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9 mai 2020 6 09 /05 /mai /2020 10:56
Au bal masqué...

 

 

Une chanson emplie de gaieté qui invite à la fête, à la danse, au bal masqué, un rythme endiablé, une musique entraînante... voilà de quoi inciter à la bonne humeur...

Dès le début de la chanson, on nous invite à observer un personnage féminin en train de danser... ce personnage désigné simplement par le pronom "elle" n'est pas nommé, ni décrit : ainsi, l'auditeur, l'auditrice peuvent s'identifier à elle. 

Le verbe "danser" réitéré à plusieurs reprises souligne le bonheur, et même l'exaltation du personnage...

On perçoit comme une ivresse accordée par la danse... ivresse soulignée par cette expression : "elle ne peut pas s'arrêter..."

Le texte ponctué par l'interjection "ohé" est aussi une invitation à s'amuser....

D'autant que ce bal, cette fête ont été préparés de longue date...


"Pendant tout' l'année,
On prépar' les costumes
Dracula,
Casanova
C'est un vrai plaisir
De respecter les coutumes
Cendrillon (Cendrillon)
Napoléon (Napoléon)"

 

Dans cette fête, on perçoit ainsi tout un bonheur de l'attente, de la préparation minutieuse... c'est un bonheur qui se mérite grâce à la confection des costumes qui se prolonge "toute une année."

Le bonheur aussi de se conformer à des "coutumes"qui sont anciennes.

 

L'énumération des personnages "Dracula, Casanova, Cendrillon, Napoléon" souligne l'éclectisme des déguisements : personnages imaginaires et historiques alternent...

 

Soudain, on entend un discours direct à la première personne : 

"Aujourd'hui,
Je fais ce qui me plaît, me plaît
Devinez, devinez, devinez qui je suis..."

 

Le bonheur de la fête vient aussi d'une envie de liberté, et du plaisir du jeu : il s'agit de deviner qui se cache derrière chaque déguisement...

C'est aussi une occasion de rencontres, de "changer de partenaire", une occasion de rêver, suggérée par l'expression : "On peut s'envoler en gardant les pieds sur terre..."

La fête offre ainsi  toutes sortes de libertés : changer de personnalité, de vêtements, embrasser les autres, aller à leur rencontre...

 

On retrouve une longue énumération de personnages qui met en évidence la diversité des costumes, des époques...

"Joséphin' (Joséphin')
Dracula (Dracula)
D'Artagnan (D'Artagnan)
Cendrillon (Cendrillon)
Jul's César (Jul's César)
Arlequin (Arlequin)
Superman (Superman)
Colombin' (Colombin')"

 

Ainsi, cette chanson évoque un bal masqué haut en couleurs, empli de dynamisme, de joie de vivre...

La musique et le texte pleins de vivacité nous entraînent dans un tourbillon de masques...

 

Mais, pourrons-nous un jour à nouveau connaître cette simple joie des bals, ce bonheur de danser avec les autres, cet épanouissement offert par la rencontre avec les autres ?

Pourrons-nous un jour utiliser des masques seulement dans le but d' aller au bal ?

 

 

 

 

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7 mai 2020 4 07 /05 /mai /2020 10:41
Une civilisation du "sans contact"...

 

Face à la crise sanitaire liée au coronavirus, pour limiter les risques de propagation du virus, le paiement sans contact est fortement conseillé et facilité...

Ainsi, dans les supermarchés, des messages sont diffusés régulièrement : "Pour préserver la santé de nos clients, le paiement sans contact est recommandé  : vous pouvez désormais payer vos achats jusqu'à 100 euros..."

Le paiement sans contact est aussi préconisé par l'Organisation mondiale de la santé.

On peut utiliser une carte bancaire, et même un iphone ou un téléphone mobile...

 

Nous entrons, ainsi, dans une civilisation du sans contact...

Finies les embrassades, finis les serrements de mains, finies les accolades... Désormais, l'autre devient suspect...

 

Et le sens du toucher s'affaiblit : "il n' y aura bientôt plus que les tablettes pour être tactiles", comme l'écrit fort justement Jean-Pierre Siméon dans son ouvrage intitulé La poésie sauvera le monde.

Nous perdons ainsi le contact avec le réel...

 

Nous sommes saturés d'images, de sons, car nous passons de plus en plus de temps devant des écrans... cette abondance aboutit à une sorte d'abrutissement... nous finissons par ne plus regarder, ne plus entendre...

Face à ces écrans, nous perdons aussi le sens du contact charnel avec le monde...

 

Et avec la crise du coronavirus, cette tendance s'aggrave : les écrans s'imposent dans les communications, dans le télé-travail, il nous faut prohiber le contact avec les autres, les objets eux-mêmes deviennent suspects....

Certains en viennent même à inventer des systèmes pour ouvrir des portes sans contact : "poignées de porte, sonnettes ou boutons d’ascenseur sont devenus avec le Covid-19 des obstacles redoutés pour éviter la transmission du virus. C’est pourquoi plusieurs entreprises ou particuliers se sont lancés dans la confection de crochets multi-usages ou d’objets se substituant à la main.

 

Conçu en inox antibactérien, le même que celui utilisé en milieu médical, l’objet se veut facile à nettoyer avec un peu d’eau et du savon et surtout recyclable."

Le produit, lancé il y a seulement quelques jours, a déjà reçu des commandes de plusieurs milliers de pièces. 

 

Une nouvelle civilisation est en train de naître : celle du sans contact, celle de la suspicion envers les autres, envers les objets...

Nos mains, ces merveilleux outils de préhension deviennent dès lors des objets de contamination...

Certains utilisent aussi des gants pour se protéger du virus, et là encore, ils perdent le contact avec le réel.

Triste monde où nous ne pourrons plus toucher, embrasser, effleurer, frôler, saisir...

Triste monde déshumanisé où les contacts humains sont réduits à néant...

 

 

 

Une civilisation du "sans contact"...
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6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 10:51
Est-ce que ce monde est sérieux ?

 

Comment dire la barbarie de la corrida ? Comment restituer la souffrance de l'animal voué à être sacrifié dans l'arène ?

Francis Cabrel a fait le choix judicieux de nous faire entendre les pensées d'un taureau qui s'exprime à la première personne : il personnifie l'animal qui retrouve ainsi toute sa dignité et toute sa noblesse.

 

Le poète nous fait voir le taureau, au moment même où il va entrer dans l'arène, enfermé, isolé dans une "chambre noire", un lieu effrayant alors que l'animal perçoit des bruits de fête au bout du couloir : le contraste est saisissant entre l'obscurité et la gaieté de l'ambiance créée par les hommes : "on s'amuse, on chante... les fanfares"....

Le contraste est saisissant aussi entre la solitude du taureau et la foule compacte représentée par le pronom indéfini "on" et plus loin par le mot au pluriel : "les fanfares".

L'animal est assailli de sensations, visuelles, auditives, particulièrement intenses : "la chambre noire", puis "le grand jour", le bruit du "verrou", les chants de la foule.

Et tout d'un coup, après une longue attente, le taureau découvre brutalement "le grand jour"...

 

On entre alors dans les pensées de l'animal, qui évoluent vers la compréhension de la situation : il est acculé, obligé d'avancer dans l'arène et d'affronter cette "danseuse ridicule"...

Le torero désigné par cette métaphore est dévalorisé et rabaissé grâce à l'emploi du féminin. Vêtu de son costume clinquant, il se réduit à une image grotesque.

 

Dès lors, l'animal n' a plus qu'une solution : avancer, combattre.

La question réitérée : "Est-ce que ce monde est sérieux ?" montre bien l'absurdité de la situation à laquelle est confronté le taureau : des gens qui se réjouissent d'un combat à venir.

 

L'animal évoque ensuite son pays d'origine l'Andalousie et ses "prairies bordées de cactus"... pour se donner du courage face à l'adversaire désigné encore par des termes péjoratifs : "ce pantin, ce minus".

L'homme est d'ailleurs mis sur le même plan que son chapeau dans l'expression : "lui et son chapeau", il est ainsi ravalé au rang d'objet, méprisable.

 

Et on perçoit la hargne de l'animal acculé à combattre : "Je vais l’attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil..."

Et de rajouter avec une assurance marquée par l'emploi du futur :

"Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles..."

 

Mais le voilà frappé et terrassé par des coups violents, contraint de "s'incliner".

Et à nouveau, l'animal ne comprend pas qui sont ces êtres qui l'entourent : il pose une question dénonciatrice : les toreros sont assimilés à des "acrobates, Avec leurs costumes de papier" et aussi à des "poupées".

Ces métaphores, cette féminisation les discréditent et les ridiculisent à nouveau.

"Ils sortent d’où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier?
J’ai jamais appris à me battre
Contre des poupées..."

 

Face à la douleur, seul le sable de l'arène réconforte l'animal, ainsi que le souvenir de son Andalousie natale.

On le voit aussi "prier pour que tout s'arrête."

 

Le dernier couplet met en scène la mort en direct du taureau avec des contrastes poignants qui soulignent la cruauté dont sont capables les humains : le rire, la danse devant la mort.

"Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu’on puisse autant
S’amuser autour d’une tombe."

 

Le texte s'achève avec ces paroles en espagnol, une invitation à danser encore autour de la mort des taureaux, comme une tradition qui se perpétue inlassablement :

"Si, si hombre, hombre
Baila, baila

Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar...
Y mataremos otros

Oui, oui mec
Danse, danse
Faut danser de nouveau
Et nous en tuerons d’autres
D'autres vies, d'autres taureaux
Et nous en tuerons d'autres
Allez viens
Venez, venez danser… "

 

La mélodie d'abord sombre, ténébreuse restitue bien la cruauté de la corrida, puis elle s'anime au rythme de la fête, et s'emporte pour évoquer l'agonie terrible de l'animal.

Cette dénonciation de la tauromachie met bien en évidence la violence des hommes, leur inconscience face à la douleur, leur mépris du vivant.

 

Le texte :

 

https://www.paroles.net/francis-cabrel/paroles-la-corrida

 

 

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 08:35
Enseigner avec un masque ?

 

Les enseignants devront porter des masques lors de la réouverture des écoles prévue pour le 11 mai...

Les enseignants, qui accueilleront progressivement des élèves au sein de leurs classes pendant la première phase du déconfinement, devront porter un masque en permanence dans les établissements scolaires, et ce, même "lorsqu’ils feront cours", a déclaré Olivier Véran.

On perçoit bien, avec cette décision, la déconnexion du monde politique avec les réalités du travail que connaissent les professeurs.

Les hommes politiques ont-ils déjà donné des cours ? Est-ce que les hommes politiques portent des masques lorsqu'ils font des déclarations ?


Enseigner avec un masque ?

Voilà une situation inédite qui pose de nombreux problèmes...

 

Parler derrière un masque, ce n'est pas un exercice facile, d'autant que les enseignants doivent forcer leur voix afin d'être audibles... Essayez donc de parler pendant une heure, avec un masque sur le visage... vous verrez ! Le masque étouffe les sons...

Faudrait-il prévoir des micros afin d'amplifier la voix ou encore des masques intégrant un porte-voix ?

 

Comment oublier que l'enseignement passe aussi par l'expressivité du visage ? Le sourire, la connivence, une voix chaleureuse...

L'enseignement, c'est d'abord une présence vivante qui doit s'adresser à des élèves.

Les professeurs vont étouffer sous leur masque. Enseigner avec un bâillon sur le visage, c'est une torture...

 

Quant à la décision de rouvrir les petites classes d'abord, cela paraît particulièrement imprudent dans la mesure où les jeunes enfants auront des difficultés à respecter les gestes barrières.

"La distanciation sociale en maternelle est impossible : apprendre, c'est partager, manipuler, c'est échanger... tout cela ne sera pas possible car tout objet qui sera touché par un élève devra être désinfecté...

En maternelle, la mission essentielle, c'est la socialisation avec les autres, c'est aussi l'apprentissage du langage et de la communication non verbale, notamment tout ce qui passe par le visage... le langage va être en plus légèrement déformé avec le masque...

Les plus petits ont besoin de contacts physiques...", témoignent des enseignantes d'école maternelle.

 

Ainsi, une dizaine de maires refusent déjà d'ouvrir leurs écoles. Un mouvement qui va aller en s'amplifiant, d'une part pour ne pas mettre en danger enfants et enseignants de leurs communes sur une décision politique de macron. D'autre part parce qu’ils seront directement visés par les plaintes en justice dès les premières contaminations.

 

 

Sources :

 

https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-02-mai-2020-0

 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/28/annabelle-martin-golay-meme-un-cours-virtuel-est-preferable-a-une-fausse-presence_6037963_3232.html

 

 

Enseigner avec un masque ?
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 13:24
Valérianes perlées de pluie...

 

 

Après la pluie, voici que les Valérianes se parent de somptueux éclats : perles translucides qui décorent les feuillages aux teintes de vert tendre...

 

 

 

Spectacle féerique, fête de l'eau et de ses embruns lumineux !

 

 

 

Les feuilles resplendissent de ces myriades de gouttes...

 

 

 

Les gouttelettes rondes forment des cascades, ruissellent sur les feuilles....

 

 

 

Les Valérianes s'embellissent de ces bijoux éphémères, si délicats, si fragiles...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Valérianes perlées de pluie...
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2 mai 2020 6 02 /05 /mai /2020 09:24
Des erreurs sur la carte de prévision du déconfinement : consternant !

 

 

Le Lot et le Cher sont apparus colorés en rouge jeudi soir sur les cartes publiés en vue du déconfinement, à cause d'erreurs de comptage. De fait, ces départements sont peu touchés par l'épidémie, surtout le Lot.

Comme le rapporte le journal La Dépêche, une seule personne est actuellement en réanimation dans le Lot. 15 patients sont hospitalisés. Et le département dénombre 16 décès liés au Covid-19. 

Le Cher compte actuellement trois personnes testées positives en réanimation et a enregistré 129 décès depuis le début de l’épidémie.

 

"Le classement en "rouge" des départements du Lot et du Cher sur la carte établie en prévision du déconfinement est sans doute dû à des erreurs de comptage", ont indiqué, vendredi, les agences régionales de santé (ARS) d'Occitanie et du Centre.

Consternant !

Décidément, quel cafouillage ! Rien ne nous aura été épargné... encore un couac désastreux !

L'amateurisme encore et toujours !

Des cartes sont ainsi diffusées et publiées sans aucune vérification préalable ?

Il suffisait d'ailleurs d'un simple coup d'oeil sur la carte pour suspecter des erreurs concernant plus particulièrement le Lot.

 

Décidément, il y a de quoi se poser des questions sur les responsables des Agences Régionales de Santé : à quoi servent-ils ?

Evidemment, de telles erreurs sont de nature à favoriser la suspicion concernant l'efficacité de la gestion de la crise du coronavirus.

On est sidéré par de tels manquements.

 

Alors que les masques sont encore attendus dans les pharmacies, alors que les respirateurs et les tests de dépistage font défaut, on constate encore des défaillances graves dans la diffusion des informations.

Certains départements qui sont classés en vert semblent aussi poser problème...

Bref, comment pourrait-on se fier à de telles cartes ? 

Pourquoi les diffuser si elles ne sont pas vérifiées ?

 

Bien sûr, on nous dit que cette carte est provisoire et qu'elle sera réactualisée au fil du temps jusqu'au 11 mai.

Pour autant, une telle erreur est dommageable : les réseaux dits sociaux, les médias diffusent déjà nombre de rumeurs, de fausses informations, on ne comprend pas qu'un organisme public de santé vienne rajouter à la confusion qui règne au cours de cette crise sanitaire.

 

On peut aussi craindre des erreurs dans le décompte des victimes du coronavirus : les personnes décédées à domicile échappent aux statistiques.

 

 

 

Des erreurs sur la carte de prévision du déconfinement : consternant !
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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 09:38
Un des dangers de la crise du coronavirus : la surveillance de masse...

 

Pour Yuval Harari, auteur notamment de Sapiens et Homo deus, "la crise que nous traversons peut constituer - à moins de faire les bons choix à très court terme - un point de basculement vers la surveillance de masse et le repli nationaliste. Il appelle à un sursaut rapide. "

 

Ce tournant est à redouter non seulement "parce que l’épidémie pourrait normaliser le déploiement d’outils de surveillance de masse dans des pays qui les rejetaient jusqu’alors", mais aussi "parce qu’une transition spectaculaire est en train de s’opérer vers une surveillance "sous-cutanée"  ("under the skin surveillance"), estime Harari. 

 

Harari imagine ainsi l'utilisation d'un bracelet biométrique qui permettrait de surveiller la température, le rythme cardiaque, la pression artérielle de toute une population.

Et tout cela pour préserver la santé des gens, ce qui peut paraître utile et nécessaire dans l'urgence.

 

Mais selon Harari, "les mesures temporaires ont une fâcheuse tendance à survivre aux urgences. Il y a toujours une nouvelle urgence à l’horizon."

En l'occurrence une nouvelle pandémie.

Certains États pourraient "assurer qu’il faut maintenir les systèmes de surveillance biométrique car ils craignent une seconde vague du virus."

Plutôt que de pratiquer un tel système de surveillance, Harari propose de responsabiliser les citoyens.

Ainsi, tout le monde a compris que le lavage des mains est indispensable en cas de pandémie.

Tout le monde peut comprendre les gestes barrières, le port du masque, la nécessité de respecter la distanciation sociale.

C'est une relation de confiance qui doit s'instaurer entre l'état et les citoyens.

Il faut refuser l'avènement de Big Brother.

Nous sommes déjà très largement surveillés par les GAFA : nous livrons chaque jour de multiples informations sur nos goûts, nos idées politiques, nos habitudes de vie...

Et, avec la crise du coronavirus, nous utilisons encore plus internet pour communiquer à distance.

 

Pouvons-nous vraiment nous déconnecter ? De plus en plus, des emplois, des entreprises demandent aux gens d'être connectés tout le temps et, avec la crise du coronavirus, cette tendance s'accentue.

Certains pays construisent même des sociétés de surveillance totale : c'est le cas en Israël... un état où tout le monde est surveillé, tout le temps.

Les GAFA savent absolument tout de ceux qui sont connectés : et ce sera encore plus une servitude volontaire quand ces GAFA  nous promettront, par dessus tout, une meilleure santé.

 

 

 

Source :

https://usbeketrica.com/article/covid-19-yuval-harari-anticipe-derapages-crise-et-appelle-sursaut

 

 

 

 

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29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 10:20
Un monde sans sourire...

 

 

Il semble que nous soyons voués à porter un masque dans les espaces publics et ce, pour un certain temps, tant que l'épidémie de coronavirus ne sera pas terminée.

Vous imaginez un monde sans sourire ? Un monde où les visages sont cachés par des masques qui ne laissent voir que les yeux...

 

La bouche, n'est-ce pas l'ouverture sur le monde, n'est-ce pas la sensualité, le sourire, le rire ?

Le rire, le sourire, c'est la vie, c'est une forme de connivence qui s'instaure entre les humains : nul besoin de parler, le sourire dit la bienveillance, l'humour, la complicité...

Le sourire dit la générosité, la sympathie, l'ironie, la sérénité, la bonté...

Le sourire, c'est notre humanité...

Vous imaginez un monde sans visages ? un monde sans individus, sans personnalités ?

 

Dans les magasins, on a de plus en plus l'impression de croiser des robots sans âme, des visages qui n'en sont plus, des morceaux de tissus, des êtres dénués de personnalité...

Des écrans vides, des masques sans visages...

 

Dans notre vie, nous sommes déjà depuis longtemps conditionnés par la publicité, lobotomisés : dans les supermarchés, les hommes sont réduits à devenir des consommateurs avides de biens matériels : munis d'une carte magnétique, magique, les hommes robotisés peuvent acheter toutes sortes de produits dans ces immenses lieux où sont regroupés des biens de consommation...

 

Nous sommes aussi déjà munis d'appareils sophistiqués dont nous ne pouvons plus nous passer : portables, i-pads, ordinateurs, nous vivons dans un monde virtuel et nous en arrivons à oublier la réalité qui nous entoure.

 

Et, nous sommes désormais contraints de porter des masques, de nous voiler le visage dès que nous sortons de chez nous.

"Bas les masques !" a-t-on envie de dire...

L'humain a besoin d'être en connivence avec l'autre, l'humain a besoin d'empathie...

 

Et puis, n'oublions pas les sourires de séduction... jolies bouches des filles et des garçons que l'on croise dans la rue, jolies bouches des enfants qui nous sourient, avides de découvertes.

Pourrons-nous un jour nous débarrasser de ce virus qui nous emprisonne, qui nous coupe des autres, qui nous obsède jusque dans nos gestes quotidiens ?

Pourrons-nous un jour mettre à bas les masques ?

 

 

 

 

Un monde sans sourire...
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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 08:51
Sous emprise...

 

Nous vivons depuis plus d'un mois sous emprise, l'emprise du virus à couronne : il est partout dans les magasins où sont répétés des messages d'alerte, où des affichettes sont installées pour nous recommander de respecter les distances de sécurité... 

 

Il est partout dans tous les médias où les journalistes se focalisent sur l'épidémie : il suffit de regarder la une des journaux sur internet pour constater que la plupart des articles sont consacrés au coronavirus.

Le virus fait la UNE de tous les médias...

Articles sur le confinement, sur les thérapies envisagées, sur le vaccin, articles sur la chloroquine, sur les hôpitaux débordés, sur les malades en réanimation....

Articles sur le nombre de victimes, sur les masques, articles sur les tests de dépistage, articles sur le professeur Didier Raoult....

La télévision déverse aussi son flot d'émissions médicales sur le coronavirus...

 

Le virus contamine et pollue nos esprits... Le virus envahit nos esprits : il nous hante, il modifie toutes nos habitudes de vie : télé-travail, confinement, attestations de sortie à remplir, mesures et distances de sécurité.

Les gens qui le peuvent s'équipent, se harnachent : gants, masques, gel hydroalcoolique.

Le virus est omniprésent dans nos têtes : il nous rend fous...

C'est la folie qui nous guette : peur des autres, peur des objets, peur de faire ses courses et de ramener le virus à la maison, peur devant les magasins où les files d'attente sont interminables...

Peur pour les proches qui sont encore contraints de travailler et qui  n'ont pas d'équipements de protection : pas de masques, pas de gants.

Peur de voir le virus renaître, d'apprendre qu'il a muté et qu'il peut devenir encore plus dangereux.

 

On lit aussi des informations contradictoires : comment s'attrape le virus ? Peut-on être contaminé par l'air, l'environnement ?

Faut-il porter des gants, un masque ? Le gel hydroalcoolique est-il vraiment efficace ?

Les médias entretiennent cette peur avec ce flot continu d'informations...

 

Et puis, comment ne pas penser aux conséquences de cette crise ? A la peur du virus, s'ajoute la peur économique.

Chômage, récession, perte de pouvoir d'achat, nombre de gens vont souffrir de cette épidémie qui risque de perdurer tant qu'on n'aura pas trouvé de solution pour endiguer le virus.

 

Serons-nous contraints de vivre sans cesse sous surveillance, comme en Chine ?

Devrons-nous porter des masques, comme en Chine ?

On connaît le système de surveillance de masse qui prévaut dans ce pays...

En Chine, la technologie est mise d’abord au service du parti Communiste qui l’utilise pour contrôler la population : l’état Chinois sait tout de ses citoyens et réprime impitoyablement tous ceux qui ne sont pas dans sa ligne. C’est Big Brother qui nous menace.

Ainsi, la Chine aura alors exporté non seulement un virus, mais aussi un système de surveillance propre à un régime totalitaire.

 

 

 

 

 

Sous emprise...
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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 13:01
Des cascades de fleurs...

 

 

Des cascades de fleurs sur les marronniers... une fête des couleurs qui rayonne sur les arbres verdoyants du printemps...

 

Les fleurs aux teintes de roses et de lys s'emparent des arbres, les auréolent de grappes somptueuses.

 

 

Un vertige de bouquets qui dégringolent !

 

Un éblouissement de fleurs qui tourbillonnent !

 

 

Les arbres s'empourprent de roses, s'illuminent de teintes d'opales...

 

 

Les arbres célèbrent le printemps, ses lumières, sa douceur, ses clartés nouvelles...

 

 

Les arbres s'illuminent de nuées légères, aériennes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Des cascades de fleurs...
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