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30 novembre 2020 1 30 /11 /novembre /2020 11:48
Notre horizon : la consommation...

 

 

Par curiosité, je me suis rendue ce samedi 28 novembre dans le centre de ma ville : c'était le premier jour d'ouverture pour les petits commerces, après un mois de confinement.

La principale rue commerçante était envahie de monde : une foule compacte qui investissait les trottoirs, des files d'attente, des voitures coincées dans des embouteillages...

 

Une réussite pour les commerçants privés d'activité lors de deux confinements, une aubaine pour ces gens qui n'avaient qu'une hâte : travailler, ouvrir leur boutique.

L'approche de la fête de Noël est un moment crucial, essentiel pour les petits commerces....

On voyait les gens déambuler dans les rues, portant des paquets, faisant provisions de cadeaux en vue des prochaines festivités...

 

Ainsi, nous sommes voués à une perpétuelle consommation tout au long de l'année, car les fêtes s'enchaînent et nous entraînent dans leur sillage de frénésie consumériste.

Travailler, gagner de l'argent pour consommer... C'est là l'horizon que l'on nous propose...

Dans les supermarchés, les rayons débordent de victuailles de toutes sortes...

Nous sommes invités à la grande goinfrerie de Noël et comme toutes sortes de mets sont accessibles, nous nous laissons tenter : nous vivons dans une société de consommation.

On ne peut y échapper. Qui penserait ne pas fêter Noël ?

 

On le voit bien : quand les commerces ferment, une grande partie de notre société est à l'arrêt.

Ne sommes-nous pas formatés et conditionnés pour consommer ? 

Ne sommes-nous pas formatés par la publicité, par les différents médias qui nous incitent à consommer, et même à surconsommer ?

 

Les produits que nous consommons sont souvent des produits de luxe, du superflu... 

Laissons la parole au philosophe André Comte-Sponville : "Un tel luxe est d'autant plus choquant qu'il constitue, d'évidence, une perversion du message de Noël. Un enfant est né, il y a quelque deux mille ans, pauvre parmi les pauvres, pour célébrer, sans faste ni puissance, l'unique richesse de l'amour. Il fut un temps où on se demandait si le capitalisme était compatible avec cette éthique-là, celle des Evangiles, si le christianisme, en sa pureté, n'était pas une réfutation terrible de ce qui fait vivre nos sociétés. Vieilles lunes, semble-t-il. On se demande maintenant si les Evangiles ne sont pas réfutés plutôt par le capitalisme..."

 

Et nous en oublions souvent tous les plaisirs gratuits que peut nous offrir la nature... Nous en venons même à négliger cette nature, à la malmener, à la polluer, la piller, la saccager pour satisfaire toutes sortes de désirs superflus.

Pourrons-nous sortir de ce système qui nous entraîne inexorablement à notre perte ?

Un système qui détruit la planète sur laquelle nous vivons...

"C'est la nature qu'il faut défendre comme si notre vie en dépendait... parce que c'est le cas..." telle est la phrase de conclusion d'un documentaire diffusé sur ARTE, intitulé "H2O, l'eau, la vie et nous".

Oui, nous dépendons de la nature : il serait temps d'en prendre conscience.

"Une chose est certaine : il est impossible de continuer sur la trajectoire actuelle. Qu'on le veuille ou non, ça ne durera pas. L'inquiétude qui se dessine ici est aussi une chance sans précédent.", écrit Aurélien Barrau, astrophysicien au CNRS, dans son ouvrage intitulé : Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité.

 

 

 

 

 

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25 novembre 2020 3 25 /11 /novembre /2020 09:38
Crises de confiance...

 

Avec le coronavirus, c'est la suspicion qui est entrée dans nos vies, la suspicion la plus grande, la suspicion vis à vis des objets, vis à vis de l'autre qui est en face de nous.

La suspicion aussi à l'égard de la science et des scientifiques dont les avis divergents et contradictoires nous déstabilisent. 

Qui a raison ? Le très médiatique professeur Raoult ? Le non moins médiatique professeur Delfraissy ?

On ne sait plus... 

Les déclarations souvent provocantes de Didier Raoult ont de quoi troubler et perturber... par exemple, ses récentes déclarations concernant l'inutilité du masque ou du gel hydroalcoolique...

 

"Dans la contagion, la science nous a déçus. Nous voulions des certitudes, et nous avons trouvé des opinions. Nous avons oublié que cela marche toujours ainsi, ou plutôt que cela ne marche qu'ainsi, que le doute est pour la science encore plus sacré que la vérité...", écrit Paolo Giordano dans son ouvrage intitulé Contagions.

 

Que dire des déclarations et des décisions politiques dans la gestion de la crise ?

Là encore, nous avons été déçus et notre confiance a été mise à mal : concernant les masques, les tests de dépistage, ce fut un fiasco...

Que dire de l’un des "retards à l’allumage" dénoncés lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19 ? Alors que les hôpitaux publics se retrouvaient saturés dans certaines régions, des responsables de cliniques privées s’étaient émus de voir leurs établissements vides, attendant les patients touchés par le SARS-CoV-2, après avoir arrêté toute leur activité.

 

Le deuxième confinement est aussi contesté et provoque des remous : évidemment, c'est un coup dur pour les petits commerçants déjà fortement impactés par le premier confinement.

Des faillites, des dépôts de bilan en perspective, la crainte du chômage, des dégâts considérables pour l'économie du pays...

 

Pour sortir de la crise, une multitude de vaccins sont actuellement testés par les laboratoires pharmaceutiques : on nous promet monts et merveilles : un vaccin efficace à 95 % !!

On croit rêver !

Mais, là encore, la suspicion nous guette : des vaccins élaborés si vite ? Est-ce possible ? N'est-ce pas dangereux ? Quels seront les effets secondaires ?

Qui acceptera de se faire vacciner ?

Va-t-on passer par la contrainte, l'obligation vaccinale, la dictature vaccinale ?

Ce serait pire encore ! De quoi provoquer plus de suspicions et de réserves à l'égard de la vaccination.

De quoi inquiéter et susciter la défiance...

Qui va accepter ? Qui va faire confiance en premier ? Qui va prendre ce risque ?

 

"Or, la confiance  est très importante dans notre relation au monde : les mesures de confinement et toutes les mesures qui l'accompagnent ont, en quelque sorte, suspendu notre relation au monde dans toutes les directions, dans toutes les dimensions, la relation aux objets, avec simplement ce que nous touchons, les aliments que nous touchons, en magasin, etc."

Tout devient suspect...

 

 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/le-temps-du-debat-emission-du-vendredi-20-novembre-2020

 

 

https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-temps-du-d%C3%A9bat/id209089492

 

 

 

Crises de confiance...
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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 11:21
La consécration pour Didier Raoult ?  Un santon à son effigie...

 

Un santon à l'effigie de Didier Raoult ? Non, ce n'est pas une nouvelle galéjade marseillaise...

Cette figurine à l'effigie de l'infectiologue marseillais existe bel et bien et elle connaît un succès fou. 

Après Jésus, Marie, Joseph, les rois Mages, on pourra désormais rajouter Didier Raoult dans la crèche de Noël.

 

Fabienne Pardi qui fabrique des santons a eu l'idée d'en créer un à l'effigie du célèbre professeur marseillais. "Il s'est imposé à moi, c'est quand même un personnage qui marque 2020", a-t-elle expliqué sur RTL.  

35 euros le santon de Didier Raoult !

Blouse blanche, petites lunettes, barbichette, les détails sont soignés, on reconnaît facilement le personnage...

Car, Didier Raoult, c'est un véritable personnage avec son allure bohème, son look baba cool...

 

Didier Raoult devenu une figurine de la crèche provençale, voilà de quoi le placer au rang de personnage sacré ou presque...

Didier Raoult a, il est vrai, de nombreux fans et supporters à Marseille...

Certains Marseillais le considèrent comme un sauveur. Didier Raoult s'est ainsi lui-même présenté comme "une star des maladies infectieuses."

 

Le voilà promu au rang de personnage de la crèche !

Tout un symbole pour les Provençaux et les Marseillais !

A Marseille, la crèche est une tradition bien implantée : dans les familles, on confectionne volontiers, à l'approche de Noël, une crèche provençale...

 

Seulement, voilà : le personnage est controversé, lui qui continue à promouvoir l'usage de la chloroquine contre vents et marées, afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus...

Lui qui a souvent fait des déclarations contestées. L'infectiologue marseillais a tenu cette année des propos plus que discutables d'un point de vue scientifique.

Il a ainsi fait la promotion de l’hydroxychloroquine dans la lutte contre la Covid-19 en s’appuyant sur des études largement décriées et incomplètes.

Récemment, Didier Raoult a affirmé que le masque était inutile pour se protéger de la contagion...

Ce faisant, il sème le doute, jette la suspicion sur les mesures prises par le gouvernement : port du masque obligatoire, par exemple.

 

En tout cas, le santon créé par Fabienne Pardi répond à la popularité du professeur Raoult dans la région de Marseille : une popularité digne d'un joueur de football.

 

Mais est-ce qu'un scientifique doit susciter tant de controverses ? Est-ce qu'un scientifique très médiatisé peut se comporter comme un populiste ?

 

 

 

 

 

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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 13:34
Et pendant ce temps, la Chine prospère...

 

"La vraie grande gagnante de la crise ? C'est sans aucun doute la Chine ! Le coronavirus est apparu dans ce pays à Wuhan, mais il en a été depuis quasiment chassé.

Les Chinois consomment de nouveau et les exportations ont bondi ! Notamment grâce au matériel médical vendu en masse..."

Un reportage diffusé sur France 2, lors du journal de 20 heures, nous informe sur la situation économique de la Chine.

Là-bas, tout va bien !

 

"Le Tigre chinois retrouve le sourire : l'usine du monde tourne à plein régime. Elle n'a jamais autant vendu ses produits.

Aujourd'hui, 25% des exportations mondiales viennent de Chine. C'était 21% l'an dernier.

"On est les premiers guéris et notre économie est à nouveau sur les rails. Désormais, on peut fournir au monde entier tout ce dont il a besoin", commente Yao Jingyuan, analyste du gouvernement chinois.

Et qu'est-ce qu'elle nous vend, la Chine ??

 

Il y a bien évidemment les masques de protection, vous savez, ces masques chirurgicaux, de couleur bleue  : ils ont rapporté 34 milliards d'euros, et aussi des combinaisons et autres produits médicaux contre le Covid-19.

 

Alors que le reste du monde connaît confinement ou reconfinement, la Chine n'a jamais autant fabriqué  de produits pour la maison : vélos d'intérieur, ordinateurs, téléviseurs, matériel Hi-fi.

Exemple à Canton, dans le sud de la Chine... 

"Là on teste pour voir s'il n'y a pas de fuite d'air dans le haut-parleur".

C'est Philippe Richardson un ingénieur américain qui s'exprime : il y a 11 ans, il a monté une usine de fabrication, des enceintes haut de gamme.

Aujourd'hui, tous ses employés travaillent 6 jours par semaine, en heures supplémentaires, sur la ligne d'assemblage, car ses clients américains ou européens confinés, amateurs de musique ou de home cinéma passent plus de temps à la maison et n'hésitent pas à s'équiper.

"Je ne vais pas vous dire que le Covid-19 soit la meilleure chose qui nous soit arrivée, mais depuis l'épidémie, notre chiffre d'affaires a plus que doublé.

On est arrivé à un niveau que dans mes prévisions ou rêves les plus fous je n'imaginais pas atteindre avant deux ou trois ans. Et le Covid a tout accéléré.", déclare Philippe Richardson.

Il vend 100% de sa production à l'étranger.

 

La douce musique de la reprise économique se fait entendre à nouveau. Les exportations de la Chine ont augmenté de près de 10% le mois dernier.

La domination de la Chine dans le domaine manufacturier est intacte.

En temps de Covid-19, l'empire du milieu reste donc l'usine du monde."

 

Tandis que l'économie mondiale est en berne, la Chine prospère et nous vend toutes sortes de produits médicaux ou de divertissements...

Etonnant, tout de même !

Cette épidémie partie de Chine, occultée à ses débuts par les autorités chinoises, a envahi la planète, a disparu en Chine...

Et la Chine voit comme une aubaine ce nouveau virus qui lui permet de s'enrichir et d'exporter toutes sortes de produits.

Encore un des paradoxes de cette crise, et non des moindres !

 

 

 

Source : à 20 minutes

 

https://www.france.tv/france-2/journal-20h00/2064339-edition-du-lundi-16-novembre-2020.html

 

 

 

Et pendant ce temps, la Chine prospère...
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18 novembre 2020 3 18 /11 /novembre /2020 09:35
L'usage du masque se généralise à l'extérieur...

 

 

L'usage du masque se généralise dans les rues : les gens portent le plus souvent le masque, en se conformant au règlement en vigueur...

Quelques rares exceptions, quelques masques mal ajustés : sous le nez, sur le menton, parfois simplement  fixés au poignet....

 

Le plus souvent, les gens ont adopté le masque chirurgical, de couleur bleue, facilement reconnaissable...

 

Pour ma part, j'ai quelque réticence à mettre un masque à l'extérieur, quand je marche. C'est vite étouffant, gênant...

 

J'ai essuyé quelques remontrances de la part de passants : ainsi, une dame qui m'apostrophe dans le parc de la ville : "C'est pas possible ! Elle n'a pas de masque !"

Une autre qui me tance : "Le masque est obligatoire, à l'extérieur !"

Je sens aussi une certaine réprobation de la part de ceux qui portent le masque : parfois, des regards obliques, désapprobateurs...

 

Quand on y réfléchit, c'est tout de même étonnant : les gens qui font du sport, qui courent ont le droit de ne pas porter de masque et personne ne leur adresse de reproches.

Pourtant, en courant, en exhalant de l'air, ils sont plus susceptibles de contaminer les passants qu'ils rencontrent.

Nous sommes bien en train de vivre des situations paradoxales...

Un autre paradoxe : autrefois, celui ou celle qui avait le visage caché était suspect(e), dorénavant, c'est celui ou celle qui ne porte pas le masque qui le devient.

 

Et puis, au fait, le masque est-il utile ? Est-il vraiment protecteur ?

Je pense qu'il est utile à l'intérieur, dans des espaces clos.

 

Mais récemment, Didier Raoult, invité de Laurent Ruquier sur le plateau de l'émission "On est en direct", a évoqué le port du masque et l'utilisation du gel hydroalcoolique.

 

Didier Raoult a déclaré que ces deux mesures, pourtant appliquées dans plusieurs pays, ne servent à rien : "Le gel ne sert à rien. C’est l’alcool. J’ai téléphoné au ministre Olivier Véran, je lui ai dit à l’époque que dans les pharmacies on n'arrive même plus à trouver de l’alcool parce que les pharmaciens n’ont même pas le droit de manipuler de l’alcool pour faire de l’alcool avec de l’eau, à 70 degrés, c’est ça qui tue. il suffit de mettre de l’alcool dans de l’eau."

Même son de cloche pour le masque. Selon lui, le Covid-19 s’attraperait essentiellement par le toucher. Le masque serait dès lors inutile.

 

"La contamination des infections respiratoires se fait majoritairement par les mains. Si vous toussez c'est extrêmement faible. La seule fois où l'efficacité du masque est démontrée, c'est chez les soignants. Car les soignants sont très près."

Etonnante déclaration !

 

Ainsi, ballottés par les différents avis des experts, nous ne savons plus où est la vérité : c'est d'autant plus perturbant.

 

 

Source :

https://www.maxisciences.com/sante/didier-raoult-le-gel-ne-sert-a-rien-linfectiologue-fait-polemique-chez-laurent-ruquier_art45010.html

 

https://www.sudinfo.be/id277095/article/2020-11-08/coronavirus-la-nouvelle-theorie-du-professeur-didier-raoult-ca-ne-sert-rien

 

 

 

 

L'usage du masque se généralise à l'extérieur...
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13 novembre 2020 5 13 /11 /novembre /2020 12:15
Trump, Raoult : un même déni des réalités ?

 

Donald Trump, Didier Raoult : des personnalités narcissiques qui refusent les échecs ?  qui semblent dénier les réalités les plus évidentes ?

 

Donald Trump persiste à affirmer que les élections ont été truquées, il dénonce des fraudes, il se présente encore et toujours comme le vainqueur des élections de son pays.

 

Le résultat de l'élection américaine est pourtant désormais clair, mais Donald Trump poursuit sa croisade contre Joe Biden, les médias et les "fraudes électorales"... Il faut s'attendre à de nouvelles tensions cette semaine.

 

Donald Trump n'a toujours pas l'intention de reconnaître sa défaite. Tim Murtaugh, porte-parole de sa campagne, a fait savoir que des meetings allaient être organisés très bientôt pour contester publiquement et massivement les résultats de Joe Biden. Une annonce qui laisse présager de nouvelles tensions dans la rue, avec le risque de manifestations violentes, attisées par les allégations de Donald Trump. On ignore si ce dernier sera lui-même présent dans ces rassemblements.

 

Trump a minimisé aussi les dangers de la pandémie du coronavirus, une attitude irresponsable qui a mis en danger la population américaine.

 

Donald Trump a encore dénié les réalités du changement climatique qu'il considérait comme un canular !

 

 

Quant à Didier Raoult, il s'est trompé dans ses prévisions : maintes fois, il a affirmé qu'il n' y aurait pas de deuxième vague de l'épidémie de Cocid-19, et les faits viennent démentir ces prévisions.

Une deuxième vague frappe de plein fouet toute l'Europe...

 

"La situation actuelle ne m'inquiète pas", avait-il déclaré en septembre. Alors qu'une recrudescence des cas de coronavirus était constatée depuis plusieurs semaines, Didier Raoult se voulait rassurant. Le lundi 14 septembre, le professeur avait accordé une longue interview à Laurence Ferrari. "Nous observons que les marqueurs de gravité chez les patients infectés sont aujourd'hui beaucoup plus faibles que ce que nous avons vu jusqu'en mai", a expliqué le patron de l'IHU Méditerranée Infection sur CNews. 

 

Didier Raoult parle maintenant d'une deuxième épidémie : il y a donc bien une recrudescence du virus !

 

Il s'est trompé aussi sur l'efficacité de la chloroquine : de nombreuses études ont démontré que ce produit ne guérit pas la maladie.

Mais il persiste dans ses allégations : un déni de réalité qui paraît dangereux et préjudiciable.

 

Auréolé de ses réussites en médecine tropicale, fermement soutenu par la droite marseillaise dont il a traité plusieurs personnalités pendant l’épidémie, le professeur Raoult a fini par s’installer dans la figure du contestataire. Aujourd’hui soutenu par un fan club inébranlable, il pourfend toutes les institutions qui se mettent en travers de son chemin.

Mais, est-il encore crédible ?

 

 

https://www.jeanmarcmorandini.com/article-437464-coronavirus-le-professeur-didier-raoult-affirme-que-le-virus-est-en-train-de-muter-et-qu-il-est-moins-dangereux-qu-au-printemps-c-est-une-autre-maladie-video.html

 

 

 

Trump, Raoult : un même déni des réalités ?
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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 09:48
A Naples, les urgences débordées : qui a dit qu'il n'y aurait pas de seconde vague ?

 

 

A Naples, la situation est critique : les urgences sont débordées... en Italie, à Naples certains patients qui faisaient la queue dans leur véhicule devant un hôpital débordé se sont vus administrer de l'oxygène, à la volée...

Un reportage sur ce sujet a été diffusé lors du journal de 20 heures, sur France 2, ce mardi 10 novembre.

 

"Les patients sont placés sous respirateur dans leur propre voiture, devant un hôpital de Naples : l'image illustre un système sanitaire au bord de l'asphyxie.

Les infirmiers préparent des bonbonnes d'oxygène pour des patients qui se plaignent de détresse respiratoire. Les médecins essaient de déterminer un ordre de priorité entre les malades pour savoir qui aura le droit de rentrer à l'hôpital.

 

Des heures d'attente...

"Nous fournissons les premiers soins et faisons un premier triage pour clarifier la situation, nous fournissons de l'oxygène aux patients qui en ont besoin pour éviter que leur cas s'aggrave dans les voitures.", déclare un soignant.

 

Aux ambulances, avec de vraies urgences s'ajoute une longue file de personnes inquiètes.

En Italie, il faut attendre au moins 5 jours entre le test Covid et les résultats : c'est trop pour certaines personnes qui voient leur état se dégrader.

 

Les autorités préviennent : au rythme actuel, le système hospitalier sera vite débordé.

"Avec ces chiffres, aucun système sanitaire et encore moins le système italien ne pourra faire face.", affirme Domenico Arcuri, commissaire national pour l'urgence Covid.

 

A Naples, des tentes sont installées à la hâte pour accélérer les prises en charge. Mais il manque de tout : des lits, du matériel, du personnel, et même de l'oxygène.

Dans la région, le temps d'attente pour une bouteille d'oxygène est désormais de trois jours."

 

En France, aussi, l'épidémie progresse : le coronavirus est très contagieux et se propage très facilement.

Alors, comment ne pas constater la réalité de cette seconde vague ?

 

Un spécialiste comme Didier Raoult a pourtant nié la probabilité de cette recrudescence de l'épidémie. Il a minimisé les risques, alors que d'autres sommités médicales tiraient déjà la sonnette d'alarme.

Didier Raoult s'est trompé, même s'il refuse de l'avouer... en tout cas, il a parlé imprudemment, refusant d'entendre ce que disaient d'autres médecins inquiets de la situation.

 

 

Source : à 14 minutes, 10

 

https://www.france.tv/france-2/journal-20h00/2049023-edition-du-mardi-10-novembre-2020.html

 

 

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9 novembre 2020 1 09 /11 /novembre /2020 12:32
Rayons fermés dans les supermarchés...

 

Plus de rayon "Librairie" dans les supermarchés : la grande distribution a dû retirer de ses rayons les produits qui pourraient être vendus dans les petits commerces.

 Le Premier ministre Jean Castex en a décidé ainsi, par souci d'équité avec les commerces de proximité qui doivent garder portes closes, en raison des consignes sanitaires.

 

Je me suis rendue récemment au supermarché où je fais habituellement mes courses : plus d'accès aux jouets, aux produits culturels, livres, CD, DVD, plus d'accès au textile, aux chaussures, aux draps, aux serviettes, aux meubles...

Impossible, par exemple, d'acheter des pantoufles, si on en a besoin...

Impossible de se procurer des draps, des serviettes de bain...

Et pourtant, ce sont là des produits qui peuvent être utiles, voire indispensables.

 

Qui a décidé quels étaient les produits de première nécessité ? Curieusement, le rayon "maquillage" était encore accessible.

Que d'incohérence dans ces choix !

On comprend aussi les difficultés des petits commerçants : depuis un certain temps, de nombreux magasins des centres villes ont été contraints de fermer.

Et, avec la pandémie, de nombreux commerces ne vont pas survivre et sont menacés de faillite.

 

Mais, en fermant les rayons des supermarchés, on pénalise encore les consommateurs et on favorise les géants de la vente en ligne.

Les gens sont obligés de se tourner vers le commerce en ligne : une déshumanisation de la consommation qui est préjudiciable.

Vous aimez acheter des vêtements, des chaussures en ligne ? Difficile de se décider sans avoir essayé, vu l'article de près.

 

Kelly Ingargiola, patronne de la boutique Perreyon, spécialisée dans la vente de stylos de luxe et de papeterie fine, dénonce ce type de commerce.
Le commerce en ligne ? Le click and collect ? Les marketplaces ? Ces solutions ont le don de hérisser cette commerçante. "Je ne supporte plus le mot "digitaliser" ! dit-elle. Ce n'est pas la solution, tous les clients ne sont pas 2.0. Il y a un retour net des consommateurs vers le commerce de proximité, vers le contact, vers la découverte du produit. À trop vouloir digitaliser, on court vers un problème social."

 

En fait, beaucoup de petits commerçants ne sont pas préparés à ce commerce digital.

 

A n'en pas douter, c'est une aubaine pour Amazon ! Mais un véritable désastre pour les petits commerçants...

Les supermarchés vont pâtir aussi de cette situation puisque nombre de produits ne sont plus disponibles à la vente.

 

 

https://www.lepoint.fr/economie/la-grande-peur-des-commercants-lyonnais-08-11-2020-2399984_28.php

 

 

 

 

 

 

Rayons fermés dans les supermarchés...
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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 09:26
Le casse-tête des attestations dérogatoires de déplacement...

 

Avec ce nouveau confinement, une multiplication des attestations dérogatoires de déplacement pour les familles : un véritable casse-tête !

 

 Attestation pour emmener les enfants à l’école, celles des enfants pour aller à l’école, attestation permanente de l'employeur, attestation pour aller au travail, attestation pour les courses en sortant du boulot et celle pour la sortie d’école. attestation pour faire un peu de sport, etc.

Et puis quoi encore ? Un véritable cauchemar !

 

On est en plein délire ! La bureaucratie, la paperasse, les règlements nous étouffent !

Il était question de nous débarrasser de cette lourdeur administrative et avec le confinement on en rajoute une couche !

Assez ! Le confinement n'est déjà pas facile à vivre, si on y ajoute d'autres contraintes bureaucratiques, les gens vont craquer.

 

Pour ma part, je n'ai pas d'imprimante, elle est tombée en panne : impossible de télécharger l'attestation sur papier.

J'ai donc essayé de la télécharger sur mon smartphone : j'ai bien réussi à remplir le document, mais au moment de le sauvegarder, panique, je n'ai pas trouvé le moyen de le faire.

Peine perdue !

Me voici donc contrainte de produire une attestation manuscrite, ce qui prend du temps et je ne pas sûre que ce soit réglementaire.

 

On imagine l'horreur pour les familles qui ont plusieurs enfants.

Et on risque 135 euros d'amende en cas de manquement à la règlementation !

Les pauvres, les plus démunis seront encore pénalisés en la circonstance...

 

Après trois infractions en trente jours, une amende de 3 750 euros est prévue ainsi qu’une peine pouvant aller jusqu’à six mois d’emprisonnement ! En cas de manquements, nous voici traités comme des délinquants !

La France est le seul pays avec l'Italie à avoir instauré ces attestations : même dans des pays fortement touchés par l’épidémie, comme l’Espagne, les citoyens n’ont pas besoin d’une feuille de papier ou d’un QR Code pour sortir dans la rue. 

La France serait elle devenue un pays arriéré ?

 

Que dire du gaspillage de papiers ? Pas très écologique, cette mise en place des attestations dérogatoires de déplacement...

Encore des arbres sacrifiés... voilà qui n'est pas bon pour la planète... 

 

 

Source :

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/retour-du-confinement-les-francais-ne-sen-sortent-plus-avec-le-nombre-dattestations-demandees_fr_5f9fd16dc5b65662bcc8eb85

 

 

 

 

Le casse-tête des attestations dérogatoires de déplacement...
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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 12:16
En période de confinement : le livre, objet de première nécessité...

 

Fermeture des librairies encore pendant cette période de confinement... Quand on est enfermé, on a plus que jamais besoin de s'évader par la lecture.

Le livre devient indispensable, nécessaire, vital...

 

On ne peut rester confiné devant des écrans qui délivrent souvent des informations anxiogènes, des écrans qui nuisent aussi à la concentration et à l'attention.

Les réseaux sociaux, on le sait, peuvent faire des ravages : ils créent des addictions.

C'est ce que met en évidence Tristan Harris, ancien haut cadre de Google, il n'hésite pas à déclarer : "Le véritable objectif des géants de la tech est de rendre les gens dépendants en profitant de leur vulnérabilité psychologique."

L'addiction aux jeux vidéo éloigne aussi les jeunes de la réalité.

Le confinement va-t-il nous rendre tous crétins ? Explosion des écrans récréatifs ! C'est un danger !

 

Le livre, lui, permet une véritable concentration, il offre des moments d'apaisement, de réflexion sur le monde.

 

Lire, c'est prendre son temps, c'est découvrir des idées, mais aussi un style qui est l'essence même d'une oeuvre littéraire...

Lire, c'est retrouver le temps Virgilien, comme l'appelle Michel Onfray, dans son ouvrage intitulé Cosmos.

Lire est une invitation à la réflexion et à l'analyse.

Lire, c'est s'ouvrir au monde, aux autres, à leurs expériences, à leurs découvertes.

Lire, c'est se cultiver, percevoir de nouveaux horizons, s'ouvrir à la curiosité !

 

La curiosité devrait être ce moteur qui anime chacun d'entre nous.

Le mot est ancien et vient d'un terme latin "cura" qui désigne le soin, l'attention... une attention portée aux autres et aux choses.

C'est la curiosité qui nous fait progresser et découvrir de nouveaux horizons, c'est la curiosité qui nous invite à nous élever vers plus de savoirs et de réflexion.

 

Les librairies nous offrent l'occasion d'exercer cette curiosité : on peut faire des découvertes dans les rayons, feuilleter des livres, pour mieux les choisir.

C'est ainsi que j'ai découvert et apprécié un auteur comme Sylvain Tesson : il m'a suffi de feuilleter quelques-uns de ses ouvrages pour avoir envie de lire : Géographie le l'instant ou Une très légère oscillation, des ouvrages qui nous font voyager et qui suscitent aussi la réflexion...

Une merveille !

 

A découvrir aussi : Le chemin de la Garenne, de Michel Onfray

Les yeux ouverts, de Jean-Pierre Siméon

La vallée du néant, de Jean-Claude Carrière

Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité, d'Aurélien Barrau

Pour rendre la vie plus légère... Les livres, les femmes, les manières, de Mona Ozouf et Alain Finkielkraut

Etc.

 

 

 

En période de confinement : le livre, objet de première nécessité...
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