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25 août 2017 5 25 /08 /août /2017 13:24
Galets aux formes oblongues ou arrondies...






Les galets aux formes oblongues ou arrondies resplendissent de lumières, sous les flots : ils s'étirent de reflets, de blondeurs sous le soleil éclatant du sud.

Ils déploient des teintes variées de bruns, blanc, de roses, de pourpres.

Polis par l'eau, les galets aux arrondis pleins de douceurs, révèlent des formes apaisantes et lisses.

Le mot suggère bien la solidité de la substance, grâce à la gutturale "g", empreinte d'âpreté et de rudesse.

Les voyelles "a", "e" s'arrondissent comme pour nous montrer les ovales adoucis de la pierre.

Les galets sculptés par l'eau laissent voir la fluidité des vagues.

Les galets font, parfois, apparaître des micas, des étoiles brillantes, éblouissantes au regard.

Certains sont, même, sculptés par la main de l'homme et deviennent de véritables oeuvres d'art, tel ce galet ramené d'un de mes voyages en Grèce : le bas-relief d'un éphèbe au profil harmonieux...

Ce galet lumineux, d'un blanc de lys, laisse apparaître le profil d'un jeune grec, avec un oeil vu de face, à la manière antique.

Le front ceint d'un bandeau, cet éphèbe aux cheveux savamment bouclés, sourit légèrement. Le menton volontaire, le nez droit, la sérénité du visage, l'oeil épanoui donnent à ce portrait une harmonie pleine de douceur.

Ce galet, souvenir d'un voyage en Grèce, si doux au toucher évoque toute la statuaire antique : des marbres blancs, des formes élégantes, simples, des oeuvres d'art empreintes d'harmonie, de beauté.

Ce simple galet, taillé révèle un goût délicat, un charme fait de modestie, de retenue.

Des éclats de brillance nimbent légèrement la pierre...

Le visage si doux de cet éphèbe, sa limpidité émeuvent : ce galet fait surgir des images de villes antiques : Delphes et sa vallée des oliviers, Olympie, Cap Sounion, Athènes...

 

Le mot "galet", en lui-même suggère des images méditerranéennes, des flots redoublés qui s'enroulent et déferlent sur des plages irradiées de soleil, des embruns marins, des reflets éblouissants...


 





Photos : Pixabay et rosemar

Galets aux formes oblongues ou arrondies...
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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 12:49
Ce temps qui nous échappe...

 

 

Ce temps qui nous échappe, c'est d'abord celui de la plante, de l'arbre, de la fleur dont nous ne voyons pas la temporalité... c'est ce que nous révèle Michel Onfray dans son ouvrage intitulé Cosmos.

"Tout à notre temps, illettrés du temps des plantes, nous n'avons rien vu du détail, nous sommes passés à côté de la temporalité végétale...", écrit Michel Onfray.

 

Le monde végétal a une temporalité qui lui est propre : nous ne voyons pas le mouvement des plantes, mais il existe et  peut être révélé par une prise de vue en accéléré, par exemple...

 

Nous ne voyons plus, aussi, le monde qui nous entoure car nous vivons dans un univers où tout va de plus en plus vite : les moyens de communication, les médias nous emportent dans un tourbillon d'informations que n'avons plus le temps d'analyser.

 

Nous ne regardons plus ces plantes, ces arbres, ces fleurs qui changent au fil des saisons.

 

Nous ne prenons plus le temps aussi de connaître, d'aimer les gens qui nous entourent : nous sommes souvent comme sourds et aveugles à leur vie, leurs bonheurs, leurs peines.

Les voilà disparus et on se dit qu'on n'a pas eu le temps discuter avec eux, de les regarder, de les écouter.

 

Emportés par nos propres soucis, dans le tourbillon du travail et du monde, nous n'avons pas su profiter de leur présence.

Nous avons laissé filer le temps et nous n'avons pas su les mieux connaître.

Des moments perdus, des regards qui n'ont pas été assez attentifs, une oreille distraite...

 

Le temps nous a échappé, il nous a manqué.

On se disait peut-être qu'on avait bien le temps...

C'est ce que l'on pensait mais le temps d'une vie est si court...

 

Tout le monde a pu éprouver ce sentiment de temps perdu, cette impression d'avoir gaspillé des instants de vie précieux, des moments de partage, des émotions.

 

Mais, trop souvent, on en prend conscience un peu tard, quand le temps est passé, quand la vie s'est écoulée.

 

Il est vrai que nous avons la chance de vivre plus longtemps que nos ancêtres, que l'espérance de vie s'est accrue.

 

Mais, parallèlement, le temps accéléré dans lequel nous vivons nous empêche souvent de profiter de moments essentiels.

 

Notre temps est celui des images qui défilent, des infos qui se bousculent, qui se dispersent aussitôt qu'elles sont diffusées, notre temps est celui des écrans de toutes sortes, notre temps est celui de la productivité au travail : il faut faire toujours plus, toujours plus vite...

Notre temps oublie trop souvent l'essentiel...

 

 

 

 

 

Photos : Pixabay

Ce temps qui nous échappe...
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23 août 2017 3 23 /08 /août /2017 10:53
Une felouque sur les bords du Nil...

 



Barque noire, voile blanche, une felouque sur les bords du Nil...Sur l'eau moirée, surface bleue de gris, la coque sombre se dessine avec netteté...

La voile, triangle de lumière, s'élance sur l'azur, elle s'arrondit sensiblement, sous la brise légère, aérienne, pleine de finesse.

La voile s'étire, s'envole, devient aile de mouette, elle envahit le paysage, le vert des arbres, les rives sableuses.


La voile semble, même, survoler le navire. Dans le lointain, les rives verdoyantes montrent des bouquets d'arbres, des étendues sableuses, des oasis touffues.

Le Nil déroule ses eaux lisses ou ridées de vagues, il emporte la felouque vers des horizons lumineux...

On croirait voir une felouque d'autrefois, au temps de l'Egypte ancienne, une embarcation si rustique, si simple, une scène venue du passé.


La barque paraît, à la fois, fragile et triomphante, avec sa coque de bois couleur d'ébène et sa voile effilée.

Des silhouettes lointaines s'agitent sur la barque...

Tout un passé revit sous nos yeux, celui de l'Egypte à l'histoire somptueuse, celui des Pharaons, des pyramides, des obélisques, des temples gravés de bas-reliefs mystérieux, aux arrondis de hiéroglyphes...

Séthi premier, le bras levé, impérieux, en toute majesté, portant le pschent, la double couronne, symbole de pouvoir dans l'Egypte antique, le visage paré de la barbe royale, Douaour.

Nefertiti, Ramsès, Toutankhamon, des noms aux consonances anciennes surgissent du passé.

La barque nous emmène vers ces mondes oubliés et lointains, elle nous transporte vers des rives mythiques et mystérieuses...

Abydos, et le temple de Séthi, en adoration devant des divinités, Dendera, le temple d'Hathor, la "dorée", déesse de l'amour, de la joie et de l'ivresse... Louxor, la ville éternelle, Louxor, l'ancienne Thèbes, le temple de Karnak, aux colonnes impérieuses et imposantes, les colosses de Memnon
,
 figures d' Aménophis III, le pharaon du soleil  idéalisé par l'architecte Amenhotep, fils de Hapou.

La vallée des Rois, et ses tombes royales, Toutankhamon, Hatchepsout, des trésors somptueux.

Des dieux de l'Egypte antique surgissent : Rê, créateur, Khépri, Atoum, les trois soleils égyptiens... Khépri renaissant, chaque jour, Rê triomphant à son zénith, Atoum, qui se couche dans des rayons d'or.

Anubis, le sombre, patron des embaumeurs, grand chien noir couché sur son socle, Aton, le disque solaire, Bastet, déesse de la joie, de la musique, tantôt chatte, tantôt lionne, Horus, le faucon, Isis, déesse maternelle, Khnoum, la fécondité, Mout, la déesse vautour, Osiris, dieu des morts, Sobek, le dieu crocodile, associé aux rives verdoyantes du Nil...

La felouque nous fait rêver à ce lointain passé, nous transporte vers des rives et des escales merveilleuses : Karnak, Philae, Abou Simbel, Edfou...



 

 

 

Photos : rosemar

Une felouque sur les bords du Nil...
Une felouque sur les bords du Nil...
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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 10:08
La traverse Mistral !

 

 

La traverse Mistral ! Ce seul nom fait rêver, un nom du sud, forcément, un nom désignant un vent tempétueux qui souffle sur la Provence, emporte tout sur son passage, un vent qui chasse les nuages et fait un ciel lumineux...

 

Dans le petit village de l'Estaque, cette rue portait bien son nom : elle était raide, abrupte, elle montait vivement vers les collines environnantes, elle se hissait vers des hauteurs, elle promettait des découvertes...

 

Il faut imaginer une ruelle étroite, coincée entre deux murs, des passages obscurs, des escaliers qui ponctuaient la montée...

 

La traverse Mistral était le lieu de tous les mystères, coincée entre deux murailles, elle offrait aux passants discrétion et secret.

Lieu de rendez-vous des enfants qui jouaient à se cacher, la traverse Mistral permettait de vivre des aventures : on aimait son obscurité, on la redoutait, aussi...

 

On pouvait imaginer toutes sortes de défis dans ce lieu pentu qui offrait ses escarpements.

 

Des amoureux s'y retrouvaient pour vivre leurs premiers émois, ils suscitaient la curiosité des enfants, avides de sensations et d'histoires croustillantes.

 

La forte pente de la rue permettait une vue magnifique sur la mer, un belvédère promis à tous ceux qui en faisaient l'ascension.

 

On avait, alors, sous les yeux, toute la baie de l'Estaque, les toits des maisons aux teintes éclatantes, la Méditerranée et ses replis de vagues infinis, le viaduc et ses arches harmonieuses.

 

La rue serpente encore entre les murs des jardins : elle est restée intacte, elle a été préservée telle qu'elle était autrefois, avec ses recoins, ses mystères.

Il est, ainsi, des lieux qui restent immuables, des lieux cachés, souvent, que la modernité n'atteint pas.

 

La traverse Mistral évoque, pour moi, des lieux de mon enfance : le nom me parle du sud, il me fait entendre l'accent de Marseille, des mots savoureux, aux sonorités chantantes, le parler de Provence...

 

Je revois le port de l'Estaque, les pointus, les pêcheurs qui s'affairaient sur le port, je m'enivre de senteurs marines, je goûte au bonheur d'une promenade sur le bord de mer...

 

La traverse Mistral a des tonalités pleines de poésie : elle suggère un chemin de traverse, des tempêtes de vents, des mugissements impétueux...

 

Le mot "mistral" lui-même résonne d'éclats : labiale "m", sifflante "s", dentale "t", gutturale "r", il nous fait entendre les échos du vent qui siffle dans les branches, qui s'engouffre dans les ruelles.

 


 

 

 

 

Photos : Christelle

La traverse Mistral !
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21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 12:22
Ménerbes, village provençal...

 

 

Ménerbes est un village très ancien comme en témoigne son nom qui vient de la déesse romaine, Minerve, divinité de la sagesse et de la guerre : des vestiges découverts en contrebas attestent la présence d'antiques villas romaines.

Un village qui a un nom de déesse ! Voilà de quoi donner à ce lieu une dimension surnaturelle et mystique !

 

Construit sur un éperon rocheux du Lubéron, ce village domine un paysage de garrigues et de vignes.

Les maisons anciennes s'étagent sur la colline.

 

En montant vers le village, on aperçoit d'abord entre les cyprès et les pins une chapelle en pierres qui se détache sur le ciel bleu, puis de hautes demeures aux volets couleurs de rouille, les ruelles étroites montent vivement vers la forteresse dont on entrevoit les tours massives.

 

Au détour des rues, des calades pittoresques sous des voûtes... de solides portes en bois, comme on les faisait autrefois, une échauguette qui se détache sur l'azur, dans un décor somptueux de pins...

 

Au sommet du village, le château médiéval nous fait admirer ses hautes tours, sa porte massive cloutée à l'ancienne, sur le côté, un puits est serti de pins qui s'élèvent vers l'azur d'un bleu infini.

Non loin de là, la sombre prison et ses culs-de-basse-fosse...

 

Le panorama sur les monts de Vaucluse est époustouflant : on aperçoit dans le lointain le Mont Ventoux et ses cimes, la plaine et ses vignobles bien alignés.

 

De vieilles maisons de pierres s'embellissent de végétations : des bignonias écarlates, des vignes aux grappes abondantes...

Un balcon ouvragé aux balustres pansus attire tous les regards.

 

Puis, on arrive sur la vaste place de l'hôtel de ville avec son beffroi à campanile du 17 ème siècle...

Au sommet du village, l'église romane qui a été reconstruite au 16ème siècle sur les bases d'un ancien sanctuaire apparaît comme une bâtisse imposante.

A côté, tout au bout du village, au bord d'un abrupt, l'ancien cimetière aux pierres rongées par le temps...

 

Plus loin, on admire aussi une haute demeure avec échauguette, aux balcons ouvragés, aux volets d'un vert anisé... des cyprès, le ciel d'un bleu intense forment un décor somptueux autour de la bâtisse.

 

Partout, dans le village, de vieilles portes de bois cloutées qui ont su résister à l'usure du temps...

Partout, des maisons en pierres apparentes ou des façades peintes aux tons pastels...

Des vieilles ruelles serpentent entre les maisons...

 

L'histoire de Ménerbes fut marquée par les guerres de religion. Au XVIe siècle, avec ses fortifications, Ménerbes avait la réputation d'être imprenable. Mais en 1573, les Huguenots s'emparèrent du village et l'occupèrent pendant 5 ans. Devenu un haut-lieu du protestantisme, la cité fut assiégée par les forces catholiques pendant 15 mois. Le 10 décembre 1578, ayant épuisé les réserves d'eau en éteignant les incendies, les occupants protestants durent quitter les lieux.

Le village de Ménerbes, riche d'histoire et d'un passé très ancien, nous fait voyager dans le temps, nous séduit par ses paysages sauvages, ses maisons rustiques, son panorama exceptionnel.

 

 

 

 

Photos : rosemar

Vieilles maisons...

Vieilles maisons...

Un calade avec sa voûte...

Un calade avec sa voûte...

Ménerbes, village provençal...
Ménerbes, village provençal...
Ménerbes, village provençal...
Une échauguette...

Une échauguette...

Ménerbes, village provençal...
Le château...

Le château...

Ménerbes, village provençal...
La porte du château...

La porte du château...

La prison...

La prison...

Le panorama...

Le panorama...

Ménerbes, village provençal...
Ménerbes, village provençal...
Ménerbes, village provençal...
Le beffroi...

Le beffroi...

L'église...

L'église...

Une fontaine près du cimetière...

Une fontaine près du cimetière...

Ménerbes, village provençal...
Ménerbes, village provençal...
Ménerbes, village provençal...
Ménerbes, village provençal...
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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 13:21
Un paysage dans l'eau...

 

 

Une lumière éclatante sur le plan d'eau : on perçoit des plages sableuses, des mousses et des algues compactes, des contrastes de couleurs... teintes douces du sable, verts profonds des algues...

 

L'eau transparente se ride de vagues irisées de soleil.... des cercles de lumières sur l'onde...

 

Des mousses bourgeonnent, et frémissent sous l'eau...

 

De grands arbres lancent leur silhouette hésitante et fluide sur le miroir de l'eau...

 

De grands arbres, aux formes indécises, frissonnent.

 

De grands arbres s'étirent langoureusement.

 

Quelques canards s'ébattent et sillonnent l'onde...

 

L'eau se pare de moires mystérieuses, d'éclats lumineux, elle laisse apparaître des fonds sablonneux, des mousses abondantes.

 

L'eau translucide, transpercée de lumières et de soleil, rayonne.

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Un paysage dans l'eau...
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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 09:52
N'y a-t-il pas des nymphes glacées dans l'eau des sources ?

 

 


"N' y a-t-il pas des nymphes glacées dans l'eau des sources ? -il en avait, un jour, touché une des lèvres, à même l'eau verte"...

 

Dans cet extrait de son roman intitulé Naissance de l'Odyssée, Giono donne vie aux éléments naturels qui semblent habités de divinités : l'eau des sources peuplée de nymphes, les arbres dans lesquels se cachent des dryades et des hamadryades...

 

 

Giono restitue, ainsi, des croyances antiques : une nature où tout est sensible, une nature qui révèle l'essence du divin... Belle conception animiste du monde !

 

 

Le mot "nymphe", très ancien vient du grec : "νύμφη, númphê", "jeune mariée,  promise, jeune fille..."

Ce nom désigne, d'abord, la "jeune mariée, la fiancée qui porte le voile"et pourrait être apparenté au verbe latin "nubere, prendre le voile pour se marier", et être un dérivé du mot "nubes, le nuage"...

 

La nymphe est, aussi, une divinité secondaire qui hante les bois, les forêts, les fleuves, les sources, les montagnes.

 

 

Le mot rayonne grâce à une voyelle nasalisée, une douce fricative "ph" emplie de charme et de délicatesse. La graphie de ce nom avec le "i" grec, l'ancienne consonne aspirée "ph" lui confèrent un certain mystère et une solennité majestueuse...

 

Les nymphes sont multiples, et leurs noms pleins de poésie : Oréades, Méliades, Naïades, Néréïdes, Alcéides, dryades....

 

On les entend, au détour d'un chemin, quand les arbres bruissent ou quand ruisselle une source, au coeur de l'été...

 

Les nymphes sont partout, dans la fleur qui rayonne, sous l'écorce des arbres, dans la mer où elles ondoient, dans l'eau des fleuves et des rivières...

Les nymphes sont l'âme de la nature, elles nous montrent que tout est vivant, que les arbres, l'eau, les fleuves méritent notre respect...

 

Ces divinités féminines symbolisent à la fois la fragilité et la beauté de la nature environnante.

 

Elles sont partout, tout autour de nous, il suffit d'observer les arbres, les fleurs, le ciel, les nuages pour percevoir toutes les harmonies qui les habitent.

 

Nymphéas, fleurs d'eau, divinités des étangs et de marais ! Elles éclairent les eaux sombres de leurs éclats lumineux !

 

Dryades, hamadryades, elles se cachent dans les replis des arbres !

Nymphes des arbres, cigales aux chants éblouissants, elles font vibrer les pins, les cyprès, les cèdres de leurs paroles douces comme le miel...

 

Les nymphes sont les âmes du monde, elles nous parlent, nous chuchotent l'harmonie et la beauté du monde.


 

 

 

 

 

 

 

Photos : Pixabay

N'y a-t-il pas des nymphes glacées dans l'eau des sources ?
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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 10:46
Barcelone et la longue litanie des attentats...

 

 

Encore un attentat à Barcelone, encore un camion lancé sur la foule, encore des victimes, des morts, des blessés, encore des gens meurtris et anéantis.

Encore un attentat dans la station balnéaire de Cambrils, au sud de Barcelone.

La terreur dans une ville, des gens qui courent pour fuir l'horreur et la mort...

 

La longue litanie des attentats n'en finit pas.

C'est comme si le même cauchemar se poursuivait inlassablement.

C'est comme si on devait s'habituer et se résigner à ces attaques dans les centres villes, là où les gens se pressent en nombre.

 

Comment pourrait-on se prémunir contre de tels attentats ?

C'est imprévisible, soudain, brutal et imparable.

 

Chaque fois, ce sont des innocents qui sont victimes de ces attaques. Ils sont fauchés par une force aveugle, par une volonté inébranlable de tuer, de détruire.

 

Nos sociétés se révèlent incapables de juguler ces attentats. Et, chaque fois, on fait le même constat : on dénombre les victimes, on pleure les morts. Et, on sait que ces tueries recommenceront.

 

Evidemment, la cible n'a pas été choisie par hasard : un lieu très touristique, une avenue très fréquentée où un camion peut faire de nombreuses victimes.

Les soldats du califat ont encore frappé : l'attentat a été rapidement revendiqué par Daesh.

 

"Il faudrait augmenter le niveau de vigilance", disent certains. Mais comment ?

Le mode opératoire est si banal, si ordinaire et les attentats sont de plus en plus rapprochés. 

 

Des gens déterminés sont prêts à tuer des innocents, des enfants, à mourir pour leur cause.

 

Berlin, Londres, Nice, Stockholm, Barcelone : chaque fois, le même mode opératoire...

On voit bien que la liste des victimes est déjà longue, on voit bien qu' une guerre sans merci est engagée.

 

Une guerre d'un nouveau genre où des terroristes sont prêts à mourir pour faire le plus grand nombre de victimes.

Peu importe pour eux si ces victimes sont innocentes.

Et bien sûr, ces attentats ont aussi des conséquences économiques : le tourisme est mis à mal.

L'Espagne vit en grande partie du tourisme et le pays peut craindre une baisse importante de fréquentation dommageable pour son économie.

 

Foncer dans une foule avec un camion ou une voiture pour faire le maximum de victimes, n'est-ce pas perdre son humanité ? 

 

 

 

 

 

Barcelone et la longue litanie des attentats...
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17 août 2017 4 17 /08 /août /2017 11:12
Bientôt du saumon transgénique dans nos assiettes ?

 

 


Des apprentis sorciers ont osé ! Ils ont créé une nouvelle espèce de saumon génétiquement modifié : ce poisson transgénique a été imaginé et développé par la société de biotechnologies AquaBounty Technologies, dans l'État du Massachusetts. Ainsi est née une sorte de nouveau saumon de l'Atlantique auquel on a injecté un gène du saumon chinook du Pacifique, afin qu'il grossisse deux fois plus vite. Il peut ainsi atteindre sa taille adulte au bout de 16 à 18 mois, au lieu de 30 mois pour un saumon de l'Atlantique.

 

Ce saumon transgénique vient d’arriver sur les tables canadiennes. Et les consommateurs ne peuvent détecter s'ils achètent cette nouvelle variété de saumon... aucun étiquetage pour les informer...

 

Il serait, pourtant, normal pour les consommateurs de savoir quel type de nourriture ils achètent. Mais, on sait que souvent, dans ce domaine, la transparence n'est pas de mise : l'affaire des oeufs contaminés au fipronil vient encore de le démontrer récemment.

 

En une année, 5 tonnes de cette nouvelle variété de saumon auraient été commercialisées sous forme de filets au Canada.


On voit bien là tous les dangers de l'industrie alimentaire qui se livre à des expériences dignes du docteur Frankenstein sur le monde animal : d'ailleurs, ce fameux poisson"biochimique" a été surnommé à juste titre "frankenfish"...

 

Un saumon qui grandit deux fois plus vite ? Quel en est l'intérêt ? Alors que les pays nantis se livrent à une surconsommation et jettent une multitude d'aliments, que l'autre partie de la planète souffre de malnutrition, de la faim, on se livre à des manipulations génétiques sur toutes sortes d'animaux : porcs, poissons, poulets, vaches...
Ne vaudrait-il pas mieux songer à rétablir un équilibre ?

 

Il est vrai que le saumon d'élevage est déjà toxique car il est traité au diflubenzuron pour lui enlever ses poux de mer... même la filière bio est concernée.

 

Et voilà qu'on propose aux consommateurs un saumon OGM dont on ne connaît pas les conséquences sur la santé et l'environnement.

 

Pourtant, il faut en prendre conscience : déjà les OGM sont de manière indirecte dans nos assiettes... on nourrit avec du maïs et du soja transgéniques les vaches, les porcs ou les volailles à partir desquels on prépare toutes sortes d'aliments : laitages, charcuterie, plats cuisinés etc.

 

Alors, verra-t-on bientôt du saumon transgénique dans nos assiettes ? Tout est possible...

Le nouvel accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, qui va être appliqué à partir du 21 septembre, nous incite à penser que ce saumon pourra être un jour aussi commercialisé en France.

 

On nous promet même dans l'avenir un homme génétiquement modifié : un être nouveau, plus performant, un modèle humain amélioré qui pourrait accéder à l'immortalité...

On voit à quels jeux dangereux se livrent certains scientifiques...

 

 

 

 

 

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16 août 2017 3 16 /08 /août /2017 12:34
Google pire que Big Brother ?

 

 

 

Google ne cesse de nous proposer de nouveaux services et poursuit son projet de bibliothèque numérique universelle. Chaque jour, la firme Google accumule des milliards de données privées sur ses utilisateurs, des données qui peuvent être un jour monétisées.

 

Google propose, désormais, un nouvel assistant numérique personnel et familial : Google Home.

Avec Google Home, on peut être connecté en permanence : cet outil est capable d’exécuter des commandes vocales, de répondre à des questions, de modifier l’éclairage d'un appartement, d'écouter de la musique, une radio, etc.

Google Home est disponible en France depuis le jeudi 3 août – cette enceinte connectée est proposée à 149 euros dans la plupart des grandes enseignes.

Une nouvelle intrusion dans l'intimité des gens...

Pourra-t-on protéger nos données ?

La grande collecte de la vie a commencé et ne cesse de se propager : le système Google Home est constamment connecté et récolte des informations par interface vocale.

 

On doit prendre conscience de ce phénomène : les capteurs, les objets connectés, vêtements, montres, bracelets se développent de plus en plus.

Nos comportements sont aussi scrutés, analysés grâce à nos ordinateurs, nos smartphones.

Et, en fait, les gens choisissent volontairement de connecter leur vie à des géants du commerce mondial : le marché des smartphones, et des montres connectées est en pleine croissance.

Ce sont des actes délibérés de notre part, mais avons-nous vraiment conscience de cette emprise de l'intelligence artificielle sur nos vies ?

 

Toutes sortes d'informations sont récoltées par ces systèmes qui peuvent, alors, proposer toutes sortes de services, des produits adaptés à chacun.

Maisons connectées, plateformes éducatives, voitures sans pilote, médecine... Google se lance dans une conquête du monde sans limite.

Les géants du numérique, les GAFA aspirent à toujours plus de puissance : les enjeux économiques et politiques sont énormes.

 

On en vient à une marchandisation intégrale de la vie et du corps, à de nouvelles conditions d'organisation du travail : des capteurs sont même implantés dans les entreprises, ce qui permet d'analyser les performances des salariés.

 

Ainsi, les entreprises sont de plus en plus dirigées par des systèmes  avec de moins en moins d'interventions humaines...

 

Tout le monde admet maintenant que la numérisation de nos vies est inévitable. L'économie du numérique fait même l'objet d'un consensus de la part des hommes politiques.

Comment lutter contre cet envahissement ?

"Tous les acteurs de la société civile doivent se mobiliser pour combattre cette invasion...", affirme Eric Sadin, écrivain, philosophe, auteur de nombreux ouvrages sur le numérique.

Les développements technologiques sont appelés à s'imposer, à transformer la société.

Ainsi, l'intelligence artificielle va bientôt s'introduire dans les pratiques médicales : Watson, ce programme informatique conçu par IBM, est un instrument de collectes d'informations, un outil de diagnostic, il comporte même une fonctionnalité de prescriptions médicales.

On perçoit les dangers de confier des décisions médicales à des machines, à des systèmes informatiques : il faut refuser ces fonctionnalités.

Nous entrons dans l'ère de la marchandisation intégrale de la vie et tous les domaines sont concernés : comment ne pas s'en inquiéter ?

 

 

 

Source : Deux émissions diffusées sur France Culture :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-dete-1ere-partie/peut-encore-proteger-nos-donnees-personnelles

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-dete-2eme-partie/peut-encore-proteger-nos-donnees-personnelles

 

 Eric Sadin, écrivain, philosophe, a écrit notamment La silicolonisation du monde.

 

 

 

 

 

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