile filante qui soudain le fait grandir sous un feu d'artifices alors que des cadeaux s'entassent sous l'arbre...

 

 

 

Toute la magie de Noël !

 

 

 

 

 

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25 décembre 2024 3 25 /12 /décembre /2024 14:00
Joyeux Noël Nîmois !

 

Des illuminations dans la ville : un paquet cadeau enrubanné, des boules de Noël scintillantes, une déclaration d'amour à la ville devant la Maison Carrée...

 

 

Une Maison Carrée magnifiée par la lumière... une crèche dans une église, magnifique symbole de beauté, d'harmonie, d'humilité, de partage, d'espoir, de renouveau...

 

 

 

Le Musée du Vieux Nîmes inondé de lumières... la Maison Carrée encore et ses chapiteaux corinthiens couronnés par la pleine lune et de brillantes étoiles...

 

 

Un spectacle féerique devant ce temple romain vieux de plus de 2000 ans : des poupées géantes qui déambulent, en chantant des airs d'opéras célèbres...

 

 

Des concerts partout dans la ville...

 

 

 

 

Le père Noël qui s'attarde à la terrasse d'un café, puis qui parle aux enfants, leur offre des cadeaux, un sapin qui s'anime dans une fête foraine...

 

 

 

 

Encore une crèche, merveille de recueillement, de grâce, de délicatesse...

 

 

 

Joyeux Noël Nîmois à tous !

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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23 décembre 2024 1 23 /12 /décembre /2024 12:44
Une magnifique leçon d'étoiles...

 

Une belle idée : illuminer l'horloge du lycée Daudet à Nîmes pour une adaptation libre, poétique du récit intitulé Les Etoiles, extrait du recueil Les Lettres de mon moulin, d'Alphonse Daudet, justement...

 

Dans le premier tableau, apparaît le jeune berger, héros de cette histoire : assis sur l'herbe près de son chien, on voit se dessiner au dessus de lui de hautes montagnes, les Alpages, et près du berger, son troupeau de moutons...

 

Puis, la pluie, l'orage se déchaînent et rayent le paysage... soudain, l'obscurité, et le jeune berger est alors accompagné d'une silhouette féminine, en robe blanche... Il s'agit de Stéphanette, la fille de ses maîtres...

Le berger solitaire, occupé à garder ses bêtes sur Le Luberon, pendant le mois de Juillet, a reçu la visite inhabituelle de Stéphanette  qui lui a apporté ses "vivres de quinzaine."

Bloquée par l'orage, la jeune fille est contrainte de passer la nuit auprès du berger. 

 

C'est alors que commence une nuit magique à la belle étoile, une nuit au cours de laquelle le berger donne une leçon d'étoiles à Stéphanette...

Le jeune homme amoureux est ravi de cette opportunité qui lui permet de mieux faire connaissance avec la demoiselle.

Il  raconte alors la nuit et ses mystères... Un monde poétique où l'obscurité amplifie les bruits, les lumières qui brillent... "un monde mystérieux s'éveille dans la solitude et le silence..."

La nature se met à vivre plus intensément : "les sources chantent bien plus clair, les étangs allument de petites flammes". Personnifiée, la nature est ainsi magnifiée par ce berger poète qui évoque "les esprits de la montagne qui vont et viennent librement".

 

Une nuée d'étoiles, la Voie lactée surgissent sur la tour de l'horloge... des lueurs se dessinent dans la nuit, puis un chapelet d'étoiles, la Grande Ourse ou le "Char des âmes".

Des noms surgissent dans la nuit, emplis de symboles et de poésie.

Les étoiles ouvrent des chemins, font naître des images de char lumineux, prennent vie, deviennent des personnages, "un Charretier, Trois Rois, Jean de Milan, le flambeau des astres"...

Des étoiles filantes traversent l'espace de la nuit...

 

La scène s'achève dans une ambiance de complicité entre les deux personnages puisque la jeune fille pose sa tête sur l'épaule du berger et s'endort. Les étoiles comparées à un troupeau se meuvent dans le ciel et le berger imagine alors qu'une étoile "la plus fine, la plus brillante" vient de se poser sur son épaule...

 

 

Rappel : une leçon d'étoiles avec le texte de Daudet :

 

http://rosemar.over-blog.com/2018/12/une-lecon-d-etoiles.html

 

Il faut relire le récit intitulé Les étoiles, inséré dans le recueil d'Alphonse Daudet, Les lettres de mon moulin...

 

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22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 13:20
Jour de pluie...

 

Il pleut sur le canal... des feuilles d'automne éparpillées sur l'eau éclairent de leurs teintes chaleureuses cette journée maussade...

 

 

 

 

La pluie dessine des myriades de ronds dans l'eau... des motifs ondoyants, des cercles qui s'entrecroisent, s'élargissent à l'infini...

 

 

 

 

Clapotis, murmures, ruissellements de l'eau, merveilles de l'eau, fluidité, mobilité, magie de l'eau !

 

 

 

 

Sur le bord, on peut aussi admirer une feuille d'automne magnifiée par la pluie : teintes rousses, brunes, éclats de xanthe...

 

 

 

 

 

La feuille, comme vernissée, brille, rutile, la feuille fait resplendir toutes les couleurs de l'automne sublimées par l'eau de pluie !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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