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26 juin 2020 5 26 /06 /juin /2020 10:53
A la chasse aux papillons... avec Brassens...

 

 

Une chanson emplie de fraîcheur, de légèreté, de tendresse : c'est tout l'art de Georges Brassens que l'on retrouve dans ce texte intitulé La chasse aux papillons...

 

Un personnage est évoqué au début de la chanson, en des termes amusants : "un bon petit diable"... Brassens se plait à décrire un personnage attrayant et sympathique, un bon vivant, qui a "la jambe légère, et l'oeil polisson..."

 

L'oeil, la bouche de ce personnage sont soulignés, évoquant une forme de sensualité...

 

Les mots utilisés pour le décrire : "la fleur de l'âge, la bouche pleine de joyeux ramages" suggèrent grâce à des images, un être qui aime la nature, un homme plein de vivacité, d'énergie, un beau parleur, et même peut-être un poète, à l'image de Georges Brassens lui-même.

 

On ne s'étonne pas, dès lors, que ce personnage parte à "chasse aux papillons..."

Ces papillons qui pourraient être une métaphore de l'amour et de ses plaisirs...

 

Le bon petit diable rencontre alors, comme dans un conte, une "Cendrillon, filant sa quenouille", image d'une jeune fille humble et simple...

 

Le coup de foudre est suggéré par l'emploi du verbe "voir" au passé simple : "il vit Cendrillon...", une vision soudaine, inattendue, comme éblouissante....

 

Et, aussitôt, le personnage passe à l'action : il invite sa belle à une "chasse aux papillons", dans un discours direct et familier : 

"Bonjour, que Dieu te ménage,
J' t'emmène à la chasse aux papillons."

La jeune fille, aussitôt séduite, se prépare et" met sa robe neuve" : le présent de narration accentue et souligne l'empressement de la belle.

On peut percevoir, là, une référence et un clin d'oeil au conte de Perrault, où Cendrillon se rend au bal, avec une jolie robe.

 

L'expression "bras d'ssus bras d'ssous'" souligne la proximité qui unit les deux personnages.

Brassens nous laisse entrevoir malicieusement une sorte de fausse ingénuité du séducteur : "Il ne savait pas que sous les ombrages,
Se cachait l'amour et son aiguillon..."

Le vocabulaire amoureux apparaît : "amour, coeurs".

La jeune fille, devant l'empressement du jeune homme, évoque en quelques mots, la curieuse chasse aux papillons à laquelle il se livre...

"J' présage
Qu' c'est pas dans les plis de mon cotillon,
Ni dans l'échancrure de mon corsage,
Qu'on va à la chasse aux papillons."

Les vêtements de Cendrillon, son cotillon, son corsage sont mis en valeur et montrent les gestes audacieux de l'amoureux.

Le rapprochement entre les deux personnages est mis en évidence par la répétition du mot "bouche".


"Sur sa bouche en feu qui criait : "Sois sage !"
Il posa sa bouche en guis’ de bâillon..."

Et l'expression suivante : "Et c'fut l'plus charmant des remu’-ménage
Qu'on ait vu d' mémoir' de papillon" suggère tout le bonheur des amants, leurs ébats, avec tendresse et délicatesse.

On les voit, ensuite, revenir au village, "un volcan dans l'âme", une belle image qui souligne le trouble amoureux, et la métamorphose qu'il produit.

Ils se promettent "d'aller des millions,
Des milliards de fois, et mêm' davantage,
Ensemble à la chasse aux papillons."

On perçoit tout l'enthousiasme des amoureux à travers ces promesses hyperboliques, un élan, un bonheur.

La dernière strophe, avec l'emploi du futur, évoque l'avenir des personnages : tant que durera leur amour, "Il f'ra bon voler dans les frais bocages,
Ils f'ront pas la chasse aux papillons."

 

Jolie conclusion pour cette chanson qui nous laisse entrevoir le bonheur des papillons qui seront épargnés par les amoureux.
 

 

 

 

 

 

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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 08:38
La fin du covid-19 ? Vraiment ?

 

 

Didier Raoult avait prédit qu'il n'y aurait pas de deuxième vague pour l'épidémie du coronavirus.... et voilà qu'il se ravise et qu'il n'exclut pas désormais une deuxième vague...

Il avait été pourtant affirmatif déclarant : "On voit que cet épisode est en train de se résoudre, et qu'il n'y a nulle part de deuxième vague, ou de dos de chameaux..."

Alors, Didier Raoult, faux prophète, faux devin ?

Quel revirement tout de même !

 

Et, un peu partout, les gens depuis le déconfinement oublient les gestes de distanciation, portent de moins en moins le masque ou le portent de manière fantaisiste.

On a vu ce qui s'est passé à Paris, lors de la fête de la musique : une foule compacte s'est regroupée autour des concerts donnés dans la capitale.

Oubliés les gestes barrières, oubliées les mesures de précaution et de distanciation.

Va-t-on assister à un rebond de l'épidémie dans la capitale ?

 

Dans ma ville, on voit de moins en moins de visages masqués, et la distanciation sociale n'est guère appliquée sur les terrasses de bar.

 

Or, le virus est apparemment encore très actif : en Allemagne, un foyer d'épidémie est apparu dans un des plus grands abattoirs du pays... plus de 1300 cas de covid ont été détectés.

6 500 employés du site ont été placés en quarantaine. Ce foyer a été localisé le mercredi 17 juin, lorsque 400 employés ont été testés positifs.

 

Des foyers infectieux ont également été découverts dans des centres de demandeurs d'asile, parmi des travailleurs saisonniers agricoles et dans des lieux de regroupements familiaux et religieux.

 

 La pandémie « continue de s'accélérer » dans le monde, a prévenu lundi le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

 

Les nouvelles mesures de confinement prises en Chine et en Inde font également craindre un rebond de l'épidémie.

En Amérique latine, le virus progresse dangereusement.

 

Alors, pas de deuxième vague ?

Il semble que les certitudes de Didier Raoult s'effondrent...

Il convient d'être prudent et de continuer à pratiquer les gestes barrières.

 

 

 

 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/coronavirus-didier-raoult-se-contredit-et-evoque-desormais-une-deuxieme-vague-epidemique-20200619

 

 

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/la-pandémie-continue-de-s-accélérer-la-mise-en-garde-de-l-oms-sur-le-covid-19/ar-BB15Pikx?ocid=spartan-dhp-feeds

 

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22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 11:00
Sur la piste des créatures fabuleuses : le loup...

 

 

Depuis les contes de notre enfance, le loup hante nos imaginations... il suscite l'effroi, la peur : on le connaît si mal...

 

Baptiste Morizot nous entraîne sur la piste de ces créatures fabuleuses : les loups et d'autres mammifères...

 

Baptiste Morizot nous le dit : " Les créatures fabuleuses, ce ne sont pas des dragons, des licornes ou des monstres comme il y en a dans les livres d'images. Ce sont les êtres vivants qui habitent juste à côté de nous, dans les forêts, dans les montagnes, parfois, juste à l'autre bout du jardin."

"Ce sont les animaux réels qui sont fabuleux."

 

Et Baptiste Morizot nous entraîne dans une vallée des Alpes : la Clarée.

Là, vit une meute de loups.

L'auteur nous montre comment distinguer des empreintes de chiens et celles des loups.

 

Et il raconte un de ses pistages...

On le suit dans la neige, en train de chercher et d'examiner des empreintes de loups...

Merveilleux voyage dans des paysages somptueux !

Soudain, notre aventurier aperçoit des traces de loups "qui tournent en rond", ce qui est inhabituel pour des empreintes de loups.

Ce sont bien des empreintes de loups mais avec un comportement de chiens.

Quelle est cette énigme ?

Deux loups qui se comportent comme des louveteaux, c'est à dire comme des enfants...

Après enquête et déductions, Baptiste Morizot comprend qu'il s'agit de loups amoureux.

Comme les humains, les loups jouent, font l'enfant quand ils sont amoureux : "cela crée un cocon d'intimité, agréable et rassurant..."

Une bien jolie conclusion de ce pistage...

 

Baptiste Morizot nous entraîne dans bien d'autres aventures, encore sur la piste des loups, mais aussi à la découverte des abeilles, des araignées épeires, des arbres, des ours, des lynx, de la panthère des neiges...

Et il nous invite à observer tous ces êtres vivants qui nous entourent : les arbres, les oiseaux, les insectes...

"Qui rend la planète vivable ? Nous massacrons en masse les pollinisateurs avec des pratiques agricoles qui passent par l'usage massif de pesticides, par une mécanisation à outrance, alors que les pollinisateurs rendent notre vie vivable... nous ne pouvons pas continuer à habiter cette planète sans eux..." nous dit Baptiste Morizot.

Une mise en garde essentielle...

 

 

 

Sources : des ouvrages de Baptiste Morizot

Pister les créatures fabuleuses

 

Manières d'être vivant

 

https://www.liberation.fr/debats/2018/12/25/baptiste-morizot-sur-la-piste-du-loup-l-homme-depourvu-de-nez-doit-eveiller-l-oeil-qui-voit-l-invisi_1699669

 

 

 

Sur la piste des créatures fabuleuses : le loup...
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21 juin 2020 7 21 /06 /juin /2020 10:12
Envols d'hirondelles sur le plan d'eau...

 

 

Il pleut sur le canal : l'eau se teinte de moires brunes et dorées... la pluie dessine des frissons, des frémissements sur les ondes...

 

L'eau vibre de cette manne céleste...

 

 

Soudain, des envols d'oiseaux qui viennent célébrer cette douce pluie du printemps...

 

 

Soudain, des hirondelles viennent s'égayer sur l'eau...

 

 

Elles frôlent la surface, elles l'effleurent avec élégance et rapidité... elles se jouent de l'eau...

 

 

Vision fugitive, aérienne, lumineuse d'une après-midi de printemps !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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19 juin 2020 5 19 /06 /juin /2020 10:10
Le tout plastique...

 

Médicaments sous plastique, liquide vaisselle sous emballage plastique, eaux minérales sous plastiques, sodas, produits ménagers, savons, pots de yaourt, shampoing, etc. nous avons opté depuis longtemps pour le tout plastique...

 

Et avec la crise du coronavirus, viennent s'ajouter les masques en plastique, les gants, les flacons de solution hydroalcoolique...

Toujours du plastique...

 

Et on retrouve ce plastique partout dans l'environnement : terrains, mers, océans, rivières pollués...

 

En 2019, il était question de supprimer les plastiques jetables, mais on en est loin.

 

Le Gouvernement s’engageait à sortir d’une société du tout-jetable pour entrer dans celle du réutilisable. Plusieurs textes ont été votés en ce sens ces dernières années. Un exemple concret : depuis 2017, il est interdit de distribuer en caisse des sacs en plastique jetables.

Pourtant, si certaines enseignes utilisent désormais des emballages en carton, on trouve encore des magasins qui distribuent des emballages en plastique.

Le plastique est partout et même là où on l'attend le moins...

 

Ainsi, "selon un rapport publié ce vendredi par la revue Science et repéré par le New York Times, les particules de plastique sont présentes partout sur la planète. Dans leur étude intitulée « Pluie de plastique dans les zones protégées des États-Unis », ils ont en effet pu découvrir que 1 000 tonnes de particules de plastique arrivaient chaque année dans les parcs nationaux et les zones naturelles du pays."

 

"Les chercheurs ont été surpris par l'ampleur de leurs découvertes dans des espaces qu'ils estimaient protégés. Ils ont même recommencé les calculs à plusieurs reprises, craignant d'avoir fait une erreur. Mais, la réalité est pourtant là. Leurs relevés ont été réalisés dans 11 parcs et espaces naturels nationaux des États-Unis. Et, à chaque fois, ces tonnes de particules sont présentes."

"La recherche a montré que plus de cinquante espèces de poissons consomment du plastique dans la mer. Ce n’est pas seulement une mauvaise nouvelle pour eux, mais également pour les populations qui comptent sur le poisson pour subvenir à leurs besoins alimentaires."

 

Le plastique a envahi nos vies et il colonise toute la planète.

 

Que dire de ceux qui jettent négligemment leurs masques sur la voie publique ?

 

Aurélien Barrau, auteur de l'ouvrage "Le plus grand défi de l'humanité" suggère de boycotter les emballages en plastique : mais vu le nombre de ces emballages, c'est souvent mission impossible.

 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/environnement/l-inquietant-phenomene-des-pluies-de-plastique-aux-etats-unis-12-06-2020-2379634_1927.php

 

https://theconversation.com/quand-les-anchois-confondent-le-plastique-avec-un-bon-repas-84081

 

 

Le tout plastique...
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17 juin 2020 3 17 /06 /juin /2020 08:45
On recrute des professeurs...

 

Partout, dans de nombreuses disciplines on constate une pénurie de profs : ce métier difficile, peu considéré n'attire plus les vocations...

 

Qui veut, désormais, devenir enseignant ? Qui ambitionne d'entrer dans la fonction professorale ? Qui envisage d'exercer ce métier ingrat ? En fait, et ce n'est pas étonnant, la crise du recrutement des enseignants perdure et s'aggrave d'année en année....
 

Les enseignants sont mal payés, peu estimés : ce métier déprécié n'est plus valorisé dans une société du divertissement permanent.

Pour beaucoup, les profs seraient même des privilégiés ! Allons, donc, on n'arrive plus à recruter tant ce métier est "facile, bien payé, avec des vacances" !

 

Une nouvelle campagne de recrutement des enseignants a été lancée afin de proposer aux étudiants un parcours de pré-professionnalisation.
 
 
Le ministère de l’Éducation nationale est à l'initiative de cette campagne, via Konbini, média qui touche majoritairement les moins de 30 ans. Son but ? Informer les étudiants voulant devenir enseignant qu’il est possible d’entrer progressivement dans le métier via un contrat de pré-professionnalisation. 

 

L’idée du ministère est de recruter directement des étudiants, à partir de la licence. Il s’agit d’un parcours de pré-professionnalisation, sur trois ans,  pendant lesquels les étudiants peuvent travailler au contact des élèves, dans les établissements scolaires, avec les équipes pédagogiques déjà en place. 

 

Seulement, cette campagne de recrutement a été pour le moins mal pensé... argument invoqué pour appâter les candidats à l'enseignement : "Cela permet d'éviter de travailler dans un fast-food", pouvait-on lire sur la plaquette de présentation.

Mais, qu'est devenu l'enseignant d'autrefois, détenteur de savoir, passeur de connaissances, respecté par l'ensemble de la société ?

 

En plus, avec cette campagne, l'Education Nationale recrute au rabais... Le but est de recruter des jeunes dès la Licence : ils  pourront enseigner en étant sous-formés et sous-payés...

On agit, comme souvent, dans l'urgence et la précipitation...

 

Finalement, devant le tollé suscité par cette campagne de recrutement, elle a disparu des écrans...

 

Mais, le problème demeure : on manque d'enseignants...

Il serait temps de revaloriser vraiment ce métier : la crise du coronavirus n'a-t-elle pas montré que les enseignants avaient un rôle essentiel dans la formation et la prise en charge des élèves ?

 

 

Sources :

 

https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/une-campagne-de-communication-sur-le-recrutement-des-futurs-enseignants-fait-reagir-6860606

 

 

https://www.lci.fr/emploi/polemique-qui-paie-mieux-qu-un-job-dans-un-fast-food-la-campagne-de-recrutement-des-jeunes-profs-ne-passe-pas-2155949.html

 

 

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15 juin 2020 1 15 /06 /juin /2020 08:50
"La croissance perpétuelle devenue une véritable religion"...

 

 Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures, sur France 2 mettait en évidence une baisse importante de la consommation pendant la crise du coronavirus...

Le titre en était bien révélateur : les Français ont aussi confiné leur argent...

 

Épargner plutôt que consommer, la tendance a été nette. 55 milliards d'euros ont été mis de coté pendant le confinement, alors que la consommation chutait de plus de 30%.

Une baisse de la consommation qui nuit aux entreprises...

C'est donc une inquiétude... et pourtant, nous sommes entraînés, dans nos sociétés, vers une consommation de plus en plus débridée, une surconsommation qui nous conduit au pire : destruction de la planète, pollution, déforestations, de nombreuses espèces vivantes menacées par les activités humaines.

Faut-il donc miser encore sur un regain de consommation ?

Sans nul doute, c'est dommageable pour la planète : plus nous consommons, plus nous polluons...

Nous ne pouvons plus nous laisser aller à une consommation effrénée...

 

L'astrophysicien Aurélien Barrau nous met en garde contre cette tentation dans son ouvrage intitulé Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité : "Il est essentiel que nous opérions un virage à 180 degrés... on ne peut plus mener une politique qui favorise la croissance consumériste."

 

"Cela revient -littéralement- à se dire que face à un corps drogué et dépendant, nous allons augmenter les doses de substances hallucinogènes et mortifères. Cela peut, un court instant, masquer la pathologie, mais la mort n'en sera que plus rapide et douloureuse."

 

Seulement, voilà, nous sommes toujours à la recherche de la croissance...

Et tout nous incite à consommer à outrance... Comment en sortir ?

Aurélien Barrau propose plusieurs solutions, notamment celle-ci : " Il est clair que dans un marché mondialisé un pays qui prendrait la décision de freiner sa croissance se mettrait en difficulté par rapport à ses voisins. Il sera de la responsabilité des Etats de se mettre d'accord sur un infléchissement mondial, collectif et raisonné. Nos représentants sont précisément là pour gérer ces difficultés autour de la table des négociations. S'ils s'en montrent incapables, ils n'ont aucune utilité fondamentale. Si nous décidons que "c'est impossible", nous choisissons explicitement la mort."

 

Et Aurélien Barrau ajoute ceci :"Tout n'est pas compatible avec tout. Il faut cesser de croire que la lutte contre le dérèglement climatique et la pollution, pour la préservation des espèces et des populations animales, contre la progression rapide de zones humainement "inhabitables" dans beaucoup de pays pauvres est compatible avec une croissance perpétuelle devenue une véritable religion."

De fait, dans les discours politiques, la croissance est sans arrêt présentée comme une priorité et elle passe avant toutes les autres considérations.

 

 

Source : 

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/epargne-les-francais-ont-aussi-confine-leur-argent_4003567.html

 

 

 

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14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 11:53
Une Belle-Dame sur les fleurs de Valériane...

 

 

 

Couleurs d'ocre et de brun, jolis festons, une Belle-Dame s'attarde sur des fleurs de Valériane...

 

 

Sa robe illuminée par le soleil révèle de somptueux motifs géométriques...

 

 

Le vent bouscule vivement les fleurs...

 

 

Le papillon impassible, imperturbable poursuit sa quête de senteurs enivrantes...

 

 

Il bascule sur les fleurs, en équilibre, il se gorge de sucs capiteux...

 

 

Belle vision d'ailes aériennes aux embruns lumineux ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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12 juin 2020 5 12 /06 /juin /2020 09:04
La malédiction des filles en Iran...

 

Au XXIème siècle, les filles sont encore considérées, dans certains pays, comme des êtres inférieurs, pire, comme des objets, des choses...

Le sexisme dont sont victimes les filles est une abomination : nul avenir pour elles dans ces pays...


Les iraniennes restent victimes de lois médiévales, elles sont, encore de nos jours dévalorisées, infériorisées... Le conservatisme de certains religieux exerce, encore, une influence des plus néfastes dans ce pays...

 

En Iran, les pères ont droit de vie et de mort sur leurs filles...

 Ainsi, le père de Romina, 14 ans, a tué sa fille "pour l’honneur" le 21 mai, et il est considéré comme à peine coupable : il ne risque que 3 ans de prison.

"Romina avait 14 ans, un an de plus que l'âge minimum pour le mariage selon la loi iranienne. Elle est tombée sous l’emprise de Bahman Khavari, âgé de 28 ans, et a dit à son père qu'elle voulait l'épouser... Le père, Reza Ashrafi, s’y est opposé farouchement, considérant que son honneur était sali. Dès lors, Romina se savait déjà condamnée. 

La jeune fille s’est alors enfui et a trouvé refuge quelques jours chez la sœur de Bahman.

Mais Romina a été rapidement reconduite par la police au logis familial. Au juge, elle a dit pourtant qu'elle ne voulait  pas rentrer, qu’elle craignait pour sa vie. Mais rien n’y a fait : un  père, en Iran, a légalement tous les droits sur sa fille. Elle est sa propriété, avant de devenir celle de son époux."

 

Dans la nuit, son père la décapite pendant son sommeil.

 

On est horrifié par la barbarie, l'inhumanité d'un père qui assassine sa fille dans des conditions aussi abominables : il s'agit d'un meurtre prémédité.

 

En Iran, les femmes sont ainsi victimes d'une discrimination intolérable.

Le port du voile y est obligatoire...

 

Les droits des femmes sont sans cesse bafoués, réduits à néant : droits à la liberté de pensée, droits de religion et d’expression,  droits de ne pas subir de discrimination et de ne pas être soumises à des arrestations et détentions arbitraires ni à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

 

Entre mars 2017 et mars 2018, 41 000 fillettes de moins de quinze ans ont été mariées en Iran. Déjà en 2016, le Comité des enfants de l'ONU dénonçait le nombre accru de mariages de fillettes parfois âgées de moins de dix ans. 

En tant que femme et enfant, les fillettes iraniennes sont les plus vulnérables sous le régime misogyne des mollahs, car les droits des femmes et des enfants ne sont ni protégés, ni promus en Iran.

 

Sources :

 

https://women.ncr-iran.org/fr/2019/10/10/les-filles-iraniennes-les-plus-vulnerables-sous-un-regime-misogyne/

 

 

https://www.marianne.net/monde/iran-il-decapite-sa-fille-et-n-encourt-que-trois-ans-de-prison

 

 

 

La malédiction des filles en Iran...
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10 juin 2020 3 10 /06 /juin /2020 11:08
Le rôle essentiel de l'école...

 

L'école à la maison ? Ce fut un cauchemar pour nombre de parents : difficile de s'occuper des apprentissages des enfants, alors que l'on doit travailler.

 

Lors du confinement, les parents ont pris conscience plus que jamais du rôle essentiel de l'école, et des enseignants.

Bien sûr, il y eut et il y a encore l'enseignement à distance, grâce à internet.

 

Mais rien ne remplace le contact direct avec les autres élèves et avec les enseignants.

 

Ainsi, sur internet, le professeurs ont été confrontés à de nombreuses difficultés techniques : bugs, surcharge des réseaux, pannes diverses, manque de matériel, etc.

Ils ont dû se démultiplier pour répondre aux attentes des élèves et des parents...

 

L'école est aussi un lieu de socialisation et de rencontres avec les autres : peut-on envisager un enseignement sur ordinateur et à distance ? La dimension sociale de l’école se déliterait alors…
 
Va-t-on vers une société où l’ordinateur va primer et s’imposer à nous dans l’apprentissage, dans le travail ? Va-t-on vers une société où les gens vivront, apprendront, travailleront, chez eux, sans contact avec l’extérieur ?
 
Ce serait, sans doute, dommageable car une société s’organise autour de contacts, même si ces contacts se révèlent, parfois, difficiles.

 

On peut le rappeler : les enseignants prennent en charge les élèves tout au long de la semaine, lors de chaque année scolaire, ils ont donc un rôle éducatif fondamental.

Les professeurs ont pour fonction de transmettre des savoirs, des connaissances indispensables, pour permettre aux élèves de s’épanouir dans la société, mais ils ont, aussi, une fonction éducative, ils inculquent des valeurs aux élèves, le respect des autres, la tolérance... ils doivent donner l’exemple du travail, de la rigueur.

 

Les enfants, les adolescents ont aussi besoin de contacts avec les autres, hors du cadre familial...

Ils apprennent à vivre en société, avec les contraintes qu'elle suppose...

L’école transmet des codes de conduite nécessaires aux enfants et les prépare aux rôles sociaux de la vie d'adulte.

 

Avec le déconfinement, l'école n'a pas vraiment repris, puisque de nombreux élèves ne peuvent être accueillis en raison de protocoles sanitaires très stricts et très contraignants.

De nombreux parents s'inquiètent et sont à la peine face à cette situation qui perdure...

Ils comprennent que l'école est vraiment indispensable à l'épanouissement des élèves, et à leur propre tranquillité...
 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus/en-attendant-lecole-les-desillusions-du-deconfinement

 

 

 

 

Le rôle essentiel de l'école...
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